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Fiches de synthèses des connaissances

de mathématiques au collège :

Fiches de géométrie :
G 01 : Vocabulaire et objets usuels de géométrie.
G 02 : Cercles et disques.
G 03 : Angles.
G 04 : Droites parallèles et perpendiculaires.
G 05 : Droites remarquables.
G 10 : Triangles, triangles particuliers.
G 20 : Quadrilatères particuliers.
G 30 : Aires et unités.
G 40 : Solides particuliers.
G 41 : Volumes et unités.
G 42 : Section de solides.
G 51 : Théorème de Pythagore et réciproque.
G 52 : Triangles, milieux et parallèles.
G 53 : Trigonométrie.
G 54 : Triangle rectangle et cercle circonscrit.
G 55 : Distance d'un point à une droite – Bissectrice - tangente.
G 70 : Symétries.
Formulaire des propriétés et théorèmes de géométrie.

Fiches de calcul numérique :


N 01 : Lecture et écriture des nombres.
N 02 : Comparer et ranger des nombres – valeurs approchées.
N 03 : Opérations.
N 04 : Priorités opératoires et parenthèses.
N 05 : Écriture fractionnaire.
N 06 : Les nombres relatifs.
N 07 : Les racines carrées.
N 10 : Calcul littéral.
N 20 : Puissances d'un nombre décimal.
N 30 : Équations.
N 31 : Ordre et inéquations.
N 40 : Proportionnalité.
N 41 : Application de la proportionnalité : distance et vitesse.
N 42 : Application de la proportionnalité : échelle.
N 43 : Application de la proportionnalité : pourcentages.
N 50 : Coordonnées dans un repère du plan.

Fiches de gestion de données :


F 01 : Fonctions.
F 02 : Statistiques.
F 03 : Probabilités.
G 01 Vocabulaire et objets usuels de géométrie
y (d)
I- DESSIN ET NOTATION D’UNE DROITE
B
A
x

La droite passant par les points A et B droite (xy) droite (d)


se note : (AB)

II- DESSIN ET NOTATION D’UNE DEMI-DROITE


A x
B

La demi-droite partant du point A et passant par le point B demi-droite [Ax)


se note : [AB)
Le point A est l’origine de la demi-droite .

III- DESSIN ET NOTATION D’UN SEGMENT


B
A

Le segment de droite reliant le point A au point B se note [AB].


Les points A et B sont les extrémités du segment.

IV- REMARQUES

• Par un point il passe une infinité de droites.

• Par deux points distincts, il passe une droite et une seule.

• Trois points sont alignés s’ils appartiennent à une même droite. (d)
C
A ∈ (d)
B
B ∈ (d) donc A, B et C sont alignés
A
C ∈ (d)
V- DROITES SECANTES

• Deux droites sont sécantes si elles ont un point commun.


O
• O est le point d’intersection des deux droites.

VI- DROITES PERPENDICULAIRES


(d1) (d2)
Deux droites sont perpendiculaires si elles se coupent en formant un angle
droit.
On note : (d1) ⊥ (d2)

VII- DROITES PARALLELES


Deux droites qui ne sont pas sécantes sont parallèles.
(d1) (d2) A

B
(d)

(d1) et (d2) sont parallèles. (d) et (AB) sont confondues.


On note : (d1) // (d2) (d) ⁄⁄ (AB)

VIII- LONGUEUR D’UN SEGMENT


B
La longueur du segment [AB] est 6,5 cm.
A
On écrit : AB = 6,5 cm
On lit : longueur du segment [AB] est 6,5 cm.
ou la distance du point A au point B est 6,5 cm.
IX- SEGMENTS SUPERPOSABLES
E
Les segments [CD] et [EF] ont la même longueur. D
On dit : [CD] et [EF] sont superposables.
On écrit : CD = EF.
C
F
On le code sur le dessin par un signe identique sur les deux segments.

X- MILIEU D’UN SEGMENT


B
I
A Milieu du segment [AB]

Le milieu d’un segment est le point de ce segment situé à égale distance des extrémités de ce segment.

I est le milieu du segment [AB] veut dire : IA = IB


et I ∈ [AB]
G2 CERCLES ET DISQUES

I- VOCABULAIRE
Le point O est le centre du cercle (ou du disque).
A
M Les segments [OM], [OA], [OB],….sont des rayons du cercle (ou du disque).

C Le segment [AB] est un diamètre du cercle (ou du disque).


O
Les points A et B sont diamétralement opposés ( ce sont les extrémités d’un
diamètre).
Le segment [CD] est une corde du cercle.
D B

II- DEFINITIONS
a) Cercle

Tous les points situés à 2 cm du point fixe O sont sur le cercle de centre O
et de rayon 2 cm.
O Notation : C( O ; 2 cm).

b) Disque

Tous les points situés à une distance inférieure ou égale à 2 cm du point O sont
sur le disque de centre O et de rayon 2 cm.
O Notation : D ( O ; 2 cm).

c) Longueur du cercle

Longueur du cercle = 2 x π x R où π ≈ 3,14


ou = πxD (valeur approchée)
O et D : diamètre
et R : rayon

Exemple:
Calculer la longueur d’un cercle de 5 cm de rayon.
Longueur = 2 x π x 5 = 10 π cm valeur exacte
≈ 31,4 cm valeur arrondie au dixième

d) Aire du disque

Aire du disque = R x R x π = R² x π = π R² où R : rayon


O

Exemple:
Calculer l’aire d’un disque de 5 cm de rayon.
Aire = 5 x 5 x π = 25 π cm² valeur exacte ≈ 78,5 cm² valeur arrondie à 0,1 près
G 03 ANGLES
x
I. NOTION D’ANGLE
L’angle x̂Oy a pour sommet O
et pour côtés [Ox) et [Oy).

II. DIFFERENTS ANGLES


 < 90°
Angle aigu : 0° < uAv 
Angle droit : uAv=90 °

 < 180°
Angle obtus : 90° < uAv 
Angle plat : uAv=180 °

III. ANGLES ADJACENTS


Définition :
Deux angles sont adjacents s’ils ont le même sommet et un côté commun et
s’ils sont situés de part et d’autre de ce côté commun.
 et 
Les angles uAx xAv sont adjacents.
IV. Utilisation du rapporteur
Définitions
On peut mesurer « l'ouverture » d'un angle. L'unité que l'on utilise au collège est le degré.
L'instrument qui permet de mesurer des angles est le rapporteur.

Remarque : Un rapporteur gradué en degrés a souvent une double graduation qui va de 0 à 180 degrés et qui
est source de nombreuses erreurs. Il conviendra donc de bien observer si l'angle qu'on étudie est aigu ou obtus.

Exemple 1 : Donne la mesure de l'angle CAB.


0 de la graduation extérieure
B B B
On lit sur la même
graduation : 44°.

A C A C A C
centre

On veut mesurer
l'angle CAB.
On place le centre du rapporteur On place un zéro du rapporteur sur le côté [AC). La
sur le sommet de l'angle. mesure de l'angle est donnée par l'autre côté de
l'angle sur la même échelle de graduation.

Exemple 2 : Construis un angle BUT tel que BUT  108°.


0 de la graduation intérieure
T
On lit 108° sur la même
graduation, on affine avec
l'autre graduation.

B U B U
centre B U

On trace d'abord On place le centre du rapporteur


une demi-droite sur le point U. On place un zéro du
[UB). rapporteur sur le côté [UB).
On marque, d'un petit trait-repère, 108°. On trace la
demi-droite d'origine U passant par le trait-repère.
On place un point T sur cette demi-droite.

V. ANGLES COMPLEMENTAIRES , ANGLES SUPPLEMENTAIRES


Angles complémentaires : Angles supplémentaires :


xAy et yAz sont complémentaires. 
xAy et yAz sont supplémentaires.
Leur somme est l’angle droit : 90° Leur somme est l’angle plat : 180°

xAy yAv=90° 
xAy yAv=180 °
VI. ANGLES OPPOSES PAR LE SOMMET

xAu et 
yAv sont opposés par le sommet.
Deux angles opposés par le sommet ont la même mesure.

xAu = 
yAv

VII. ANGLES ALTERNES INTERNES , ANGLES CORRESPONDANTS


Angles alternes-internes : Angles correspondants :

Les angles a et b sont alternes internes. Les angles a et b sont correspondants.

VIII. ANGLES et DROITES PARALLELES


Propriétés :
1) Si deux droites sont parallèles, alors elles forment avec une sécante des angles alternes internes égaux.
2) Si deux droites sont parallèles, alors elles forment avec une sécante des angles correspondants égaux.
Si (d) // (d') alors :
1) b=c angles alternes-internes égaux.
2) a=c angles correspondants égaux.

Propriétés réciproques :
1) Si deux droites forment avec une sécante deux angles alternes internes égaux, alors ces deux
droites sont parallèles.
2) Si deux droites forment avec une sécante deux angles correspondants égaux, alors ces deux
droites sont parallèles.

1) Si b=c , alors (d) // (d') (angles alternes-internes égaux).


2) Si a=c , alors (d) // (d') (angles correspondants égaux).
DROITES PARALLELES ET DROITES
G 4 PERPENDICULAIRES

 Propriété 1 (6ème)
Si deux droites sont parallèles,
alors toute droite parallèle à l’une est parallèle à l’autre.

Si (d1) // (d2) et alors (∆) // (d2). (∆)


si (∆) // (d1)

(d2)

(d1)
 Propriété2 (6ème)
Si deux droites sont parallèles,
alors toute droite perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à l’autre.

(∆)

Si (d1) // (d2) et
alors (∆)  (d2) (d1)
Si (∆)  (d1)

(d1) // (d2)
(d2)

 Propriété 3 (6ème)
Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite,
alors ces deux droites sont parallèles entre elles.
(d2)
(∆)

(d1)
Si (d1)  (∆) et
alors (d1) // (d2).
si (d2)  (∆)
G5 Droites remarquables
Partie 6ème :
I- Médiatrice :
a) Définition :
• La médiatrice d’un segment [AB] est la droite qui est perpendiculaire à la droite (AB)
et qui passe par le milieu du segment [AB].

A Si (d) médiatrice de [AB], alors (d) ⊥ (AB) et


I
I milieu de [AB]

(d) B

• La médiatrice d’un segment [AB] est l’axe de symétrie du segment [AB].


• Si (d) médiatrice de [AB], alors A et B sont symétriques par rapport à (d).

b) Propriétés
Données
Si un point est sur la médiatrice d’un segment, (d) médiatrice de [AB]
M
alors il est équidistant des extrémités du segment. A M ∈ (d)
Conclusion
MA = MB
(d)
B

Si un point est équidistant des extrémités d’un M Données


segment, alors il est sur la médiatrice de ce segment. MA = MB
Conclusion
M appartient à la
A B médiatrice de [AB].

II- Bissectrice :
Définition :
La bissectrice d'un angle est la demi-droite qui partage cet angle en deux angles adjacents de
même mesure.

Remarque :
La bissectrice d'un angle est l'axe de symétrie de cet angle.
Partie 5ème :

I- Médiatrice :
Cercle circonscrit :
• Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes.
• Leur point de concours est équidistant des sommets du triangle.
• Ce point est le centre du cercle circonscrit au triangle ( Cercle qui passe par les trois sommets du
triangle ).

II- Hauteur :
a) Définition :
Une hauteur est une droite qui passe par un sommet et qui est perpendiculaire au côté opposé à ce
sommet.

A H
hauteur
A
hauteur
B C
B
H C
On dit que : (AH) est la hauteur issue du sommet A ou que (AH) est la hauteur relative au côté [BC].
H est le pied de la hauteur.

b) Propriétés :
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point H appelé : l’orthocentre du triangle.
H

A
N
P
P
A
N
H

M B
M B
III- Médiane :
a) Définition :

A m
é
d
i
a
n
B e C
M

Une médiane d’un triangle est une droite qui passe par un sommet et par le milieu du côté opposé à ce
sommet.
b) Propriétés :
A
C’
• Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en
B un point G appelé : centre de gravité du triangle.
G • Le centre de gravité est situé aux deux tiers de chaque
B’
médiane en partant de son sommet :
G : centre de
gravité 2 2 2
A’ AG = AA’ BG = BB’ CG = CC’
3 3 3

Partie 4ème :
Bissectrice :
Propriétés :
• Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des côtés de l'angle.
• Si un point est équidistant des côtés d’un angle, alors il est sur la bissectrice de cet angle.

Cercle inscrit :
• Les trois bissectrices d’un triangle sont concourantes.
• Leur point de concours est équidistant des côtés du triangle.
• Ce point est le centre du cercle inscrit dans le triangle ( Cercle qui est tangent aux trois côtés ).
G 10 TRIANGLES, TRIANGLES PARTICULIERS

PARTIE 6ème

I. TRIANGLE RECTANGLE

Définition : Un triangle rectangle est un triangle dont deux côtés sont perpendiculaires.

B hypoténuse

Si ABC triangle rectangle en A, alors 


A = 90° ou (AB) ⊥ (AC)

A C

II. TRIANGLE ISOCELE

Définition: Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés de même longueur.

A
Sommet principal

Si ABC triangle isocèle de sommet A alors AB = AC

C Base B

Propriétés :

♦ Tout triangle isocèle a un axe de symétrie : la médiatrice de sa base.


♦ Cette droite est aussi bissectrice de l’angle au sommet
♦ Dans un triangle isocèle les angles à la base sont égaux

s
a y
x m Si NOE triangle isocèle de sommet N alors Ê = Ô
e é
t
d r
e i
e
O E
III. TRIANGLE RECTANGLE ISOCELE

Définition : Si un triangle est rectangle et isocèle alors chaque angle à la base mesure 45°.

45°
Si NOE triangle rectangle en N et isocèle alors Ê = Ô = 45°

45°
N E

IV. TRIANGLE EQUILATERAL

Définition : Un triangle équilatéral est un triangle qui a trois côtés de même longueur.

A A

C B C
B

Si ABC triangle équilatéral Alors  = B̂ = Ĉ = 60°

Propriétés :
* Tout triangle équilatéral a trois axes de symétrie : les médiatrices de ses côtés.
* Tout triangle équilatéral est aussi isocèle .
* Les angles d’un triangle équilatéral sont égaux à 60°.
* Si un triangle isocèle a un angle de 60° alors ce triangle est équilatéral .

Propriétés :
* Dans un triangle équilatéral , les axes de symétrie sont aussi : hauteurs, médianes, bissectrices et médiatrices
du triangle.
* Leur point de concours est : orthocentre, centre de gravité, centre du cercle inscrit et centre du cercle
circonscrit.
Partie 5ème

I. INEGALITE TRIANGULAIRE

Dans un triangle :

b
c a< b+c

b< a+c

a c< b+a

Propriété : Dans un triangle la longueur d’un côté est inférieure à la somme des longueurs des deux autres.

Cette relation est appelée inégalité triangulaire


L’égalité n’a lieu que si les trois points sont alignés

II . SOMME DES MESURES DES ANGLES D'UN TRIANGLE.


Propriété : La somme des mesures des angles d'un triangle est toujours égale à 180°.

Exemple : Soit ABC un triangle tel que : 


A=30 ° et  .
B=50 ° . Calculons la mesure de C
Dans le triangle ABC, on sait que 
A=30 ° et  B=50 ° .
Or, la somme des mesures des angles d'un triangle est toujours égale à 180°.
Donc  
 C=180
A B °

Donc 30 °50 °C=180 °

Donc C=100 °
 a une mesure égale à 100°
Donc C
G 20 Les quadrilatères particuliers

Partie 1 : le parallélogramme

I. Définition du parallélogramme
Définition :
Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles deux
à deux.
B
A

ABCD est un parallélogramme :


(AB)//(CD) et (AD)//(BC)

C
D
II. Propriétés du parallélogramme

1. Centre de symétrie

Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors le point d'intersection des diagonales
est son centre de symétrie.
B
A
données : ABCD parallélogramme
O
conclusion : O centre de symétrie de ABCD
C
D
2. Diagonales

Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses diagonales se coupent en leur
milieu.
B
A
données : ABCD parallélogramme
conclusion : O milieu de [AC] et O milieu de [BD] O
C
D
3. Angles opposés

Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses angles opposés ont la même
mesure. B

A
données : ABCD parallélogramme
 C
conclusion : A=  et B=
  D

C
4. côtés opposés
D
Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses côtés opposés ont la même
longueur. B

données : ABCD parallélogramme


conclusion : AB = CD et AD = BC C

III. Comment démontrer qu'un quadrilatère est un parallélogramme ?

Propriété :
Si un quadrilatère a ses diagonales qui se coupent en leur milieu, alors c'est un
parallélogramme.
B
A
données : O milieu de [AC] et O milieu de [BD] O
conclusion : ABCD parallélogramme
C
D

Propriété :
Si un quadrilatère a ses côtés opposés parallèles deux à deux, B
A
alors c'est un parallélogramme.

données : (AB)//(CD) et (AD)//(BC)


conclusion : ABCD parallélogramme
C
D
Propriété :
Si un quadrilatère a ses angles opposés de même mesure, alors c'est un parallélogramme. B

A
 C
données : A=  et B=
  D
conclusion : ABCD parallélogramme

D B
Propriété :
Si un quadrilatère a ses côtés opposés de même longueur,
alors c'est un parallélogramme. A

données : AB = CD et AD = BC
conclusion : ABCD parallélogramme
C

D
IV. Aire du parallélogramme

L'aire A d'un parallélogramme est égale au produit d'un côté par la hauteur relative à
ce côté : A = b x h
B

b
A
h

D
Partie 2 : les parallélogrammes particuliers

I Le rectangle
1) Définition
Un rectangle est un quadrilatère avec trois angles droits.
A B
ABCD est un rectangle.

Remarque : Si un quadrilatère a 3 angles droit alors il en a 4.

D C

2) Propriétés du rectangle. A B

P1 : Si un quadrilatère est un rectangle alors c'est un O


parallélogramme.( Il a donc toutes les propriétés du
parallélogramme )

P2 : Si un quadrilatère est un rectangle alors les diagonales ont


D C
la même mesure.

3) Comment démontrer qu’un quadrilatère est un rectangle.

1ère Méthode : en utilisant la définition.


On explique pourquoi le quadrilatère possède trois angles droits.

2ème Méthode : En utilisant une propriété.


On démontre tout d'abord que le quadrilatère est un parallélogramme puis on utilise une des propriétés
suivantes :
P’1 : Si un parallélogramme possède un angle droit alors c'est un rectangle.
P’2 : Si un parallélogramme possède des diagonales de même mesure alors c'est un rectangle.

II Le losange
1) Définition
Un losange est un quadrilatère ayant ses côtés de même mesure.
A

ABCD est un losange.


D
B

C
A
2) Propriétés du losange
P1 : Si un quadrilatère est un losange alors c'est un parallélogramme. D O
( Il a donc toutes les propriétés du parallélogramme )
P2 : Si un quadrilatère est un losange alors ses diagonales sont B
perpendiculaires.
C
3) Comment démontrer qu’un quadrilatère est un losange.
1ère Méthode : En utilisant la définition.
On explique pourquoi le quadrilatère à quatre côtés de même mesure.

2ème Méthode : En utilisant une propriété.


On démontre tout d'abord que le quadrilatère est un parallélogramme puis on utilise une des propriétés
suivantes :
P’1 : Si un parallélogramme possède deux côtés consécutifs de même mesure alors c'est un losange.
P’2 : Si un parallélogramme possède des diagonales perpendiculaires alors c'est un losange.

III Le carré
1) Définition
Un carré est à la fois un rectangle et un losange.
A B

ABCD est un carré

D C

2) Propriétés du carré.
A B

D C
Le carré possède toutes les propriétés du parallélogramme, toutes les propriétés du rectangle, toutes les
propriétés du losange.

3) Comment démontrer qu’un quadrilatère est un carré.


On démontre que le quadrilatère est tout d'abord, par exemple, un rectangle puis on démontre que
le quadrilatère est un losange.
G 30 LES AIRES

I Définitions :
• La surface d'une figure est ce que l'on peut balayer de la paume de la main.
L'aire d'une figure est la mesure de la place occupée par sa surface dans une unité choisie.
• Le contour d'une figure est la ligne que l'on peut suivre avec le doigt.
Le périmètre d'une figure est la mesure de son contour dans une unité choisie.

II Comparer des aires


1. Égalité
Définition :
Deux figures ont la même aire si en découpant une des figures on peut reconstituer l'autre exactement.

Un carré et un rectangle de même aire.

Un triangle isocèle et un rectangle de même aire.

2. Transformer l'aire d'une figure en celle d'un rectangle


Théorème :
Tous les triangles et quadrilatères qui ont un axe de symétrie peuvent se transformer par découpage en
un rectangle de même aire.

Un cerf-volant et un rectangle de même


aire.

3. Inégalité
Définition :
Une figure a une aire plus petite qu'une autre si on peut la placer à l'intérieur de l'autre en bloc ou en
morceaux, sans faire chevaucher les morceaux.

Le rectangle a une aire plus


petite que le cercle.
III Mesurer une aire
1. Principe
Définition :
Mesurer une aire, c'est la comparer à l'aire d'une figure choisie pour unité.
Une des figures les plus simples à utiliser est le carré : c'est celle que l'on utilise aujourd'hui.
• L'unité de base est un carré de 1 m de côté appelé le mètre carré et noté m².
• Pour la superficie des pays, on utilise un carré de 1 km de côté appelé le kilomètre carré et noté
km².
• Pour les aires des figures sur une feuille, on utilise un carré de 1 cm de côté appelé le centimètre
carré et noté cm².
2. Méthode
Pour trouver la mesure de l'aire d'une figure, il faut savoir combien de carreaux unités peuvent la
recouvrir, sans se chevaucher, avec la possibilité d'en découper.
• Une méthode commode est d'utiliser un quadrillage transparent fait avec l'unité.
• Pour améliorer la précision, on utilise un quadrillage plus fin.

IV Calculer une aire


Rectangle (6ème) Carré (6ème) Triangle rectangle (6ème)
côté

l
l

L
L
Aire = largeur x Longueur Aire = côté x côté Aire = l x L : 2
Périmètre=2x(l+L) = 2xl +2xL Périmètre = 4 x côté

Triangle quelconque (5ème) Parallélogramme (5ème) Disque (5ème)

h
h

c Aire = π x rayon x rayon


c
c× h Périmètre = π x diamètre
Aire =
2 Aire = c x h ou = 2 x π x rayon
V Les unités d'aires
Système métrique
Un mètre carré ( 1 m² ) est l’aire d’un carré de 1 m de côté
km² hm² dam² m² dm² cm² mm²
ha a ca Unités agraires

Changements d’unité
Pour passer d’une unité à l’unité immédiatement inférieure (exemple du cm² au mm²),
on multiplie la mesure de l’aire par 100.

x 100 x 100 x 100 x 100 x 100


x 100

aire aire aire aire aire aire aire


en km² en hm² en dam² en m² en dm² en cm² en mm²

: 100 : 100 : 100 : 100 : 100 : 100


G 40 SOLIDES PARTICULIERS

Partie 6ème
PARALLÉLÉPIPÈDE RECTANGLE
Une face
Pavé droit Cube

l
h

L
Un sommet Une arête

Un parallélépipède rectangle ou pavé droit est un solide dont les six faces sont des rectangles.
Cas particulier : Un cube est un pavé droit dont six faces sont des carrés.
On les représente souvent en perspective cavalière :
•les faces avant et arrière sont représentées par des rectangles ;
•les autres faces sont représentées par des parallélogrammes ;
•Les arêtes cachées sont en pointillés.
Attention : certaines longueur et certains angles ne sont pas en vraie grandeur !
Le volume d’un pavé droit est donné par la formule : V = l×L×h
hauteur

largeur longueur
Exemple : V =5×7×2=70
Un pavé droit de dimensions 5 cm , 7 cm et 2 cm a un volume de 70 cm3.
Remarque : Attention, les trois longueurs doivent être exprimées dans la même unité de longueur.
Exemple de pavé droit et un patron :
Pavé droit Patron
Partie 5ème
PRISME DROIT
Un prisme droit est un solide qui a deux faces polygonales superposables (les bases) et dont les autres faces
sont des rectangles.
Exemple :
Une arête latérale
bases

hauteur

Une face latérale

Propriétés :
Dans un prisme droit :
Les deux bases sont parallèles.
Les arêtes latérales ont même longueur ; cette longueur s’appelle la hauteur du prisme.
Les arêtes latérales sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux bases.
Remarque : les pavés droits sont des exemples de prismes droits.
En perspective cavalière , on peut les représenter posés sur une base ou sur une face latérale:

Patron d’un prisme droit (exemple d’un prisme à base triangulaire) :

Prisme en perspective Patron

4 5
4 5 3
4 5
7

3,5 3,5 3,5

7
7 4 5

4 5
CYLINDRE DE RÉVOLUTION
Un cylindre de révolution est le solide décrit par un rectangle qui tourne autour d’un de ses côtés. Ses
deux bases sont des disques de même rayon.
Exemple :
Patron
Axe de
révolution r

rayon

2πr

hauteur hauteur

AIRE ET VOLUME DE PRISMES ET DE CYLINDRES


•Le volume d’un prisme droit ou d’un cylindre est donné par la formule :
V = Aire de la base* x hauteur* * du prisme ou du cylindre
Exemples :
Le prisme triangulaire du paragraphe précédent a un volume V de 36,75 cm3:
3×7
V = Aire de la base (triangle) x hauteur = ×3,5 = 36,75 cm3
2
Un cylindre de 10 cm de hauteur et 4 cm de rayon a un volume V de 503 cm3:
V = Aire de la base (disque) x hauteur = ×42 ×10 = 503 cm3

•L’aire latérale d’un prisme droit ou d’un cylindre est donné par la formule :
A = Périmètre de la base* x hauteur* * du prisme ou du cylindre

Exemples :
Le prisme triangulaire du paragraphe précédent a une aire latérale A de 56 cm2:
A = Périmètre de la base (triangle) x hauteur = (4 + 5 + 7) x 3,5 = 56 cm2
Un cylindre de 10 cm de hauteur et 4 cm de rayon a une aire latérale A de 251 cm2:
A = Périmètre de la base (disque) x hauteur = (2 x π x 4) x 10 = 251 cm2

•L’aire totale (aire de l’ensemble des faces) d’un prisme droit ou d’un cylindre est donné par la formule :
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base* *du prisme ou du cylindre

Exemples :
Le prisme triangulaire du paragraphe précédent a une aire totale de 77 cm2:
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base = 56 + 2 x 10,5 = 56 + 21 = 77 cm2
Un cylindre de 10 cm de hauteur et 4 cm de rayon a une aire totale de 1257 cm2:
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base = 251 + 2 x 503 = 1257cm2

Remarque : Ces formules apparaissent clairement en observant le patron.


Partie 4ème
I- Les pyramides
A – Définitions et perspective
Définitions
Une pyramide est un solide dont :
• une face est un polygone appelée la base de la pyramide ;
• les autres faces, appelées faces latérales, sont des triangles qui ont un sommet commun,
appelé le sommet de la pyramide.
La hauteur d'une pyramide est le segment issu de son sommet et perpendiculaire à la base.
Une arête latérale est un segment joignant les sommets de la base au sommet de la pyramide.

Exemple :

• Le sommet de cette pyramide est le point S.


S
• La base de cette pyramide est le pentagone ABCDE.
E D • Les faces latérales sont les triangles : SAB, SBC, SCD, SDE, SEA.
A O C • Les arêtes latérales sont les segments : [AS], [BS], [CS], [DS], [ES].
B
• La hauteur de la pyramide est le segment [OS].

Définition
Une pyramide régulière est une pyramide dont la base est un polygone régulier (par exemple un triangle équilatéral ou un carré) et dont les faces
latérales sont des triangles isocèles superposables.

Remarques :
• Une pyramide régulière à base triangulaire s'appelle un tétraèdre.
C'est un solide dont les quatre faces sont des triangles équilatéraux superposables.
• La hauteur d'une pyramide régulière passe par le centre de la base qui est le point de concours des diagonales.

B – Patron
Exemple : Dessine le patron d'une pyramide dont la base est un rectangle de longueur 9 cm et de largeur 6 cm et dont chaque arête latérale mesure
7 cm.

9 cm
  
6 cm

     

  

On trace le rectangle de longueur 9 cm et de On trace des arcs de cercle, de centre les On trace les 4 triangles isocèles formant les
largeur 6 cm. sommets du rectangle et de rayon 7 cm. faces latérales de la pyramide.

C – Volume
Pour calculer le volume d'une pyramide ou d'un cône de révolution, Aire de la base × Hauteur
V=
on calcule le tiers du produit de l'aire de la base par la hauteur : 3

Exemple : Calcule le volume d'une pyramide de hauteur 2,50 m ayant pour base un losange de diagonales 4 m et
4,20 m.
D × d 4,2 × 4 On calcule l'aire de la base : c'est un
A= = = 8,4 m2
2 2
losange.
Aire de la base × Hauteur 8,4 × 2,5 On écrit la formule du volume d'une
V= = = 7 m3
3 3
pyramide.
Donc le volume de la pyramide est 7 m3.
II- Les cône de révolution Sommet
S
Description : Axe de
révolution
Un cône de révolution est un solide composé:
•d’une base en forme de disque ;
•d’un sommet situé sur la perpendiculaire au disque de base, passant par son
centre ;
•d’une seule face latérale non plane. O

Définition et vocabulaire : A

Définition : Un cône de révolution est le solide obtenu


en faisant tourner un triangle rectangle autour d’un des
côtés de l’angle droit :
-S est appelé sommet ;
hauteur
-[SO] est la hauteur du cône (SO est la mesure de
la hauteur) ;
-OA est le rayon de la base du cône.
Remarque : La droite qui passe par le sommet et le centre du disque est rayon
perpendiculaire à la base.

Patron :
A
base
O A O

Attention : doit mesurer 2πR

Surface latérale

S A
S

Volume :
2
π×R ×h
Le volume d’un cône de révolution de rayon de base R et de hauteur h est : V = .
3
Partie 3ème
SPHÈRE ET BOULE A
Représentation et vocabulaire : Plan
R
-Tous les points de la sphère sont situés à égale distance d’un point appelé
centre de la sphère. Cette distance est le rayon de la sphère.
O
-On appelle grand cercle de la sphère un cercle dont le centre et le rayon
sont celui de la sphère. Il y a une infinité de grands cercles.
-Une boule est constituée d’une sphère et de l’intérieur de cette sphère.

Aire et volume :
Aire de la sphère : 4 π R2
4
Volume de la boule : π R3
3

Exemple : Calculer l’aire d’une sphère et le volume d’une boule de 10 cm de rayon.


A = 4 x π x 102 = 4 x 3,14 x 100 = 1256 cm2
4 3 4
V = ××10 = x 3,14 x 1000 = 4189 cm3
3 3

Section d’une sphère par un plan r


On distingue trois cas : Plan R d
-Si la distance d entre le plan et le centre de la
sphère est inférieure au rayon de la sphère, alors la
section de la sphère par le plan est un cercle (celle R O
de la boule est un disque).
Connaissant la distance d et le rayon de la sphère,
on peut calculer le rayon de la section :
Exemple : Calculer le rayon de la section d’une
sphère de 10 cm de rayon par un plan distant de 8
cm du centre de la sphère.
On utilise le théorème de PYTHAGORE :
R 2 = d2 + r 2
102 = 82 + r2
donc r2 = 102 – 82 = 36
donc r = 6 cm

-Si la distance d entre le plan et le centre de la sphère est égale au rayon de la sphère (OA = R), alors le plan est
tangent à la sphère ; ils ont un seul point de contact A.

-Si la distance d entre le plan et le centre de la sphère est supérieure au rayon de la sphère , alors le plan et la
sphère n’ont aucun point commun.
Sphère terrestre : N Axe de rotation

La Terre peut être assimilée à une sphère de rayon


R = 6400 km.
Les méridiens sont des grands cercles qui A r Parallèles
O’
contiennent l’axe (NS) de rotation.
Les parallèles sont repérés par l’angle de latitude Angle de
R d
(Nord ou Sud). latitude
On peut calculer le rayon d’un parallèle à partir de O
son angle de latitude : R
Equateur

Exemple : rayon du parallèle 45°


Méridiens
angle de latitude =  OAO ' = 45° (angles alternes-internes)
on a : cos 45 ° ≈0,707 ,
donc O’A = 6400 x cos 45° S
O'A = 6400 x 0,707 = 4525 km
G 41 VOLUMES - UNITES DE VOLUMES

UNITES DE VOLUMES
Système métrique
Un mètre cube ( 1 m3 ) est le volume d’un cube de 1 m de côté.
km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3
L dL cL mL

Changements d’unité
Pour passer d’une unité à l’unité immédiatement inférieure( exemple du cm3 au mm3 ), on multiplie la
mesure du volume par 1000.
x 1000 x 1000 x 1000 x 1000 x 1000 x 1000

volume volume volume volume volume volume volume


en km3 en hm3 en dam3 en m3 en dm3 en cm3 en mm3

: 1000 : 1000 : 1000 : 1000 : 1000 : 1000

VOLUMES DE QUELQUES SOLIDES

Pavé droit Cube Prisme droit

h
a
a
c B
a
b
a
Volume = a x b x c Volume = a x a x a = a3 Volume = B x h

Cylindre Pyramide Cône

h
h
h
B
R R

Volume = π R² x h 1 1
Volume = × B× h Volume = × × R² ×h
3 3

B : aire de la base.
h : hauteur.
G 42 SECTIONS DE SOLIDES

 I.    Section d’un pavé droit 

La section d’un pavé droit par un plan parallèle à  La section d’un pavé droit par un plan parallèle à 
une face est un rectangle identique à cette face. une arête est un rectangle.

 Exemple    :  Exemple    :
Le plan est parallèle  Le plan est 
aux faces AEHD et  parallèle aux 
BFGC. arêtes [AD], [BC],
[EH] et [FG].
La section IJKL est 
donc un rectangle. La section IJKL 
est donc un 
rectangle.

II. Section d’un cylindre de révolution

La section d’un cylindre de rayon R par un plan  La section d’un cylindre par un plan parallèle à l’axe
parallèle aux bases est un cercle de rayon R. de révolution est un rectangle.

 Exemple    :  Exemple    :

Le plan est parallèle aux  Le plan est parallèle à l’axe de
bases. révolution.

La section est donc un  La section est donc un 
cercle de rayon R. rectangle.
III. Section d’une pyramide ou d’un cône de révolution
La section d’une pyramide ou d’un cône de révolution par un plan parallèle à la base est une réduction de 
la base.

Cela signifie que c’est une figure de même nature (rectangle, carré, cercle…) mais dont les longueurs sont
proportionnelles à la base.

 Exemple    : pyramide  Exemple    : Cône de révolution

Le plan est parallèle à la  Le plan est parallèle à la base.
base ABCDEF.
La section est donc un cercle.
La section HIJKLM est 
donc une réduction de  Ce cercle est une réduction de 
l’hexagone ABCDEF. la base du cône.

GH SO '
Le coefficient de réduction est :  Le coefficient de réduction est : 
GA SO

IV. Section d’une sphère par un plan (3ème)

La section d’une sphère par un plan est un cercle.

Remarque :

Quand le plan passe par le centre O (Plan P2), le cercle a le 
même rayon que la sphère : c’est un grand cercle de la 
sphère.

Cas particulier : pas de point d’intersection Cas particulier : un seul point d’intersection

Si la distance entre le centre de la sphère et le plan  Si la distance entre le centre de la sphère et le plan 
est supérieure au rayon de la sphère, alors la sphère  est égale au rayon de la sphère, alors la sphère et le 
et le plan n’ont pas de point d’intersection. plan ont un seul point d’intersection.
G 51 LE TRIANGLE RECTANGLE

I - Cercle et triangle rectangle

1)Pour démontrer qu'un point est sur un cercle


Théorème
Si un triangle est rectangle, alors son cercle circonscrit a pour diamètre son
hypoténuse.

Remarque :
Voici une autre manière d'énoncer ce théorème : « Si un triangle est rectangle, alors il
est inscrit dans un cercle de diamètre son hypoténuse. »

Exemple :

C Si ABC est un triangle rectangle en A alors A, B et C sont sur


le cercle de diamètre [BC]

B
A
2)Longueur de la médiane
Théorème
Si un triangle est rectangle, alors la médiane issue du sommet de l'angle droit
a pour longueur la moitié de la longueur de l'hypoténuse.
Exemple : C

O
Si ABC triangle rectangle en A et [AO] médiane
1
alors AO = BC.
2
B

3)Pour démontrer qu'un triangle est rectangle


Théorème
Si un triangle est inscrit dans un cercle de diamètre l'un de ses côtés,
alors il est rectangle et admet ce diamètre pour hypoténuse.
A
Exemple :
c

M
Si un point M appartient au cercle de diamètre [AB]
alors le triangle MAB est rectangle en M.
B
Théorème
Si, dans un triangle, la longueur de la médiane relative à un côté est égale à la
moitié de la longueur de ce côté, alors ce triangle est rectangle et admet ce
côté pour hypoténuse.

Exemple :
C

O
1
Si [AO] est la médiane et AO = BC, alors ABC est
2
un triangle rectangle en A.
B

II - Théorème de Pythagore

1)Théorème direct

Théorème

Si un triangle est rectangle, alors le carré de la longueur de l'hypoténuse est


égal à la somme des carrés des longueurs des deux autres côtés.

C h
y
p
o
t Si ABC est un triangle rectangle en A,
è
n alors BC2 = AB2 + AC2.
u
s
e
A B
Dans un triangle rectangle, le théorème de Pythagore permet de calculer la longueur d’un côté connaissant les
longueurs des deux autres côtés.

1er exemple : Calcul de la longueur de l'hypoténuse. S


8 cm
RST est un triangle rectangle en S tel que SR= 15 cm et TS = 8 cm. Calculer la
longueur du côté [TR]. T
Réponse : Dans le triangle RST rectangle en S, la propriété de Pythagore nous
permet d’écrire la relation suivante : 15 cm
TR2 = SR2 + TS2
= 152 + 82 ?
= 225 + 64
= 289
donc : TR = 17 R
La longueur du côté [TR] est de 17 cm.
2ème exemple : Calcul de la longueur d'un côté de l'angle droit.
MNP est un triangle rectangle en N tel que NP = 8 cm et MP = 20 cm.
M
Calculer la longueur du côté [NM] arrondie à 0,1 cm près.
Réponse : Dans le triangle MNP rectangle en N, la propriété de Pythagore
?
N
nous permet d’écrire la relation suivante :
MP2 = NP2 + NM2
NM2 = MP2 – NP2 20 cm
8 cm
= 202 – 82
= 400 – 64
= 336
MN ≈ 18,3 cm arrondi au dixième près. P

2)Réciproque du théorème de Pythagore


Théorème
Si, dans un triangle, le carré de la longueur du plus grand côté est égal à la
somme des carrés des longueurs des deux autres côtés
alors ce triangle est rectangle et admet ce plus grand côté pour hypoténuse.

Exemple :
Soit le triangle ABC tel que : AB = 4 cm ; AC = 3 cm ; BC = 5 cm.

A [BC] est le plus long côté, donc on calcule :

4 BC2 = 52 = 25
3 AB2 + AC2 = 42 + 32 = 16 + 9 = 25
B
On compare :
5 C
BC2 = AB2 + AC2
On conclut :
Le plus grand côté d’après la réciproque de Pythagore, le
triangle ABC est rectangle en A.
G 51 TRIANGLES, MILIEUX ET PARALLÈLES

I - Le théorème des milieux


A - Montrer que des droites sont parallèles
Théorème
Si, dans un triangle, une droite passe par les milieux de deux côtés du triangle, alors elle est parallèle au
troisième côté.

Exemple : Soit la figure codée ci-dessous. Démontre que la droite (MN) est parallèle à la droite (OL).
B Données Propriété Conclusion
M Les codages nous Si, dans un triangle, une La droite (MN) est ainsi
permettent d'affirmer que, droite passe par les milieux parallèle au troisième côté
O dans le triangle BOL, M est de deux côtés alors elle est du triangle, donc (MN) est
N
le milieu du segment [BO] parallèle au troisième côté. parallèle à (OL).
et N est le milieu du
segment [BL].
L

B - Calculer une longueur connaissant des milieux


Théorème
Si, dans un triangle, un segment joint les milieux de deux côtés, alors sa longueur est égale à la moitié de celle
du troisième côté.

Exemple : On donne la figure codée ci-dessous. Calcule la longueur JK.


D Données Propriété Conclusion
Les codages nous Si, dans un triangle, un Le segment [JK] a donc pour
permettent d'affirmer que, segment joint les milieux de longueur la moitié de celle

J K
dans le triangle DAN, J et K deux côtés alors sa du troisième côté [AN] :
sont les milieux respectifs longueur est égale à la AN 7,8
JK = = 3,9 .

=
A N des côtés [DA] et [DN] et moitié de celle du troisième 2 2
7,8 cm que AN = 7,8 cm. côté. Donc JK = 3,9 cm.

C - Montrer qu'un point est le milieu d'un segment


Théorème
Si, dans un triangle, une droite passe par le milieu d'un côté et est parallèle à un deuxième côté, alors elle passe
par le milieu du troisième côté.

Exemple : Soit TOR un triangle tel que M soit le milieu du côté [RO]. La parallèle à (TR) passant par M coupe le côté
[OT] en N. Démontre que N est le milieu du côté [OT].
O Données Propriété Conclusion

N Dans le triangle TOR, on Si, dans un triangle, La droite (MN) coupe le


sait que M est le milieu une droite passe par le troisième côté [OT] du
M
du côté [RO] et que la milieu d'un côté et est triangle en son milieu,
T droite (MN) est parallèle parallèle à un deuxième donc N est le milieu du
à la droite (TR). côté alors elle passe par côté [OT].
R le milieu du troisième
côté.
les droites en vert sont
parallèles entre elles
II - Proportionnalité des longueurs dans le triangle
A - Énoncé
Théorème
Si, dans un triangle, une droite est parallèle à l'un des côtés, alors elle
forme deux triangles dont les côtés correspondants sont proportionnels.

Théorème A
Si, dans un triangle ABC, M est un point du segment [AB], N un point du M N
AM AN MN
segment [AC] et les droites (MN) et (BC) sont parallèles, alors = = .
AB AC BC
B C

Remarques :
• On appelle parfois cette propriété la (petite) propriété de Thalès.
• Lorsque ce théorème s'applique, le tableau suivant est un tableau de proportionnalité.
Longueurs des côtés du triangle ABC AB AC BC
Longueurs des côtés du triangle AMN AM AN MN

B - Calcul d'une longueur avec des rapports égaux


Exemple 1 : Sur la figure suivante, les droites (OL) et (TE) sont parallèles. O et L appartiennent respectivement aux
demi-droites [HT) et [HL). On donne HE = 5 cm, HL = 2 cm, TE = 7 cm et HO = 3 cm. Calcule les longueurs HT et OL.

Dans le triangle HTE : O ∈ [HT], L ∈ [HE] et (OL) // (TE).


D’après la propriété de proportionnalité des longueurs dans un triangle :
H H
cm

2c
3

m
O L O L

5c
m
T E T E
7 cm

HO HL OL 3 2 OL
= = soit = =
HT HE T E HT 5 7

5
• D'une part, 2 × HT = 3 × 5 soit HT = 3 × = 7,5 donc HT = 7,5 cm.
2
7
• D'autre part, 5 × OL = 2 × 7 soit OL = 2 × = 2,8 donc OL = 2,8 cm.
5
A
Exemple 2 : Sur la figure suivante, les droites (BC) et (MN) sont parallèles. M et N
appartiennent respectivement aux demi-droites [AB) et [AC). On donne AB = 2 cm, C
B
AC = 3 cm, BC = 4 cm et AM = 5 cm.
Calcule les longueurs AN et MN. M
N

Dans le triangle AMN : B ∈ [AM], C ∈ [AN] et (BC) // (MN).


D'après la propriété de proportionnalité des longueurs dans un triangle, le tableau suivant est un tableau de
proportionnalité. On le remplit avec les valeurs connues (données dans l'énoncé) et on détermine les longueurs
demandées en remarquant que AM = 2,5 × AB.
Donc on passe des longueurs des côtés du triangle ABC aux longueurs des côtés du triangle AMN en multipliant par
2,5.
Longueurs des côtés du triangle ABC AC = 3 cm AB = 2 cm BC = 4 cm
× 2,5
Longueurs des côtés du triangle AMN AN = 2,5 × 3 cm AM = 5 cm MN = 2,5 × 4 cm

Ainsi, on obtient : AN = 7,5 cm et MN = 10 cm.


III - Théorème de Thalès

A - Énoncé du théorème
Théorème
A N
Soient deux droites (d) et (d') sécantes en A. (d) M
B et M sont deux points de (d) distincts de A.
C et N sont deux points de (d') distincts de A. M N
A
Si les droites (BC) et (MN) sont parallèles B C ou B
AM AN MN C
alors = = . (d) (d')
.
AB AC BC (d')

D
B - Calcul d'une longueur C

Exemple : Sur la figure ci-contre, les droites (CD) et (HT) sont parallèles. G
On donne DG = 25 mm ; GH = 45 mm ; CG = 20 mm et HT = 27 mm. T
Calcule GT et CD. H
.

Les droites (DH) et (CT) sont sécantes en G. Les droites (CD) et (HT) sont parallèles.
GC GD CD 20 25 CD
D'après le théorème de Thalès, on a = = , soit = = .
GT GH HT GT 45 27

Calcul de GT : 25 × GT = 45 × 20. Calcul de CD : 25 × 27 = 45 × CD.


45 × 20 25 × 27
GT = CD =
25 45
donc GT = 36 mm. donc CD = 15 mm.

C - Montrer que deux droites ne sont pas parallèles


Théorème
Soient deux droites (d) et (d') sécantes en A.
B et M sont deux points de (d) distincts de A. C et N sont deux points de (d') distincts de A.
AM AN
Si ≠ alors les droites (BC) et (MN) ne sont pas parallèles.
AB AC

Exemple : Sur la figure ci-contre, TR = 11 cm ; TS = 8 cm ; T


TM = 15 cm et TE = 10 cm. S R
Montre que les droites (RS) et (ME) ne sont pas parallèles.
E
M
Les droites (ES) et (MR) sont sécantes en T.

TR 11 22 TS 8 24
D'une part, = = . D'autre part, = = .
TM 15 30 TE 10 30

TR TS
On constate que ≠ .
TM TE
Or, si les droites (RS) et (ME) étaient parallèles, d'après le théorème de Thalès, il y aurait égalité.
Comme ce n'est pas le cas, les droites (RS) et (ME) ne sont pas parallèles.

IV - Réciproque du théorème de Thalès

Théorème
Soient (d) et (d') deux droites sécantes en A.
B et M sont deux points de (d) distincts de A.
C et N sont deux points de (d') distincts de A.
Si les points A, B, M d'une part et les points A, C, N d'autre part sont alignés dans le même ordre
AM AN
et si = alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
AB AC
H T
Exemple : Les droites (LA) et (HT) sont-elles parallèles ?
4 M 8
6 3
MH 4 MT 8 4
D'une part, = . D'autre part, = = . A
MA 3 ML 6 3 L
MH MT
On constate que = . De plus, les points A, M, H d'une part et les points L, M, T d'autre part sont alignés
MA ML
dans le même ordre.
Donc d'après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (AL) et (HT) sont parallèles.
G 53 TRIGONOMETRIE
I. TRIANGLE RECTANGLE.

ABC est un triangle rectangle en A.



BAC est l’angle droit.

Pour 
ABC , [AB] est appelé le côté adjacent et [AC] le côté opposé.

Pour 
ACB , [AC] est appelé le côté adjacent et [AB] le côté opposé.

II. COSINUS, SINUS ET TANGENTE D'UN ANGLE AIGU.


1) Cosinus d’un angle aigu.
Propriété: Dans un triangle rectangle, le quotient du coté adjacent et de l’hypoténuse ne
dépend que de l’angle aigu qu’ils forment.
On appelle ce quotient le cosinus de l’angle aigu.
côté adjacent BA
Si ABC est un triangle rectangle en A alors : cos( ̂
ABC)= =
hypoténuse BC

2) Sinus d’un angle aigu.


Propriété: Dans un triangle rectangle, le quotient du coté opposé et de l’hypoténuse ne
dépend que de l’angle aigu qu’ils forment.
On appelle ce quotient le sinus de l’angle aigu.
côté opposé AC
Si ABC est un triangle rectangle en A alors : sin ( ̂
ABC)= =
hypoténuse BC

3) Tangente d’un angle aigu.


Propriété: Dans un triangle rectangle, le quotient du coté opposé et du côté adjacent ne
dépend que de l’angle aigu qu’ils forment.
On appelle ce quotient la tangente de l’angle aigu.
côté opposé AC
Si ABC est un triangle rectangle en A alors : tan ( ̂
ABC)= =
côté adjacent AB

Remarque :
Le cosinus et le sinus de n’importe quel angle aigu sont TOUJOURS compris entre 0 et
1. En effet, l’hypoténuse d’un triangle rectangle est le plus grand côté donc les quotients
correspondants au cosinus et au sinus ont un dénominateur plus grand que le numérateur
et sont alors inférieurs à 1.

III. RELATIONS TRIGONOMÉTRIQUES.

sin x
Propriété : Pour tout angle aigu x, on a : cos2 x+sin 2 x=1 et tan x=
cos x
Distance d'un point à une droite
G 55 Tangente - Bissectrice

I - Distance d'un point à une droite

A - Définition
Définition
Soit une droite (d) et un point A n'appartenant pas à (d).
La distance du point A à la droite (d) est la longueur AH où H désigne le pied de la perpendiculaire à (d) passant
par A.

Remarque :
La longueur AH est la plus courte distance entre le point A et tous les points de la droite (d).
A
Exemple : Soit (d) une droite et A un point n'appartenant pas à (d). Mesure la
distance du point A à la droite (d). (d)

B - Propriété
Théorème
L'ensemble des points situés à une même distance d'une droite (d) est défini par deux droites parallèles à (d)
situées de part et d'autre de (d).

Exemple : Soit (d) une droite. Construis l'ensemble des points situés à 3 cm (∆)
de la droite (d). M

3 cm

(d)
H
3 cm

M'

II - Tangente à un cercle en un point

Définition
La tangente à un cercle ( ) de centre O en un point A de ( ) est la droite passant par A et perpendiculaire au
rayon [OA].

Remarque :
La distance entre le centre d'un cercle et toute tangente à ce cercle est égale au rayon du cercle.

Exemple : Soit ( ) un cercle de centre O et A un point de ce cercle. Trace la droite


(∆) tangente au cercle ( ) en A . ( ) A

O (∆)
III - Bissectrice d'un angle et cercle inscrit
Théorème
• Si un point est situé à la même distance des côtés d'un angle alors il appartient à la bissectrice de cet angle.
• Réciproquement, si un point appartient à la bissectrice d'un angle alors il est situé à la même distance des
côtés de cet angle.

Exemple : Soit un triangle ABC. Place à l'intérieur du triangle un point M afin qu'il soit à égale distance des côtés
[AB] et [BC].
A Le point M doit se situer à égale distance des côtés [AB] et [BC].
Or, si un point est situé à la même distance des côtés d'un angle,
M alors il appartient à la bissectrice de cet angle.
Donc le point M se situe sur la bissectrice de l'angle 
ABC formé
B C par les segments [AB] et [BC].

Théorème
Les trois bissectrices des angles d'un triangle sont concourantes.
Leur point de concours est le centre du cercle inscrit dans le triangle.
M
Remarque : Les trois côtés d'un triangle sont tangents au cercle inscrit
dans ce triangle. K

O
E
R
G 70 LES SYMETRIES
La symétrie axiale : (6ème)
1) Figures symétriques
Deux figures sont symétriques par rapport à une droite si elles se superposent par
pliage le long de cette droite.
Cette droite est appelée l'axe de symétrie.
Exemple :
A (d) M Les figures  et  se superposent par pliage le long de la droite
(d) donc elles sont symétriques par rapport à la droite (d).
On dit également que la figure  est la symétrique de la figure 
dans la symétrie d'axe (d).
 
Deux points sont symétriques par rapport à une droite s'ils se
superposent par pliage le long de cette droite.
Ici, les points A et M sont symétriques par rapport à la droite (d).

2) Symétrique d'un point


A - Définition
Le symétrique d'un point A par rapport à une droite (d) est le point M tel que la
droite (d) soit la médiatrice du segment [AM] (tel que la droite (d) soit la
perpendiculaire au segment [AM] en son milieu).
Remarque : Si un point appartient à l'axe de symétrie alors son symétrique par rapport à cet
axe est le point lui-même.

B - Construction du symétrique d'un point dans un quadrillage

Axe de symétrie horizontal ou vertical


3 2 1 3 2 1 3 2 1
P P S P

(d) (d) (d)

Axe de symétrie en diagonale


4 3 2 1 4 3 2 1
P P P
1
2
3

S
4

(d) (d) (d)

Remarque : On peut également compter les carreaux en diagonale.

P
1

2
1

S (d)
C - Construction du symétrique d'un point avec l'équerre et la règle graduée

P
P
P (d)
(d)
(d)
S

Pour construire le symétrique du On reporte la distance de P à (d) de On obtient ainsi le point S tel que
point P par rapport à (d), on l'autre côté de (d) sur cette (d) soit la médiatrice de [PS].
construit la perpendiculaire à (d) perpendiculaire.
passant par le point P.

D - Construction du symétrique d'un point avec le compas

(d)
M P

On prend deux points distincts On trace deux arcs de cercle de Ces deux arcs se coupent en un
quelconques M et N sur la droite centre les deux points précédents point qui est le point S, symétrique
(d). et passant par P. de P par rapport à (d).

3)Symétrique de figures usuelles et propriétés de la symétrie axiale

A - Symétrique d'une droite


Le symétrique d'une droite par rapport à un axe est une droite.
La symétrie axiale conserve l'alignement.
Exemple :

E • La droite (a') est la droite symétrique de (a) par rapport à la droite


(d) (d).
(a')
K Ces deux droites se coupent sur l'axe de symétrie.
E' • Pour construire le symétrique de la droite (a), il suffit de construire
(a)
le symétrique d'un point de la droite (a) qui n'est pas sur (d) (ici le
point E).

B - Symétrique d'un segment

Le symétrique d'un segment par rapport à un axe est un segment de même


longueur. On dit que la symétrie axiale conserve les longueurs.
Exemple :
C D' • Les segments [CD] et [C'D'] ainsi que les segments [EF] et [E'F']
E F
(d) sont symétriques par rapport à la droite (d).
C'
• On a CD = C'D' et EF = E'F'.
D
E' • Pour construire le symétrique d'un segment, il suffit de construire le
symétrique de chacune de ses extrémités puis de les relier.
F'

Remarque : Le symétrique du milieu d'un segment est le milieu du segment symétrique.


C - Symétrique d'un cercle

Le symétrique d'un cercle par rapport à un axe est un cercle de même rayon.
Les centres des cercles sont symétriques par rapport à cet axe.
Exemple :
1 • Les cercles 1 et 2 ainsi que les cercles 3 et 4 sont
symétriques par rapport à la droite (d).
3
G
H' • Les cercles 1 et 2 sont sécants sur l'axe de symétrie (d).
(d)
G'
• Pour construire le symétrique d'un cercle, il suffit de construire
le symétrique de son centre et de tracer le cercle de même
H
rayon.
2
4

D - Autres propriétés

La symétrie axiale conserve les mesures des angles, les périmètres et les aires.
Exemple : Dans la figure ci-dessous, B' est le symétrique de B par rapport à (AC).

B'

A
§
3,3 cm

§ C
B 6 cm

• A et C appartiennent à l'axe de symétrie, ils sont donc chacun leur propre symétrique.

• ABC est rectangle en B donc  ABC = 90°. Or la symétrie axiale conserve la mesure des angles
donc 
AB 'C = 90°. AB'C est un triangle rectangle en B'.

• La symétrie axiale conserve les longueurs donc AB = AB' = 3,3 cm et CB = CB' = 6 cm.
6 × 3,3
AB'C = ABC = 2
= 9,9 cm2.
La symétrie centrale: (5ème)
1) Définition et vocabulaire.
Définition : On dit que M et M' sont symétriques par rapport à un point O, si
M
O est le milieu du segment [MM']. '
O
Remarques :
M
• On dit dans ce cas, que M' et l'image de M par rapport au point O ;
• O a pour image lui même par la symétrie de centre O.

2) Propriétés de conservation.
Propriété : La symétrie centrale conserve :
• la mesure des angles (un angle a pour symétrique un angle de même mesure) ;
• la longueur des segments (un segment a pour image un segment de même longueur) ;
• l'alignement (des points alignés ont pour symétriques des points alignés) ;
• le périmètre et l'aire d'une figure (une figure géométrique a pour symétrique une figure géométrique de
même périmètre et de même aire).
• le parallélisme des droites.

Pour la figure ci-contre, les points A, B, C et D ont pour images


respectives les points A', B', C' et D' par la symétrie de centre O.
On peut donc dire que :

• 
ACB =  A' C ' B ' = 80° car la symétrie centrale conserve la
mesure des angles ;
• AC = A'C' = 5 cm et BC = B'C' = 3 cm car la symétrie
centrale conserve la longueur des segments ;
• A', B' et D' sont alignés car la symétrie centrale conserve
l'alignement.

3) Centre de symétrie d'une figure.


Définition : Un centre de symétrie d'une figure Γ est un point O telle que la figure symétrique de Γ par rapport
à O est la figure Γ elle-même.
Démontrer qu'un point est le milieu d'un segment

P1 Si un point est sur un segment et à égale O B


distance de ses extrémités alors ce point est le 6ème
milieu du segment. A

P2 Si un quadrilatère est un parallélogramme A B


alors ses diagonales se coupent en leur milieu.
(Ceci est aussi vrai pour les losanges, rectangles 5ème
et carrés qui sont des parallélogrammes
particuliers.) D C

O A'
P3 Si A et A' sont symétriques par rapport à un
5ème
point O alors O est le milieu du segment [AA'].
A

(d)
P4 Si une droite est la médiatrice d'un segment
6ème
alors elle coupe ce segment en son milieu.
A B

C
P5 Si un triangle est rectangle alors son cercle
circonscrit a pour centre le milieu de son A 4ème
hypoténuse. O
B

P6 Si dans un triangle une droite passe par le J (d)


milieu d'un côté et est parallèle à un second côté I 4ème
alors elle passe par le milieu du troisième côté.
C
B
Démontrer que deux droites sont parallèles

(d1)
(d3)
P7 Si deux droites sont parallèles à une même
troisième droite alors elles sont parallèles entre 6ème
elles.
(d2)

(d3)
P8 Si deux droites sont perpendiculaires à une (d1)
même troisième droite alors elles sont parallèles (d2) 6ème
entre elles.

A B
P9 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors ses côtés opposés sont parallèles. (Ceci est
5ème
aussi vrai pour les losanges, rectangles et carrés
qui sont des parallélogrammes particuliers.)
D C
z

P 10 Si deux droites coupées par une sécante v G


forment des angles alternes-internes de même t 5ème
mesure alors ces droites sont parallèles. u
E y
w

P 11 Si deux droites coupées par une sécante v G


t
forment des angles correspondants de même 5ème
mesure alors ces droites sont parallèles. u
y
E
w

o
P 12 Si dans un triangle, une droite passe par J
les milieux de deux côtés alors elle est parallèle au I 4ème
troisième côté. o
C
B

(d)
A
P 13 Si deux droites sont symétriques par O B'
B 5ème
rapport à un point alors elles sont parallèles.
A'
(d')

P 14 Réciproque du théorème de Thalès :


3ème
Démontrer que deux droites sont perpendiculaires

(d3)
P 15 Si deux droites sont parallèles et si une (d1)
troisième droite est perpendiculaire à l'une alors (d2) 6ème
elle est perpendiculaire à l'autre.

B
P 16 Si un quadrilatère est un losange alors ses
diagonales sont perpendiculaires. (Ceci est aussi A C 5ème
vrai pour le carré qui est un losange particulier.)
D

P 17 Si un quadrilatère est un rectangle alors A B


ses côtés consécutifs sont perpendiculaires. (Ceci
5ème
est aussi vrai pour le carré qui est un rectangle
particulier.) D C

(d)
P 18 Si une droite est la médiatrice d'un
segment alors elle est perpendiculaire à ce 6ème
segment.
A B

M
P 19 Si une droite est tangente à un cercle en
un point alors elle est perpendiculaire au rayon de 4ème
O (d)
ce cercle qui a pour extrémité ce point.

Démontrer qu'un triangle est rectangle

P 20 Réciproque du théorème de Pythagore : 4ème


C
B
A
P 21 Si dans un triangle, la longueur de la
médiane relative à un côté est égale à la moitié de 4ème
la longueur de ce côté alors ce triangle est
rectangle et il admet ce côté pour hypoténuse. C
B O
C

P 22 Si un triangle est inscrit dans un cercle de


A 4ème
diamètre l'un de ses côtés alors il est rectangle et il
admet ce diamètre pour hypoténuse. O
B
Démontrer qu'un quadrilatère est un parallélogramme

A B
P 23 Si un quadrilatère a ses côtés opposés
parallèles deux à deux alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C
A B
P 24 Si un quadrilatère a ses diagonales qui se
coupent en leur milieu alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C
A B
P 25 Si un quadrilatère non croisé a deux côtés
opposés parallèles et de même longueur alors 4ème
c'est un parallélogramme.
D C
A B
P 26 Si un quadrilatère non croisé a ses côtés
opposés de la même longueur deux à deux alors 4ème
c'est un parallélogramme.
D C

A B
P 27 Si un quadrilatère non croisé a ses angles
opposés de la même mesure alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C

A B
P 28 Si un quadrilatère non croisé a un centre O
4ème
de symétrie alors c'est un parallélogramme.
D C

Démontrer qu'un quadrilatère est un losange

P 29 Si un quadrilatère a ses côtés de la même A C 4ème


longueur alors c'est un losange.
D

A B

P 30 Si un parallélogramme a ses diagonales 4ème


perpendiculaires alors c'est un losange.
D C

A B
P 31 Si un parallélogramme a deux côtés
consécutifs de la même longueur alors c'est un 4ème
losange. D C
Démontrer qu'un quadrilatère est un rectangle

A B
P 32 Si un quadrilatère possède trois angles 4ème
droits alors c'est un rectangle.
D C

A B
P 33 Si un parallélogramme a ses diagonales de 4ème
la même longueur alors c'est un rectangle.
D C

A B
P 34 Si un parallélogramme possède un angle 4ème
droit alors c'est un rectangle.
D C

Démontrer qu'un quadrilatère est un carré

A B
P 35 Si un quadrilatère vérifie à la fois les
propriétés du losange et du rectangle alors c'est un 4ème
carré.
D C
Déterminer la longueur d'un segment

P 36 Si un triangle est isocèle alors il a deux 6ème


côtés de la même longueur.
C B
A

P 37 Si un triangle est équilatéral alors il a tous 6ème


ses côtés de la même longueur.
C B

A B
P 38 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors ses côtés opposés ont la même longueur.
(C'est également vrai pour les rectangles, les 4ème
losanges et les carrés qui sont des
parallélogrammes particuliers.) C D

B
P 39 Si un quadrilatère est un losange alors tous
ses côtés sont de la même longueur. (C'est A C 4ème
également vrai pour les carrés qui sont des
losange particuliers.)
D

A B
P 40 Si un quadrilatère est un rectangle alors
ses diagonales ont la même longueur. (C'est 4ème
également vrai pour les carrés qui sont des
losange particuliers.) D C

A
P 41 Si deux points appartiennent à un cercle O 6ème
alors ils sont équidistants du centre de ce cercle.
B

M
P 42 Si un point appartient à la médiatrice d'un
segment alors il est équidistant des extrémités de 6ème
ce segment.
A B
x
P
P 43 Si un point appartient à la bissectrice d'un
angle alors il est situé à la même distance des M y 4ème
côtés de cet angle.
N z
O

A A'

P 44 Si deux segments sont symétriques par 6ème


rapport à une droite alors ils ont la même longueur.

B (d) B'

A A'
P 45 Si un cercle est l'image d'un autre cercle 6ème
par une symétrie alors ils ont le même rayon.
(d)

A
B'
O
P 46 Si deux segments sont symétriques par 5ème
rapport à un point alors ils ont la même longueur.
B
A'
A'
O
P 47 Si deux cercles sont symétriques par 5ème
rapport à un point alors ils ont le même rayon. A

A
o
P 48 Si dans un triangle, un segment joint les J
milieux de deux côtés alors sa longueur est égale à I 4ème
o
la moitié de celle du troisième côté.
C
B
A

P 49 Théorème de proportionnalité des 4ème


longueurs dans un triangle. N
M C
B
B

P 50 Théorème de Pythagore : 4ème


A C

B
P 51 Si un triangle est rectangle alors la
longueur de la médiane issue de l'angle droit a I
4ème
pour longueur la moitié de la longueur de
l'hypoténuse. A C

P 52 Théorème de Thalès : 3ème

P 53 Formules de trigonomètrie :

Dans un triangle rectangle :

côté adjacent à l ' angle B


cos angle =
hypoténuse 3ème
côté opposé à l ' angle A C
sin angle =
hypoténuse
côté opposé à l ' angle
tan  angle=
côté adjacent à l ' angle
Déterminer la mesure d'un angle

(d)
A A'
P 54 Si deux angles sont symétriques par 6ème
rapport à une droite alors ils ont la même mesure.
x x'
y y'

x A

y'
P 55 Si deux angles sont symétriques par O
5ème
rapport à un point alors ils ont la même mesure. y

A'
x'

P 56 Si un quadrilatère est un parallélogramme A B


alors ses angles opposés ont la même mesure.
(C'est également vrai pour les losanges, les 4ème
rectangles et les carrés qui sont des
parallélogrammes particuliers.) D C

P 57 Dans un triangle, la somme des mesures 5ème


des angles est égale à 180°.

A C

A B
P 58 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors deux de ses angles consécutifs sont 4ème
supplémentaires.
D C

P 59 Si un triangle est rectangle alors ses angles 5ème


aigus sont complémentaires.
A C

P 60 Si un triangle est isocèle alors ses angles à 6ème


la base ont la même mesure.
C B

P 61 Si un triangle est équilatéral alors ses 5ème


angles mesurent 60°.
C B

B
D
P 62 Si deux angles sont opposés par le sommet 5ème
alors ils ont la même mesure. O
A
E

P 63 Si deux droites parallèles sont coupées par G t


v 5ème
une sécante alors les angles alternes internes
qu'elles forment sont de même mesure. y
u E
w
z

P 64 Si deux droites parallèles sont coupées par G t


v 5ème
une sécante alors les angles correspondants
qu'elles forment sont de même mesure. y
u E
w
x
P 65 Si une droite est la bissectrice d'un angle
z 6ème
alors elle partage l'angle en deux angles adjacents
de même mesure.
O y
P 66 Formules de trigonomètrie :

Dans un triangle rectangle :

côté adjacent à l ' angle B


cos angle=
hypoténuse 3ème
côté opposé à l ' angle A C
sin angle=
hypoténuse
côté opposé à l ' angle
tan angle=
côté adjacent à l ' angle
Démontrer avec les droites remarquables du triangle

(d)

P 67 Si deux points sont symétriques par rapport


à une droite alors cette droite est la médiatrice du M' 6ème
segment ayant pour extrémités ces deux points.

(d)

P 68 Si un point est équidistant des extrémités M


d'un segment alors il est situé sur la médiatrice de 6ème
o o
ce segment.
A B

P 69 Si dans un triangle, une droite passe par un


sommet et est perpendiculaire au côté opposé alors 5ème
c'est une hauteur du triangle.
A B
(d)

P 70 Si dans un triangle, une droite passe par un


sommet et par le milieu du côté opposé alors c'est 5ème
une médiane du triangle.
A (d) B

P 71 Si une droite partage un angle en deux


angles égaux alors cette droite est la bissectrice de y 6ème
l'angle.
z
O

x
P
P 72 Si un point est situé à la même distance des
côtés d'un angle alors il appartient à la bissectrice M y 4ème
de cet angle.
N z
O
I. Construction d'une médiatrice :

a) Avec l'équerre :

A
A A
M
M

B
B B

On a un segment[AB]. On place M au milieu On trace la perpendiculaire


du segment [AB]. au segment [AB] passant par M.

b) Avec le compas :
Étape 1 : On trace au compas deux arcs de cercle de centre A et de rayon R de part 
et d’autre du segment (le rayon est choisi arbitrairement mais supérieur à la moitié 
de la longueur du segment).

Étape 2 : En gardant le même rayon on trace deux arcs de cercle de centre 
B de part et d’autre du segment.

Étape 3 : On trace la droite passant par les deux 
points d’intersection des arcs de cercle

 
II. Construction d'une bissectrice :
LECTURE ET ECRITURE DES
N1
NOMBRES DECIMAUX
I. A L’AIDE D’UNE ECRITURE DECIMALE

Centaines de mille

Dizaines de mille

Unités de mille
Unités de millions

Centaines

Dizaines

Unités

Dixièmes

Centièmes

Dix millièmes
Millièmes
Écriture décimale 4 7 2 4 8 3

virgule
472,483=( 4×100) +( 7×10) +( 2×1) +( 4×0,1) +( 8×0,01) +( 3×0,001)

chiffre des chiffre des chiffre des


centaines unités centièmes

chiffre des chiffre des chiffre des


dizaines dixièmes millièmes

On écrit : 472,483 = 472 + 0,483


partie entière partie décimale
Remarques :
* Un nombre décimal a une infinité d’écritures décimales : 3,7 = 3,70 = 3,700 = 03, 70 …
Ces zéros sont appelés zéros inutiles.
* Un nombre entier est un nombre décimal particulier : 74 = 74,0 = 74, 000 = …
Sa partie décimale est égale à zéro.

II. A L’AIDE D’UNE FRACTION DECIMALE


Définition : Une fraction décimale est une fraction dont le dénominateur est 1, 10, 100 … et dont le
numérateur est un nombre entier.
Exemples :
un dixième un centième quarante trois centièmes
numérateur
1 =0,1 1 =0,01 43 =0,43
10 100 100
dénominateur
COMPARER, RANGER ET ENCADRER
N2
VALEURS APPROCHEES
I. COMPARER ET RANGER.
1. Comparer.
Définition : Comparer deux nombres, c’est montrer qu’ils sont égaux ou que l’un est plus grand que l’autre.
Remarque : On utilise les symboles  pour « plus grand que » et  pour « plus petit que ».
Méthode : Pour comparer deux nombres :
* on compare leurs parties entières ;
* si leurs parties entières sont égales, alors :
- on compare leurs chiffres des dixièmes, puis si nécessaire, leurs chiffres des centièmes …
- ou on peut aussi rajouter des zéros dans la partie décimale de l’un des deux nombres afin
d’obtenir le même nombre de chiffres après la virgule et ainsi comparer les parties
décimales.
Exemples : Comparer les nombres : 3,5 et 3,50 ; 4,51 et 4,54.
•3,5 = 3,50 : les nombres 3,5 et 3,50 sont égaux.
•4,51 < 4,54 car 1 < 4

2. Ranger.
Définition : Ranger une liste de nombres :
* les ranger du plus grand au plus petit : ordre décroissant ;
* les ranger du plus petit au plus grand : ordre croissant .
Exemples : Ranger la liste de nombres suivants : 22,3 ; 15 ;17,5.
ordre décroissant : 15 < 17,5 < 22,3 ;
ordre décroissant : 22,3 > 17,5 > 15.

II. VALEURS APPROCHEES


1. Encadrer.
Définition : Encadrer un nombre, c’est trouver un nombre plus petit et un nombre plus grand que celui-ci .
Exemples :
• Encadrer 24, c’est trouver deux nombres :
* un plus petit : par exemple 22 ;
* un plus grand : par exemple 30.
On écrit alors : 22 < 24 < 30 on a donc encadré le nombre 24 entre les nombres 22 et 30.
Ce type d’encadrement n’est pas très utile, on préfère encadrer à la dizaine, à l’unité, au dixième …
c'est-à-dire que la différence entre le plus grand nombre et le plus petit doit être égale à 10
(dizaine), à 1 (unité), à 0,1 (dixième)…

•Encadrer 24,56 à la dizaine, puis à l’unité et au dixième.


* à la dizaine : 20 < 24,56 < 30 et 30 – 20 = 10
* à l’unité : 24 < 24,56 < 25 et 25 – 24 = 1
* au dixième : 24,5 < 24,56 < 24,6 et 24,6 – 24,5 = 0,1
2. Valeurs approchées.
Définitions :
* On dit que 20 est la valeur approchée par défaut de 24,56 à la dizaine, que 24 est la valeur approchée par
défaut de 24,56 à l’unité et que 24,5 est la valeur approchée par défaut de 24,56 au dixième.
On appelle aussi cette valeur la troncature du nombre.
* On dit que 30 est la valeur approchée par excès de 24,56 à la dizaine, que 25 est la valeur approchée par
excès de 24,56 à l’unité et que 24,6 est la valeur approchée par excès de 24,56 au dixième.

Définition : L’arrondi d’un nombre est la valeur la plus proche entre sa valeur approchée par excès et sa
valeur approchée par défaut.

Exemple : Trouver l’arrondi au dixième des nombres 43,56 et 24,43.


43,5 < 43,56 < 43,6 24,4 < 24,43 < 24,5

Valeur approchée Valeur approchée Valeur approchée Valeur approchée


au dixième au dixième au dixième au dixième
par défaut par excès par défaut par excès

Arrondi de 43,56 au dixième : 43,6 Arrondi de 24,43 au dixième : 24,4


car 43,56 est plus proche de 43,6. car 24,43 est plus proche de 24,4.

Remarque : Si le nombre est au milieu du segment, alors on prendra comme arrondi du nombre sa valeur
approchée par excès.

Exemple : Donner l’arrondi au dixième du nombre 2,45.


2,4 < 2,45 < 2,5

Valeur approchée Valeur approchée


au dixième au dixième
par défaut par excès

Arrondi de 2,45 au dixième : 2,5 car 2,45 est au milieu de 2,4 et 2,5.
N3 OPÉRATIONS

I. Addition :
Définitions : On appelle somme de deux nombres le résultat de l'addition de ces deux nombres. On
appelle termes de la somme les nombres que l'on additionne.
Exemple : 51,6 + 89,75 = 141,35 141,35 est la somme ; 51,6 et 89,75 sont les termes.
Il y a trois manières de calculer la somme : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement). Pour poser l'opération, il faut aligner les différents chiffres sur la verticale (unités avec
unités, virgule avec virgule, dixièmes avec dixièmes, …).
Exemple :
5 1 , 6
+ 8 9 , 7 5
1 4 1 , 3 5
On contrôle le résultat en calculant un ordre de grandeur de la somme : 50 + 90 = 140
Propriétés : S'il y a plusieurs addition, on peut calculer en changeant l'ordre des termes et leur sens.
Exemple : 1,5 + 15 + 8,5 + 5 = 1,5 + 8,5 + 15 + 5 = 10 + 20 = 30

II. Soustraction :
Définitions : On appelle différence de deux nombres le résultat de la soustraction de ces deux nombres.
On appelle termes de la différence les nombres que l'on soustrait.
Exemple : 141,35 - 51,6 = 89,75 89,75 est la différence ; 141,35 et 51,6 sont les termes.
Il y a trois manières de calculer la différence : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement). Pour poser l'opération, il faut aligner les différents chiffres sur la verticale (unités avec
unités, virgule avec virgule, dixièmes avec dixièmes, …).
Exemple :
1 4 1 , 3 5
- 5 1 , 6
8 9 , 7 5
On contrôle le résultat en calculant un ordre de grandeur de la différence : 140 - 50 = 90
Attention : On ne peut calculer en changeant l'ordre des termes et leur sens.

III. Multiplication et division par 10 ; 100 ; 1 000...

Pour multiplier par : on décale les chiffres de : Exemples :


10 1 rang vers la gauche. 0,47 × 10 = 4,7
100 2 rangs vers la gauche. 35 × 100 = 35,00 × 100 = 3 500
1 000 3 rangs vers la gauche. 9,82 × 1 000 = 9,820 × 1 000 = 9 820

Pour diviser par : on décale les chiffres de : Exemples :


10 1 rang vers la droite. 27 ÷ 10 = 27,0 ÷ 10 = 2,7
100 2 rangs vers la droite. 456,5 ÷ 100 = 4,565
1 000 3 rangs vers la droite. 0,3 ÷ 1 000 = 0000,3 ÷ 1 000 = 0,0003
IV. Multiplication :
1. Définition
On appelle produit de deux nombres le résultat de la multiplication de ces deux nombres. On appelle
facteurs de la somme les nombres que l'on multiplie.

Exemple : 4,4 x 2,6 = 11,44 11,44 est le produit ; 4,4 et 2,6 sont les facteurs.
Il y a trois manières de calculer le produit : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement).

2. Multiplication par 0,1 ; 0,01 ; 0,001

Multiplier par : c'est diviser par : Exemples :


1
0,1 10 car 0,1 = . 78 × 0,1 = 7,8
10
1
0,01 100 car 0,01 = . 3,5 × 0,01 = 003,5 × 0,01 = 0,035
100
1
0,001 1 000 car 0,001 = . 56,2 × 0,001 = 0056,2 × 0,001 = 0,0562
1 000

3. Multiplication de deux nombres décimaux :


Pour effectuer la multiplication de deux nombres décimaux :
• On effectue la multiplication comme si les nombres étaient entiers ;
• On ajoute les nombres de chiffres des parties décimales de chacun ;
• On place la virgule dans le résultat précédent pour que le produit ait ce nombre de chiffres en partie
décimale.

Exemple : 1 chiffre après la virgule


4 , 4
x 2 , 6 1 chiffre après la virgule
2 6 4
8 8 0
1 1, 4 4 2 chiffres après la virgule (1 + 1)

On contrôle le résultat en calculant un ordre de grandeur de la somme : 4 x 3 = 12

Propriétés : S'il y a plusieurs multiplication, on peut calculer en changeant l'ordre des facteurs et leur
sens.

Exemple : 5 x 0,25 x 2 x 4 = 5 x 2 x 0,25 x 4 = 10 x 0,25 x 4 = 2,5 x 4 = 10

Attention : Quand on effectue une multiplication, on n'obtient pas toujours un nombre plus grand.

Exemple : 9,5 x 0,6 = 5,7


V. Division :
1) Division euclidienne :
Règle
Dans une division euclidienne, on a toujours :
dividende = (diviseur × quotient)  reste avec reste  diviseur.

Exemple 1 : Pose la division de 893 par 13.


dividende 8 9 3 1 3 diviseur

– 7 8 6 8 893 = (13 × 68)  9 avec 9  13


1 1 1 3 quotient

– 1 0 4
1

reste 0 0 9

2) Multiples et diviseurs d’un nombre entier


• Après avoir effectué la division euclidienne de 3 577 par 49, on obtient 3 577 = 49 × 73.
• Le reste étant nul, 3 577 est un multiple de 49 (et de 73 aussi !).
• On dit également que 3 577 est divisible par 49 ou que 49 est un diviseur de 3 577 ou que 49 divise 3 577.

3) Critères de divisibilité
Règles
• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0, 2, 4, 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre formé par son chiffre des dizaines et son chiffre des unités
(dans cet ordre) est un multiple de 4.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.

Exemple : On considère le nombre 23 928. Est-il divisible par 2, 5, 4, 3 et 9 ?

• Son chiffre des unités est 8 donc 23 928 est divisible par 2.
• Son chiffre des unités n'est ni 0 ni 5 donc 23 928 n'est pas divisible par 5.
• Le nombre formé par son chiffre des dizaines et son chiffre des unités est 28 qui est divisible par 4 donc 23 928
est divisible par 4.
• La somme de ses chiffres : 2  3  9  2  8 soit 24 est un multiple de 3 donc 23 928 est divisible par 3.
• La somme de ses chiffres : 2  3  9  2  8 soit 24 n'est pas un multiple de 9 donc 23 928 n'est pas divisible par
9.

4) Division décimale :
Définition : Effectuer la division décimale de deux nombres, c'est trouver la valeur exacte ou une valeur
approchée du quotient de ces deux nombres.
Exemples : Effectue la division de 75,8 par 4 puis celle de 4,9 par 9.

7 5, 8 4 4, 9 9
3 5 1 8, 9 5 4 9 0, 5 4 4
Dès que l'on abaisse le chiffre des
3 8 dixièmes du dividende, on place la
4 0
virgule dans le quotient.
2 0 4 0
0 4

Le nombre 0,544 est une valeur


Le nombre 18,95 est la valeur exacte approchée au millième du quotient
du quotient de 75,8 par 4. de 4,9 par 9.
N4 Priorités opératoires - parenthèses

I- CALCULS AVEC DES PARENTHESES

• Dans une expression où figurent des parenthèses, on commence par effectuer les opérations à l’intérieur des
parenthèses.

Exemples : 17 – ( 8 – 7 ) = 17 – 1 = 16
50 × ( 2 + 0,4 ) = 50 × 2,4 = 120
14 + ( 6 × 3,8 ) + ( 7 − 2,5 ) = 14 + 22,8 + 4,5 = 41,3

• Dans une expression où figurent des parenthèses « emboîtées », on commence par effectuer les opérations
les plus « enfermées ».

Exemples : [ 48 − ( 3 + 5 ) ] × ( 5 − 1 ) = [ 48 − 8 ] × 4 = 40 × 4 = 160
36 − [ 75 − ( 5 × 13 ) ] = 36 − [ 75 − 65 ] = 36 − 10 = 26

II- PRIORITES DES OPERATIONS (CALCUL SANS PARENTHESES)

• En l’absence de parenthèses, les multiplications et divisions ont priorité sur les additions et soustractions.

Exemples : 9 + 7 × 8 = 9 + 56 = 65
17 − 7 × 2 = 17 − 14 = 3
29 × 7,3 − 0,3 = 211,7 − 0,3 = 211,4

• Lorsqu’une expression ne comporte que des additions et soustractions, (ou que des multiplications et
divisions) on effectue les opérations de la gauche vers la droite.

Exemples : 75 − 7 + 3 = 68 + 3 = 71
38 : 5 × 4 = 7,6 × 4 = 30,4

• Écriture fractionnaire : on effectue d'abord les calculs du numérateur et du dénominateur.

46 10 2 46
Exemples : = = ou encore : =46÷78=10÷15=2÷3
78 15 3 78

En résumé : ECHELLE DES PRIORITES

Opérations entre ( )

Ordre Opération Puissance

Des × et : De gauche à droite

priorités + et − De gauche à droite


N 05 ECRITURE FRACTIONNAIRE
Partie 6ème
I. ECRITURE FRACTIONNAIRE
Soient a et b deux nombres entiers avec b non nul (b ≠ 0).

1)Quotient de deux nombres entiers

La fraction a est le quotient de a par b. a est le numérateur de la fraction et b est le dénominateur. Soit a = a ÷ b.
b b
4
Exemple : c'est 4 ÷ 3.
3

2)Fraction et partage

La fraction a est le produit de a par 1 . Soit a = a × 1 .


b b b b
4 1
Exemple : c'est 4 × .
3 3

3)Nombre fraction

La fraction a est le nombre qui, multiplié par b, donne a. Soit a × b = a.


b b
4 4
Exemple : c'est le nombre tel que 3 × = 4.
3 3

4)Écriture fractionnaire et écriture décimale

Un nombre décimal peut toujours s'écrire sous forme fractionnaire.

542
Exemple : 5,42 = .
100

Un nombre en écriture fractionnaire n'a pas toujours une écriture décimale exacte.

Exemples :

8 8
a. = 8 ÷ 5 = 1,6 donc est un nombre décimal et a pour écriture décimale 1,6.
5 5
3
b. n'a pas d'écriture décimale exacte car la division de 3 par 7 ne s'arrête jamais.
7
3
n'est donc pas un nombre décimal.
3 7 7
On ne peut en donner que des valeurs décimales approchées
3 0 0, 4 2 8 5 7 1 4 ou des encadrements.
2 0 • 0,42 est une valeur approchée par défaut au centième
3 3
de . On écrit ≈ 0,42.
6 0 7 7
4 0 • 0,429 est une valeur approchée par excès au millième
3 3
de . On écrit ≈ 0,429.
5 0 7 7
3 3
1 0 • 0  1 et 0,4   0,5 sont des encadrements
7 7
3 0 3
de .
7
2
II. EGALITE DE FRACTIONS
On obtient des fractions égales en multipliant ou en divisant le numérateur et le dénominateur par un même
nombre non nul.
xk x3

a ka 2 6
= Exemples : =
b kb 3 9

xk x3

:k :2 :2 :2

ka a 16 8 4 2
= Exemples : = = =
kb b 24 12 6 3

:k :2 :2 :2

16
Ceci s’appelle une simplification. On a simplifié .
24
a
III. MULTIPLIER PAR
b
3
Exemple : Calculer les de 60 .
5
3
Dans l’expression « les de 60 », le mot « de » représente une multiplication.
5
3 3
de 60 = x 60 Pour effectuer ce calcul on a 3 méthodes :
5 5
1ère méthode : On multiplie d’abord 2ème méthode : On divise d’abord 3ème méthode : On remplace la fraction
par un nombre décimal (si c’est
3 3 possible)
×60=3×60 ÷5=180÷5=36 ×60=3×60÷5=3×12=36
5 5 3
×60=3÷5×60=0,6×60=36
5

Remarque : Cette 3ème méthode n’est possible que si la fraction a une écriture décimale.
Partie 5ème et 4ème
I. COMPARAISON DE FRACTIONS
1. Comparaison par rapport à 1 :
Propriétés :
• Si le numérateur d’un nombre en écriture fractionnaire est inférieur à son dénominateur,
alors ce nombre est inférieur à 1.
• Si le numérateur d’un nombre en écriture fractionnaire est supérieur à son dénominateur,
alors ce nombre est supérieur à 1.

2. Écriture fractionnaire de même dénominateur :


Propriété :
Si deux nombres en écriture fractionnaire ont le même dénominateur, alors ils sont rangés dans le même ordre
que leurs numérateurs.

5 8 13 8
Exemples :  car 5 < 8  car 13 > 8
7 7 11 11

3. Écriture fractionnaire de dénominateur différent :


Propriété :
Si deux nombres en écriture fractionnaire n'ont pas le même dénominateur, alors on les réduit au même
dénominateur pour les comparer.

5 7 5 5×4 20 7 7×3 21
Exemples :  car = = et = =
3 4 3 3×4 12 4 4×3 12

4. Écriture fractionnaire de même numérateur :


Propriété :
Si deux nombres en écriture fractionnaires ont le même numérateur, alors ils sont rangés dans l’ordre inverse de
leurs dénominateurs.

5 5 13 13
Exemples :  car 7 < 9  car 17 > 15
7 9 17 15

II. OPERATIONS SUR LES FRACTIONS


1. Multiplication
On multiplie les numérateurs
a c a×c
× =
b d b×d
On multiplie les dénominateurs avec b ≠ 0 et d ≠ 0

Exemples : 3 × 5 = 3×5 = 15 5 3 5×3 1 2 1 2 3 5 15


× = = × = × =
4 7 4×7 28 6 10 3×2×5×2 4 3 5 15 4 2 8

Remarque : 2× 3 = 2 × 3 = 2×3 = 6
5 1 5 1×5 5
2. Addition et soustraction
On ajoute les numérateurs
a b a+b
+ =
d d d On garde le dénominateur avec d ≠ 0

Même dénominateur
1 4 5 8 1 16 1 17
Exemples : + = + = + =
7 7 7 3 6 6 6 6

On soustrait les numérateurs


a b a −b
− =
d d d On garde le dénominateur avec d ≠ 0

Même dénominateur

3 2 1 1 1 3 2 1
Exemples : – = – = – =
5 5 5 2 3 6 6 6

3. Inverse (4ème)

Définition : Deux nombres sont inverses si leur produit est égal à 1.

1 1 1 −1
Exemples : 2 et sont inverses : 2× 2 =1 − 3 et − sont inverses : −3× 3 =1
2 3
5 3 5 3 4 3 4 3
et sont inverses : 3 × 5 =1 − et − sont inverses : − 3 ×− 4 =1
3 5 3 4

Remarque : Un nombre et son inverse ont le même signe.

4. Division (4ème)

Propriété : Diviser par un nombre non nul, c’est multiplier par son inverse.
3

3 3 1 3 7 2 7 5 35 4 3 6 18 9
Exemples : ÷2= × = ÷ = × = =− × =− =−
4 4 2 8 9 5 9 2 18 5 4 5 20 10
6
Partie 3ème
I. MULTIPLES ET DIVISEURS

136 = 8 x 17 donc: 136 est un multiple de 8


136 est divisible par 8
8 est un diviseur de 136

On peut dire la même chose de 136 et 17

II. RECHERCHE DES DIVISEURS D'UN NOMBRE

30 = 1 x 30
= 2 x 15 Les diviseurs de 30 sont : 1 , 2 , 3 , 5 , 6 , 10 , 15 , 30
= 3 x 10
=5x6

Remarques :
• Les diviseurs d’un nombre s’obtiennent par deux
• 1 n’a qu’un seul diviseur
• Tous les entiers naturels différents de 1 ont au moins deux diviseurs : 1 et le nombre lui-même .

Exemple : 17 = 1 x 17

III. DIVISEURS COMMUNS A DEUX ENTIERS NATURELS – P.G.C.D

Exemple 1 :
Diviseurs de 18 : 1 , 2 , 3 , 6 , 9 , 18
Diviseurs de 24 : 1 , 2 , 3 , 4 , 6 , 8 , 12 , 24

Les diviseurs communs à 18 et 24 sont : 1,2,3,6

6 est le plus grand diviseur commun


6 est le P.G.C.D
on note : P.G.C.D. ( 18 , 24 ) = 6

Le plus grand diviseur commun à deux nombres est appelé le P.G.C.D de ces deux nombres.

Exemple 2 :
Diviseurs de 25 : 1 , 5 , 25
Diviseurs de 14 : 1 , 2 , 7 , 14

Le seul diviseur commun à 25 et 14 est 1.

On dit que 25 et 14 sont premiers entre eux

Définition : Deux entiers naturels non nuls sont dits premiers entre eux si 1 est leur seul diviseur commun.
IV. PROPRIETES DES DIVISEURS
Propriété : Un diviseur commun à deux entiers naturels non nuls est un diviseur de leur somme et de leur
différence.

Exemple : 7 est un diviseur de 77 77 = 7 x 11


et de 21 21 = 7 x 3

il divise aussi : * 77 + 21 car 77 + 21 = 7 x 11 + 7 x 3 = 7 x ( 11 + 3)


On factorise par 7
et * 77 – 21 car 77 – 21 = 7 x 11 - 7 x 3 = 7 x ( 11 – 3 )

V. RECHERCHE DU P.G.C.D DE DEUX NOMBRES


Exemple : Recherche du P.G.C.D. de 783 et 232

 Méthode des soustractions successives


Étapes Différences
1 783 232 551
2 551 232 319
3 319 232 87
4 232 87 145
5 145 87 58
6 87 58 29
7 58 29 29
8 29 29 0

P.G.C.D ( 783 , 232 ) = 29

On s’arrête quand on obtient deux nombres égaux.


 Algorithme d’Euclide ( méthode des divisions successives )

ETAPES DIVIDENDE DIVISEUR RESTE


1 783 232 87
P.G.C.D ( 783 , 232 ) = 29
2 232 87 58
3 87 58 29 Le P.G.C.D. est le dernier reste non
4 58 29 0 nul.

VI. FRACTION IRREDUCTIBLE

Définition : Une fraction est irréductible si son numérateur et son dénominateur sont premiers entre eux.

Méthode :

Pour rendre une fraction irréductible on cherche le P.G.C.D. de son numérateur et de son dénominateur, puis on
simplifie la fraction par ce P.G.C.D.
14
P.G.C.D.( 14 , 25 ) = 1 est irréductible
25

18 3 3
P.G.C.D ( 18 , 24 ) = 6 = et est irréductible
24 4 4
N 06 NOMBRES RELATIFS
Partie cinquième :
I- NOMBRE RELATIF
Un nombre relatif est composé de deux parties :
• un signe ( + ou – ) ;
• une partie numérique appelée « distance à zéro ».
Exemples : ( + 3 ) ; ( – 5 ) ; ( + 0,5 ) ; 0 ; ( – 2,8 )
VOCABULAIRE
+ 3 ; + 0,5 ; 0 sont des nombres positifs ( signe + ).
– 5 ; – 2,8 ; 0 sont des nombres négatifs ( signe – ).
Remarque : + 3 est noté 3.

II- SOMME DE DEUX NOMBRES RELATIFS


Si on ajoute deux nombres de même signe, on obtient :
 un nombre de ce même signe ;
 et on fait la somme des deux distances à zéros.
Exemples : ( +8,2 ) + ( +12,6 )=20,8 (−8 )+ (−25 )=−33

Si on ajoute deux nombres de signes différents, on obtient :


 Un nombre ayant le signe du nombre qui a la plus grande distance à zéro .
 Et on fait la différence des deux distances à zéro.
Exemples : ( +18 )+ (−12 )=+6 car 18 > 12 et 18 – 12 = 6
(−15 )+ (+8 ) =−7 car 15 > 8 et 15 – 8 = 6

Remarque : Deux nombres dont la somme est zéro sont dits opposés.
Exemple : (+18 ) et (– 18 ) sont opposés car (+18 ) + (– 18 ) = 0

III- DIFFERENCE DE DEUX NOMBRES RELATIFS


Soustraire un nombre relatif c’est ajouter son opposé.
Exemples : 18 – ( + 3,5 ) = 18 + ( – 3,5) = 14,5
– 16 – (– 9 ) = – 16 + ( + 9 ) = – 7

IV- SIMPLIFICATION D’ECRITURE


–4+9–3+2–6 signifie (– 4 ) + ( + 9 ) + (– 3 ) + ( + 2 ) + (– 6 )
– 4 + 9 – 3 + 2 – 6 est une somme algébrique.
Dans l’écriture simplifiée :
 Les signes indiqués sont les signes des nombres relatifs ;
 Les opérations à faire sont des additions de nombres relatifs
– 4 + 5 – 3 + 7 – 9 + 6 = – 4 – 3 – 9 + 5 + 7 + 6 = – 16 + 18 = 2
A SAVOIR ! – a désigne l’opposé de a Ex : Si a = 5,8 alors – a = – 5,8
Si a = – 8,4 alors – a = 8,4
+ a désigne le même nombre que a Ex : Si a = 5,8 alors + a = 5,8
Si a = – 4,3 alors + a = – 4,3
Partie quatrième :

I- PRODUIT DE NOMBRES RELATIFS


Le produit de deux nombres relatifs est
• positif : si les deux nombres sont de même signe ;
• négatif : si les deux nombres sont de signes différents.
et on fait le produit des deux distances à zéro.

Exemples : ( + 8 ) × ( + 7 ) = + 56 (– 8 ) × ( + 7 ) = – 56
( – 8 ) × ( – 7 ) = + 56 ( + 8 ) × (– 7 ) = – 56

Multiplier un nombre relatif par – 1 revient à prendre son opposé.


Remarque : Cela signifie que pour tout nombre relatif a : – 1 × a = – a.

II- PRODUIT DE PLUSIEURS NOMBRES RELATIFS


Un produit de plusieurs facteurs non nuls est :
• positif s’il comporte un nombre pair de facteurs négatifs ;
• négatif s’il comporte un nombre impair de facteurs négatifs.

Exemples : 3 × (– 2 ) × ( + 4 ) × (– 2 ) × ( – 1 ) × (– 5 ) = 240
(– 1) × (– 3 ) × (+ 2 ) × 5 × (– 1 ) × 2 = – 60

III- QUOTIENT DE DEUX DECIMAUX RELATIFS


Pour diviser deux nombres décimaux relatifs ( le diviseur n’étant pas nul )
• on divise leurs distances à zéro
• on applique la même règle des signes que pour le produit de deux nombres.
7
Exemples : ( – 8 ) : ( + 2 ) = – 4 ( + 15 ) : ( – 5 ) = – 5 ( – 20 ) : ( – 5 ) = 4 –7:3= −
3
N 07 RACINES CARRÉES

I. Définition de la racine carrée


Définition
La racine carrée d'un nombre positif a est le nombre positif, noté a , dont le carré est a.
Le symbole  est appelé « radical ».

Remarques :
• Le carré d'un nombre est toujours positif.
• Lorsque a est un nombre strictement négatif, a n'existe pas et n'a donc pas de sens.

Règles
2
Pour tout nombre positif a, on a  a = a et a
2
= a.

2
Exemple : Calcule 1 ;   3,6  ; 9 ; 5 2
;  −5 
2
; 2× 2 et  1,3 × 1,3.

• 12 = 1 et 1 est positif donc  1 = 1. • − 5 est négatif donc  −52


=  25 =  52 = 5 .

2 2
• 3,6 est positif donc   3,6  = 3,6. • 2 est positif donc  2 × 2 =   2 = 2.

• 32 = 9 et 3 est positif donc  9 = 3. • 1,3 est positif donc  1,3 × 1,3 =  1,32 = 1,3 .

Définition
Un carré parfait est le carré d'un nombre entier.

Remarque :
La racine carrée d'un carré parfait est un nombre entier.

II. Produit et quotient de racines carrées


A - Multiplication de racines carrées

Règle
Pour tous nombres positifs a et b,  a × b =  a ×  b.
Exemple : Écris le nombre C =  32 sous la forme a  b , où a et b sont deux nombres entiers positifs, b étant le
plus petit possible.

C =  16 × 2 On fait apparaître le produit d'un carré parfait (le plus grand


possible) par un entier.
C=4 ×2
2

C= 4 ×2
2
On décompose la racine carrée du produit puis on applique la
définition d'une racine carrée.
C = 4 ×  2 = 4 2

B - Quotient de racines carrées


Règle
Pour tous nombres positifs a et b (b ≠ 0),
 a a
=
b b
.
Exemple : Simplifie les nombres A =
 36
25
et B =
 0,56 .
 0,08
A=
 36  36 6
= =
25  25 5
B=
 0,56 =
 0,08  0,56
0,08
=
0,56 × 100
0,08 × 100
=
56
8 
=7

III. Réduction de sommes


A savoir
La somme de deux racines carrées n'est pas égale à la racine carrée de la somme :  2   3 ≠  5.

Exemple 1 : Réduis la somme A =  5 − 2  5  7  5.

A =  5 − 2 5  7  5
On remarque que 5 est un facteur commun aux trois termes de la
somme.

A = 1 − 2  7  5 On factorise par  5.

A=65 On réduit la somme.

Exemple 2 : Écris B = 2  72 − 7  18 sous la forme c  d , où c et d sont deux entiers relatifs, d étant un entier
naturel le plus petit possible.

On décompose 72 et 18 pour faire apparaître le produit d'un carré


B = 2  36 × 2 − 7  9 × 2 parfait (le plus grand possible) par un même entier.

B = 2  36 ×  2 − 7  9 ×  2 On décompose la racine carrée de chacun des produits.

B = 2 × 6 2 − 7 × 3  2 On applique la définition d'une racine carrée.

B = 12  2 − 21  2 =− 9  2 On donne l'écriture demandée dans l'énoncé.

IV. Résolution d'équation x2 = a


Règles Pour tout nombre a,
• Si a  0 alors l'équation x2 = a admet deux solutions :  a ou −  a .
• Si a = 0 alors l'équation x2 = 0 admet une seule solution : 0.
• Si a  0 alors l'équation x2 = a n'admet pas de solution.

Exemple : Résous les équations x2 = 3, x2 = 36 ; x2 = − 9.

• 3  0 donc les deux solutions de l'équation x2 = 3 sont −  3 ou  3 .

• 36  0 donc les deux solutions de l'équation x2 = 36 sont −  36 ou  36 soit − 6 ou 6.

• − 9 est strictement négatif et x2 est positif donc x² = − 9 n'a pas de solution.


N 10 CALCUL LITTÉRAL

I. Expressions littérales
1. Substitutions lettres - nombres
Une expression littérale est une expression qui contient des lettres pour représenter des nombres.
Substituer une lettre par un nombre dans une expression, consiste à remplacer cette lettre par un nombre
donné.
Exemple : Calculer A = 2 x a + 7 pour a = 3.
A = 2 x 3 + 7 = 6 + 7 = 13

2. Expressions littérales égales


Deux expressions littérales sont égales lorsqu’elles donnent des résultats égaux quel que soit la valeur
choisie pour la lettre.

II. Simplification d'une expression littérale


1. Propriétés de la multiplication
On peut supprimer le symbole « x » entre un nombre et une lettre ou devant une parenthèse.
Pour tout nombre a, on peut écrire : a × a = a² (qui se lit « a au carré ») ;
3
a × a × a = a (qui se lit « a au cube »).

Remarque : On ne peut pas supprimer le signe × entre deux nombres.


Exemple : 6 x a = 6a 2 x (3 x b + 1) = 2(3b + 1)

Multiplier plusieurs facteurs peut se faire dans n'importe quel ordre.


Exemple : 4 x×2 x =4×2×x ×x =8 x 2
Quels que soient les nombres relatifs a et b :
1×a=a 1×( a+b)=(a+b)
−1×a=−a −1×( a+b)=−(a+ b)
0×a=0 0×(a +b)=0

2. Réduction d'une expression littérale


Réduire une expression littérale, c'est l'écrire avec le moins de termes possibles.
Exemple : 3 x 2−5 x=−2 x2

III. Développement et factorisation


1. Définitions :
Développer signifie transformer un produit en une somme ou une différence.
Factoriser signifie transformer une somme ou une différence en un produit.

2. Distributivité de la multiplication par rapport à l'addition (distributivité simple)

k x (a + b) = k x a + k x b k x (a - b) = k x a - k x b
développement développement
factorisation factorisation

Exemple : Développe l'expression suivante : A=−5 x (2 x−4)


A=−5 x (2 x−4)=−5 x×2 x−5 x×(−4)=−10 x 2 +20 x

Exemple : Factorise l'expression suivante : F = – x² + 3x.


F = (– x) × x + 3 × x F = x(– x + 3)
IV. Double distributivité
Pour tous nombres relatifs a, b, c et d, on a :

(a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd

Exemple : B=3 x −5×−2 x4=−6 x 212 x10 x −20=−6 x 2 22 x−20

V. Identités remarquables
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2 (a - b)2 = a2 - 2ab + b2 (a + b)(a – b) = a2 – b2
développement développement développement
factorisation factorisation factorisation

VI. Méthode pour factoriser


● Rechercher un facteur commun, on utilise alors les deux formules :
k x (a + b) = k x a + k x b k x (a - b) = k x a - k x b
● S'il n'y a pas de facteur commun, alors on utilise les identités remarquables.
● On compte le nombre de termes.
● S'il y a 2 termes, alors on utilise : a² – b² = (a + b)(a – b).
● S'il y a 3 termes, alors on utilise : a² + 2ab + b² = (a + b)² ou a² - 2ab + b² = (a – b)².
○ On identifie a et b.
○ On applique la formule.
N 20 LES PUISSANCES

Partie quatrième : les puissances de dix.


ECRITURE DECIMALE
Définition :

Pour tout nombre entier n positif,


1
10 – n = n = 0, 000………001
10 = 10 × 10 × ……. ×10 = 1 000..……0
n
10
n facteurs 10 n zéros n chiffres après la virgule
n est l’exposant

Exemples :
104 = 10 000 1
10-1 = = 0,1
10
103 = 1 000 1 1
10-2 = 2 = = 0,01
10 100
102 = 100 1 1
10-3 = 3 = = 0,001
10 1000
101 = 10 1 1
10-4 = 4 = = 0,0001
10 10000
100 = 1

OPERATIONS SUR LES PUISSANCES DE DIX


10 n
10 × 10 = 10
n p n+p
= 10 n – p ( 10 n ) p = 10 n × p
10 p
Exemples : Exemples : Exemples :
10 3 × 10 6 = 10 3 + 6 = 10 9 10 7 ( 10 3 ) 5 = 10 3 × 5 = 10 15
= 10 7 −3 = 10 4
10 – 2 × 10 7 = 10 – 2 + 7 = 10 5 10 3
10 – 4 × 10– 2 = 10 – 4 – 2 = 10 – 6
10 2
−6
= 10 2−( −6 ) = 10 2+6 = 10 8
10
Remarque : 10 n et 10 – n sont inverses.

NOTATION SCIENTIFIQUE D’UN NOMBRE DECIMAL


Écrire un nombre en notation scientifique, c’est l’écrire sous forme a × 10 p où :
♦ p est un entier relatif
♦ et a un nombre décimal ayant un seul chiffre, différent de zéro,
avant la virgule. ( 1 ≤ a < 10 )

Exemples : 538 000 = 5, 38 × 10 5 - 0, 059 = - 5, 9 × 10 – 2


0, 00038 = 3, 8 × 10 - 4 - 2 650 000 = - 2, 65 × 10 6
Partie troisième : les puissances.
PUISSANCE D’UN NOMBRE DECIMAL
a est un nombre décimal, n est un entier non nul.
a n = a × a ×……...× a ( n est l’exposant )
1
a −n =
n facteurs a an

a – n et a n sont inverses.

1 1
Exemples : 53 = 5 × 5 × 5 = 125 5 -2 = 2
= = 0,04
5 25
Cas particuliers : a1 = a a0 = 1 00 n’a pas de sens

OPERATIONS SUR LES PUISSANCES


a et b sont des nombres décimaux, n et p des nombres entiers relatifs.

n
• a
a ×a =a
n p n+p
ap
= a n–p
Exemples : Exemples :
27
5 ×5 7 –3
=5 7-3
=5 4 4
= 2 7 − 4 = 23
2

6 –3 × 6 –8 = 6 –3-8 = 6 -11 72
= 72+ 4 = 76
7−4

n
• n
(a×b) =a ×b n n n
 a
b
a
= n
b
a≠0 b≠0

Exemples : Exemples :

3
5 53
( 3 × 7 ) 6 = 3 6× 7 6   = 3
7 7


( a n )p = a n×p

Exemples :

( 9 2 )3 = 9 2 × 3 = 9 6
N 30 ÉQUATIONS

I. Vocabulaire
Définition
Une équation est une expression dans laquelle il y a toujours un signe égal et une
ou plusieurs inconnues (désignées chacune par une lettre, en général).

Exemple 1 : 2x2 – 5 = x + 10 est une équation où l'inconnue est désignée par la lettre
x.
Cette équation a deux membres : 2x2 – 5 (membre de gauche) et x + 10 (membre de
droite).

Définitions
Résoudre une équation d'inconnue x, c'est déterminer toutes les valeurs de x (si
elles existent) pour que l'égalité soit vraie. Chacune de ces valeurs est appelée
solution de l'équation.

Exemple 2 : 3 est-il une solution de l'équation 2x2 – 5 = x + 10 ?

On remplace x par 3 dans les deux termes en calculant séparément.

2 x 3² - 5 = 2 x 9 – 5 = 18 – 5 = 13
3 + 10 = 13

13 est donc solution de l'équation.

II. Résolution d'une équation du premier degré


Propriétés Pour tous nombres a, b et c :
• Une égalité reste vraie si on ajoute ou si on
• si a = b alors a + c = b + c
soustrait un même nombre à ses deux
• si a = b alors a – c = b – c
membres.
• si a = b alors a × c = b × c
• Une égalité reste vraie si on multiplie ou si on a b
divise ses deux membres par un même nombre • si a = b alors =
c c
non nul. où c  0)
III. Résolution de problème
Définition
Mettre en équation un problème, c'est traduire son énoncé par une égalité
mathématique.

Méthode :
• Étape n°1 : Choix de l'inconnue.
• Étape n°2 : Mise en équation.
• Étape n°3 : Résolution de l'équation.
• Étape n°4 : Vérification que la valeur trouvée est solution du problème.
• Étape n°5 : Conclusion.

IV. Équation produit


Propriété
Si un produit est nul, alors l'un au moins de ses facteurs est nul.

Exemple : Résous l'équation (x  3)(x − 7) = 0.


Si un produit est nul alors l'un de ses facteurs au moins est nul.
On en déduit que : x  3 = 0 ou x−7=0
x=−3 ou x=7
On teste les valeurs trouvées.
Pour x = − 3 : (x  3)(x − 7) = (− 3  3)(− 3 − 7) = 0 × (− 10) = 0.
Pour x = 7 : (x  3)(x − 7) = (7  3)(7 − 7) = 10 × 0 = 0.
Les solutions de l'équation produit (x  3)(x − 7) = 0 sont − 3 et 7.
N 31 ORDRE – INEQUATIONS

I. COMPARAISON DE DEUX NOMBRES, SIGNE DE LEUR DIFFERENCE


Pour comparer deux nombres relatifs a et b, on peut chercher le signe de leur différence.
Propriété :
Si a – b < 0 alors a < b
Si a – b > 0 alors a > b

Exemples :
-2–(–3) = –2+3 = 1 1>0 donc –2>–3
- 35 – ( +7 ) = – 35 – 7 = – 42 – 42 < 0 donc – 35 < + 7

II. INEGALITE ET ADDITION


Règle 1: a, b et c sont trois nombres relatifs : Si a < b alors a + c < b + c
a + c et b + c sont rangés dans le même ordre que a et b.

On peut ajouter ( ou retrancher ) un même nombre à chaque membre d’une inégalité sans en changer le sens.

Exemples :
–3<7 x–2<–9 5 + x < – 13
–3+4<7+4 x–2+2<–9+2 5 + x – 5 < – 13 – 5
+ 1 < 11 x<–7 x < – 18

III. INEGALITE ET MULTIPLICATION


Règle 2: a, b et c sont trois nombres relatifs : Si a < b et c > 0 alors a×cb×c
Si c est un nombre strictement positif alors ac et bc sont rangés dans le même ordre que a et b.

On peut multiplier les deux membres d’une inégalité par un même nombre positif, sans en changer le sens.

Exemples :
–3<7 4x<–2 3x<7
1 1 1 1
–3×2 <7× 2 4 x× −2× 3 x× 7×
4 4 3 3
−1 7
– 6 < 14 x< x<
2 3

Règle 3: a, b et c sont trois nombres relatifs : Si a < b et 0 > c alors a×cb×c


Si c est un nombre strictement négatif alors ac et bc sont rangés dans l’ordre inverse de a et b.

On peut multiplier les deux membres d’une inégalité par un même nombre négatif, en changeant le sens de
cette inégalité.

Exemples :

–3<7 –4x<–2 –3x<7


1 1 1 1
–3×(–2) >7×(–2) –4x×( – )>–2×( – ) –3x×(– – )>7×(– – )
4 4 3 3
1 −7
6 > –14 x> x>
2 3
IV. INEQUATION
Définition : Une inéquation est une inégalité dans laquelle apparaît une valeur inconnue souvent notée
par une lettre x, y, t…

Exemples :
2
x<3 3t – 9 > 7 w – 85 w1 sont des inéquations.
3
Pour résoudre une inéquation, il faut trouver les valeurs de l’inconnue qui rendent l’inégalité vraie.
Pour cela, il faut isoler l’inconnue en utilisant les règles vues au II et III :

Exemples : Résoudre l’ inéquation suivante : 2 x – 35

2 x – 3353 l’addition ne modifie pas l’ordre;

1 1
2 x × 8× la division par un nombre positif ne modifie pas l'ordre ;
2 2

x<4 les solutions de l’inéquation sont donc tous les nombres inférieurs ou égaux à 4.

Les solutions sont reportées sur une droite graduée :


N 40 PROPORTIONALITÉ

I- PROPORTIONNALITÉ SUR UN TABLEAU

2 5 8 14 5 15 7 25
X 1,5
3 7,5 12 21 3 9 4,2 20

3 7,5 12 21 3 9 4,2 20
= = = =1,5 = = =0,6 mais =0,8
2 5 8 14 5 15 7 25

Les quotients sont tous égaux Les quotients ne sont pas tous égaux

Il y a proportionnalité Il n’y a pas proportionnalité

• Il y a proportionnalité quand tous les couples de nombres qui se correspondent donnent


le même quotient.
• Ce quotient s’appelle le coefficient de proportionnalité

II- RECHERCHE D’UNE QUATRIEME PROPORTIONNELLE

Exemple :
15 litres de super ont coûté 84,60 F.
1) Quel serait le prix de 45 litres ?
2) Quel serait le prix de 32,5 litres ?
3) Quelle quantité de super coûterait 300 F ?

Quantité de super
Grandeurs proportionnelles :
Prix à payer

Tableau de proportionnalité :

Quantité de super ( en l ) 15 45 32,5 z?

Prix à payer ( en F ) 84,60 x? y? 300

x3
1) Calcul de x :
15 45 x = 84,60 x 3 car 45 = 15 × 3

84,60 ? x = 253,80

x3

45 litres de super coûteraient 253,80 F


2) Calcul de y :

On cherche le prix d’un litre


15 32,5 y=32,5×5,64
84 , 60 x5,64
=5,64
15 84,60 ? y = 183,30

32,5 litres de super coûteraient 183,30 F

3) Calcul de z :

15 ? 300
z= ou z = 300 : 5,64
: 5,64 5,64

84,60 300 z = 53,19

Avec 300 F on achèterait 5,19 litres de super.

4) Produit en croix :

a c Propriété : Dans un tableau de proportionnalité


Les « produits en croix » sont égaux
b d axd=b x c

III- REPRÉSENTATION GRAPHIQUE DE LA PROPORTIONNELLE

O O O
Proportionnalité Non-proportionnalité

A chaque couple de nombres qui se correspondent, on associe un point.

● Une situation de proportionnalité est représentée graphiquement par des points alignés sur
une droite qui passe par l’origine du repère (admis)
● Réciproquement, des points alignés sur une droite qui passe par l’origine du repère
représentent une situation de proportionnalité (admis)

Remarque : La lecture sur un graphique ne donne qu’un ordre de grandeur. Seul un calcul donne
avec certitude la valeur exacte.
APPLICATION DE LA PROPORTIONNALITÉ :
N 41
VITESSES MOYENNES
DÉFINITION
Lorsque la distance d parcourue par un mobile est proportionnelle au temps t pour parcourir
cette distance, on dit que ce mobile a un mouvement uniforme. Le coefficient de proportionnalité
v est la vitesse moyenne de ce mobile.
Durée du trajet t
xv d=v×t
Distance parcourue d

d d
Conséquence : On a aussi : v= et t=
t v
Remarque :
• Si d est en km et t en h alors v est en km/h
• Si d est en m et t en s alors v est en m/s

Exemples :
a) Calculer une vitesse en km/h puis en m/s
d = 25,2 km et t = 2h
 en km/h
d
v=
t km
25,2
v= v = 12,6 km/h
2
h

 en m/s
12,6 km 12600 m 12600
12,6 km/h = = = m/s= 3,5 m/s
1h 3600 s 3600

a) Calculer d
v = 80 km/h et t = 1h30min soit t = 1,5h
d=v×t
h
km km/h
d = 80 x 1,5
d = 120 km

b) Calculer t en h puis en h et min


v = 15m/s et d = 91,8 km
d
t= km
v

h km/h
91,8
15 m 0,015 km t= h
15m/s = = 54
1s 1s t= 1,7 h
=54 km/h t= 1h0,7 h
1 h = 3600s t= 1h0,7 ×60min
t= 1h42min
Remarque :
La vitesse moyenne sur un parcours n’est pas égale à la moyenne des vitesses
N 42 ECHELLES

I. REDUCTION

Définition de l’échelle d’une carte


Si une carte est à l’échelle 1/200 000, cela signifie que 1 cm de la carte représente 200 000 cm en
réalité.
L’échelle est constituée de deux nombres qui indiquent des distances exprimées dans la même unité.
Le premier nombre indique la dimension sur la carte, c’est toujours 1.
La dimension réelle et la dimension sur la carte sont proportionnelles.
On peut donc utiliser des tableaux de proportionnalité pour tous les calculs .

Utilisation de l’échelle pour calculer la dimension réelle ou la dimension sur la carte


Exemple :
Sur une carte à l’échelle 1/25 000
a) Deux points sont distants de 12 cm, quelle est leur distance en réalité ?
b) Quelle est la distance, sur cette carte de deux lieux distants en réalité de 4,5 km ?

Distance sur la carte ( en cm ) 1 12 ?


Distance réelle ( en cm ) 25 000 ? 450 000

Calcul : 25 000 x 12 = 300 000


Les deux points sont en réalité distants de 300 000 cm ou de 3 km

Distance sur la carte ( en cm ) 1 12 ?


Distance réelle ( en cm ) 25 000 ? 450 000

Calcul : 450 000 : 25 000 = 18


La distance de ces deux points sur la carte est de 18 cm.

Recherche de l’échelle
Exemple :
Deux villes distantes en réalité de 5 km sont distantes de 2,5 cm sur une carte.
Quelle est l’échelle de cette carte ?

Conversion : 5 km = 500 000 cm.


Distance sur la carte ( en cm ) 2,5 1 Calcul : 500 000 : 2,5 = 200 000
Distance réelle ( en cm ) 500 000 ? L’échelle de cette carte est de 1 / 200 000
II. AGRANDISSEMENT
Définition de l’échelle d’un dessin, d’une maquette
Si l’échelle d’un dessin est 3 ( 3/1 ) cela signifie que le dessin est 3 fois plus grand que la réalité,
c’est à dire que 3 cm du dessin représentent en réalité 1 cm.
On a fait un agrandissement.
La dimension sur le dessin et la dimension réelle sont proportionnelles.

Exemple :
Sur un livre de biologie, une puce est représentée à l’échelle 50.
a) Sur ce livre la patte de la puce mesure 1 cm. Quelle est la longueur réelle de cette
patte ?
b) La puce mesure en réalité 1 mm. Quelle est sa dimension sur le dessin ?

Dimension sur le dessin ( en cm ) 50 1 ?


Dimension réelle ( en cm ) 1 ? 0,1

Calcul : 1 : 50 = 0,02
La longueur réelle de la patte est de 0,02 cm soit 0,2 mm.

Dimension sur le dessin ( en cm ) 50 1 ?


Dimension réelle ( en cm ) 1 ? 0,1

Calcul : 0,1 x 50 = 5
La dimension de cette puce sur le dessin est de 5 cm.

Recherche de l’échelle
Un bijou de 1,5 cm est représenté sur un catalogue par un dessin de 6 cm.
Quelle est l’échelle de ce dessin ?
Calcul : 6 : 1,5 = 4 L’échelle du dessin est 4.
APPLICATION DE LA PROPORTIONNALITÉ :
N 43
POURCENTAGES
I- ECRITURE D’UN POURCENTAGE
15% , 20% sont des pourcentages
15
On peut aussi écrire : 15% = = 0,15 on lit : 15 pour cent
100
20
De même 20% = = 0,2 on lit : 20 pour cent
100
Inversement 0,43 = 43%
0,6 = 60%

II- APPLIQUER UN POURCENTAGE


Un pourcentage représente une situation de proportionnalité.
Exemples :

Calculer les 12% de 80


12
12% de 80 = 12% × 80 = × 80 = 0,12 x 80= 9,6
100

Quelques pourcentages à connaître


10
10 % = = 0,1 Pour calculer 10% d’un nombre, on divise ce nombre par 10
100
20 1
20 % = = = 0,2 Pour calculer 20% d’un nombre, on divise ce nombre par 5
100 5
25 1
25 % = = = 0,25 Pour calculer 25% d’un nombre, on divise ce nombre par 4
100 4
50 1
50 % = = = 0,5 Pour calculer 50% d’un nombre, on divise ce nombre par 2
100 2

III- CALCULER UN TAUX DE POURCENTAGE


Exemple :
Sur 25 élèves de la classe, 15 ont eu la moyenne à un contrôle. Quel pourcentage cela représente-t-il ?

Nombre d’élèves ayant la moyenne 15


Effectif total de la classe 25

15 ? 15×100
= Calcul : = 60 60% des élèves ont eu la moyenne.
25 100 25

IV- AUGMENTER OU DIMINUER D’UN POURCENTAGE


x
Augmenter de x %, c’est multiplier par 1 ;
100
x
Diminuer de x %, c’est multiplier par 1− .
100

Exemples :
• Augmenter de 8%, c’est multiplier par 1,08 ;
• multiplier par 0,77 c’est appliquer une baisse de 23%.
N 50 COORDONNEES DANS UN REPERE

I- REPERAGE SUR UNE DROITE GRADUEE


Pour avoir une droite graduée ( ou axe ) il faut choisir :
- une origine
- une unité
- un sens de graduation

O A
0 1 3
Chaque point d’une droite graduée est repéré par un nombre appelé son abscisse.
Le point A a pour abscisse : 3

II- REPERAGE DANS LE PLAN


On repère un point dans un plan en traçant deux droites perpendiculaires et en les graduant à partir de leur
intersection.

Axe des ordonnées

A
6

1
Axe des abscisses
-3 0 1

Chaque point du plan est repéré par deux nombres


Le 1er nombre est l’abscisse du point
Le 2ème nombre est l’ordonnée du point
Les deux nombres sont les coordonnées du point.

On note : A (–3;+6)
abscisse ordonnée

coordonnées
F 01 LES FONCTIONS

I - Généralités
A - Notion de fonction

Définition
Une fonction est un procédé qui, à un nombre, associe un unique nombre.

Remarque :
On utilise la notation f:x f(x) qui se lit « f est la fonction qui, à x, associe le nombre f(x) »

Exemple :
a. Détermine la fonction g qui, à la longueur x d'une arête d'un cube, associe le périmètre d'une face de ce cube.
b. Détermine la fonction h qui, à la longueur x d'une arête d'un cube, associe le volume de ce cube.

a. La face d'un cube est un carré de périmètre = 4 × x. D'où g(x) = 4x ou g:x 4 x.


b. Le volume d'un cube dont la longueur des arêtes est x est = x × x × x = x3.
D'où h(x) = x3 ou h : x x3.

B - Images et antécédents
Définitions
Soit f une fonction.
Si f(a) = b alors on dit que :
• b est l'image de a par f. L'image d'un nombre est unique.
• a est un antécédent de b par f. Un nombre b peut avoir plusieurs antécédents.

Exemple 1 : Soit f une fonction telle que f(− 2) = 0. Traduis cette égalité par deux phrases.
• 0 est l'image de − 2 par la fonction f.
• − 2 est un antécédent du nombre 0 par la fonction f.

Exemple 2 : Soit la fonction f : x x2 − 4.


Détermine l'image de − 5 puis celle de 5 par f. Que remarques-tu ?

x x2 − 4 signifie qu'à tout nombre, ici noté x, la fonction f associe un unique nombre qui se calcule avec la
formule : x2 − 4.
On dit que l'image de x par la fonction f est x2 − 4 et on note aussi f(x) = x2 − 4.

f(x) = x2 − 4 f(x) = x2 − 4

f(− 5) = (− 5)2 − 4 f(5) = 52 − 4 On remplace x par − 5 puis par 5.

f(− 5) = 25 − 4 f(5) = 25 − 4 On calcule.

f(− 5) = 21 f(5) = 21
Donc l'image par la fonction f de − 5 est 21 et celle de 5 est 21 également.
On remarque que − 5 et 5 ont la même image : 21 par la fonction f.
Donc 21 a au moins deux antécédents par la fonction f.

Définition
Les images respectives par la fonction f de certaines valeurs de x peuvent être présentées dans un tableau appelé
tableau de valeurs.
Exemple 3 : Voici un tableau de valeurs de la fonction f : x x2 − 4.
x −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4

f(x) 12 5 0 −3 −4 −3 0 5 12

a. Détermine l'image de 0 par la fonction f.


b. Détermine le(les) antécédent(s) de 5 par la fonction f.

La 2de ligne du tableau donne l'image de chaque nombre de la 1re ligne par la fonction f.
a. On cherche 0 sur la 1re ligne du tableau et on lit son image sur la 2de ligne.
L'image de 0 par la fonction f est − 4. On écrit f(0) = − 4 (ou f : 0 − 4).
de re
b. On cherche 5 sur la 2 ligne du tableau et on lit ses antécédents sur la 1 ligne.
Les antécédents de 5 par la fonction f sont − 3 et 3. On écrit f(− 3) = f(3) = 5.

II - Représentation graphique

Définition
La représentation graphique d'une fonction f est la courbe constituée de l'ensemble des points de coordonnées
(x ; f (x)).

Exemple : Le graphique ci-dessous représente la fonction f : x x2 − 4.


a. Détermine graphiquement l'image de 1,5 par la fonction f.
b. Détermine graphiquement le (les) antécédent(s) de − 3 par la fonction f

1 1

1,5
−2 −1 0 1 2 −2 −1 0 1 2

−1 −1

−2 −2

−3 −3

−4 −4

b. On cherche l'abscisse (les abscisses) du (des)


a. On cherche l'ordonnée du point de la représentation
point(s) de la représentation graphique de f ayant pour
graphique de f qui a pour abscisse 1,5. Pour cela :
ordonnée − 3. Pour cela :
• On trace la droite parallèle à l'axe des ordonnées
passant par le point d'abscisse 1,5. • On trace la droite parallèle à l'axe des abscisses
• On trace la droite parallèle à l'axe des abscisses et passant par le point d'ordonnée − 3.
qui passe par le point d'intersection de la • On trace les droites parallèles à l'axe des ordonnées
représentation graphique de f et de la droite passant par les points d'intersection de la
précédente. Elle coupe l'axe des ordonnées en − 1,75. représentation graphique de f et de la droite
précédente. Ces parallèles coupent l'axe des abscisses
On en déduit que l'image de 1,5 par la fonction f est
en − 1 et 1.
− 1,75 donc f(1,5) = − 1,75.
On en déduit que les deux antécédents de − 3 par la
fonction f sont − 1 et 1.
III - Fonctions linéaires
Définitions
On appelle fonction linéaire de coefficient a toute fonction qui, à tout nombre noté x, associe le nombre a × x
(c'est-à-dire x a × x) où a est un nombre.

Propriétés
• Tout nombre admet une unique image par une fonction linéaire.
• Tout nombre admet un unique antécédent par une fonction linéaire.

Exemple 1 :
Soit la fonction f linéaire telle que f(x) = 2x.
a. Calcule l'image de 3 par la fonction f.
b. Calcule l'antécédent de 7 par la fonction f.

a. f(x) = 2x On remplace x par 3. b. f(x) = 7


On cherche le nombre x qui
a pour image 7.

f(3) = 2 × 3 On calcule. 2x = 7 On résout.

f(3) = 6 L'image de 3 par la x = 3,5 L'antécédent de 7 par f


fonction f est 6. est donc 3,5.

Exemple 2 : Détermine la fonction linéaire f telle que f(5) = 4.

f(x) = ax f est une fonction linéaire de coefficient a.


On remplace x par 5.
f(5) = 5a et f(5) = 4

5a = 4 On obtient une équation que l'on résout.

4 4
a=5 f est donc la fonction définie par f(x) = 5 x.

Propriété
g de coefficient a, les accroissements des valeurs de g(x) et de x sont
Pour toute fonction affine
g ( x1 ) – g ( x2 )
proportionnels donc, pour tous nombres x1 et x2 distincts, a = .
x1 – x2

Représentation graphique
Propriété
La représentation graphique d'une fonction linéaire f : x a × x est une droite qui passe par l'origine du
repère.

Remarques :
a s'appelle le coefficient directeur de la droite : il donne l'accroissement de f(x) lorsque x augmente d'une unité.

Exemple : Représente graphiquement la fonction linéaire f définie


par f(x) = − 0,5x.
f est une fonction linéaire donc sa représentation graphique est
une droite qui passe par l'origine du repère.
Pour tracer cette droite, il suffit de connaître les coordonnées
d'un de ses points : on calcule l'image d'un nombre par la 1
fonction f.
0 1
Par exemple : A(6 ; − 3).
On trace (df) qui passe par l'origine et par le point A.

A
(d )
f
IV - Fonctions affines
Définitions
On appelle fonction affine toute fonction qui, à tout nombre noté x, associe le nombre a×xb
(c'est-à-dire x a × x  b) où a et b sont deux nombres.

Remarques :
• Une fonction linéaire est une fonction affine particulière (cas où b = 0). Les fonctions linéaires traduisent des
situations de proportionnalité.
• Lorsque a = 0, la fonction est une fonction constante : à tout nombre x, elle associe le nombre b.

Propriétés
• Tout nombre admet une unique image par une fonction affine.
• Tout nombre admet un unique antécédent par une fonction affine non constante.

Exemple 1 :
Soit la fonction g affine telle que g(x) = 5x − 1.
a. Calcule l'image de − 7 par la fonction g.
b. Calcule l'antécédent de 14 par la fonction g.

a. g(x) = 5x − 1 On remplace x par − 7. b. g(x) = 14


On cherche le nombre x qui
a pour image 14.

g(− 7) = 5 × (− 7)−1 On calcule. 5x − 1 = 14 On résout.

L'image de − 7 par la 5x = 15 L'antécédent de 14 par g


g(− 7) = − 36
fonction g est − 36. x=3 est donc 5.

Propriété
g de coefficient a, les accroissements des valeurs de g(x) et de x sont
Pour toute fonction affine
g ( x1 ) – g ( x2 )
proportionnels donc, pour tous nombres x1 et x2 distincts, a = .
x1 – x2

Exemple 2 : Détermine la fonction affine g telle que g(5) = 4 et g(− 2) = 25.

Première méthode :

g(x) = ax  b g est une fonction affine.


g(5) = 5a  b = 4 On remplace x par 5.
et g(− 2) = − 2a  b = 25 On remplace x par − 2.

Donc
{ a a bb
5 + =4
– 2 + = 25
On obtient un système de deux équations que l'on résout.

On obtient a = − 3 et b = 19 g est donc la fonction définie par g(x) = − 3x  19.

Deuxième méthode :

g – 2 – g 5
a=
–2–5 On détermine le coefficient a en utilisant la propriété des
25 – 4 21 accroissements.
a = – 2 – 5 = −7 = − 3
g(x) = − 3x  b On remplace a par − 3 dans l'expression de g.
g(5) = 5×(− 3) b = 4
On remplace x par 5.
b = 19
On résout l'équation pour déterminer b.

On obtient a = − 3 et b = 19 g est donc la fonction définie par g(x) = − 3x  19.


Représentation graphique
Propriété
La représentation graphique d'une fonction affine g:x a × x  b est une droite.

Remarques :
• a s'appelle le coefficient directeur de la droite : il donne l'accroissement de g(x) lorsque x augmente d'une unité.
• b s'appelle l'ordonnée à l'origine : g(0) = b. La droite passe par le point de coordonnées (0 ; b).

Exemple : Représente graphiquement la fonction affine g définie par g : x 3x − 2.

(d ) g est une fonction affine donc sa représentation graphique


g
est une droite.
C
Pour tracer cette droite, il suffit de connaître les
coordonnées de deux de ses points.
3 Par exemple :
1 B(− 1 ; − 5) et C(2 ; 4).
1
On trace (dg) qui passe par les points B et C.
0 1
1
−0,5
A
B (d )
f
S 01 STATISTIQUES

I. VOCABULAIRE DES STATISTIQUES.

Exemple 1 : Un professeur rend un devoir aux 23 élèves de sa classe de 3ème. La liste des notes est la suivante

18 – 15 – 7 – 6 – 18 – 14 – 8 – 7 – 9 – 12 – 16 – 9 – 16 – 18 – 10 – 16 – 20 – 8 – 9 – 15 – 9 – 10 – 8.

La population étudiée est les élèves de la classe de 3ème.


Le caractère étudié est la note obtenue au devoir.
Il y a 23 notes donc l’effectif total est 23.
Les valeurs du caractère sont : 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14, 15, 16, 18 et 20.

II. EFFECTIF CUMULÉ-FRÉQUENCE CUMULÉE.

1. Effectif cumulé

Définition : Dans un tableau statistique dont les valeurs sont rangées par ordre croissant, l’effectif cumulé
croissant d’une valeur s’obtient en ajoutant à l’effectif de cette valeur les effectifs des valeurs qui la
précèdent.

Exemple 2 : Un professeur a corrigé 24 devoirs. Voici les notes :

13 ; 12 ; 10 ; 9 ; 6 ; 14 ; 12 ; 15 ; 6 ; 7 ; 18 ; 17 ; 12 ; 10 ; 9 ; 4 ; 12 ; 11 ; 13 ; 8 ; 9 ; 6 ; 14 ; 12

Notes 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Effectif 1 0 3 1 1 3 2 1 5 2 2 1 0 1 1
Effectif 1 1 4 5 6 9 11 12 17 19 21 22 22 23 24
Cumulé
croissant

Le 5 s’obtient en ajoutant 1 ; 0 ; 3 ; 1.

Remarque : Pour obtenir un effectif cumulé décroissant, il suffit que les valeurs soient rangées par
ordre décroissant.

2. Fréquence cumulée

Définition : La fréquence cumulée s’obtient en divisant l’effectif cumulé par l’effectif total.

Exemple 2 : Dans l’exemple 2, calculons la fréquence cumulée de la note 12.

17 élèves sur 24 ont une note inférieure ou égale à 12

F = 17 : 24 ≈ 0,71 ce qui nous donne en pourcentage : 71%


III. MOYENNE PONDÉRÉE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE

Définition : La moyenne pondérée est le quotient de la somme des valeurs, affectées chacune de leur
coefficient, par la somme totale des coefficients.

Exemple 2 : Dans l’exemple précédent, calculons la moyenne de la classe :

M = 4×1+ 6×3+ 7×1+8×1+9×3+10×2+11×1+12×5+13×2+14×2+15×1+17×1+18×1 ≈10,8


24

Effectifs
6
5
4
3
2
1
0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Notes

IV. MEDIANE D'UNE SERIE STATISTIQUE

Définition : Quand une série statistique est ordonnée, la valeur médiane est celle qui partage cette série en
deux parties de même effectif.
Il y a donc autant de valeurs inférieures à la médiane que de valeurs supérieures.

Exemple 1 : Quelle est la médiane de la série statistique de l'exemple 1 ?

Tout d’abord, ordonnons les notes de cette série :

6 – 7 – 7 – 8 – 8 – 8 – 9 – 9 – 9 – 9 – 10 – 10 – 12 – 14 – 15 – 15 – 16 – 16 – 16 – 18 – 18 – 18 – 20.

Puis on détermine « la place » de cette médiane : 23 = 11 + 1 + 11.

6 – 7 – 7 – 8 – 8 – 8 – 9 – 9 – 9 – 9 – 10 – 10 – 12 – 14 – 15 – 15 – 16 – 16 – 16 – 18 – 18 – 18 – 20.

11 notes 11 notes

10 est la médiane.

Ici, l’effectif est un nombre impair, donc la médiane est une valeur de la série.

ATTENTION !!! Ne pas confondre la médiane et la moyenne d’une série statistique.


Dans notre exemple, la moyenne de la série statistique (la moyenne du contrôle) se calcule de la manière
suivante :

6 ×1 + 7 × 2 + 8 × 3 + 9 × 4 + 10 × 2 + 12 ×1 + 14 ×1 + 15 × 2 + 16 × 3 + 18 × 3 + 20 ×1
Moyenne = ≈ 12,1
23
Exemple 2 : Quelle est la médiane de la série statistique de l'exemple 2 ?
Effectifs
6
5
4
3
2
1
0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Notes

Remarque : On peut ordonner les résultats dans un tableau et calculer les effectifs cumulés pour déterminer la
médiane de la série statistique.

Notes 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Effectif 1 0 3 1 1 3 2 1 5 2 2 1 0 1 1
Effectif 1 1 4 5 6 9 11 12 17 19 21 22 22 23 24
Cumulé
croissant

On peut prendre comme médiane, toute valeur comprise entre 11 et 12.


Prenons la moyenne entre 11 et 12 : 11,5

Ici, l’effectif est un nombre pair, donc la médiane n’est pas toujours une valeur de la série.

V. ÉTENDUE D’UNE SÉRIE STATISTIQUE.

Définition : L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite
valeur de la série.

Exemple : retour à l’exemple 1.

Quelle est l’étendue statistique de la série de l’exemple 1 ?

E = 20 – 6 = 14.

L’étendue statistique de la série 1 est donc égale à 14.

L’étendue d’une série statistique est appelée une caractéristique de dispersion.


VI. QUARTILES.

Définition : On considère une série de données rangées dans l’ordre croissant.


Le premier quartile d’une série statistique est la plus petite valeur du caractère telle qu’au moins 25 % (le
quart) des valeurs lui sont inférieures ou égales.
Le troisième quartile d’une série statistique est la plus petite valeur du caractère telle qu’au moins 75 % (les
trois quarts) des valeurs lui sont inférieures ou égales.

Retour à l’exemple 1 :

Le premier quartile :
25
On calcule 25 % de l’effectif total soit 25 % de 23 : ×23=5,75 .
100
Le premier quartile est donné par la sixième valeur (premier nombre entier supérieur ou égal à 5,75) : 8.

Le troisième quartile :
75
On calcule 75 % de l’effectif total soit 75 % de 23 : ×23=17,25 .
100
Le troisième quartile est donné par la dix-huitième valeur ( premier nombre entier supérieur ou égal à
17,25) : 16.

Notes 6 7 8 9 10 12 14 15 16 18 20
Effectifs 1 2 3 4 2 1 1 2 3 3 1
Effectifs
1 3 6 10 12 13 14 16 19 22 23
cumulés

Premier quartile Troisième quartile

On peut récapituler l’ensemble des résultats dans un diagramme appelé boîte à moustaches :

×
6 8 10 12,1 16 20

Valeur Premier Médiane Moyenne Troisième Valeur


minimale quartile quartile maximale
F 03 PROBABILITÉS

I. Expérience aléatoire
1) Exemples :
- On lance une pièce de monnaie et on regarde la face supérieure.
- On lance un dé à six faces et on regarde le nombre de points
inscrits sur la face du dessus.
- On fait tourner une roue marquée sur ses secteurs de couleurs
différentes et on regarde le secteur marqué par la flèche.

2) Définition :
Une expérience (lancé un dé par exemple) est aléatoire lorsqu’elle a
plusieurs résultats ou issues (pile ou face) et que l’on ne peut pas
prévoir, à priori, quel résultat se produira.

II. Notion de probabilité


1) Arbre des possibles
Exemple :
Lorsqu’on fait tourner la roue, quatre issues sont possibles. On le schématise sur l’arbre des
possibles :
bleu

rouge

jaune

vert

L’arbre des possibles permet de visualiser les issues d’une


expérience aléatoire.

2) Probabilité
Exemple :
2 secteurs sur 8 sont de couleur bleue. Lors d’une expérience
aléatoire, il y a donc 2 chances sur 8 d’obtenir un secteur de couleur bleue.
2
On dit que la probabilité d’obtenir un secteur bleu est égale à , soit 0,25. bleu
8 2
On inscrit sur l’arbre des possibles les probabilités des différentes issues. 8
1 rouge
8
3
jaune
2 8
8
vert
3) Événement
Exemple :
Soit l’événement E « La roue s’arrête sur un secteur bleu ou rouge ».
On pourrait se demander qu’elle est la probabilité que cet événement se réalise ?

bleu
2 1 3
E se réalise : + =
rouge 8 8 8

jaune

vert
3 3
On dit que la probabilité que l’événement E se réalise est égale à et on note : P(E) = .
8 8

Un événement est constitué par plusieurs issues d’une même expérience aléatoire.

De manière générale, lorsqu’il y a équiprobabilité entre les différentes issues, la probabilité d’un
événement E est :
nombre de cas favorables
p( E ) =
nombre de cas possibles

4) Événements incompatibles. Événements contraires


Deux événements E et F associés à une expérience aléatoire sont dit incompatibles s’ils ne
peuvent pas se réalisés en même temps.

Exemple :
• Sur un jeté de pièce, l’événement « La face supérieure est pile » et l’événement « le
face supérieure est face » sont incompatibles.
• Sur un jet de dès à 6 faces : l’événement « le résultat est supérieur ou égal à 3 » et
l’événement « le résultat est inférieure ou égal à 3 » ne sont pas incompatibles.

Théorème : Soit E et F 2 événements incompatibles, alors p( E ou F) = p(E) + p (F)

Deux événements E et F incompatibles associés à une expérience aléatoire sont dits contraires
si, nécessairement, soit E, soit F se réalisent.

Exemple : Sur un jet de dès à 6 faces, les événements : « Le résultat est pair » et « le résultat
est impair » sont 2 événements contraires.

Théorème : Si E et F sont 2 événements contraires alors p(E) + p(F) = 1.


III. Exemple d’une expérience aléatoire à deux épreuves
Méthode :
Lancer deux fois de suite une pièce de monnaie est une expérience aléatoire à deux épreuves.
Soit E l’événement : « On obtient au moins une fois la face PILE. »

1 1 1
P (P ;P) x = (probabilité d’obtenir deux piles)
2 2 4
1
2

P 1
1 1 1
2
F (P ; F) x = (probabilité d’obtenir pile puis face)
1 2 2 4
2

1 1 1 1
2 1 P (F ; P) x = (probabilité d’obtenir face puis pile)
F 2 2 2 4
1
2

F 1 1 1
(F ; F) x = (probabilité d’obtenir face puis face)
2 2 4

Sur un même chemin, on multiplie les probabilités.

1 1 1 1
P(E) = + + =
4 4 4 4
1
La probabilité que l’événement E se réalise est de .
4
Il y a donc trois chances sur quatre d’obtenir au moins une fois la face PILE lorsqu’on lance
deux fois de suite une pièce de monnaie.

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