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CITÉ CARTER

D’après COMME DES ROIS de Youssouf Djibaba

Synopsis

Première partie.  Notions de parties à confirmer. Autre possibilité, faire personnage


par personnage. Le premier personnage étant AKEEM.

Été 2017, Marseille.


Un jeune homme d’origines Comorienne d’une petite trentaine d’années – AKEEM, est
allongé sur le béton d’un parking dans une flaque de sang, les yeux en panique il
regarde le ciel azur. Akeem se tient le ventre perforé par une balle, il sent que la vie lui
échappe, son regard cherche désespérément du secours autour de lui. D’autres corps
sont allongés, inertes, morts. On comprend qu’un règlement de comptes vient d’avoir
lieu, les habitants autour commencent à se ressembler autour des victimes. Trois autres
jeunes d’une petite trentaine d’années arrivent en courant, YOUSSOUF, FOUED,
PHILIPPE et tentent de porter secours à Akeem qui sombre, inconscient. Les jeunes
crient de désespoir, hurlant pour que leur ami reste avec eux…

Comme un esprit s’échappant du corps d’Akeem, la caméra reste un instant au dessus


de la scène, comme planant au dessus de son propre corps et ses amis. Tel un courant
d’air, nous traversons les barres d’immeuble en survolant la cité, les fenêtres, les cubes
de béton. Depuis les toits, des habitants regardent la scène en contrebas, pendant que
d’autres jeunes fument des joints, vautrés dans des canapés défoncés en écoutant de
la musique. La caméra continue de s’élever. On voit qu’on est dans une immense zone
des quartiers nord de Marseille, la Castellane. Puis l’Estaque, puis la mer, puis la baie
de Marseille, vue du ciel. La caméra finit par se perdre dans l’azur.

Le ciel est d’un bleu également pur quand un avion s’écrase conte la tour nord du Wold
Trade Center de New-York. Il s’agit d’un flash spécial d’informations à la télévision,
qu’une famille Comorienne regarde interloquée. Dans le poste, un homme se jette dans
le vide depuis le centième étage. Des images que nous connaissons bien, nous
sommes à présent le 11 septembre 2001. Un gamin de treize ans est scotché par la
scène qu’il voit sur le petit écran. On reconnaît Akeem plus jeune. Il n’en revient pas et
sort de chez lui en trombe. On retrouve l’immeuble survolé du début, on en découvre le
nom posé sur sa façade cramée par le soleil : Cité Carter.

Akeem contourne un immeuble fatigué, longe une sorte de dépotoir surréaliste qui
mélange des carcasses de réfrigérateurs, un tracteur en ruine et divers objets insolites,
parsemé de sacs poubelles éventrés. Un rat semble le narguer depuis le muret, Akeem
se bouche le nez et rejoint un groupe de jeunes garçons derrière le bâtiment. Il retrouve
ses meilleurs copains Youssouf, Foued et Philippe, en train de s’embrouiller avec deux
autres BRAHIM et BABA. Ils ont tous treize ans environ. Les gamins sont en train de
parier en lançant des pièces de monnaie au pied, et manifestement ils ne sont pas
d’accord. Akeem interrompt la bande et raconte ce qu’il a vu aux infos, l’attentat de
New-York, les deux avions encastrés. Il sait manier les mots et fait un récit détaillé des
quelques minutes qu’il a vues. Les autres sont pendus à ses lèvres. Brahim en profite
pour subtiliser une partie des pièces de ses copains. Youssouf imite un journaliste qui
raconterait les mêmes faits dans leur cité Carter, y mettant des expressions imagées.
Tout le monde rigole. Une amitié très forte lie ces cinq gamins qui se connaissent
depuis leur naissance, Akeem, Brahim et Youssouf les trois Comoriens, avec Foued
l’Algérien, Philippe le Français, et Baba le Grec. Bien au delà de leurs origines diverses.

Menés par Akeem et Brahim, les garçons traversent la cité et vont dans un bar de
Saint-Antoine. Un garçon plus âgé qu’eux les accueille chaleureusement, c’est PAULI,
dix-huit ans. Pauli travaille dans le bar comme serveur depuis qu’il a lâché le lycée, il y
met toute sa passion et l’endroit est devenu sa deuxième maison. Là également, la
télévision est branchée sur les informations qui montrent les images des deux tours du
World Trade Center en flammes. Des habitués adultes qu’on reverra, PASTÈQUE,
BOUILLON, ont les yeux rivés sur le poste dont le volume est à fond. La bande de
garçons n’en revient pas en voyant les tours de Manhattan qui finissent de bruler et
s’écroulent. Foued est silencieux devant les images, secret malgré sa stature
imposante, une armoire à glace. Baba s’énerve en le voyants ans réactions et vient le
provoquer avec ses poings, on voit qu’il à une certaine pratique, il rêve de devenir
boxeur. Pauli promet de l’entrainer dès qu’il à les ronds pour ouvrir son restaurant,
Baba lui jure que ses poings valent de l’or. Une silhouette vient se plaquer contre la
vitre du bar pour observer l’intérieur, on reconnaît une fille. C’est MYRIAM. Philippe
gueule en la voyant, il la chasse avec des grands gestes insultants. Brahim proteste et
rejoint Myriam dehors. Les gamins parlent avec Pauli en regardant les images d’un
monde qui s’écroule. Les jeunes ont toujours vécu ensemble dans la cité, fréquenté les
mêmes écoles. Ils se connaissent par cœur. Bien entendu leurs parents se connaissent
également et se respectent. Souvent, ils doivent affronter des difficultés similaires : le
manque d’argent, les difficultés d’intégration, le racisme.

La bande descend l’avenue vers la mer qui les conduit à la cité La Castellane, ils voient
au loin deux silhouettes et Akeem s’arrête. Il s’agit d’AZIZ et SOFIANE deux nerveux
de vingt cinq ans, bien connus du quartier. Les deux garçons entrent dans la station
service qui domine la zone. Tout à coup, on entend des hurlements, l’atmosphère
bascule dans un univers de tension. Aziz sort en courant de la station, un couteau à la
main pendant qu’une femme hurle au secours. Depuis une bonne distance de sécurité,
Foued, Baba et Akeem se rapprochent pour voir de plus près la scène, suivis de près
par leurs copains Brahim, Youssouf et Philippe. Dans la station, Sofiane menace le
responsable avec un couteau. Mais l’homme, PATRICK, une quarantaine d’années ne
se laisse pas intimider, il est prêt à en découdre. La femme de Patrick insulte
copieusement Sofiane, qui plante son couteau dans le ventre de Patrick. La femme n’en
revient pas et hurle de plus belle, se jetant sur un fusil caché sous le comptoir. Patrick
se traine jusqu’au téléphone pour appeler la police. Sa femme fait feu et manque
Sofiane qui s’enfuit. Dehors, le raffut a ameuté la population de la cité autour, les gens
affluent, armes improvisées à la main. La tension monte encore d’un cran, Brahim
voudrait intervenir pour en découdre mais ses copains le retiennent. Les six garçons
finissent par contourner la station service et descendent jusqu'à leur bloc, la Cité Carter.

Sur le chemin qui les mène à leur bâtiment, les jeunes tentent de blaguer sur ce à quoi
ils ont assisté, on sent néanmoins qu’ils sont touchés par la violence du coup de
couteau. Mais, endurcis, ils rebondissent aussitôt. Youssouf sort une blague bidon qu’il
a minutieusement réfléchie pendant dix minutes. Personne ne rigole. Arrivés en bas de
leur hall, ils tapent un check dans les mains et se séparent.

Akeem et Brahim vivent sur le même palier et leurs deux portes sont ouvertes quand ils
arrivent à leurs étages. Brahim apprend que son père est mort pendant sa sieste.
Akeem est sous le choc. Leurs pères avaient le même emploi, exerçant tous les deux
dans la marine. Affectés en cuisine, ils étaient souvent dans les mêmes navires. Il est
mort de trop de travail, Brahim est effondré.

Deuxième partie.  Notions de parties à confirmer. Autre possibilité, faire personnage


par personnage. Le deuxième personnage étant BRAHIM.

Avec la perte de l’autorité paternelle, Brahim sombre dans la solitude. Il compense


l’absence de son père par un excès d’identification, il se pense responsable de sa
famille et voudrait que sa mère arête de se tuer en faisant des ménages.

Brahim à un demi-frère plus âgé, CAILLOU, vingt deux ans, qui vit en hôpital
psychiatrique, atteint de schizophrénies. On voit que ce demi frère est un poids pour
Brahim qui a du mal à assumer la situation.

La bande, Akeem, Youssouf, Baba, Foued, passe son temps chez Pauli à parler de
Brahim. Philippe est moins avec ses copains, amoureux d’une petite bourgeoise,
CHRISTELLE. Pauli s’’inquiète pour leur copain qui file un mauvais coton. On voit que
Baba s’entraine sur un sac de boxe que Pauli à fait installer derrière le café de Saint-
Antoine. Le soir, les jeunes passent chez YACINE, un vieil arabe cinéphile qui tient
vaille que vaille un vidéoclub dans une rue perdue de l’Estaque. Les jeunes se
choisissent des films qu’ils iront voir chez Youssouf.

Pendant ce temps, Brahim s’éloigne de plus en plus de son groupe et les jeunes ont
beau l’attendre de longue à leur spot au pied de la cité Carter, Brahim les évite autant
qu’i peut. Brahim doit aller avec sa famille enterrer son père aux Comores. À son retour
il n’est plus le même. Mélancolique, il tente de se noyer dans la délinquance. Et du
coup, prend de la distance avec ses amis qui vont au lycée tous les jours.

Brahim ne supporte plus de voir sa mère partir chaque matin avant le jour. Il met un
business en place, qui consiste à revendre tout type de matériel volé. Bien entendu,
Brahim ne suit plus les cours et est renvoyé de son établissement scolaire. Il passe ses
journées à errer dans la cité, évitant soigneusement tous les endroits que fréquentent
ses anciens amis. Brahim dépouille des dealers du coin et revend la marchandise. Et ce
ne sont pas la mère ni les sœurs de Brahim qui pourront le ramener dans le droit
chemin.

Brahim grimpe les barreaux de la délinquance et commet de plus en plus de vols en


imitant les grands de la cité faire de même. Il tente de monter un réseau de revente, qui
concurrence celui d’Aziz, le truand de la tour voisine. Pendant ce temps, les autres
garçons de la bande continuent d’aller tant bien que mal au lycée.

Un vendredi soir en fin de journée scolaire, les jeunes, Akeem, Youssouf, Baba, Foued
et Philippe se retrouvent devant le lycée. Ils se tapent un check dans la main et
s’allument un pétard d’herbe en faisant les plans du week-end, Baba annonce qu’il doit
rejoindre Pauli qui veut lui présenter un entraineur sérieux. Les amis charrient Baba en
lui reprochant de les laisser tomber.

La bande à a présent l’âge de s’intéresser aux filles, dix sept, dix huit ans, ils ne
pensent qu’à ça.

Ils attaquent la côte qui les mène vers leur cité en écoutant Youssouf raconter des
blagues débiles. En arrivant à La Castellane, Youssouf s’arrête en voyant un
attroupement. Brahim est en train de se battre avec Aziz. Foued le costaud va pour
intervenir les poings en avant mais trois coups de feu claquent, les jeunes
s’immobilisent. Tout le monde disparaît, Brahim est allongé mort sur le sol, sa tête en
sang. Akeem hurle de douleur et se jette sur le corps de son ami mort, les autres n’en
reviennent pas. Foued d’habitude muet hurle contre Aziz qu’il le retrouvera.

Myriam est sur le toit de son immeuble et regarde le corps de Brahim en bas, étendu
dans une flaque de sang. Elle a vu le drame et des larmes lui dégringolent sur les
joues. Elle enjambe le parapet et se jette dans le vide du dernier étage de Cité Carter.

Troisième partie.  Notions de parties à confirmer. Autre possibilité, faire personnage


par personnage. Le troisième personnage étant BABA.
Fou de rage, Baba, Foued et Akeem cherchent Aziz dans la cité qui est de plus en plus
gangrenée par les trafics de drogues dures. On voit que le moindre porche est tenu par
des jeunes gangsters, et que des garçons encore plus jeunes font le guet aux endroits
stratégiques des entrées et sorties de tout le quartier.

Aziz sera rapidement arrêté, suite à une dénonciation d'un témoin qui aurait vu
l'assassinat.

Aziz est arrêté par la police, il est incarcéré à la prison des Baumettes, le groupe est
satisfait de savoir que l’auteur du meurtre de leur fidèle ami a été arrêté, il espère
reprendre une vie normale, il continue leur projet de vie, reprendre leur scolarité.

Dans la cité, beaucoup de jeune porte des surnoms, cela fait partie de leur identité.

Deuxième partie.  À confirmer.

Aziz sera en mandat de dépôt pendant un an, manque de preuve, il sera relâché, le
fameux témoin a disparu de la cité, plus personne a de nouvelle de lui. Aziz revient à la
cité, continue ses trafics, il reprend le cours de sa vie comme si rien ne s’était passé, il
croise régulièrement les membres du groupe, il nargue les jeunes par des regards
moqueurs.
Le groupe d'amis ne supporte plus de voir l’auteur du meurtre de leur ami en liberté, ils
décident d’organisé une stratégie pour venger la mort de leur ami.
Baba est admis dans un centre de formation à Monaco pour espérer devenir joueur
professionnel.
Akim, Youssouf et Foued décident de tuer Aziz, ils font tout pour qu’on ne sache pas
qu'ils sont les commanditaires. Ils assassinent Aziz, sans être vu, mais la cité sait qu’ils
sont les auteurs, les regards en disent beaucoup.
Depuis, ils ne sont plus les mêmes, leur vie à pris une tournure morose, les sourires ne
sont plus beaucoup partagés, leur banc dans leur place est toujours vide de leur
présence.
Lors d'une permission du club de formation, Baba vient à la cité, il apprend les faits
commis par ses amis, il s'en veut de n'avoir pas participer au meurtre d'Aziz, il hésite à
réintégrer le club de formation, il se questionne sur son avenir, il voit la morosité sur ses
amis, il aimerait leur redonner de la lumière, Akim l’incite à regagner son club ainsi que
les autres membres du groupe, Baba leur promet un avenir angélique lorsqu’il
deviendra joueur professionnel.
Philippe aussi s'en veut de n'avoir pas était là, il était en voyager avec sa copine, qu'il
fréquentait depuis longtemps, il se projetait avec elle, depuis quelque temps il passe
des nuits chez elle, il néglige ses amis ainsi que sa mère, le père de sa copine lui
promets un avenir lucratif dans son entreprise familiale de maçonnerie.
Les trois amis essayaient de reprendre une vie normale, mais les faits commis torturent
leur vie.
Dernières parties du projet
Jusqu'au jour où les cousins et les fournisseurs d'Aziz viennent à la cité pour rechercher
les commanditaires du meurtre, ils questionnent plusieurs jeunes de la cité pour savoir
qui sont les auteurs.
Ils finiront par découvrir qui est le commanditaire grâce à la cité qui semble savoir qui
est l'auteur du meurtre d’Aziz.
Les cousins décident de se venger, il tente d’ assassiner Akim dans un garage d'un
bâtiment, une fusillade s'en suit entre les cousins et Akim, les cousins ont pris des
balles, ils sont laissés pour mort tout comme Akim, qui est blessé lors de la fusillade,
lorsqu’il était dans les garages, dans un box Akim avait laissé des armes qu’il avait eu
de Brahim auparavant, lors de l’échange avec les cousins, il a récupéré les armes pour
tirer aussi, il avait pu tuer les cousins mais avait aussi été blessé.
Le même jour, Baba signe son premier contrat professionnel à Monaco en tant que
joueur du club de la principauté.
La copine de Philippe commence à avoir des contractions, les pompiers la transporte
dans leur véhicule.
Plus tard, dans un lit d'hôpital Akim se réveille de son coma, Youssouf est présent dans
la chambre, Youssouf raconte à Akim ses projets de vie, sa reconversion à l'Islam, son
changement de comportement depuis le meurtre, Youssouf avoua à Akim que c’était lui
qui avait informé à Aziz ou était Brahim ainsi que sur les agissements de leur ami,
Youssouf n’avait rien dit au groupe, il se sentait coupable de la mort de Brahim, depuis
il avait changé de vie.
A la maternité, la copine de Philippe accouche d'un garçon, il est très heureux d'avoir
cet enfant, il se projette pour être un père responsable ainsi qu’avoir un emploi dans
l’entreprise de maçonnerie du père de sa copine.
Baba se retrouve au bureau du président du club de formation, il lui offre un maillot de
foot avec son nom inscrit sur le dos, un avenir prolifique s’envisage pour le jeune
stagiaire.
On aperçoit Caillou en costume, il marche dans une ruelle pour se rendre chez son
psychologue, il semble apaisé et serein.
La dernière scène du projet, il se retrouve tous sur le banc de leur enfance pour
discuter de leur avenir et leur parcours de vie.

Ils essaieront de réussir leur projet de vie sans dériver dans la délinquance pour
certains, ils traverseront des périples qui leur permettront de devenir des hommes
pleins de valeur. Leur vie ne sera pas un long fleuve tranquille

Note d'intention

Ce film se passe dans les années 90 ou la délinquance n'a pas encore une place
importante dans les cités, la jeunesse se cherche une identité, elle se cherche une
place dans cette société ou il faut briller pour exister par le superficiel.
Ces jeunes recherchent une identité dans cette société où il pense être mis de côté, ces
jeunes pensent être mis de côté vu leur lieu de résidence sombre.
Ce film est une aventure avec des messages sur l'amitié d'un groupe d'amis, ils
partagent des moments de solidarité, d’entraide, de partager, ils grandissent ensemble
avec les valeurs de l'éducation populaire, l'éducation par tous et pour tous.
L’humour est présent dans leur quotidien parce qu’il pense qu’à s’amuser, leur cité est
une rivière de récits humoristiques.
Dans cette cité, l'éducation se fait par tous les proches, les voisins participent à
l'apprentissage des enfants.
Un groupe d’amis qui s’imagine être les Rois de leur cité par leur attitude et la façon
d’être
C'est un projet avec de la couleur, un mélange des cultures, des saveurs qui se
partagent au quotidien, une cité avec de la vie, de la générosité et de l'amitié entre les
communautés, le racisme n'existe pas dans leur espace de vie

Personnages principaux

Akeem est bon élève. Il dévore des livres, il aime les mots. Brahim ne rêve que d’or et
d’argent facile.

Son héro c’est le Tony Montana de Scarface qu’il imite souvent. Youssouf est blagueur,
il aimerait devenir comédien.

Akim M’ZE son identité.


Il est le leader du groupe, il habite dans le bâtiment 3 de l'allée des Rois, il est d'origine
comorienne, ses parents sont venu dans les années 1970 en France, ils sont arrivé
dans le quartier du Panier, un petit studio il avait pour commencer leur vie à Marseille,
ville du soleil ou il retrouvait beaucoup de personne de toute origine, puis ils sont partis
habiter dans le cités des quartiers Nord pour avoir un logement avec plus de places
pour les enfants, Akim est le plus grand de sa fratrie, il a une petit frère et trois sœurs.
Son père espère que son fils puisse exercer dans le domaine médical, son père a
beaucoup d'espoir pour son fils, il veut que sa progéniture puisse avoir une bonne
scolarité vue que lui n'avait pas eu la chance d'aller à l’école, sa famille manquait
d'argent.
Akim est un jeune agréable, tout le monde l’apprécie pour sa gentillesse, on peut
toujours compter sur lui, il n'aime pas l’ injustice, il a toujours un discours de droiture, il
est un jeune responsable et généreux, cela explique pourquoi toute la cité l'apprécie
pour son attitude, il aimerait travailler dans l'écriture, il espérait être journaliste, écrire
sur le quotidien de la société, il aime raconter les anecdotes de la cité ou sur son
histoire, il écoute souvent le passé de son père qui lui raconte des récits sur son île de
la Lune.
Akim est fidèle en amitié, il connait par cœur son ami Brahim pour lui c'est comme son
frère, il a aidé Brahim à s'intégrer dans la cité ainsi que dans la société, les deux portent
un collier important qui leur avait été offert par une dame comoriennes qui leur
rappelaient qu'un lien existe entre les deux garçons.
Akim est un rêveur qui vit dans l'imaginaire, il voyage à travers ses écrits, il aurait aimé
écrire des romans, mais il s’imagine que cela n’est pas réalisable pour un jeune de cité,
de plus noir, issus de l'immigration comorienne, il manque de confiance en lui, surement
dû à son histoire dans une cité d’où il ne se voit pas sortir.
Akim est un jeune qui se questionne sur son existence, son père aimerait qu'il soit
médecin, lui aimerait voyager avec ses récits, dur dilemme pour ce jeune.
Lors de la mort de Brahim, Akim est celui qui incite le groupe à venger la mort de leur
ami, parce qu'il ne supporte plus sa perte.
Ses espoirs se détruiront lorsqu'il commet le meurtre d'Aziz, sa vie n'aura plus la même
saveur.
Akim restera fidèle à ses amis ainsi qu’à leurs parents, il converse beaucoup avec les
parent de chaque membre du groupe, c'est le gentil garçon du groupe comme on
pourrait dire, même si son chemin à dériver, la cité avait brisé ses rêveries, pour se
reconstruire après l’orage.

Brahim Bacri son identité


Il est d'origine comorienne, il est née sur l’ile de la Lune, ou il a grandi jusqu’à son
arrivée dans le pays des droits de l’homme, il est le plus grand de sa fratrie, il a une
sœur et deux frères, son père est venu sur le territoire français en 1970 seul, il a fait
venir sa mère ainsi que lui et sa sœur, dans les années 1980, son père est plus âgé
que la mère, femme au foyer, ils ont 15 ans de différence, son père était âgé, son
véritable âge il ne le connait pas, la date de naissance n'est pas la bonne vu qu'à
l'époque de sa naissance, l’administratif n'était pas simple, Son père travaille beaucoup
dans les bateaux, il est navigateur, en cuisine et au service de table, il s'épuisait à
chaque voyage, cela laissait des traces sur son état physique, Brahim vivait mal les
difficultés physiques de son père, sa mère était au départ femme au foyer, à la mort de
son père, elle a dû travailler en tant que femme de ménage, elle se levait chaque matin
aux aurores pour se rendre sur son lieux de travail.
A partir de là, Brahim sombre dans la délinquance, il aime l'argent facile, il tombe
dedans, il joue le rôle de chef de famille chez lui, depuis la mort du père, il grandit
rapidement, il a dû enterré son père selon les traditions comoriennes, cela a été dur
pour lui, il ne connaissait pas ces coutumes au départ, cela lui a laissé des blessures
qui ne cicatriseront pas.
Brahim se fait assassiné parce qu'il souhaitait avoir de l'argent rapidement et
malhonnêtement, il voulait s'en mettre plein les poches, il en faisait profiter ses amis,
même s'ils n'aimaient pas la provenance de l'argent. Brahim avait un caractère dur, il
avait gardé ça de son histoire de vie, il était née au Comores, il avait vu la pauvreté,
dans son île, il vivait dans une maison en toile, il était entouré d'autre enfant comme lui,
en France il a dû s'adapter à la culture française, à la langue, se socialiser avec les
autres, ce qui a été difficile pour lui, heureusement qu'il a eu Akim son voisin, qui la
guidé au quotidien, ils sont très proches les deux ainsi qu'avec le groupe, ils ont un lien
solide comme leur murs ou ils grandissent, pour lui ses amis étaient comme ses frères
mais de mères différentes, dans son ile il voyait ses amis avoir des frères et sœurs de
mères différentes donc pour lui c’était pareil avec son groupe d’amis.

Philippe Duval son identité


Il est le blanc du groupe, il est français de souche, il a été élevé par sa mère, femme
seule, son père il ne l'a jamais connu, il a quitté le foyer à sa naissance, il ne l'a même
reconnu à la maternité, sa mère s’est occupé seule de Philippe, elle est secrétaire à la
Mairie d’arrondissement, elle bosse dure pour offrir une vie convenable à son fils, une
mère très douce avec son fils.
Philippe est quelqu'un qui prend soin de lui, il est soigné dans sa façon d'être, il est
toujours bien coiffé, parfumé, bien habillé et ses vêtements sont toujours repassés, il
aime plaire à tout le monde, il séduit les filles même les plus âgées que lui, il veut
profiter de leur portefeuille, il aime s'amuser avec elle, Philippe a du mal à se projeter
avec elle ainsi que pour son avenir professionnel.
Philippe n'est pas quelqu'un de studieux à l'école, il se laisse vivre, il se dit qu'il tombera
sur une femme qui s'occupera de lui comme l'a fait sa mère
Il rencontre celle qui transperce son cœur, il lui fait un enfant, avec cette demoiselle il
se projette, il travaille, ce qu’il ne pensait pas devoir faire un jour, il se construit un futur,
il se responsabilise grâce à cette demoiselle.
Philippe s'en est voulu de ne pas avoir participer au meurtre d'Aziz, il était avec sa
douce, celle qui lui fait changer de vie.
Philippe avait pris de la distance pour passer plus de temps avec sa copine, il préférait
être avec elle, au lieu de rire avec ses amis.
Le groupe ne voulait pas qu'il participe à leur délit, vu qu'il avait des projets établis, le
groupe souhaitait protéger l'avenir de Philippe.
Il va se projeter et travailler dans la maçonnerie, l'entreprise des parents de sa femme,
un avenir s'écrit pour lui

Bastien Santiago surnommé Baba


Baba est d'origine espagnol, son père est un musicien d'un groupe de flamenco connu
dans la ville, il est aussi ferrailleur, sa mère est femme au foyer, trois sœurs il a dans sa
fratrie. Baba à un caractère de battant, il aime le sport surtout le football, son rêve
devenir footballeur professionnel et ainsi jouer dans un grand club, il est fidèle à ses
amis, même s’ils n’ont pas les mêmes centres d'intérêts.
Ses parents sont agréables avec le groupe d'amis pourtant il vient d'origine différent, de
plus la communauté espagnole a du mal à se mélanger avec la communauté africaine,
mais ses parents sont affectueux avec chaque membre du groupe, ils accueillent le
groupe à table et partage des repas, chante des chansons ensembles.
Baba est son surnom, il s'appelle Bastien, Brahim l'a surnommé ainsi, vu qu'il fréquente
le groupe depuis toujours, Brahim voulait qu'il s'intègre comme un enfant issu de
l'immigration africaine même s'il est blanc, Baba disait souvent avec un ton plein
d'humour qu'il est né dans le continent africain sans jamais nommé de pays africain.
Plus tard Baba est admis en club de formation, il commence par être stagiaire en
espérant devenir professionnel.
A une période, il se questionnera sur son avenir footballistique vu le décès de leur ami,
il s'était promis de rester fidèle à ses amis d'où son hésitation à retourner dans son club
de formation. Avec le discours de ses amis, il réintégrera le club et continuera son
apprentissage.
A la fin de l'histoire, il est joueur professionnel ainsi il réalise sa promesse, celle qu’il
avait faite à ses amis de les sortir de la cité pour une vie meilleure, réaliser leur projet
professionnel
Son père aurait aimé que son fils fasse de la musique comme lui, qui joue de la guitare,
son père est un bon musicien, il joue souvent des morceaux mélancoliques. Baba ne
joue pas de la guitare, mais il aime faire le rythme avec ses mains sur des chaises
comme le font les gitans
Quand il ne joue pas au ballon, Baba veut être avec ses amis, il a un lien fort avec eux
Lorsqu'il y a eu un changement d'attitude entre le groupe après le décès de Brahim, il
vivait mal cette distance avec le groupe, jusqu’ au moment où il comprend le mal-être
qu'il vivait au quotidien
Baba est un gars qui a les pieds sur terre, lorsqu'il devient professionnel, il réalisera les
projets de ses amis. Il est conscient qu’il est différent d’eux par son histoire, sa couleur
et ses origines.

Foued Ben Ali


Foued est d'origine marocaine, ses parents sont arrivés sur le territoire français en
1970, ils avaient quitté leur pays pour avoir une vie plus lucrative. Le père travaillait
dans le bâtiment, sa mère au foyer, il est issus d'une famille nombreuse, il a huit frère,
c'est le neuvième garçon, tous ses frères sont militaire, d'où sa musculature, il a
toujours fait du sport, il a imité ses frères dans la pratique du sport, Foued est
surnommé Musclor par le groupe, il a l'air méchant Foued mais c'est quelqu'un de
gentil, il se donne un rôle, il se cherche une identité sûrement à cause de ses frères qui
se sont trouvé un chemin de vie dans l'armée, lui n'envisage pas de devenir militaire , il
aimerait jouer la comédie, être acteur, jouer des rôles de méchants, mais il se dit qu'un
jeune comme lui ne peut pas être visible dans des rôles reconnu, alors il veut être le
méchant dans le film, il apprécie faire le voyou, dans la cité il peut être intimidant, pour
lui être originaire d'Afrique était un handicap pour ses projets cinématographique, il est
musulman mais il ne pratique pas beaucoup, il ne veut pas le montrer au groupe.
Plus tard il sera plus assidu à la religion, il travaillera dans la restauration vue que ses
cousins l'incitent à se projeter dans ce domaine, lui ne sait pas trop où s'orienter.
Il est fidèle au groupe, il habite dans la même allée que le groupe, il est studieux à
l'école par ce qu'il faut l'être. Il est très timide avec les filles, il a peur des moqueries des
filles, il se cache par son regard agressif, il peut faire peur aux filles pour cacher son
affection envers elle, il a un grand cœur, mais le cache pour se protéger

Youssouf M’Bolo
Youssouf est le comique du groupe, il aime rire pour cacher un mal être, il est toujours
le premier dehors, il ne veut jamais rentrer chez lui, au domicile son père est sur un
fauteuil roulant, il a eu un accident qui lui a enlevé les jambes ainsi que sa joie de vivre,
depuis son accident il était devenu sombre, l'agressivité était au domicile, le père l'a
partagé avec toute sa progéniture, son fils Youssouf ainsi que ses trois grandes filles
qui travaillent dans le domaine médical, son père est d'origine Marocaine, il était arrivée
en France dans les années 1970 pour avoir de meilleur lendemain que dans leur pays
d'origine. Son père travaillait dans la cuisine, il était second cuisinier pourtant c'était lui
qui mijoté les plats, comme il n’était pas diplôme, on ne le considérait pas comme le
cuisinier, son père souhaite que son fils travaille aussi dans le médical comme ses filles
Youssouf veut être comique, pour faire rire la galerie, pour ne pas qu'on voit ses
souffrances, il a besoin d'être écouté par ses pitreries, quelques fois son humour est
léger, mais il pense être plein de talent, être acteur aussi il aimerait être, jouer des rôles
comme Aldo Maccione un acteur qu'il apprécie beaucoup, il répète souvent ces
répliques de film.
Youssouf est un jeune au fond malheureux, il n'en parle à personne, il se protège avec
son humour, il a une belle gueule. Assidu à l'école, il veut être diplôme pour avoir un
avenir vu qu'il se dit que la comédie ne tapera sûrement pas à sa porte.

Myriam Delia
Myriam est une jeune fille qui habite dans la même allée que celle du groupe d'amis,
elle est distante avec tout le monde, elle s'habille comme un garçon surtout en noir, elle
est sombre par son attitude, elle a perdu sa mère étant très jeune, elle est enfant
unique, son père travaille dans la maçonnerie, il parle peu, il est froid comme homme, il
travaille beaucoup et durement, il rentre tard au domicile, un homme sans amis avec
qui partager son existence.

Myriam est une fille sombre, qui n'a pas de copine avec qui discuter des plaisirs de la
jeunesse féminine, elle préfère fréquenter le groupe d'amis, à travers eux elle espère
avoir une existence plein de magie, elle est au ange avec eux mais son père n'apprécie
pas qu'elle partage des moments avec elle, alors elle s'enferme souvent dans sa
chambre, elle regarde ses amis par sa fenêtre, elle apprécie beaucoup Brahim, à
travers leur regard il y a de l'émotion dans leurs yeux, mais elle est trop timide pour
dévoiler son affection à Brahim, elle ne supporte pas qu'on la touche, même sur
l'épaule.
Myriam se jette par la fenêtre, elle était abusée sexuellement par son père, elle mit fin à
ses jours pour se libérer de ces agissements, Myriam souffrait personne ne l 'avait
remarqué, elle espérait devenir pédopsychiatre pour être avec les enfants qui avaient
subi des violences sexuelles.
Myriam est une belle fille mais ne veut pas prendre soin d'elle à cause de sa vie
morose, elle préfère se laisser vivre sans regarde le soleil.

Meddy Joliette
Un petit de l'allée, il était très jeune, il était malade d'une malformation à la naissance, il
luttait au quotidien pour sa maladie, il se rendait à l'hôpital chaque jours, toute la cité
l'apprécié pour son énergie, il aime se promener à la cité, faire partager sa joie de
vivre, même s'il sait qu'il était fragile, Meddy croit à sa guérison, il vit avec sa mère, son
père a quitté le domicile familial, il n'a pas voulu s'occuper de son fils, vivre ses
difficultés médicales, sa mère est une femme courageuse, elle se bat au quotidien pour
son fils, elle est femme de ménage à la cité, Meddy meurt dans la cité ou au début de
l'histoire, toute la cité a participé à son enterrement, ils sont mis la main à la poche,
parce que la mère avait peu dans son portefeuille, le groupe a été touché par le décès
du petit de la cité.

 PERSONNAGES DIVERS

• CAILLOU. A chaque moment, ils se réunissent sur une place de la cité ils ont
l’habitude de s’y retrouver, il y a un banc ou ils aiment s’assoir pour se raconter leur
parcours, leur projet.
Sur ce banc, il y a aussi un gars qui y rester quand le groupe n’y est pas, ou bien
lorsque le groupe arrive pour s’y installer, l’homme disparait rapidement, cet homme est
résidence de l’hôpital psychiatrique qui se trouve pas très loin de la cité, quelques fois il
recite des citations ou il hurle des propos sur son identité, cet homme est atteint de
troubles de la personnalité, il est schizophrène, il est toujours dans la cité comme s’il y
recherche quelques choses sur son histoire, on le surnomme Caillou. Le groupe est
quelque fois affectueux avec lui, il le salue régulièrement, sauf Brahim qui ne l’apprécie
pas, le groupe ne comprend pas l’attitude de Brahim à son écart. Probablement il craint
que Caillou soit accueilli par le groupe d’amis.

Quelques scènes intéressantes à réfléchir.

 Scène du début, le groupe joue à un jeu de pièce (le plus près du mur), il
s’amuse à travers ce jeu d’argent, le père d’Akim et de Brahim reviennent d’un
voyage, ils portent des sacs poubelles remplis de nourritures du bateau, le
groupe va à leur rencontre pour les aider à portent leur sacs, arrivée au domicile
tous participent à un repas traditionnel, ils mangent tous avec leur main, un
moment de partager et de chaleur

 Le décès du petit Meddy, un petit que tout la cité appréciée par son énergie à
vouloir guérir, il était malade depuis sa naissance, sa mère l’accompagnait pour
les soins, il aime être dehors à discuter avec tout le monde, lors de son décès
toute la cité a mis la main à la poche pour contribuer aux obsèques, ce moment-
là a été important pour le groupe, ils se sont promis de se soutenir, de s’aider
dans leur existence, ils se jurent fidélité depuis le décès du petit Meddy.

 Philippe organise une rencontre avec une fille pour Foued afin qu’il puisse avoir
une relation, ils se donnent rendez-vous dans un endroit, la demoiselle prend le
bus pour se rendre au lieu de rendez-vous, elle descend du bus, elle aperçoit
Foued, elle décide de remonter rapidement à la vue du jeune ainsi que de sa
tenue vestimentaire, elle raconte le récit à Philippe qui le rapporte aux autres
amis de façon humoristique

 Un jour Baba joue au ballon, il perturbe une partie de boule entre habitant
d’origine gitane, il y a des propos incohérents et insultant à son égard (tête de
cabinet, tête de cul, un cancer te rentre sur le pied, tête de chocolat), puis le
même jeune qui les a insultés, un soir il leur demande d’assister au mariage de
sa sœur. Un moment de partage

REPRISE FRED

 Première partie.  Notions de parties à confirmer. Autre possibilité, faire


personnage par personnage. Le premier personnage étant AKEEM.

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