Chapitre IV Modèle logique de données

Chap.IV. Modèle logique de données

IV.1. Définition de Modèle Logique de Données (MLD) :

Le modèle logique de données consiste à décrire la structure de données utilisée sans
faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données
utilisées lors des traitements.

Il est aussi appelé modèle relationnel, On emploie souvent l’abréviation suivante :

Modèle logique de données (MLD), Et quelquefois, les abréviations suivantes sont
employées :

MLDR : Modèle logique de données relationnelles

MRD : Modèle relationnel de données

MLRD : Modèle relationnel logique de données

Le MCD ne peut pas être implanté dans une base de données sans modification, Il est
obligatoire de transformer ce modèle. On dit qu’on effectue un passage du modèle conceptuel
de données vers le modèle logique de données.

Le MLD pourra être implanté dans une base de données relationnelle.

IV.2. Règles de passage du MCD au MLD :

IV.2.1 Règle numéro 1 :
a) Une entité du MCD devient une relation, c’est à dire une table.

Dans un SGBD de type relationnel, une table est structure tabulaire dont chaque ligne
correspond aux données d'un objet enregistré (d'où le terme enregistrement ) et où chaque
colonne correspond à une propriété de cet objet. Une table contiendra donc un ensemble
d’enregistrements.

Une ligne correspond à un enregistrement.

Une colonne correspond à un champ.

La valeur prise par un champ pour un enregistrement donné est située à l’intersection ligne-
colonne correspondant à enregistrement-champ.

Il n’y a pas de limite théorique au nombre d’enregistrements que peut contenir une table. Par
contre, la limite est lié à l’espace de stockage.

b) Son identifiant devient la clé primaire de la relation.

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La clé primaire permet d’identifier de façon unique un enregistrement dans la table.

Les valeurs de la clé primaire sont donc uniques.

Les valeurs de la clé primaire sont obligatoirement non nulles.

Dans la plupart des SGBDR, le fait de définir une clé primaire donne lieu automatiquement à
la création d’un index.

c) Les autres propriétés deviennent les attributs de la relation.

Exemple :

Echelon
Ech
CLIENT(Ech , Indech).
Ind_ech

Figure IV.1 : Exemple de Règle numéro 1.

IV.2.2 Règle numéro 2 :

Une association de type 1:N (c’est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à « 1 »
d’une côté de l’association et à « n » de l’autre côté) se traduit par la création d’une clé
étrangère dans la relation correspondante à l’entité côté « 1 ».

Cette clé étrangère référence la clé primaire de la relation correspondant à l’autre entité.

Employe
Num_emp
Exemple : Nom_emp
Prenom_emp
Categorie Dat_emp
0.n Appartenir 1.1 Lieu_emp
Cat Wil
Ind_cat Sex
Corp
Grad
Type_emp
Stat_emp
Num_ss
Meth_paie
Num_comp
Employe (Num_emp, Nom_emp, Prenom_emp, Dat_emp, Lieu_emp, Dat_instal
Wil, Sex, Corp, Grad, Type_emp, Stat_emp, Num_ss, Meth_paie, Photo
Num_comp, Dat_instal, Photo, #Cat).
Categorie (Cat, Ind_cat).

Figure IV.2 : Exemple de Règle numéro 2.

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IV.2.3 Règle numéro 3 :

Une association de type N :N (c’est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à « N »
des 2 côtés de l’association) se traduit par la création d’une relation dont la clé primaire est
composée des clés étrangères référençant les relations correspondant aux entités liées par
l’association.

Les éventuelles propriétés de l’association deviennent des attributs de la relation.

Exemple :
Indemnites
Num_ind
Salaire IDR
Num_sal 1.n Concerner 1.n BI
SB IA_IT
IEP Date Nuis
SP Zone
Brut Doc
Net Def
IFC
IEPD
ISSRP
IAA
Salaire (Num_sal, SB, IEP, SP, Brut, Net).
Indemnites (Num_ind, IDR, BI, IA_IT, Nuis, Zone, Doc, Def, IFC, IEPD, ISSRP, IAA).
Concerner (#Num_sal, #Num_ind, Date).

Figure IV.3 : Exemple de Règle numéro 3.

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IV.3. Le MLD :

Employe (Num_emp, Nom_emp, Prenom_emp, Dat_emp, Lieu_emp, Wil, Sex, Corp, Grad,
Type_emp, Stat_emp, Num_ss, Meth_paie, Num_comp, Dat_instal, Photo, #Cat,#Ech,
#Num_sal).

Categorie (Cat, Ind_cat).

Avancement (Num_av, Dat_av, #Num_emp).

Echelon (Ech, Ind_ech).

Aff (Num_af, Sit_fam, Nbr_enf, Nbr_sup, Pf, Fem_foy, Sal_un, To_aff, #Num_emp).

Retenue (Num_ret, Mois_ret, Annee_ret, Typ_ret, Mont_ret, #Num_sal).

Salaire (Num_sal, SB, IEP, SP, Brut, Net).

Indemnites (Num_ind, IDR, BI, IA_IT, Nuis, Zone, Doc, Def, IFC, IEPD, ISSRP, IAA).

Retenuefx (Num_retfx, RAC, SS, IRG, T_ret).

Concerner (#Num_sal, #Num_ind, #Num_retfx, Date).

IV.4. Conclusion :

Le résultat de ce chapitre est d’une par la description de contenu de la base de donnée

en particulier (l’évaluation), et d’autre par la spécification d’un schéma de la base de données
pour mettre ce contenu dynamique on peut maintenant commencer la réalisation de notre
projet.

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