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de mathématiques au collège :
Fiches de géométrie :
G 01 : Vocabulaire et objets usuels de géométrie.
G 02 : Cercles et disques.
G 03 : Angles.
G 04 : Droites parallèles et perpendiculaires.
G 05 : Droites remarquables.
G 10 : Triangles, triangles particuliers.
G 20 : Quadrilatères particuliers.
G 30 : Aires et unités.
G 40 : Solides particuliers.
G 41 : Volumes et unités.
G 42 : Section de solides.
G 51 : Théorème de Pythagore et réciproque.
G 52 : Triangles, milieux et parallèles.
G 53 : Trigonométrie.
G 54 : Triangle rectangle et cercle circonscrit.
G 55 : Distance d'un point à une droite – Bissectrice - tangente.
G 70 : Symétries.
Formulaire des propriétés et théorèmes de géométrie.
IV- REMARQUES
• Trois points sont alignés s’ils appartiennent à une même droite. (d)
C
A ∈ (d)
B
B ∈ (d) donc A, B et C sont alignés
A
C ∈ (d)
V- DROITES SECANTES
B
(d)
Le milieu d’un segment est le point de ce segment situé à égale distance des extrémités de ce segment.
I- VOCABULAIRE
Le point O est le centre du cercle (ou du disque).
A
M Les segments [OM], [OA], [OB],….sont des rayons du cercle (ou du disque).
II- DEFINITIONS
a) Cercle
Tous les points situés à 2 cm du point fixe O sont sur le cercle de centre O
et de rayon 2 cm.
O Notation : C( O ; 2 cm).
b) Disque
Tous les points situés à une distance inférieure ou égale à 2 cm du point O sont
sur le disque de centre O et de rayon 2 cm.
O Notation : D ( O ; 2 cm).
c) Longueur du cercle
Exemple:
Calculer la longueur d’un cercle de 5 cm de rayon.
Longueur = 2 x π x 5 = 10 π cm valeur exacte
≈ 31,4 cm valeur arrondie au dixième
d) Aire du disque
Exemple:
Calculer l’aire d’un disque de 5 cm de rayon.
Aire = 5 x 5 x π = 25 π cm² valeur exacte ≈ 78,5 cm² valeur arrondie à 0,1 près
G 03 ANGLES
x
I. NOTION D’ANGLE
L’angle x̂Oy a pour sommet O
et pour côtés [Ox) et [Oy).
< 180°
Angle obtus : 90° < uAv
Angle plat : uAv=180 °
Remarque : Un rapporteur gradué en degrés a souvent une double graduation qui va de 0 à 180 degrés et qui
est source de nombreuses erreurs. Il conviendra donc de bien observer si l'angle qu'on étudie est aigu ou obtus.
A C A C A C
centre
On veut mesurer
l'angle CAB.
On place le centre du rapporteur On place un zéro du rapporteur sur le côté [AC). La
sur le sommet de l'angle. mesure de l'angle est donnée par l'autre côté de
l'angle sur la même échelle de graduation.
B U B U
centre B U
xAy et yAz sont complémentaires.
xAy et yAz sont supplémentaires.
Leur somme est l’angle droit : 90° Leur somme est l’angle plat : 180°
xAy yAv=90°
xAy yAv=180 °
VI. ANGLES OPPOSES PAR LE SOMMET
xAu et
yAv sont opposés par le sommet.
Deux angles opposés par le sommet ont la même mesure.
xAu =
yAv
Propriétés réciproques :
1) Si deux droites forment avec une sécante deux angles alternes internes égaux, alors ces deux
droites sont parallèles.
2) Si deux droites forment avec une sécante deux angles correspondants égaux, alors ces deux
droites sont parallèles.
Propriété 1 (6ème)
Si deux droites sont parallèles,
alors toute droite parallèle à l’une est parallèle à l’autre.
(d2)
(d1)
Propriété2 (6ème)
Si deux droites sont parallèles,
alors toute droite perpendiculaire à l’une est perpendiculaire à l’autre.
(∆)
Si (d1) // (d2) et
alors (∆) (d2) (d1)
Si (∆) (d1)
(d1) // (d2)
(d2)
Propriété 3 (6ème)
Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite,
alors ces deux droites sont parallèles entre elles.
(d2)
(∆)
(d1)
Si (d1) (∆) et
alors (d1) // (d2).
si (d2) (∆)
G5 Droites remarquables
Partie 6ème :
I- Médiatrice :
a) Définition :
• La médiatrice d’un segment [AB] est la droite qui est perpendiculaire à la droite (AB)
et qui passe par le milieu du segment [AB].
(d) B
b) Propriétés
Données
Si un point est sur la médiatrice d’un segment, (d) médiatrice de [AB]
M
alors il est équidistant des extrémités du segment. A M ∈ (d)
Conclusion
MA = MB
(d)
B
II- Bissectrice :
Définition :
La bissectrice d'un angle est la demi-droite qui partage cet angle en deux angles adjacents de
même mesure.
Remarque :
La bissectrice d'un angle est l'axe de symétrie de cet angle.
Partie 5ème :
I- Médiatrice :
Cercle circonscrit :
• Les trois médiatrices d’un triangle sont concourantes.
• Leur point de concours est équidistant des sommets du triangle.
• Ce point est le centre du cercle circonscrit au triangle ( Cercle qui passe par les trois sommets du
triangle ).
II- Hauteur :
a) Définition :
Une hauteur est une droite qui passe par un sommet et qui est perpendiculaire au côté opposé à ce
sommet.
A H
hauteur
A
hauteur
B C
B
H C
On dit que : (AH) est la hauteur issue du sommet A ou que (AH) est la hauteur relative au côté [BC].
H est le pied de la hauteur.
b) Propriétés :
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes en un point H appelé : l’orthocentre du triangle.
H
A
N
P
P
A
N
H
M B
M B
III- Médiane :
a) Définition :
A m
é
d
i
a
n
B e C
M
Une médiane d’un triangle est une droite qui passe par un sommet et par le milieu du côté opposé à ce
sommet.
b) Propriétés :
A
C’
• Les trois médianes d’un triangle sont concourantes en
B un point G appelé : centre de gravité du triangle.
G • Le centre de gravité est situé aux deux tiers de chaque
B’
médiane en partant de son sommet :
G : centre de
gravité 2 2 2
A’ AG = AA’ BG = BB’ CG = CC’
3 3 3
Partie 4ème :
Bissectrice :
Propriétés :
• Si un point est sur la bissectrice d’un angle, alors il est équidistant des côtés de l'angle.
• Si un point est équidistant des côtés d’un angle, alors il est sur la bissectrice de cet angle.
Cercle inscrit :
• Les trois bissectrices d’un triangle sont concourantes.
• Leur point de concours est équidistant des côtés du triangle.
• Ce point est le centre du cercle inscrit dans le triangle ( Cercle qui est tangent aux trois côtés ).
G 10 TRIANGLES, TRIANGLES PARTICULIERS
PARTIE 6ème
I. TRIANGLE RECTANGLE
Définition : Un triangle rectangle est un triangle dont deux côtés sont perpendiculaires.
B hypoténuse
A C
Définition: Un triangle isocèle est un triangle qui a deux côtés de même longueur.
A
Sommet principal
C Base B
Propriétés :
s
a y
x m Si NOE triangle isocèle de sommet N alors Ê = Ô
e é
t
d r
e i
e
O E
III. TRIANGLE RECTANGLE ISOCELE
Définition : Si un triangle est rectangle et isocèle alors chaque angle à la base mesure 45°.
45°
Si NOE triangle rectangle en N et isocèle alors Ê = Ô = 45°
45°
N E
Définition : Un triangle équilatéral est un triangle qui a trois côtés de même longueur.
A A
C B C
B
Propriétés :
* Tout triangle équilatéral a trois axes de symétrie : les médiatrices de ses côtés.
* Tout triangle équilatéral est aussi isocèle .
* Les angles d’un triangle équilatéral sont égaux à 60°.
* Si un triangle isocèle a un angle de 60° alors ce triangle est équilatéral .
Propriétés :
* Dans un triangle équilatéral , les axes de symétrie sont aussi : hauteurs, médianes, bissectrices et médiatrices
du triangle.
* Leur point de concours est : orthocentre, centre de gravité, centre du cercle inscrit et centre du cercle
circonscrit.
Partie 5ème
I. INEGALITE TRIANGULAIRE
Dans un triangle :
b
c a< b+c
b< a+c
a c< b+a
Propriété : Dans un triangle la longueur d’un côté est inférieure à la somme des longueurs des deux autres.
Partie 1 : le parallélogramme
I. Définition du parallélogramme
Définition :
Un parallélogramme est un quadrilatère dont les côtés opposés sont parallèles deux
à deux.
B
A
C
D
II. Propriétés du parallélogramme
1. Centre de symétrie
Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors le point d'intersection des diagonales
est son centre de symétrie.
B
A
données : ABCD parallélogramme
O
conclusion : O centre de symétrie de ABCD
C
D
2. Diagonales
Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses diagonales se coupent en leur
milieu.
B
A
données : ABCD parallélogramme
conclusion : O milieu de [AC] et O milieu de [BD] O
C
D
3. Angles opposés
Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses angles opposés ont la même
mesure. B
A
données : ABCD parallélogramme
C
conclusion : A= et B=
D
C
4. côtés opposés
D
Propriété :
Si un quadrilatère est un parallélogramme, alors ses côtés opposés ont la même
longueur. B
Propriété :
Si un quadrilatère a ses diagonales qui se coupent en leur milieu, alors c'est un
parallélogramme.
B
A
données : O milieu de [AC] et O milieu de [BD] O
conclusion : ABCD parallélogramme
C
D
Propriété :
Si un quadrilatère a ses côtés opposés parallèles deux à deux, B
A
alors c'est un parallélogramme.
A
C
données : A= et B=
D
conclusion : ABCD parallélogramme
D B
Propriété :
Si un quadrilatère a ses côtés opposés de même longueur,
alors c'est un parallélogramme. A
données : AB = CD et AD = BC
conclusion : ABCD parallélogramme
C
D
IV. Aire du parallélogramme
L'aire A d'un parallélogramme est égale au produit d'un côté par la hauteur relative à
ce côté : A = b x h
B
b
A
h
D
Partie 2 : les parallélogrammes particuliers
I Le rectangle
1) Définition
Un rectangle est un quadrilatère avec trois angles droits.
A B
ABCD est un rectangle.
D C
2) Propriétés du rectangle. A B
II Le losange
1) Définition
Un losange est un quadrilatère ayant ses côtés de même mesure.
A
C
A
2) Propriétés du losange
P1 : Si un quadrilatère est un losange alors c'est un parallélogramme. D O
( Il a donc toutes les propriétés du parallélogramme )
P2 : Si un quadrilatère est un losange alors ses diagonales sont B
perpendiculaires.
C
3) Comment démontrer qu’un quadrilatère est un losange.
1ère Méthode : En utilisant la définition.
On explique pourquoi le quadrilatère à quatre côtés de même mesure.
III Le carré
1) Définition
Un carré est à la fois un rectangle et un losange.
A B
D C
2) Propriétés du carré.
A B
D C
Le carré possède toutes les propriétés du parallélogramme, toutes les propriétés du rectangle, toutes les
propriétés du losange.
I Définitions :
• La surface d'une figure est ce que l'on peut balayer de la paume de la main.
L'aire d'une figure est la mesure de la place occupée par sa surface dans une unité choisie.
• Le contour d'une figure est la ligne que l'on peut suivre avec le doigt.
Le périmètre d'une figure est la mesure de son contour dans une unité choisie.
3. Inégalité
Définition :
Une figure a une aire plus petite qu'une autre si on peut la placer à l'intérieur de l'autre en bloc ou en
morceaux, sans faire chevaucher les morceaux.
l
l
L
L
Aire = largeur x Longueur Aire = côté x côté Aire = l x L : 2
Périmètre=2x(l+L) = 2xl +2xL Périmètre = 4 x côté
h
h
Changements d’unité
Pour passer d’une unité à l’unité immédiatement inférieure (exemple du cm² au mm²),
on multiplie la mesure de l’aire par 100.
Partie 6ème
PARALLÉLÉPIPÈDE RECTANGLE
Une face
Pavé droit Cube
l
h
L
Un sommet Une arête
Un parallélépipède rectangle ou pavé droit est un solide dont les six faces sont des rectangles.
Cas particulier : Un cube est un pavé droit dont six faces sont des carrés.
On les représente souvent en perspective cavalière :
•les faces avant et arrière sont représentées par des rectangles ;
•les autres faces sont représentées par des parallélogrammes ;
•Les arêtes cachées sont en pointillés.
Attention : certaines longueur et certains angles ne sont pas en vraie grandeur !
Le volume d’un pavé droit est donné par la formule : V = l×L×h
hauteur
largeur longueur
Exemple : V =5×7×2=70
Un pavé droit de dimensions 5 cm , 7 cm et 2 cm a un volume de 70 cm3.
Remarque : Attention, les trois longueurs doivent être exprimées dans la même unité de longueur.
Exemple de pavé droit et un patron :
Pavé droit Patron
Partie 5ème
PRISME DROIT
Un prisme droit est un solide qui a deux faces polygonales superposables (les bases) et dont les autres faces
sont des rectangles.
Exemple :
Une arête latérale
bases
hauteur
Propriétés :
Dans un prisme droit :
Les deux bases sont parallèles.
Les arêtes latérales ont même longueur ; cette longueur s’appelle la hauteur du prisme.
Les arêtes latérales sont parallèles entre elles et perpendiculaires aux bases.
Remarque : les pavés droits sont des exemples de prismes droits.
En perspective cavalière , on peut les représenter posés sur une base ou sur une face latérale:
4 5
4 5 3
4 5
7
7
7 4 5
4 5
CYLINDRE DE RÉVOLUTION
Un cylindre de révolution est le solide décrit par un rectangle qui tourne autour d’un de ses côtés. Ses
deux bases sont des disques de même rayon.
Exemple :
Patron
Axe de
révolution r
rayon
2πr
hauteur hauteur
•L’aire latérale d’un prisme droit ou d’un cylindre est donné par la formule :
A = Périmètre de la base* x hauteur* * du prisme ou du cylindre
Exemples :
Le prisme triangulaire du paragraphe précédent a une aire latérale A de 56 cm2:
A = Périmètre de la base (triangle) x hauteur = (4 + 5 + 7) x 3,5 = 56 cm2
Un cylindre de 10 cm de hauteur et 4 cm de rayon a une aire latérale A de 251 cm2:
A = Périmètre de la base (disque) x hauteur = (2 x π x 4) x 10 = 251 cm2
•L’aire totale (aire de l’ensemble des faces) d’un prisme droit ou d’un cylindre est donné par la formule :
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base* *du prisme ou du cylindre
Exemples :
Le prisme triangulaire du paragraphe précédent a une aire totale de 77 cm2:
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base = 56 + 2 x 10,5 = 56 + 21 = 77 cm2
Un cylindre de 10 cm de hauteur et 4 cm de rayon a une aire totale de 1257 cm2:
Aire totale = Aire latérale + 2 x Aire de la base = 251 + 2 x 503 = 1257cm2
Exemple :
Définition
Une pyramide régulière est une pyramide dont la base est un polygone régulier (par exemple un triangle équilatéral ou un carré) et dont les faces
latérales sont des triangles isocèles superposables.
Remarques :
• Une pyramide régulière à base triangulaire s'appelle un tétraèdre.
C'est un solide dont les quatre faces sont des triangles équilatéraux superposables.
• La hauteur d'une pyramide régulière passe par le centre de la base qui est le point de concours des diagonales.
B – Patron
Exemple : Dessine le patron d'une pyramide dont la base est un rectangle de longueur 9 cm et de largeur 6 cm et dont chaque arête latérale mesure
7 cm.
9 cm
6 cm
On trace le rectangle de longueur 9 cm et de On trace des arcs de cercle, de centre les On trace les 4 triangles isocèles formant les
largeur 6 cm. sommets du rectangle et de rayon 7 cm. faces latérales de la pyramide.
C – Volume
Pour calculer le volume d'une pyramide ou d'un cône de révolution, Aire de la base × Hauteur
V=
on calcule le tiers du produit de l'aire de la base par la hauteur : 3
Exemple : Calcule le volume d'une pyramide de hauteur 2,50 m ayant pour base un losange de diagonales 4 m et
4,20 m.
D × d 4,2 × 4 On calcule l'aire de la base : c'est un
A= = = 8,4 m2
2 2
losange.
Aire de la base × Hauteur 8,4 × 2,5 On écrit la formule du volume d'une
V= = = 7 m3
3 3
pyramide.
Donc le volume de la pyramide est 7 m3.
II- Les cône de révolution Sommet
S
Description : Axe de
révolution
Un cône de révolution est un solide composé:
•d’une base en forme de disque ;
•d’un sommet situé sur la perpendiculaire au disque de base, passant par son
centre ;
•d’une seule face latérale non plane. O
Définition et vocabulaire : A
Patron :
A
base
O A O
Surface latérale
S A
S
Volume :
2
π×R ×h
Le volume d’un cône de révolution de rayon de base R et de hauteur h est : V = .
3
Partie 3ème
SPHÈRE ET BOULE A
Représentation et vocabulaire : Plan
R
-Tous les points de la sphère sont situés à égale distance d’un point appelé
centre de la sphère. Cette distance est le rayon de la sphère.
O
-On appelle grand cercle de la sphère un cercle dont le centre et le rayon
sont celui de la sphère. Il y a une infinité de grands cercles.
-Une boule est constituée d’une sphère et de l’intérieur de cette sphère.
Aire et volume :
Aire de la sphère : 4 π R2
4
Volume de la boule : π R3
3
-Si la distance d entre le plan et le centre de la sphère est égale au rayon de la sphère (OA = R), alors le plan est
tangent à la sphère ; ils ont un seul point de contact A.
-Si la distance d entre le plan et le centre de la sphère est supérieure au rayon de la sphère , alors le plan et la
sphère n’ont aucun point commun.
Sphère terrestre : N Axe de rotation
UNITES DE VOLUMES
Système métrique
Un mètre cube ( 1 m3 ) est le volume d’un cube de 1 m de côté.
km3 hm3 dam3 m3 dm3 cm3 mm3
L dL cL mL
Changements d’unité
Pour passer d’une unité à l’unité immédiatement inférieure( exemple du cm3 au mm3 ), on multiplie la
mesure du volume par 1000.
x 1000 x 1000 x 1000 x 1000 x 1000 x 1000
h
a
a
c B
a
b
a
Volume = a x b x c Volume = a x a x a = a3 Volume = B x h
h
h
h
B
R R
Volume = π R² x h 1 1
Volume = × B× h Volume = × × R² ×h
3 3
B : aire de la base.
h : hauteur.
G 42 SECTIONS DE SOLIDES
I. Section d’un pavé droit
La section d’un pavé droit par un plan parallèle à La section d’un pavé droit par un plan parallèle à
une face est un rectangle identique à cette face. une arête est un rectangle.
Exemple : Exemple :
Le plan est parallèle Le plan est
aux faces AEHD et parallèle aux
BFGC. arêtes [AD], [BC],
[EH] et [FG].
La section IJKL est
donc un rectangle. La section IJKL
est donc un
rectangle.
II. Section d’un cylindre de révolution
La section d’un cylindre de rayon R par un plan La section d’un cylindre par un plan parallèle à l’axe
parallèle aux bases est un cercle de rayon R. de révolution est un rectangle.
Exemple : Exemple :
Le plan est parallèle aux Le plan est parallèle à l’axe de
bases. révolution.
La section est donc un La section est donc un
cercle de rayon R. rectangle.
III. Section d’une pyramide ou d’un cône de révolution
La section d’une pyramide ou d’un cône de révolution par un plan parallèle à la base est une réduction de
la base.
Cela signifie que c’est une figure de même nature (rectangle, carré, cercle…) mais dont les longueurs sont
proportionnelles à la base.
Exemple : pyramide Exemple : Cône de révolution
Le plan est parallèle à la Le plan est parallèle à la base.
base ABCDEF.
La section est donc un cercle.
La section HIJKLM est
donc une réduction de Ce cercle est une réduction de
l’hexagone ABCDEF. la base du cône.
GH SO '
Le coefficient de réduction est : Le coefficient de réduction est :
GA SO
IV. Section d’une sphère par un plan (3ème)
La section d’une sphère par un plan est un cercle.
Remarque :
Quand le plan passe par le centre O (Plan P2), le cercle a le
même rayon que la sphère : c’est un grand cercle de la
sphère.
Cas particulier : pas de point d’intersection Cas particulier : un seul point d’intersection
Si la distance entre le centre de la sphère et le plan Si la distance entre le centre de la sphère et le plan
est supérieure au rayon de la sphère, alors la sphère est égale au rayon de la sphère, alors la sphère et le
et le plan n’ont pas de point d’intersection. plan ont un seul point d’intersection.
G 51 LE TRIANGLE RECTANGLE
Remarque :
Voici une autre manière d'énoncer ce théorème : « Si un triangle est rectangle, alors il
est inscrit dans un cercle de diamètre son hypoténuse. »
Exemple :
B
A
2)Longueur de la médiane
Théorème
Si un triangle est rectangle, alors la médiane issue du sommet de l'angle droit
a pour longueur la moitié de la longueur de l'hypoténuse.
Exemple : C
O
Si ABC triangle rectangle en A et [AO] médiane
1
alors AO = BC.
2
B
M
Si un point M appartient au cercle de diamètre [AB]
alors le triangle MAB est rectangle en M.
B
Théorème
Si, dans un triangle, la longueur de la médiane relative à un côté est égale à la
moitié de la longueur de ce côté, alors ce triangle est rectangle et admet ce
côté pour hypoténuse.
Exemple :
C
O
1
Si [AO] est la médiane et AO = BC, alors ABC est
2
un triangle rectangle en A.
B
II - Théorème de Pythagore
1)Théorème direct
Théorème
C h
y
p
o
t Si ABC est un triangle rectangle en A,
è
n alors BC2 = AB2 + AC2.
u
s
e
A B
Dans un triangle rectangle, le théorème de Pythagore permet de calculer la longueur d’un côté connaissant les
longueurs des deux autres côtés.
Exemple :
Soit le triangle ABC tel que : AB = 4 cm ; AC = 3 cm ; BC = 5 cm.
4 BC2 = 52 = 25
3 AB2 + AC2 = 42 + 32 = 16 + 9 = 25
B
On compare :
5 C
BC2 = AB2 + AC2
On conclut :
Le plus grand côté d’après la réciproque de Pythagore, le
triangle ABC est rectangle en A.
G 51 TRIANGLES, MILIEUX ET PARALLÈLES
Exemple : Soit la figure codée ci-dessous. Démontre que la droite (MN) est parallèle à la droite (OL).
B Données Propriété Conclusion
M Les codages nous Si, dans un triangle, une La droite (MN) est ainsi
permettent d'affirmer que, droite passe par les milieux parallèle au troisième côté
O dans le triangle BOL, M est de deux côtés alors elle est du triangle, donc (MN) est
N
le milieu du segment [BO] parallèle au troisième côté. parallèle à (OL).
et N est le milieu du
segment [BL].
L
J K
dans le triangle DAN, J et K deux côtés alors sa du troisième côté [AN] :
sont les milieux respectifs longueur est égale à la AN 7,8
JK = = 3,9 .
≈
=
A N des côtés [DA] et [DN] et moitié de celle du troisième 2 2
7,8 cm que AN = 7,8 cm. côté. Donc JK = 3,9 cm.
Exemple : Soit TOR un triangle tel que M soit le milieu du côté [RO]. La parallèle à (TR) passant par M coupe le côté
[OT] en N. Démontre que N est le milieu du côté [OT].
O Données Propriété Conclusion
Théorème A
Si, dans un triangle ABC, M est un point du segment [AB], N un point du M N
AM AN MN
segment [AC] et les droites (MN) et (BC) sont parallèles, alors = = .
AB AC BC
B C
Remarques :
• On appelle parfois cette propriété la (petite) propriété de Thalès.
• Lorsque ce théorème s'applique, le tableau suivant est un tableau de proportionnalité.
Longueurs des côtés du triangle ABC AB AC BC
Longueurs des côtés du triangle AMN AM AN MN
2c
3
m
O L O L
5c
m
T E T E
7 cm
HO HL OL 3 2 OL
= = soit = =
HT HE T E HT 5 7
5
• D'une part, 2 × HT = 3 × 5 soit HT = 3 × = 7,5 donc HT = 7,5 cm.
2
7
• D'autre part, 5 × OL = 2 × 7 soit OL = 2 × = 2,8 donc OL = 2,8 cm.
5
A
Exemple 2 : Sur la figure suivante, les droites (BC) et (MN) sont parallèles. M et N
appartiennent respectivement aux demi-droites [AB) et [AC). On donne AB = 2 cm, C
B
AC = 3 cm, BC = 4 cm et AM = 5 cm.
Calcule les longueurs AN et MN. M
N
A - Énoncé du théorème
Théorème
A N
Soient deux droites (d) et (d') sécantes en A. (d) M
B et M sont deux points de (d) distincts de A.
C et N sont deux points de (d') distincts de A. M N
A
Si les droites (BC) et (MN) sont parallèles B C ou B
AM AN MN C
alors = = . (d) (d')
.
AB AC BC (d')
D
B - Calcul d'une longueur C
Exemple : Sur la figure ci-contre, les droites (CD) et (HT) sont parallèles. G
On donne DG = 25 mm ; GH = 45 mm ; CG = 20 mm et HT = 27 mm. T
Calcule GT et CD. H
.
Les droites (DH) et (CT) sont sécantes en G. Les droites (CD) et (HT) sont parallèles.
GC GD CD 20 25 CD
D'après le théorème de Thalès, on a = = , soit = = .
GT GH HT GT 45 27
TR 11 22 TS 8 24
D'une part, = = . D'autre part, = = .
TM 15 30 TE 10 30
TR TS
On constate que ≠ .
TM TE
Or, si les droites (RS) et (ME) étaient parallèles, d'après le théorème de Thalès, il y aurait égalité.
Comme ce n'est pas le cas, les droites (RS) et (ME) ne sont pas parallèles.
Théorème
Soient (d) et (d') deux droites sécantes en A.
B et M sont deux points de (d) distincts de A.
C et N sont deux points de (d') distincts de A.
Si les points A, B, M d'une part et les points A, C, N d'autre part sont alignés dans le même ordre
AM AN
et si = alors les droites (BC) et (MN) sont parallèles.
AB AC
H T
Exemple : Les droites (LA) et (HT) sont-elles parallèles ?
4 M 8
6 3
MH 4 MT 8 4
D'une part, = . D'autre part, = = . A
MA 3 ML 6 3 L
MH MT
On constate que = . De plus, les points A, M, H d'une part et les points L, M, T d'autre part sont alignés
MA ML
dans le même ordre.
Donc d'après la réciproque du théorème de Thalès, les droites (AL) et (HT) sont parallèles.
G 53 TRIGONOMETRIE
I. TRIANGLE RECTANGLE.
Pour
ABC , [AB] est appelé le côté adjacent et [AC] le côté opposé.
Pour
ACB , [AC] est appelé le côté adjacent et [AB] le côté opposé.
Remarque :
Le cosinus et le sinus de n’importe quel angle aigu sont TOUJOURS compris entre 0 et
1. En effet, l’hypoténuse d’un triangle rectangle est le plus grand côté donc les quotients
correspondants au cosinus et au sinus ont un dénominateur plus grand que le numérateur
et sont alors inférieurs à 1.
sin x
Propriété : Pour tout angle aigu x, on a : cos2 x+sin 2 x=1 et tan x=
cos x
Distance d'un point à une droite
G 55 Tangente - Bissectrice
A - Définition
Définition
Soit une droite (d) et un point A n'appartenant pas à (d).
La distance du point A à la droite (d) est la longueur AH où H désigne le pied de la perpendiculaire à (d) passant
par A.
Remarque :
La longueur AH est la plus courte distance entre le point A et tous les points de la droite (d).
A
Exemple : Soit (d) une droite et A un point n'appartenant pas à (d). Mesure la
distance du point A à la droite (d). (d)
B - Propriété
Théorème
L'ensemble des points situés à une même distance d'une droite (d) est défini par deux droites parallèles à (d)
situées de part et d'autre de (d).
Exemple : Soit (d) une droite. Construis l'ensemble des points situés à 3 cm (∆)
de la droite (d). M
3 cm
(d)
H
3 cm
M'
Définition
La tangente à un cercle ( ) de centre O en un point A de ( ) est la droite passant par A et perpendiculaire au
rayon [OA].
Remarque :
La distance entre le centre d'un cercle et toute tangente à ce cercle est égale au rayon du cercle.
O (∆)
III - Bissectrice d'un angle et cercle inscrit
Théorème
• Si un point est situé à la même distance des côtés d'un angle alors il appartient à la bissectrice de cet angle.
• Réciproquement, si un point appartient à la bissectrice d'un angle alors il est situé à la même distance des
côtés de cet angle.
Exemple : Soit un triangle ABC. Place à l'intérieur du triangle un point M afin qu'il soit à égale distance des côtés
[AB] et [BC].
A Le point M doit se situer à égale distance des côtés [AB] et [BC].
Or, si un point est situé à la même distance des côtés d'un angle,
M alors il appartient à la bissectrice de cet angle.
Donc le point M se situe sur la bissectrice de l'angle
ABC formé
B C par les segments [AB] et [BC].
Théorème
Les trois bissectrices des angles d'un triangle sont concourantes.
Leur point de concours est le centre du cercle inscrit dans le triangle.
M
Remarque : Les trois côtés d'un triangle sont tangents au cercle inscrit
dans ce triangle. K
O
E
R
G 70 LES SYMETRIES
La symétrie axiale : (6ème)
1) Figures symétriques
Deux figures sont symétriques par rapport à une droite si elles se superposent par
pliage le long de cette droite.
Cette droite est appelée l'axe de symétrie.
Exemple :
A (d) M Les figures et se superposent par pliage le long de la droite
(d) donc elles sont symétriques par rapport à la droite (d).
On dit également que la figure est la symétrique de la figure
dans la symétrie d'axe (d).
Deux points sont symétriques par rapport à une droite s'ils se
superposent par pliage le long de cette droite.
Ici, les points A et M sont symétriques par rapport à la droite (d).
S
4
P
1
2
1
S (d)
C - Construction du symétrique d'un point avec l'équerre et la règle graduée
P
P
P (d)
(d)
(d)
S
Pour construire le symétrique du On reporte la distance de P à (d) de On obtient ainsi le point S tel que
point P par rapport à (d), on l'autre côté de (d) sur cette (d) soit la médiatrice de [PS].
construit la perpendiculaire à (d) perpendiculaire.
passant par le point P.
(d)
M P
On prend deux points distincts On trace deux arcs de cercle de Ces deux arcs se coupent en un
quelconques M et N sur la droite centre les deux points précédents point qui est le point S, symétrique
(d). et passant par P. de P par rapport à (d).
Le symétrique d'un cercle par rapport à un axe est un cercle de même rayon.
Les centres des cercles sont symétriques par rapport à cet axe.
Exemple :
1 • Les cercles 1 et 2 ainsi que les cercles 3 et 4 sont
symétriques par rapport à la droite (d).
3
G
H' • Les cercles 1 et 2 sont sécants sur l'axe de symétrie (d).
(d)
G'
• Pour construire le symétrique d'un cercle, il suffit de construire
le symétrique de son centre et de tracer le cercle de même
H
rayon.
2
4
D - Autres propriétés
La symétrie axiale conserve les mesures des angles, les périmètres et les aires.
Exemple : Dans la figure ci-dessous, B' est le symétrique de B par rapport à (AC).
B'
A
§
3,3 cm
§ C
B 6 cm
• A et C appartiennent à l'axe de symétrie, ils sont donc chacun leur propre symétrique.
• ABC est rectangle en B donc ABC = 90°. Or la symétrie axiale conserve la mesure des angles
donc
AB 'C = 90°. AB'C est un triangle rectangle en B'.
• La symétrie axiale conserve les longueurs donc AB = AB' = 3,3 cm et CB = CB' = 6 cm.
6 × 3,3
AB'C = ABC = 2
= 9,9 cm2.
La symétrie centrale: (5ème)
1) Définition et vocabulaire.
Définition : On dit que M et M' sont symétriques par rapport à un point O, si
M
O est le milieu du segment [MM']. '
O
Remarques :
M
• On dit dans ce cas, que M' et l'image de M par rapport au point O ;
• O a pour image lui même par la symétrie de centre O.
2) Propriétés de conservation.
Propriété : La symétrie centrale conserve :
• la mesure des angles (un angle a pour symétrique un angle de même mesure) ;
• la longueur des segments (un segment a pour image un segment de même longueur) ;
• l'alignement (des points alignés ont pour symétriques des points alignés) ;
• le périmètre et l'aire d'une figure (une figure géométrique a pour symétrique une figure géométrique de
même périmètre et de même aire).
• le parallélisme des droites.
•
ACB = A' C ' B ' = 80° car la symétrie centrale conserve la
mesure des angles ;
• AC = A'C' = 5 cm et BC = B'C' = 3 cm car la symétrie
centrale conserve la longueur des segments ;
• A', B' et D' sont alignés car la symétrie centrale conserve
l'alignement.
O A'
P3 Si A et A' sont symétriques par rapport à un
5ème
point O alors O est le milieu du segment [AA'].
A
(d)
P4 Si une droite est la médiatrice d'un segment
6ème
alors elle coupe ce segment en son milieu.
A B
C
P5 Si un triangle est rectangle alors son cercle
circonscrit a pour centre le milieu de son A 4ème
hypoténuse. O
B
(d1)
(d3)
P7 Si deux droites sont parallèles à une même
troisième droite alors elles sont parallèles entre 6ème
elles.
(d2)
(d3)
P8 Si deux droites sont perpendiculaires à une (d1)
même troisième droite alors elles sont parallèles (d2) 6ème
entre elles.
A B
P9 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors ses côtés opposés sont parallèles. (Ceci est
5ème
aussi vrai pour les losanges, rectangles et carrés
qui sont des parallélogrammes particuliers.)
D C
z
o
P 12 Si dans un triangle, une droite passe par J
les milieux de deux côtés alors elle est parallèle au I 4ème
troisième côté. o
C
B
(d)
A
P 13 Si deux droites sont symétriques par O B'
B 5ème
rapport à un point alors elles sont parallèles.
A'
(d')
(d3)
P 15 Si deux droites sont parallèles et si une (d1)
troisième droite est perpendiculaire à l'une alors (d2) 6ème
elle est perpendiculaire à l'autre.
B
P 16 Si un quadrilatère est un losange alors ses
diagonales sont perpendiculaires. (Ceci est aussi A C 5ème
vrai pour le carré qui est un losange particulier.)
D
(d)
P 18 Si une droite est la médiatrice d'un
segment alors elle est perpendiculaire à ce 6ème
segment.
A B
M
P 19 Si une droite est tangente à un cercle en
un point alors elle est perpendiculaire au rayon de 4ème
O (d)
ce cercle qui a pour extrémité ce point.
A B
P 23 Si un quadrilatère a ses côtés opposés
parallèles deux à deux alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C
A B
P 24 Si un quadrilatère a ses diagonales qui se
coupent en leur milieu alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C
A B
P 25 Si un quadrilatère non croisé a deux côtés
opposés parallèles et de même longueur alors 4ème
c'est un parallélogramme.
D C
A B
P 26 Si un quadrilatère non croisé a ses côtés
opposés de la même longueur deux à deux alors 4ème
c'est un parallélogramme.
D C
A B
P 27 Si un quadrilatère non croisé a ses angles
opposés de la même mesure alors c'est un 4ème
parallélogramme.
D C
A B
P 28 Si un quadrilatère non croisé a un centre O
4ème
de symétrie alors c'est un parallélogramme.
D C
A B
A B
P 31 Si un parallélogramme a deux côtés
consécutifs de la même longueur alors c'est un 4ème
losange. D C
Démontrer qu'un quadrilatère est un rectangle
A B
P 32 Si un quadrilatère possède trois angles 4ème
droits alors c'est un rectangle.
D C
A B
P 33 Si un parallélogramme a ses diagonales de 4ème
la même longueur alors c'est un rectangle.
D C
A B
P 34 Si un parallélogramme possède un angle 4ème
droit alors c'est un rectangle.
D C
A B
P 35 Si un quadrilatère vérifie à la fois les
propriétés du losange et du rectangle alors c'est un 4ème
carré.
D C
Déterminer la longueur d'un segment
A B
P 38 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors ses côtés opposés ont la même longueur.
(C'est également vrai pour les rectangles, les 4ème
losanges et les carrés qui sont des
parallélogrammes particuliers.) C D
B
P 39 Si un quadrilatère est un losange alors tous
ses côtés sont de la même longueur. (C'est A C 4ème
également vrai pour les carrés qui sont des
losange particuliers.)
D
A B
P 40 Si un quadrilatère est un rectangle alors
ses diagonales ont la même longueur. (C'est 4ème
également vrai pour les carrés qui sont des
losange particuliers.) D C
A
P 41 Si deux points appartiennent à un cercle O 6ème
alors ils sont équidistants du centre de ce cercle.
B
M
P 42 Si un point appartient à la médiatrice d'un
segment alors il est équidistant des extrémités de 6ème
ce segment.
A B
x
P
P 43 Si un point appartient à la bissectrice d'un
angle alors il est situé à la même distance des M y 4ème
côtés de cet angle.
N z
O
A A'
B (d) B'
A A'
P 45 Si un cercle est l'image d'un autre cercle 6ème
par une symétrie alors ils ont le même rayon.
(d)
A
B'
O
P 46 Si deux segments sont symétriques par 5ème
rapport à un point alors ils ont la même longueur.
B
A'
A'
O
P 47 Si deux cercles sont symétriques par 5ème
rapport à un point alors ils ont le même rayon. A
A
o
P 48 Si dans un triangle, un segment joint les J
milieux de deux côtés alors sa longueur est égale à I 4ème
o
la moitié de celle du troisième côté.
C
B
A
B
P 51 Si un triangle est rectangle alors la
longueur de la médiane issue de l'angle droit a I
4ème
pour longueur la moitié de la longueur de
l'hypoténuse. A C
P 53 Formules de trigonomètrie :
(d)
A A'
P 54 Si deux angles sont symétriques par 6ème
rapport à une droite alors ils ont la même mesure.
x x'
y y'
x A
y'
P 55 Si deux angles sont symétriques par O
5ème
rapport à un point alors ils ont la même mesure. y
A'
x'
A C
A B
P 58 Si un quadrilatère est un parallélogramme
alors deux de ses angles consécutifs sont 4ème
supplémentaires.
D C
B
D
P 62 Si deux angles sont opposés par le sommet 5ème
alors ils ont la même mesure. O
A
E
(d)
(d)
x
P
P 72 Si un point est situé à la même distance des
côtés d'un angle alors il appartient à la bissectrice M y 4ème
de cet angle.
N z
O
I. Construction d'une médiatrice :
a) Avec l'équerre :
A
A A
M
M
B
B B
b) Avec le compas :
Étape 1 : On trace au compas deux arcs de cercle de centre A et de rayon R de part
et d’autre du segment (le rayon est choisi arbitrairement mais supérieur à la moitié
de la longueur du segment).
Étape 2 : En gardant le même rayon on trace deux arcs de cercle de centre
B de part et d’autre du segment.
Étape 3 : On trace la droite passant par les deux
points d’intersection des arcs de cercle
II. Construction d'une bissectrice :
LECTURE ET ECRITURE DES
N1
NOMBRES DECIMAUX
I. A L’AIDE D’UNE ECRITURE DECIMALE
Centaines de mille
Dizaines de mille
Unités de mille
Unités de millions
Centaines
Dizaines
Unités
Dixièmes
Centièmes
Dix millièmes
Millièmes
Écriture décimale 4 7 2 4 8 3
virgule
472,483=( 4×100) +( 7×10) +( 2×1) +( 4×0,1) +( 8×0,01) +( 3×0,001)
2. Ranger.
Définition : Ranger une liste de nombres :
* les ranger du plus grand au plus petit : ordre décroissant ;
* les ranger du plus petit au plus grand : ordre croissant .
Exemples : Ranger la liste de nombres suivants : 22,3 ; 15 ;17,5.
ordre décroissant : 15 < 17,5 < 22,3 ;
ordre décroissant : 22,3 > 17,5 > 15.
Définition : L’arrondi d’un nombre est la valeur la plus proche entre sa valeur approchée par excès et sa
valeur approchée par défaut.
Remarque : Si le nombre est au milieu du segment, alors on prendra comme arrondi du nombre sa valeur
approchée par excès.
Arrondi de 2,45 au dixième : 2,5 car 2,45 est au milieu de 2,4 et 2,5.
N3 OPÉRATIONS
I. Addition :
Définitions : On appelle somme de deux nombres le résultat de l'addition de ces deux nombres. On
appelle termes de la somme les nombres que l'on additionne.
Exemple : 51,6 + 89,75 = 141,35 141,35 est la somme ; 51,6 et 89,75 sont les termes.
Il y a trois manières de calculer la somme : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement). Pour poser l'opération, il faut aligner les différents chiffres sur la verticale (unités avec
unités, virgule avec virgule, dixièmes avec dixièmes, …).
Exemple :
5 1 , 6
+ 8 9 , 7 5
1 4 1 , 3 5
On contrôle le résultat en calculant un ordre de grandeur de la somme : 50 + 90 = 140
Propriétés : S'il y a plusieurs addition, on peut calculer en changeant l'ordre des termes et leur sens.
Exemple : 1,5 + 15 + 8,5 + 5 = 1,5 + 8,5 + 15 + 5 = 10 + 20 = 30
II. Soustraction :
Définitions : On appelle différence de deux nombres le résultat de la soustraction de ces deux nombres.
On appelle termes de la différence les nombres que l'on soustrait.
Exemple : 141,35 - 51,6 = 89,75 89,75 est la différence ; 141,35 et 51,6 sont les termes.
Il y a trois manières de calculer la différence : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement). Pour poser l'opération, il faut aligner les différents chiffres sur la verticale (unités avec
unités, virgule avec virgule, dixièmes avec dixièmes, …).
Exemple :
1 4 1 , 3 5
- 5 1 , 6
8 9 , 7 5
On contrôle le résultat en calculant un ordre de grandeur de la différence : 140 - 50 = 90
Attention : On ne peut calculer en changeant l'ordre des termes et leur sens.
Exemple : 4,4 x 2,6 = 11,44 11,44 est le produit ; 4,4 et 2,6 sont les facteurs.
Il y a trois manières de calculer le produit : à la main (en la posant), à la calculatrice, de tête
(mentalement).
Propriétés : S'il y a plusieurs multiplication, on peut calculer en changeant l'ordre des facteurs et leur
sens.
Attention : Quand on effectue une multiplication, on n'obtient pas toujours un nombre plus grand.
– 1 0 4
1
reste 0 0 9
3) Critères de divisibilité
Règles
• Un nombre entier est divisible par 2 si son chiffre des unités est 0, 2, 4, 6 ou 8.
• Un nombre entier est divisible par 5 si son chiffre des unités est 0 ou 5.
• Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre formé par son chiffre des dizaines et son chiffre des unités
(dans cet ordre) est un multiple de 4.
• Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3.
• Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.
• Son chiffre des unités est 8 donc 23 928 est divisible par 2.
• Son chiffre des unités n'est ni 0 ni 5 donc 23 928 n'est pas divisible par 5.
• Le nombre formé par son chiffre des dizaines et son chiffre des unités est 28 qui est divisible par 4 donc 23 928
est divisible par 4.
• La somme de ses chiffres : 2 3 9 2 8 soit 24 est un multiple de 3 donc 23 928 est divisible par 3.
• La somme de ses chiffres : 2 3 9 2 8 soit 24 n'est pas un multiple de 9 donc 23 928 n'est pas divisible par
9.
4) Division décimale :
Définition : Effectuer la division décimale de deux nombres, c'est trouver la valeur exacte ou une valeur
approchée du quotient de ces deux nombres.
Exemples : Effectue la division de 75,8 par 4 puis celle de 4,9 par 9.
7 5, 8 4 4, 9 9
3 5 1 8, 9 5 4 9 0, 5 4 4
Dès que l'on abaisse le chiffre des
3 8 dixièmes du dividende, on place la
4 0
virgule dans le quotient.
2 0 4 0
0 4
• Dans une expression où figurent des parenthèses, on commence par effectuer les opérations à l’intérieur des
parenthèses.
Exemples : 17 – ( 8 – 7 ) = 17 – 1 = 16
50 × ( 2 + 0,4 ) = 50 × 2,4 = 120
14 + ( 6 × 3,8 ) + ( 7 − 2,5 ) = 14 + 22,8 + 4,5 = 41,3
• Dans une expression où figurent des parenthèses « emboîtées », on commence par effectuer les opérations
les plus « enfermées ».
Exemples : [ 48 − ( 3 + 5 ) ] × ( 5 − 1 ) = [ 48 − 8 ] × 4 = 40 × 4 = 160
36 − [ 75 − ( 5 × 13 ) ] = 36 − [ 75 − 65 ] = 36 − 10 = 26
• En l’absence de parenthèses, les multiplications et divisions ont priorité sur les additions et soustractions.
Exemples : 9 + 7 × 8 = 9 + 56 = 65
17 − 7 × 2 = 17 − 14 = 3
29 × 7,3 − 0,3 = 211,7 − 0,3 = 211,4
• Lorsqu’une expression ne comporte que des additions et soustractions, (ou que des multiplications et
divisions) on effectue les opérations de la gauche vers la droite.
Exemples : 75 − 7 + 3 = 68 + 3 = 71
38 : 5 × 4 = 7,6 × 4 = 30,4
46 10 2 46
Exemples : = = ou encore : =46÷78=10÷15=2÷3
78 15 3 78
Opérations entre ( )
La fraction a est le quotient de a par b. a est le numérateur de la fraction et b est le dénominateur. Soit a = a ÷ b.
b b
4
Exemple : c'est 4 ÷ 3.
3
2)Fraction et partage
3)Nombre fraction
542
Exemple : 5,42 = .
100
Un nombre en écriture fractionnaire n'a pas toujours une écriture décimale exacte.
Exemples :
8 8
a. = 8 ÷ 5 = 1,6 donc est un nombre décimal et a pour écriture décimale 1,6.
5 5
3
b. n'a pas d'écriture décimale exacte car la division de 3 par 7 ne s'arrête jamais.
7
3
n'est donc pas un nombre décimal.
3 7 7
On ne peut en donner que des valeurs décimales approchées
3 0 0, 4 2 8 5 7 1 4 ou des encadrements.
2 0 • 0,42 est une valeur approchée par défaut au centième
3 3
de . On écrit ≈ 0,42.
6 0 7 7
4 0 • 0,429 est une valeur approchée par excès au millième
3 3
de . On écrit ≈ 0,429.
5 0 7 7
3 3
1 0 • 0 1 et 0,4 0,5 sont des encadrements
7 7
3 0 3
de .
7
2
II. EGALITE DE FRACTIONS
On obtient des fractions égales en multipliant ou en divisant le numérateur et le dénominateur par un même
nombre non nul.
xk x3
a ka 2 6
= Exemples : =
b kb 3 9
xk x3
:k :2 :2 :2
ka a 16 8 4 2
= Exemples : = = =
kb b 24 12 6 3
:k :2 :2 :2
16
Ceci s’appelle une simplification. On a simplifié .
24
a
III. MULTIPLIER PAR
b
3
Exemple : Calculer les de 60 .
5
3
Dans l’expression « les de 60 », le mot « de » représente une multiplication.
5
3 3
de 60 = x 60 Pour effectuer ce calcul on a 3 méthodes :
5 5
1ère méthode : On multiplie d’abord 2ème méthode : On divise d’abord 3ème méthode : On remplace la fraction
par un nombre décimal (si c’est
3 3 possible)
×60=3×60 ÷5=180÷5=36 ×60=3×60÷5=3×12=36
5 5 3
×60=3÷5×60=0,6×60=36
5
Remarque : Cette 3ème méthode n’est possible que si la fraction a une écriture décimale.
Partie 5ème et 4ème
I. COMPARAISON DE FRACTIONS
1. Comparaison par rapport à 1 :
Propriétés :
• Si le numérateur d’un nombre en écriture fractionnaire est inférieur à son dénominateur,
alors ce nombre est inférieur à 1.
• Si le numérateur d’un nombre en écriture fractionnaire est supérieur à son dénominateur,
alors ce nombre est supérieur à 1.
5 8 13 8
Exemples : car 5 < 8 car 13 > 8
7 7 11 11
5 7 5 5×4 20 7 7×3 21
Exemples : car = = et = =
3 4 3 3×4 12 4 4×3 12
5 5 13 13
Exemples : car 7 < 9 car 17 > 15
7 9 17 15
Remarque : 2× 3 = 2 × 3 = 2×3 = 6
5 1 5 1×5 5
2. Addition et soustraction
On ajoute les numérateurs
a b a+b
+ =
d d d On garde le dénominateur avec d ≠ 0
Même dénominateur
1 4 5 8 1 16 1 17
Exemples : + = + = + =
7 7 7 3 6 6 6 6
Même dénominateur
3 2 1 1 1 3 2 1
Exemples : – = – = – =
5 5 5 2 3 6 6 6
3. Inverse (4ème)
1 1 1 −1
Exemples : 2 et sont inverses : 2× 2 =1 − 3 et − sont inverses : −3× 3 =1
2 3
5 3 5 3 4 3 4 3
et sont inverses : 3 × 5 =1 − et − sont inverses : − 3 ×− 4 =1
3 5 3 4
4. Division (4ème)
Propriété : Diviser par un nombre non nul, c’est multiplier par son inverse.
3
−
3 3 1 3 7 2 7 5 35 4 3 6 18 9
Exemples : ÷2= × = ÷ = × = =− × =− =−
4 4 2 8 9 5 9 2 18 5 4 5 20 10
6
Partie 3ème
I. MULTIPLES ET DIVISEURS
30 = 1 x 30
= 2 x 15 Les diviseurs de 30 sont : 1 , 2 , 3 , 5 , 6 , 10 , 15 , 30
= 3 x 10
=5x6
Remarques :
• Les diviseurs d’un nombre s’obtiennent par deux
• 1 n’a qu’un seul diviseur
• Tous les entiers naturels différents de 1 ont au moins deux diviseurs : 1 et le nombre lui-même .
Exemple : 17 = 1 x 17
Exemple 1 :
Diviseurs de 18 : 1 , 2 , 3 , 6 , 9 , 18
Diviseurs de 24 : 1 , 2 , 3 , 4 , 6 , 8 , 12 , 24
Le plus grand diviseur commun à deux nombres est appelé le P.G.C.D de ces deux nombres.
Exemple 2 :
Diviseurs de 25 : 1 , 5 , 25
Diviseurs de 14 : 1 , 2 , 7 , 14
Définition : Deux entiers naturels non nuls sont dits premiers entre eux si 1 est leur seul diviseur commun.
IV. PROPRIETES DES DIVISEURS
Propriété : Un diviseur commun à deux entiers naturels non nuls est un diviseur de leur somme et de leur
différence.
Définition : Une fraction est irréductible si son numérateur et son dénominateur sont premiers entre eux.
Méthode :
Pour rendre une fraction irréductible on cherche le P.G.C.D. de son numérateur et de son dénominateur, puis on
simplifie la fraction par ce P.G.C.D.
14
P.G.C.D.( 14 , 25 ) = 1 est irréductible
25
18 3 3
P.G.C.D ( 18 , 24 ) = 6 = et est irréductible
24 4 4
N 06 NOMBRES RELATIFS
Partie cinquième :
I- NOMBRE RELATIF
Un nombre relatif est composé de deux parties :
• un signe ( + ou – ) ;
• une partie numérique appelée « distance à zéro ».
Exemples : ( + 3 ) ; ( – 5 ) ; ( + 0,5 ) ; 0 ; ( – 2,8 )
VOCABULAIRE
+ 3 ; + 0,5 ; 0 sont des nombres positifs ( signe + ).
– 5 ; – 2,8 ; 0 sont des nombres négatifs ( signe – ).
Remarque : + 3 est noté 3.
Remarque : Deux nombres dont la somme est zéro sont dits opposés.
Exemple : (+18 ) et (– 18 ) sont opposés car (+18 ) + (– 18 ) = 0
Exemples : ( + 8 ) × ( + 7 ) = + 56 (– 8 ) × ( + 7 ) = – 56
( – 8 ) × ( – 7 ) = + 56 ( + 8 ) × (– 7 ) = – 56
Exemples : 3 × (– 2 ) × ( + 4 ) × (– 2 ) × ( – 1 ) × (– 5 ) = 240
(– 1) × (– 3 ) × (+ 2 ) × 5 × (– 1 ) × 2 = – 60
Remarques :
• Le carré d'un nombre est toujours positif.
• Lorsque a est un nombre strictement négatif, a n'existe pas et n'a donc pas de sens.
Règles
2
Pour tout nombre positif a, on a a = a et a
2
= a.
2
Exemple : Calcule 1 ; 3,6 ; 9 ; 5 2
; −5
2
; 2× 2 et 1,3 × 1,3.
2 2
• 3,6 est positif donc 3,6 = 3,6. • 2 est positif donc 2 × 2 = 2 = 2.
• 32 = 9 et 3 est positif donc 9 = 3. • 1,3 est positif donc 1,3 × 1,3 = 1,32 = 1,3 .
Définition
Un carré parfait est le carré d'un nombre entier.
Remarque :
La racine carrée d'un carré parfait est un nombre entier.
Règle
Pour tous nombres positifs a et b, a × b = a × b.
Exemple : Écris le nombre C = 32 sous la forme a b , où a et b sont deux nombres entiers positifs, b étant le
plus petit possible.
C= 4 ×2
2
On décompose la racine carrée du produit puis on applique la
définition d'une racine carrée.
C = 4 × 2 = 4 2
A = 5 − 2 5 7 5
On remarque que 5 est un facteur commun aux trois termes de la
somme.
A = 1 − 2 7 5 On factorise par 5.
Exemple 2 : Écris B = 2 72 − 7 18 sous la forme c d , où c et d sont deux entiers relatifs, d étant un entier
naturel le plus petit possible.
I. Expressions littérales
1. Substitutions lettres - nombres
Une expression littérale est une expression qui contient des lettres pour représenter des nombres.
Substituer une lettre par un nombre dans une expression, consiste à remplacer cette lettre par un nombre
donné.
Exemple : Calculer A = 2 x a + 7 pour a = 3.
A = 2 x 3 + 7 = 6 + 7 = 13
k x (a + b) = k x a + k x b k x (a - b) = k x a - k x b
développement développement
factorisation factorisation
(a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
V. Identités remarquables
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2 (a - b)2 = a2 - 2ab + b2 (a + b)(a – b) = a2 – b2
développement développement développement
factorisation factorisation factorisation
Exemples :
104 = 10 000 1
10-1 = = 0,1
10
103 = 1 000 1 1
10-2 = 2 = = 0,01
10 100
102 = 100 1 1
10-3 = 3 = = 0,001
10 1000
101 = 10 1 1
10-4 = 4 = = 0,0001
10 10000
100 = 1
a – n et a n sont inverses.
1 1
Exemples : 53 = 5 × 5 × 5 = 125 5 -2 = 2
= = 0,04
5 25
Cas particuliers : a1 = a a0 = 1 00 n’a pas de sens
n
• a
a ×a =a
n p n+p
ap
= a n–p
Exemples : Exemples :
27
5 ×5 7 –3
=5 7-3
=5 4 4
= 2 7 − 4 = 23
2
6 –3 × 6 –8 = 6 –3-8 = 6 -11 72
= 72+ 4 = 76
7−4
n
• n
(a×b) =a ×b n n n
a
b
a
= n
b
a≠0 b≠0
Exemples : Exemples :
3
5 53
( 3 × 7 ) 6 = 3 6× 7 6 = 3
7 7
♦
( a n )p = a n×p
Exemples :
( 9 2 )3 = 9 2 × 3 = 9 6
N 30 ÉQUATIONS
I. Vocabulaire
Définition
Une équation est une expression dans laquelle il y a toujours un signe égal et une
ou plusieurs inconnues (désignées chacune par une lettre, en général).
Exemple 1 : 2x2 – 5 = x + 10 est une équation où l'inconnue est désignée par la lettre
x.
Cette équation a deux membres : 2x2 – 5 (membre de gauche) et x + 10 (membre de
droite).
Définitions
Résoudre une équation d'inconnue x, c'est déterminer toutes les valeurs de x (si
elles existent) pour que l'égalité soit vraie. Chacune de ces valeurs est appelée
solution de l'équation.
2 x 3² - 5 = 2 x 9 – 5 = 18 – 5 = 13
3 + 10 = 13
Méthode :
• Étape n°1 : Choix de l'inconnue.
• Étape n°2 : Mise en équation.
• Étape n°3 : Résolution de l'équation.
• Étape n°4 : Vérification que la valeur trouvée est solution du problème.
• Étape n°5 : Conclusion.
Exemples :
-2–(–3) = –2+3 = 1 1>0 donc –2>–3
- 35 – ( +7 ) = – 35 – 7 = – 42 – 42 < 0 donc – 35 < + 7
On peut ajouter ( ou retrancher ) un même nombre à chaque membre d’une inégalité sans en changer le sens.
Exemples :
–3<7 x–2<–9 5 + x < – 13
–3+4<7+4 x–2+2<–9+2 5 + x – 5 < – 13 – 5
+ 1 < 11 x<–7 x < – 18
On peut multiplier les deux membres d’une inégalité par un même nombre positif, sans en changer le sens.
Exemples :
–3<7 4x<–2 3x<7
1 1 1 1
–3×2 <7× 2 4 x× −2× 3 x× 7×
4 4 3 3
−1 7
– 6 < 14 x< x<
2 3
On peut multiplier les deux membres d’une inégalité par un même nombre négatif, en changeant le sens de
cette inégalité.
Exemples :
Exemples :
2
x<3 3t – 9 > 7 w – 85 w1 sont des inéquations.
3
Pour résoudre une inéquation, il faut trouver les valeurs de l’inconnue qui rendent l’inégalité vraie.
Pour cela, il faut isoler l’inconnue en utilisant les règles vues au II et III :
1 1
2 x × 8× la division par un nombre positif ne modifie pas l'ordre ;
2 2
x<4 les solutions de l’inéquation sont donc tous les nombres inférieurs ou égaux à 4.
2 5 8 14 5 15 7 25
X 1,5
3 7,5 12 21 3 9 4,2 20
3 7,5 12 21 3 9 4,2 20
= = = =1,5 = = =0,6 mais =0,8
2 5 8 14 5 15 7 25
Les quotients sont tous égaux Les quotients ne sont pas tous égaux
Exemple :
15 litres de super ont coûté 84,60 F.
1) Quel serait le prix de 45 litres ?
2) Quel serait le prix de 32,5 litres ?
3) Quelle quantité de super coûterait 300 F ?
Quantité de super
Grandeurs proportionnelles :
Prix à payer
Tableau de proportionnalité :
x3
1) Calcul de x :
15 45 x = 84,60 x 3 car 45 = 15 × 3
84,60 ? x = 253,80
x3
3) Calcul de z :
15 ? 300
z= ou z = 300 : 5,64
: 5,64 5,64
4) Produit en croix :
O O O
Proportionnalité Non-proportionnalité
● Une situation de proportionnalité est représentée graphiquement par des points alignés sur
une droite qui passe par l’origine du repère (admis)
● Réciproquement, des points alignés sur une droite qui passe par l’origine du repère
représentent une situation de proportionnalité (admis)
Remarque : La lecture sur un graphique ne donne qu’un ordre de grandeur. Seul un calcul donne
avec certitude la valeur exacte.
APPLICATION DE LA PROPORTIONNALITÉ :
N 41
VITESSES MOYENNES
DÉFINITION
Lorsque la distance d parcourue par un mobile est proportionnelle au temps t pour parcourir
cette distance, on dit que ce mobile a un mouvement uniforme. Le coefficient de proportionnalité
v est la vitesse moyenne de ce mobile.
Durée du trajet t
xv d=v×t
Distance parcourue d
d d
Conséquence : On a aussi : v= et t=
t v
Remarque :
• Si d est en km et t en h alors v est en km/h
• Si d est en m et t en s alors v est en m/s
Exemples :
a) Calculer une vitesse en km/h puis en m/s
d = 25,2 km et t = 2h
en km/h
d
v=
t km
25,2
v= v = 12,6 km/h
2
h
en m/s
12,6 km 12600 m 12600
12,6 km/h = = = m/s= 3,5 m/s
1h 3600 s 3600
a) Calculer d
v = 80 km/h et t = 1h30min soit t = 1,5h
d=v×t
h
km km/h
d = 80 x 1,5
d = 120 km
h km/h
91,8
15 m 0,015 km t= h
15m/s = = 54
1s 1s t= 1,7 h
=54 km/h t= 1h0,7 h
1 h = 3600s t= 1h0,7 ×60min
t= 1h42min
Remarque :
La vitesse moyenne sur un parcours n’est pas égale à la moyenne des vitesses
N 42 ECHELLES
I. REDUCTION
Recherche de l’échelle
Exemple :
Deux villes distantes en réalité de 5 km sont distantes de 2,5 cm sur une carte.
Quelle est l’échelle de cette carte ?
Exemple :
Sur un livre de biologie, une puce est représentée à l’échelle 50.
a) Sur ce livre la patte de la puce mesure 1 cm. Quelle est la longueur réelle de cette
patte ?
b) La puce mesure en réalité 1 mm. Quelle est sa dimension sur le dessin ?
Calcul : 1 : 50 = 0,02
La longueur réelle de la patte est de 0,02 cm soit 0,2 mm.
Calcul : 0,1 x 50 = 5
La dimension de cette puce sur le dessin est de 5 cm.
Recherche de l’échelle
Un bijou de 1,5 cm est représenté sur un catalogue par un dessin de 6 cm.
Quelle est l’échelle de ce dessin ?
Calcul : 6 : 1,5 = 4 L’échelle du dessin est 4.
APPLICATION DE LA PROPORTIONNALITÉ :
N 43
POURCENTAGES
I- ECRITURE D’UN POURCENTAGE
15% , 20% sont des pourcentages
15
On peut aussi écrire : 15% = = 0,15 on lit : 15 pour cent
100
20
De même 20% = = 0,2 on lit : 20 pour cent
100
Inversement 0,43 = 43%
0,6 = 60%
15 ? 15×100
= Calcul : = 60 60% des élèves ont eu la moyenne.
25 100 25
Exemples :
• Augmenter de 8%, c’est multiplier par 1,08 ;
• multiplier par 0,77 c’est appliquer une baisse de 23%.
N 50 COORDONNEES DANS UN REPERE
O A
0 1 3
Chaque point d’une droite graduée est repéré par un nombre appelé son abscisse.
Le point A a pour abscisse : 3
A
6
1
Axe des abscisses
-3 0 1
On note : A (–3;+6)
abscisse ordonnée
coordonnées
F 01 LES FONCTIONS
I - Généralités
A - Notion de fonction
Définition
Une fonction est un procédé qui, à un nombre, associe un unique nombre.
Remarque :
On utilise la notation f:x f(x) qui se lit « f est la fonction qui, à x, associe le nombre f(x) »
Exemple :
a. Détermine la fonction g qui, à la longueur x d'une arête d'un cube, associe le périmètre d'une face de ce cube.
b. Détermine la fonction h qui, à la longueur x d'une arête d'un cube, associe le volume de ce cube.
B - Images et antécédents
Définitions
Soit f une fonction.
Si f(a) = b alors on dit que :
• b est l'image de a par f. L'image d'un nombre est unique.
• a est un antécédent de b par f. Un nombre b peut avoir plusieurs antécédents.
Exemple 1 : Soit f une fonction telle que f(− 2) = 0. Traduis cette égalité par deux phrases.
• 0 est l'image de − 2 par la fonction f.
• − 2 est un antécédent du nombre 0 par la fonction f.
x x2 − 4 signifie qu'à tout nombre, ici noté x, la fonction f associe un unique nombre qui se calcule avec la
formule : x2 − 4.
On dit que l'image de x par la fonction f est x2 − 4 et on note aussi f(x) = x2 − 4.
f(x) = x2 − 4 f(x) = x2 − 4
f(− 5) = 21 f(5) = 21
Donc l'image par la fonction f de − 5 est 21 et celle de 5 est 21 également.
On remarque que − 5 et 5 ont la même image : 21 par la fonction f.
Donc 21 a au moins deux antécédents par la fonction f.
Définition
Les images respectives par la fonction f de certaines valeurs de x peuvent être présentées dans un tableau appelé
tableau de valeurs.
Exemple 3 : Voici un tableau de valeurs de la fonction f : x x2 − 4.
x −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
f(x) 12 5 0 −3 −4 −3 0 5 12
La 2de ligne du tableau donne l'image de chaque nombre de la 1re ligne par la fonction f.
a. On cherche 0 sur la 1re ligne du tableau et on lit son image sur la 2de ligne.
L'image de 0 par la fonction f est − 4. On écrit f(0) = − 4 (ou f : 0 − 4).
de re
b. On cherche 5 sur la 2 ligne du tableau et on lit ses antécédents sur la 1 ligne.
Les antécédents de 5 par la fonction f sont − 3 et 3. On écrit f(− 3) = f(3) = 5.
II - Représentation graphique
Définition
La représentation graphique d'une fonction f est la courbe constituée de l'ensemble des points de coordonnées
(x ; f (x)).
1 1
1,5
−2 −1 0 1 2 −2 −1 0 1 2
−1 −1
−2 −2
−3 −3
−4 −4
Propriétés
• Tout nombre admet une unique image par une fonction linéaire.
• Tout nombre admet un unique antécédent par une fonction linéaire.
Exemple 1 :
Soit la fonction f linéaire telle que f(x) = 2x.
a. Calcule l'image de 3 par la fonction f.
b. Calcule l'antécédent de 7 par la fonction f.
4 4
a=5 f est donc la fonction définie par f(x) = 5 x.
Propriété
g de coefficient a, les accroissements des valeurs de g(x) et de x sont
Pour toute fonction affine
g ( x1 ) – g ( x2 )
proportionnels donc, pour tous nombres x1 et x2 distincts, a = .
x1 – x2
Représentation graphique
Propriété
La représentation graphique d'une fonction linéaire f : x a × x est une droite qui passe par l'origine du
repère.
Remarques :
a s'appelle le coefficient directeur de la droite : il donne l'accroissement de f(x) lorsque x augmente d'une unité.
A
(d )
f
IV - Fonctions affines
Définitions
On appelle fonction affine toute fonction qui, à tout nombre noté x, associe le nombre a×xb
(c'est-à-dire x a × x b) où a et b sont deux nombres.
Remarques :
• Une fonction linéaire est une fonction affine particulière (cas où b = 0). Les fonctions linéaires traduisent des
situations de proportionnalité.
• Lorsque a = 0, la fonction est une fonction constante : à tout nombre x, elle associe le nombre b.
Propriétés
• Tout nombre admet une unique image par une fonction affine.
• Tout nombre admet un unique antécédent par une fonction affine non constante.
Exemple 1 :
Soit la fonction g affine telle que g(x) = 5x − 1.
a. Calcule l'image de − 7 par la fonction g.
b. Calcule l'antécédent de 14 par la fonction g.
Propriété
g de coefficient a, les accroissements des valeurs de g(x) et de x sont
Pour toute fonction affine
g ( x1 ) – g ( x2 )
proportionnels donc, pour tous nombres x1 et x2 distincts, a = .
x1 – x2
Première méthode :
Donc
{ a a bb
5 + =4
– 2 + = 25
On obtient un système de deux équations que l'on résout.
Deuxième méthode :
g – 2 – g 5
a=
–2–5 On détermine le coefficient a en utilisant la propriété des
25 – 4 21 accroissements.
a = – 2 – 5 = −7 = − 3
g(x) = − 3x b On remplace a par − 3 dans l'expression de g.
g(5) = 5×(− 3) b = 4
On remplace x par 5.
b = 19
On résout l'équation pour déterminer b.
Remarques :
• a s'appelle le coefficient directeur de la droite : il donne l'accroissement de g(x) lorsque x augmente d'une unité.
• b s'appelle l'ordonnée à l'origine : g(0) = b. La droite passe par le point de coordonnées (0 ; b).
Exemple 1 : Un professeur rend un devoir aux 23 élèves de sa classe de 3ème. La liste des notes est la suivante
18 – 15 – 7 – 6 – 18 – 14 – 8 – 7 – 9 – 12 – 16 – 9 – 16 – 18 – 10 – 16 – 20 – 8 – 9 – 15 – 9 – 10 – 8.
1. Effectif cumulé
Définition : Dans un tableau statistique dont les valeurs sont rangées par ordre croissant, l’effectif cumulé
croissant d’une valeur s’obtient en ajoutant à l’effectif de cette valeur les effectifs des valeurs qui la
précèdent.
13 ; 12 ; 10 ; 9 ; 6 ; 14 ; 12 ; 15 ; 6 ; 7 ; 18 ; 17 ; 12 ; 10 ; 9 ; 4 ; 12 ; 11 ; 13 ; 8 ; 9 ; 6 ; 14 ; 12
Notes 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Effectif 1 0 3 1 1 3 2 1 5 2 2 1 0 1 1
Effectif 1 1 4 5 6 9 11 12 17 19 21 22 22 23 24
Cumulé
croissant
Le 5 s’obtient en ajoutant 1 ; 0 ; 3 ; 1.
Remarque : Pour obtenir un effectif cumulé décroissant, il suffit que les valeurs soient rangées par
ordre décroissant.
2. Fréquence cumulée
Définition : La fréquence cumulée s’obtient en divisant l’effectif cumulé par l’effectif total.
Définition : La moyenne pondérée est le quotient de la somme des valeurs, affectées chacune de leur
coefficient, par la somme totale des coefficients.
Effectifs
6
5
4
3
2
1
0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Notes
Définition : Quand une série statistique est ordonnée, la valeur médiane est celle qui partage cette série en
deux parties de même effectif.
Il y a donc autant de valeurs inférieures à la médiane que de valeurs supérieures.
6 – 7 – 7 – 8 – 8 – 8 – 9 – 9 – 9 – 9 – 10 – 10 – 12 – 14 – 15 – 15 – 16 – 16 – 16 – 18 – 18 – 18 – 20.
6 – 7 – 7 – 8 – 8 – 8 – 9 – 9 – 9 – 9 – 10 – 10 – 12 – 14 – 15 – 15 – 16 – 16 – 16 – 18 – 18 – 18 – 20.
11 notes 11 notes
10 est la médiane.
Ici, l’effectif est un nombre impair, donc la médiane est une valeur de la série.
6 ×1 + 7 × 2 + 8 × 3 + 9 × 4 + 10 × 2 + 12 ×1 + 14 ×1 + 15 × 2 + 16 × 3 + 18 × 3 + 20 ×1
Moyenne = ≈ 12,1
23
Exemple 2 : Quelle est la médiane de la série statistique de l'exemple 2 ?
Effectifs
6
5
4
3
2
1
0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Notes
Remarque : On peut ordonner les résultats dans un tableau et calculer les effectifs cumulés pour déterminer la
médiane de la série statistique.
Notes 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
Effectif 1 0 3 1 1 3 2 1 5 2 2 1 0 1 1
Effectif 1 1 4 5 6 9 11 12 17 19 21 22 22 23 24
Cumulé
croissant
Ici, l’effectif est un nombre pair, donc la médiane n’est pas toujours une valeur de la série.
Définition : L’étendue d’une série statistique est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite
valeur de la série.
E = 20 – 6 = 14.
Retour à l’exemple 1 :
Le premier quartile :
25
On calcule 25 % de l’effectif total soit 25 % de 23 : ×23=5,75 .
100
Le premier quartile est donné par la sixième valeur (premier nombre entier supérieur ou égal à 5,75) : 8.
Le troisième quartile :
75
On calcule 75 % de l’effectif total soit 75 % de 23 : ×23=17,25 .
100
Le troisième quartile est donné par la dix-huitième valeur ( premier nombre entier supérieur ou égal à
17,25) : 16.
Notes 6 7 8 9 10 12 14 15 16 18 20
Effectifs 1 2 3 4 2 1 1 2 3 3 1
Effectifs
1 3 6 10 12 13 14 16 19 22 23
cumulés
On peut récapituler l’ensemble des résultats dans un diagramme appelé boîte à moustaches :
×
6 8 10 12,1 16 20
I. Expérience aléatoire
1) Exemples :
- On lance une pièce de monnaie et on regarde la face supérieure.
- On lance un dé à six faces et on regarde le nombre de points
inscrits sur la face du dessus.
- On fait tourner une roue marquée sur ses secteurs de couleurs
différentes et on regarde le secteur marqué par la flèche.
2) Définition :
Une expérience (lancé un dé par exemple) est aléatoire lorsqu’elle a
plusieurs résultats ou issues (pile ou face) et que l’on ne peut pas
prévoir, à priori, quel résultat se produira.
rouge
jaune
vert
2) Probabilité
Exemple :
2 secteurs sur 8 sont de couleur bleue. Lors d’une expérience
aléatoire, il y a donc 2 chances sur 8 d’obtenir un secteur de couleur bleue.
2
On dit que la probabilité d’obtenir un secteur bleu est égale à , soit 0,25. bleu
8 2
On inscrit sur l’arbre des possibles les probabilités des différentes issues. 8
1 rouge
8
3
jaune
2 8
8
vert
3) Événement
Exemple :
Soit l’événement E « La roue s’arrête sur un secteur bleu ou rouge ».
On pourrait se demander qu’elle est la probabilité que cet événement se réalise ?
bleu
2 1 3
E se réalise : + =
rouge 8 8 8
jaune
vert
3 3
On dit que la probabilité que l’événement E se réalise est égale à et on note : P(E) = .
8 8
Un événement est constitué par plusieurs issues d’une même expérience aléatoire.
De manière générale, lorsqu’il y a équiprobabilité entre les différentes issues, la probabilité d’un
événement E est :
nombre de cas favorables
p( E ) =
nombre de cas possibles
Exemple :
• Sur un jeté de pièce, l’événement « La face supérieure est pile » et l’événement « le
face supérieure est face » sont incompatibles.
• Sur un jet de dès à 6 faces : l’événement « le résultat est supérieur ou égal à 3 » et
l’événement « le résultat est inférieure ou égal à 3 » ne sont pas incompatibles.
Deux événements E et F incompatibles associés à une expérience aléatoire sont dits contraires
si, nécessairement, soit E, soit F se réalisent.
Exemple : Sur un jet de dès à 6 faces, les événements : « Le résultat est pair » et « le résultat
est impair » sont 2 événements contraires.
1 1 1
P (P ;P) x = (probabilité d’obtenir deux piles)
2 2 4
1
2
P 1
1 1 1
2
F (P ; F) x = (probabilité d’obtenir pile puis face)
1 2 2 4
2
1 1 1 1
2 1 P (F ; P) x = (probabilité d’obtenir face puis pile)
F 2 2 2 4
1
2
F 1 1 1
(F ; F) x = (probabilité d’obtenir face puis face)
2 2 4
1 1 1 1
P(E) = + + =
4 4 4 4
1
La probabilité que l’événement E se réalise est de .
4
Il y a donc trois chances sur quatre d’obtenir au moins une fois la face PILE lorsqu’on lance
deux fois de suite une pièce de monnaie.