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LA LOCATION-GÉRANCE

La location-gérance permet au propriétaire d’un fonds d’en concéder


l’exploitation à une tierce personne contre rémunération. Elle est souvent
mise en œuvre pour préparer la cession du fonds.

Définition
La location-gérance, également appelée gérance libre, est un contrat par lequel le propriétaire
d’un fonds de commerce, artisanal ou industriel cède à une personne (le locataire-gérant) le droit
d’exploiter librement ce fonds à ses risques et périls pendant un certain temps moyennant le paiement
d’une redevance.

Durée
Le contrat de location-gérance peut être à durée indéterminée. « En pratique, il est conclu le plus
souvent pour une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction », constate Nathalie
Lassablière, juriste en droit des affaires au service d’information réglementaire (Inforeg) de la chambre
de commerce et d’industrie de Paris.

INTERET DE LA FORMULE
Cette formule permet au bailleur de rester propriétaire de son fonds tout en percevant un revenu tiré
des redevances. « C’est aussi un moyen d’organiser une passation de pouvoir progressive et une
transmission du savoir-faire à un repreneur », indique Nathalie Lassablière.
Pour le locataire-gérant, l’avantage est double. « S’il n’a pas encore les ressources financières
suffisantes pour acquérir le fonds, il a tout de même la possibilité de commencer à l’exploiter. En
outre, cela lui permet de s’assurer de sa viabilité avant de l’acheter », explique Nathalie Lassablière.

Risques
A la fin du contrat, le bailleur récupère le fonds en l’état. Moralité : si le locataire-gérant n’a pas su
l’exploiter correctement, sa valeur se trouve considérablement amoindrie. « A l’inverse, s’il gère le
fonds de manière optimale et augmente sa valeur, cela va desservir ses intérêts. Non seulement, il n’a
droit à aucune indemnité. Mais en plus, le prix d’acquisition sera plus élevé », commente Nathalie
Lassablière.

Mise en garde
Lorsqu’à l’issue du contrat, le fonds est vendu au locataire-gérant et que le prix de cession est diminué
du montant des redevances, l’administration fiscale peut requalifier la location-gérance en cession
déguisée.

Responsabilités
Le locataire-gérant a l’obligation de conserver le personnel ainsi que l’enseigne et le nom commercial.
Le bailleur, quant à lui, est solidairement tenu des dettes fiscales dues par le locataire-gérant tout au
long du contrat. « S’agissant des autres dettes (ex : cotisations sociales), sa responsabilité solidaire
est engagée pendant les six mois qui suivent la publication du contrat », précise Nathalie Lassablière.

CONDITIONS
Pour mettre son fonds en location-gérance, le bailleur doit l’avoir exploité pendant au moins deux ans.
Quelques exceptions sont prévues. « A titre d’exemples, cette obligation n’a pas à être respectée
lorsque le loueur est une personne majeure faisant l’objet d’une mesure de protection légale ou
encore lorsqu’il s’agit de l’héritier ou du légataire d’un commerçant décédé », illustre Nathalie
Lassablière.
Par ailleurs, le propriétaire du fonds est tenu de demander l’autorisation du propriétaire des locaux si
le bail commercial contient une clause d’exploitation personnelle du fonds.
De son côté, le locataire-gérant a l’obligation de s’immatriculer au registre du commerce et des
sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM).

Redevances
Le montant des redevances est fixé librement par les parties. « Généralement, il correspond au prix
de la location du fonds additionné des charges tels que le loyer du local et les assurances », indique
Nathalie Lassablière. « Ces redevances peuvent être fixes ou proportionnelles au chiffre d’affaires ou
au bénéfice, versées de manière mensuelle ou trimestrielle », poursuit-elle. Le locataire-gérant peut
les déduire du résultat imposable de l’entreprise.

Formalités
Un avis doit être publié dans un journal d’annonces légales dans les 15 jours suivant la conclusion du
contrat de location-gérance. Le propriétaire du fonds doit en outre demander sa radiation du RCS ou
la mise en sommeil de son entreprise.

Fin du contrat
Lorsqu’il est à durée déterminée, le contrat de location-gérance peut être résilié uniquement en cas
d’accord amiable des parties. S’il arrive à son terme, le locataire-gérant n’a pas droit au
renouvellement automatique du contrat. Le propriétaire du fonds peut refuser de le renouveler sans
avoir à verser d’indemnité en contrepartie. En revanche, il est obligé de reprendre les salariés recrutés
par le locataire-gérant.
Dans le cas d’un contrat à durée indéterminée, la résiliation peut intervenir unilatéralement en
respectant un délai de préavis (généralement de 3 mois).
Le contrat de location-gérance (ou de gérance libre est un contrat par lequel le propriétaire d'un fonds de
commerce concède totalement ou partiellement la location de son fonds à une personne, appelée "le
gérant", qui l'exploite pour son compte et à ses risques et périls.

Ce contrat transfert au gérant la qualité de commerçant au titre de l´exploitation du fond.

Conditions de la location-gérance

La location-gérance, à la différence de certaines techniques contractuelles de gestion, contrats de gestion,


mandats de gestion, présente l'avantage de s'inscrire dans un cadre réglementaire parfaitement défini, la loi
du 30 mars 1956.

La loi pose certaines conditions quand aux personnes physiques ou morales qui peuvent concéder une
location gérance : ils doivent avoir été commerçants pendant sept années et avoir exploité pendant deux
ans au moins le fonds mis en location gérance. Toutefois certaines catégories de loueurs dérogent à cette
condition, tels notamment l´Etat et les collectivités locales ou les loueurs de fonds de commerce de cinéma.
Des dérogations judiciaires peuvent être également accordées.

Le non respect de ces conditions entraîne la nullité du contrat ; mais cette nullité n´est pas opposable aux
tiers.

Le contrat de location-gérance doit également faire l'objet d'une publicité légale (BODACC, journal
d'annonces légales...)

Droits et obligations des parties

Il faut noter que ce contrat place le locataire gérant dans une situation assez précaire : il n´a droit à aucun
renouvellement et à aucune indemnité d´éviction si le propriétaire entend reprendre son fonds ; il ne peut
pas non plus prétendre à une indemnité compensatrice pour l´éventuelle plus-value qu´il aurait apportée au
fonds.
Le propriétaire du fonds est quand à lui tenu responsable jusqu´à la publication du contrat dans un journal
d´annonces légales et pendant les 6 mois qui suivent des dettes contractées par le locataire gérant à
l´occasion de l´exploitation du fonds ; il est également solidairement responsable des impôts directs du
locataire gérant.

Usage de la location-gérance
La location gérance est souvent utilisée dans le cadre de restructurations, acquisition et cessions car elle
permet d'aménager des périodes transitoires (prise en location gérance avant rapprochement, rachat ou
fusion). elle présente en effet l'avantage d'être temporaire et réversible.

, un fait juridique est un événement susceptible de produire des effets juridiques. Il peut s’agir d’un fait volontaire ou « fait de

l'homme », tel que le meurtre, le vol, mais également d’un fait involontaire ou « fait de la nature », tel qu’un accident, un

décès.... A contrario, un acte juridique est une manifestation intentionnelle de volonté dans le but de réaliser des effets

juridiques précis. La volonté est donc ce qui distingue l’acte du fait juridique.

Le fait juridique étant généralement imprévu, le principe posé par le Code civil est celui de la liberté de la preuve. Il est donc

possible de recourir à tous les moyens de preuve, à savoir les moyens de preuve parfaits et les moyens de preuve imparfaits.

Les moyens de preuve parfaits

 La preuve littérale : définie par l’article 1316 du Code civil, « la preuve littérale, ou preuve par écrit, résulte d'une

suite de lettres, de caractères, de chiffres ou de tous autres signes ou symboles dotés d'une signification intelligible, quels

que soient leur support et leurs modalités de transmission ». La preuve littérale est donc un écrit papier ou électronique

(depuis la loi du 13 mars 2000 portant adaptation du droit de la preuve aux technologies de l'information et relative à la

signature électronique).dont la valeur probante est équivalente à deux conditions : L'auteur doit être identifié (signature...)

et l'écrit doit être conservé dans les conditions de nature à en garantir l'intégrité. Il existe deux sortes de preuve littérale :

les actes authentiques et les actes sous seing privé.

 L’acte authentique : Code civil le définit comme « celui qui a été reçu par officiers publics ayant le droit

d'instrumenter dans le lieu où l'acte a été rédigé, et avec les solennités requises ». Il s’agit des actes notariés ou civils.

L'acte authentique étant constaté par l'officier public, il est difficile de le combattre sur le terrain de la preuve. La procédure

en inscription de faux suppose en effet de mettre en cause la véracité des énonciations insérées par l'officier public dans

l'acte authentique.

 L'acte sous seing privé : C’est l’acte qui a été rédigé par des particuliers, soit par les parties elles -mêmes, soit par

un mandataire de celles-ci. Des articles du Code civil imposent la signature du ou des rédacteurs de l’acte et cette

rédaction est en principe totalement libre. En cas de recours à un écrit sous forme électronique, la signature « consiste en

l'usage d'un procédé fiable d'identification garantissant son lien avec l'acte auquel elle s'attache », selon l’article 1316-4

alinéa 2.

À la différence des faits juridiques, les actes juridiques ne se prouvent que par moyens de preuve parfaits, sauf les excepti ons

que le Code civil autorise.


La procédure de redressement contradictoire s’applique dans tous les cas où le contribuable s’est conformé aux obligations déclaratives

qui lui incombent. Elle est caractérisée par une série d’échanges entre l’administration et le contribuable : proposition de rectifications au

contribuable, faculté offerte au contribuable de présenter ses observations et obligation faite à l’administration d’informer le contribuable

des suites qui leur sont données.

Le principe du contradictoire (ou principe de la contradiction) est un principe de droit existant dans toute procédure, qu'elle

soit civile, administrative, pénale ou disciplinaire, et qui signifie que chacune des parties a été mise en mesure de discuter

l'énoncé des faits et les moyens juridiques que ses adversaires lui ont opposés. Ce principe est également invoqué par la

locution latine Audiatur et altera pars (ou au plurielAudi alteram partem), qui signifie « l'autre partie doit être entendue »1.

Le principe du contradictoire est à rapprocher des notions de droits de la défense, loyauté, équité et égalité des armes (art. 6-1

CEDH). Le principe du respect du contradictoire s'applique à tout moment de la procédure. Il implique :

 que le demandeur informe en temps utile le défendeur de ses prétentions ainsi que des moyens de fait, des moyens

de droit et des éléments de preuve qui sont invoqués à l'appui des prétentions ;

 que les parties échangent leurs conclusions et leurs pièces en temps utile (dans les procédures écrites) ;

 que les mesures de recherche de preuve soient menées en présence des parties et de leurs conseils

(lesexpertises sont ainsi contradictoires en principe) ;

 que le juge, lorsqu'il soulève d'office un moyen de droit ou lorsqu'il requalifie juridiquement les faits, informe

préalablement les parties afin que celles-ci puissent en discuter ;

 que les débats soient eux mêmes contradictoirement menés dans le cadre d'une audience publique, ou bien dans le

cadre d'une audience de cabinet (ex. le débat devant le juge des libertés et de la détention précédant l'éventuelle mise en

détention provisoire).

Certaines procédures n'ont cependant pas lieu contradictoirement :

 dans le cas où le juge prend une mesure d'administration judiciaire (par exemple, renvoi à une autre audience, ou

une décision de jonction de procédures) ;

 dans le cas des procédures civiles en matière gracieuse puisque, par nature, le demandeur n'a pas d'adversaire.

Cependant, comme dans les procédures contentieuses, le juge devra soumettre au demandeur le moyen qu'il entend

soulever d'office ;

 dans le cas des procédures sur requête, tout au moins provisoirement, car la partie non appelée dispose d'un recours

permettant de rétablir le contradictoire (par exemple, le référé-rétractation)

àààà

Le principe du contradictoire garantit tout d’abord aux parties qu’elles ne seront pas jugées sans avoir été sinon entendues, du
moins appelées. Cela signifie notamment que la personne qui n’a pas eu connaissance de l’instanc e menée à son encontre possède
certaines garanties, tant du point de vue des voies de recours qui lui sont ouvertes que de l’exécution de la décision.
Le principe du contradictoire garantit en outre à chaque partie le droit de prendre connaissance des arguments de fait, de droit et
de preuve à partir desquels elle sera jugée. Cela implique notamment, pour les différents intervenants du procès, de se montr er loyal et
diligent dans la communication de leurs pièces et conclusions : tout élément produit en justice doit pouvoir faire l’objet d’un débat, il doit
en conséquence être communiqué à l’adversaire. Le juge lui-même est tenu de respecter le principe du contradictoire, par exemple
lorsqu’il envisage de soulever d’office un argument de droit : il doit dans ce cas mettre les parties en mesure de s’expliquer sur ce point,
sous peine de ne pouvoir l’utiliser dans sa décision.
Le caractère contradictoire de la procédure permet ainsi de s’assurer de la préservation des droits de chaque partie. Son non -respect
est d’ailleurs sévèrement sanctionné : le juge peut par exemple écarter des débats des éléments communiqués tardivement ou
partiellement par une partie à ses adversaires.

L'expression convention internationale est utilisée en droit international pour décrire des déclarations formelles de principes

qui n'ont au départ pas de force obligatoire. Ces conventions doivent généralement être ratifiées par des États pour obtenir une

force obligatoire et ainsi devenir de véritables traités internationaux.

Les organismes internationaux tels les Nations unies, l'Organisation internationale du travail sont coutumiers de ce genre de

textes.

Le commerçant est une personne qui effectue des actes de commerce et en fait sa profession,
agissant en son nom et pour son compte

==

Le commerçant de droit est le commerçant régulièrement inscrit au registre du commerce et


des sociétés (RCS). Le commerçant de fait désigne la personne qui exerce des actes de
commerce à titre de profession habituelle en son nom et pour son propre compte sans être
immatriculée.

Le commerçant de fait ne jouit pas des droits reconnus au commerçant. Il lui est notamment interdit de
conclure des baux commerciaux. En revanche, il est tenu de respecter l’ensemble des obligations pesant
sur les commerçants. Une procédure collective peut notamment être ouverte à son encontre. Sur le plan
fiscal, son assujettissement aux impôts commerciaux (TVA, taxe professionnelle, bénéfices industriels et
commerciaux) est possible.

La preuve de la qualité de commerçant de fait incombe à la personne qui s’en prévaut. L’apparence
suffit.

Les principales situations dans lesquelles se rencontre la qualité de commerçant de fait sont les
suivantes :
artisan dont l’activité principale ne provient pas de l’exercice de son activité manuelle. L’essentiel des
ressources de l’artisan est due à une activité non manuelle ;
personne exerçant une activité commerciale en violation des règles relatives à l’assainissement des
professions commerciales : certaines personnes n’ont pas accès à l’exercice d’une activité commerciale
car elles ont fait l’objet de condamnations pénales. Si elles pratiquent une activité commerciale en
violation de l’interdiction, elles seront qualifiées de commerçant de fait ;
existence d’une incompatibilité : certaines personnes ne peuvent pas être commerçantes en raison de
leur profession. Les principaux exemples concernent les fonctionnaires et la plupart des professions
libérales. Outre la reconnaissance de la qualité de commerçant de fait, ces personnes peuvent être
frappées de sanctions disciplinaires ;
associations dont le but principal est l’exercice d’une activité commerciale. Le but d’une association
est désintéressé. La finalité d’une association ne doit pas être la recherche de profits. Une association
qui a une activité commerciale régulière, mais accessoire par rapport à son activité civile principale, ne
sera pas qualifiée de commerçant de fait. Il en est de même si son activité commerciale est
occasionnelle (organisation d’une manifestation en vue de collecter des fonds pour réaliser son but
principal désintéressé…)
 Une personne morale n'a pas d'apparence physique; on ne la voit pas.
 La personne morale est composée de personnes physiques (voire une seule,
ex: EURL).
 C'est la réunion de ces personnes physiques, qui forment l'entité; la personne
morale.
 Comme la personne physique, la personne morale est une "personne" :
o qui est identifiée : elle a ses propres attributs,
o qui possède une personnalité juridique : elle a des droits et des
obligations.
 Début de la personnalité juridique : immatriculation au RCS.
 Fin de la personnalité juridique (lors de la dissolution) déclaration auprès du
RCS.
 Aspect pratique de cette leçon : "entreprise individuelle ou société?".
o =>entreprise individuelle = commerçant (personne physique)
o =>société commerciale = personne morale.

I LES PERSONNES MORALES


3. L'IDENTIFICATION DES PERSONNES
MORALES : LES ATTRIBUTS.
 LE NOM.
 Ce nom est, soit 1 raison sociale, soit 1 dénomination
sociale :
 raison sociale pour Sociétés Commandite simple
 Dénomination sociale pour SNC,SARL,SA,...
 Il est choisi librement. (mais modification règlementée).
 Il est protégé par la loi (ne peut être utilisé par d'autres)
 LE SIEGE SOCIAL.
 Tout comme les personnes physiques, les sociétés ont un
domicile.
 Le siège social = lieu où la société a son principal
établissement.
 Le siège social doit être mentionné dans les statuts.
 LA NATIONALITE
 Toutes les sociétés sont juridiquement rattachées à un
Etat.
 La nationalité=pas facile à déterminer(activités
internationales)
 Le lieu du siège social détermine la nationalité (avec ses
règles).
4. CLASSIFICATION DES PERSONNES
MORALES
o DE DROIT PUBLIC.
 collectivité territoriales (régions, départements, communes),
 établissements publics (lycée, chambre de commerce...)
o DE DROIT PRIVE.
 à but lucratif dont le but est de réaliser un bénéfice (et le
partager):
 les sociétés : SA, SARL, EURL
 à but non lucratif :
 associations,
 comités d'entreprises,
 syndicats professionnels.

II LES COMMERCANTS

 SONT COMMERCANTS
o "ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession
habituelle".
o Le commerçant est donc 1 personne physique :
 qui accomplit des actes de commerce,
 en fait sa profession habituelle,
 en tire des revenus,
 est responsable de son activité.
o Les actes de commerce :
 achat de biens meubles pour les revendre,
 soit en nature,
 soit après les avoir travaillés, mis en oeuvre.
(il ne s'agit pas içi de transformation)
 entreprise de location de meubles,
 entreprise de fournitures, d'agences, de bureaux d'affaires...
o Différence entre l'artisan et le commerçant :
 les revenus de l'artisan proviennent essentiellement de son
travail manuel,
 l'artisan ne spécule pas :
 ni sur les matières premières,
 ni sur le travail d'autrui.
 intérêt de la distinction :
 Restaurateur,hôtelier et débitant de boissons =
commerçants.
 Le traiteur = un artisan.
 Responsabilité du commerçant (et de l'artisan) :
 responsable des dettes de l'entreprise, sur ses biens
propres.
 sa responsabilité est totale et illimitée.
 CONDITIONS POUR FAIRE DU COMMERCE
o Conditions liées à la personne du commerçant :
 la capacité - Ne peuvent être commerçants :
 les mineurs (même les mineurs émancipés entre 16 et
18),
 les majeurs incapables.
 les incompatibilités
 1 commerçant ne peut exercer 1 profession
incompatible
(fonctionnaire, avocat, employé SNCF, Sécurité
Sociale...)
 1 commerçant ne doit pas être frappé d'interdiction
(condamnation crime, escroquerie...)
o Conditions liées à la nature du commerce :
 Certains commerces interdits (drogue,armes,organes humains..)
 commerces avec diplôme obligatoire (pharmacien, coiffeur...)
 commerces soumis à autorisation ou licence (débit boisson ..)

III LES OBLIGATIONS DES COMMERCANTS

o FORMALITES A LA CREATION DE L'ENTREPRISE.


 Le CFE(centre de formalité des entr.)centralise les démarches.
 Immatriculation au RCS (ex:Troyes A 123 456 789)
doit figurer sur les doc.commerciaux.
 Ouverture d'1 compte en banque ou aux CCP
 pas de règlt en espèces au dela de 150 €.
 Obligation de s'assurer
 contre risques sociaux (maladie, invalidité...)
 contre risques liés à l'activité (incendie, respons.civile...)
 Obligations concernant l'emploi des salariés
 à la S.S. (déclaration d'embauche de salariés),
 l'URSSAF,
 la caisse de retraite complémentaire,
 la caisse d'assurance chômage,
 l'inspection du travail.
 Publier la constitution dans 1 JAL(journal annonces légales)
o FORMALITES PROPRES A L'HOTELLERIE.
 Service h'hygiène (direction services vétérinaires de la pref.)
 Sécurité:faire vérifier par commission sécurité de pref.de
police.
 Demande de classement d'1 hôtel auprès préfecture.
 licence de boissons éventuellement.
 déclaration à la SACEM si diffusion de musique dans le
restaurant.

Action judiciaire visant à faire prononcer par un juge larésolution ou la résiliation d'un contrat en
raison de la nullité qui l'affecte ou de l'inexécution de ses obligations par l'une des parties.

 L'action résolutoire est le préalable indispensable à toute résolution mais non à la résiliation d'un
contrat.

 La résiliation peut en effet intervenir sans l'intervention nécessaire et préalable d'un juge:

 - résiliation par déclaration unilatérale prévue par la loi


 - faculté de résiliation lorsqu'une partie ne remplit pas ses obligations
 - faculté organisée contractuellement au moyen d'une clause résolutoire.



 L’effet de commerce est un titre négociable constatant une créance d’un montant déterminé payable
généralement, à court terme, ou immédiatement. Il y a trois sortes d’effet de commerce dans le domaine
commercial : lettre de change (traite), billet à ordre, et le warrant.

PROPRIETE COMMERCIALE

Droit pour le locataire commerçant d'obtenir, à l'expiration du bail, le renouvellement, ou à défaut une indemnité d'éviction.

a propriété commerciale est un "droit pour un commerçant d'exiger de son propriétaire le renouvellement du bail commercial"
ou à défaut une indemnité d'éviction, si le propriétaire refuse le renouvellement..

La propriété commerciale , dans le cadre d'un bail commercial, est acquise au début du bail, par le locataire. Elle peut s'analyser comme
la propriété du fonds de commerce, effective par le droit au maintien dans les lieux et du droit au renouvellement du bail.

Le titulaire d'un bail commercial acquiert un droit au renouvellement de son bail à la fin du premier contrat, puis à l'issue de chaque bail
renouvelé. Le bailleur a la faculté de ne pas proposer le renouvellement, mais il doit alors une indemnité dite d'éviction, évaluée en général à la
valeur du fonds de commerce.

Le législateur a consacré au profit du vendeur à crédit d’un fonds de commerce un privilège légal, véritable faveur faite à
sa créance. Encore faut-il qu’il connaisse en temps utile les conditions d’existence de ce privilège.
L’acheteur d’un fonds de commerce qui ne dispose pas des fonds nécessaires pour en payer le prix ne peut ou ne veut
parfois pas recourir à un emprunt. Le vendeur dispose alors de la possibilité d’accepter qu’une partie du prix ne soit payée
que plus tard, idéalement grâce à l’argent généré par l’exploitation du fonds. Si tout ne se passe pas comme l’espéraient
les parties et que l’acquéreur manque à son obligation de payer ce qu’il doit au vendeur, le législateur est intervenu pour
protéger les intérêts de ce dernier en lui conférant un privilège. C’est là une manifestation du bon sens : celui qui a vendu
un bien sans en recevoir paiement doit être prioritaire sur le prix de sa revente. Cependant, ce privilège n’existe qu’à
certaines conditions, auxquelles tout vendeur prudent a intérêt à se montrer attentif.
Quelles sont les conditions de l’existence du privilège du vendeur de fonds de commerce ?
La première condition est évidemment l’existence d’une vente à crédit de fonds de commerce. Ainsi, le privilège est exclu
si ce sont les parts d’une société à qui appartient le fonds et non le fonds lui-même qui font l’objet d’une cession. Il ne
trouvera pas non plus application si ce sont seulement des éléments séparés du fond tels que l’outillage ou le matériel, à
moins qu’il ne s’agisse d’une cession de clientèle, cession qui est assimilée par le juge à une vente de fonds de commerce.
La vente, qu’elle ait été constatée par un acte authentique (acte de vente signé devant notaire ou jugement valant vente)
ou sous seing privé (vente conclue hors la présence d’un notaire) doit absolument faire l’objet d’un écrit et être
enregistrée. L’acte de vente doit, après enregistrement, être déposé au greffe du tribunal de commerce dans le ressort
duquel le fonds est exploité, et ce dans la quinzaine suivant l’acte de vente. Le greffier se chargera alors de l’inscription du
privilège dans un registre spécial.
Quelle est sa portée ?
En d’autres termes, quelle est exactement la créance qui bénéficiera de ce privilège ? L’assiette du privilège diffère selon
que l’acte de vente et l’inscription contiennent ou non un inventaire des éléments grevés (c’est-à-dire soumis au privilège).
Si les parties n’ont pas procédé à cette énumération, le privilège ne pourra frapper que les éléments incorporels principaux
composant le fonds de commerce, c’est-à-dire l’enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientèle et
l’achalandage. Seront donc notamment exclus les éléments corporels comme les marchandises et le matériel. Il convient
par conséquent de conseiller au vendeur de fonds de commerce de prendre soin d’énumérer tous les éléments du fonds de
commerce à la fois dans l’acte de vente et dans l’inscription, afin que son privilège couvre les éléments corporels et les
éléments incorporels même non principaux.
Le privilège recouvrera, pour adopter une vue schématique qui épargnera au lecteur les affres de règles ici très techniques,
la partie impayée du prix des éléments grevés auquel s’ajoutent deux années d’intérêt, mais également les accessoires du
prix de vente, c’est-à-dire les frais d’enregistrement, d’inscription, etc.
Quels sont ses effets ?
Le privilège qui est conféré au vendeur de fonds de commerce à crédit est double. Il le fait d’abord bénéficier d’un droit de
préférence, et d’un droit de suite. Le droit de préférence signifie que si jamais l’acquéreur n’arrive pas à régler ses dettes
et que ses créanciers saisissent puis procèdent à la vente du fonds, le vendeur qui bénéficie du privilège sera payé en
priorité sur le prix de vente, par préférence aux autres créanciers. Mais attention, cette préférence n’est pas absolue. Ainsi,
les créances de rang supérieur, en d’autres termes de priorité supérieure, comme les salaires impayés en cas de procédure
collective ou celles garanties par le privilège des frais de justice, passeront avant le vendeur initial du fonds de commerce,
même privilégié.
Ensuite, le privilège confère au vendeur un droit de suite, qui lui permet de saisir le fonds devenu propriété d’un tiers alors
même qu’il l’aurait acheté et payé, dans la mesure où cette vente ne respecte pas son privilège valablement inscrit.
C’est donc d’une véritable double protection que jouit le vendeur à crédit de fonds de commerce, à charge pour lui de
s’assurer que son application soit optimale en énumérant les éléments qui y sont soumis et en procédant aux formalités
requises. Un vendeur averti en vaut deux.

 LES définitions suivantes : location gérance - acte


juridique- fait juridique- procédure contradictoire- ohada- convention
internationale - commerçant de fait - commerçant de personne morale
/physique - la coopérative - l'association

Groupement dInteret eco

Action résolutoir
 Effet de commerce
 Lapropriété commerciale
 Article 1O du doc

En koi consiste le privilége du vendeur à crédit ds un
FDC

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