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« 

UN ÉTRANGE VISITEUR » - Bien sûr, dit Marie, il y a plusieurs chambres et puis, vous êtes
Jacqueline Mirande un ami d'Eva... Venez!
L'inconnu lui sourit.
- Je m'appelle Simon. Et vous ?
- Marie. Et lui, c'est Jean.
Peu après, quand elle revient, Jean est toujours assis dans la
cuisine, mais il ne lit plus,
il semble réfléchir.
- Tu as été très désagréable, dit Marie. C'est un ami d'Eva
- Il le dit.
- Tu ne le crois pas ?
- Pas vraiment. Il la connaît un peu, c'est tout. Et puis, elle ne
nous a jamais parlé de lui ! Et cette façon de se présenter :
Simon ! C'est un nom ? Un prénom ?
- D'accord, dit Marie. C'est un peu bizarre Et sais-tu ce qu'il vient
de me demander ? Si Eva avait une collection de pièces de
monnaies anciennes. Je lui ai répondu que non et il a semblé
CHAPITRE I étonné.
- Des pièces de monnaies anciennes! Eva! Quelle idée! Il est de
Jean était assis au coin du feu, sur un banc de bois, dans la plus en plus bizarre, ce type* !
cuisine. Il lisait. Marie, sa cousine, écrivait une lettre. Tous deux
étaient en jean et pull-over de laine, car en décembre, il ne fait CHAPITRE II
pas chaud en Auvergne*. Ils étaient venus, comme chaque
année, passer les vacances de Noël à Brameloup, chez leur Le lendemain matin, quand Simon descend dans la cuisine,
tante Eva, reporter-photographe pour un journal féminin. Ils Jean et Marie sont déjà en train de préparer le petit déjeuner. Le
aimaient sa maison, une ancienne ferme située loin du village feu est allumé et Jean fait griller des tranches de pain. Marie
de Sugarde, près des ruines* d'un château. pose sur la longue table de bois des bols, du lait, du beurre, des
Depuis le matin, il tombait une pluie glacée. confitures. Elle sourit à Simon.
- On frappe à la porte, dit soudain Marie. - Vous avez bien dormi ? - Très bien. Il ne pleut plus, dit-il, en
- Impossible, dit Jean, il pleut trop et il fait presque nuit. Qui regardant par la fenêtre.
viendrait ? - Mais le ciel reste gris et il ne fait pas chaud, dit Jean qui
- On frappe, je te dis ! Écoute ! apporte le pain grillé. Il va sûrement neiger.
Jean écoute. Ils s'assoient tous les trois autour de la table.
- C'est vrai. - Thé, café, lait ? demande Marie à Simon.
- Je vais voir, dit Marie, c'est sans doute le vieux Gargne. - Café noir, merci.
- Ce vieux sauvage ! Il ne parle à personne sauf aux clients* de - Servez-vous, dit-elle en lui tendant la cafetière.
l'auberge des Quatre- Routes, les soirs où il a trop bu ! - J'aime cette cafetière, dit Simon.
- Il parle à Eva et quelquefois à moi, réplique Marie. - Elle est ancienne, comme tous les objets qui sont ici. Eva aime
Elle se lève pour aller ouvrir la porte. les choses d'autrefois*.
Un homme entre. Ce n'est pas le vieux Gargne. Il est grand et - Mais pas les monnaies, dit Jean en regardant Simon. Vous
jeune, ses vêtements sont trempés par la pluie. Il marche vers la pensiez vraiment qu'elle les collectionnait ?
cheminée et tend ses mains vers le feu pour les réchauffer. Simon ne répond pas tout de suite. Il beurre sa tartine* puis
- Quel temps ! Et quels chemins ! Ma voiture est tombée en met de la confiture.
panne et j'ai dû continuer à pied. Eva ne m'avait pas dit qu'elle - Je me suis simplement posé la question.
habitait aussi loin de tout ! - Mais pourquoi ? demande Marie.
Il regarde autour de lui - Une idée, comme ça.
- Je viens la voir. Elle n'est pas là ? Simon mord dans sa tartine et, après un silence :
- Pas de chance, dit Marie, elle est partie avant-hier pour un - Très bonne, cette confiture de framboises*. Et on n'a plus parlé
reportage. de monnaies.
- C'est très ennuyeux*, dit I'inconnu. Quand revient-elle ? Le petit déjeuner fini, Jean se lève et dit :
- On ne sait pas, lui répond Marie. On espère qu'elle sera là - Bon, si vous voulez que nous nous occupions de votre voiture,
pour Noël, dans deux jours. il faut y aller maintenant.
Deux jours ! s'écrie I'homme. Pas avant ? Peut-être, mais nous Après avoir mis des anorak, ils sortent. Dehors, il fait froid.
n'en savons rien. Ils marchent un moment, puis la voiture apparaît, tache rouge
Jean se taisait et observait I'inconnu. sous le vert des sapins.
- Vous êtes seuls ici? - Elle est là, dit Simon. Il s'arrête et s'écrie :
- Oui, dit Marie. - Ça alors ! Regardez!
- Invités pour Noël, certainement ? Il fait le tour de l'auto.
- Oui, comme chaque année. Nous sommes ses neveux. - Qui a pu faire ça ? C'est incroyable!
- Ah ! dit I'inconnu*. Je ne savais pas. Jean et Marie regardent eux aussi avec stupeur* : les quatre
- Eva ne vous l'a pas dit non plus ? demande Jean. Elle ne vous pneus sont crevés, à coups de couteau.
a pas dit grand-chose, Eva - Quelqu'un vous suivait ?
- Seulement I'essentiel*. - Mais non, j'étais seul et bien seul. Marie réfléchit :
L'inconnu regarde le feu, puis après un silence, il dit : - Je vais interroger le vieux Gargne. Sa cabane* est tout près. Il
- Je crains de ne pas pouvoir aller chercher ma voiture avant a peut-être vu ou entendu quelque chose.
demain et de devoir vous demander à dormir ici, cette nuit. - Qui est ce Gargne ? demande Simon.
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- Un vieux braconnier*, répond Jean. Il s'est installé dans les Il sort par une petite porte, au moment où le client étranger entre
ruines du château. Ce n'est pas un méchant homme mais un dans la salle de l'auberge. L'homme salue Esther, jette un
sauvage. Il ne parle qu'à Eva et Marie. regard sur Jean et Marie, s'adresse à Baptiste d'un ton amusé.
Ils regardent Marie se diriger vers la cabane. - Elle y va seule ? - Alors, chenapan*, on travaille ?
- Oui, c'est mieux. À nous, il ne parlerait pas. Puis il prend sa clé et monte dans sa chambre.
La porte faite d'une planche de bois est ouverte. Marie entre. - Votre ami, dit alors Baptiste en regardant Jean et Marie, je l'ai
Personne. Gargne est sorti mais ne doit pas être loin puisqu'il déjà vu, moi. Le type de l'Alpine Renault.
n'a pas fermé la porte. Elle l'appelle. Pas de réponse. Il est Esther s'arrête d'essuyer les verres.
certainement parti au village. Mais cette porte ouverte... - Tu rêves ou quoi ?
Marie regarde autour d'elle. Elle soulève avec le pied des vieux - Qui, je l'ai vu. À la télé
vêtements entassés dans un coin ; quelque chose roule sur le - A la télé ! s'écrient Marie, Esthérou et Jean, en même temps.
sol, quelque chose de brillant, de doré... Elle le ramasse. Une - Sûr quelle chaîne, demande Jean.
pièce de monnaie ! Elle la met très vite dans sa poche car Jean - À quelle émission ? fait Marie.
et Simon arrivent. - Essaie de te souvenir ! De quoi parlait-il ? demande Esther.
- On t'a entendu l'appeler. Il n'est pas là ? - Je ne sais plus. C'était pas intéressant ce qu'il disait. Alors, j'ai
- Non, je me demande bien où il peut être. Allons au village zappé* !
prévenir le garagiste et interroger Esther - Ne I'écoutez donc pas ! dit Esther. Il fait I'intéressant, parce
que votre ami a une voiture qui lui plaît! Au fait, il n'était jamais
CHAPITRE III venu encore, votre ami?
- Jamais, dit Jean. Servez-nous un café, Esthérou. Il fait
Elle s'appelle Esther mais tout le village l'appelle Esthérou. Elle vraiment très froid ce matin.
tient l'auberge des Quatre- Routes qui est, comme son nom - Oui, dit Esthérou. Avant ce soir, il neigera.
I'indique, au carrefour des quatre routes qui conduisent au
village. Personne ne peut entrer ou sortir de Sugarde sans CHAPITRE IV
qu'Esthérou le voie !
Devant la porte de la chambre de Simon, Jean se demande s'il
En voyant entrer Marie et Jean, elle dit en riant :
doit entrer ou non.
- Vous avez vite remplacé Eva. Elle regarde Simon avec Il est peut-être vraiment un ami d'Eva ? Aller fouiller* ses
curiosité. affaires pendant qu'il n'est pas là, ce n'est pas très élégant !
- Vous avez pu arriver jusqu'à Brameloup, hier soir ? Avec ce Mais il faut savoir qui est Simon. Jean entre dans la chambre.
temps ! Quand je vous ai vu prendre le chemin avec votre Le sac de Simon est posé sur une chaise. Jean y jette un coup
voiture, je me suis dit, il ne connaît pas la région ! Il n'ira pas d’œil : chemises, chaussettes, mouchoirs, rien d'intéressant.
loin! Sur la table, près du lit, des journaux. Jean en prend un qui est
Le fils d'Esthérou, Baptiste, est un gamin de douze ans, ouvert. Une revue* pour amateurs de monnaies anciennes, les
passionné d'automobiles et de télévision. Assis à une table, il «numismates». Deux photos placées á I'intérieur tombent. Jean
lève le nez du cahier sur lequel il écrit et regarde Simon. les ramasse. Elles représentent la même pièce de monnaie.
- C´est à vous l'Alpine Renault rouge? D'un côté, le roi Henri Il, de l'autre, trois fleurs de lys* et une
- Toi, fais tes devoirs ! C'est pas parce que c´est les vacances date, 1578. Jean réfléchit. Simon s'intéresse aux pièces
que tu dois rester sans étudier ! dit Esthérou d'un ton sévère*. anciennes, mais pourquoi a-t-il parlé d'Eva ?
- Vous aviez vu juste, Esthérou, dit Marie. Notre ami n'est pas Il appelle Marie.
allé jusqu'au bout du chemin. Il est en panne près de la cabane - J'ai quelque chose à te montrer. Regarde !
du vieux Gargne. Nous sommes descendus au garage. À Il lui tend les photos.
propos de Gargne, vous ne l'avez pas vu, hier soir ?
- Ça alors ! Moi aussi j'ai quelque chose à te montrer !
- Hier soir ? Il était là, oui! Il avait encore bu. Je lui ai dit: - «Père
Elle tire de sa poche la pièce trouvée dans la cabane du vieux
Gargne, arrêtez-vous de boire ! Trois verres ça suffit! » Mais
Gargne. Une pièce d'or représentant le même roi Henri Il, avec
c'est la bouteille de vin entière chaque fois! Ou même deux !
les mêmes fleurs de lys et la même date, 1578...
Après, il parle, il parle! Il raconte des histoires qu'on ne
Et elle raconte où elle l'a trouvée.
comprend pas! Hier soir, il était comme fou. Il disait que des
- Incroyable! dit Jean.
gens I'espionnaient !
- Oui, il a toujours peur d'être espionné ou volé, dit Jean.
- Nous, on ne I'écoute plus. Mais les étrangers au pays*, ça les
amuse. Hier soir, j'avais un client qui s'intéressait beaucoup à ce
que disait le vieux Gargne. Il l'a même invité à boire avec lui.
C'était un homme bien, un «monsieur» . Peut-être qu'il est
ethnologue.
Marie et Jean sourient. Esther le remarque et demande :
- C'est pas le bon nom, ethnologue? Celui qui étudie les mœurs*
des sauvages ?
- Si, dit Jean, en riant cette fois. Mais le vieux Gargne... Ce n'est
pas le représentant d'une tribu indienne en voie de disparition* t
- Mais tenez, voilà le monsieur qui descend de sa voiture, vous - Tu comprends, toi ?
n´aurez qu'à lui poser la question. Il est là pour deux jours. - Non. Qu'est-ce qu'on fait ?
Un homme jeune, grand, bien habillé, ferme la portière de sa - D'abord on sort de cette chambre, dit Marie. J'entends une
voiture et se dirige vers l'auberge. Jean et Marie le regardent. voiture. C'est sûrement Simon.
Simon aussi le regarde: Ils quittent rapidement la pièce et descendent. Dans I'entrée, ils
- Excusez-moi, dit-il, je vais voir ce garagiste. Je vous retrouve voient Eva. Ils courent vers elle :
ici, après.
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- Te voilà, enfin ! Tu arrives au bon moment. Ils parlent tous les connaît et moi aussi, je le connais ! Comme tout le monde dans
deux en même temps. Eva le milieu des collectionneurs et des antiquaires*. C'est une
les regarde avec étonnement personne peu honnête*. Croyez-moi, s'il avait pu mettre la main
- Vous êtes bien excités*! sur le trésor, le vieux Gargne n'aurait jamais relu un sou
- Il y a de quoi ! Tu connais un certain Simon ? - Mais peut-être a-t-il le trésor, s'écrie Marie. Vous oubliez que
- Simon ? demande Eva. Simon quoi ? Je ne connais pas de Gargne a disparu !
Simon ! - Comment ça, disparu ? demande Eva.
- Je te l'avais dit, fit Jean. Il mentait - Oui, disparu.
- Si vous m'expliquiez plus clairement... commence Eva. Eva se met à rire
Elle s'arrête, regarde par la fenêtre. - Alors, rassurez-vous. Il a senti le danger et il est allé se
- Quel est ce type qui arrive en Alpine Renault rouge ? Vous cacher.
avez invité quelqu'un ? - Mais où ?
- Pas nous, toi! - Au fond du souterrain avec son trésor. Il va bientôt
- Je rêve ! réapparaître. Il vit depuis si longtemps en sauvage, comme un
- Simon, ton ami Simon! animal des bois, qu'il en a les réflexes ! Il se cache.
- Ça ne va pas du tout, vous deux... - Drôle de réflexe qui lui a fait crever à coups de couteau les
Simon entre. quatre pneus de ma voiture ! dit Simon.
- Eva Bussière, je suppose ? Kalatchev. Elle le regarde, Et il raconte à Eva comment il dû laisser sa voiture près de la
étonnée. cabane, et comment il l'a retrouvée le lendemain...
- Vous êtes monsieur Kalatchev, I'expert international ?
- Oui. Simon Kalatchev, à qui vous avez envoyé, il y a une - Désolée pour vous, dit Eva. Il a dû croire qu'on voulait lui
semaine, une photo... prendre son trésor !
- Excusez-moi, dit Eva, mais je vous imaginais... autrement ! - Ce n'était pas si faux ! dit Simon avec un sourire. Je suis venu
- Avec une barbe et des lunettes, peut-être ? Ils éclatent de rire pour le lui acheter.
ensemble. - Cela ferait un joli conte* de Noël, dit Eva.
Jean et Marie se regardent. C'était donc ça, I'interview de télé - Le 24 décembre, c'est demain, dit Simon. Marie s'approche de
dont avait parlé Baptiste... Un expert international en la fenêtre et dit à Simon : - Et vous ne pouvez pas repartir.
monnaies... Regardez ! Il neige !
- Et vous, vous êtes venu par ce temps dans ce coin perdu
FIN
d'Auvergne, pour une pièce de monnaie ancienne. Elle est donc
très rare, cette pièce ?
Kalatchev regarde Eva:
- Rare, oui et certainement pas unique*. Je m´explique. Ce
genre de pièce ne se trouve jamais seule. Celle-ci fait sûrement
partie d'un trésor* que vous avez découvert.
Eva, après un silence, finit par dire
- C'est exact. Mais ce n'est pas moi qui l'ai trouvé. C'est
quelqu'un d'autre. Mais si on s'asseyait ? Et si on buvait un
café... Je suis gelée*, moi. Et je vous raconterai...

CHAPITRE V

Ils étaient assis tous les quatre autour du feu dans la cuisine,
leur bol de café à la main.
- Voilà I'histoire, dit Eva. Ce trésor -car c'en est un- dormait
depuis des siècles* au fond d'un souterrain* dans les ruines du
château. Une centaine de pièces d'or.
- Qui l'avait caché là ? demande Marie. - Il est facile de le
deviner, vu la date des pièces et I'histoire locale. 1578, c'est à
peu près I'époque des guerres de religion où château a été
assiégé*. Le seigneur a eu le temps de cacher son trésor. Mais
il a été tué. Le château a été pris et en partie détruit. Puis
personne ne l'a plus habité et peu à peu, il est devenu une
ruine. Le trésor est resté caché.
- Mais enfin, qui l'a trouvé ?
- Tu ne devines pas ? fait Eva en souriant ? Celui qui vit là, dans
une cabane.
- Le vieux Gargne ! s'écrient-ils tous les trois ensemble.
- Qui d'autre ? Qui aurait pu deviner qu'il existait un souterrain ?
- Le vieux Gargne t'y a amenée?
- Il avait confiance en moi. En moi seule, je crois. Et il ne savait
pas quoi faire de ce trésor.
- C'est pour ça qu'il avait peur d'être espionné ?
- Et il l'a certainement été, dit Simon. Tous le regardent.
- Ce client de l'auberge des Quatre-Routes qui lui avait payé à
boire, d'après Esther... J'ai préféré qu'il ne me voie pas car il me
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VOCABULAIRE  :

L'Auvergne : région du centre de la France. Une ruine : les murs du château qui sont tombés. Ennuyeux : ici, qui cause
du souci. Un inconnu : personne que I'on ne connaît pas. L'essentiel : ce qui est le plus important. Un type: ici, un
homme (familier) Autrefois: dans le passé. Une tartine: morceau de pain que I'on mange au petit déjeuner, sur lequel
on met du beurre, de la confiture, etc. La stupeur: grand étonnement. Une cabane: petite maison très simple, souvent en
bois. Un braconnier: personne qui chasse sans autorisation. Sévère : sans rire.. Les mœurs : les habitudes de vie et les
comportements. En voie de disparition: qui va disparaître. Un chenapan: garçon qui fait souvent des bêtises. Zapper:
passer souvent d'une chaîne de télévision à une autre, avec une télécommande. Fouiller: chercher dans les affaires de
quelqu'un en son absence. Le lys : fleur blanche, symbole des rois de France. Unique: un seul. Je suis gelée: j'ai très
froid. Assiéger: pendant une guerre, quand les militaires entourent une ville ou un château et que personne ne peut
entrer ou sortir. Un antiquaire: Personne dont le métier est de vendre des objets anciens. Une personne peu honnête :
personne qui essaie de voler les gens. Un sou : mot ancien pour pièce de monnaie. Un conte : une histoire pour enfant.

GUIDE DE TRAVAIL
- La France administrative : Elle est divisée en ……… départements, qui sont regroupés en ………..
régions. Chaque région a une caractéristique propre et différentielle, soit par ses cultives, soit par
son sol, soit par ses traditions. Nommez quelques régions importantes et dites pourquoi elles le
sont.

- Les Rois Français : situez dans le temps (dates de naissance, de règne et de mort) les plus i-
importants rois de France : François Ier, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XVI.

- Cherchez les synonymes des mots suivants. Ils se trouvent en caractère gras dans le texte.

Parce que D´une autre manière


Parfois Il parle seulement
Sûrement Rapidement
Exclamer Finissez
Probablement On ne peut pas le croire
Certainement Alors
Bizarre Il s´est transformé en
Surpris Restez tranquilles
Immédiatement Je regrette
Poser des questions

1. Les pronoms indéfinis. Répondez négativement à toutes ces questions :


 Est-ce que le vieux Gargne parle à quelqu´un ? (ch. I)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Jean lit encore dans la cuisine ? (ch. I)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Est-ce qu- Eva a toujours parlé de Simon à ses neveux ? (ch. I)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Quand Simon regarde par la fenêtre, est-ce qu´il pleut encore ? (ch. II)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Est-ce qu´ils ont longtemps parlé des monnaies ? (ch. II)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Quelqu´un suivait Simon sur la route ? (ch. II)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………
 Baptiste, le fils d´Esthérou, se rappelle encore l´émission de la télé où Simon est apparu?(ch.III)
 Non, ………………………………………………………………………………………………………………………

- Les collections et les trésors. Quels sont les objets que les gens collectionnent généralement?
Vous connaissez des collections bizarres ? Êtes-vous collectionneur?
Quand on parle d´un trésor, à quoi pensez-vous ? Quel est, selon vous, le plus grand trésor ?

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