IFS
Il faut que le distributeur fasse un cahier des charges de la fabrication du produit et qu’il
IFS n’est pas une norme même si ça marche sur la même base mais c’est un
référentiel d’audit. Ça s’applique aux MMD: marque distributeur. La MMD c’est des
produits dont les caractéristiques ont été défini par une entreprise qui en assure la
vente au détail et va être le donner d’ordre et qui va faire fabriquer le produit par
une autre entreprise. L’entreprise qui a donné l’ordre c’est elle va assurer la
distribution du produit qui lui est propre. La grande distribution dont GMS comme
Leclerc carrefour etc; ils ont tous une marque qui leur ait propre même plusieurs. Ils
ont souvent une MDD moyenne gamme et une MDD premier prix. Si on essaye de
comprendre comment se passe la distribution et vente, on a le producteur qui
fourni au grossiste comme métro par exemple et qui qui lui même va vendre au
détaillant avant de vendre au consommateur: métro acheté et revend aux
entreprise = B to B ça veut dire que jusqu’à la, nous en tant que consommateur on
n’est pas concerné. C’est que entre les entreprises. On a aussi la vente direct entre
le producteur et le consommateur: c’est le B to C (exemple de la vente sur internet
pas amazone mais des producteurs qui vendent direct sur internet).
Ce qui nous intéresse nous c’est un autre circuit: centrale d’achat qui va acheter à
un producteur qui va fournir des grandes surfaces ou des consommateurs. Dans
notre cas comment ca se passe ? Il y a un distributeur comme carrefour qui va
passer des commandes à une usine en se basant sur un cahier des charges. Il ya
donc une phase de stockage et de transport pour acheminer la marchandise et ces
produits la vont aller en surface de vente ou vont etr vendus à un client donc le
produit en lui même ne passe jamais au distributeur il passe par fournisseur
matière première, fabrication, transport stockage, passe de vente puis
consommateur.
r.
passe des commande pour la réalisation du produit et qu’il choisisse une logistique de
transport et de stockage soit soustraitance soit avec ses propres moyens. Carefour par
exemple sous traite a des experts logistiques mais par contre ont des entrepôt de stockage
à eux aussi. Il faut organiser la surface de vente, le marketing etc et le feedback des
consommateurs
Pour les différents produits qu’on trouve en magasin, our le même type de produit on va
avoir differentes représentations du produit (les sirops). Il y a un produit qui est
généralement plus cher que l’autre en ayant des standards de qualité plus élevée, avec
des matières premières plus chères, publicité couteuse etc… la production de ce produit
qui se vend généralement en épicerie fine etc n’a pas forcement besoin d’être certifié IFS,
par contre si il est vendu à carrefour qui demande une certification alors le produit soit
être certifié. Le sirop marque carrefour n’est pas comme les autres, il a les rebords en
metal et pas en plastique, couleur bof et packaging pas très attirant. Carrefour a pour ce
produit la sélectionné à un fabricant pour la production donc le produit sera vendu moins
cher car les produits qui sont utilisés sont moins qualitatifs, l’emballage coute moins cher.
Les produits MDD de ce style sont faut pour attirer les consommateurs qui ont moins de
moyen. C’est des produits pour lesquels il y a très peu de pubs pour qu’ils soient peu
couteux. En faisant ça, carrefour va maitriser ses couts du début à la fin puisque que c’est
lui qui choisit tout (emballage quantité etc). Du coup il est fort probable que si on se
penche sur le code emballeur du produit MDD et le produit haut de gamme c’est produit
au même endroit donc c’est pas ça qui cause la différence de prix. Des fois y’a des erreurs
des fromages saint Moret et casinos sont produits aux même endroit mais ils se trompent
sur l’étiquetage donc on achète du fromage frais casino au prix du st Moret.

Ce qui est bien pour le consommateur quand il achète du premier prix c’est qu’il paye
uniquement le produit et pas tout ce qu’il y a derrière (emballage style, publicité etc). De
plus, on n’y ajoute pas de colorant ou conservateur etc qui sont des additifs qui coutent
chers
Donc souvent le produit 1er prix est souvent plus sain avec une compo plus courte. On
reconnait le code emballeur qui commence par EMB suivi d’une liste de chiffres de
lettres. Petit rappel: on a besoin d’être certifié IFS pour vendre la MDD. On a dit que ifs
c’est une référentiel d’audit dont la dernière version date de 2020 qui est pour les
fabricants de MDD. Il y a 6 chapitres de 190 exigences environ. Il ya des référentiels
adaptés à chaque métier: le premier c’était le food mais maintenant il y en a plein pour
les grossistes, la logistique etc… D’où ça vient ? En 2003, la fédération des distributeurs
allemande et française se sont associées et ont réfléchi. Avant carrefour auditait tous ses
fournisseurs mais y’avait pas de grille officielle d’audit donc chacun auditait à sa manière
y’avait pas de comparatif et de point commun, il n y avait pas un document sur lequel se
baser pour que tout le monde audit selon le même modele en plus ça prenait trop de
temps et ça coutait trop de cher d’envoyer les auditeurs dans toute la France ou dans le
monde. En 2006 y’avait IFS V5 et a duré longtemps (7 ans), en 2013 on a ajouté un
chapitre sur la protection contres les actes de malveillance la fooddefense —> ifs V6. En
2017, il y a une des modification par rapport à iso 9001 donc on passe à IFS 6.1(très peu
de différence). En 2020, IFS v7, obligatoire le 1 juillet 2021 dans lequel on a intégré une
approche de gestion de risque. Avant c’était une approche « je réponds aux besoins ».
Le but au final de l’IFS c’est de • Réduire les couts d’audit • Uniformiser l’évaluation et le
suivi des fournisseurs • Avoir des organismes de certification accrédités
BRC = version anglo-saxonne de l’IFS. L’IFS est le même dans tous les pays.
DEMARCHE DE CERTIFICATION
Il faut d’agir faire une demande de devis à l’entreprise qui va venir nous certifier
(AFNOR, EUROFINS, Bureau Veritas). Il faut faire plusieurs devis dans plusieurs
entreprises, au moins 3, pour voir la différence de prix et leur approche. Mais la
durée d’audit reste la même car quand on va vouloir être certifié on va noyons
envoyer un questionnaire officiel dans lequel on remplis les produits fabriqués, le
nombre de ligne de production, la superficie de l’entreprise, le nombre d’employé
etc et en fonction des réponses une durée d’audit est indiquée. Si les durées
d’audit d’une entreprise à l’autre c’est pas normal, c’est imposssssiii. On fixe une
date d’audit, de manière à laisser du temps pour apporter les modifications à
l’entreprise. Par contre, c’est impossible en moins de 6 mois, il faut beaucoup plus
de temps et de travail. Il faut minimum 6 mois par tranche de 50 employés car il
faut les former, les suivre etc, surtout si on part de 0. Sur le site internet on trouve
le référentiel ainsi que des guideline qui permette de savoir ce qui est attendu de
l’IFS et qui permettent de guider les responsable à apporter les nouveautés
essentielles à l’entreprise pour être certifié. Il y a aussi un logiciel payant à
télécharger si on veut, auditexpress pour auditer notre propre entreprise comme si
on était un auditeur de certification et ça nous donne la note et les choses à
modifier. Une fois que toute l’activité est mise en conformité, on arrive au jour de
l’audit qui dure minimum 1 jour et demi ! Plus on a de personnel et de production
plus ça dure longtemps, jusqu’a 1 semaine. Ca coute minimum 3500 euros mais
vraiment grand minimum. Si on n’a pas cette certification on ne peut pas travailler
avec la grande distribution donc on n’aura pas de grand chiffre d’affaire. L’auditeur
envoie un planning d’audit quelques jours avant le jour J qui identifie les sujets
qu’il veut voir afin de savoir quelle personne de l’entreprise est capable de
réponde à ses questions au niveau des différents process: achat, logistique etc. Au
niveau des lignes de production, si on veut certifier que 1 ligne de production sur 3
alors que les 3 sont dans le même local c’est impossible. Par contre, si il y a des
lignes de productions dans différents local on n’est pas obligé de toutes les faire
certifier. Il faut envoyer des documents à l’avance comme le manuel qualité,
HACCP, procédures etc.
Petit conseil: S’informer sur notre auditeur grâce aux réseaux sociaux par exemple.
On peut même demander son cv car on sait jamais si l’auditeur travaille pour une
entreprise concurrente ou même si l’auditeur a un intérêt particulier à ce que
‘entreprise soit certifiée. On a le droit de demander à l’entreprise de certification
de changer notre auditeur mais on peut demander que 2 fois maximum.
DIFFERENTES ETAPES Les comptes rendus sont standardisés: une case = une note

Le jour de l’audit il y a 2 points importants: la réunion d’ouverture et de clôture. Il

faut qu’il y ait le patron c’est obligatoire. • La direction doit être impliqué si non
l’auditeur n’aura pas un regard de confiance. • Avant ce jour, il faut relire le plan
d’audit. • Il y a l’inspection du site mais qui dire pas tout l’audit car il y a beaucoup
de revue documentaire. • Il y a l’interview du personnel (personnel qui parle bien
français, qui ont le temps). L’auditeur doit voir que c’est fluide et que chacun
connait bien son post donc prendre des gens qui ont confiance en eux etc • Revue
du système documentaire – exercice de traçabilité obligatoire pour être sur que
tout est ok et qu’on s’en rende pas compte le jour de l’audit en faisant un bilan
matière par exemple qui vérifie si on a des pertes. • Entretiens avec
l’encadrement (Chef de chaque service)

FIN D’AUDIT • Présence du patron obligatoire • Emission de l’avis de l’auditeur

mais qui n’est pas officiel, il donne son avis sur si on peut être certifié ou nan mais
c’est pas officiel. • Réception d’un plan d’action dans lequel l’auditeur recense
tous les points sur lesquels l’entreprise n’est pas au plus haut niveau et les actions
à mettre en place • 15 jours pour envoyer les actions correctives • Passage du
dossier en commission IFS donc il y a d’autres professionnels qui vont lire le
rapport effectué par l’auditeurs et qui eux vont donner l’avis définitif sur la
certification et le niveau de certification • Réception de la certification d’audit 1
mais et demi après pour une durée 1 an et BRC c’est pareil. ISO c’est tous les 3
ans. • 2 semaines pour répondre au plan d’action envoyé et 4 semaines pour
envoyer des preuves de la rectification des non conformités ou déviations On peut
être certifié tout de suite après avoir corrigé les non conformité il faut tout
recommencer

Il ya 2 types de non conformités: • Déviation : non-conformité sans impact sur la
sécurité alimentaire. Elle abaisse un peu la note mais c’est pas grave • Non-
conformité : lié à la législation ou sécurité alimentaire – NC majeure la ça veut
qu’on manque vraiment de non-conformité vis à vis de la réglementation et ça
remet en question toute la certification
KNOCK OUT Il existes 10 exigences appelées « Knock Out ». C sont des points cruciaux en SA.
Dans ces KO on peut pas avoir la note C par contre si on a la note D on n’est pas certifié et
c’est un cas de non-conformité majeure. A partir de 1 KO on peut pas être certifié. 6 Chapitres
: 1 – Engagement de la Direction 2 – SMQSA 3 – Gestion des ressources 4 – Planification et
process → le plus long 5 – Mesures, analyses, améliorations 6 – Food defense

SYSTEME DE NOTATION

Des notes en lettre sont attribuées qui correspondent à des points ce qui donne
un ratio sur 100. Si c’est inférieur à 75 = pas certifié, entre 75 et 95 = niveau base
et au dessus de 95 = haut niveau Ce système de notation est bien car il permet de
valoriser l’amélioration en continu. Plus on progresse plus on gagne des points et
si ça se passe sur plusieurs exigence la note augmente au fur et à mesure.
BRC Version anglo-saxonne de l’IFS mais contrairement à l’ifs c’est un référentiel privé et
non public/ C’est exactement la même procédure (même chapitre, même durée etc). Par
contre c’est beaucoup plis strict. • Il est valide 6 mois si grade C, 1 an si grade A ou B • 7
chapitres • 284 exigences → 10 KO