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Modélisation statique du S.I (MCD) Dr.

KHEBIZI Ali

Chapitre V : La
modélisation statique du
système d’information

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Modélisation statique du S.I (MCD) Dr. KHEBIZI Ali

1. Introduction
La méthode Merise propose un ensemble de formalismes et de règles de construction
destiné à modéliser de manière indépendante, les données et les traitements du système
d’information. Ces modèles ne sont qu’une base de réflexion pour le concepteur et un moyen
de communication entre les divers acteurs du S.I dans l’entreprise. Seule la validation de
l'ensemble se fera en commun.
La modélisation statique du S.I se focalise sur les données manipulées par l’organisation et
leur modélisation, en vue d’aboutir à une base d’informations (ou base de données) intégrant
les informations gérées, leurs liens et leurs contraintes. Cette base de données sera utilisée par
les programmes (traitements) qui prennent en charge les différents besoins des utilisateurs.
Le processus de modélisation statique commence par la prisse en compte des données du
champ d’étude et leur représentation selon un formalisme graphique rigoureux qui met en
exergue les différentes informations, leur propriétés et leur liens avec le reste des informations
existantes. Cette phase conduit à l’élaboration du Modèle Conceptuel de Données (MCD).
Après sa validation par les différentes vues externes des futurs utilisateurs du S.I, le MCD
construit sera transcrit, conformément à des règles de passage simple, en un schéma d’une
base de données (généralement relationnel). Ce dernier schéma correspond au Modèle
Logique de Données (MLD) qui sera à son tour implémenté sur machine en utilisant un
Système de Gestion de Base de données (SGBD), tout en prenant en compte les contraintes
technologiques du SGBD choisi.
Ce chapitre est consacré à la modélisation statique. Il expose les outils conceptuels
nécessaires à l’élaboration du MCD et à sa transcription en un MLD. Ce dernier modèle sera
implémenté sur ordinateur via un SGBD relationnel et permettra de stocker les informations
gérées dans le domaine d’étude.
2. Le modèle conceptuel de données MCD: définition et objectifs
Le modèle conceptuel des données (MCD) est une représentation statique du S.I de
l’entreprise qui met en évidence la sémantique des données manipulées, c'est-à-dire le sens
qui leur est attaché et à leurs rapports, sans se préoccuper de l’utilisation qui peut en être faite.
Il a pour but de représenter de façon formelle et structurée les données qui seront utilisées par
le futur S.I. Il s'agit donc d'une représentation des données, facilement compréhensible. Cet
aspect recouvre les informations qui décrivent l’activité de l’entreprise ainsi que les liens
existants entre ces informations. Le formalisme adopté par la méthode Merise pour réaliser
cette description est basé sur les concepts du modèle Entité/association, où les entités
représentent les objets et les associations expriment les relations entre ces objets. Son rôle
consiste à définir les concepts ou objets qui sont au « centres d’intérêts », les associations
entre ces objets et les contraintes qui les gouvernent. Comme exemple d’objets nous citons:
les clients, les commandes et les produits dans le domaine commercial ou encore l’étudiant,
l’enseignant et le module dans le domaine de la scolarité.
On établit le MCD après avoir recensé et donné un nom (code-mnémonique) à l’ensemble
des données du domaine étudié. Ensuite, on étudie les relations existantes entre ces données
(dépendances, contraintes, nombre d’occurrences), pour aboutir au MCD. Il faut alors,
identifier les objets et les associations, les modéliser et les décrire en leur affectant des
caractéristiques.
3. Présentation des concepts et du formalisme du MCD
Pour élaborer le MCD, il faut identifier les objets du domaine, puis spécifier les associations
les reliant et enfin décrire ces éléments en leur affectant des caractéristiques.
1.1 Concepts utilisés pour la construction du MCD
Le formalisme du MCD repose sur trois types de concepts de base qui sont :

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 La propriété ou attribut ;
 L’individu-type ou entité ;
 La relation-type ou association.
En sus de ces trois concepts de base, on manipule aussi les concepts d’identifiant et de
cardinalité.
1.1.1 Propriété (rubrique ou attribut)
a. Définition
La propriété est la modélisation d’une information manipulée ou échangée (voir Attribut
dans le chapitre 2). Elle est l’élément descriptif de l’individu-type ou de la relation-type. Pour
capturer sa signification au niveau du MCD, une propriété est obligatoirement affectée à un
individu-type ou à une relation-type. En plus, une propriété peut prendre différentes valeurs et
l’action d’attribuer une valeur quelconque à une propriété est dénommée une instanciation.
b. Exemples :
Nom de la propriété Valeurs possibles
Prénom Mohamed, Said, Aicha
Prix du produit 1200.00 DA, 2476.50 DA
Quantité en Stock 200, 400, 590
La deuxième propriété du tableau précédent Prix du produit est une propriété qui décrit
l’objet Produit, par contre la dernière propriété Quantité en Stock est une propriété qui décrit
l’association entre le produit et le magasin (un produit est stocké dans plusieurs magasins).
La Quantité en Stock=590 est une instanciation possible de la propriété Quantité en Stock.
c. Caractéristiques d’une propriété
 Une propriété est unique dans un MCD est ne peut être rattachée qu’à un seul concept
(entité ou association). Les propriétés ne doivent pas être redondantes dans un MCD.
 A un instant donné, une propriété ne peut prendre qu’une seule valeur. On dit qu’elle
est mono-valuée.
 Une propriété peut être décomposée, c’est à dire que sa valeur est obtenue à partir des
valeurs d’autres informations à travers une règle de construction. Dans ce cas, la
propriété est dite non atomique. Dans le MCD final, toutes les propriétés doivent être
élémentaires (atomiques), de telle sorte qu’on ne peut pas la décomposer.
Exemples : le numéro de sécurité sociale, l’adresse d’un employé.
Si l’on désire décomposer la signification de l’ensemble ou d’une partie d’une propriété
composée, afin de l’exploiter par parties, il faut l’expliciter par autant de propriétés
élémentaires. Par exemple, la propriété adresse de l’employé, peut être décomposée en N° de
la porte, rue, ville et pays.
1.1.2 L’individu-type : (objet, entité)
a. Définition : Un individu-type correspond à un ensemble d’objets ayant les mêmes
caractéristiques. Il est le reflet d’une entité ou d’un concept manipulé par l’organisme ou
dont l’organisme s’accorde à reconnaître une existence. En ce sens, une entité est un objet
doté d’une existence propre et qui est décrit par un identifiant et une liste de propriétés qui
lui sont spécifiques. L’individu-type exprime un type particulier ou une classe
d’informations.
b. Exemples : Produit, Salle, Employé, Client
Nom de l’individu type Propriétés le décrivant
Produit N° produit, désignation, couleur, prix-unitaire
Salle Num-salle, localisation, superficie, capacité
Employé Matricule, nom, grade, salaire, spécialité

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Client Numéro, nom, prénom, adresse, N° téléphone


c. Formalisme de représentation
Les entités sont représentées par un rectangle séparé en deux champs :
 Le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une abréviation pour une
raison de simplification de l'écriture. Il s'agit par contre de vérifier qu'à chaque classe
d'entité correspond un et un seul libellé, et réciproquement.
 le champ du bas contient la liste des propriétés décrivant la classe d'entité.
Les entités PRODUIT et EMPLOYE sont représentés ci-dessous.

PRODUIT EMPLOYE
N° Produit Matricule
Désignation Nom
Couleur Grade
Prix-unitaire Salaire
Spécialité

d. Caractéristiques d’un individu-type :


 Occurrence : chaque élément de l’ensemble s’appelle occurrence de l’individu-type.
Exemple : {2699, « Machine à laver», « Grise », « 50.000 »} est une occurrence de
l’individu-type « Produit ».
PRODUIT
0013
Onduleur
Couleur
PRODUIT
0012
Prix
Désignation
PRODUIT
0009 Couleur
Prix
Imprimante
Couleur
PRODUIT
2699
Prix
Machine à laver
Grise
50.000

 Identifiant d’un individu-type : Les occurrences d’un individu-type doivent être


distinguables. Pour cela, chaque individu-type doit être doté d’un identifiant.
Un identifiant est une propriété descriptive particulière de l’individu-type, telle que : « A
une occurrence de l’individu-type concerné correspond une valeur et une seule de cette
propriété». Autrement dit, pour chacune des valeurs de l‘identifiant, il existe une occurrence
UNIQUE de l’entité-type.
A noter que l’identifiant de l’entité est toujours placé comme première propriété, en plus il
doit être mis en évidence par un soulignement.
Exemple : Le produit numéro 25 (N° produit=25). L’employé dont le matricule est 2017/008.
e. Règles de vérification des objets: Le but de la vérification est de s’assurer que les objets
manipulés vérifie certaines règles afin d’arriver à un MCD qui ne contient pas d’anomalies
ou d’incohérences.
 le nom d’un objet, d’une association ou d’un attribut doit être unique (unicité).

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 chaque objet doit posséder un identifiant (identifiable).


 un objet possède au moins une propriété (non vide).
 Toutes les propriétés d’une entité doivent caractériser toutes les occurrences de la
même manière. Pour cela, il faut éviter que certaines propriétés caractérisent un sous
ensemble des occurrences (existence de propriétés vides).
1.1.3 Relation-type ou Association
a. Définition : Une relation (ou association) décrit le lien existant entre deux ou plusieurs
entités. Elle est dépourvue d’existence propre et peut être porteuse de propriétés.
b. Exemples:
Soient les deux individus-types : ENFANT et VACCIN dont l’existence est réelle.
 La VACCINATION peut être vue comme une rencontre entre un ENFANT et un
VACCIN, c’est une relation-type.
 La VACCINATION existe uniquement parce que l’enfant et le vaccin existent.
 On en déduit qu’une relation-type n’existe qu’à travers les individus-types qui la
composent.
Un autre exemple illustratif est celui de la relation-type ENSEIGNER qui existe entre les
individus-types SECTION et ENSEIGNANT. De même pour la relation-type VENDRE
entre CLIENT et PRODUIT,…etc.
c. Formalisme de représentation

Nom individu-type 1 Nom individu-type 2


Identifiant 1 Nom Relation-T Identifiant 2
Propriété 12 Propriété 22
……… Propriété 1, 2,… ………
Propriété 1n Propriété 2m

Exemple
ENSEIGNANT SECTION
Matricule-Ens ENSEIGNER Code-Section
Nom Nombre étudiants
Grade Matière, Nbr H Nombre groupes
Diplôme

La relation-type ENSEIGNER exprime le lien qui existe entre les deux entités-type :
ENSEIGNANT et SECTION. Cette relation est décrite par la propriété Nombre d’heures à
assurer pour chaque enseignant à chaque section.
d. Occurrences d’une relation: Une occurrence d’une relation type exprime les
participations réelles de chaque occurrence d’un objet aux relations auxquelles il est
impliqué.
Formellement, les occurrences d’une relation constituent un sous ensemble du produit
cartésien entre les occurrences des entités qui participent à la relation. En effet, une
occurrence donnée d’une entité peut être impliquée, une ou plusieurs fois dans la relation en
question, comme elle peut ne pas participer.
A titre d’illustration, dans l’exemple de la figure 4.1, on observe que l’enseignant ayant le
Matricule 100 participe deux fois à la relation ENSEIGNER, car il enseigne les matières SI
et BDD, pour deux sections différentes (Licence 2 et Master 1). Par contre, les enseignants
avec les matricules 200 et 300 participent une seule fois. De l’autre côté de la relation

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ENSEIGNER, la section LICENCE 2 participe trois fois (SI, BDD et GL) et la section
MASTER 1 une seule fois.

SECTION
ENSEIGNANT
ENSEIGNER LICENCE 2
100
68
Khebizi Ali
SI, 3 H 3
MCB
Docteur SECTION
ENSEIGNANT ENSEIGNER MASTER 1
100 41
Khebizi Ali BDD, 4 H 2
MCB
Docteur
SECTION
ENSEIGNANT ENSEIGNER LICENCE 2
200 68
Saadi Djamel BDD, 2 H 3
Professeur
Docteur
……………………..
ENSEIGNANT SECTION
300 ENSEIGNER LICENCE 2
Ferkoun Tahar 68
MAA GL, 4 H 3
Magister

Figure 4. 1 Exemple d’occurrences de la relation ENSEIGNER


Matricule-Ens Code-Section Propriétés
100 LICENCE 2 SI, 3H
100 MASTER 1 BDD, 2H
200 LICENCE 2 BDD, 2H
300 LICENCE 2 GL, 4 H

Tableau 4. 1 Les occurrences réelles de la relation ENSEIGNER


e. Caractéristiques d’une relation-type
Plusieurs notions sont liées au concept de relation type.
 Dimension: C’est le nombre d’individus-types participant à la RELATION–TYPE. En
théorie, il n’existe pas de limite quant au nombre exprimant la dimension d’une
association. Cependant, un nombre élevé d’individus-types impliqués dans une association
est un indice que l’étude est superficielle. Dans la pratique, la dimension d’une association
ne doit pas dépasser la valeur 4, afin d’avoir des MCD compréhensibles et manipulables.
Pour l’exemple précédent, la relation ENSEIGNER est de dimension 2 (binaire). Une
association peut être ternaire (entre 3 objets) ou plus.
 Collection: C’est la liste des individus-types qui participent à cette RELATION-TYPE.
Dans l’exemple précédent les individus-type ENSEIGNANT sont les enseignants ayant
les matricules 100, 200 et 300.

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 Identifiant de la relation-type : Une association n’a pas d’identifiant explicite, car elle
dépend des entités qu’elle relie. L’identifiant de la relation-type est exprimé par le produit
cartésien (concaténation) des identifiants des entités-type qui participent à cette
association. Par exemple, l’identifiant de la relation-type ENSEIGNER de la figure 4.1 est
constitué du produit cartésien des identifiants de l’entité-type ENSEIGNANT et celui de
l’entité-type SECTION, soit : Matricule-Ens x Code-Section. Comme exemples
d’occurrences identifiant, nous avons : 100 x MASTER 1, ou encore 100 x LICENCE 2.
1.1.4 Les cardinalités
Les cardinalités sont des valeurs qui se définissent pour chaque couple individu-relation.
Ils expriment le nombre de participations des occurrences d’un individu-type aux occurrences
d’une relation-type. Cette participation s’exprime par deux valeurs: Minimum et Maximum
qui sont présentées sous la forme d’un couple (Min, Max).
 Cardinalité minimum
C’est le nombre minimum d’occurrences de la relation pouvant exister pour une
occurrence de l’individu considéré.
 Cardinalité maximum
Exprime le nombre maximum d’occurrences de la relation pouvant exister pour une
occurrence de l’individu considéré.
Trois valeurs typiques sont généralement utilisées pour exprimer les cardinalités: 0,1 et N.
 La valeur 0 en minimum indique qu’une occurrence d’un individu-type peut ne pas
participer à la relation-type.
 La valeur 1 en minimum indique que chaque occurrence de l’individu-type doit participer
obligatoirement, au moins, une fois à la relation-type.
 La valeur 1 en maximum indique que chaque occurrence de l’individu-type participe au
plus une seule fois dans la relation-type.
 La valeur N en maximum indique qu’une occurrence au moins de d’individu-type peut
participer plusieurs fois à la relation-type.
La réalité exprimée par le concept de cardinalité caractérise l’état actuel du S.I, mais les
valeurs associées doivent aussi prendre en compte l’évolution future de l’organisation. En fait,
elles traduisent des contraintes et des règles de gestion à prendre en compte lors de la
modélisation des données.
Les couples de cardinalités (Min, Max) possibles sont alors : (0, 1), (0, N), (1, 1), (1, N)
et (N, N). Ces couples doivent être mentionnés sur les pattes de la relation du côté de chaque
entité-type, comme illustré dans la figure 4.2.

Nom individu-type 1 Nom individu-type 2


ENSEIGNER
Identifiant 1 Identifiant 2
Propriété 12 Pro.A, Pro B. …..
Propriété 22
……… (Min, Max) (Min, Max) ………
Propriété 1n Propriété 2m

Figure 4. 2 Représentation des cardinalités dans le MCD


Exemple : Soient les règles de gestion suivantes relatives à l’occupation des logements par
des personnes.
 une personne habite au moins un logement ;
 une personne peut habiter dans plusieurs logements ;
 un logement peut être inoccupé ;
 un logement peut être habité par plusieurs personnes.

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Le MCD correspondant est exposé dans la figure 4.3, ci-dessous.

PERSONNE LOGEMENT
HABITER
Numéro Carte N.I Numéro-Log
Nom Date occupation Type
(1, N) (0, N)
Prénom Superficie
Date naissance Adresse

Figure 4. 3 Exemple de MCD avec prise en compte des cardinalités


1.2 Règles de normalisation du MCD
Le but de la normalisation est d’arriver à un MCD valide qui vérifie un ensemble de règles
de normalisation permettant d’aboutir à un modèle cohérent, sans redondances et sans
anomalies. Les règles de normalisation sont spécifiées par la théorie des bases de données. On
se limite aux trois premières formes normales.
1.2.1 Première Forme Normale (1FN): Atomicité
A toute occurrence de l’individu-type, il ne peut y avoir, à un instant donné, qu’au plus une
et une seule valeur pour chaune des propriétés qui le caractérisent. C'est-à-dire chaque
propriété est atomique et monovaluées.
Cette règle vise à éliminer les propriétés qui possèdent plusieurs valeurs (multi-valuées).
L’objectif est d’arriver à un MCD dont toutes les propriétés, qu’elles soient rattachées ou
entités ou aux relations, soient mono-valuées, c'est-à-dire chaque propriété ne peut prendre
qu’une et une seule valeur.
Si la première forme normale n’est pas vérifiée pour une propriété donnée d’un individu-type
ou d’une association, alors elle doit être, soit décomposée, soit éclatée en plusieurs propriétés
élémentaires.
Exemple : Soit l’entité LIVRE qui est décrit par les propriétés suivantes.

LIVRE
Référence du livre
Titre
Auteurs ?

Dans cet exemple, la propriété Auteurs est incorrecte, car un livre peut être rédigé par
plusieurs auteurs. Autrement dit, cette propriété est une liste (auteur 1, auteur 2,…). Donc, la
première forme normale n’est pas vérifiée. La solution consiste, alors, à éclater cette propriété
en plusieurs propriétés atomiques, ou à créer une nouvelle entité-type Auteurs.
1.2.2 Deuxième Forme Normale (2FN): Dépendance totale de l’identifiant
Toute propriété non identifiante d’un individu-type doit dépendre pleinement (dépendance
totale) de l’identifiant. Elle ne doit pas dépendre d’une partie de l’identifiant.
Cette règle vise à éliminer les propriétés qui ne dépendent que d’une partie de l’identifiant,
afin d’éliminer les redondances qui peuvent entrainer des difficultés et des incohérences lors
de la mise à jour.

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Exemple : Soit l’entité VOITURE.

VOITURE
Matricule
Couleur
Puissance
Wilaya ?

Dans cet exemple, le matricule du véhicule est de la forme : Num-seq|G-AA|WW, avec la


signification suivante des descripteurs du matricule.
Num-seq : est le numéro séquentiel du véhicule dans l’année ; (par exemple 00365).
G-AA : exprime le genre et l’année de mise en circulation du véhicule (par exemple : 112).
WW : est le code de la wilaya (par exemple 23Annaba).
Cette modélisation de l’entité VOITURE ne vérifie pas la deuxième forme normale. En effet,
la connaissance de la propriété Code-Wilaya qui est une partie de la propriété Matricule
induit la connaissance de la propriété Wilaya. Par exemple pour le véhicule immatriculé sous:
09765-124-23 (23 : Annaba), on sait dors est déjà que la propriété Wilaya de l’entité vaut
Annaba. Dans ce cas, la propriété Wilaya dépend d’une partie de l’identifiant, et par
conséquent cette modélisation ne vérifie pas la 2ième forme normale.
1.2.3 Troisième Forme Normale (3FN): Dépendance directe de l’identifiant
Toute propriété non identifiante d’un individu-type doit dépendre directement (dépendance
directe) de l’identifiant. Elle ne doit pas dépendre d’une autre propriété autre que
l’identifiant.
Cette règle vise à éliminer les propriétés qui dépendent d’une propriété autre que
l’identifiant ; c'est-à-dire les dépendances transitives de l’identifiant.
Exemple : Soit l’entité EMPLOYE suivante
EMPLOYE
Matricule
Nom
Prénom
Code-service
Désignation-service ?

Dans cet exemple la connaissance de la propriété Code-service permet de déterminer la


propriété Désignation-service. Or, Code-service n’est pas un identifiant de l’entité
EMPLOYE. Plus concrètement, Code-service est identifié à son tour par la propriété
Matricule. Donc, Désignation-service dépend d’une manière transitive du matricule employé
(MatriculeCode-serviceDésignation-service). Il s’en suit que cette modélisation est
incorrecte, car elle contient une dépendance indirecte et ne respecte pas la troisième forme
normale.
1.3 Démarche générale de construction du MCD
La phase d’analyse de l’existant permet de collecter les éléments nécessaires pour aborder
la phase de conception. La matière brute utile à la conception, particulièrement à l’élaboration
du MCD est composée des trois éléments suivants :
a. Le dictionnaire de données (DD): C’est un document dont la structure rassemble
l’ensemble des données relatif au domaine d’étude. L’objectif du dictionnaire de données

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est de recenser, structurer et donner une première analyse des informations du domaine
d’étude. L’origine des informations collectées peut être variée, à savoir :
 Compréhension et description de l’activité de l’entreprise.
 Etude des objectifs de l’entreprise.
 Analyse des documents utilisés, des circuits d’informations et des fichiers exploités.
 Organiser des interviews avec les cadres, exécutants et utilisateurs, afin de récupérer
les informations utiles.
 Cerner les procédures de travail et comprendre les règles de gestion.
Le tableau suivant permet de spécifier une représentation pratique du DD.
Code mnémonique Elémentaires,
Valeurs Définition et Contrôle et Règles
désignant concaténée ou
permises rôle validité applicables
l’information calculée

Code Type Nature Description Remarque Contraintes


Code-Produit Num(6) Elémentaire Code du produit Identifiant 000001…
non nul. 100000
Lib- Produit Char(20) Elémentaire Désignation produit Non vide Nom
commercial
Quantité-Stk Num(4) Calculée La quantité en stock
Ne peut être Si < 10 lancer
<0 la commande
Prix-Unit Num(8) Elémentaire Prix unitaire Exprimé en Ne peut être
monnaie <0
locale.
Tableau 4.2 Exemple de structure du dictionnaire de données
b. La liste complète des règles de gestion mise en œuvre par l’entreprise (règles de calcul,
règles administratives, délais et visas…etc.)
c. La liste complète des procédures de travail réalisées par l’organisation.
Une fois ces trois éléments nécessaires sont disponibles et bien maitrisés, le concepteur peut,
à présent, aborder la construction du MCD, en suivant les étapes suivantes :
1. Eclater les poly-sèmes (une propriété ayant plusieurs significations).
Exemple : Date de livraison (demandée) et date de livraison (effective)
2. Epuration des synonymes (deux ou plusieurs propriétés ayant le même sens).
Exemple : Référence dossier et N° de Police.
3. Dégager les entités naturelles grâce à leur identifiant (objets).
4. Rattacher les propriétés descriptives aux entités correspondantes.
5. Trouver les relations entre les objets, en se basant sur les règles de gestion.
6. Placer les propriétés restantes dans des associations entre entités.
7. Etudier les associations non porteuses d’informations.
8. Calculer les cardinalités de chaque couple Entité-Association.
9. Simplifier le modèle (éviter les associations de dimension supérieur à quatre).
10. Contrôler le modèle construit (opérer sa vérification et sa normalisation).
4. Le Modèle logique de données (MLD)
Le modèle conceptuel de données (MCD) conçu est indépendant de l’état de l’art
technologique. En plus, le MCD n’est pas aisément implémentable dans une machine. Le
niveau logique répond à cette préoccupation, en offrant une représentation du système tel
qu’il sera implémenté dans des ordinateurs. L’exploitation des données modélisées profite des

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fonctionnalités offertes par les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) existants sur
le marché pour réaliser les actions suivantes.
 Créer les structures de données (fichiers ou tables) sur ordinateurs.
 Mettre à jour les données existantes dans les structures adéquates.
 Interrogation des données, en opérant des requêtes de filtration et d’agrégation
(calculer une somme, une moyenne, le maximum, le minium,…etc.)
Historiquement, divers SGBD ont été proposés et chacun se base sur son propre modèle
logique. On distingue, essentiellement, les types de SGB suivants.
 Les SGBD hiérarchiques organisés selon une arborescence.
 Les SGBD réseaux appelés CODASYL (du nom de la norme à laquelle ils se
réfèrent).
 Les SGBD relationnels (SGBDR) basés sur le modèle Entité / Association.
 Les SGBD orientés objets (SGBDOO).
Le modèle logique de données (MLD) est un niveau intermédiaire entre le MCD et son
implémentation physique en machine (avec oracle, SQL Server ou MySQL, par exemple).
Dans ce cours, nous nous intéressons aux SGBD relationnel vue leur force, leur simplicité et
leur assise théorique solide.
Définition
Le modèle logique des données décrit la structure de données utilisée sans faire
référence à un langage de programmation particulier. Il permet de préciser le type de
données utilisées lors des traitements.
Ainsi, le modèle logique est dépendant du type de base de données utilisé. Comme nous
allons utiliser des bases de données relationnelles, on commence par rappeler, brièvement, les
concepts manipulés par le modèle relationnel, puis nous exposons les règles de passage du
MCD vers le MLD relationnel.
1.1 Rappel sur le modèle logique relationnel
Le modèle relationnel est un modèle logique de représentation des données. Il explicite
une organisation des données dans les bases de données relationnelles, composées de
relations, encore appelées tables.
Quelques exemples de tables relationnelles
Table Etudiant
Matricule Nom-Etud Prénom-Etud Date-Naiss Année-Bac Section
00512 Messaoudi Djamel 01/08/1997 2015 Licence 2
00520 Djenane Wassila 17/03/1996 2014 Licence 2
00730 Meriouh Nardjes 27/09/1995 2013 Master 1
Table Notes
Code-Module Matricule Type-Evaluation Note
BDD 00512 TD 12,00
SI 00512 Micro 09, 00
BDD 00512 Examen 14,00
BDD 00520 Examen 15,00
SI 00520 TD 13,50
SI 00730 TD 08,50
Tableau 4.3 Exemples de tables relationnelles avec leurs occurrences

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Ces tables sont décrites par des attributs ou champs (noms de colonnes). Par exemple,
Nom-Etudiant, Prenom-Etudiant, Module, Note,…etc. Chaque ligne (tuple ou
enregistrement) d'une table représente une occurrence de l'entité ou de l'association
correspondante.
Pour décrire une relation, on indique tout simplement son nom en majuscule, suivi du nom
de ses attributs entre parenthèses. Par exemple, la relation Etudiant du tableau 4.3 est décrite
par l’expression :
ETUDIANT (Matricule, Nom-Etudiant, Prenom-Etudiant, Date-Naiss, Annné-Bac).
De même la relation Notes du même tableau est exprimée par :
NOTES (Code-Module, Matricule, Type-Evaluation, Note).
Dans le modèle relationnel, l'identifiant d'une relation est composé d'un ou de plusieurs
attributs qui forment la clé primaire. En plus, une relation peut faire référence à une autre
relation, en utilisant une clé étrangère, qui correspond à la clé primaire de la relation
référencée. Pour repérer les clés primaires et étrangères, on utilise la notation suivante :
 On souligne la clé primaire d'un seul trait.
 On fait précéder (ou suivre) les clés étrangères du symbole #.
L’application de cette notation aux deux relations précédentes ETUDIANT et NOTES donne
les deux relations suivantes.
ETUDIANT (Matricule, Nom-Etud, Prenom-Etud, Date-Naiss, Année-Bac, #Section).
NOTES (Code-Module, Matricule, Type-Evaluation, Note).
On remarque que la relation ETUIDANT contient une clé étrangère (#Section) qui fait
référence à la relation Section (Section, désignation, nombre d’étudiants) et que la clé de la
relation NOTES est formée par la composition de trois clés primaires : Code-Module,
Matricule, Type-Evaluation.
L’ensemble des relations du domaine modélisé constitue le schéma de la future base de
données relationnelle. Ce dernier sera implémenté sur machine en exploitant un SGBD
commercial. Lors de la création du schéma de la base de données, la plus part des SGBD
existants permettent de prendre en charge un ensemble de contraintes liées à la cohérence des
données manipulées, telles que les types d’attributs et leurs domaines de définition ainsi que
la spécification des clés primaires et étrangères. D’autres aspects liés à la sécurité et à la
confidentialité sont aussi pris en charge par ces logiciels.
1.2 Transformation du MCD en MLD
Ayant à notre possession deux types de modèles: le MCD d’une part et le modèle
relationnel d’autre part, nous présentons à présent un ensemble de règles, dites règles de
passage, permettant de transformer le MCD en un modèle relation.
Avant d’énoncer les règles de passage, il est important de distinguer les types de relations
dans le MCD.
2.2.1 Distinction des types de relations dans le MCD
On classe les associations qui peuvent exister dans un MCD en trois catégories, afin de
faciliter leur transformation en relations décrivant le MLD.
 On dit qu’une association binaire (entre deux entités ou réflexive) est de type 1:1 (un à un)
si aucune des deux cardinalités maximales n’est N.

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Modélisation statique du S.I (MCD) Dr. KHEBIZI Ali

Exemple

DEMANDEUR (0, 1) (0, 1) LOGEMENT


HABITER
Numéro CNI Code Log.
Nom Type
Prénom Superficie
Revenue Adresse
 La relation est de type 1:N (un à plusieurs ou père-fils) si l’une des deux cardinalités
maximales est N.
Exemple
PRODUIT
MAGASIN
Code Produit
Numéro Magasin STOCKER
Libellé
Désgination
( 1,N) (0, 1) Prix unitaire
Superficie
Stock de sécurité
Localisation
 Le dernier type de relation concerne les relations N: M (plusieurs à plusieurs) si les 2
cardinalités maximales sont N.
Exemple
CLIENT PRODUIT
Code-Client COMMANDER Code-Produit.
Nom Libellé
Prénom ( 1,N) (0, N) Prix-unitaire
Adresse livraison Stock-sécurité

2.2.2 Règles de passage du MCD vers le MLD


Règle 1
Toute entité devient une table dans laquelle les attributs deviennent les colonnes. L’identifiant
de l’entité constitue alors la clé primaire de la relation.
Exemple
PRODUIT
Code-Produit.
Libellé Se transforme en la relation du MLD suivante :
Prix-unitaire PRODUIT (Code-Produit, Libellé, Prix-unitaire, Stock-sécurité)
Stock-sécurité

Règle 2
Une association binaire de type 1:N disparaît, au profit d’une clé étrangère dans la relation
(table) coté 0,1 ou 1,1 qui référence la clé primaire de l’autre entité. Cette clé étrangère ne
peut pas recevoir la valeur vide si la cardinalité est 1,1.
Exemple
MAGASIN PRODUIT
Numéro-Magasin STOCKER Code-Produit
Désignation Libellé
( 1,N) (0, 1) Prix-unitaire
Superficie
Localisation Stock-sécurité

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L’association STOCKER disparait avec migration de la clé du père ayant la cardinalité (1, N)
vers le fils ayant la cardinalité (0,1). La relation relationnelle obtenue est la suivante:
PRODUIT (Code-Produit, Libellé, Prix-unitaire, Stock-sécurité, #Numéro-Magasin).
L’application des règles 1 et 2 à la fois permet d’obtenir le MLD du MCD précédent qui est
constitué des deux relations :
PRODUIT (Code-Produit, Libellé, Prix-unitaire, Stock-sécurité, #Numéro-Magasin).
MAGASIN (Numéro-Magasin, Désignation, Superficie, Localisation).
Règle 3
Une association binaire de type N:M devient une relation (table) supplémentaire (table de
jonction) dont la clé primaire est composée des deux clés étrangères.
Exemple
CLIENT PRODUIT
COMMANDER Code-Produit
Code-Client
Nom Libellé
( 1, N) (0, N) Prix-unitaire
Prénom
Adresse livraison Stock-sécurité

L’association COMMANDER devient une nouvelle relation, dont la clé est composée du
produit des deux clés : Code- Client x Code-Produit.
COMMANDER (Code-Client, Code-Produit).
En plus si l’association est porteuse de données, ces données deviennent des attributs de la
relation.
Admettons que l’association COMMANDER de l’exemple précédent exige la spécification,
par le client, pour chaque produit commandé : la quantité à commander (propriété : quantité-
commandée) ainsi que le lieu de la livraison (propriété : lieu-livraison) de chaque produit.
La nouvelle relation est, alors :
COMMANDER (Code-Client, Code-Produit, quantité-commandée, lieu-livraison).
Règle 4
Une association non binaire (reliant plus de deux entités) est traduite par une nouvelle relation
(table) supplémentaire dont la clé primaire est composée d’autant de clés étrangères que
d’entité en association. Les attributs de l’association deviennent les colonnes de cette nouvelle
relation. Si la relation est porteuse de données, la table obtenue contiendra ces données
comme attributs.
Exemple :

ETUDIANT MATIERE
Matricule-Etud EVALUER Code-Matière
Nom-Etud Libellé-matière
(0, N) (0, N) Coefficient
Prénom-Etud
Note
Adresse-mail Nombre-Heure

(0, N)

TYPE-EVALUATION
Code-Type
Désignation-Type

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Modélisation statique du S.I (MCD) Dr. KHEBIZI Ali

Dans cet exemple, les étudiants sont évalués dans différentes matières. Pour chaque
étudiant et chaque matière différents types d’évaluations sont opérés (Evaluation continue,
examen final, TD, TD,…etc) et des notes lui sont attribuées par matière et par type
d’évaluation.
L’application de la règle de transformation 4 relative aux associations non binaires conduit
à la création d’une nouvelle relation contenant les identifiants des entités impliquées et les
données portée par l’association. La nouvelle relation est :
EVALUER (Matricule-Etud, Code-Matière, Code-Type, note).
Par application de la règle 1 relative aux entités et la règles 4, le MLD global du MCD
précédent est le suivant :
ETUDIANT (Matricule-Etud, Nom-Etud, Prénom-Etud, Adresse-mail). (Règle 1)
MATIERE (Code-Matière, Libellé-matière, Coefficient, Nombre-Heure). (Règle 1)
TYPE-EVALUATION (Code-Type, Désignation-Type). (Règle 1)
EVALUER (Matricule-Etud, Code-Matière, Code-Type, note). (Règle 4)
Règle 5
Une association binaire de type 1:1 est traduite comme une association binaire de type 1:N
sauf que la clé étrangère se voit imposer une contrainte d’unicité en plus d’une éventuelle
contrainte de non vacuité (cette contrainte d’unicité impose à la colonne correspondante de
ne prendre que des valeurs distinctes).

BENEFICIAIRE LOGEMENT
Numéro CNI ATTRIBUER Code Log.
Nom Type
(1, 1) (0, 1)
Prénom Superficie
Revenue Adresse

Dans cet exemple, nous supposons qu’à un bénéficiaire n’est attribué qu’un et un seul
logement, au plus. D’autre part, un logement peut être vide ou occupé.
La transformation du MCD donne, par application de la règle 1, la relation
LOGEMENT (Code Log. Type, Superficie, Adresse).
En plus, conformément à la règle 5, l’association ATTRIBUER est considéré comme une
association de type père-fils (un à plusieurs 1 : N). Par conséquent, elle disparait après
transformation en MLD, avec une migration de la clé Code Log vers l’entité
BENEFICIAIRE. Le MLD obtenu est le suivant:
LOGEMEMT (Code Log., Type, Superficie, Adresse).
BENEFICIAIRE (Numéro CNI, Nom, Prénom, Revenue, #Code Log).
A noter que les valeurs de l’attribut Code Log ne doivent pas être nuls ni redondantes.
Règle 6 : Cas des associations réflexives
Une association du MCD est dite réflexive si elle relie deux occurrences appartenant au
même type d’entité. Par exemple, l’association DESSERVIR permet de relier deux villes
distinctes par un vol aérien, comme le montre le MCD ci-dessous.

(0, N)
VILLE VOL
Code-ville DESSERVIR
(0, N) Num-vol
Nom-ville Date
Nom-aéroport Nombre passagers Heure
Altitude Durée
(0, N)

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La transformation du MCD donne les relations VILLE et VOL (règle 1).


Pour l’association DESSERVIR, elle sera transformée en une nouvelle relation (règle 4),
dont la clé est composée du produit des trois clés: Num-Vol et deux fois l’identifiant de
l’entité VILLE. Soit :
DESSERVIR (Num-vol, Code-ville, Code-ville, Nombre passagers).
Pour différencier le dédoublement de la clé, on modifie les noms des attributs de la relation.
DESSERVIR (Num-vol, Code-ville-départ, Code-ville-arrivée, Nombre passagers).
Le schéma relationnel complet de l’exemple précédent est le suivant :
VILLE (Code-ville, Nom-ville, Nom-aéroport, Altitude).
VOL (Num-vol, Date, Heure, Durée).
DESSERVIR (Num-vol, Code-ville-départ, Code-ville-arrivée, Nombre passagers).

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