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PRISE EN CHARGE DES

CANCERS EPITHELIAUX
DE L’OVAIRE AUX
STADES AVANCES :

Etude rétrospective au centre Mohammed VI


pour le traitement des cancers.

HAJAR HAJ KHLIFA


Dédicaces
Remerciements
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition selon les antécédents médicaux.

Tableau 2 : Distribution selon les antécédents familiaux de néoplasie

Tableau 3 : Caractéristiques échographiques des masses

Tableau 4 : Résultats du scanner et de l'imagerie par résonnance magnétique.

Liste des illustrations


Tableau 5 : Métastases à distance chez nos patientes.

Tableau 6 : Visualisation de l’épanchement et la carcinose péritonéale à

l’exploration chirurgicale.

Tableau 7 : Gestes associés au traitement chirurgical radical.

Tableau 8 : Classifications 2018 FIGO et TNM (7ème édition) des tumeurs

épithéliales de l'ovaire

Tableau 9 : Critères échographiques IOTA


LISTE DES FIGURES  :

Figure 1 : Distribution des patientes selon l’âge

Figure 2 : Distribution selon l’âge de la ménarche.

Figure 3 : Parité des patientes

Figure 4 : Statut ménopausique

Figure 5 : Prise de CO

Figure 6 : Variation du délai de consultation

Figure 7 : : Distribution des patientes selon leurs circonstances de découverte.

Figure 8 : Résultat de l’examen clinique des patientes

Figure 9 : Résultat de l’examen gynécologique des patientes

Figure 10 : Valeurs premières du CA125.

Figure 11 : Siege de la masse à l’exploration chirurgicale.

Figure 12 : Distribution des patientes selon le nombre de cures.

Figure 13 : Distribution des patientes selon le type histologique.

Figure 14 : Stadification des cancers ovariens chez nos patientes.


Figure 15 : Moyens de fixité de l’ovaire.

Figure 16 : Description de la vascularisation artérielle de l’ovaire.

Figure 17 : Description de la vascularisation veineuse de l’ovaire

Figure 18 : Cystadénocarcinome séreux : tumeur extériorisée à la surface de l’ovaire

Figure 19 : Cystadénocarcinome mucineux : tumeur extériorisée à la surface de

l’ovaire

Figure 20 : Echographie endovaginale d'un cystadénocarcinome séreux

Figure 21 : Aspect scanographique d’une masse latéro utérine droite solido kystique

d’origine ovarienne très probable mesurant 85*40*98 mm

Figure 22 : Aspet IRM évoquant la présence d’une masse abdomino pelvienne

contenant des travées s’étendant en haut jusqu’à l’ombilic et refoulant en bas et en

arrière l’utérus, en bas et en avant la vessie, mesurant 102*98 mm.

Figure 23 : Prise en charge du cancer ovarien aux stades tardifs.

Figure 24 : Coelioscopie.

Figure 25 : Aspect macroscopique d’une énorme masse ovarienne.

Figure 26 : Les différents types d’une hystérectomie.


Figure 27 : Ratios de survie relative au cancer de l’ovaire selon l’âge, le temps écoulé

depuis le diagnostic des femmes de 15 ans à 99 ans au Canada

 
LISTE DES ABREVEATIONS  :

ATCDS : Antécédents
CO : Contraception orale
TDM : Tomodensitométrie
IRM : Imagerie par résonnance magnétique
CA-125 : Carbohydrate Antigen 125
CA 19.9 : Carbohydrate Antigen 19.9
ADK : Adénocarcinome
L1 : Vertèbre lombaire 1
L2 : Vertèbre lombaire 2
OMS : Organisation mondiale de la santé
FIGO : Fédération internationale de gynécologie obstétrique
BRCA1 : Breast cancer 1
HPNCC : Hereditary non polyposis colorectal cancer
IOTA : International Ovarian Tumor Analysis Group
Rx : Radiographie
RCP : Réunion de concertation pluridisciplinaire
NACT : Chimiothérapie néoadjuvante
PDS : Chirurgie première
TEP Scanner : Tomographie par Emission de Positons couplé à un scanner
HER2 : Human epidermal growth factor receptor 2

Sommaire  :
INTRODUCTION

MATERIELS et METHODES

RESULTATS

I. Epidémiologie
A. Age de survenue

B. Antécédents personnels médicaux

C. Antécédents chirurgicaux 

II. Facteurs de risques et facteurs protecteurs 


A. Facteurs génétiques 

a) Antécédents personnels de néoplasie


b) Antécédents familiaux de néoplasie
B. Facteurs hormonaux et reproductifs 

a) Age de la ménarche 
b) Parité
c) Statut ménopausique
d) Contraception orale
C. Habitudes toxiques

III. Etude clinique


A. Délai de consultation
B. Circonstances de découverte
C. Examen clinique
1. Examen abdominal
2. Examen gynécologique
IV. Examens paracliniques
A. Bilan radiologique
1. Echographie abdomino-pelvienne
2. TDM et IRM
B. Bilan biologique
1. CA-125
2. CA 19-9
V. Bilan pré-thérapeutique
VI. Bilan d’extension
VII. Prise en charge thérapeutique
A. Chirurgie initiale
1. Voie d’abord
2. Type de chirurgie
3. Exploration chirurgicale des patientes
B. Chimiothérapie néoadjuvante
1. Nombre de cures et protocole thérapeutique
2. Evaluation post chimiothérapie
C. Chirurgie d’intervalle
1. Date après la première intervention
2. Voie d’abord
3. Gestes associés
D. Chimiothérapie adjuvante
VIII. Anatomopathologie
A. Type histologique du carcinome ovarien
1. Piece d’hystérectomie
2. Omentectomie
3. Biopsie péritonéale
4. Liquide d’ascite
IX. Stadification
X. Surveillance post opératoire

DISCUSSION

I. Rappel anatomopathologique
A. Anatomie de l’ovaire
1. Anatomie descriptive
2. Moyens de fixité
3. Vascularisation
a. Artères
b. Veines
c. Lymphatiques
d. Nerfs
B. Classification histologique des tumeurs épithéliales de
l’ovaire
1. Séreuse
2. Mucineuse
3. Endométroide
4. A cellules claires
5. Epithéliales mixtes
6. Carcinomes indifférenciés
7. Autres
C. Stadification FIGO
II. Etude épidémiologique
A. Fréquence et incidence
B. Facteurs de risque et facteurs protecteurs
1. Age
2. Facteurs de risque génétiques et familiaux
3. Facteurs hormonaux et reproductifs
a) Parité
b) Contraception orale
c) Statut ménopausique
III. Etude clinique
A. Circonstances de découverte
1. Signes de retentissement général
2. Algies pelviennes chronique
3. Distension abdominale
4. Anomalies du cycle menstruel
5. Signes associés
6. Découverte fortuite
B. L’examen clinique
IV. Examens paracliniques
A. Bilan radiologique
1. Echographie
2. TDM
3. IRM abdomino-pelvienne
4. L’échographie hépatique
5. Rx du thorax
B. Bilan biologique
1. Marqueurs tumoraux
a) CA-125
b) CA19-9
V. Bilan pré thérapeutique
VI. Prise en charge du cancer de l’ovaire à un stade tardif
A. Traitement chirurgical

1. Voie d’abord
a) Coelioscopie
b) Laparotomie exploratrice
2. Chirurgie initiale
a) Chirurgie de réduction tumorale
b) Exploration chirurgicale
c) Chirurgie
3. Chirurgie d’intervalle
a) Description
b) Gestes réalisés
4. Complications chirurgicales
B. Traitement adjuvant
1. Chimiothérapie néoadjuvante
a) Protocole de chimiothérapie
b) Le nombre des cures
c) Evolution post chimiothérapie néoadjuvante
2. Chimiothérapie adjuvante
VII. Etude anatomopathologique
VIII. Surveillance post thérapeutique
A. Bilan de la fin du traitement
B. Surveillance à 3 mois

C. Surveillance à distance
IX. Pronostic
A. Facteurs liés aux cancers
1. Stage du diagnostic
2. Le volume tumoral après la première intervention
3. Grade histologique
4. Type histologique
B. Facteurs biologiques
1. Facteur biologique sérique CA-125
2. HER2
3. Récepteurs hormonaux pour les œstrogènes et la
progestérone
C. Facteurs liés aux patientes
1. Age et indice de performance
2. Facteurs liés au traitement
a) La taille du résidu tumoral exérèse initiale
b) Chimiothérapie à base de sels de platine
X. Prise en charge des rechutes
A. Chirurgie
B. Chimiothérapie
XI. Taux de mortalité

CONCLUSION

RESUME

ANNEXE

BIBILIOGRAPHIE
Introduction

Introduction

1
Introduction

Le cancer de l'ovaire est une tumeur maligne qui se développe généralement à

partir du revêtement de surface des ovaires. La forme la plus fréquente est le

carcinome épithélial de l'ovaire [1], il représente environ 4% des cancers

féminins, responsable de plus de 5% de décès par cancer [2], c’est la première

cause de mortalité par cancer gynécologique [3].

Au Maroc, la fréquence de ce cancer est de 4.7% des tous les cancers féminins,

ce qui le situe au 5ème rang, après ceux du sein, du col utérin de la thyroïde et

les cancers colorectaux. [1] De plus, leur incidence est en constante

augmentation depuis 25 ans [4]

Les tumeurs épithéliales ou tumeurs du revêtement ovarien représentent

environ 65 % de l’ensemble des tumeurs et plus de 85 % des tumeurs malignes

de l’ovaire de l’adulte. Les types histologiques sont séreux, mucineux,

endométrioїdes, à cellules claires, à cellules transitionnelles (Brenner) ou

indifférenciés, elles peuvent être bénignes, malignes ou à malignité atténuée

[5]

L’examen clinique est une étape importante à la recherche d’une masse

annexielle. La situation anatomique profonde de l’ovaire et l’absence d’une

2
Introduction

symptomatologie propre expliquent son inaccessibilité au dépistage et au

diagnostic précoce, ce qui explique le nombre élevé de cancer ovarien

diagnostiqué à un stade tardif. Ce qui en fait une maladie dont le pronostic

reste sombre [6]. La survie à cinq ans est de 25% dans les stades avancés (FIGO

III et IV)[7]

L'échographie comme bilan initial ainsi qu’une TDM pour les stades tardifs ont

bien prouvé leur utilité pour étudier la masse et établir un bilan d’extension,

L'IRM permet une excellente différenciation des tissus et peut être utilisée pour

la caractérisation des lésions indéterminées vues au scanner ou à l'échographie

et permet d’identifier avec précision l'invasion des organes pelviens[8]

L’étude anatomopathologique de la pièce opératoire et des prélèvements est

fondamentale pour stadifier le cancer selon la FIGO et déterminer son type

histologique et le grade tumoral.

La prise en charge doit se discuter en réunion de concertation pluridisciplinaire

et être réalisée dans des établissements adaptés. Elle repose sur une

3
Introduction

association de la chirurgie à la chimiothérapie selon une chronologie qui peut

varier [9]

L’objectif de ce travail est de définir le protocole de prise en charge des

tumeurs épithéliales de l’ovaire à un stade avancé au sein du centre

Mohammed 6, préciser les nouvelles recommandations, études et essaies

clinique mondiales entretenus pour améliorer sa prise en charge

4
Matériels et Méthodes

Matériels et
Méthodes
Matériels et Méthodes

Type d’étude :
Notre travail consiste en une étude rétrospective et analytique d’une série de
32 cas collectés au service de gynécologie relevant du Centre Mohammed 6
pour le traitement des cancers.

Période d’étude :

L’étude a été réalisée du 1 janvier 2019 au 1 janvier 2021, soit sur une période
de 2ans.

Critères d’inclusion :

Les patientes présentant un cancer type épithélial de l’ovaire à un stade tardif


(III et IV) confirmé par un examen anatomo-pathologique.

Critères d’exclusion :

Les patientes qui présentaient une tumeur bénigne, cancer de l’ovaire stades
précoces I et II, les cancers de type non épithélial et les cancers suspects non
confirmés par un examen anatomo-pathologique étaient exclus de l’étude.

Fiche d’exploitation :

Pour bien mener cette étude, nous avons établi une fiche d’exploitation. (Voir
Annexe 1)

5
Matériels et Méthodes

Notre source de données était :

• Le registre hospitalier au centre Mohammed VI pour le traitement des

cancers

• Les dossiers médicaux du centre Mohammed VI pour le traitement des

cancers.

Outils statistiques :

L’analyse statistique des données a été effectuée à l’aide du logiciel Microsoft

Excel.

Les résultats ont été exprimés en pourcentage ou en moyenne en fonction des

variables étudiés.

La saisie des textes et des données a été faite sur Microsoft Word et celle des

graphiques sur Microsoft Excel. Bibliographie a été réalisée à l’aide du logiciel

Zotero.

7
6
RESULTATS

RESULTATS
RESULTATS

I. Épidémiologie :

A. Age de survenue :

La moyenne d’âge de nos patientes est de 59 ans avec des extrêmes allant de

38 ans à 71 ans. La tranche d’âge la plus fréquente dans notre étude est de

{50ans-69 ans} avec un pourcentage de 75 %.

12

10

0
<40 40-49 50-59 60-69 70-79

Figure 1 : Distribution des patientes selon l’âge

8
RESULTATS

B. Antécédents personnels médicaux :

Dans notre étude 14 patientes soit 43 % ne présentent aucun antécédent

médical, et le reste soit 57% ont des maladies chronique reparties dans ce

tableau.

ATCDS NOMBRE DE PATIENTES POURCENTAGE


MEDICAUX

HTA / Diabète 10 31,25 %

Pathologie thyroïdienne 3 9,35%

Pathologie 2 6,25%
Neuropsychiatrique

Pathologie pulmonaire 2 6,25%

Tableau 1 : Répartition selon les antécédents médicaux.

C. Antécédents chirurgicaux :

30
9
RESULTATS

21 patientes soit 65,6 % des patientes ne présentent pas d’antécédents

chirurgicaux, tandis que 15,6% ont des antécédents de cholécystectomie et

6,25% ont subi une myomectomie.

II. Facteurs de risque et facteurs protecteurs :

A. Facteurs génétiques :

a) Antécédents personnels de néoplasie :


2 patientes soit 6,25 % présentent un cancer du sein et une patiente soit 3 %

présente un cancer colorectal associé.

b) Antécédents familiaux de néoplasie :


11 patientes soit 34,3 % présentent des antécédents familiaux de néoplasie.

ANTECEDENTS NOMBRE DE POURCENTAGE


FAMILIAUX DE NÉOPLASIE PATIENTES
Cancer du sein 5 15,6 %

Cancer de l’ovaire 2 6,25%

Cancer de l’endomètre 2 6,25%

Autres cancers 3 9,4%


extra gynécologiques

Tableau 2 : Distribution selon les antécédents familiaux de néoplasie

41
RESULTATS

B. Facteurs hormonaux et reproductifs :

a) Age de la ménarche :

La moyenne d’âge de la ménarche dans notre série était de 12 ans avec une

variation entre 10 ans et 15 ans. Aucune des patientes ne présentait une

ménarche précoce.

15 ans 3

14 ans 4

13 ans 6

12 ans 11

11 ans 6

10 ans 2

0 2 4 6 8 10 12

Figure 2 : Distribution selon l’âge de la ménarche.


RESULTATS

b) Parité :

Dans notre série 17 patientes soit 53% des patientes étaient nullipares, 9 soit

28% étaient paucipares et 6 soit 19 % étaient multipares.

19%
28%

53%

Paucipare Nullipare Multipare

Figure 3 : Parité des patientes

62
RESULTATS

c) Statut ménopausique :

26 patientes soit 81 % sont ménopausées, 2 patientes soit 6% sont en


préménopause, or 4 patientes soit 13% sont encore en période d’activité
génitale.

6% 13%

Non
Oui
Perimenopause

81%

Figure 4 : Statut ménopausique

d) Contraception orale :

22 patientes soit 69% n’étaient pas sous contraception orale , alors que 10
patientes soit 31% étaient sous contraception orale pour des périodes
différentes.

74
73
RESULTATS

31
%

Non
69 Oui
%

Figure 5 : Prise de CO

C. Habitudes toxiques :

Aucune patiente n’a présenté d’habitudes toxiques à type de tabac et d’alcool.

Deux patientes soit 6,25 % présentaient d’habitudes toxiques à type de plantes

médicinales.

III. Etude clinique :

A. Délai de consultation :

Le délai de consultation dans notre étude varie entre 1 mois et un an avec une
prédominance du délai entre 3 mois et 6 mois à 46 %, moins de 3 mois à 31%,
et plus que 6 mois à 23%.

85
RESULTATS

23%
31%

<3 mois
3-6 mois
>6 mois

46%

Figure 6 : Variation du délai de consultation

B. Circonstances de découverte :

La majorité des patientes dans notre série présentaient des signes fonctionnels

a type de distension abdominale et des algies pelviennes chroniques sans

altération de l’état général avec un pourcentage de 53%.

L’altération de l’état général est faite d’asthénie, anorexie, amaigrissement

Les signes de compression urinaires ou digestifs.

96
RESULTATS

Signes fonctionnels 53.13%

Signes fonctionnels+Signes de compression 18.75%

Altération de l'état général+Signes fonctionnels 15.63%

Altération de l'état général+Signes fonctionnels+Signes de compression 9.38%

Altération de l'état général 3.13%

Figure 7 : Distribution des patientes selon leurs circonstances de découverte.

C. Examen clinique :
1. Examen abdominal :

48% des patientes présentaient à l’examen abdominal une masse a la

palpation, 20% un examen normal, alors que 18% présentaient une matité

déclive des flancs, 14% présentaient une matité déclive des flancs soit associée

à une masse ou associée à des adénopathies.

10
7
RESULTATS

Matité déclive des 6%


flancs+Adénopathies

Matité déclive des 8%


flancs+Masse

Matité déclive des flancs 18%

Examen normal 20%

Masse 48%

Figure 8 : Résultat de l’examen clinique des patientes

2. Examen gynécologique :

16% des patientes présentaient une masse latéro-utérine au toucher vaginal.

11
8
RESULTATS

Présence
d'une
masse
16%
Non fait
31%

Pas de
masse
53%

Figure 9 : Résultat de l’examen gynécologique des patientes

IV Examens paracliniques :

A. Bilan radiologique :

1. Echographie abdomino-pelvienne :

L’échographie manquait chez 14 patientes soit 44% des patientes.

56% ont bénéficié d’un examen échographique :

12
9
RESULTATS

 62% des patientes ayant bénéficié de l’échographie présentaient une

masse à l’examen échographique.

 64% présentaient un épanchement péritonéal associé ou non à une

masse.

 3 patientes soit 18% ayant une carcinose péritonéale associée.

 14 patientes soit 82% sans carcinose péritonéale.


RESULTATS

Siege Nombre Pourcentage

Bilatéral 3 27%

Droit 4 36,5%

Gauche 4 36,5%

Contours Nombre Pourcentage

Réguliers 10 91%

Non réguliers 1 9%

Paroi Nombre Pourcentage

Fine 9 P81%

Epaisse 2 19%

Contours Nombre Pourcentage

Réguliers 10 90%

Non réguliers 1 10%

Végétations Nombre Pourcentage

Présentes 1 10%

Cloisonnement Nombre Pourcentage

Présent 1 10%

Vascularisation Nombre Pourcentage

Présente 3 27%

Epanchement Nombre Pourcentage

Présent 11 65%

Carcinose Nombre Pourcentage

Présente 3 18%
Absente
82% 14

Tableau3 : Caractéristiques échographiques des masses

20
RESULTATS

2. TDM et IRM :

27 patientes soit 84% ont bénéficié d’un examen tomodensitométrique.


13 patientes soit 41% ont bénéficié d’une imagerie par résonance magnétique.
10 patientes soit 31% ont bénéficié d’une TDM et IRM.
Masse abdominopelvienne Nombre Pourcentage

Masse solidokystique 10 31,2%

Masse tissulaire 2 6,25%

Masse kystique 1 3,125%

Masse non précise 8 25%

Masse non visualisée 8 25%

Epanchement péritonéal Nombre Pourcentage

Présent 12 37,5%

Absent 20 62,5%

Carcinose péritonéale Nombre Pourcentage

Présente 15 Pou847%

Absente 17 53%

Adénopathies Nombre Pourcentage

Présentes 7 22%

Absentes 25 78%

Métastases Nombre Pourcentage

Présentes 4 12,5%

Absentes 28 87,5%

2 patientes se sont contentées d’une échographie seule.


Tableau 4 : Résultats du scanner et de l'imagerie par résonnance magnétique.

22
21
RESULTATS

B. Bilan biologique :

1. CA-125 :
Une seule patiente qui n’a pas bénéficié d’un dosage de CA-125
10% des patientes présentaient un taux normal de CA-125 soit 3 patientes.
90% présentaient un taux augmenté de CA-125. Tandis que 42% présentaient
un taux augmenté qui dépasse les 1238 U/ml. La valeur maximale était de
20435 U/ml.

42%

26%

19%

10%

3%

<35 35-435 436-836 837-1237 >1238

Figure 10 : Valeurs premières du CA125.

2. CA 19.9 :
7 Patientes soit 21% ont bénéficié d’un dosage du CA19.9.

23
RESULTATS

5 patientes avaient un taux normal, une patiente avait un taux de 45 U/ml et


une autre présente un taux augmenté de 49947 U/ml.

V. Bilan pré thérapeutique :

Le bilan pré thérapeutique chez toutes les patientes était normal.

VI. Bilan d’extension :

Toute les patientes ont bénéficié d’un bilan d’extension.

 5 cas soit 15% de l’ensemble des patientes ne présentaient aucune


métastase.
 12 cas soit 36% de l’ensemble des patientes présentaient des métastases
péritonéales.
 8 cas soit 24% de l’ensemble des patientes présentaient des métastases
ganglionnaires.
 14 cas soit 42% de l’ensemble des patientes présentaient des métastases
à distance.

Siege Nombre Pourcentage

Poumon 12 36%

Foie 2 6%

Tableau 5 : Métastases à distance chez nos patientes.

24
RESULTATS

VII. Prise en charge thérapeutique :


A. Chirurgie initiale :

1. Voie d’abord :
La voie d’abord chez 15 patientes soit 45% de l’ensemble c’est la

coelioscopie, alors que chez 17 patientes soit 55% c’était la laparotomie

exploratrice.

2. Type de chirurgie :
26 patientes soit 81% ont bénéficié d’un traitement de réduction tumorale

tandis que 6 patientes soit 19% ont bénéficié d’un traitement fait d’une

hystérectomie totale sans conservation annexielle.

3. Exploration chirurgicale des patientes :

 Siege de la masse ovarienne :

25
RESULTATS

22%
50
%

Absence de visualisation de la
masse
28 Bilateral
%
Unilateral

Figure 11 : Siege de la masse à l’exploration chirurgicale.

 Epanchement et carcinose péritonéale :

Nombre Pourcentage

Epanchement péritonéale

Présent 19 57%

Absent 13 43%

Carcinose péritonéale

Présente 22 66%

Absente 10 30%

Tableau 6 : Visualisation de l’épanchement et la carcinose péritonéale à


l’exploration chirurgicale .

26
RESULTATS

B. Chimiothérapie néoadjuvante :

1. Nombre de cures et protocole thérapeutique :

26 patientes soit 81% de l’ensemble des cas ont bénéficié d’une chimiothérapie

néoadjuvante avec une moyenne de nombre de cures de 6.

Toutes les patientes ont bénéficié d’un protocole associant les deux molécules

paclitaxel et carboplatine.

12
42%

10

22%
6

4
11% 11% 11%

2
3%

0
3 cures 4 cures 5 cures 6 cures 7 cures > 8 cures

Figure 12 : Distribution des patientes selon le nombre de cures.

2. Evaluation post chimiothérapie :

27
RESULTATS

11 patientes soit 40% montraient une stabilisation des lésions à l’imagerie post
chimiothérapie néoadjuvante.
7 patientes soit 26% de l’ensemble des cas ont montré une régression voire
une disparition totale des lésions.
Chez 2 patientes y’a eu une légère augmentation de la taille de la masse
ovarienne.
9 patientes ont montré une réduction voire une disparition de l’épanchement
péritonéal post chimiothérapie néoadjuvante.
L’imagerie post chimiothérapie manquait dans 7 dossiers.

C. Chirurgie d’intervalle :

La reprise chirurgicale a été effectuée chez 26 patientes soit 79% de

l’ensemble des cas pour bénéficier d’un traitement radical.

1. Date après la première intervention :


Le délai de reprise chirurgicale varie entre 3 mois et 2 ans avec une

moyenne de 1an.

2. Voie d’abord :

La laparotomie était la voie d’abord chez toutes les patientes.

3. Gestes associés :

Nombre Pourcentage

28
RESULTATS

24 89%
Omentectomie

Cytologie péritonéale 23 85%

Biopsies péritonéales 17 63%


multiples

Appendicectomie 7 26%

Curage Ganglionnaire 9 33%


multiples

Tableau 7 : Gestes associés au traitement chirurgical radical.

D. Chimiothérapie adjuvante :

22 patientes soit 69% ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante.

Le protocole opté chez 28% des patientes était Paclitaxel carboplatine, 19%

Gemzar avastin, 16% était paclitaxel carboplatine avastin, 7% était Avastin.

Le nombre des cures variait entre 2 et 10 cures avec une moyenne de 6 cures .

VIII. Anatomopathologie :

A. Type histologique du carcinome ovarien :

29
RESULTATS

77% des patientes avaient un adénocarcinome séreux selon l’examen

anatomopathologique.

3% 3%
3%
6%

6%

77%

à cellules claires Brenner Endometroide


Mixtes Mucineuse Sereuese

Figure 13 : Distribution des patientes selon le type histologique.

1. Piece d’hystérectomie :

6 cas sont revenus tumoraux soit 22%.

2. Omentectomie :

15 cas soit 55% présentaient des nodules de carcinose.

3. Biopsie péritonéale :

13 cas soit 48% présentaient une prolifération carcinomateuse a la biopsie

péritonéale.

4. Liquide :

30
RESULTATS

14 cas soit 52% présentaient des cellules carcinomateuses a la cytologie

péritonéale.

IX. Stadification :
19 patientes soit 59% étaient diagnostiquées au stade IV.

13 patientes 41% étaient diagnostiquées au stade III.

41%

Stade

3
4
59%

Figure 14 : Stadification des cancers ovariens chez nos patientes.

X. Surveillance post opératoire :

Une surveillance clinique, radiologique et biologique a été entretenue

31
RESULTATS

chez 83% des patientes, exclues les décédées précocement après la

chirurgie.

 Récidives : ont été retrouvées chez 5 patientes soit 16 % des

patientes au cours de la surveillance.

 Métastases : 5 patientes soit 16 % avaient des métastases

apparues au cours de la surveillance.

- 2 patientes avaient des métastases hépatiques

traitées par chimiothérapie.

- 2 patientes avaient des métastases pulmonaires.

- 1 patiente avait présenté une métastase cérébrale qui

avait été traitée par la chirurgie et la radiothérapie.

 Décès : 10 patientes sont décédées soit 30% au cours de la prise

en charge.

32
RESULTATS

I. RAPPEL ANATOMO-PATHOLOGIQUE :

A. Anatomie de l’ovaire [10]


Les ovaires sont deux organes de la forme et de la taille d’une amande, situés

dans le bassin, de chaque côté de l’utérus. Ils font partie de l’appareil

reproducteur de la femme.

Les ovaires ont pour fonction principale :

 La production des ovules 

 La production d’hormones impliquées dans la régulation de la

reproduction et le développement des caractères sexuels.

1. Anatomie descriptive : [11]


Il a la forme d'une amande, de couleur blanchâtre, en position à peu près
verticale. Il présente :
 2 faces, latérale et médiale.
 2 bords :
- dorsal (bord libre).
- ventral (bord mésovarique) : c’est le hile de l’ovaire et la zone de
réflexion du péritoine.
 2 pôles :
- supérieur (extrémité tubaire).
- inférieur (extrémité utérine).

33
RESULTATS

L'ovaire a une consistance ferme.

Il est lisse et régulier avant la puberté.

Mamelonné par les follicules ovariques pendant la période d'activité


génitale.

Atrophié, scléreux, après la ménopause.

Ses dimensions moyennes sont, chez l'adulte :

Longueur : 4 cm. Largeur : 2 cm. Epaisseur : 1 cm. Poids : 8 g.

2. Moyens de fixité :

Les moyens de fixités sont d’une efficacité relative : l’ovaire est libre dans la

grande cavité péritonéale, mais en connexion étroite avec la trompe utérine et

avec la face postérieure du ligament large par :

Le ligament propre de l’ovaire : (ligament utéro-ovarien) : il unit l’extrémité

inférieure de l’ovaire à la corne utérine en arrière et en dessous du ligament

rond et de la trompe ;

Le ligament suspenseur de l’ovaire (Ligament lombo-ovarien) : C’est le moyen

de fixité le plus solide, constitué de fibres conjonctives et musculaires lisses

entourant le pédicule vasculo-nerveux ovarique, il nait dans la région lombaire

au niveau de L2, et descend en avant de l’uretère et parallèlement à lui, par la

34
RESULTATS

suite il croise les vaisseaux iliaques externes et soulève le péritoine pour

pénétrer dans le ligament large, dans tout son trajet, il est accompagné par

l’artère ovarique. Il se divise en 2 faisceaux :

 Ovarique, dirigé vers l’extrémité supérieure et le bord mésovarique de

l’ovaire

 Tubaire, dirigé vers l’infundibulum (pavillon) de la trompe.

Le ligament tubo-ovarique : représentant, en fait, le faisceau latéral du

ligament suspenseur de l’ovaire, il unit l’extrémité supérieure de l’ovaire à

l’infundibulum (pavillon) de la trompe ; il soulève la frange ovarique (Richard).

Le mésovarium, ou méso de l’ovaire : qui se fixe au pourtour du hile de

l’ovaire, selon la ligne limitant du péritoine (ligne de Farre), et contient les

pédicules vasculo-nerveux de l’ovaire. Il suit donc le bord mésovarique (bord

antérieur) de l’ovaire à la face postérieure du ligament large.

35
RESULTATS

Figure 15 : Moyens de fixité de l’ovaire

3. Vascularisation :

a. Artères :

 Ovariennes :

• Naissent de la face ventrale de l'aorte au niveau de L2

• Suivent le ligament lombo-ovarien

• Croisent l'uretère au niveau de L3

• Se termine au niveau de l'extrémité tubaire de l'ovaire, par l'artère ovarienne

latérale qui s'anastomose avec une branche de l'artère utérine

• Donne une collatérale, l'artère tubaire latérale.

36
RESULTATS

 Utérines :

• Naissent du tronc ventral de l'artère iliaque interne

• Atteint l'ovaire au niveau de son extrémité utérine

• Donne 3 branches terminales :

- L’artère rétrograde du fundus, destinée à l'utérus

- L’artère tubaire médiale qui s'anastomose avec l'artère tubaire latérale

- L’artère ovarique médiale qui s'anastomose avec l'artère ovarique latérale.

Figure 16 : Description de la vascularisation artérielle de l’ovaire


b. Veines :

37
RESULTATS

Ils forment un plexus veineux complexe au niveau de l'ovaire, puis

deviennent satellites des artères et rejoignent :

 Les veines utérines qui rejoignent la veine iliaque interne homo latérale.

 Les veines ovariques qui rejoignent :

- Directement la veine cave à droite, en L2.

- La veine rénale gauche à gauche.

Figure17 : Description de la vascularisation veineuse de l’ovaire

c. Lymphatiques :

38
RESULTATS

Ils sont satellites de l'artère ovarique et rejoignent les nœuds latéro-

aortiques situés en L2, sans relais intermédiaire (même origine

embryologique que le testicule).

d. Nerfs :

Plexus hypogastrique.

B. Classification histologique de l’ovaire :

Selon la dernière classification de l’OMS, les tumeurs ovariennes cancéreuses

sont classées histologiquement en fonction de leur origine.

 Tumeurs de l’épithélium superficiel – du stroma :

Les tumeurs épithéliales sont les plus fréquentes des tumeurs ovariennes :

elles représentent 2/3 des tumeurs ovariennes primitives.

Macroscopiquement, il s’agit de tumeur kystique et papillaire, volontiers

bilatérales. Le préfixe « cystadéno » est utilisé lorsqu’une tumeur épithéliale

présente un aspect kystique. L’adjectif papillaire est ajouté lorsque la tumeur

présente une architecture papillaire, c'est-à-dire dessinant des projections

bordées de cellules épithéliales et centrées par un axe conjonctif.

1. Séreuses :

39
RESULTATS

Ce sont des adénocarcinomes ou des cystadénocarcinomes

habituellement papillaires. Ces tumeurs sont souvent bilatérales,

volumineuses, partiellement kystiques, tapissées de végétations et

fréquemment remaniées par des phénomènes nécrotiques et

hémorragiques. Ce sont des tumeurs infiltrantes ou invasives,

pouvant réaliser tous les aspects entre un adénocarcinome bien

différencié d’architecture papillaire et une tumeur peu différenciée

d’architecture où prédomine des secteurs solides.

Figure 18 : Cystadénocarcinome séreux : tumeur extériorisée à la

surface de l’ovaire

2. Mucineuses :

40
RESULTATS

Moins fréquentes que les tumeurs séreuses malignes, les

adénocarcinomes et cystadénocarcinomes mucineux ne différent en

rien macroscopiquement de ceux-ci. Ils réalisent le plus souvent une

tumeur mi kystique, mi-solide, remaniée par des zones de nécrose et

d’hémorragie[12]. L’aspect histologique est celui d’une tumeur

maligne, infiltrante, mucosécrétante. Tous les aspects sont possibles

entre une tumeur bien différenciée et une prolifération tumorale peu

différenciée.[13]

Figure 19 : Cystadénocarcinome mucineux : tumeur extériorisée à la

surface de l’ovaire

3. Endométroïdes :

41
RESULTATS

Cette variété de tumeurs regroupe toutes les tumeurs dont la

morphologie ressemble aux tumeurs de l’endomètre. La majorité des

tumeurs endométrioïdes de l’ovaire sont des tumeurs malignes.

Il s’y associe dans 20% des cas un adénocarcinome de l’endomètre.

4. A cellules claires :

Il n'y a pas de tumeur bénigne à cellules claires et les tumeurs à la limite

de la malignité sont exceptionnelles. Les adénocarcinomes à cellules

claires représentent 5 % des cancers ovariens. Il est actuellement admis

que la grande majorité de ces tumeurs sont d'origine müllérienne

développées, comme les autres tumeurs épithéliales, à partir de

l'épithélium germinatif de surface.

Macroscopiquement il est décrit des formes solides, kystiques ou mixtes.

5. Epithéliales mixtes

6. Carcinomes indifférenciés.

7. Autres :

C. Stadification FIGO :

42
RESULTATS

Le système de stadification de la FIGO s’applique aux tumeurs épithéliales et

aux tumeurs stromales de l’ovaire, y compris les tumeurs à la limite de la

malignité. [14]

La stadification définitive nécessite une exploration chirurgicale et une étude

anatomo-pathologique des prélèvements opératoires réalisés.

Dans notre étude des tumeurs épithéliales dans les stades avancés :

19 patientes soit 59% étaient diagnostiquées au stade IV.

13 patientes 41% étaient diagnostiquées au stade III.

Tableau 8 : Classifications 2018 FIGO et TNM (7ème édition) des tumeurs
épithéliales de l'ovaire [15]

43
RESULTATS

44
RESULTATS

II. ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE :

A. Fréquence et incidence :

Les tumeurs de l’ovaire sont relativement fréquentes et le plus souvent

bénignes. Un tiers ou un quart seulement sont cancéreuses.

Le cancer de l’ovaire représente le 3ème cancer de l’appareil génital féminin.

Le cancer de l’ovaire est au 7 e rang des cancers de la femme.

Ses taux d’incidence et de mortalité standardisés sur l’âge sont autour de

9/100 000 pour l’incidence et de 5,5/100 000 pour la mortalité.

45
RESULTATS

En raison d’un diagnostic souvent tardif, son pronostic reste sombre, avec une

survie à 5 ans, tous stades confondus, d’environ 45 %, soit environ 3 500 décès

par an.[16]

Environ 3 500 femmes meurent chaque année en France d’un cancer epithelial

de l’ovaire. S'il s'agit du plus grave des cancers gynécologiques c'est,

notamment, parce qu'il est diagnostiqué deux fois sur trois à un stade avancé

avec un volume tumoral primitif et métastatique abdominal considérable. [17]

Le cancer de l’ovaire est diagnostiqué chez quelques 4500 femmes par an en

France, ce qui en fait un cancer peu fréquent (il touche environ une femme sur

70), et son pronostic reste sévère malgré les progrès réalisés ces dernières

années. Il est le plus souvent diagnostiqué à un stade avancé (stade III dans 75

% des cas), chez une femme déjà ménopausée (âge moyen 65 ans).

La fréquence (incidence) de ce cancer est en diminution depuis les années 80,

sans doute grâce à l’utilisation des contraceptifs oraux qui bloquent l’ovulation,

principal facteur favorisant.

La mortalité diminue encore plus vite que l’incidence depuis 10 ans grâce aux

progrès continus de de la recherche.[18]

Au Maroc selon le registre des cancers de la région du grand Casablanca (2011-

2012), le cancer de l'ovaire a occupé la 3eme place des cancers gynécologiques

46
RESULTATS

et la 5eme Place par rapport aux cancers féminins, sa fréquence globale a été

de 4,7%. Le cancer de l’ovaire touche principalement la femme ménopausée.

Son incidence augmente après l'âge de 40 ans. L'âge moyen de survenue se

situe entre 55 et 60 ans.

B. FACTEURS DE RISQUE ET FACTEURS PROTECTEURS :

1. Age :

L’âge constitue le principal facteur de risque, puisque le nombre de cancers de

l’ovaire augmente progressivement avec les années. La fréquence maximale se

situe entre 60 et 70 ans.[19]

La moyenne d’âge de nos patientes est de 59 ans avec des extrêmes allant de 38 ans à 71

ans. La tranche d’âge la plus fréquente dans notre étude est de {50ans-69 ans} avec un

pourcentage de 75 %.

2. Facteurs de risque génétiques et familiaux :

Il est bien établi que les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer de

l'ovaire présentent plus de risque à développer cette maladie.

Le risque pour les femmes ayant un parent au premier degré atteint est environ

trois fois plus élevé par rapport aux femmes sans parents affectés [20] ,et

encore plus pour celles dont le parent a été diagnostiqué moins de 50 ans [21]

47
RESULTATS

Une proportion élevée de cancers héréditaires est due à des mutations dans le

BRCA gènes, ces mutations sont également courantes chez les patientes

atteintes d'un cancer de l'ovaire qui n'ont pas des antécédents familiaux de

cancer du sein ou de l'ovaire[22].

Les porteuses de mutation BRCA1 ont une estimation 40 à 50% de risque de

développer un cancer de l'ovaire à 70 ans, contre 10 à 20% pour BRCA2.[23] La

plupart des cancers associés aux mutations BRCA sont des tumeurs séreuses de

haut grade. Syndrome de Lynch ou cancer du côlon héréditaire sans polypose

(HNPCC) causé par des mutations dans les gènes impliqués dans la réparation

des mésappariements d'ADN augmente également le risque de cancer de

l'ovaire, en particulier de cancer non séreux.[24]

Des mutations dans d'autres gènes, dont BRIP1 [25]et RAD51 [26]confèrent

aussi un risque modérément accru de cancer de l'ovaire.

Dans notre étude 2 patientes soit 6,25 % présentent un cancer du sein et une patiente soit

3% présente un cancer colorectal associé. 11 patientes soit 34,3 % présentent des

antécédents familiaux de néoplasie.

3. Facteurs hormonaux et reproductifs :

48
RESULTATS

a) Parité :

Les femmes nullipares ont un risque du cancer de l’ovaire plus élevé que les

femmes ayant au moins une grossesse. Le risque est d’autant plus bas que le

nombre de grossesses menées à terme est élevé [27]La réduction du risque a

été estimé à 14% par enfant.[28]

Le risque est abaissé de 40% environ pour une grossesse à terme et de 67%

chez les femmes ayant eu 5 enfants ou plus[29].

Dans notre série 17 patientes soit 53% des patientes étaient nullipares, 9 soit 28% étaient

paucipares et 6 soit 19 % étaient multipares.

b) Contraception :

L’utilisation d’un contraceptif oral réduit de 34 % le risque d’avoir un cancer de

l’ovaire, et de 70 % si l’usage perdure 6 ans au plus.

Cet effet protecteur semble persister au moins 10 ans après l’arrêt de la

contraception.[30]

Dans cette série, seulement 10 patientes soit 31% utilisaient une CO.

c) Statut ménopausique :

Seulement 44% de femmes en activité génitale contre 56 % de femmes

ménopausées dans une étude faite sur 70 femmes présentant un cancer de

l’ovaire.

49
RESULTATS

III. ETUDE CLINIQUE :


A. CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE :

Il n’y a pas une symptomatologie clinique spécifique des tumeurs de l’ovaire et

une corrélation entre les signes cliniques, la gravité et l’évolutivité de la

maladie; en effet, les lésions fonctionnelles peuvent survenir dans un contexte

algique aigu qui peut conduire à un geste chirurgical en urgence, à l’inverse, les

cancers de l’ovaire, malgré leur caractère agressif, restent habituellement

silencieux jusqu’à un stade évolué.[31]

1. Signes de retentissement général :

L’altération de l’état général et l’œdème des membres inférieurs peuvent

occuper le devant de la scène. FIGNON [32]rapporte 4% d’altération de l’état

général ayant révélé une tumeur maligne de l’ovaire parmi 95 cas. ELALAMI[33]

rapporte 11% d’altération de l’état général ayant révélé un cancer de l’ovaire

parmi 70 cas.

Nous avons constaté une altération de l’état général dans 9 cas (soit 28.14%).

2. Algies pelviennes chroniques :

C’est le signe le plus précoce et le plus fréquent. Il s’agit souvent d’une

sensation de pesanteur, plus rarement, ce sont des névralgies crurales,

50
RESULTATS

sciatiques, ou inguinales par envahissement des plexus nerveux, ou des

douleurs abdomino-pelviennes aigues traduisant une complication mécanique.

Dans notre série, elle a été constatée chez 50 % des patientes, de siège le plus souvent

pelvien ou abdomino-pelvien.

3. Distension abdominale :

Elle est peut-être occasionnée soit par le volume important de la tumeur, soit

par l’existence d’une ascite. SELLOUF [34]rapporte l’existence d’une

augmentation du volume de l’abdomen dans 57,5% des tumeurs ovariennes ;

alors que DARGENT [35]ne la retrouvait que dans 22% des cas.

Dans cette série, ce symptôme a été révélateur de tumeurs ovariennes chez 21

patientes, soit 66%, ils s’agissaient le plus souvent d’une masse abdomino-

pelvienne qui était soit isolée, soit associé à d’autres signes.

Nos résultats concordaient aux données de la littérature.

4. Anomalies du cycle menstruel :


Elles ne sont pas l’apanage des tumeurs endocriniennes, on les retrouve plutôt

dans les tumeurs non endocriniennes [36]. Les tumeurs non endocriniennes de

l’ovaire bénignes et surtout malignes peuvent également s’accompagner de

métrorragies. Les saignements sont parfois l’expression d’une métastase extra-

51
RESULTATS

ovarienne locorégionale [37]. MARPEAU [38] et EL ALAMI [31]rapportent

respectivement 13,6% et 24% de cas.

Dans notre série, on les retrouve chez 2 cas soit 6.25% sous forme d’irrégularité

menstruelle avec métrorragies, ménorragies, ménométrorragies ou d’aménorrhée

secondaire.

5. Signes associés:
Ce sont les signes de compression ou d’envahissement urinaires ou digestifs.

SERMENT[39] a constaté des troubles intestinaux chez 16 à 35 % des malades à

type de constipation opiniâtre ; plus rarement une occlusion inaugurant la

maladie.

Dans notre étude, nous avons observé ces signes de voisinage chez 9 patientes 28% à type

de troubles intestinales , de troubles urinaires ,donc nos résultats sont concordants avec

les données de la littérature.

6. Découverte fortuite :
La grande majorité des masses annexielles bénignes ou malignes sont

asymptomatiques et sont découvertes à l’occasion d’un examen clinique ou

d’un bilan échographique dans le cadre d’autres symptômes indépendants ;

pelviennes ou abdominaux.

52
RESULTATS

C'est pourquoi la plupart des auteurs [40]recommandent un examen

gynécologique tous les 6 mois ou tous les ans pour toute femme âgée de plus

de 35 ans.

Dans notre étude, aucun cas de découverte fortuite n’a été retrouvé .

B. L‘EXAMEN CLINIQUE :
Il comporte :

• La palpation abdominale à la recherche d’une masse pelvienne, d’une

hépato-splénomégalie ;

• L’examen au spéculum : à la recherche d’une tumeur cervicale, de lésions

vaginales et de saignements ;

• Le toucher vaginal : recherche d’une masse pelvienne latéro-utérine, d’une

douleur. En cas de volumineuse masse, on complètera l’examen par un toucher

rectal à la recherche d’une tumeur rectale, de signes de compression voire

d’envahissement rectal (nodule de carcinose péritonéale) ;

• La palpation des aires ganglionnaires inguinales et sus-claviculaires ;

• La palpation bilatérale des seins à la recherche d’un nodule, ainsi que des

aires ganglionnaires axillaires en cas de tumeur suspecte.

53
RESULTATS

Dans notre étude, La palpation abdominale n’a pas objectivé une masse tumorale chez

20% des patientes, et a révélé une ascite dans 32% des cas ,48% par découverte d’une

masse tumorale.

IV. EXAMENS PARA-CLINIQUES :


Les examens complémentaires ont un double but :
 Le diagnostic pour confirmer la nature ovarienne d'une masse
pelvienne.

 Le bilan d'extension et le pronostic lorsque la tumeur est suspecte


de malignité.

A. BILAN RADIOLOGIQUE :

1. Echographie :

L’échographie abdominopelvienne et/ou endovaginale est l’examen

radiologique de première intention à effectuer devant toute masse

ovarienne.

Les règles échographiques IOTA pour les masses ovariennes sont un

ensemble simple de résultats échographiques qui classent les masses

annexielles persistantes en :

Bénignes (5 caractéristiques B), malignes (5 caractéristiques M) ou non

concluantes (caractéristiques à la fois bénignes et malignes), les critères

sont comme suit[41]:

54
RESULTATS

Tableau 9: Critères échographiques IOTA [42].

Caractéristiques B Caractéristiques M

Kyste uniloculaire Masse irrégulière solide

Présence de composantes solides dont Présence d’ascite

le plus grand diamètre est inférieur à 7mm

Cône d’ombre Plus que 4 structures papillaires

Absence de flux en doppler couleur Masse irrégulière multiloculaire-

solide avec diamètre maximal

supérieur à 100mm

Masse multiloculaire lisse avec un diamètre Forte vascularisation en doppler

maximal inférieur à 100mm couleur

Une masse est classée comme maligne si au moins une caractéristique M et

aucune des caractéristiques B sont présentes, et vice versa [43] . Si aucune

caractéristique B ou M n'est présente, ou si les caractéristiques B et M sont

tous les deux présentes, la masse est considérée comme inclassable [44]

55
RESULTATS

L’échographie permet également d’apprécier l’ovaire controlatéral, de

rechercher une carcinose péritonéale ou une atteinte hépatique [45]. Donc, elle

fait partie surtout d’un bilan initial d’une masse ovarienne, et aide à établir un

indice de malignité : The Risk of malignancy index (RMI) qui combine les

résultats de l'examen échographique, le statut ménopausique et les taux

sériques de l'antigène cancéreux 125 (CA-125) pour fournir une évaluation

quantitative du risque de malignité. Actuellement, Les efforts visant à détecter

le cancer de l'ovaire à un stade précoce ont utilisé l'imagerie échographique et

les tests sanguins, notamment le CA125. L'échographie trans abdominale et,

plus récemment, l'échographie Trans vaginale (TVS) ont été évaluées dans

plusieurs essais de grande envergure chez des femmes à risque normal[46]. De

nos jours, il y a de plus en plus de preuves que l'échographie peut constituer un

outil précieux pour évaluer l'étendue de la maladie chez les patientes atteintes

d'un cancer de l'ovaire avancé. Cependant, les données sur son intégration

dans l'évaluation de ces patientes sont rares [47]

Dans notre étude l’échographie manquait chez 14 patientes soit 44% des patientes.

56% ont bénéficié d’un examen échographique :

 62% des patientes ayant bénéficié de l’échographie présentaient une masse à


l’examen échographique.

56
RESULTATS

 64% présentaient un épanchement péritonéal associé ou non à une masse.

Figure 20: Echographie endovaginale d'un cystadénocarcinome séreux [48]

2. TDM :

Contrairement à l'échographie, cet examen n'est gêné ni par les os ni par

les gaz digestifs. Par rapport à l'IRM, la TDM est d'accès facile même en

urgence, visualise bien les densités graisseuses et apporte des informations

sur la vascularisation. Elle trouve sa place dans le bilan d'extension

préalable à l'intervention alors que le diagnostic aura été évoqué

cliniquement ou sur l'échographie [49]La TDM permet le plus souvent de

rattacher une masse pelvienne à l'ovaire, mais a peu d'intérêts pour le

diagnostic de nature, mieux appréhendé par l'échographie [50]. Avec

opacification digestive et temps urinaire, elle est l'examen le plus utilisé à

57
RESULTATS

titre préopératoire. Elle peut mettre en évidence une extension intestinale,

des adénopathies profondes, des métastases hépatiques non repérées par

l'échographie, ou détermine le siège d'une obstruction urétérale [7]

La TDM est également intéressante dans la surveillance post opératoire et

le diagnostic précoce des récidives [51]

Dans notre étude la TDM a été faite 27 patientes soit 84%, l’épanchement péritonéal a

été présent chez 12 patientes soit 37.5%, la carcinose chez 15 patientes soit 47%, des

adénopathies profondes chez 7 patientes soit 22%.

58
RESULTATS

Figure 21: Aspect scanographique d’une masse latéro utérine droite solido kystique d’origine

ovarienne très probable mesurant 85*40*98 mm .

59
RESULTATS

3. IRM Abdomino Pelvienne :

L'imagerie par résonance magnétique (IRM) peut être utile en cas de

contre-indications à la TDM (insuffisance rénale, allergie aux produits de

contraste, femmes enceintes).

De plus, quelques études récentes montrent que sur des petites lésions de

carcinose péritonéale, où le scanner est peu performant, l'IRM avec

séquence de diffusion pourrait permettre de les détecter avec une

sensibilité de 91% [52]

Cependant, en pratique la mise en œuvre est délicate et nécessite de faire

une IRM pelvienne et abdominale car le volume d'acquisition est plus limité

qu'au scanner.

L'IRM ne reste donc indiquée que pour des situations particulières [53]

Dans notre série 13 patientes soit 41% ont bénéficié d’une imagerie par résonance

magnétique.

60
RESULTATS

Figure 22 : Aspet IRM évoquant la présence d’une masse abdomino pelvienne contenant des

travées s’étendant en haut jusqu’à l’ombilic et refoulant en bas et en arrière l’utérus ,en bas

et en avant la vessie , mesurant 102*98 mm .

61
RESULTATS

4. L’échographie abdominale :

Essentielle en matière de bilan d’extension, permet de visualiser une

éventuelle atteinte hépatique.

Ce fut le cas chez 4 patientes de notre étude.

5. Rx du thorax :

C'est le seul examen pratiqué systématiquement. Il a un triple intérêt :

• Détecter les métastases pulmonaires ou pleurales.

• Rechercher une autre pathologie thoracique.

• Dans le cadre d'un bilan pré opératoire.

Elle montre le plus souvent une pleurésie que des images

parenchymateuses.

B. BILAN BIOLOGIQUE :

1. Marqueurs tumoraux :

Aucun marqueur sérique, quel que soit le seuil retenu, n'a la spécificité

suffisante pour permettre un diagnostic de certitude. Ils ne peuvent être

interprétés que comme des éléments d'orientation, en fonction du

contexte clinique et de l'imagerie. Ils sont, à l'inverse, utiles dans le suivi

thérapeutique[54]

62
RESULTATS

a) CA-125

Malgré la simplicité et le faible coût de ce test, il faut garder à l’esprit que s’il

est supérieur à la normale dans 80 % des cancers évolués de l’ovaire, il n’est

augmenté que dans moins de 50 % des cancers de stade 1 [55].

En outre, la spécificité de cette augmentation est faible puisqu’elle traduit

uniquement une altération des séreuses. Ainsi, les néoplasmes mammaires,

pancréatiques, coliques, pulmonaires et endométriaux peuvent s’accompagner

d’une augmentation de ce marqueur.

Par ailleurs, des lésions non néoplasiques : endométrioses, fibromes ovariens,

pelvipéritonites, hépatites, péritonite, épanchement pleural peuvent

également s’accompagner d’une élévation du CA125 [56]Il est possible

d’augmenter la spécificité par une étude de la cinétique du CA125 en

comparant sa variation dans le temps.

Dans notre étude, Une seule patiente qui n’a pas bénéficié d’un dosage de CA-125, 90%
présentaient un taux augmenté de CA-125. Tandis que 42% présentaient un taux
augmenté qui dépasse les 1238 U/ml. La valeur maximale était de 20435 U/ml.

63
RESULTATS

b) CA19.9 :

Le CA19.9 est un glucolipide sur les membranes cellulaires et un type de

marqueur de tumeurs mucineuses, il peut donc être élevé en cas de tumeurs

gastro-intestinales comme le cancer colorectal, le cancer de l’œsophage et le

cancer du pancréas (NP4)[57]. Plusieurs travaux rétrospectifs rapportaient une

élévation de ce marqueur en cas de cancer épithélial de l’ovaire dans 41,7 % à

48,8 % des cas (NP4) [58].Une étude rétrospective réalisée entre 2005 et 2012

sur 503 patientes présentant une masse annexielle (268 avec tumeurs

bénignes, 182 avec CEO, 17 métastases ovariennes, 28 tumeurs borderline, 8

tumeurs stromales), rapportait que l’association du CA19.9 au dosage du

CA125 ne contribuait pas significativement au diagnostic en comparaison au

dosage du CA125.

Dans notre étude, 7 Patientes soit 21% ont bénéficié d’un dosage du CA19.9.

5 patientes avaient un taux normal, une patiente avait un taux de 45 U/ml et une autre
présente un taux augmenté de 49947 U/ml.

V. BILAN PRE THERAPEUTIQUE :

La consultation d’anesthésie est obligatoirement effectuée par un médecin

anesthésiste-réanimateur, qui a pour objectifs : [59]

- Recueillir l’histoire médicale du patient

64
RESULTATS

- Évaluer les risques liés au patient et au type de chirurgie

- Optimiser l’état clinique par adaptation des traitements médicamenteux

- Choisir les examens complémentaires

- Choisir la technique anesthésique

- Informer : technique anesthésique, complications, transfusion sanguine,

analgésie postopératoire, prévention de la maladie thromboembolique -

Recueillir le consentement éclairé

- Traiter l’anxiété par l’information, la prémédication La prescription du bilan

pré opératoire est une partie essentielle de la consultation pré anesthésique.

Les examens complémentaires prescrits doivent permettre au total de

diminuer la morbidité per-opératoire, soit en permettant d’optimiser l’état de

santé du patient avant la chirurgie, soit en aboutissant à une modification de la

stratégie anesthésique envisagée, soit en facilitant la prise en charge post

opératoire. Ils sont orientés en fonction de :

 L’âge

 Antécédents médicaux et chirurgicaux

 Antécédents allergiques (asthme, eczéma, rhume des foins, etc)

 L’examen clinique

65
RESULTATS

 Type d’intervention (risque cardio‐vasculaire)

 Traitements en cours.

Une évaluation biologique générale impliquant des examens biologiques

permettant d’évaluer l’état de santé général de la patiente ainsi que tout

phénomène métabolique, rénal ou cardiorespiratoire susceptible de contre-

indiquer une intervention chirurgicale. En outre, le taux d’hémoglobine doit

être déterminé et l’anémie corrigée. Des tests fonctionnels hépatiques

anormaux peuvent indiquer la présence de métastases dans le foie. Une

hypercalcémie peut être un signe de maladie avancée avec atteinte osseuse.

[60]

Il comportera :

a) NFS –Plaquettes.

b) Groupage sanguin et une RAI.

c) Bilan d’hémostase : CA, TP.

d) Bilan hydroélectrolytique : Natrémie, Kaliémie, Calcémie, Urée,

Créatininémie (en cas de signes d’appel anamnestiques ou cliniques) .

66
RESULTATS

e) Examens respiratoires : Rx Thorax, gaz du sang (non prescrit de façon

systématique sauf en cas de pathologie pulmonaire ou cardio-pulmonaire

évolutive ou aigue).

f) Examens cardiologiques : ECG, échographie cardiaque (en cas de signes

d’appel et/ou facteurs de risque et/ou pathologies cardio-vasculaires.

Enfin le médecin anesthésiste-réanimateur doit informer la patiente sur les

risques liés à l’anesthésie :

- Nausée et vomissements postopératoires

- Lésions dentaires suite à l’intubation

- Décès lié à l’impossibilité d’intuber (extrêmement rare)

De plus, certaines complications anesthésiques sont imprévisibles comme les

accidents anaphylactoïdes, la curarisation prolongée après administration de

succinylcholine ou de mivacurium, et les accidents liés à une erreur humaine de

la part de l’anesthésiste ou à une défaillance de l’appareillage.[61]

67
RESULTATS

VI. PRISE EN CHARGE DU CANCER DE L’OVAIRE A

UN STADE TARDIF :

Figure 23 : Prise en charge du cancer ovarien aux stades tardifs.

68
RESULTATS

Le traitement des tumeurs épithéliales malignes de l’ovaire comporte une

approche pluridisciplinaire associant le plus souvent chirurgie et

chimiothérapie. La chirurgie est une étape thérapeutique qui :

 Permet de faire le diagnostic histologique grâce à des prélèvements

sur la tumeur ovarienne ou sur les sites métastatiques

 Permet de faire un bilan d’extension tumorale fiable grâce à un

inventaire précis des lésions tant au niveau pelvien qu’abdominal.

Elle permet donc de définir le stade d’extension

 Permet une exérèse tumorale qui doit être macroscopiquement

complète pour optimiser l’efficacité des thérapeutiques adjuvantes

et en conséquence l’augmentation du taux de survie.[62]

La chirurgie des cancers de l’ovaire comporte donc deux temps :[63]

 Le premier temps consiste à faire un bilan lésionnel

 Le deuxième temps est celui de l’exérèse tumorale

A. TRAITEMENT CHIRURGICAL :

1. Voie d’abord :

a) Coelioscopie :

69
RESULTATS

La chirurgie cœlioscopie dans les stades avancés, elle ne s’envisage qu’à visée

diagnostique avec un bilan de lésions et pour réaliser des biopsies dirigées pour

confirmer la nature histologique précise de la tumeur et éliminer une carcinose

d’origine digestive, mammaire ou autre [64]La deuxième cause de ce geste est

l’exploration complète de la cavité abdominopelvienne avec la description

topographique exacte de la maladie pour évaluer la faisabilité d’une chirurgie

de cytoréduction complète et la troisième c’est d’éviter une laparotomie

uniquement exploratrice[65]

La résection des orifices de trocarts au cours d’une chirurgie secondaire par

laparotomie est indiquée car il existe un risque de contamination pariétale lors

de la chirurgie initiale par cœlioscopie [66] mais cela peut être dépassé grâce à

l’utilisation d’endo-bar et la disponibilité d’un chirurgien expérimenté

Des scores d’évaluation de la résécabilité ont été rapportés. Le score de Fagotti

a été développé pour décrire l’étendue de la maladie lors de la cœlioscopie

diagnostique dans la prise en charge des cancers de l’ovaire de stade avancé,

un score supérieur ou égal à 8 donne une probabilité de réaliser une chirurgie

optimale pratiquement nulle [67]

Dans notre série la voie d’abord chez 15 patientes soit 45% de l’ensemble c’est la

coelioscopie.

70
RESULTATS

Figure 24 : Coelioscopie.

b) Laparotomie exploratrice :

La laparotomie exploratrice permet de donner à la fois un diagnostic et un bilan

d’extension, tout en constituant un premier temps du traitement [68]

Cette laparotomie permettra de faire un bilan complet de la cavité abdomino-

pelvienne, des ganglions para-aortiques du foie et des coupoles

diaphragmatiques. Toute tumeur après son ablation doit être sérieusement

examinée, disséquée et envoyée pour un examen anatomo-pathologique. Le

liquide péritonéal sera prélevé pour l’analyse cytologique avant toute

mobilisation. Les indications thérapeutiques dépendant de [69]

71
RESULTATS

• la nature de la tumeur

• l’âge de la patiente

• désir de procréation

• la taille de la tumeur et de son clivage possible ou non

• l’uni ou de la bilatéralité de la tumeur

• l’état général de la patiente.

Dans notre étude la voie d’abord initiale était la laparotomie exploratrice chez 17

patientes soit 55%.

2. Chirurgie initiale :

a) Chirurgie de réduction tumorale :

Appelée aussi chirurgie de stadification des tumeurs maligne.

Le traitement recommandé dans le cancer de l'ovaire localement avancé stade

FIGO III et IV est une chirurgie optimale suivie d'une chimiothérapie à base de

sel de platine [70]Une chirurgie complète ne doit pas être considérée sans

prendre en compte la morbi-mortalité qu'elle peut engendrer. La mortalité

postopératoire varie d'un à six pour cent.

Les événements chirurgicaux majeurs sont la survenue de complications

hémorragiques, thromboemboliques ou infectieuses [71]

72
RESULTATS

La définition d'une chirurgie optimale a évolué sur les dernières décennies.

Elle est passée de moins d'un centimètre à moins de cinq millimètres pour aller

jusqu'au résidu macroscopique[72]

Actuellement, une chirurgie optimale correspond à une chirurgie sans résidu

tumoral.

La résection de la totalité de la maladie macroscopique en cas de chirurgie

première a été montrée comme étant le principal facteur pronostic

indépendant permettant une amélioration de la survie dans de nombreuses

études rétrospective [73]

Cette exérèse doit comprendre au minimum une cytologie péritonéale, une

hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale, une omentectomie infra-

gastrique et une appendicectomie associée ou non, en fonction des

constatations peropératoires, à une péritonectomie (coupoles

diaphragmatiques), à une résection digestive et à une splénectomie si besoin

[74]

73
RESULTATS

Figure 25 : Aspect macroscopique d’une énorme masse ovarienne.

b) L’exploration chirurgicale :

Le premier temps de l’exploration chirurgicale va donc consister à apprécier la

diffusion de la maladie, tous les éléments de l’abdomen et du pelvis sont

examinés : ovaires, utérus, trompes, viscères, péritoine des gouttières

74
RESULTATS

pariétocoliques et des coupoles diaphragmatiques, grand épiploon, foie, rate et

chaînes ganglionnaires rétros péritonéaux.[75]

L’extension de la tumeur est très soigneusement précisée dans le compte-

rendu opératoire, s’il existe une ascite, elle est prélevée d’emblée.

Au terme de ce bilan lésionnel et après confirmation histologique des

prélèvements systématiques ou non, il est possible d’établir le stade

d’extension tumorale selon la classification de la Fédération internationale de

gynécologie et d’obstétrique (FIGO) (2014).

Ce bilan lésionnel est fondamental pour la suite du traitement. Ceci implique

qu’en cas d’exérèse ou de bilan d’extension chirurgicale incomplet d’une

tumeur épithéliale ovarienne maligne apriori de stade limité

macroscopiquement (par cœlioscopie ou par incision de Pfannenstiel), une

réintervention pour complément de stadification s’impose. [76]

En cas de carcinose, l’importance de la dissémination péritonéale est le facteur

pronostique le plus important. Il peut être évalué par plusieurs « systèmes de

graduation » dont le plus utilisé est le Peritoneal Cancer Index (PCI) ou score de

Sugarbaker, du nom du chirurgien qui l’a décrit il y a plus de 20 ans. Il est

largement utilisé et validé dans les carcinoses d’origine digestive [77]

75
RESULTATS

Des publications récentes semblent valider sa pertinence et sa reproductibilité

dans les cancers ovariens, y compris en cœlioscopie [78]

Ommentectomie et exploration de l’estomac en cas d’envahissement

important de l’épiploon, la première partie de l’opération consiste à réaliser

une ommentectomie pour libérer le centre de l’abdomen d’un large volume

tumoral. Cet envahissement réalise ce que l’on appelle classiquement un «

gâteau épiploïque »[79]

3. Chirurgie d’intervalle :

a) Description :

La chirurgie d'intervalle, après une chimiothérapie néo adjuvante, a pour but

d'obtenir davantage de chirurgies complètes, d'augmenter la survie et de

diminuer la morbidité liée à la chirurgie.

Le critère principal de jugement est la survie sans progression.

Les critères secondaires de jugement sont la survie globale et la morbi-

mortalité post-chirurgie [80]

La chirurgie d'intervalle ne doit pas survenir trop tard afin d'éviter l'émergence

de clones chimio résistants.

76
RESULTATS

DE GRAMONT [81] a proposé en 1984 une seconde intervention chirurgicale

précoce ; une telle intervention permet d'éviter les grandes exérèses

mutilantes d'emblée et elle est réalisée après trois cycles de chimiothérapie,

profitant en théorie de la réduction tumorale induite par la chimiothérapie

pour faciliter l'acte chirurgical et avant l'émergence de clones résistantes à la

chimiothérapie qui pénalisent les interventions tardives. Cela ne voudrait guère

dire qu'en cas de non résécabilité, il serait préférable de commencer par une

chimiothérapie. Il faudrait de toute façon faire une exploration chirurgicale et

tenter une réduction initiale.

La reprise chirurgicale a été effectuée chez 26 patientes soit 79% de l’ensemble des cas

pour bénéficier d’un traitement radical.

b) Gestes réalisés :

Une étude cohorte française a comparé la chirurgie d’intervalle à la chirurgie

première et a étudié les gestes réalisés au cours de la chirurgie d’intervalle et a

trouvé qu’elle a été réalisée à l'aide d'une incision médiane, y compris : une

hystérectomie (20 patientes), une salpingo-ovariectomie (11 patientes), une

appendicectomie (10 patientes), une résection intestinale (six patientes) avec

trois entérostomies (dont deux permanentes), une spléno-pancréatectomie

77
RESULTATS

chez une patiente. Vingt-deux patientes ont subi des lymphadénectomies (18

lymphadénectomies pelviennes et para-aortiques).[82]

 Une hystérectomie avec annexectomie bilatérale :

Elle est réalisée en raison :

- Des greffes métastatiques possibles sur la séreuse utérine ou l’endomètre,

- De l’association d’un adénocarcinome simultané de l’endomètre (20 % dans

les formes endométroïdes). [83]

- la bilatéralité fréquente des lésions ovariennes (65 % dans les formes

séreuses).

Figure 26 : Les différents types d’une hystérectomie.

78
RESULTATS

 Appendicectomie :

Sonnendecker et Malfetano ont été parmi les premiers chercheurs à établir un

lien entre l'appendice et le cancer de l'ovaire. Ils ont examiné 12 patientes

atteintes d'un cancer de l'ovaire stade avancé et ont constaté que l'appendice

présentait des preuves microscopiques de métastases chez 10 des 12 patientes

(83,3 %). Cette étude a permis de conclure que l'appendice est un site commun

pour les métastases dans le cancer de l'ovaire et qu'il devrait être enlevé

systématiquement au moment de la chirurgie [84]

Une étude rétrospective par A. Cheng et al a évalué 164 patientes sur la base

de la nécessité d'une appendicectomie en cas de carcinome ovarien mucineux.

Parmi les 44 patientes atteintes de carcinome ovarien mucineux qui ont subi

une appendicectomie, 5 appendices d'apparence inhabituelle avec une

pathologie anormale et un appendice d'apparence normale avec une atteinte

microscopique par un carcinome ovarien primaire. Ils ont donc recommandé

qu'une inspection peropératoire minutieuse de l'appendice soit obligatoire

mais un appendice d'apparence normale ne devrait pas être retiré

systématiquement [85]

Dans notre étude 7 patientes soit 26% ont bénéficié d’une hystérectomie sans

conservation annexielle associée à appendicectomie.

79
RESULTATS

La place du curage lombo-aortique et pelvien :

La réalisation d’une lymphadénectomie pelvienne et lomboaortique au cours

d’une chirurgie pour un cancer de l’ovaire de stade FIGO avancé ne se conçoit

que si la chirurgie d’exérèse péritonéale est macroscopiquement complète.

Cependant, aucune donnée de la littérature n’a montré de bénéfice en termes

de survie globale chez ces patientes. Le seul impact retrouvé dans les études,

notamment dans un essai randomisé de phase III [86]concerne la survie sans

récidive qui est améliorée lors de la réalisation d’une lymphadénectomie

pelvienne et lombo-aortique.

Dans cette étude, Panici et al. retrouvent un nombre de complications péri- et

postopératoires statistiquement plus élevé en cas de lymphadénectomie. En

conséquence, les instances scientifiques recommandent actuellement la

réalisation d’une lymphadénectomie pelvienne et lombo-aortique dans les

cancers de l’ovaire à un stade avancé, si les conditions générales de la patiente

le permettent, étant donné le faible impact thérapeutique. En revanche,

lorsqu’une lymphadénectomie complète n’est pas réalisée, l’exérèse

chirurgicale de ganglions macroscopiquement envahis fait partie de la prise en

charge, dans un contexte de chirurgie de cytoréduction complète [87]

80
RESULTATS

Dans notre étude 9 patientes soit 33% ont bénéficié d’un curage ganglionnaire pelvien et

lombo-aortique.

4. Complications de la chirurgie :

Les complications sont directement liées à l’importance des exérèses

effectuées. En conséquence la chirurgie supra radicale est grevée d’une

morbidité dominée par les complications infectieuses et hémorragiques. Le

taux global de complications varie entre 10 % et 20 % selon la radicalité du

geste et l’état nutritionnel de la patiente en préopératoire [88]. Dans environ 5

à 10 % des cas, une de ces complications nécessite une nouvelle laparotomie

(pour saignement secondaire ou sepsis éventuellement associé à une fistule).

Le risque de fistule digestive reste relativement faible et est inférieur à 5 % et

nécessite la réalisation de stomie (iléostomie ou colostomie provisoire) avec la

conservation anatomique de l’anastomose si la fistule n’est pas trop grosse et

les deux segments anastomotiques bien vascularisés. [89]

Cette morbidité peut être minimisée par une préparation et un monitorage

pré-, per- et postopératoire intensifs :

• En préopératoire :

- Correction de troubles métaboliques et nutritionnels et d’une anémie

éventuelle ;

81
RESULTATS

- Ponction d’ascite ou pleurale évacuatrice ; - Préparation colique

éventuelle ;

- Traitement anticoagulant et antibioprophylaxie systématiques.

• En per-opératoire :

- Nécessité d’une surveillance hémodynamique stricte ;

- Eviter l’hypothermie, compenser les pertes sanguines ;

- Maintenir la diurèse ; - Corriger les troubles d’hémostase (fibrinolyse et

thrombopénie fréquentes).

• En postopératoire :

- Compensation des pertes et lutte contre l’hypovolémie ;

- Ventilation artificielle jusqu’au réchauffement complet,

- Hyper-alimentation parentérale si dénutrition à partir de j1 et

transfusion si nécessaire. [90]

La durée et les modalités de l’hyper- alimentation parentérale dépendent des

facteurs nutritionnels biologiques préopératoires. L’aspiration digestive est

laissée en place après l’intervention exclusivement en cas de risque majeur

d’iléus réflexe (patiente obèse, multiples résections digestives). La mobilisation

82
RESULTATS

progressive avec mise au fauteuil et marche débute précocement à partir de j1.

Cette réhabilitation postopératoire précoce rapide, appelée fast tracking par les

auteurs Anglo-saxons, diminue de manière très significative la morbidité per-

opératoire de ces interventions. Enfin, en ce qui concerne les lymphocèles, qui

restent finalement les complications les plus « fréquentes », leur réduction

passe par le questionnement de la valeur thérapeutique de la

lymphadénectomie.[91]

B. TRAITEMENTS ADJUVANTS :

1. Chimiothérapie néo adjuvante :

Dans les Stades III et IV pour lesquels une chirurgie initiale complète n'est pas

possible :

- Le contexte général (âge, état général, opérabilité) ne permet pas d'envisager

une chirurgie initiale optimale ;

- Les examens d'imagerie et la cœlioscopie d'évaluation laissent prévoir que la

chirurgie ne pourra pas être optimale ;

- Une première chirurgie abdominale n'a pu être que partielle ou simple

biopsie ;[92]

a) Protocole de chimiothérapie :

83
RESULTATS

Après ces observations pour le traitement du cancer de l'ovaire en première

ligne et en rechute, l'association du carboplatine et du paclitaxel est devenue

un traitement standard dans les essais néoadjuvant [93]

En 1998, Vergote a publié une étude rétrospective comparative entre PDS et

NACT-IDS [94] la plupart des patientes (92 %) ont reçu un traitement composé

soit de platine, soit de paclitaxel, soit des deux.

Dans 2001, une étude a porté sur 54 patientes considérées comme non

résécables pour une chirurgie première lors d'une laparoscopie, toutes les

patientes ont été traitées avec une chimiothérapie à base de platine et 54% ont

également reçu du paclitaxel [95]. Dans des grands essais cliniques randomisés

plus récents comparant la NACT et le PDS, les patientes ont reçu une

association de platine et du paclitaxel[63]. Une étude rétrospective a montré

que les patientes traitées par une NACT composée de carboplatine et de

paclitaxel avaient un meilleur résultat que ceux traités par carboplatine et

cyclophosphamide [96]

82% de nos patientes ont bénéficié d’une chimiothérapie néoadjuvante, toutes les

patientes ont bénéficié d’un protocole associant 2 molécules : paclitaxel et carboplatine.

b) Le nombre de cure de chimiothérapie :

84
RESULTATS

Un total de six à huit cycles de carboplatine et de paclitaxel (NACT plus

chimiothérapie adjuvante) est aujourd'hui le traitement standard.

Ce nombre de cycles provient d'anciens essais d'entretien au cisplatine. Ces

études n'ont pas trouvé de preuves des avantages d'un traitement à long

terme, ce qui a conduit à des taux élevés d'effets indésirables dus aux effets

toxiques cumulatifs de la dose [97]

Une étude japonaise récente publiée en 2019 a montré qu’en ce qui concerne

le traitement du cancer avancé de l'ovaire, des trompes de Fallope et du

péritoine, la chirurgie complète et ≥6 cycles de chimiothérapie sont des

facteurs pronostiques favorables indépendants.

Après 3 cycles de NACT, l'administration de 3 cycles supplémentaires de

chimiothérapie suivie d'un débulking ont eu des effets équivalents sur la survie

que l'IDS suivie de 3 cycles de chimiothérapie postopératoire. [98]

Par conséquent, l'administration de 3 cycles supplémentaires de

chimiothérapie suivie d'une chirurgie d'intervalle pourrait être préférable pour

les patientes qui ne peuvent pas subir une chirurgie complète après 3 cycles de

NACT [97]Par contre, multiples études rétrospectives suggèrent qu'un nombre

plus important de cycles de chimiothérapie néoadjuvante peut être associé à

de moins bons résultats.

85
RESULTATS

Bristow et Chi ont examiné le nombre de cycles néoadjuvants et la survie, et

ont trouvé que chaque augmentation du nombre des cycles au-delà de 3 était

associée à une diminution de la durée médiane de survie de 4,1 mois

[99]Altman et al ont étudié 403 femmes atteintes d'un cancer de l'ovaire et

recevant une chimiothérapie néoadjuvante et ont constaté que celles qui

avaient reçu ≥4 cycles avaient de moins bons résultats, même après

ajustement pour le degré de cytoréduction [100]

Une évaluation sera réalisée lors ou dans les suites immédiates de la cure :

- État clinique, état général, tolérance du traitement ;

- Scanner thoraco-abdomino pelvien ;

- Dosage de CA 125 ;

- La respectabilité sera évaluée par une nouvelle cœlioscopie.

En cas de réponse à la chimiothérapie suffisante pour envisager une

chirurgie optimale : Chirurgie de seconde réduction idéalement 3 à 4

semaines après la dernière cure de chimiothérapie.

c) Evaluation post chimiothérapie néoadjuvante :

Dans notre série 7 patientes soit 26% de l’ensemble des cas ont montré une régression

voire une disparition totale des lésions.

86
RESULTATS

9 patientes ont montré une réduction voire une disparition de l’épanchement péritonéal

post chimiothérapie néoadjuvante.

2. Chimiothérapie adjuvante :

Après chirurgie abdominale complète, la chimiothérapie adjuvante doit

débuter dans des délais les plus courts possibles, idéalement dans les 3 à 6

semaines suivant la chirurgie. En cas d’indication à un traitement associant

bévacizumab et chimiothérapie, la première cure de chimiothérapie pourra

être faite sans bévacizumab si le délai par rapport à la chirurgie est inférieur à

28 jours ou s’il y a eu des anastomoses digestives ou urologiques ou des

complications post opératoires non résolues[101]. L’association intraveineuse

Carboplatine-Paclitaxel est considérée comme le protocole de référence dans

le traitement des cancers ovariens avancés en première ligne. Il a d’abord été

montré que l’association cisplatine-paclitaxel était supérieure à l’association

historique cisplatine cyclophosphamide dans les études GOG 111 et OV-10

[102] avec un bénéfice en survie globale significatif d’environ 11 %. Il a ensuite

été prouvé une équivalence en efficacité entre cisplatine paclitaxel et

Carboplatine-Paclitaxel avec un profil de tolérance plus favorable pour cette

dernière association [103]À noter cependant une étude négative sur le

bénéfice de l’ajout du Paclitaxel au Carboplatine dans l’étude ICON 3 [79]

87
RESULTATS

Dans notre étude 22 patientes soit 69% ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante.

Le protocole opté chez 28% des patientes était Paclitaxel carboplatine, 19% Gemzar

avastin, 16% était paclitaxel carboplatine avastin, 7% était Avastin.

Le nombre des cures variait entre 2 et 10 cures avec une moyenne de 6 cures.

VII. ETUDE ANATOMO PATHOLOGIQUE :

L’examen anatomopathologique des prélèvements histologiques a montré que

77% de nos patientes avaient un adénocarcinome séreux.

Différents sous-types de cancer de l'ovaire ont été abordés dans neuf études.

Les études montraient que jusqu'à 90% de tous les cancers de l'ovaire ont une

origine épithéliale et que les autres ont une origine non épithéliale Parmi les

CO épithéliaux, 3 % sont mucineux et les autres non mucineux [104]Les non-

mucineux sont également séreux (70 % des non-mucineux), endomtériosiques

(10 %), à cellules claires (10 %) et à sous-types non précisés (5 %) [105]

Les cancers épithéliaux sont plus invasifs [106]. Les résultats d’une étude

rétrospective faite en Taiwan ont montré que sur l'ensemble des patientes,

43,3 % ont reçu un diagnostic de carcinome séreux, 22,8 % un carcinome à

cellules claires, 17,3 % un carcinome endométrioïde, 11,2 % un carcinome

mucineux et 5,4 % un carcinome indifférencié, tumeur de Brenner maligne ou

88
RESULTATS

types mixtes d'adénocarcinome. Parmi les carcinomes séreux, 83,8% ont été

diagnostiqués à un stade avancé. Au contraire, parmi les carcinomes à cellules

claires et les carcinomes endométrioïdes, 69,4% et 63,0% ont été diagnostiqués

à un stade précoce (stade I et II) respectivement [107]

VIII. SURVEILLANCE POST THERAPEUTIQUE :

Les modalités de la surveillance post-thérapeutique d’une tumeur épithéliale

maligne de l’ovaire en rémission après traitement initial ne sont pas clairement

définies. La surveillance sera adaptée en fonction du risque histologique et du

risque de récidive.

A. BILAN DE FIN DE TRAITEMENT :

Environ 1 mois après la fin de la dernière cure de chimiothérapie :

• Examen clinique, y compris un examen gynécologique ;

• Evaluation de la tolérance globale au traitement, bilan hématologique ;

• Dosage de CA125 ;

• Scanner thoraco-abdomino-pelvien.

B. SURVEILLANCE A 3 MOIS :

•Examen clinique, y compris un examen gynécologique ;

89
RESULTATS

• Evaluation de la toxicité globale du traitement, bilan hématologique ;

• Dosage des marqueurs CA 125.

C. SURVEILLANCE A DISTANCE :

• Surveillance tous les 6 mois les 2 premières années, puis tous les ans,

ensuite ;

• Examen clinique, y compris un examen gynécologique ;

• Aucun examen d'imagerie n'est recommandé, à titre de surveillance

systématique, en l'absence de symptôme clinique ;

• Aucun examen biologique n’est indispensable, à titre de surveillance

systématique ;

• Le dosage du CA 125 ou autres marqueurs ne doit être réalisé en

routine qu'après discussion avec la patiente de l'absence d'intérêt de

cette surveillance ;

• Situation particulière : En cas de patiente OMS 0 et en résection

complète lors de la chirurgie initiale : il est possible d’inclure

systématiquement le dosage du CA125 dans la surveillance

systématique afin de détecter plus précocement une rechute qui

pourrait être chirurgicale ;

90
RESULTATS

• Scanner thoraco-abdomino-pelvien ou examen d'imagerie ciblé (TEP

Scanner à la recherche d'une récidive localisée) en cas d'apparition

d'une symptomatologie ou d'une anomalie de l'examen clinique [76].

IX. PRONOSTIC :

La détermination de facteurs pronostiques est une étape essentielle à

la mise en évidence de profils évolutifs variés de tumeurs épithéliales

malignes de l’ovaire [110,111] et à leur prise en charge

thérapeutique.

Elles restent le cancer gynécologique de plus mauvais pronostic avec

seulement 30 à 40% de survie globale à cinq ans [4] en raison d’un diagnostic à

un stade avancé dans 75% des cas.

Un facteur pronostique est défini comme une variable corrélée à la survie

globale.

Il doit répondre aux critères habituels de contrôle de qualité (fiabilité,

reproductibilité) et l’information donnée doit influencer la décision

thérapeutique.

Chaque variable doit être confirmée en analyses multivariées et doit être

indépendante des autres facteurs déjà identifiés [108]

91
RESULTATS

Le facteur pronostique doit être validé par plusieurs études concordantes pour

généraliser les résultats.

Quand la variable étudiée répond à cet ensemble de critères, elle est alors

utilisable en pratique clinique. En effet, dans les stades avancés, toutes les

patientes nécessiteront une chirurgie d’exérèse associée à une chimiothérapie

par carboplatine – paclitaxel, et, dans ce cas, il n’y a donc pas d’alternative

thérapeutique entre les patientes de bon ou de mauvais pronostic, en dehors

de protocoles de recherche [109]

Les facteurs pronostiques initiaux influencent donc peu la décision.

En revanche, les variables prédictives de la réponse ou de la résistance aux

différents traitements peuvent être déterminantes dans les choix

thérapeutiques.

A. FACTEURS LIES AU CANCER :

1. Stade du diagnostic :

Le diagnostic de tumeur épithéliale maligne de l’ovaire se fait dans plus de

deux tiers des cas à un stade avancé de la maladie avec ascite et carcinose

péritonéale.

92
RESULTATS

Bien entendu, l’extension de la maladie est un facteur pronostique établi dans

l’ensemble de la littérature. La classification de cette extension utilise les stades

FIGO (Fédération internationale des gynécologues obstétriciens) [110]

C’est l’un des facteurs pronostiques principaux avec des taux de survie globale

à 5 ans allant à 20-40% pour les stades III-IV.

2. Le volume tumoral après la première intervention :

Il est le facteur pronostique le plus important dans les cancers de l'ovaire de

stade avancé (IIIc ou IV).

3. Grade histologique :

Le degré de différenciation cellulaire de la tumeur est un facteur pronostique

majeur.

4. Type histologique :

Les tumeurs malignes mucineuses et endométrioïdes sont considérées

comme étant de meilleur pronostic par rapport aux tumeurs séreuses.

Les tumeurs à cellules claires et indifférenciées ont été identifiées comme

un facteur indépendant de mauvais pronostic.

93
RESULTATS

A un degré moindre l’âge et état général de la patiente, qui influencent

néanmoins la décision d'un traitement de la maladie.

B. FACTEURS BIOLOGIQUES :

1. Facteurs biologiques sériques (CA125) :

Le marqueur sérique CA125 est exprimé dans près de 80% des cancers

ovariens et son élévation au diagnostic est corrélée avec le stade

d’extension et l’histologie [111]

2. HER2 :

Le taux de surexpression d’HER2 en immunohistochimie (IHC) rapporté

dans la littérature est de l’ordre de 25%. Dans une étude du groupe

GINECO[112] concernant 117 patientes présentant un cancer ovarien

de stade III ou IV, incluses dans un protocole prospectif (cisplatine,

épirubicine, cyclophosphamide), il a été retrouvé un taux de

surexpression d’HER2 de 16%. En analyse multivariée, la surexpression

d’HER2 était un facteur de mauvais pronostic, en revanche, dans l’étude

danoise MALOVA[113] regroupant 181 cas, 13,3% était 2+ ou 3+ en IHC,

et la surexpression HER2 était corrélée avec la survie et conservait sa

valeur pronostique en analyse multiparamétrique. Dans une autre

étude de 401 carcinomes séreux [114], la présence d’une amplification

94
RESULTATS

(> 5 copies) détectée par CISH (chromogenic in situ hybridization), qui

était rapportée dans 7% des cas, s’est montrée être un facteur prédictif

de plus mauvais pronostic et de moins bonne réponse thérapeutique

que la présence d’une surexpression révélée par IHC. Les expériences

cliniques avec le trastuzumab sont encore très limitées. Les résultats

d’une étude de phase II d’Herceptin® en monothérapie du GOG

(Gynecologic Oncology Group) ont été récemment publiés dans le

Journal of Clinical Oncology [115]

L’intérêt pronostique de HER2 ne peut donc être reconnu et seules les

études randomisées d’association avec la chimiothérapie en première

ligne permettront d’évaluer l’intérêt potentiel du trastuzumab dans les

cancers ovariens.

3. Récepteurs hormonaux pour les œstrogènes et la progestérone :

Dans une étude portant sur 322 patientes opérées au MD Anderson

entre 1990 et 2000, les récepteurs aux œstrogènes étaient exprimés

dans 77% des cas et les récepteurs à la progestérone dans 26%. Seule la

surexpression des récepteurs à la progestérone était associée à une

évolution favorable en analyse multivariée et cette expression était liée

au type histologique endométrioïde dans 64% des cas [124]. La valeur

95
RESULTATS

pronostique des récepteurs à la progestérone a été également

démontrée en analyse multivariée sur d’autres études [125].

C. FACTEURS LIES AUX PATIENTES :

1. Âge et indice de performance :

L’âge et l’indice de performance sont souvent corrélés au stade de la

FIGO du fait de l’histoire naturelle de la maladie.

Ils ne sont pas toujours identifiés comme des facteurs pronostiques

indépendants dans les études multivariées

Pour les stades III de la classification de la FIGO, l’âge moyen de

découverte augmente régulièrement avec l’extension de la maladie :

• 40 ans → stade IIIa ;

• 50 ans → stade IIIb ;

• 60 ans → stade IIIc.

Il semblerait que l’extension tumorale soit plus importante en fonction

de l’âge [116]

Les patientes de plus de 70 ans seront également moins souvent traitées

de manière optimale.
RESULTATS

La survie spécifique ne serait alors que de 13% à cinq ans contre 53%

pour les patientes plus jeunes.

Après ajustement sur les autres variables, les patientes âgées

présenteraient un risque relatif de décès pour cancer de l’ovaire de 1,8

par rapport aux patiente plus jeunes [117]

L’âge et le performance statuts doivent impérativement être pris en

compte dans la mesure où ils conditionnent la morbidité opératoire et

limitent parfois les possibilités de l’administration des traitements

adjuvants. Lorsque la mise en œuvre optimale des traitements est

compromise, l’efficacité thérapeutique l’est également, avec des

conséquences lourdes pour le pronostic.

L’indice de performance resterait un facteur pronostique indépendant

[118]

2. Facteurs liés au traitement :

a) La taille du résidu tumoral après exérèse initiale :

La qualité de l’exérèse chirurgicale initiale a été pressentie comme étant

de première importance depuis de nombreuses années.

97
RESULTATS

Le rôle de la résection chirurgicale lors de la prise en charge initiale a

été établi par Griffith en 1975 [119]

Un résidu inférieur à 2 cm est un facteur pronostique indépendant dans

de nombreuses études. Ce résidu est déterminé à la fois par la qualité

de la chirurgie d’exérèse, et donc de l’expérience du chirurgien, mais

également par le volume et l’extension de la maladie [120]

La médiane de survie évolue en fonction de la quantité de résidu

tumoral après la chirurgie initiale : quarante mois en cas de reliquat

inférieur à 0,5 cm, dix-huit mois en cas de reliquat entre 0,5 et 1,5 cm et

six mois en cas de reliquat supérieur à 1,5 cm [130].

Dans une série rapportée par Eisenkop de 408 patientes, il a été mis en

évidence que la cytoréduction chirurgicale complète est plus importante

sur la survie que l’extension initiale de la maladie métastatique avant

l’acte opératoire [121]

Rose a récemment mis en évidence que l’addition d’une seconde

chirurgie de cytoréduction n’améliorait pas la survie [122]

Parmi les patientes traitées pour un cancer de l’ovaire au stade avancé

(au moins de stade III), avec une réponse complète attestée par une

98
RESULTATS

exploration de deuxième regard, la moitié présente une récidive

locorégionale à cinq ans [123]

b) Chimiothérapie à base de sels de platine :

Ce traitement est donc considéré comme indispensable à la prise en charge

initiale associant chirurgie et chimiothérapie. La décroissance du CA125 peut

être utilisée pour prédire la réponse à la chimiothérapie. Son élévation est

associée à une rechute dans un délai moyen de deux mois. Récemment, le

nadir de décroissance du CA125 en cours de chimiothérapie postopératoire a

été corrélé à la survie globale.

X. PRISE EN CHARGE DES RECHUTES:

A. CHIRURGIE :

Historiquement, la chirurgie pour le cancer de l'ovaire récurrent était envisagée

pour les femmes atteintes d'une maladie sensible au platine qui avaient un

intervalle sans récidives relativement long après la fin de la chimiothérapie.

Des critères de sélection ont été définis et il a été conclu que les procédures de

réduction secondaire ne devraient être pratiquées que sur les patientes

présentant une maladie à site unique et un bon état de performance. Les

99
RESULTATS

patientes présentant une maladie résistante au platine, une maladie miliaire ou

une ascite sont exclues[124]

B. CHIMIOTHERAPIE :

La plupart des patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire récurrent sont

traitées par chimiothérapie cytotoxique au cours de leur maladie. La norme de

soins actuelle pour le traitement de première ligne du cancer de l'ovaire

récurrent sensible au platine est une combinaison contenant du carboplatine.

Les associations doublets fréquemment utilisées comprennent la doxorubicine

liposomale, la gemcitabine ou un taxane [125]

Une étude récente japonaise faite en 2018 concernant une patiente atteinte

d’un cancer de l’ovaire stade IIIc a montré que le traitement BEV + GEM a

permis de maintenir la maladie stable chez cette patiente pendant 29 mois

après le diagnostic d'une récidive résistante au platine et sa durée de survie

devrait encore augmenter si le traitement est poursuivi. Il est également

significatif que sa PS et sa qualité de vie ont été maintenues pendant le

traitement. La péritonite carcinomateuse survient souvent chez les patientes

atteintes d'un cancer de l'ovaire récidivant et elle doit être contrôlée pour

éviter l'accumulation d'ascite et la détérioration du PS.

100
RESULTATS

Il a été rapporté que le bevacizumab supprime le développement de l'ascite

chez les patientes atteintes d'un cancer de l'ovaire résistant au platine[126] et

le traitement BEV + GEM a jusqu'à présent empêché l'ascite chez cette

patiente.

Nous avons eu 16% de récidive tumorale au cours de la surveillance.

XI. Taux de mortalité :

En 2018, 184 799 décès sont survenus en raison du cancer de l'ovaire,

représentant 4,4 % de l'ensemble de la mortalité liée au cancer chez les

femmes.

D'après Globoccan 2018, Bien que l'incidence du cancer soit plus élevée

dans les pays développés, la tendance du taux de mortalité tend à

s’inverser [127]

101
RESULTATS

Selon une étude publiée par l’OMS en 2014 le cancer de l’ovaire a constitué

4,9% de l’ensemble des décès par cancer chez les femmes (10400 femmes)

au Maroc [128]

Le rapport entre mortalité et incidence est élevé chez les femmes

africaines, ce qui indique qu'elles n'ont pas accès à un traitement

approprié.

Les deux tiers de la mortalité par cancer de l'ovaire sont attribuables au

carcinome séreux de haut grade.

Le stade avancé, le stade de la maladie au moment et de la chirurgie et la

présence de comorbidité sont parmi les prédicteurs les plus importants

d'une mortalité élevée en matière de cancer de l’ovaire [129]

Selon une étude transversale descriptive basée sur l'extraction des données

d'incidence du cancer et des taux de mortalité par cancer à partir des données

mondiales sur le cancer en 2018, les taux de mortalité les plus élevés pour le

cancer de l'ovaire étaient à Samoa (12 pour 100 000), aux îles Salomon (8,4

pour 100 000) et en Pologne (8,7 pour 100 000) ;

Une étude réalisée par Momenimovahed et al. (2019) a montré que, bien que

la prévalence du cancer de l'ovaire soit plus élevée dans les zones ayant un IDH

102
RESULTATS

(Human development Index) plus élevé, elle est inversement proportionnelle

au taux de mortalité [130]

En 2012, 4615 cas de CO ont été diagnostiqués en France et 3140 femmes sont

décédées des suites du CO. Les taux d'incidence et de mortalité standardisés

selon l'âge de la population mondiale ont diminué respectivement de 0,6 % et

1,2 % par an entre 1980 et 2012. La survie nette à 5 ans a légèrement

augmenté, passant de 40 % pour la période 1989-1993 à 45 % pour la période

2005-2010. La survie nette variait considérablement selon le type histologique.

Les tumeurs des cellules germinales avaient une meilleure survie nette à 10 ans

(81 %) que les tumeurs épithéliales (32 %)

103
RESULTATS

Figure 26 : Ratios de survie relative au cancer de l’ovaire selon l’âge, le temps écoulé depuis

le diagnostic des femmes de 15 ans à 99 ans au Canada

104
Annexe
Conclusion

Conclusion
Conclusion

Les tumeurs de l’ovaire soulèvent des difficultés cliniques, para cliniques et

thérapeutiques.

Le cancer de l’ovaire est un véritable « tueur silencieux » en raison d’un

diagnostic souvent tardif dans 75% des cas, à cause de la symptomatologie non

spécifique et la situation anatomique profonde de l’ovaire.

La douleur pelvienne a été le signe clinique le plus fréquent au moment du

diagnostic, suivie de l’augmentation du volume de l’abdomen.

L’échographie est d’un grand apport pour le diagnostic de ces tumeurs et la

recherche d’une pathologie associée et préciser ses caractères sémiologiques

orientant vers la malignité.

L’association CA 125 échographie pelvienne augmente la valeur prédictive

positive du CO, il est supérieur à la normale dans 80 % des cancers évolués de

l’ovaire.

L’examen de stadification de référence pour les cancers de l’ovaire de stade

avancé est le scanner thoraco-abdomino-pelvien qui permet une exploration

complète corps entier, a une bonne sensibilité pour la détection de la

106
105
Conclusion

carcinose, des adénopathies, des lésions thoraciques et des métastases intra

parenchymateuses.

La chimiothérapie adjuvante est nécessaire du fait de degré de malignité et

d’éventuelles récidives possibles.

L’amélioration du pronostic des cancers ovariens nécessite un diagnostic

précoce et une prise en charge adéquate.

107
Annexe
Résumé

Résumé
Résumé

Introduction :
Le cancer de l’ovaire est le septième cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde et

constitue la première cause de décès par cancer gynécologique, il est souvent diagnostiqué à un

stade avancé (III et IV), ce qui rend difficile un traitement curatif.

Matériels et méthodes :
Notre travail a été fondé sur l’étude des dossiers de 32 patientes opérées au centre Mohammed VI

pour le traitement des cancers du CHU IBN ROCHD de Casablanca durant une période de deux ans

allant de janvier 2019 à janvier 2021.

Résultats :
 La moyenne d’âge était de 59 ans avec des extrêmes allant de 38 ans à 71 ans. La tranche

d’âge la plus fréquente dans notre étude est de {50ans-69 ans} avec un pourcentage de 75 %.

 Nous avons constaté cinq antécédents personnels de néoplasie et onze antécédents

familiaux de néoplasie.

 Les nullipares représentaient 53% soit 17 patientes.

 La majorité des patientes étaient ménopausées avec 81% des cas.

 La majorité des patientes présentaient une distension abdominale et des algies pelviennes

chroniques sans altération de l’état général avec un pourcentage de 53%.

 48% des patientes présentaient une masse abdominale à l’examen clinique.

 L’échographie abdomino-pelvienne a été réalisée chez 56% des patientes, elle avait montré

une masse (62%), un épanchement péritonéal associé ou non à la masse (64%) et une

carcinose péritonéale (18%)

109
108
Résumé

 La TDM abdomino pelvienne a été pratiqué chez 84% des patientes.

 90% des patientes présentaient un taux augmenté de la CA125, 42% présentaient un taux

dépasse 1238U/ml.

 La voie d’abord utilisée fréquemment est une laparotomie médiane sous ombilicale réalisée

chez 17 patientes (55%).

 27 patientes soit 82% de l’ensemble des cas ont bénéficié d’une chimiothérapie
néoadjuvante associant le protocole paclitaxel carboplatine une moyenne de nombre de
cures de 6.

 La reprise chirurgicale a été réalisée chez 26 patientes soit 79% de l’ensemble des cas pour
bénéficier d’un traitement radical avec un délai variant entre 3 mois et 2 ans.

 22 patientes soit 69% ont bénéficié d’une chimiothérapie adjuvante, le nombre de cure
variait entre 2 et 10 cures avec une moyenne de 10 cures.

 Le type histologique qui prédominait chez 77% des patientes c’est l’adénocarcinome séreux.

 59% des patientes étaient diagnostiquées au stade IV, 41% au stade III.

 16% des patientes ont présenté des récidives lors de la surveillance post op, 16% des
métastases post thérapeutiques,30% sont décédées au cours de la prise en charge.
‫‪Résumé‬‬

‫‪:‬مقدمة‬
‫سرطان المبيض هو سابع أكثر أنواع السرطانات شيوعا ً بين النساء‬
‫في جميع أنحاء العالم‪ ،‬وهو السبب الرئيسي للوفاة من سرطان‬
‫الجهاز التناسلي للمرأة‪ ،‬وغالبا ً ما يتم تشخيصه في مرحلة متقدمة (‬
‫‪ III‬و‪ ،)IV‬مما يجعل العالج صعبًا‪.‬‬
‫المواد واألساليب‪:‬‬
‫ضا تم إجراؤهم في مركز‬ ‫استند عملنا إلى دراسة ملفات ‪ 32‬مري ً‬
‫محمد السادس لعالج السرطانات في المستشفى الجامعي ابن رشد‬
‫بالدار البيضاء على مدى عامين من يناير ‪ 2019‬إلى يناير ‪.2021‬‬
‫نتائج‪:‬‬
‫كان متوسط األعمار ‪ 59‬سنة مع أقصاها تراوحت بين ‪ 38‬سنة و‪71‬‬
‫سنة‪ .‬الفئة العمرية األكثر شيو ًعا في دراستنا هي {‪ }69-50‬عا ًما‬
‫بنسبة ‪.٪75‬‬
‫وجدنا خمس حاالت ورم شخصية وأحد عشر حالة ورم عائلية‪.‬‬
‫الولود يمثلون ‪ ٪53‬بمعنى ‪ 17‬مريضا‪.‬‬
‫كانت غالبية المرضى في سن اليأس بنسبة ‪ ٪81‬من الحاالت‪.‬‬
‫غالبية المرضى يعانون من انتفاخ في البطن وآالم الحوض المزمنة‬
‫دون تغيير في الحالة العامة بنسبة ‪.٪53‬‬

‫‪ 48٪‬من المرضى حصلوا على كتلة في البطن في الفحص‬


‫السريري‪.‬‬

‫‪111‬‬ ‫‪110‬‬
‫‪Résumé‬‬

‫تم إجراء الموجات فوق الصوتية في البطن والحوض في ‪ ٪56‬من‬


‫المرضى‪ ،‬حيث أظهر وجود كتلة (‪ )62٪‬وانصباب صفاقي مرتبط‬
‫أو غير مرتبط بالكتلة (‪ )٪64‬وسرطان البريتوني (‪.)٪18‬‬
‫تم إجراء التصوير المقطعي المحوسب في البطن في ‪ ٪84‬من‬
‫المرضى‪.‬‬
‫‪ 90٪‬من المرضى لديهم مستوى مرتفع من ‪ ،CA125‬و‪ ٪42‬لديهم‬
‫مستوى يتجاوز ‪1238U / ml‬‬
‫األسلوب المستخدم بشكل متكرر هو شق البطن في خط الوسط‬
‫تحت السرة ويتم إجراؤه في ‪ 17‬مريضا ً (‪.)٪55‬‬
‫تلقى ‪ 27‬مريضًا‪ ،‬أي ‪ ٪82‬من جميع الحاالت‪ ،‬عال ًجا كيميائيًا‬
‫مساع ًدا جدي ًدا يجمع بين بروتوكول ‪ Paclitaxel,carboplatine‬بمتوسط‬
‫عدد دورات ‪.6‬‬
‫تم إجراء جراحة المراجعة على ‪ 26‬مريضاً‪ ،‬أي ‪ ٪79‬من جميع‬
‫الحاالت‪ ،‬لالستفادة من العالج الجذري مع تأخير يتراوح بين ‪3‬‬
‫أشهر وسنتين‪.‬‬
‫تلقى ‪ 22‬مريضا ً أو ‪ ٪69‬عالجات كيماوية مساعدة‪ ،‬وتراوح عدد‬
‫العالجات بين ‪ 2‬و‪ 10‬عالجات بمتوسط ‪ 10‬عالجات‪.‬‬
‫النوع النسيجي الذي ساد لدى ‪ ٪77‬من المرضى هو سرطان غدي‬
‫مصلي‪.‬‬
‫‪ 59٪‬من المرضى تم تشخيصهم في المرحلة الرابعة و‪ ٪41‬في‬
‫المرحلة الثالثة‪.‬‬
‫أظهر ‪ ٪16‬من المرضى تكرار أثناء المراقبة بعد العملية‪ ،‬و‪٪16‬‬
‫نقائل بعد العالج‪ ،‬و‪ ٪30‬ماتوا أثناء العالج‪.‬‬

‫‪112‬‬
Résumé

Introduction:
Ovarian cancer is the seventh most common cancer in women
worldwide and is the leading cause of death from gynecological
cancer, it is often diagnosed at an advanced stage (III and IV), which
makes treatment difficult. curative.
Materials and methods:
Our work was based on the study of the files of 32 patients operated
on at the Mohammed VI center for the treatment of cancers of the
CHU IBN ROCHD in Casablanca during a period of two years from
January 2019 to January 2021.
Results:
• The average age was 59 years with extremes ranging from 38 years
to 71 years. The most common age group in our study is {50-69
years} with a percentage of 75%.
• We found five personal histories of neoplasia and eleven family
histories of neoplasia.
• The nulliparous represented 53% or 17 patients.
• The majority of patients were postmenopausal with 81% of cases.
• The majority of patients presented with abdominal distension and
chronic pelvic pain without alteration of general condition with a
percentage of 53%.
• 48% of patients presented with an abdominal mass on clinical
examination.

113
Résumé

• Abdomino-pelvic ultrasound was performed in 56% of patients, it


showed a mass (62%), peritoneal effusion associated or not with the
mass (64%) and peritoneal carcinomatosis (18%)
• Abdominopelvic CT was performed in 84% of patients.
• 90% of the patients had an increased level of CA125, 42% had a
level exceeding 1238U/ml.
• The frequently used approach is a midline laparotomy under the
umbilical performed in 17 patients (55%).
• 27 patients, i.e. 82% of all cases, received neoadjuvant
chemotherapy combining the paclitaxel carboplatin protocol with an
average number of courses of 6.
• Revision surgery was performed in 26 patients, i.e. 79% of all cases,
to benefit from radical treatment with a delay varying between 3
months and 2 years.
• 22 patients or 69% received adjuvant chemotherapy, the number of
cures varied between 2 and 10 cures with an average of 10 cures.
• The histological type that predominated in 77% of patients was
serous adenocarcinoma.
• 59% of patients were diagnosed at stage IV, 41% at stage III.
• 16% of patients showed recurrences during post-op monitoring,
16% post-treatment metastases, 30% died during treatment.

114
Annexe

Annexe
Annexe

Fiche d’exploitation
IPP : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Numéro de dossier : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Nom : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Date d’entrée : Cliquez ou appuyez ici pour entrer une date.
I Profil épidémiologique :
 Âge :      
 Origine :      
 Antécédents :
 Personnels :

Médicaux
Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

Chirurgicaux
Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

Gynécologiques
A- Ménarche :Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
B- Ménopause :Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
C- Contraceptions : OUI ☐ NON ☐
D- Notion de cancer du sein : OUI ☐ NON ☐
E- Notion de cancer de l’endomètre : OUI ☐ NON ☐
F- Notion de cancer du col utérin : OUI ☐ NON ☐
G- Notion du cancer colo-rectal : OUI ☐ NON ☐

– Autres

Obstétriques
A- Gestation : 0☐ 1☐ 2☐ 3☐ 4 et plus ☐

B- Parité : 0☐ 1☐ 2☐ 3☐ 4 et plus ☐

C- Fausses couches : 0 ☐ 1☐ 2☐ 3☐ 4 et plus ☐

115
Annexe

Toxiques

A-Tabac : OUI ☐ NON ☐

B-Alcool : OUI ☐ NON ☐

C-Plantes médicinales : OUI ☐ NON ☐

Familiaux
A-Cancer de l’ovaire Oui ☐ Non ☐

Lien de parenté

B-Cancer du sein Oui ☐ Non ☐

Lien de parenté :

C- Autres : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

II – Circonstances de découverte
 Délai de consultation :
 Signes généraux
A- Asthénie : Oui ☐ Non ☐

B- Anorexie Oui ☐ Non ☐

C- Amaigrissement : Oui ☐ Non ☐

 Signes fonctionnels
A- Distension abdominale : Oui ☐ Non ☐

B- Algies pelviennes chroniques : Oui ☐ Non ☐

C- Trouble du cycle : Oui ☐ Non ☐

Si oui lequel Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

D- Autres :

 Signes de compressions

117
116
Annexe

A- Digestifs : Oui ☐ Non ☐

B- Urinaires : Oui ☐ Non ☐

 Complications 
Oui ☐ Non ☐

Si Oui : type Torsion ☐ Hémorragie☐ Infection☐ Rupture☐

 Découverte fortuite : Oui ☐ Non ☐

III- Examen clinique

 Examen général
A- Poids :       kg

B- Taille :       m
C- IMC :      
D- Classification OMS de l’état général du patient :
0☐ / 1☐ / 2☐ /3☐ /4☐

 Examen abdominal
o Masse palpable : Abdomino-pelvienne : Oui ☐ Non ☐
Latero-uterine : Oui ☐ Non ☐
o Matité déclive des flancs : Oui ☐ Non ☐
o Circulation veineuse collatérale : Oui ☐ Non ☐
o Adénopathies : Oui ☐ Non ☐

o Toucher rectal : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

 Examen gynécologique :

o Toucher vaginal : Faite : Oui ☐ Non ☐ Cliquez ou appuyez ici pour


entrer du texte.

-Taille : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.


Annexe

-Présence d’une masse latero-uterine : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

o Spéculum : Faite : Oui ☐ Non ☐ Cliquez ou appuyez ici pour entrer du


texte.

- Aspect du col : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.


- Saignement : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
- Leucorrhées : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
-Parois vaginales :Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

o Examen des seins :


Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

IV – Examen paraclinique

 Bilan radiologique
o Echographie Abdomino-Pelvienne : Faite : Oui☐ Non ☐
 Présence d’une masse : Oui ☐ Non ☐
Si Oui :
 Taille : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
 Siège : Unilatérale : Côté droit ☐ Côté gauche ☐

Bilatérale : ☐

 Signes en faveur de la malignité :

Paroi : Fine : ☐ Epaisse : ☐


Contours : Réguliers : Oui ☐ Non ☐

Végétations : Exo-kystique  ☐ Endo-kystique ☐ Absentes ☐

Cloisonnement : Oui ☐ Non ☐


Vascularisation au Doppler : Présente ☐ Absente ☐
 Epanchement péritonéal : Oui ☐ Non ☐
Si Oui préciser l’abondance : Petite ☐ Moyenne ☐ Grande ☐

 Carcinose péritonéale : Oui ☐ Non ☐

119
118
Annexe

o Echographie hépatique
Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

o TDM :      
Détails : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

o IRM :      
Détails : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
o Autres : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Détails : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

 Bilan biologique

Marqueurs tumoraux
-CA125      
-CA19-9      
-ACE      
-Alfa feoto protéine      
-Beta HCG      
-LDH      

- Autres      

 Bilan pré thérapeutique 


Normal : Oui ☐ Non ☐
Si Non détails Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

 Bilan d’extension :      


Détails :Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

V- Traitement

120
Annexe

 Chirurgie initiale :
Voie d’abord : Coelioscopie ☐ Laparotomie ☐

Exploration de la cavité abdominale :


Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

Examen extemporané
Oui ☐ Non ☐

Geste chirurgical

Radical Oui ☐ Non ☐


Conservateur Oui ☐ Non ☐

 CTH néoadjuvante : Oui ☐ Non ☐

Si Oui : Nombre de cure      


Protocole Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Imagerie de contrôle : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

 Reprise chirurgicale : Oui ☐ Non ☐

Si oui :

Date après la première intervention :      

Voie d’abord : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.


Exploration de la cavité abdominale :
Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

 Mesures associées
Appendicectomie ☐

Omentectomie ☐
Cytologie péritonéale ☐

121
Annexe

Biopsies péritonéales multiples ☐


Curage ganglionnaire

Pelvien oui ☐ non ☐

Lombo-aortique oui ☐ non ☐

VI- Anatomopathologie
A- Ovaire
Séreuse ☐ Mucineuse ☐ Endometroide ☐ à cellules claires ☐
Brenner ☐ Mixtes ☐

B- Utérus Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.


C- Curage Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
D- Biopsie Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
E- Liquide Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
L- Omentum Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
M- Appendice Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Autres :
VII- Stadification
Stade 1 ☐ Stade 2 ☐ Stade 3 ☐ Stade 4 ☐

VIII- Traitement adjuvant :


Chimiothérapie adjuvante : Oui ☐ Non ☐Cliquez ou
appuyez ici pour entrer du texte.

Si oui préciser :
Nombre de cures : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Molécules : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
IX- Surveillance  :
Oui ☐ Non ☐

122
Annexe

Si oui 
- Type de surveillance
 Clinique oui ☐ non ☐
 Radiologique oui ☐ non ☐
 Biologique oui ☐ non ☐

X- Pronostic
1- Guérison : Oui ☐ non ☐

2- Récidive  : Oui ☐ non ☐

3 – Métastases : Oui ☐ non ☐

- Si oui préciser :
Le siège :Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.
Le temps d’apparition par rapport au ttt initial :     
Traitement adopté : Cliquez ou appuyez ici pour entrer du texte.

4- Décès : Oui ☐ Non ☐

123
Annexe
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