NON VIOLENTS

Un film documentaire de
FRED NICOLAS

Dossier du 17 juillet 2021 SYCOMORE FILMS •. 8, Rue des Apennins 75017 Paris • Tel : +33 (0)1 53 11 00 01
S.A.R.L. au capital de 48 400 Euros R.C.S. PARIS B 423 659 465 Code APE 921 C
www.sycomorefilms.com thomasbertay@sycomorefilms.com
A propos de l’écriture du projet
Ce projet ambitieux et complexe est encore en
phase d’écriture. Je dois pousser la réflexion
sur les intervenants du film, leur légitimité,
leur pertinence, leur originalité, me
documenter sur les origines du mouvement XR,
sur ses créateurs et sur son existence
Européenne.

Je devrais sans doute faire appel à un(e)

documentaliste professionnel(le) et engager un
important travail de recherches, puis de
visionnage d’archives - des mouvements
écologistes passés, des luttes sociales, etc.

Par ailleurs les militants que je suis ont

beaucoup d’images personnelles et de nombreuses
vidéos sont disponibles.

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Résumé Teaser
Film documentaire sur l'engagement, à travers
les portraits croisés de cinq jeunes hommes et
jeunes femmes, entre Paris et Marseille, qui
ont décidé d'agir pour reprendre leur futur en
main. Un film qui questionne la société
Française à travers le regard de citoyens qui https://vimeo.com/480894524
envisagent la république de demain.

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Synopsis
SIMADILU, ÉLICHA, AIME, MAXIME et GRANNY sont 5
citoyens trentenaires, blessés de voir que les
gouvernements ne font rien pour freiner le
réchauffement climatique. De toutes origines, de
toutes classes sociales, ils veulent forcer les
gouvernements à enrayer la destruction annoncée de
leur planète en marquant les esprits, en France et
en Europe. Ne croyant plus aux techniques de
protestation habituelles, ils ont rejoint le
mouvement écologiste non violent Extinction
Rébellion pour faire entendre leurs voix.

Durant la Semaine Internationale de la Rébellion,

en automne 2021, le film va suivre un personnage
par jour qui va d’actions coup de poing en débats
publics pour tenter de réveiller les consciences
et marquer les esprits, chaque jour frappant plus
fort. Une semaine pour imaginer un monde nouveau.

Mais qu’est-ce qu’être rebelle aujourd’hui ?

Sommes-nous face à une révolte 3.0 ? Les méthodes
pacifiques d’Extinction Rébellion auront-elles un
impact sur les dirigeants et permettront-elles de
résoudre le problème le plus important de
l’humanité ?

4

Versement de faux sang sur les marches du Trocadéro le 12
octobre 2019
Notes d’intentions
Une démocratie dégradée et tendue.
Jamais la classe politique n’avait été jusqu’ici à ce point
délégitimée, avec un taux d’abstention record sous la Vème
République (57%) aux derniers scrutins. De plus en plus de
citoyennes et de citoyens ne se contentent plus de
manifester, ni de signer des pétitions. Ils veulent s’engager
plus frontalement, agir directement à travers des initiatives
individuelles et locales qui veulent réinventer le rapport à
la politique. Ainsi, des assemblées citoyennes s’organisent
et témoignent d’un idéal participatif en train de s’affirmer
et d’une démocratisation de l’action directe.
À quelques mois de l'élection présidentielle Française, à
l'automne 2021, à une date encore secrète, aura lieu partout
sur la planète la semaine internationale de la rébellion,
organisée par Extinction Rébellion, ANV-cop21, Youth For
Climate, Greenpeace et d’autres mouvements. De nombreux
militants vont organiser des actions simultanées partout en
France, durant une semaine. Dès à présent les militants se
préparent à travers des réunions d’informations, de
coordination, des journées d’apprentissage de techniques de
désobéissance civile, des débats citoyens, des répétitions
d’actions ciblées diverses.
5
Au cœur du bouillonnement de notre société, le
mouvement Extinction Rébellion (XR) se distingue
des autres par sa non-violence affichée.
Régulièrement qualifié de radical, tant par la
presse que par ses détracteurs, le mouvement XR
est pourtant considéré comme bien trop timoré par
une partie de la gauche.
Cette non-violence affichée est une position qui
m’intéresse car elle est subtile et fait appel à
la raison. Elle dénote quelque part dans notre
société brutale, dans l’overdose de violences à
laquelle nous nous habituons. La proposition
poétique d’XR ne répond pas à un besoin primaire
et instinctif, habituel, elle fait plutôt appel à
la réflexion, au recul et à une forme d’humilité.
La révolte à la Française a t’elle atteint sa
maturité ?
Blocage du pont de Sully, octobre 2019
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Affiche de la RIO (Rébellion Internationale d’Octobre) 2020, empêchée
à cause de la crise sanitaire de la Covid19
Je ne suis pas journaliste et ce film n’est pas
une enquête journalistique. Attentif aux
battements de la société qui reste mon terrain de
prédilection, je suis un cinéaste qui travaille
sur l’humain, sa place dans la société et plus
largement dans l’environnement. Père de deux
jeunes femmes, inquiet de l’état dans lequel je
leur laisse la planète (en 40 ans on a perdu les
2/3 de nos espèces), je considère également que
c’est un crime contre l’avenir de laisser les
choses en leur état.
Le film se voudra le témoignage d’un élan citoyen
dans lequel je me reconnais. Je souhaite capter
cette prise de conscience, filmer l’énergie de la
conviction, la poésie de l’utopie, l’expression à
travers l’action d’une jeunesse déterminée. Et
les actions de désobéissance civile d’XR, la
poésie du slogan, l’empathie pour son prochain,
la culture régénératrice, sont des éléments de
mon cinéma.
…
Ces hommes et ces femmes d’horizons divers, de
Paris à Marseille, qui mettent leur vie, leurs
études, leur travail de côté pour s’investir
complètement dans leurs convictions sont-ils de
simples bobos illuminés ?
Et la proposition de désobéissance civile d’XR, sa
politique de l’action non violente nous permettra-
t-elle de régler le problème le plus important de
notre histoire ? Ces jeunes ont-ils une vision
éclairée du futur, ou bien sont-ils des idéalistes
pessimistes ? Leurs revendications sont-elles
réalistes ? Sont-ils crédibles avec leurs 17.000
inscrits en France dans 107 groupes locaux et
régionaux ? Quelles solutions proposent-ils ? Les
débats organisés, les assemblées citoyennes, les Blocage du pont de Sully, réprimandé par les forces de l’ordre, octobre
actions pacifiques prévues sont-elles une réponse 2019
à la menace d’effondrement ? Et comment filmer
cette bienveillance, cette énergie ? Qu’ont donné Y a t-il des violences plus néfastes que
les mouvements non violents par le passé ? Les d’autres ? Les militants d’XR fréquentent parfois
principaux changements n’ont-ils pas eu chaque d’autres rassemblements ou organisations telles
fois lieu par la force et dans la violence ? que Youth For Climate, ANV-Cop21, Greenpeace,
Attac ou d’autres. J’irai voir si des passerelles
sont possibles et si une union de l’écologie peut
s’envisager et comment elle peut s’incarner. Et
bien évidemment les élections présidentielles de
2022 en France s’invitent d’ores et déjà dans les
débats. Comment se positionne XR politiquement ?
Je tenterai également d’aller voir dans les
autres pays comment la rébellion qui se veut
internationale s’organise.
C’est toute cette matière humaine, brulante,
vivante, courageuse, d’émotions et de grandes
idées, d’énergie brute, de vitalité, d’avenir,
que je souhaite embrasser de ma caméra.
Affiche de Banksy, artiste membre d’XR
7 Fred Nicolas
 Les ingrédients du récit
Six jours, cinq militants, quatre revendications

L’idée est de suivre cinq militants d’Extinction Rébellion dans

leurs actions, et la préparation de celles-ci, à travers
plusieurs dispositifs de réalisation, plusieurs temporalités, sur
plusieurs villes.

Du cinéma direct pour filmer la société au présent, dans une

histoire qui progresse. Nous nous attacherons à chaque personnage
au cœur de son quotidien, en immersion, avant, pendant et après
les actions. Collé aux basques des personnages avec une équipe
ultra réduite et mobile, des moyens de filmage très légers, en
format cinémascope, nous suivrons des campagnes d’affichage
sauvage, des blocages de ponts et circulations, des entraves au
bon fonctionnement de la société, des enchainements aux grilles
des institutions, des sabotages divers, filmés caméra à l’épaule
et focales courtes pour être au cœur de l’action. Action BEE ALIVE derrière l’Assemblée Nationale,
le 5 octobre 2020
Des portraits face caméra dans lesquels les militants pourront se
raconter, leurs parcours, ce qui les a amenés à agir, leurs
premières actions et la genèse de leur engagement. Parmi eux, des
spécialistes, des scientifiques, interviendront pour approfondir
chacune de leurs revendications. Un florilège de visages, à
l’image de la société. Des citoyens qui donnent la parole à
d’autres citoyens.
… Élicha travaille les affiches, octobre 2020

8
Des archives ou des extraits de journaux télévisés évoqueront
les soulèvements récents à travers le globe, les printemps
Arabes, les révoltes sud-américaines. Souvent filmées au
téléphone portable, ces images témoignent d’un désir universel
de reprise de pouvoir par les populations. Quelques vidéos
brutales illustreront l’implication de l’homme dans le
réchauffement climatique donnent une vision apocalyptique de
la consommation, relayé dans un monde virtuel inondé de
médias.

Un montage dynamique qui pourra jouer avec les codes du film

d’action, le contraste de l’action et de la non-violence, une
grammaire nouvelle. Construit autour de la semaine – un jour,
une action – le film pourrait se décliner en série de format
court pour la télévision, une plateforme. En effet les
différentes temporalités du récit, les nombreux personnages,
les actions et la préparation de celles-ci sont autant de
points de vue possibles et de points de ruptures
envisageables.

Un travail sur la musique essentiel. En effet, la musique

accompagne le quotidien des militants mais aussi parfois leurs
actions. Je souhaite une bande musicale moderne et
internationale, offrant une belle part aux origines diverses,
à l’image des personnages, de toutes les cultures, de tous les
accents, du nord et du sud. Je proposerai à la jeune rappeuse
Marseillaise engagée Keny Arkana de composer un morceau pour
le film. Campagne d’affichage urbain sauvage nocturne, par
dessus des publicités existantes

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Les Personnages
1°/ Les militants
Nota bene : Les militants ont tous un pseudo et restent très secrets quant à leurs véritables
identités. Ils acceptent néanmoins d'apparaître à visage découvert et que nous les suivions au
quotidien. Leur démarche est politique : attirer l'attention de leurs concitoyens. Par ailleurs,
depuis 1 an que je prépare ce film j'ai fait de nouvelles rencontres qui peuvent m'amener à changer
de personnage, ou en intégrer de nouveaux.

ÉLICHA, 26 ans, la scientifique, habite à Paris. Présentation Élicha

Infirmière dans un hôpital de la région Parisienne, c’est

au nom de la lutte pour l’égalité entre les femmes et les
hommes, le rejet de toutes les formes de violences faites
aux femmes, qu’Élicha a commencé à s’impliquer. En prise
directe avec les citoyens à travers son métier Élicha a
constaté que les gens n’avaient pas le temps de se
préoccuper du réchauffement climatique et que leurs
inquiétudes leur prenaient toute la charge mentale.
La crise sanitaire de la Civod-19 est venue renforcer son sentiment d’injustice : nous ne sommes pas
tous logés à la même enseigne. Jugeant que les gouvernements qui se succèdent ne montrent pas assez
de volonté pour amorcer un rééquilibre, Élicha a décidé de passer à l'action. En octobre 2020,
Élicha était parvenue avec Simadilu et d’autres militants à tromper la vigilance des gardiens et
s’engager dans les escaliers de la tour Eiffel jusqu’au deuxième étage. En haut, ils ont déployé une
banderole qui appelait à la rébellion de la population.
C’est au sein d’XR, qu’Élicha a rencontré son compagnon Simadilu…

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 SIMADILU, 26 ans, le radical du groupe Présentation Simadilu

Simadilu habite à Paris. D’une famille recomposée, moderne, d’un

milieu social favorisé, il est étudiant en master de
géopolitique. Malgré son jeune âge, Sima a déjà fait le tour du
monde. Il a passé quelques années fondatrices au Mali après le
bac, puis est revenu poursuivre ses études en France. Son
expérience Malienne lui a fait prendre conscience de la fragilité
de certaines conditions dans lesquelles vivent les populations.
Simadilu a commencé à militer dans d’autres mouvements comme Attac ou ANVCOP21, mais c’est chez
Extinction Rébellion qu’il s’est réellement trouvé. Malgré sa radicalité, ses positions fermes, la non-
violence est pour lui un élément essentiel : ne pas imposer aux autres ce contre quoi on se bat. De
père et mère militants écologiques, Simadilu est très actif dans le mouvement. Il organise des réunions
d’informations scientifiques sur l’état de la planète – des HFX (Heading For Extinction), des réunions
d’accueil de nouveaux rebelles, des affichages sauvages. Simadilu est de toutes les actions. Son
engagement lui offre une place à part dans l'organisation. Il est à un haut niveau de confiance et
participe très activement à porter la parole pour le mouvement.

M (AIME), 30 ans, sans emploi, habite en Provence

Maman très jeune, elle considère que la société de consommation
actuelle est arrivée à une impasse et qu'il faut changer
radicalement notre façon de vivre. Elle a décidé de quitter
Marseille et son travail dans la finance pour vivre dans la
nature, élever des poules et pratiquer le troc de denrées
comestibles avec ses voisins. C’est la disparition du vivant et
la perte de la biodiversité qui l’ont poussées à se mobiliser.
Jugeant que les populations ne sont pas assez informées, Aime a décidé de s’engager pour alerter ses
compatriotes sur l’urgence climatique. S'appuyant sur son mari, elle délaisse sa vie de famille pour
participer activement à diffuser le message d’XR en organisant des réunions d’information dans sa
campagne et des soirées d’affichage sauvage en ville, aux emplacements publicitaires les plus visibles.
Depuis peu elle a décidé de venir à Paris pour être plus active, soutenue dans son engagement par son
mari et ses enfants.
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De Marseille. Tirée au sort lors de la Convention Citoyenne pour GRANY, 27 ans, la sensilble
le Climat (CCC) en 2019, Granny a réalisé que l’opportunité d’un
vote tous les cinq ans pour élire le programme d’un président de
la République n’était pas suffisante. Elle veut aujourd'hui jouer
un rôle actif dans la société. Elle souhaite notamment que des
assemblées de citoyens tirés au sort, de toutes les classes
sociales, de toutes les origines, de toutes les cultures, soient
mise en place pour débattre de l’organisation de la société dans
son ensemble. Elle a milité dans de nombreux mouvements avant de
rejoindre Extinction Rébellion un endroit de partage, d’écoute,
d’empathie. Des valeurs essentielles pour elle. Depuis, elle anime
de nombreux débats publics, entre Marseille et Paris, envisageant
avec d'autres la société de demain. Hyper convaincue, elle n'a
plus d'autre vie ailleurs que son engagement.

MAXIME, 27 ans, le linguiste Aix-en-Provence. Parfaitement bilingue en anglais, Maxime a

décidé de mettre son sens du langage au service de la
communication d’Extinction Rébellion, où son talent pour le
contact et sa curiosité pour son prochain ont pu se développer.
Il gère depuis sa région Sud tous les contenus anglais et
notamment la communication qui vient d’XR-Angleterre, meneuse du
combat Européen. Maxime connaît parfaitement les enjeux du
réchauffement climatique et les arguments avancés par XR pour le
contrer. D’une famille d’enseignants de gauche, aucun de ses
frères et sœurs ne partage sa vision pessimiste du futur, ni son
engagement politique, mais ils respectent son investissement.
Conscient que l’image est leur meilleur allié, Maxime à toujours
le portable en main pour filmer. Souvent en Live Facebook, il est
toujours sur les premières lignes de actions. Il a subi plusieurs
gardes vues et de nombreux contrôles de police.

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2°/ Les intervenants (liste indicative, non exhaustive, en cours de réflexion)

AURÉLIEN BARRAU est un astrophysicien français spécialisé en

relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie.
Il travaille au laboratoire de physique subatomique et
cosmologie de Grenoble au sein du polygone scientifiqueIl est
également spécialiste des questions d’écologie politique. En
2018, il a lancé un appel à prendre conscience « du plus
grand défi de l'histoire de l’humanité » signé par plus de
200 personnalités. Il interviendra sur le mode actuel de
consommation de masse de l’occident.

HUBERT REEVES, né à Montréal en 1932, est un astrophysicien,

vulgarisateur et écologiste canadien. Au début des années 2000,
il prend conscience de l'impact des activités humaines sur
l'environnement et devient un militant écologiste. De 2001 à
2017, il préside Humanité et Biodiversité, une association
reconnue d'utilité publique. Hubert Reeves interviendra sur
l’effondrement de la biodiversité et sur l’état actuel du
réchauffement climatique, partent. Son constat est effrayant
même s’il veut garder espoir.

ERICA CHENOWETH, est une politologue américaine, professeure à

l'Université Harvard. spécialiste des mouvements de résistance
civile non-violents. Elle a étudié les principales campagnes,
violentes et non violentes, pour des changements
gouvernementaux dans le monde entre 1900 et 2006 et a analysé
plus de 200 révolutions violentes et plus de 100 mouvements
non violents. Erica Chenoweth témoignera du fait que ses
résultats ont montré que ce sont les mouvements de résistance
civile non violents qui ont réussi majoritairement.
NICOLAS HULOT a été ministre de la Transition écologique et
solidaire de 2017 à 2018, envoyé spécial du Président de la
République pour la protection de la planète dans le cadre de la
préparation de la COP 21 (2012 à 2015, mais aussi journaliste
et producteur de télévision. Son parcours, semé de découvertes
et rencontres à travers la planète, a forgé son combat pour
l’écologie et plus largement en faveur d’une approche plus
humaniste du monde. Il interviendra sur la quatrième
revendication d’XR autour de la mise en place des assemblées de
citoyens tirés au sort.
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Note de production
Quand Fred Nicolas m'a parlé de son désir de faire
un film sur des citoyens qui se mobilisent, sur
l’écologie, sur la jeunesse, j’ai immédiatement été
séduit par les atouts de ce projet, tant au niveau
social que visuel. Nous avons produit ses premiers
films depuis son tout premier court-métrage Vivre
en 1999. en fiction et en documentaire, et il était
évident que nous l’accompagnerions dans cette
nouvelle aventure autour du réel.

D’autant que le citoyen Français que je suis

remarque depuis quelques années un désir
grandissant des populations d’une démocratie plus
juste, plus équitable, plus horizontale, plus
transparente. Il s’agit d’une réelle évolution des
mentalités pour une démocratie plus inclusive et
plus verte. Une véritable problématique sociale qui
ne cesse de prendre de l’ampleur et se développe
sous de multiples formes. Le point de vue Fred pour Nous savons que la réussite du film
aborder la violence sociale est très intéressant : dépendra en grande partie du travail
traiter de la violence par son contre point, la d’écriture, de recherche et de
non-violence. documentation, les rencontres, que devra
effectuer Fred Nicolas pour nourrir le
Depuis le début de ma collaboration avec Fred sur projet.
ce projet, et comme d’habitude, j’ai constaté son Nous sommes à la recherche d’un producteur
investissement, sa ténacité, sa proximité avec ses avec lequel nous nous associerons pour
personnages. J’ai pu mesurer à quel point ce sujet coproduire le film. Nous en assurons la
compte pour lui, et d’une certaine manière à quel post-production complète.
point il l’incarne.
Thomas Bertay - Sycomore Films

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 Long-métrages de Fiction
(filmographie partielle)

Filmographie « Ma Nudité ne Sert à Rien » de MARINA DE VAN – 90’ - 2021

Sycomore Films Co-producteur délégué avec Just Sayin’ Films (Jean-Luc

Ormières) et Pio & Co.

« Quand La Nuit Noire » de FRANcOIS LUNEL – 90’. - 2020

Co-producteur délégué avec Promenade films (Samuel Chauvin)
En finitions. Sortie prévue en 2022.

« Gloria Mundi » de NICO PAPATAKIS - 95’ - 2008

Production exécutive. Sortie nationale le 2 Novembre 2005 -
Distributeur Shellac. Sélection officielle au festival de
La Rochelle 2005 - Sélection officielle au festival de
Thessalonique 2005

« Triomf » de MICKAEL RAEBURN - 118’ - 2010. En co-

production avec GH Films (Caroline Chomienne) – Girafe
Créations (Mozambique) - Red Pill Productions (Afrique du
Sud) Sortie Afrique du Sud : 21 Janvier 2009 - France : 26
Mai 2010 Distributeur : Hévadis films. Meilleur film Sud-
Africain au Festival International du Film de Durban 2008
Sélection officielle Festival de Pusan 2008.

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Films Documentaires
(filmographie partielle)
« Stupor Mundi 1 et 2 » de THOMAS BERTAY & PACOME
THIELLEMENT (2 x 50’ - 2016) Co-producteurs avec I.N.A. –
Zappa Family Trust – Les éditions de l’octet
« Hope in the bottle » de HAÏCHA LADROUZ (71’ - 2015)
Producteur délégué avec Haïcha Ladrouz et Film Factory
(Philippe Akoka)
« La découverte ou l’ignorance » de VINCENT JANGLIN – (52’
– 2014) - Producteur délégué avec CHAZ Productions (Anne
Grange) et QUIDAM
« Je suis dans un Band » THOMAS GRIFFIN (52’ – Octobre 2014)
Co-producteur délégué Franco-Canadienne avec la société
Franco-canadienne FUICA. Avec le soutien des Affaires
Culturelles de Monaco et de la SODEC (Canada)
« Rouge Bandit » de FRED NICOLAS (52’ – 2009) Producteur
Délégué, avec le concours de la région PACA. Première au
festival Résistances – Aubagne – Octobre 2009
« Abya Yala, cette terre nous appartient » de PATRICK VANIER
(52’ – 2007). Prix du public au festival des Rencontres avec
le Cinéma d’Amérique Latine de Bordeaux 2007.Prix du
meilleur film étranger au festival du film de Rosario
(Argentine)
« George & Co, Portrait d’une librairie en vieil homme » de
B. SUTHERLAND ET G. PICHELIN (52’ 2003) Sundance Channel
(USA) - RTBF (Belgique) - Kunst Kanal (Holland) - Rai Sat
(Italie) - Canal de Historia (Espagne) - Book Channel
(Canada) - Forum des Images (Paris) - YLE (Finlande) - CNL
(Paris). 1er Prix du festival de Poésie de Paris 2003
16
 Biofilmographie
Fred Nicolas a été l’assistant de nombreux cinéastes dont Robert Guédiguian,
Erick Zonca, Arnaud Despleschin, Agnès Merlet, Pierre Salvadori ou Brigitte
Roüan. Il a réalisé plusieurs court-métrages et documentaires…

MAX & LENNY son premier long-métrage de

fiction, avec Camélia Pand'or, Jisca
Kalvanda et Mathieu Demy est sorti en
salles le 18 février 2015. Coécrit avec
François Bégaudeau, le scénario a obtenu
l'Avance sur Recettes du CNC et le prix
de la Fondation Gan pour le Cinéma en
2012.

Lien pour visualisation :

https://vimeo.com/118815947
mdp: mlchazprod

A partir de janvier 2017 Fred Nicolas écrit son deuxième long-métrage BANDIT
Adéquat ROUGE, avec Yvan Attal, Corinne Masiéro, à nouveau coécrit avec François
Anne-Sophie Berthelin Bégaudeau et Gilles Taurand. Le projet accompagné par le Groupe Ouest, avec le
21 rue d’Uzès soutien de La Sélection (évènement Fondation GAN pour le cinéma / Groupe Ouest)
75002 PARIS est en cours de financement. Produit par Chantal Fischer - 13 Prods.
Tel : +33 1 42 80 00 42
agence@agence- Fred Nicolas a été lecteur pour la commission d’avance sur recette du premier
adequat.com collège du CNC entre 2002 et 2010, ainsi que membre de la commission d’aide à
l’écriture long métrage de la région Ile De France entre 2005 et 2012.

Courts-métrages & réalisations diverses (sélection) :

ARENBERG CRÉATIVE MINE (2019 - 17’00 – Sycomore Films) Court-métrage documentaire .
ROUGE BANDIT (2009 – 56’00 – Sycomore Films) Court-métrage documentaire. Multiples sélections en festivals
VIVRE (2000 - 30’00 - Sycomore Films) Court-métrage fiction avec Véronique Balme. Festival d’Aix en pce 2000.

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Max & Lenny
87’00 - 2015 – Chaz Productions
FESTIVALS
Festival International de Saint-Jean de Luz, France
- Prix d’interprétation Féminine
Festival International du Film d’Environnement de Paris
Festival Ciné32 « Indépendance(s) » d’Auch
Festival International du Premier Film d’Annonay
Sydney Film Festival, Australie Internat. Premiere
Festival Pleins les Yeux Amsterdam, Pays-Bas
– Best Film in the French Competition
Giffoni Film Festival, Italie – Competition
Jecheon International Music & Film Festival, Corée du
Sud - En Compétition
– Jury Special Prize
Anonimul International Independent Film Festival de
Sfântu Gheorghe, Roumanie - En Competition
Films du Monde de Montréal, Canada - Panorama
Giffoni Macedonia Youth Film Festival, Macédoine
Braunschweig International Film Festival, Allemagne
– Best Kinema Youth Award ;
Festival du Film Européen de Séville, Espagne –
Competition Youth Films
Chennai International Film Festival, Inde - Panorama
BUFF International Film Festival de Malmö, Suède -
Panorama
Revue de presse (extraits)
aVoir-aLire — Arthur Champilou
"Max et Lenny" s’inscrit dans la catégorie des grands
films de société, passant habilement du rire aux
larmes sans jamais être racoleur. Les personnages,
criant de vérité, sont absolument fascinants.
Les Fiches du Cinéma — Ghislaine Tabareau
Portrait galvanisant de deux adolescentes aux prises
avec les difficultés d'une ville et du quotidien d'une
cité, mais surtout portrait d'une rappeuse aux textes
acérés : un film réaliste, social et poétique,
bouleversant.
Le Journal du Dimanche — Baptiste Thion
Dans le même esprit que "Bande de filles", de Céline
Sciamma, elles sont bien émouvantes et bien
courageuses, ces deux herbes folles de banlieue qui
finissent par s’apprivoiser devant la caméra intimiste
de Fred Nicolas.
Positif
Il s’agit d’un premier film ambitieux, maitrisé, vivant
qui prend pour thème l’amitié sans angélisme, et la
violence sociale sans tomber dans la facilité ni la
condescendance.
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Télérama — Mathilde Blottière
Une capuche filmée caméra à l'épaule, du hip-hop
dans les oreilles et le bruit du périph en contrebas...
Clichés ? C'est pour mieux les déboulonner, par la
suite, que ce premier film, situé dans les quartiers
nord de Marseille, les utilise, d'abord.
Première — Isabelle Danel
Par petites touches, l’univers de ces personnages
denses et complexes à mille lieux des clichés nous est
révélés. Toujours en mouvement, elles inspirent la
mise en scène autant que celle ci les sert, dans un
Marseille vibrant, toujours authentique.
Libération — Clément Ghys
Il faut saluer les deux comédiennes, Camélia Pand’or
et Jisca Kalvanda, excellentes (...). Dans sa modestie
formelle, "Max et Lenny" prend une dimension
politique, nous rappelle l’existence de cette France-
là, qui risque à tout moment de se faire expulser, qui
laisse ses ados abandonner le lycée.