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Badr Cherqaoui
Piere Delesalle
Jules Dubost
Théo Saouzanet
Badr Cherqaoui
Piere Delesalle
Jules Dubost
Théo Saouzanet
Résumé :
Dans ce rapport nous allons étudier la flexion simple sur une poutre. Dans une première
partie, l’étude se concentrera sur une poutre unidimensionnelle avec une flexion à 3 et 4
points. Dans une seconde partie, la modélisation sera effectuée en deux dimension. Dans
chaque partie, la procédure se déroule selon le même modèle : une étude théorique du
problème, suivi d’une discrétisation en différence finie et une résolution numérique du
système matriciel grâce à l’algorithme de GMRes.
T.Saouzanet, B.Cherqaoui, J.Dubost, P.Delesalle Etude flexion d’une poutre
Introduction
En mécanique, la flexion est la déformation d’un objet sous l’action d’une charge. Elle
se traduit par une courbure. Dans le cas d’une poutre, elle tend à rapprocher ses deux
extrémités. L’essai de flexion d’une poutre est un essai mécanique utilisé pour tester la
résistance en flexion. On utilise le terme flexion « trois points » et « quatre points » pour
définir le nombre de point en contact direct avec la poutre.
La flexion est une contrainte commune et la poutre est un élément présent à la base
de nombreuses structures comme des ponts, des immeubles ... La connaissance de leurs
caractéristiques combinées est donc cohérente dans un objectif d’utilisation pratique.
1.1 Introduction
Dans le cas de l’étude à une dimension, nous allons tout d’abord nous pencher sur la théorie
afin d’obtenir des équations descriptives du problème. On utilisera ensuite des méthodes
numériques qui nous permettront de résoudre ces équations grâce à l’algorithme GMRes.
Ces résultats seront alors mis en relation avec des expériences.
YO →
− YB →
−
YB →
−
y y y
{SupportO }O = →
− {SupportB }B = →
− =
0 O
0 B
LYB →
−
z O
F→
−
y
{F orce}O =
−F d→
−z O
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YB = FLd
YO + YB − F = 0
⇒
LYB − F d = 0 YO = F (1 − Ld )
On cherche ensuite les torseurs de cohésion le long de la poutre. Pour cela, on sépare la
poutre en 2 parties distinctes par un point G. On notera s la distance OG, (1) la partie
de la poutre à gauche de G et (2) la partie de la poutre à droite de G. On exprime ensuite
les torseurs des actions extérieures appliquées sur la partie (2) de la poutre en G. On
distinguera 2 cas ; si G est à gauche ou à droite du point M d’application de la force F :
si G ∈ [OM] :
YO →
− −YO →
−
y y
{τ2sur1 }G = −{τ1sur2 }G = − =
−sYO →
−z G
sYO →
−
z G
si G ∈ [MB] :
YB →
−
y
{τ2sur1 }G =
(L − s)YB →
−
z G
En remplacant les expressions des normes des réactions du support on obtient l’expression
du moment fléchissant en fonction de s ∈ [0,L] le long de la poutre :
−sF (1 − Ld ) si s ∈ [0,d]
Mf z] (s) =
−(L − s) FLd si s ∈ [d,L]
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On dénombre quatre conditions aux limites qui nous permettent de résoudre les équations
précédentes :
y1 (0)=0
y2 (L)=0
y1 (d)=y2 (d) continuité de la déformée
y1 ’(d)=y20 (d) continuité de la dérivée de la déformée
2
x ∈ [0,d],c1 ∈ R, y1 ’(x)= F (L−d)x
2EIL
+c1
donc : 3
x ∈ [0,d],(c1,d1) ∈ R2 ,y1 (x) = F (L−d)x
6EIL
+ c1x + d1
2
x ∈ [d,L],c2 ∈ R, y2 ’(x)=− F (L−x)
2EIL
d
+c2
donc : 3d
x ∈ [d,L],(c2,d2) ∈ R2 ,y2 (x) = F (L−x)
6EIL
+ c2x + d2
Avec les conditions initiales, on obtient un système qui nous permet d’obtenir les constantes.
On cherche à mettre sous forme matricielle l’équation différentielle. Pour cela, on reprend
l’équation différentielle établie pour la flexion 3 points :
(
F (L−d)x
sur[0, d]
y (x) = f (x) avec f (x) =
00 EIL
F (L−x)d
EIL
sur[d, L]
On discrétise la poutre en n+2 points équidistants (xi )(i=0,n+1) avec h le pas entre deux
points et on note (yi ) = y(xi )
On utilise la méthode des différences finies centrée d’ordre 2 de la dérivée seconde pour
établir une formule de récurrence entre ces points. On fait d’abord l’approximation sui-
vante :
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y0 = yn+1 = 0
−2 1 0 ··· 0 0 0
1 −2 1 · · · 0 0 0
y1 f (x1 )
.
1 −2 . . 0
0 0 0 y2 f (x2 )
. . . . . . . ..
.
. . . . . . . et B = h .
A= . . . . . . . Y = .
2
.
. . . −2 1
0
yn−1 f (xn−1 )
0 0 0
0 0 0 · · · 1 −2 1
yn f (xn )
0 0 0 ··· 0 1 −2
Cette matrice est symétrique définie positive, on pourrait avoir l’idée de l’inverser avec
un algorithme de type LU ou Cholesky et obtenir Y. Cependant cela est très coûteux
informatiquement lorsque n est très grand.
On peut alors remarquer que le caractère creux de la matrice A nous permet d’utiliser
l’algorithme GMRES sur celle ci. On évite alors de stocker tous les 0 qui ne servent pas à
la détermination de Y. On passe alors d’un problème à n² valeurs à un problème à 3n-2
valeurs.
On prenant F=10 N ,L = 1m, d=0.5 m , E= 4 GPa, I=4 m,on obtient la courbe suivante
(Figure 2) :
Figure 2 – Superposition des courbes de la solution exacte et de la solution obtenu par résolution
numérique en utilisant GMRes
Finalement, on voit que la courbe approchée par GMREs et la solution exacte se super-
posent, donc l’application de GMRes sur l’équation matricielle concorde avec la partie
théorique.
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−F/2→
− −F/2→
− −F →
−
y y y
{F orceA }A = →
− ; {F orceD }D = →
− = 2
−lF →
−
0 A
0 D 2
z A
YB →
−
YB →
− YC →
−
YC →
−
y y y y
{SupportB }B = →
− = ; {SupportC }C = →
− =
0 B
aYB →
−z A 0 C
(a + b)YC →
−
z A
− F2 − F2 + YC + YB = 0 1
YB = F (1 − 2b (b + c − a))
lF ⇒ F
− 2 + aYB + (a + b)YC = 0 YC = 2b (b + c − a)
On cherche ensuite les torseurs de cohésion le long de la poutre de la même manière que
précédemment. On devra distinguer 3 cas :
F→
−2−
F→ −
y y
si G ∈ [AB] : {τ2sur1 }G = −{τ1sur2 }G = − sF →
− = 2
→
−
2
z G
− sF2
z G
(Yc − F2 )→
−
y
si G ∈ [BC] : { τ2sur1 }G =
((a + b − s)Yc − (l − s) F2 )→
−z G
(c−a)F →
−
y
= 2b
F→ −
((c − a)(a − s) − ba) 2b z G
− F2 →
−
y
si G ∈ [CD] : { τ2sur1 }G = −
−(l − s) F2 →
−
z G
Le moment fléchissant noté Mf z se lit sur chaque interval de la poutre comme le moment
du torseur de cohésion selon l’axe z. Ceci nous donne donc :
− sF si s ∈[0,a]
2
F
((c − a)(a − s) − ba) 2b si s ∈[a,a+b]
Mf z (s) =
−(l − s) F2 si s ∈[a+b,l]
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On utilise la même méthode que pour la fléxion 3 points, sauf que l’éxpression de f sera
différente. Ici on a :
xF
− 2EI
sur[0, a]
((c−a)(a−x)−ba)F
f (x) = 2bEI
sur[a, a + b]
(l−x)F
− 2EI sur[a + b, l]
On discrétise la poutre en n + 2 points équidistants (xn )(n=0,n+1) avec h le pas entre deux
points et on note (yn ) = y(xn )
On utilise la méthode des différences finies pour établir une formule de récurrence pour
lier ces points. On fait d’abord l’approximation suivante : y 00 (xi ) = y(xi−1 )−2y(x
h2
i )+y(xi+1 )
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Figure 5 – Courbe obtenue grâce à la résolution numérique dans le cas de la flexion à 4 points
1.3.3 Expérience
L’expérience proposée est une flexion à 4 points,on peut s’en servir pour vérifier nos équa-
tions de la déformée établies précédemment. Un système de capteurs permet de mesurer la
déformation générée par les masses et les pivots en certains points de la poutre (Figure 6).
Nous avons choisit de comparer les résultats de cette expérience avec ceux obtenus avec
le programme. En plaçant les masses en partant de la gauche à respectivement 26,7cm et
27,1cm on obtient sur les capteurs l’agencement suivant :
Dans le cas unidimensionel, nous avons donc pu établir un aspect théorique du problème
en 3 points et en 4 points nous permettant d’obtenir une équation différentielle descriptive
de l’étude que nous avons pu résoudre grâce à des méthodes numériques et algorithmiques.
Nous avons ensuite mis cette étude théorique en relation avec des expériences pour vérifier
et évaluer la corrélations des 2 études.
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avec λ et µ les coefficients de Lamé, [] la matrice des déformations, [σ] la matrice des
contraintes. I étant la matrice identité.
ce qui donne :
−→ −→ →
−
2µdiv[] + λdiv(tr([])I) + ρ→
−
g = 0 (3)
−→ −→
En explicitant les termes div(tr([])I) et div([]), nous obtenons ceci :
∂d ∂dy ∂d
∂x
x
+ ∂y
+ ∂z
z
0 0
tr([])I= 0 ∂dx
+ ∂d y
+ ∂d z
0
∂x ∂y ∂z
∂dx ∂dy ∂dz
0 0 ∂x
+ ∂y + ∂z
donc
∂ 2 dy
∂2d ∂ 2 dz
2 2
∂ dy 2
x
+ ∂y∂x + ∂z∂x 2 ∂∂ 2dxx + ∂x∂y + ∂∂ 2dyx
∂2x 0
−→ ∂ 2 dx ∂ 2 dy ∂ 2 dz −→ →
−
= ∂ 2 x + ∂y∂x +2 ∂∂ 2dyy ρ g = −ρg
1 ∂ 2 dy ∂ 2 dx 2
div(tr([])I)= ∂x∂y + ∂ 2 y + ∂z∂y div([]) 2
2
∂ 2 dx 2
+ ∂ dy + ∂∂ 2dzz ∂ 2 dz 0
∂x∂z ∂y∂z ∂2z
On obtient donc :
2 ∂ 2 dy 2
∂ 2 d ∂ 2 dy ∂ 2 d
2 ∂∂xd2x + ∂x∂y + ∂∂yd2x x
+ ∂y∂x + ∂z∂xz
∂2x 0
∂ 2 dx ∂ 2 dy ∂ 2 dz →
−
+ ∂ 2 y + ∂z∂y + −ρg = 0
2 ∂ 2 dx 2
µ ∂∂xd2y + ∂y∂x +2 ∂∂yd2y +λ ∂x∂y
2
∂ 2 dz ∂ 2 dx 2
+ ∂ dy + ∂∂ 2dzz 0
∂z 2 ∂x∂z ∂y∂z
suivant − →:
ex
∂ 2 dx ∂ 2 dy 2 2 ∂ 2 dy ∂ 2 dz
µ(2 ∂ 2 x + ∂x∂y + ∂∂ 2dyx ) + λ( ∂∂ 2dxx + ∂y∂x + ∂z∂x )=0
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suivant → −
ey :
∂ 2 dy ∂ 2 dx 2
∂ 2 dx 2
∂ 2 dz
µ( ∂ 2 x + ∂y∂x +2 ∂∂ 2dyy ) +λ( ∂x∂y + ∂∂ 2dyy + ∂z∂y ) = ρg
suivant →
− ∂ 2 dy
2 ∂ 2 dx 2
ez : 2µ ∂∂ 2dzz +λ( ∂x∂z + ∂y∂z + ∂∂ 2dzz ) = 0
Cependant, nous allons considérer l’épaisseur de la poutre très faible devant les longueurs
h et L. Nous allons donc négliger toute dérivé par rapport à z et dz .
Ce qui donne :
suivant − →:
ex
∂ 2 dx ∂ 2 dy 2 2 ∂ 2 dy
µ(2 ∂ 2 x + ∂x∂y + ∂∂ 2dyx ) + λ( ∂∂ 2dxx + ∂y∂x ) = 0 (1)
suivant → −
ey :
2 2 2
∂ dy ∂ 2 dx ∂ 2 dx
µ( ∂ 2 x + ∂y∂x +2 ∂∂ 2dyy ) +λ( ∂x∂y + ∂∂ 2dyy ) = ρg (2)
→
− →
−
On a : T (M, →−
ey) = 0 d’où avec la loi de Hooke on a :
∂dy
! ∂dy
!
∂dx ∂dx ∂dx
+ 0 2 + →
−
λ ∂x ∂y ∂dx ∂dy .→ −
ey + µ ∂dy ∂x∂dx ∂y ∂dy∂x .→ −
ey = 0
0 ∂x
+ ∂y ∂x
+ ∂y 2 ∂y
∂dx
∂y
(x,h) ∂d
∂x
y
(x,h) = 0
λ( ∂x (x,h) + ∂d
∂dx
∂y
y
(x,h))+2µ ∂d
∂y
y
(x,h) =0
→
− −
→
et M au point (d,h) avec Fs force surfacique associé à F : T (M, →
−
ey) = Fs
Donc de la même manière que précédemment :
∂dx
∂y
(x,h) ∂d
∂x
y
(x,h) = 0
λ( ∂x (x,h) + ∂d
∂dx
∂y
y
(x,h))+2µ ∂d
∂y
y
(x,h) = Fs
→
− −−→ →
−
En bas pour tout M ∈ {(x,0) avec x ∈ [0, L]} On a : T (M, −ey) = 0
donc de même que précédemment on a avec x ∈ ]0,L[
∂dx
∂y
(x,0) ∂d
∂x
y
(x,0) = 0
λ( ∂x (x,0) + ∂d
∂dx
∂y
y
(x,0))+2µ ∂d
∂y
y
(x,0) =0
En supposant que les bords droits et gauches ne bougent pas on a :
dx (0,y) = dy (0,y) = 0
dx (L,y) = dy (L,y) = 0
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Posons hx et hy assez petit et soit (x,y) -> f(x,y) une fonction de classe C² alors on a :
∂ 2 f (x,y) f (x+hx ,y)−2f (x,y)+f (x−hx ,y)
∂2x
≈ h2x
∂ 2 f (x,y) f (x+hx ,y+hy )−f (x−hx ,y+hy )−f (x+hx ,y−hy )+f (x−hx ,y−hy )
∂x∂y
≈ 4hx hy
∂ 2 f (x,y) f (x+hx ,y+hy )−f (x−hx ,y+hy )−f (x+hx ,y−hy )+f (x−hx ,y−hy )
∂y∂x
≈ 4hx hy
On applique donc cela sur nos équations différentielles en négligeant la composante selon
z. Cela nous permettra de créer un système matriciel Ax = B que l’on résoudra avec
l’algorithme GMRES afin de déterminer la déformé en 2D.
On choisit aussi pour cette résolution des conditions aux limites nulles. Appliquons le
schéma de différences finies centré d’ordre 2 au Laplacien.
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T I 0 ··· 0 0 0
I T I · · · 0 0 0
..
0 I T . 0 0 0
. . . . . . .. ..
.. .. . . . . .
A = h12
x
. . Avec I la matrice identité,
0 0 0 ...
T I 0
0 0 0 · · · I T I
0 0 0 ··· 0 I T
f1,1 g(x1 , y1 )
f1,2 g(x1 , y2 )
−4 1 0 ··· 0 0 0
..
..
. .
1 −4 1 · · · 0 0 0
... f1,ymax g(x1 , yymax )
0 1 −4 0 0 0
f2,1 g(x2 , y1 )
. . . . . . .
.. .. . . . . . . .. ..
x = f2,2 et b = g(x2 , y2 )
T =
... .. ..
0
0 0 −4 1 0
.
.
0 0 0 · · · 1 −4 1 f
2,ymax
g(x , y
2 ymax )
.. ..
0 0 0 ··· 0 1 −4
. .
fxmax,ymax g(xxmax , yymax )
On va tester notre GMRES sur notre équation matricielle.
En partant de la solution voulue (x, y)− > x(1 − x)y(1 − y) , on échange donc f par cette
fonction dans le laplacien pour obtenir g qui est égale à (x, y)− > y(y − 2) + x(x − 2).
Maintenant on obtient notre fonction g, qui va constituer notre vecteur b de notre équa-
tion matricielle.
On applique maintenant GMRES avec notre matrice précédemment définie et notre vec-
teur b définie grâce à g. Et en superposant la solution exacte et la solution approchée, on
obtient la figure suivante (Figure 8).
On peut voir que les deux courbes sont très rapprochées, ce qui assure la convergence de
notre solution approchée vers la solution exacte.
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suivant − →:
ex
∂ 2 ux ∂ 2 uy 2 2 ∂ 2 uy
µ(2 ∂ 2 x + ∂x∂y + ∂∂ 2uyx ) + λ( ∂∂ 2uxx + ∂y∂x ) = 0 (1)
suivant →−
ey :
2 2 2
∂ uy ∂ 2 ux ∂ 2 ux
µ( ∂ 2 x + ∂y∂x +2 ∂∂ 2uyy ) +λ( ∂x∂y + ∂∂ 2uyy ) = ρg (2)
Il existe deux possibilités dans la suite concernant la discrétisation de notre poutre rec-
tangulaire. On notera nx la taille de ux et ny la taille de uy :
- Soit on découpe les cotés horizontal et vertical en segment de même taille mais en nombre
diffèrent sur chaque coté et donc hx = hy et nx 6= ny .(premier schéma ci-dessous)
- Soit on découpe les cotés horizontal et vertical en un même nombre de segment de taille
différente et donc hx 6= hy et nx = ny . (deuxième schéma ci-dessous)
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y y y y
ux x x
i+1,j −2ui,j +ui−1,j µ+λ ui+1,j+1 −ui−1,j+1 −ui+1,j−1 +ui−1,j−1 ux x x
i,j+1 −2ui,j +ui,j−1
(2µ + λ)( 2
hx
) + 4
( hx hy
) + µ( 2
hy
) =0
(1)
uy −2uyi,j +uyi−1,j x x x x
µ+λ ui+1,j+1 −ui+1,j−1 −ui−1,j+1 +ui−1,j−1 uyi,j+1 −2uyi,j +uyi,j−1
µ( i+1,j h2x
) + 4
( hx hy
) + (2µ + λ)( h2y
) =0
(2)
On a négligé le poids propre de l’éprouvette pour la seconde équation. Nous allons main-
tenant établir les éléments du système Au = b final. Le vecteur solution u sera de taille
2n2 et agencé de la façon
xsuivante
: y
u1,1 u1,1
ux1,2 uy1,2
.. ..
. .
x y
u1,n u1,n
x y
u2,1 u2,1
x
[u ]
u= y où [u ] = ux et [u ] =
x y
uy2,2
[u ] 2,2
. .
.. ..
ux uy
2,n 2,n
. .
.. ..
x
un,n uyn,n
La matrice A sera de taille 2n2 et définie par bloc de tailles n2 . Le schéma donne une
matrice par blocs de la forme :
A0 αI 0 0 0 −C 0 0
αI . . . . . . 0 ... ...
C 0
.. .. .. ..
0
. . αI 0 . . −C
0 0 αI A0 0 0 C 0
A= On note α = hµ2x et β = 2µ+λ
h2y
0 −C 0 0 A1 βI 0 0
C . . . . . . 0 βI . . . . . . 0
0 . . . . . . −C 0 . . . . . . βI
0 0 C 0 0 0 βI A1
−2µ 2(2µ+λ) 2µ+λ
h2y
− h2x h2x
0 ··· 0 0 0
−2µ
2µ+λ
− 2(2µ+λ) 2µ+λ
···
h2x h2y h2x h2x
0 0 0
... ...
2µ+λ
0 h2x
0 0 0
.. .. ... ... ... .. ..
A0 = . . . .
.. ..
0 0 0 . . 2µ+λ
h2x
0
−2µ
− 2(2µ+λ)
2µ+λ 2µ+λ
0 0 0 ··· h2x h2y h2x h2x
−2µ
0 0 0 ··· 0 2µ+λ
h2x h2y
− 2(2µ+λ)
h2x
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−2µ 2(2µ+λ) µ
h2x
− h2y h2x
0 ··· 0 0 0
−2µ
µ
− 2(2µ+λ) µ
···
h2x h2x h2y h2x
0 0 0
... ..
µ
.
0 h2x
0 0 0
.. .. ... ... ... .. ..
A1 = . . . .
.. ..
0 0 0 . . µ
h2x
0
−2µ
− 2(2µ+λ)
µ µ
0 0 0 ··· h2x h2x h2y h2x
−2µ
0 0 0 ··· 0 µ
h2x h2x
− 2(2µ+λ)
h2y
− 4hµ+λ
0 x hy
0 ··· 0 0 0
µ+λ 0 µ+λ
− 4hx hy · · · 0 0 0
4hx hy
0 µ+λ ... ...
4hx hy
0 0 0
. .. .. .. .. .. ..
..
C= . . . . . .
... ...
0
0 0 − 4hµ+λ
x hy
0
µ+λ
0 0 0 ··· 0 − 4hµ+λ
4hx hy x hy
µ+λ
0 0 0 ··· 0 4hx hy
0
Nous avions obtenu des conditions aux limites précédemment, cependant, elles étaient
exprimées grâce aux vecteurs contraintes. Il aurait fallu relier les vecteurs contraintes aux
déplacements pour les utiliser dans le programme GMRES. On a alors décidé de faire
l’hypothèse que la face supérieure de la poutre peut être considérée comme un modèle à
une dimension de longueur L selon une flexion trois points. Cela entraînera probablement
un problème car il n’y aura pas de condition aux limites sous la poutre. Tout comme pour
la première partie on peut effectuer un calcul qui donne les résultats suivants :
ux (x) = 0
Fx
uy (x) = − 48EI (3L2 − 4x2 ) x ≤ L2
u (x) = 48EI (L3 − 9L2 x + 12Lx2 − 4x3 ) x ≥ L2
F
y
uxi = 0
uyi = − 48EI
F xi
(3L2 − 4x2i ) i ≤ 2hLx
y F
ui = 48EI (L3 − 9L2 xi + 12Lx2i − 4x3i ) i ≥ 2hLx
F xi L
(3L2 − 4x2i ) i ≤
− 48EI
Soit g(xi ) = F
2hx
L
48EI
(L3 − 9L2 xi + 12Lx2i − 4x3i ) i ≥ 2hx
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0
0
..
.
0
0
b=
g(x1 )
.
..
g(x )
i
.
..
g(xn )
2.5 Expérience
2.5.1 Introduction
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Nous avons réalisé différentes expériences de traction afin de tracer, à l’aide du logiciel
excel, une droite de pente C. En effet lors d’un essai de traction, en négligeant les effets aux
extremités de l’éprouvette, les contraintes sont uniformes dans cette dernière et valent :
σ = SF0 avec S0 la section de l’éprouvette, ici constante.
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Figure 13 – F = C ∗ k ∗ S0
Une fois la constante de traction déterminée, on peut passer à la flexion : Nous avons
réalisé trois fois cette expérience avec 20, 40 puis 60 Newtons de charge (Figure 14).
On observe des lignes horizontales sur lesquels la contrainte est constante entre les deux
appuis intérieurs de la poutre. C’est normal puisque le torseur de cohésion entre ces deux
points est composé uniquement d’un moment fléchissant constant en tout point.
Pour la flexion 3 points on remarque avec l’expérience que les contraintes ne décrivent plus
une loi de flexion pure, en effet on observe au niveau de la liaison pivot une "concentration
de contraintes" que l’on retrouve aussi du côté opposé par symétrie à la ligne neutre.
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2.6.1 GMRes
Dans cette partie, nous allons détailler comment nous allons passer de la matrice co-
lonne, quelque peu abrupte, donnée par la résolution du système linéaire avec l’algorithme
GMRes, à une matrice contenant le déplacement en chaque point, puis à une matrice
contenant la déformé en chaque point, et enfin à une matrice contenant la contrainte en
chaque point. Nous montrerons finalement comment afficher cette matrice et la comparer
au résultat de notre expérience.
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Tout d’abord, on ré-agence les termes de X afin d’avoir la matrice MU. C’est un pro-
gramme assez simple à concevoir et il n’est pas nécessaire de le développer outre mesure.
On rappelle ensuite que le lien entre le déplacement et la déformé en un point est donné
par la formule suivante :
p,q = 12 ( ∂U
∂xq
p
+ ∂U
∂xp
q
) avec (p, q) = 1, 2
∂A(xp ,xq )
On devra alors approximer les dérivées partielles de U par la formule suivante : ∂xp
=
A(xp +∆xp ,xq )−A(xp −∆xp ,xq )
2∆xp
Après remplissage de la matrice dans le code on obtient les résultats suivants (Figure 16) :
Ces résultats sont a première vue cohérents avec la théorie, notamment au niveau de la
déformée ainsi qu’au niveau des lignes de contraintes.
En effet on retrouve la symétrie verticale du problème, la déformation est bien maximale
au milieu de la poutre, le bord supérieur se déforme mais les bords latéraux restent fixes
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en raison des condition aux limites et pour finir la déformation ainsi que les contraintes
augmentent avec la force sans pour autant modifier la forme de la figure.
En comparant ces résultats avec ceux de l’expérience trois points, on retrouve les simili-
tudes précédentes mais on observe quand même quelques dissemblances. En effet, d’une
part au niveau du point de contact, la forme des lignes de contraintes se trouve légère-
ment modifiée en raison d’un non respect des hypothèses de Navier-Bernoulli, d’autre part
la symétrie horizontale n’est pas respectée et la ligne neutre n’est pas rendue sur notre
programme.
Conclusion
Dans ce TER nous avons voulu étudier la flexion d’une poutre. Nous nous sommes focalisés
sur le cas de la flexion 3 points en utilisant également le cas de la flexion 4 points.
Dans un premier temps avec l’étude à une dimension nous avons pu établir les équations
théoriques du problème est ainsi vérifier la viabilité du modèle numérique. Les résultats
étant plutôt positifs, nous sommes passée au cas à deux dimensions.
Après avoir testé un cas simple de Laplacien scalaire pour mieux comprendre l’algorithme
GMRes et la mise en équation, nous nous somme attelés au cas de flexion 3 points. Les
solutions obtenues sont assez proches des résultats expérimentaux dans la première moitié
de la poutre tant que l’on reste dans les approximations faites. Nous avons conclu que
notre erreur provenait de nos conditions aux limites.
Bibliographie
[1] http : //iutgc.bethune.f ree.f r/F euilles/ZoneEtudiants/F I1ereAnnee/M S2/M S2_def ormee.pdf
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