Vous êtes sur la page 1sur 97

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES MINES ET
METALLURGIE ENSMM-Annaba-
ENSMM-ANNABA
Département GENIE MINIER
Mémoire de fin d’études
INGENIEUR
Estimation des Réserves En
baryte du gisement de Draissa
– Bechar Et leur
Classification
Présenté(e) par : Billel SAADAOUI
Encadré(e) par : Dr Hamza CHENITI
Membres du jury : Dr Hamid GOUCHENE Président
Dr Sameh HABES Rapporteur
Mme Imane AICHOURI Rapporteur
Juin 2018
REMERCIMENTS
Nous remercions tout d’abord ALLAH le tout puissant pour
nous avoir donné la force, la santé, et la patience pour
arriver là où nous sommes.
Le grand merci à notre promoteur: Monsieur CHENITI
HAMZA pour ses conseils et son aide et qui a mis à notre
disposition tous les nécessaires pour réaliser ce travail.
Nous remercions les membres de jury qui ont bien voulu
accepter d’examiner ce mémoire et à cet égard nous leur
présentons nos profonds respects, et notre grande gratitude.
Nous rendons grâce à tous les enseignants du département
des Mines qui nous ont suivis durant notre cursus, et tous
ceux qui ont contribué, à ce que ce travail prenne forme .
Nous tenons à remercier : nos parents pour leurs pensé et
leurs soutien et les enseignants pour l’aide et leurs patience
tout le temps de travail, et leurs orientation afin d’accéder à
l’objectif tracé.
Je voudrai adresser toute ma gratitude à monsieur
BELHOUS MERZOUK ingénieur des mines, et Monsieur
SAADAOUI IDRISS ingénieur Géologue a L’ORGM pour
leur patience, disponibilité et surtout leurs judicieux
conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion.
Je désire aussi remercier mes collègues de l’école ZOUAGHI
DJAMEL et CHEIKHAOUI YOUCEF pour leurs aides et
encouragements.
Sommaire
Sommaire
Liste des tableaux……………………………………………………………………………i
Liste des figures…………………………………………………………………………......ii
Liste des sigles et abréviations……………………………………………………………..iv
Introduction générale………………………………………………………………………2
Chapitre I : Géologie de gisement de Draissa…………………………………………. 1
I.1. Introduction……………………………………………………………………….. 2
I.2. Géologie Régionale de la Région de Draissa :…………………………………….. 2
I.2.1. Aperçu géologique régional……………………………………………………… 2
I.3. Présentation des Secteur Minier………………………………………………….. 2
I.3.1. Situation géographique et administrative………………………………………… 2
I.3.2. Position Géotechnique Des Monts D’ougarta…………………………………… 2
I.3.3. Lithostratigraphie De La Région De Draissa :…………………… ….……………4
I.3.4. La Tectonique ………………………………………………………………………8
I.3.5. Magmatisme : ……………………………………………………………………….9
I.4. Géologie Locale Du Gisement ……………………………………………………….9
I.4.1. Situation Géographique…………………………………………………………... 9
I.4.2. Caractéristiques essentielles du Secteur D……………………………………….. 11
I.4.3. Morphologie des Filons…………………………………………………………... 11
I.4.4. Lithostratigraphie :……………………………………………………………….. 11
I.4.5. Les Coupes Géologiques de chaque Filon Dans le Secteur D…………………… 12
Filon SDIV :……………………………………………………………………… 12
Filon SDH :……………………………………………………………………….. 13
Filon SDI :………………………………………………………………………... 13
I.5. Aperçu Hydrologique:……………………………………………………………. 14
I.5.1. Hydrologie :………………………………………………………………………. 14
I.5.2. Morphologie des filons du secteur D ………………………………………………15
ENSMM Page 1
Sommaire
I.6. Minéralisation ………………………………………………………………………16
I.7. La Climatologie…………………………………………………………………... 17
I.8. Conclusion…………………………………………………………………………18
Chapitre II : Méthodes De Modélisation et La Classification des Réserves 1
II.1. Introduction………………………………………………………………………. 20
II.2. La Modélisation et Calcule Des Réserves :……………………………………… 20
II.2.1. Objet……………………………………………………………………………… 20
II.3 Méthode des sections (« manuelle »…………………………………………………...21
II.4. Méthode des sections (moderne)…………………………………………………. 25
II.4.1 Logiciels de CAO minière…………………………………………………………...27
II .4.2 Critique des méthodes……………………………………………………………...27
II.5. Catégorie des reserves miniére :………………………………………………….. 32
II.5.1. Classification des ressources miniére :…………………………………………… 32
II.5.2Classification des réserves minières…………………………………………………..32
II.6.Conclusion-------------------------------------------------------------------------------------------36
Chapitre III : Modélisation Surpac et Calcule des Resérves
III.1. Introduction……………………………………………………………………… 37
III.2. Les Travaux de Forage :…………………………………………………………. 37
III.4. Modélisation du dépôt……………………………………………………………. 39
III.4.1.Plantation des sondages…………………………………………………... ........ 39
III.4.2.Triangulation du corps minéralisé (Triangular Irrigular Network)…………. 43
III.5. Description du modèle géologique obtenue……………………………………… 47
III.6. Base de données numériques ………………………………………………………48
III.7. Etude statistique…………………………………………………………………... 49
III.7.1.Statistique descriptive et histogramme……………………………………… 49
III.8. Estimation des Réserves :………………………………………………………… 52
III.8.1.Calcule des Poids Volumiques Moyens de chaque Filon :…………………….. 52
III.8.2.Calcule des Tonnages Totale :…………………………………………………. 53
III.8.3.Calcule des Tonnage de Baryte et Silicite séparé dans le Gisement :…………. 53
ENSMM Page 2
Sommaire
III.9. Présentation graphique de la répartition des réserves en phosphate dans chaque
.couche…………………………………………………………………………………. 56
III.10. Conclusion………………………………………………………………………... 57
Chapitre IV : Classification des Ressources et Réserves Minéral de Gisement de Baryte -
Draissa
IV.1. Introduction……………………………………………………………………….. 59
IV.2. Catégorie des ressources minière :……………………………………………….. 59
IV.1.1. Classification des ressources Filon Dvi :…………………………………………. 60
IV.1.1. Classification des ressources Filon DH1 :……………………………………….. 62
IV.2. Classification des réserves :………………………………………………………. 64
Calcule des réserves prouvées de filon DVI ………………………………………64
IV.2.2. Application sur le filon DH1 :……………………………………………………. 66
IV.3. Conclusion :………………………………………………………………………. 69
Références bibliographiques.
Annexes.
Résumé.
ENSMM Page 3
Liste Des Tableaux
Liste Des Tableaux
Tableau 1 - Subdivisons stratigraphique du Cambrien……………………………………………..6
Tableau 2 coordonnées UTM du gisement de Draissa……………………………………………...9
Tableau 3 - Les poids Volumique Moyenne De Chaque Filon Du Secteur D…………………..53
Tableau 4 - Réserves Du gisement de Baryte Draissa…………………………………………….54
Tableau 5 - Les Teneurs De Baryte et Silicite dans Gisement De Baryte De Draissa………..54
Tableau 6 - Tonnages De Baryte et Silicite Séparé………………………………………………..55
Tableau 7- Diagramme Représente les Distribution des Réserves Dans Le Secteur D….. 56
Tableau 8 - Tonnages Des Ressources Mineral de Filon DVi……………………………………63
Tableau 9 - Tonnages Des Ressources Mineral de Filon DH1…………………………………..66
Tableau 10 - Tonnages Des Reserves Miniére de Filon DVi……………………………………67
Tableau 11 - Tonnages Des Reserves Miniére de Filon DH1……………………………… ….68
ENSMM Page 1
Liste des Figures
Liste des Figures
Figure I-1 - Carte de situation géographique de la région de Draissa…………………………..3
Figure I-2 - Carte de la chaine de L'Ougarta avec les principaux indices mineralés………….7
Figure I-3 - Schéma Géologique et Structural De L'Ougarta…………………………………… .. 8
Figure I-4 - Situation Topographique de périmétre d'étude "secteur D" au lieu Sekoo………10
Figure I-5 - Sondages " SDIV - 27.5 " et "SDIV - 26.5"…………………………………………..12
Figure I-6 - Sondages " SDIV - 25.5 " et "SDIV - 24.5"…………………………………………..12
Figure I-7 - Sondages "SDH-01" ;" SDH-02 " et "SDH-03" ...........................................................13
Figure I-8 - Sondages SDI - 01 ..............................................................................................................13
Figure I-9 - Carte Géologique Du Secteur "D"……………………………………………….… .. 16
Figure II -10 - Illustration du découpage de l’enveloppe minéralisée d’un gisement en blocs
dans lesquels sont attribués des teneurs. Gisement d’or de Gounkoto (exploité par Randgold
Resources au Mali). Information publique sur le web…………………………………………….29
Figure II -11 - Classification des ressources et réserves suivant la norme canadienne CIM NI
43-101……………………………………………………………………………………………………30
Figure II -12 - Classification des ressources et réserves suivant la norme canadienne CIM NI
43-101……………………………………………………………………………………………………35
Figure II -13 - Catégorie des Ressources et des Réserves Minière…………………………..….35
Figure III -14 - Méthode de plantation des Sondages Vers le Filon……………………………39
Figure III -15 - Sondages Planté pour Le Filon DVI par Le Surpac……………………………41
Figure III-16- Sondages Planté pour Le Filon D.H1 par Le Surpac……………………………42
Figure III -17- Sondages Planté pour Le Filon DH par Le Surpac…………………………..…43
Figure III-18 - Sondages Planté pour Le Filon DN-DLM par Le Surpac………………………44
Figure III-19 - Model de filon Dvi modélisé par le Surpac……………………………………….45
Figure III-20 - Model de filon D.H1 modélisé par le Surpac..………………………………..…46
Figure III 21 - Model de filon D.H modélisé par le Surpac………………………………….….46
Figure III - 22 - Model de filon D.N et DLM modélisé par le Surpac…………………… .... …47
ENSMM Page 1
Liste des Figures
Figure III -23 - Tout les Sondages Planté Dans le Secteur D Par Le Surpac……………….…46
Figure III -24 - Les Filons Du Secteur D Modélisé Par Le Surpac………………………..……47
Figure III -25 - Model Géologique Du Secteur D………………………………………………….48
Figure III -26 - Répartition des teneurs dans Filon Dvi………….………………………….……50
Figure III -27 - Répartition des teneurs dans Filon Dn-Dlm……………………………………..51
Figure III -28 - Répartition des teneurs dans Filon DH1…………………………………………52
Figure III -29 - Répartition des teneurs dans Filon DH…………………………………………..53
Figure IV -30 - Model De Filon DVI Present la Classification des Ressources………………61
Figure- IV 31 - Model De Filon DH1 Present la Classification des Ressources…………..…63
Figure IV -32 - Modélisation de La Fausse de Filon Dvi Par Surpac……………………….…65
Figure IV -33 - Dimensions de La Fausse De Filon Dvi et la Partie Exploitable……………65
Figure IV- 34- Modélisation de La Fausse de Filon DH1 Par Surpac …………………….…67
Figure IV -35 - Dimensions de La Fausse De Filon DH1 et la Partie Exploitable……….…67
Figure IV -36 - Sondages D'exploration Proposé pour Le Filon DVI……………………….….68
Figure IV-37 -Sondages D'exploration Proposé pour Le Filon DH1……………………..……68
ENSMM Page 2
Liste D’abrévations et symboles
Liste d’abréviations et symboles :
Symbole signification unité
N Nord géographique /
E Est géographique /
ML mètre linéaire /
Nord -Est
NE /
géographique
Sud-ouest
SW /
géographique
Sud-est
SE /
géographique
3
Pv Poid volumique Kg/m
3
V Volume m
Liste d’abréviation
ENOF : Entreprise Nationale des Produits miniers non ferreux et des substances utiles
SONAREM : Entreprise Nationale de Recherche et d'Exploitation Minière
SOMIBARE : Société des Mines de Baryte d'Algérie
BaSO4 : sulfate de baryum
BaO : oxyde de baryum
Sio2 : Silice
ENSMM Page 1
Introduction Générale
Introduction Général
Introduction général :
L’homme a toujours eu recours dans ses différents besoins quotidiens depuis
l’antiquité, à des substances minérales sous de différentes formes. d’où l’industrie minérale
extractive est devenue une activité incontournable au développement des techniques de
recherche et d’extraction .
En Algérie l’industrie minières a connu un développement depuis les années 70 avec la
réouverture des anciennes mines abandonnées, parmi ces sociétés extractives la société
ENOF (entreprise nationale des produits non ferreux et des substances utiles), qui a
proposé l’exploitation des gisements de baryte, pour l’importance de la substance arctique
et afin de répondre à l’accroissement de la demande en matière de baryte surtout dans
l’industrie pétrolière,
La production de l'unité d'exploitation des gisements de baryte affiliée à la Société des mines
de baryte d'Algérie (Somibar) membre du groupe Enof, est satisfaisante. En effet, environ
11.400 tonnes de baryte ont été produit durant le premier semestre de l'année en cours à partir
des gisements de Sidi Lakhdar dans la commune de Boucaïd, et aux champs "Sidi Bel Abbès"
et "Nord" relevant de la commune de Sidi Slimane. La Somibar dispose d'autres unités situées
dans les wilayas de Tlemcen et de Khenchela. A Tlemcen,
Selon un communiqué du ministère de l'Energie et des Mines. Elle a été créée en partenariat
entre trois filiales de la compagnie nationale des hydrocarbures : Ensp (20%), l'Enafor (20%),
et une filiale du Groupe Manal (l'Enof : 40%). Son capital social de départ est de 200 000
000 dinars. Baryte se charge de l'étude, du développement, de l'exploitation et de la
commercialisation de la baryte du gisement de Draissa, dans la wilaya de Bechar
L’objectif primordial de ce travail est l’estimation des réserves en Baryte du gisement de
Draissa en utilisant La modélisation du gisement en 3D pour Avoir les Volumes .
Afin d’atteindre cet objectif ; il a été nécessaire d’effectuer les travaux suivants :
 
L’étude de la géologie régionale et locale de Tabelba et du gisement de Draissa .

 
L’étude analytique statistique mono-variable, bi-variable, et multi-variable de l’élément chimique .
ENSMM Page 1
Introduction Général

L’application des méthodes déterministes et stochastiques, grâce au logiciel (Surpac) « chapitre III»,
ainsi que la réalisation des cartes de répartition des réserves.

Enfin, la Classification des ressources en baryte selon leur dégrée de confiance et aussi la classification
des réserves selon leur rentabilité économique.
ENSMM Page 2
Chapitre I
Contexte Géographique et Géologie du
Gisement de Draissa - Bechar
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Chapitre I: La Géologie de la Région de Draissa
I.1. Introduction
, La recherche et l’exploitation des matières pétrolières ont augmenté la demande en
matière de baryte, afin de répondre au besoin de l’industrie pétrolière et d’autres branches, la
société SOMIBAR s’est penchée sur l’exploitation du gisement de la baryte de Draissa - Bechar
La région Talbela – Bechar a été connus par plusieurs indices minéralisés dont la baryte, qui a
été découverte par les français, et prospectée et étudiée par les Russes, suite à une compagne de
sondages réalisés, puis les travaux ont été repris par la société ALBARYTE après partenariat entre
trois filiales de la compagnie nationale des hydrocarbures : Ensp (20%), l'Enafor (20%), et une filiale
du Groupe Manal (l'Enof : 40%). Son capital social de départ est de 200 000 000 dinars.
I.2. Géologie Régional de la Région de Draissa :
I.2.1. Aperçu géologique régional
La région de Draissa fait partie des monts de l’Ougarta situé sur la ligne de suture entre le craton
ouest africain et la marge active panafricaine, et porteuse de concentrations minérales en
barytine. Ces concentrations ont un intérêt économique.
I.3. Présentation des Secteur Minier
I.3.1. Situation géographique et administrative
La wilaya de Béchar est située à l’Ouest de l’Algérie en plein désert saharien, entouré au nord
par la wilaya de Naama, à l’est par la wilaya d’el Bayadh, à l’ouest par le Maroc et au sud par
les wilayas d’Adrar et Tindouf.
Le gisement du secteur D (Delaat-Sekaa) est situé sur la rive droite de l’oued Daoura, à 12 km de
la route nationale RN 50 reliant Béchar à Tindouf.
Le secteur DIII de Draissa est au sud-ouest à environ 300 km de la ville de Béchar, et à l’ouest-
nord-ouest de Tabelbala (95km) [5]
I.3.2. Position Géotechnique Des Monts D’ougarta
Les Monts d’Ougarta se situent sur le tracé d’une zone de suture, résultant de
la collision entre la marge passive du Craton Ouest Africain, et celle active du continent
panafricain.
Cette ligne s’étend depuis l’Anti-Atlas, jusqu’au bassin du Bourkina Fasso, en passant
ENSMM ANNABA Page 2
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
par la bordure occidentale du Hoggar, et des Adrar des Iforas
La datation des roches, l’existence d’ophiolites dans l’Anti-Atlas oriental ainsi que la mise à jour
au Néo protérozoïque supérieur d’un arc insulaire, et de complexes volcano- sédimentaires (fosse
marginale) dans le Hoggar occidental seraient la preuve de cette collision.
L’interprétation du levé aéro- magnétique fait apparaître deux domaines différents,
exprimant le caractère du socle.
 
Domaine Nord - Ouest :
La structure de Ben Tadjine, et celle du Kahal Tabelbala, montrent des similitudes avec
le Craton Ouest Africain.
 
Domaine Sud - Est :
sont déposés de puissants complexes de dépôts flyschoïdes avec mise en place des laves
neutres. Ce domaine est situé dans une fosse océanique (géosynclinal pan-africain). [5]
ENSMM ANNABA Page 3
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Figure I-1- Carte de situation géographique de la région de Draissa
I.3.3. Lithostratigraphie De La Région De Draissa
La stratigraphie de la région se présente comme suit :
1. Quaternaire :
Le Quaternaire a fait objet de plusieurs études :
A côté des anciennes terrasses, on note les dépôts de Sebkhas avec des phénomènes
spectaculaires de zonalités centrifuges des dépôts. Sur les périphéries se déposent des gypses,
tandis qu’au cœur, les sels se précipitent, tel que l’halite, voir même l’Alun. [5]
2. Mésozoïque – Cénozoïque :
2. 1. Crétacé :
La zone de passage entre l’Anti-Atlas et les Monts d’Ougarta est connue sous le nom
du plateau du Kem-Kem, constitué par des dépôts crétacés.. [5]
ENSMM ANNABA Page 4
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Ces terrains reposent en discordance angulaire sur différents termes du Paléozoïque,
voire même le Protérozoïque. En général, ces terrains comportent, de bas vers le haut, des
conglomérats polygéniques, des calcaires sableux, des calcaires et des dolomies. L’épaisseur
de l’ensemble varie de 20 m à 30 m.
2. 2. Tertiaire :
Il est tabulaire, discordant sur tous les terrains précédents. Il forme soit des buttes
témoins (Gours), soit d’immenses hamadas. Il se compose de dépôts fluvio-lacustres
couronnés d’une carapace silico-carbonatée.
3. Paléozoïque :
Le Cambro-Ordovicien forme l’essentiel des reliefs des Monts d’Ougarta, que les
phases d’érosion successives ont magnifiquement sculptés.
3.1. Carbonifère :
Le Carbonifère affleure le long de la vallée de la Saoura, depuis Igli jusqu’à
Ouarourout, au Nord de Beni Abbès. Dans cette dernière, le Tournaisien est représenté par des
grés, des argiles et des calcaires rougeâtres à goniatites (goniatico rosso). Ces affleurements
sont connus sous le nom de la formation d’Ouarourout.
3.2. Dévonien : (1700 m à 2000 m).
Les principaux affleurements se situent dans la région d’Ougarta - Zeghamra, au
point 30 Km et dans la région de Merhouma. Il est subdivisé en six formations
Formation argilo-silteuse de Zemlet
Formation argileuse du Saheb El Djir
Formation grèseuse de Dkhissa, sa partie inférieure est constituée par des dépôts
argilo - gréseux, tandis que la partie supérieure est à dominante gréseuse.
Formation argilo-grèseuse de l’Oued Tifergunit.
Formation de calcaires de Chefar El Ahmar.
Formation argilo-gréseuse de Merhouma . [5]
3.3. Silurien (Gothlandien) :
ENSMM ANNABA Page 5
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Il est connu sous le nom de formation de l’Oued Ali. Il affleure dans la région de Zeghamra
- Ougarta, dans la région de Tabelbala et dans le synclinal d’Erg Chebbi.
Le Silurien se caractérise par l’avancée de la mer à graptolites. Il est représenté de
schistes noirs et de dépôts argilo-carbonatés, dont l’épaisseur varie de 1000 m à 1250 m.
3.4. Ordovicien :
Il repose en concordance sur la formation d’Ain Néchéa. Il se présente sur toute la
superficie de la chaîne. Il s’agit de silico-clastiques avec des occurrences carbonatées.
En général, ces dépôts suggèrent un milieu supra tidal à intertidal, avec des oscillations de la ligne de
rivage. Ils traduisent un approfondissement vers le Sud-Est de la zone de suture. Leur épaisseur varie
de 1150 m à 1250 m, tandis que vers le Nord-Ouest, leur épaisseur varie de 150m à 340 m.
3. 5. Cambrien :
Il est mal subdivisé à cause du manque de marqueurs bio stratigraphiques. Plusieurs
essais ont été proposés, mais demeurent jusque-là sujets à des discussions. Les subdivisions du
Cambrien restent présumées:
Il a été défini, pour le faisceau de la Saoura, dans un essai de nomenclature litho stratigraphique,
lors du colloque des Compagnies Pétrolières, 1962.
Les principaux résultats émanant des travaux de F. Arbey, de M. Gomez-Silva, M. Pacaud et F.
Viel et al, se résument dans le tableau ci-dessous:
ENSMM ANNABA Page 6
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
4. Néo protérozoïque supérieur :
Les terrains attribués au Précambrien supérieur affleurent à la faveur des fenêtres d’érosion dans
la couverture paléozoïque, au cœur des anticlinaux.
En plus aux roches volcaniques (basaltes, andésito-basaltes, rhyolites et rhyolites
ignimbritiques) formant les noyaux réputés pré cambriens, il existe des roches intrusives, qui
s’expriment souvent soit en dykes, soit en sills.
Les dolérites.
Elles sont plus fréquentes, dont le dyke de Ksi ksou en est le plus important. Ces dolérites
n’occupent pas une place préférentielle dans les formations géologiques.
Au Damrane, les dolérites se manifestent sous forme de dykes de direction N140°, recoupant les
formations andésito- basaltiques. Ils en sont de même dans le Djebel Guettara - Bet Touaris, à
Draâ El Kelba et dans Sebkha El Melah.
Au Kahal Tabelbala, la fermeture Sud-Est du Kahal Tabelbala est caractérisée par une
remarquable abondance de dykes et de sills doléritiques, de direction N140° à N150°. Certains
sont pris dans des plissements de couches, qui impliquent l’existence d’une génération anté-
plissement (Donzeau, 1972).
Les monzonites
Des dykes monzonitiques ont été signalés dans la structure de Sebkha El Melah, de direction
ougartienne, et encaissés dans le flysch[5]
ENSMM ANNABA Page 7
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Figure I -2- Carte de la chaine de L'Ougarta avec les principaux indices mineralés
ENSMM ANNABA Page 8
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
I.3.4. La Tectonique
Dans la région d’étude la tectonique se manifeste par une succession d’anticlinaux et
de synclinaux de direction NO et de failles de direction NE-SO (Ksi-Ksou) NO-SE (Zone de
suture sud atlasique) ; E-O et N-S
Cette entité, telle qu’elle nous apparaît aujourd’hui, est en réalité, infiniment plus complexe que
le schéma que nous donnons ici. Il est en effet, clair, que chaque cycle nouveau modifie l’état du
cycle antérieur. Les sédiments du cycle récent masquent en partie les dépôts les plus anciens, et
chaque phase orogénique déforme, et brise en partie les architectures pré-existantes et les
prédispositions structurales guident les nouvelles structures. [4]
Figure - I -3 - Schéma Géologique et Structural De L'Ougarta
ENSMM ANNABA Page 9
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
I.3.5. Magmatisme :
Le magmatisme se manifeste surtout dans les boutonnières anticlinales de Boukais , Damrane
Boukhbaisset , Sebkha El Mellah , D’âge précambrien
Il est représenté par des formations andésito-basaltique , rhyolitique et parfois de dolé rites en
dykes
Dans l’atlas saharien, il est représenté par des épanchements doléritique, d’age triasique ,au
niveau des cassures [4]
I.4. Géologie Local Du Gisement
I.4.1. Situation Géographique
 
 Wilaya de : Bechar
 
 Daira de : Tabelbla
 
Commune de : Tabelbla
Le site est situé a 320 km au SO de la ville de Béchar ,a 10.0 Km a L’ouest de L’axe
routier Béchar Tindouf (RN 6).
 
 Sa Superficie est de 900 Ha
 
Coordonnées de gisement
Le coordonnées topographiques du périmètre du secteur D sont mises en forme selon
le découpage UTM, comme le montre le tableau ci-
Coordonnées UTM du périmètre
N° point X Y
1 392 500 3 301 000
2 394 000 3 301 000
3 394 000 3 296 500
4 391 000 3 296 500
5 391 000 3 298 000
6 392 500 3 298 000
Tableau - I -2 coordonnées UTM du gisement de Draissa [4]
ENSMM ANNABA Page 10
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Figure I -4 - Situation Topographique de périmétre d'étude "secteur D" au lieu Sekoo[4]
ENSMM ANNABA Page 11
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
 
Contexte Géologique Du Gisement :
La région de Bechar fait partie de la jonction de la plateforme africaine (marge active du grand
craton Ouest africain) et du craton
I.4.2. Caractéristiques essentielles du Secteur D
L’environnement immédiat es filons de barytine est représenté par d’importants bancs de grés et
de quartzites à débit en plaquettes d’âge cambrien
Le filon le plus représentatif de ce secteur est le IV
Le filon D III est le plus septentrional. Il a une direction NE/SW, et s’étend de façon discontinue
sur une distance d’environ 4400 m. Ces discontinuités dues entre autres à des failles transverses,
permettent de structurer ce filon en tronçons qui sont d’est en ouest, Tronçons I, II, III, IV et V. à
noter également des ramifications de différentes épaisseurs et longueurs. [2]
I.4.3. Morphologie des Filons
Le filon DIII, est en fait un remplissage de fissures par un matériel composé de barytine, silice,
parfois bréchique associé à des oxydes de fer et de manganèse.
La minéralisation a été reconnue jusqu’à la profondeur moyenne de 120 m (sondage 22-12)
Le pendage des filons varie de sub-vertical à 80° vers le S/E. le toit du filon est souvent Marqué
par une couche argileuse [2]
I.4.4. Lithostratigraphie :
Socle Précambrien : Il affleure a Hassi boulaadam , Oued Damrane ,Draissa , réprésenté
par des Ryolites , andésites ,dykes de dolérites et des formations andesito-balastique
Cambrien : Représenté par des conglomérats polygénique à galets arrondis, des arkoses
rouges, des grés sableux, grés quartzeux
La géologie du gisement est relativement simple, les Filons De Barytes Dans Le
Secteur D plongent Dans L’encaissant et sous une pente douce de 85 à 90° vers l’Ouest et le
Nord-Ouest, ce pendage reste Contant pour tous les filons du secteur D
La puissance des Filons de Barytes est entre (4 – 6) m. Dont les Filons du gisement ont
une profondeur de 60 jusqu’à 120 m.
ENSMM ANNABA Page 12
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Les coupes ont permis de mettre en évidence la variabilité de l’épaisseur et l’extension latérale
des sous-couches dans le gisement, on Va Présenter dans les titres suivant quelque coupe
géologique des filons de baryte [5]
I.4.5. Les Coupes Géologiques de chaque Filon Dans le Secteur D :
Les coupes géologiques présentent le plongement des filons, et les roche encaissante, on
remarque que 95% des roche encaissant c’est de grés-quartzeux [1]
 
Filon SDIV :
Figure I -5 - Sondages " SDIV - 27.5 " et "SDIV - 26.5"
Figure - I -6 - Sondages " SDIV - 25.5 " et "SDIV - 24.5"
ENSMM ANNABA Page 13
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
 
Filon SDH :
Figure I- 7-Sondages "SDH-01" ;" SDH-02 " et "SDH-03"
 
Filon SDI :
Figure I-8 - Sondages SDI - 01
ENSMM ANNABA Page 14
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
I.5. Aperçu Hydrologique:
Les principaux aquifères de la région es ses environs sont les suivant
- L’aquifère des inféroflux de l’oued Daoura dont la longueur dépasse les 200 km et la
largeur peut atteindre les 6km
- L’aquifère des grès du cambro- ordovicien, cet aquifère est connu en profondeur (120m)
dans les formations gréseuse et quartzitique au niveau de Bouladam, avec un débit de 2.1
l/s (7m3/h) et dans la région de zeghamra, ou il est situé a de faible profondeur. Il
est exploité par des forages, dont le débit de 5 à 6 l/s
- L’aquifère probable de Hamada de la Daoura de la plaine de Tabelbala, lié aux
formations quaternaires. Sa superficie est estimée à 80 km2. La surface piézométrique de
la nappe se trouve à faible profondeur (de 2m a 9m). elle est exploitée par des puits d’une
productivité de captage comprise entre 4 l/s et 10 l/s. et par des foggaras (dont le débit
total est de 2,4 l/s).[4]
I.5.1. Hydrologie :
Les oueds important sont Oued Namous, Oued Bechar, Oued Saoura et Oued Daoura
L’oued Guir : prend naissance dans les montagnes du haut atlas marocain, traversant la
pénéplaine carbonifère, il s’étale sur la plaine d’Abadla, le Guir coule toute l’année
sur ces 350 premiers kilomètres puis il devient intermittent sur 400 km au sud d’igli
ou il conflue avec l’oued Zouzfana pour former la Saoura.
L’oued Zouzfana : il prend naissance au pied du djebel Grouz , près de Beni Ounif, il
coule au sud dans une région désertique qui en fait un oued aux crues irrégulières,
pouvant être énormes mais toujours brèves sur ces 250km du Grouz a Igli, ou il forme
, avec le Guir, la Saoura.
L’oued Béchar : ne dépasse pas les 200 km, et prend naissance dans les montagnes de
l’Antar et de l’Horreit et s’ensable dans le daiet et tiour (10 km au NE de Bechar
Les ressources hydriques de la wilaya qui se situe au nord du versant méridional de
l’atlas comprennent les bassins suivant : Bassin Oued Ghir-Saoura, Oued Zouzfana et Oued
Namous
Dans la zone du gisement, les oueds et les nappes sont absents, c’est une région très aride. Il est
très rare d’observer de l’eau dans l’encaissant, et les corps de minerai.
La seule eau est représentée par les précipitations atmosphériques, durant les mois de
Mars et Avril.
ENSMM ANNABA Page 15
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
C’est pourquoi, du fait de l’absence de source d’eau dans le périmètre, cette dernière est
transportée par citernes des puits ou réservoirs situé plus loin pour les besoins industriels et
domestiques [4]
ENSMM ANNABA Page 16
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
Figure - I -8 - Carte Géologique Du Secteur "D"
Source : EPE. ORGM. Spa [3]
I.6. Minéralisation
La région d’étude faisant partie de la chaine de l’Ougarta, est caractérisée par la présence
de plusieurs indices minéralisés stratiformes de cuivre, de kaolin et hydrothermaux d’argent, de
plomb et de baryte.
L’enviremnoment immédiat des filons de barytine est représenté par d’importants bancs de grés
et de quartizies a débit en plaquettes d’age cambrien .
La minéralisation et les gisements de barytine sont liés soit aux circulations de fluides
hydrothermaux ; soit aux dépôt sédimenntaires en milieu évaporitique lagunaire ou lacustre
Les gites de barytine sont présents dans les roches sédimentaires ,ignée ou métamorphique :ou on
ENSMM ANNABA Page 17
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
peut distinguer trois types de gisement :
D’après les descriptions des filons de Draissa, Ceux-ci sont du type hydrothermaux filoniens (en
contexte de socle ou sédimentaire). Ce sont des remplissages d’origine exhalative, ou la barytine
cristallise dans ces failles ; des Fractures, des joints ou des plans de stratification
Les autres types de gisement connus de barytine sont :
- Les gisements Stratiformes de couvertures sédimentaires formés dans un environnement
évaporitique, lagunaire ou lacustre, ou la barytine fait partie de la séquence sédimentaire.
- Les gisements résiduels ou remanié, ou la barytine ce concentre, après la destruction d’un
gisement primaire généralement carbonaté, dans une matrice argileuse
Description de la minéralisation :
- La minéralisation en baryte se présente sous forme de zones filoniennes avec des
nombreuse ramifications et discontinuités suivant la direction des filons qui est NE/SW
- Les remplissages filonien est constitué en majorité par de la barytine ; de la silice et des
oxydes de fer, de manganèse, et autre formations bréchique, argileuse, et souvent caverneux
En surface et en profondeur, les teneurs en barytine et silice sont irrégulières, formant parfois
des lentilles de plusieurs dizaines de mètres tant en direction qu’en aval pendage A noter la
tendance de la minéralisation à devenir plus siliceuse en profondeur
I.7. La Climatologie
A – Le climat de la région est désertique caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers froids
B – la température max sont observées en juin et juillet 40° avec un pic de 44° ce sont les mois
les plus chauds de l’année, en hiver elles descendent en dessous de 0°
C – les Précipitations, sont rares, mais violentes et courtes dans le temps
D – L’ensoleillement représenté 62% de l’ensoleillement possible soit 2700h L’ensoleillement
est perturbée par les tempêtes de vent de sable
E- Les vents de sables, ce phénomène propre aux régions sahariennes représente un handicap
majeur pour les activités humaines, ma période propice va de mars à septembre avec une
moyenne de 15 à 20 jours par mois
F- La Vitesse des vents : ma vitesse moyenne varie de 02 à 05 m/s, les vents sont plus importants
de mars au juin [4]
ENSMM ANNABA Page 18
Chapitre I : La Géologie de la Région de Draissa
I.8. Conclusion
L’étude géologique est une étape primordiale dans tout projet minier. Son but est la
détermination de mode de formation d’un gite minéral, son dépôt et ses
caractéristiques (morphologie, structures…).
Sur la base de ses interprétations géologiques, et avant de procéder à l'exploitation d'un
gisement, il est nécessaire de mettre en évidence la valeur industrielle de ce dernier. Pour ce
faire, on procède le plus souvent à faire des estimations des réserves minières, à partir de
création d'un modèle numérique de minéralisation géologiquement cohérant
ENSMM ANNABA Page 19
Chapitre II
Méthodes de Modélisation et Classification
Des Réserves
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
Chapitre II : Méthodes de Modélisation et Classification
Des Réserves
II.1. Introduction
Avant la planification de tout projet minier, une étude détaillée d’estimation des
réserves doit être établie, les tonnages récupérés avec les teneurs correspondantes doivent
être clairement définis, et les méthodes d’estimation et de validation de ses ressources
doivent être justifie. Ceci doit aider à l’élaboration d’un rapport de faisabilité technico-
économique pour décider quand ’à la viabilité ou non du projet.
II.2. La Modélisation et Calcule Des Réserves :
II.2.1. Objet
Quel que soit le gisement considéré et la phase de son développement, des questions reviennent :
« quel est le potentiel de ce gisement ? », « quelle quantité de métal puis-je récupérer ? »
C’est pour éclairer ce potentiel et permettre à tous les acteurs d’avoir une meilleure vision de
l’intérêt du gisement que les estimations de ressources et de réserves existent [7]
Qu’est-ce qu’une ressource ?
L’estimation d’un gisement, sur la base des sondages, conduit à calculer le minerai et le métal
qu’il contient. Ces valeurs correspondent au potentiel maximal du gisement : ce sont les
ressources.
En pratique, comment calcule-t-on les ressources ?
Il s’agit d’abord, à partir des données de sondage de définir les contours géométriques
du gisement, puis d’en calculer le volume, la concentration (teneur en métal), et enfin le
tonnage de métal.
Le géologue, à partir des données de sondages et de sa connaissance du contexte
géologique, établit un premier modèle géologique visant à corréler, d’un sondage à l’autre,
les différents corps géologiques entre eux, dont les corps minéralisés. Il est nécessaire
d’établir une teneur de coupure (teneur minimale en métal) pour définir géographiquement
et quantitativement les limites des corps minéralisés. Il convient également de tenir compte
de contraintes d’exploitation comme la largeur minimum exploitable. Le modèle
géologique, initialement sous forme de coupes interprétées,
ENSMM Page 20
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
évolue en modèle numérique à l’aide d’outils de modélisation informatique. Le modèle
numérique fournit une représentation spatiale des corps minéralisés. C’est à partir de ce
modèle qu’est définie l’enveloppe minéralisée.
L’enveloppe minéralisée est alors virtuellement découpée en blocs. La taille des
blocs est choisie en fonction de la maille de sondage et des contraintes d’exploitation. A
chaque bloc est ensuite attribuée une teneur en métal basée sur la connaissance
fragmentaire des teneurs fournie par les sondages. Cette attribution est réalisée à l’aide
de méthodes géostatistiques qui prennent en compte la variabilité spatiale de la teneur et
la différence de volume entre les mesures et les blocs. Le résultat de cette étape permet
de calculer les ressources.
Il n’y a, dans le calcul des ressources aucune considération économique, ni
information précise sur l'exploitation minière éventuelle. La teneur de coupure est à ce
stade d’évaluation semi-quantitative et les ressources sont généralement calculées pour
un certain nombre de teneurs de coupure. Il n’est pas encore possible de répondre à la
question «Combien de métal puis-je récupérer ?». [8]
II.3. Méthode des sections (« manuelle »
1. Obtenir une série de sections parallèles avec les forages projetés sur les sections
2. Identifier à partir des forages les intersections de minerai et dessiner la
forme présumée du gisement sur chaque section
3. Estimer la teneur sur la section (e.g. polygonale, i.e. étendre la teneur de
chaque forage à mi-distance du forage voisin)
4. Se donner une règle pour combiner 2 sections consécutives et ainsi
définir un volume minéralisé
e.g. Changement brusque, linéaire, cône tronqué ou obélisque
5. Calculer la teneur moyenne du volume selon la règle choisie et selon
les teneurs sur chaque section [3]
ENSMM Page 21
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
[3]
 
Hypothèses pour le calcul des volumes
[3]
 [3]
[3]
[3]

ENSMM Page 22
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
[3]
[3]
ENSMM Page 23
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
Coordonnée y (m)
Ayant la teneur et la surface de chaque section, on peut calculer
le volume compris entre les 2 sections et la teneur de ce volume
s1=47800 s2=57900 t1=0.70% t2=0.575% L=15m
ENSMM Page 24
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
II.4. Méthode des sections (moderne)
 
Principe
séparer le problème de l’estimation des teneurs de celui de la définition de la
géométrie du gisement
Conserver l’approche géométrique pour définir l’enveloppe du gisement en
2D Passage section => 3D par « modélisation solide »
Estimer les teneurs séparément dans un modèle de blocs (e.g. par krigeage)
Intersection modèle de blocs et géométrie du gisement => teneur du solide [3]
[7]
ENSMM Page 25
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
[7]
Il faut fermer le volume par des sections « de bout »
[7]
ENSMM Page 26
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
II.4.1.Logiciels de CAO minière
Grand nombre de logiciels permettant d’exécuter la modélisation 3D des
gisements; logiciels dispendieux (10 k$ et +)
- GDM
- Datamine
- GOCAD
- Surpac (Surpac Vision)
- Gemcom (Gems)
- Maptek (Vulcan)
- Mintec (MineSight)
 
L’ogiciel Surpac Surpac :
C'est un programme en trois dimensions de conception minière et géologique utilisé dans
l'industrie minière pour des tches telles que l'expertise en évaluation, la conception des mines
(mines à ciel ouvert et mines souterraines), l'exploration et les simulations d'exploitations.
Surpac offre une vaste gamme de services à l'industrie minière. Détentrice d'une bonne expérience
dans le domaine de l'industrie minière assistée de programmes informatisés, la firme Surpac est
experte dans l'estimation de ressources de minerai et la modélisation de gisement.
Le logiciel Surpac est consulté par les différentes disciplines de la géologie, de la statistique et
du génie minier. Reconnu partout dans le monde, il fournit des informations de qualité lors du
développement des ressources et des services de production dans un délai raisonnable. Ses
experts combinent leurs vastes expériences pratiques afin de fournir l'assistance nécessaire
dans les domaines suivants : [14]
Modélisation de gisement et estimation de ressources
Optimisation de mines à ciel ouvert et planification de la
production Solutions logicielles et consultation
Rapports techniques
Vérification diligente et audit des ressources et des réserves
ENSMM Page 27
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
 
MODELISATION DE GISEMENT ET ESTIMATION DE RESSOURCES
La modélisation et l'estimation des réserves à l'aide de Surpac passent par la construction
d'un modèle géologique et de ressources à partir de données de diverses provenances. Selon
la nature des informations papier ou informatiques, les principales étapes d'une modélisation
assistée par ordinateur sont :
Création, standardisation et validation de la base de
données Modélisation d'un modèle géologique par sections
Analyse géostatistique
Estimation d'un modèle de blocs [14]
II.4.2.Critique des méthodes
Méthode des sections => enveloppe du gisement
(aspect géométrique)
Inverse de la distance => plus de flexibilité
Triangles => bons résultats si données abondantes et de qualité (ex.
représenter une topographie)
Polygonale => à éviter (imprécise et ne fournit pas de teneurs réalistes pour
des blocs)
Localement, polygonale utilise 1 donnée, triangles 3 données et inverse de la
distance : à déterminer, habituellement 5-50
Triangle, polygonale et inverse de la distance : interpolateur
exact choix discutable lorsque les données sont entachées d’erreur
Triangle et polygonale : surtout problèmes 2D (ex. veine; niveau d’une mine)
Comparer les performances des méthodes par la technique de la validation croisée
[10]
 
D’où l’importance des réserves !
L’ensemble des ressources n’est pas exploitable à 100 % du fait de leur répartition et des
caractéristiques de l’exploitation minière envisagée (pente de mine à ciel ouvert, piliers en
mine souterraine, coût du traitement…). L’intégration des critères économiques (coûts
d’exploitation du minerai, de traitement et de commercialisation du métal, coût de
réhabilitation …), techniques (pentes de fosse, largeur de galeries…), ainsi que juridiques,
ENSMM Page 28
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
environnementaux, sociaux et gouvernementaux (limite de zone d’exploitation, mesures de
protection environnementales, …) dans les calculs permet de calculer la part exploitable des
ressources : ce sont les réserves.
Ces dernières correspondent aux parties des ressources, techniquement exploitables,
où la vente du métal récupéré excède les frais d’exploitation. Le terme réserves ne suppose
cependant pas nécessairement la mise en œuvre de l’exploitation ni la réception de toutes les
approbations gouvernementales. Il signifie qu'il est raisonnable d'espérer de telles
approbations.
Les réserves évaluées ne sont valables qu’avec des paramètres et à un niveau de
connaissance actuels. Toute modification des paramètres ou de l’environnement conduira à leur
évolution, à la hausse ou à la baisse…En effet, qu’en est-il si le prix de vente augmente de 50%?
Certaines parties du gisement économiquement non rentables le deviendront, ce qui augmentera
d’autant les réserves. A contrario, si les coûts d’exploitation augmentent de 30 %, certaines
parties auparavant économiques ne le seront plus et seront déclassés en ressources résiduelles.
Ainsi, un gisement n’a de réalité que dans un contexte économique donné.
La teneur de coupure est notamment précisée en fonction de plusieurs paramètres
incluant : méthode d’exploitation, dimension des installations, coûts opératoires, prix du
métal, calendrier de production, exigences de l’usine de traitement. Les réserves se
définissent pour une teneur de coupure à partir de paramètres sélectionnés à un instant
donné. Dans une logique financière, les teneurs de coupure varient en cours d’exploitation
en raison de la mise à jour de ces paramètres, notamment des considérations économiques.
Cette variabilité renforce l'idée essentielle qu'un gisement n'est jamais exploité à 100%..[6]
ENSMM Page 29
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
Figure II .10. Illustration du découpage de l’enveloppe minéralisée d’un gisement en blocs dans lesquels sont attribués des
teneurs. Gisement d’or de Gounkoto (exploité par Randgold Resources au Mali). Information publique sur le web.
 
Peut-on se fier aux ressources et réserves annoncées ?
Les ressources et réserves sont avant tout des estimations, portant une part
d’interprétation et d’incertitude statistique. Ces estimations ne sont pas déterminées avec le
même degré de confiance suivant la quantité et qualité de l’information acquise sur le gisement.
Ainsi les ressources d’un même gisement seront plus fiables à partir d’une estimation réalisée
suivant un maillage de sondage de 100 mx100m, qu’à partir d’une estimation établie sur un plus
large maillage de 500 x 500 m.
Il existe donc plusieurs catégories de ressources et réserves qui dépendent du degré de
confiance dans l'information géologique disponible à propos du gisement, de la quantité et de la
qualité des données acquises, du niveau de détail des informations techniques et économiques
qui ont été générées et de l'interprétation des données et des informations.
En réaction contre les divergences et supercheries qui ont pu se produire dans le passé lors des
annonces de ressources et de réserves par les compagnies minières (eg. scandale du gisement Bre-X
Busang en 1994) les grands pays miniers ont développé des normes pour estimer et rendre compte
des ressources et réserves minérales. Citons le code australien JORC et le code canadien CIM Ni-43-
101, précurseurs de ce mouvement de réglementation, et majoritairement utilisés à ce jour. En
réponse aux besoins qui émergent dans une économie globale, les normes d’estimation et de report
des ressources et réserves tendent à s’homogénéiser et fournissent désormais des
ENSMM Page 30
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
guides et terminologies communs et universellement applicables, initiative menée par le
Committee for Mineral Reserves International Reporting Standards (CRIRSCO).
Ainsi la classification actuellement reconnue à l’échelle internationale subdivise les
ressources minérales en ressources « présumées », « indiquées » et « mesurées », et les réserves
minérales en réserves « probables » et « prouvées » suivant l'ordre croissant de confiance
géologique, tel que montré dans le tableau 1 ci-dessous. Toute information publiée sur les
ressources et les réserves doit faire l'objet d'un rapport technique rédigé par une « personne
qualifiée » indépendante (sauf exceptions) et doit être déposé auprès des responsables du
territoire. La « personne qualifiée » est un ingénieur ou géoscientifique membre d'une
association professionnelle et comptant au moins 5 ans d'expérience dans le domaine de
l'exploration minérale, de la mise en valeur, de l'exploitation ou de l'évaluation de projets
miniers. Elle possède aussi une expérience pertinente par rapport à l'objet du rapport technique.
Grâce à ces normes internationales, les divergences et déconvenues dans l’estimation et le
compte rendu des ressources et réserves minérales se sont considérablement amoindries. Ces
normes laissent cependant place à l’interprétation pour les géologues, et « heureusement, disent
certains experts, qui avertissent qu’une approche uniquement quantitative dans le secteur des
ressources naturelles serait un contresens » [11]
Figure II-11 - Classification des ressources et réserves suivant la norme canadienne CIM NI 43-101
ENSMM Page 31
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
Notes
Présumée : niveau de confiance faible, minéralisation identifiée dans quelques échantillons
mais la continuité géologique et la continuité des teneurs ne peut être démontrée. Typiquement,
sont disponibles des données d'affleurements, tranchées, développements et forages. La
confiance dans les estimations n'est pas suffisante pour permettre une analyse économique. (Il
n'y a donc jamais de réserves correspondant à ce niveau de ressources).
Indiquée : niveau de confiance raisonnable. Données suffisamment abondantes pour supposer
(sans démontrer) la continuité géologique et/ou de la minéralisation. La confiance dans les
estimations est suffisante pour permettre une analyse économique et éventuellement une
conversion en réserve.
Mesurée : niveau de confiance élevé. Les données sont assez abondantes et rapprochées pour
démontrer la continuité géologique et/ou de la minéralisation. La confiance dans les estimations
est suffisante pour permettre une analyse économique et éventuellement une conversion en
réserve. Les réserves minérales, qui sont un sous-ensemble modifié des ressources minérales
indiquées et mesurées (montrées à l'intérieur du cadre en tireté de la figure), exigent de considérer
des facteurs affectant une extraction profitable et nécessitent d’être estimées avec la participation
de plusieurs disciplines. [11]
ENSMM Page 32
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
II.5. Catégorie des réserves minières :
Les réserves minières sont la partie d’une ressources minérales qui peut étre exploitée
légalement et avec profit ; alors que les ressources minérales sont une concentration de un ou
plusieurs métaux dont la viabilité économique n’est pas démontrée par une étude de
rentabilité. Donc ils sont devisés en deux
 
 Réserves minières
 
Ressources minérals
II.5.1. Classification des ressources miniére :
 
Ressources mésuré
Les ressources classées dans cette catégorie ont une géométrie et une teneur
reconnues Par des forages sur une maile systématique rapproché. la précision de
l’estimation sera similaire a celles de réserve prouvé (10%) mais la notion de rentabilité
demeure a démontrer avec les paramètres techniques normalement utilisé
 
Ressources indiqué
Zone Minéralisé dont la continuité est démontré par des forages et de l’échantillonnage
régulier, sur une maille relativement large nécessitant des travaux de définition
additionnels. La précision recherchée est de +-50 % et correspond aux réserves de
catégorie <Probable >. Les paramètres techniques utilisés ; lors de l’estimation ; n’ont pas
fait l’objet d’une étude rentabilité .
 
Ressources inférées
Zones minéralisées dont l’estimés quantitatifs sont largement basés sur une
connaissance générale des caractéristiques géologiques du gisement et pour lequel il existe
peu ou pas de mesures ou d’échantillonnage . l’estimation peut êtres basée sur des
continuités géologiques présumées raisonnables a partir de comparaisons de lentilles de
même type. Le degré de confiance recherché est de +- 100% [6]
II.5.2. Classification des réserves minières
 
Réserves prouvées
Peut être classées prouvées. Les réserves doivent respecter trois critères principaux :
- Développement des lentilles sur au moins un niveau
- Forage selon une maille systématique ayant un espacement maxximal de
13m x 20m (20 m x 20 m) en quinconce
ENSMM Page 33
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
- Très bonne continuité de la minéralisation dans la galerie et d’un trou de
sondage a l’autre
Si l’un des ces critères n’est pas respecté, les réserves ne pourront pas êtres
classées prouvées. Le degré de précision recherché pour les réserves prouvées est de ± 10 %
en contenu métal.
 
Reserves probale categorie 1
Pour êtres classées dans cette catégorie, les réserves doivent avoir été forées selon
une maille systématique ayant un espacement 20 m x 20 m. la continuités de la lentille doit
également être démontrés d’un forage a l’autre . le degrés de la précision est de ± 30% dans
cette catégorie . [6]
 
Reserve probable catégorie 2
Les réserves sont classées dans cette catégorie lorsqu’une lentille possède les
caractéristiques suivantes :
- Pas de développement minier
- Maille de forage de 20 mètres et plus dont la continuité est établie
d’un sondage a l’autres .
- Ou une teneur ou une position de la lentille qui rend sa rentabilité précaire .
- Ou la continuité de la lentille n’est pas établie de façon formelle d’un trou
a l’autres .
Les réserves « probable 2 » ont un degré précision de ± 50 % en contenu métal .
Pour une grande fiabilité des estimations des ressources et des réserves, le processus
doit répondre aux exigences suivantes : [6]
Respect du niveau d’exactitude des données de base et des estimés par :
a- Utilisation des donnés les plus pertinentes ( mesures, les
observations, chiffres …)
b- Expression claire des niveaux de confiance et des marges d’erreurs
des estimations en relation avec les mailles d’échantillonnages.
Amélioration continue de fiabilité des donnés en utilisant
ENSMM Page 34
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
a- Des normes et procédures plus rigoureuses lors de l’acquisition, du
contrôle et de la vérification des données ( échantillonnage
réconciliation)
b- Des méthodes adéquates pour les interprétation et les
modélisations.
Estimation plus rigoureuse des continuités des minéralisations dans les trois
dimensions par :
a- Echantillonnages mieux adaptés aux paramètres géologiques et
minéralogiques du gisement
b- Etudes géostatistique s.
Intégration plus poussés lors du transfert ver les réserves lors de la productions
ou lors de la planification de :
a- Contraintes liées aux méthode d(‘exploitation
- Comportement du massif rocheux
- Volume des infrastructures
- Flexibilités
- Moyens humains et matériels
- Sélectinité ,dilution
additionnelles Salissage
Récupération du gisement, pertes lors de l’exploitation
- Couts opératoires (rapportés au minéral ou métal cible)
b- Contrainte minéralurgiques et métallurgiques
Process, les rendements, les couts opératoires
c- Contrainte commerciales d- Des sensibilités de
la rentabilités vis-à-vis de :
- Cours, couts opératoires, les parités, la catégorie des
réserves de traitement … [11]
ENSMM Page 35
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
Figure II-12-- Classification des ressources et réserves suivant la norme canadienne CIM NI 43-101 [10]
Figure II-13 Catégorie des Ressources et des Réserves Minière [10]
ENSMM Page 36
Chapitre 2 : Méthodes de Modélisation et Classification Des Réserves
II.6. Conclusion :
Nous avons essayé au cours de ce chapitre de présenter les principes de la
modélisation géologique, le processus de classification des ressources ainsi que les
conditions de sa promotion en réserves. Cependant, quel que soit le gisement considéré et
la phase de son développement, des questions reviennent : « quel est le potentiel de ce
gisement ? », « quelle quantité de métal puis-je récupérer ? »
La méthode de modélisation à pour but de proposer une image virtuelle très proche
de la réalité. Pour des gisement ou la continuité géologique n'est sure la méthode la plus
appropriée est l'utilisation des résultats d'analyse géochimique pour la conception d'un
modèle de bloc interpolé, puis en faisons l'intersection du modèle de bloc et le modèle
solide on déduit le tonnage et la distribution des teneurs en 3D de gisement, et cela ce que
on va faire dans le chapitre suivant où nous allons essayer à modéliser le gisement de
draissa Bechar et en estimée les réserves.
ENSMM Page 37
Chapitre III
Modélisation par Surpac et Calcule des
réserves De gisement de Draissa
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des réserves De
gisement de Draissa
III.1. Introduction
Surpac est un logiciel complet des activités minière qui comprend divers modules
allant du forage, de l'arpentage, de la conception des puits, des géostatistiques et du contrôle
de qualité, la modélisation des blocs, la modélisation solide, la conception à ciel ouvert, le
design souterrain, etc.; le logiciel permet une personnalisation entière de profile en fonction
des besoins des clients. En outre, il est très flexible car les valeurs générées dans Surpac
peuvent être utilisées dans une variété d'autres logiciels (Autocad, MineSight, Data Mines,
Whitle, MineSched…etc). Certains de ces modules ont été utilisés pour la détermination de la
réserve et la modélisation du dépôt.
III.2. Les Travaux de Forage :
A l’issu de l’étude des différents coupes géologiques présentés dans le chapitre I, on peut
constater que le gisement de baryte de Draissa a deux particularités qui rends sa prospection
simple ; à savoir :
La baryte dans la zone d’étude est enfermée dans les failles géologiques
Les filons de baryte affleurent dans plusieurs endroits dans la zone d’étude
Ces deux propriétés rends facile la détermination et la délimitation de la zones à prospecter et
guide ainsi les prospecteurs.
Le sondage dans le contexte du présent gisement est réalisé dans le but de vérifier l’extension
en profondeur des filons, et l’objectif du présent mémoire est d’essayer d’utiliser ces
sondages, les coupes géologiques, et le contexte géologique pour créer un modèle géologique
cohérent qui nous aidera à classer les réserves dans la zone d’étude.
L’objectif principal de ces sondages est le suivant :
ENSMM Page 37
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Intercepter le corps (filon), en profondeur.
- Mesurer les paramètres du filon (puissance réelle ; pendage)
- Prélever des échantillons de carotte.
Vu le pendage subvertical des filons dans le secteur de Draissa, les sondages seront
inclinés d’un angle de 75°, dans le sens contraire de pendage des premiers.
Les sondages seront réalisés en diamètre HQ et NQ. Le diamètre BQ est retenu en dernier
cas (force majeure)
Figure III -14 - Méthode de plantation des Sondages Vers le Filon
III.3. Modélisation à l’aide de Surpac
À partir des données récoltées à partir de diverses compagnes de prospections et
de reconnaissances, une base de données géologique est créé pour délimiter l'étendue du
dépôt de minerai et ses caractéristiques physiques de base. Les forages sont affichés en
fonction des :
Valeurs du collier qui comporte les coordonnées(x, y, z), la profondeur maximale,
l’azimut et le Dip de chaque forage présent dans la base de données. Une fois la base de
données géologique créée, le volume total de la réserve peut être estimé en développant
un modèle solide comprenant toutes les données de forage. Afin d'obtenir le modèle
solide, les trous de forage présents dans la base de données sont sectionnés à intervalles
réguliers et les sections sont cousues ensemble pour former un modèle solide par la
méthode de TIN (Tringular irrigular network).
ENSMM Page 38
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Le modèle solide ainsi développé est ensuite intercepté par un modèle de bloc de
taille prédéfini pour générer un modèle de blocs de contraintes. Le paramètre économique
(teneur moyenne) du bloc est ensuite calculé en utilisant une méthode d’interpolation
choisi (krigage, IDW …etc) en fonction de contexte géologique de la zone d’étude.
III.4. Modélisation du dépôt
III.4.1. Plantation des sondages
Sur la base des informations des sondages disponibles auprès de l’entreprise
minière du Baryte (BARYTINE) de minerai de Draissa de Draissa ‘Béchar ‘, une base de
données géologiques basée sur l'emplacement du forage a été créée pour modéliser le
dépôt de la région de Draissa. La base de données géologique dans les figures suivantes
montre l'emplacement de tous les trous de forage présents dans la zone de chaque Filon et
les informations du fichier d'enquête. Il est modélisé sur différentes valeurs d’analyse
géochimique, notamment la teneur en Bao2.
On va Travaillé sur Chaque Filon Du Secteur D Complet Tout seul vu a la grand
Distance entre les Filons Du secteur D
Les Filons Existent Sur Les Secteur D Sont :
Filon 1 D.IV
Filon 2 D.H1
Filon 3 DH
Filon 4 Dn-Dlm
Donc les figures suivantes présentent les sondages implantés sur chaque filon :
ENSMM Page 39
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
FILON1 D.IV :
Figure III-15- Sondages Planté pour Le Filon DVI par Le Surpac
7 Sondages aligné ont était fait le long de filon Dvi, avec des profondeurs différents qui
allons de 50 jusqu'à 80 m, et aussi avec un DIP de (-60° Jusqu’à -75°) pour le but d’intersecté
avec le filon et de savoir à une profondeur spécifié es que le filon existe ou pas
Remarque :
On remarque que deux sondages n’ont pas découpé de la baryte, mais vu que dans le
sondage suivant il voie la présence de la baryte, on peut supposer que le filon a changé de
direction pour quelque mètre et il revient une autre fois vers sa direction originale.
ENSMM Page 40
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
FILON 2 : D.H1
Figure III -16- Sondages Planté pour Le Filon D.H1 par Le Surpac
3 Sondages aligné ont était fait le long de filon DH1, avec des profondeurs de 80 m qui ont
intersecté avec le filon principal, et aussi avec un DIP de (-60° Jusqu’a -70°) pour le but
d’intersecté avec le filon et de savoir a une profondeur spécifié es que le filon existe ou pas
Remarque :
On voie que l’extension de filon n’est pas assez grande mais l’épaisseur est importante
comparant pat le filon précédent
ENSMM Page 41
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
FILON 3 : D.H
Figure III-17 - Sondages Planté pour Le Filon DH par Le Surpac
3 Sondages aligné ont était fait le long de filon D.H, avec des profondeurs de 35 jusqu'à 60 m
qui ont intersecté avec le filon, avec des DIP Similaire de -70° pour le but d’intersecté avec le
filon et de savoir à une profondeur spécifié es que le filon existe ou pas
Remarque :
On va que le Filon est régulier le long de son extension mais son épaisseur varie dans chaque
sondage effectué
ENSMM Page 42
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
FILON 4 : D.N ET D.LM
Figure III-18 - Sondages Planté pour Le Filon DN-DLM par Le Surpac
5 Sondages aligné ont était fait le long de filon DN-DLM, avec des profondeurs différents qui
allons de 40 jusqu'à 90 m ,et aussi avec un DIP de (-75°) pour le but d’intersecté avec le filon
et de savoir a une profondeur spécifié es que le filon existe ou pas
III.4.2. Triangulation du corps minéralisé (Triangular Irrigular Network)
Les cordes de minerai sont orientées dans le sens des aiguilles d'une montre et
sont ensuite triangulées par les méthodes des TIN pour former des modèles solides du
dépôt. L'objet après la triangulation est validé pour le nettoyer des erreurs telles que la
présence de bords et de triangles. Une validation est effectuée puis les objets deviennent
un solide. Le modèles solides ainsi obtenu dans le cadre du présente étude est montré
Dans les figures ci-dessous.
ENSMM Page 43
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
FILON1 :D.IV
Figure III-19 - Model de filon Dvi modélisé par le Surpac
après triangulation ; on remarque que le corps minéralisé obtenue est de forme presque
régulière avec des petit déviation ,et aussi avec une extension important de 600 m
 
FILON 2 : D.H1
Figure III-20 - Model de filon D.H1 modélisé par le Surpac
ENSMM Page 44
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
après triangulation ; on remarque que le corps minéralisé obtenue est de forme presque
irrégulière avec des des déviation important ,d’autre part l’extension du filon n’est pas assez
important (150 m) ,mais avec une épaisseur important
 
FILON 3 : D.H
Figure III-21 - Model de filon D.H modélisé par le Surpac
Après triangulation ; on remarque que le corps minéralisé obtenue est de forme régulière, et
aussi avec une extension moyenne de 250 m
 
FILON 4 : D.N ET D.LM
Figure III-22 - Model de filon D.N et DLM modélisé par le Surpac
ENSMM Page 45
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Apres triangulation, on voie que le cops minéral obtenue est formé de deux filon qui
sont très proche l’un de l’autre, mais sont pas lié ; donc sont divisé a un filon principal et un
filon secondaire
 
Les Sondage Dans tout Le Secteur D :
Figure III-23 - Tout les Sondages Planté Dans le Secteur D Par Le Surpac
 
Les Filons Existent Dans tout Le Secteur D

Figure III-24 - Les Filons Du Secteur D Modélisé Par Le Surpac
La disposition des 4 filons dans secteur D montre un éloignement important entre les
filons ce qui explique la variation de la forme comparant un filon par l’autre
ENSMM Page 46
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
III.5. Description du modèle géologique obtenue
En allant du haut vers le bas on observe ce qui suit :
-. On Voie une couche de grés-quartzeux qui forme 99% De l’encaissent
- Des Filons de Baryte affleurent sur la surface avec une épaisseur
varie entre (4-6) m .et plongent dans l’encaissent avec un pendage
varie entre (85°-90°)
- Les filons de Baryte on Profondeur qui varie entre 60 jusqu’à 80 m, et des extensions
horizontal allant jusqu'à 600 m
Figure III-25 - Model Géologique Du Secteur D
III.6. Base de données numériques
Dans le cadre de ce travail, de la modélisation et les calculs des volumes et les
tonnages ont été effectués à l’aide de programme Surpac, version 6.6.2. Ce programme
permet de calculer les histogrammes avec la possibilité d’ajustement manuelle des
modèles théoriques,
ENSMM Page 47
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
L’analyse et le traitement des données à l’aide d’un outil informatique, exige une
forme spéciale du fichier contenant les informations de terrain. Une base de données sera
préparée en utilisant le logiciel Surpac, la figure IV.2, représente les éléments essentiels pour
la mise en place des données sous forme numérique. Le type de fichier a été enregistré en
extension « .csv ».
[9]
III.7. Etude statistique
En géologie, on utilise généralement des données géophysiques et surtout
géochimiques comme on envisage de faire dans la présente étude pour les estimations des
réserves, mais ces données sont inutilisables dans l’état brut et doivent être soumis à des tests
statistique pour en tirer des conclusions, ces tests permettent essentiellement de décrire les
liens entre les variables et les observations d’une matrice de données. À partir des données
récoltées lors d’un sondage, il est intéressant d’avoir, dans un premier temps, une idée
sommaire de la manière dont les données sont distribuées. En effet, l’étude de l’homogénéité
statistique de la variable de travail est nécessaire afin de faire une synthèse sur la qualité de
l’information et de sa représentativité vis-à-vis du site étudié.
ENSMM Page 48
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
III.7.1. Statistique descriptive et histogramme
Beaucoup de variables dans les ensembles des données des Sciences de la Terre
(teneurs) ont des distributions qui ne sont pas proche de la normale. Il est commun de
rencontrer de nombreuses valeurs assez petites et quelques-unes très grandes. La distribution
normale est souvent inappropriée comme modèle pour ce type de distribution asymétrique,
une distribution log normale peut parfois être une bonne alternative. Une variable aléatoire (x)
suit une loi log-normale quand son logarithme suit une loi normale. Comme dans le tracé de
probabilité normale, les fréquences cumulées représenteront une ligne droite si les valeurs
données ont une distribution log-normale. Dans ce qui suit, nous représentons une étude
statistique et variographique détaillée des couches ; et nous avons regroupé en (Annexe I) les
histogrammes et variogrammes que nous avons réalisés pour chaque Filons
 
 Distribution des teneurs :
 
FilonDvi :
Figure 26 - Répartition des teneur dans Filon Dvi
Remarque :
On voie les classes comprissent entre (0-20)% dominant le filon 1, par contre les
grands classe forment que presque 32% du volume du filon
Mais d’autre part la grande partie des classes de sio2 est comprise entre (50-70)%
ENSMM Page 49
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
Filon Dn-Dlm
Figure 27 - Répartition des teneurs dans Filon Dn-Dlm
Remarque :
On voie les classes comprisent entre (0-20) forment 75% de filon 2, par contre les grands
classe forment que presque 25% du volume du filon 2
Mais d’autre part la grande partie des classes de SioO2 est comprise entre (50-105)
ENSMM Page 50
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
Filon3 DH1 :
Figure 28 - Répartition des teneurs dans Filon DH1
Remarque :
On voie que les classes comprissent entre (0-45) forment 90% de filon 3, par contre les grands
classe forment que presque 10% du volume du filon 2
Mais d’autre part la grande partie des classes de sio2 est comprise entre (0-50)
ENSMM Page 51
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
 
Filon D.H
Figure 29 - Répartition des teneurs dans Filon DH
Remarque :
On voie les classes comprissent entre (50-90) forment 75% de filon 4, par contre les
petits classes forment que presque 25% du volume du filon 3
Mais d’autre part la grande partie des classes de sio2 est comprise entre (0-50)
III.8. Estimation des Réserves :
III.8.1. Calcule des Poids Volumiques Moyens de chaque Filon :
On commençant par calculer les poids volumiques moyen de chaque filon
Poids 1 Poids 2 Poids 3 Poids 4
3.63
4.15 3.88 3.50307692
Tableau III -3 - Les poids Volumique Moyenne De Chaque Filon Du Secteur D
ENSMM Page 52
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
III.8.2. Calcule des Tonnages Totale :
Apres Avoir mobilisé les filons de baryte on utilisant le surpac et après calculé le volume
de chaque filon séparé, on va utiliser ces volumes et les poids volumique moyenne de
chaque filon pour calculé le tonnage total du gisement, suivant la formule suivante :
Donc le tableau suivant présent les résultats de calcule du tonnage de chaque filon séparé
et le tonnage total du gisement du Secteur D de la mine de Draissa :
Moyenne poids
Secteur D Volume ( ) Volumique ( ⁄
) Tonnage (Tonne)
Filon 1 D.IV 149489 4.15 620379.35
Filon 2 D.H1 18922 3.88 73417.36
Filon 3 DH 25929 3.63 94122.27
Filon 4 Dn-Dlm 71509 3.50307692 250501.528
Totale 265849 0 1038420.51
Tableau III -4 - Réserves Du gisement de Baryte Draissa
III.8.3. Calcule des Tonnage de Baryte et Silice séparé dans le Gisement :
Pour calculé les Tonnage de Baryte et Silice Séparé dans chaque filons des secteurs D on
va utiliser les teneurs des baryte et Silice extrait par les sondages et on prend la moyenne
des teneurs
Donc
le tableau Suivant présent les teneurs moyennes du baryte et Silice dans chaque filon
de baryte dans le secteur D
ENSMM Page 53
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Teneur Silice % Baryte % Autres % Totale %
Filon1 61.47955 16.505 22.01545 100
Filon2 58.1115 33.3145 8.574 100
Filon3 30.99071 33.61429 35.395 100
Filon4 28.456 56.98933 14.55467 100
Tableau III -5 - Les Teneurs De Baryte et Silice dans le Gisement De Baryte De Draissa
Remarque :
Les Teneur sont plus élevés que les teneur de la baryte dans les trois filons ; par
contre dans le filons 4 les teneur de baryte sont plus élevée par rapport au Silice
III.8.4. Les Tonnages de baryte et Silice les Filons :
Secteur D Volume M3 Baryte silice
Filon 1 D.IV 149489 102393.612 381406.4045
Filon 2 D.H1 18922 24458.6264 42663.92916
Filon 3 DH 25929 31638.5288 29169.16377
Filon 4 Dn-Dlm 71509 142759.151 71282.71472
Totale 265849 301249.917 524522.2121
Tableau III-6 - Tonnages De Baryte et Silice Séparé
Remarque :
Le tonnage de Silice fait presque le double du tonnage de baryte dans tout le gisement ce
que fait, la quantité du Silice dans le gisement présent un inconvénient majeur pour la
rentabilité du gisement de baryte du Silice
Calcule des tonnages du reste des substances existant dans le gisement :
Remarque :
ENSMM Page 54
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Le reste des substance sont on majorité ; ces dernier forment un tonnage important dans
gisement de baryte de Draissa (secteur D )
Résumé :
Tonnage Du Baryte Totale : 301249.917 Tonne
Tonnage Du Silice Totale : 524522.2121 Tonne
Tonnage autre Substances : 2126448.3781 Tonne
III.9. Présentation graphique de la répartition des réserves en
phosphate dans chaque couche
Dans le but d’avoir une information complète et claire sur la répartition des réserves
dans le gisement, nous avons tracés des graphes (figure V.8), pour évaluer les réserves en
baryte en fonction des tonnages dans chaque filon
Les réserves minérales de filon 1 D.IV, dont la teneur moyenne en Baryte est de de
16.505%, sont de l’ordre de 620379.35 tonnes, soit 65 % de l’ensemble des réserves de
gisement.
Les réserves minérales restantes dont la teneur moyenne en BaO2 est inférieure à 23
%, sont de l’ordre de 312 millions de tonnes, soit 25 % de l’ensemble des réserves. Les
réserves par Filon sont détaillées dans la figure suivante :
ENSMM Page 55
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
Répartition Des Réserves en Baryte
24%
Filon 1 D.IV
Filon 2 D.H1
9% Filon 3 DH
60%
Filon 4 Dn-Dlm
7%
Diagramme III-7 - Diagramme Représente les Distribution des Réserves Dans Le Secteur D
ENSMM Page 56
Chapitre III : Modélisation par Surpac et Calcule des Réserves
III.10. Conclusion
En guise de conclusion, on peut dire le gisement objet d’étude est Filoniére formée de
5 Filon à faible pendage avec (08 %), on y distingue un affleurement Des filons de Barytes,
dans cet affleurement Les extensions des Filon sont Simplement identifié
Les Filon de Barytes ont une extension entre 400 – 650 m avec une épaisseur de 3-
6 m apparue sur la surface.
Tous les paramètres étudiés dans ce chapitre que ce soit de forme où bien
d’orientation Des filons vont servir pour dans le calcul des ressources aucune considération
économique, ni information précise sur l'exploitation minière, ne sera possible sans le passage
vers la classification des réserves et la création d'un modèle de fosse optimisé.
ENSMM Page 57
Chapitre IV
Classification des Ressources et Réserves
Minéral de Gisement de Baryte Draissa
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Chapitre IV : Classification des Ressources et Réserves Minéral de
Gisement de Baryte -Draissa
IV.1. Introduction
L’évaluation technique et économique des projets minier Besoin d’une
Classification de la minéralisation en ressources minières et les réserves miniers. Ces deux
classes de l’estimation des minéral ce diffère par la relevance avec le plan de la mine.
L’estimation des ressource minéral ce faite à main on utilisant les méthodes de
prospection à grand échelle (sismique, acoustique, indice géochimique) ce qui permet une
délimitation probable des ressources avec un nombre limité d’essais technique, par contre les
réserves minéral sont déterminé avec beaucoup plus de précision parce qu’ils déterminent le
design de la mine (conception de fausse, profondeur finale, taille et pente de gradins…..etc.) et
le plan et le type d’exploitation de la mine (ciel ouvert ou souterrain), et un
surdimensionnement ou bien un sous-dimensionnement de ces réserves aboutis à l’échec
économique de l’entreprise exploitante.
Les deux classe sont subdivisé aux plusieurs catégorie par la confiance de l’estimation
IV.2. Catégorie des ressources minière :
 
 Ressources mesuré
Les ressources classées dans cette catégorie ont une géométrie et une teneur
 reconnues
Par des forages sur une maile systématique rapproché. La précision de l’estimation
sera similaire à celles de réserve prouvé (10%) mais la notion de rentabilité demeure
à démontrer avec les paramètres technique normalement utilisé
 
 Ressources indiqué
Zone Minéralisé dont la continuité est démontré par des forages et de
l’échantillonnage régulier, sur une maille relativement large nécessitant des travaux
de définition additionnels. La précision recherchée est de +-50 % et correspond aux
réserve de catégorie <Probable >. Les paramètres techniques utilisés ; lors de
l’estimation ; n’ont pas fait l’objet d’une étude rentabilité.
 
Ressources inférées
ENSMM Page 59
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Zones minéralisées dont l’estimés quantitatifs sont largement basés sur une
connaissance générale des caractéristiques géologiques du gisement et pour lequel il existe
peu ou pas de mesures ou d’échantillonnage. L’estimation peut être basée sur des continuités
géologiques présumées raisonnables à partir de comparaisons de lentilles de même type. Le
degré de confiance recherché est de +- 100%
IV.1.1. Classification des ressources Filon Dvi :
Pour Classifié des ressources Du filon Dvi il faut Diviser le filon selon les normes Australien
Ni 45
 
Ressources mesuré Filon Dvi :
La partie des ressources mesuré est délimité par 4 traçages amont aval et des sondages a
mail régulière Serrée (+/-100 x 100), et une très bonne continuité de minéralisation de un
sondage a l’autre, Le degré de précision doit être très élevée pour cette partie de gisement
Apres calcule du volume des sondages en utilisant l’logiciel Surpac, on obtient le volume du
partie mesuré
 
Ressources Indiqué
La partie des ressources minéral indiqué est délimité par deux traçages aval et amont
avec une projection en extension latéral par rapport au dernier impact (, le périmètre du
ressources mesurée)
 
Ressources Inférée
Pour calculé la partie des ressources inférée il faut prévue la continuité de la géologie et
la teneur ;a l’aide de technique appropriées a partir d’emplacements tels des affleurement des
tranché des puits des chantiers des sondages ; cette catégorie des ressources ne peut être
soumise a aucune étude économique
Remarque :
Le filon est en fait un remplissage de fissures par du matériel composé de barytine. Silice ;
associé a des oxydes de fer et de manganèse
La minéralisation a été reconnue jusqu'à a la profondeur de 120m ; donc d’après la géologie et
la formation des fissure le filon peut ’on avoir une profondeur jusqu’à 120 m et cette partie de
gisement est considéré la partie Inféré
ENSMM Page 60
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
- La Division Des Ressources sur le filon Dvi et présenté sur la figure suivant :
Figure IV-30- Model De Filon DVI Present la Classification des Ressources
Apres calcule le Volume des Ressources minéral (Mesuré – Indiqué – inférée) on
utilisant le Surpac on va calculer les tonnages avec le poids volumique moyen :
Mesuré Indiqué Inférée
Volume ( 107922 41567 152569
Tonnage (Tonne) 314952.69 121306.361 445247.197
Tableau IV-8 - Tonnages Des Ressources Mineral de Filon DVi
ENSMM Page 61
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
IV.1.1. Classification des ressources Filon DH1 :
 
Ressources mesuré Filon DH1:
La partie des ressources mesuré est délimité par deux traçages amont aval et des sondages a
mail régulière Serrée (+/-50 x 50 )
Apres calcule du volume des sondages en utilisant l’logiciel Surpac ,on obtient le volume du
partie indiqué
Remarque
Comme le filon et apparue sur la surface la partie supérieur (-50 m) est considéré comme
partie mesuré
 
Ressources Indiqué
La partie des ressources minéral indiqué est délimité par deux traçages aval et amont
avec une projection en extension latéral de (+/- 50 x 50)
 
Ressources Inférée
Pour calculé la partie des ressources inférée il faut prévue la continuité de la géologie et
la teneur ; à l’aide de technique appropriées à partir d’emplacements tels des affleurements
des tranché des puits des chantiers des sondages ; cette catégorie des ressources ne peut être
soumise à aucune étude économique
Remarque :
Le filon est en fait un remplissage de fissures par du matériel composé de barytine.
Silice ; associé a des oxydes de fer et de manganèse
La minéralisation a été reconnue jusqu'à a la profondeur de 120m ; donc d’après la géologie et
la formation des fissure le filon peut ’on avoir une profondeur jusqu’à 120 m et cette partie de
gisement est considéré la partie Inférée
- La Division Des Ressources sur le filon Dvi et présenté sur la figure suivant :
ENSMM Page 62
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Figure IV-31- Model De Filon DH1 Present la Classification des Ressources
Apres calcule le Volume des Ressources minéral ( Mésuré – Indiqué – inférée ) on
utilisant le Surpac on va calcué les tonnages avec le poid volumique moyen :
ENSMM Page 63
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Mesuré Indiqué Inférée
20699 5230 29890
Volume(
Tonnage(Tonne) 20292.4 115973.2
80312.12
Tableau IV-9 - Tonnages Des Ressources Minerales de Filon DH1
IV.2. Classification des réserves :
 
Réserves prouvée
Une Réserves de minerai prouvée est faut que l’estimation des tonnages, teneur et
qualité des ressources minéral <mesuré> qui peut être extraite légalement et à profit ; selon le
plan minier choisi ; compte tenue à faible marge d’erreur qui caractérise cette catégorie
répond aux exigences de la planification et de la faisabilité de la production
Donc que la partie exploitable des ressources mesurée est classée comme réserves prouvée
IV.2.1. Application sur le filon Dvi :
Le choix de la méthode d’exploitation dépend de la nature de la substance à extraire et
a la forme du gisement ainsi qu’elle dépend des moyens et des objectifs visés par l’entreprise
Dans notre cas, l’exploitation de filon DVI sera réalisée à ciel ouvert. Les méthodes
d’extraction et les profondeurs est fixé par des études préliminaire
Donc la Profondeur Final de la Carrière et de 25m pour épaisseur de gisement de 10m
 
Calcule des réserves prouvées de filon DVI
Comme la profondeur finale de la carrière est de 25m, le reste de filon non exploité
est considérée non profit économiquement donc il n’est pas classé avec les réserves
prouvées Modélisation d’un plan de la carrière
ENSMM Page 64
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Figure IV-32 - Modélisation de La Fausse de Filon Dvi Par Surpac
Figure IV-33- Dimensions de La Fausse De Filon Dvi et la Partie Exploitable
ENSMM Page 65
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Filon Dvi Prouvée Probable
Volume(
39261 17156
Tonnage(Tonne) 162933.15 71197.4
Tableau IV-10 - Tonnages Des Réserves Minière de Filon DVi
IV.2.2. Application sur le filon DH1 :
Le choix de la méthode d’exploitation dépend de la nature de la substance à extraire
et a la forme du gisement ainsi qu’elle dépend des moyens et des objectifs visés par
l’entreprise Dans notre cas, l’exploitation de filon DVI sera réalisée à ciel ouvert. Les
méthodes d’extraction et les profondeurs est fixé par des études préliminaire
Donc la Profondeur Finale de la Carrière et de 25m pour épaisseur de gisement de 10m
 
Calcule des réserves prouvées de filon DVI
Comme la profondeur finale de la carrière est de 25m, le reste de filon non exploité est
considérée non profit économiquement donc il n’est pas classé avec les réserves
prouvées Modélisation d’un plan de la carrière
Figure IV -34- Modélisation de La Fosse de Filon DH1 Par Surpac
ENSMM Page 66
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
Figure IV-35 - Dimensions de La Fosse De Filon DH1 et la Partie Exploitable
Filon Dvi Volume Tonnage
Volume(
11454 44441.52
Probable(Tonne) 2868 11127.84
Tableau IV-11 - Tonnages Des Réserves Minières de Filon DH1
ENSMM Page 67
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
 
Recommandation :
Pour Augmenté le volume Des Ressources Mesurée et les Réserves Prouvée on va proposer
d’ajouté des sondages d’exploration tel que la distance entre les sondages sera – 100m dans le
but d’augmenté le niveau de certitude pour le gisement
Les Sondages Ajouté Sont Montré dans le Les Figures Suivantes
 
Filon Dvi :
Figure IV -36 - Sondages D'exploration Proposé pour Le Filon DVI
 
Filon DH1
Figure IV-37 Sondages D'exploration Proposé pour Le Filon DH1
ENSMM Page 68
Chapitre 4 : Classification des Réserves de Gisement de Draissa
IV.3. Conclusion :
La classification des ressources et réserves géologique permet à l’entreprise de faire une
étude D’évaluation technique et économique et amélioré le taux de récupération des minerai
et aussi de amélioré le dégrée de confiance pour les réserves existent.
A l'issue de ce chapitre on peut dire que les réserves de Baryte dans le gisement de Draissa
sont encouragente, la méthode la plus appropriée est l'exploitation à ciel ouvert.
Pour plus de certitude nous recommandons dans le longue terme de rajouter des sondages de
confirmation de continuité vers 100 de profondeurs afin de prédire l'extension verticale du
gisement.
l'extension horizontale elle ne pose pas de problème dans le contexte de gisement de Draissa
par ce que la géologie va se dévoiler au fur et à mesure avec de l'extension horizontale de la
fosse.
ENSMM Page 69
Conclusion
Général
Conclusion Général
Conclusion Général
Le problème auquel nous nous sommes intéressés, s’inscrit dans le cadre de
l’évaluation des réserves en Baryte du gisement de Draissa, par La modélisation du
Gisement et Calcule des réserves Avec Le Surpac.
Notre mémoire s’est articulé autour de deux objectifs essentiels. Le premier est de De
Modélisé le Déport de Gisement De Baryte en 3D et Le but est De Faire Un Model
Géologique Proche de Réalité, et Calculé Le Volume du Gisement, Comme Le Gisement
est Formé de 4 Filons on va Modéliser Chaque Filon Seul
Le second centre d’intérêt c’est La Classification Des Ressources et Réserves
Minérale de Gisement de Baryte de Draissa
Une recherche bibliographique a permis de Montrée les bases des méthodes de
Modélisation Classique et Moderne comme celle du (par Section). Ce dernier a été présenté
d’un point de vue théorique et appliquée. Et aussi les différences entre ressources et
réserves minéral et les différent catégories pour la classification de chaque ’une
Au fil des chapitres 3, la pratique de la modélisation on essayé de modélisé les 4
filons de secteur D. et les planté les sondages faite pour ces filons ;(entre 4 et 6 Sondages
Pour Chaque Filon)
Dans le Chapitre 4 On a utilisé les modèles obtenus pour classifier les ressources,
Et on a fait la modélisation de la fausse de chaque filon pour montrer la partie exploitable du
filon, et la partie non-exploitable, dans le but de classifier les réserves minière du gisement de
baryte de Draissa
ENSMM Page 51
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
Références Bibliographiques
Bibliographiques
Références
[1] : Documents internes de l’entreprise :


[2] :DMT : “Exploitation pluriannuelle des gisements de Baryte de Draissa”.

[3] :ORGM : “Rapport final sur les résultats des travaux d’exploitation des Baryte du
gisement de Draissa 2016-2017”.
. 
[4] :CERAD : “Rapport la zone de Draissa : Partie géologie et Exploitation minière”.


[5] : Rapport Géologique De zone de Draissa


[6] : GROUPE ONA : Processus d’estimation des ressources et des réserves a Managem

[7] : Bouchind’homme J.F., 2013. Gestion des ressources en terre. Mines Carrières. Hors-
Série n° 207, 63 pages.

[10] : Matheron G., 1978. Estimer et choisir: essaisur la pratique des probabilités. Ecole
Nationale Supérieure des Mines de Paris. 175 pages.


[8] : Rapport de sécurité et hygiène de l'exploitation de la zone de Draissa

[9] :ORGM
 ‘’ Rapport Du traitement Chimique des sondages Finale de Draissa 2016-
2017
[11] :Publication : jeudi 10 avril 2014 15:09 Écrit par Par Philippe Kister {Comment évalue-t-on
le potentiel d'une mine ?
[12] :Mémoire fin d’étudeexploitation miniére – Kerroum Kamel Mellah abdemoumen 2016-
2017 – université de bejaia

[13] : Mémoire fin d’étude – Djamel Zouaghi – Fathi Ramdani 2016-2017 – école national
supérieur des mines et métallurgie

[14] : Mémoire online Etude comparative de l'exploitation de la zone 1 dans les niveaux
Marc
supérieur à 475 par cut and fill et par sublevel caving. Mine souterraine de Kamotopar
KALALA KATAMBAY Université de MBUJIMAYI - Ingénieur civil des Mines 2011


















ENSMM
Page 1
ANNEXE
Annexe
Annexe I :
I - Histogramme des teneurs
 
Filon Dvi
 
Filon Dn-Dlm
ENSMM Page 1
Annexe
 
Filon DH1
 
Filon DH
ENSMM Page 2
Annexe
Annexe II :
II -1 Model Géologique Du Secteur D
II -2 Sondages Plantée Dans Le Secteur D :
ENSMM Page 3
Annexe
Annexe III :
III -1 Modélisation de La Fosse Filon Dvi
III -2 Dimension de La Fosse Dvi
ENSMM Page 4
Annexe
III-3 Modélisation de La Fosse Filon DH1
III -4 Dimension de La Fosse DH1
ENSMM Page 5
RESUME
‫ملخص‬
،‫ كيلومتر جنوب غرب والية بشار‬200 ‫ إلى تقييم مخزون الباريط لمنجم دريسة الذي يقع على بعد‬،‫نهدف من خالل هذه المذكرة‬
‫ حيث أظهرت الدراسة البنيوية‬،‫ مخزون الباريط يتكون من اربعة تمددات فرعية رسوبية ذات أعمار قبل كامبرية وكمربية‬،‫في هذا المنجم‬
.‫ درجة جهة الشمال الغربي‬023 ‫ درجات في اتجاه‬80‫ أن هذه األخيرة تميل بزاوية قدرها‬،‫لتمددات الباريط‬
‫استعملنا برنامج السور باك لصناعة اشكال ثالثية االبعاد لمخزون الباريط واستعملنا هذه االشكال لحساب مخزون الباريط الموجود في منطقة‬
.‫دريسة ببشار‬
.‫وبعدها قمنا بتقسيم هذا المخزون حسب درجة الثقة وحسب فائدته االقتصادية‬
Résumé :
Dans ce mémoire nous avons proposé une méthode de l’évaluation des réserves de baryte de
Draissa par la méthode géostatistique linéaire. Ce gisement se situe à 200 km au Sud-Ouest de
la wilaya de Bechar.
Dans cette mine le gisement de baryte est départagé en 4 filons sédimentaires d’âge
précambrien et cambrien. L’étude structurale des filons de baryte, a montré que, ce gisement
plonge sous un pendage moyen de 80°. On a utilisé logiciel de modélisation le Surpac pour
modéliser le gisement de baryte et calculé ses réserves trouvées dans la région de Draissa,
(Secteur D) On a utilisé ces modelées pour classifier les ressources minéral par leur selon leur
degré d’existence, et aussi on a classifié les réserves par leur importance économique.
Mots clés :

Vous aimerez peut-être aussi