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A. P. M. E. P.

; Corrigé du baccalauréat Amérique du Sud 27 septembre 2023 <


ÉPREUVE D’ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ – Jour 2

Exercice 1 5 points
Partie A
Un jeu proposé dans une fête foraine consiste à effectuer trois tirs successivement sur une
cible mouvante.
On a constaté que :
• Si le joueur atteint la cible lors d’un tir alors il ne l’atteint pas lors du tir suivant dans
65 % des cas ;
• Si le joueur n’atteint pas la cible lors d’un tir alors il l’atteint lors du tir suivant dans
50 % des cas.
La probabilité qu’un joueur atteigne la cible lors de son premier tir est de 0,6.
On choisit au hasard un joueur à ce jeu de tirs.
On considère les évènements suivants :
• A 1 : « Le joueur atteint la cible lors du 1er tir »
• A 2 : « Le joueur atteint la cible lors du 2e tir »
• A 3 : « Le joueur atteint la cible lors du 3e tir ».
³ ´
1. D’après le texte, pour k = 1 ou k = 2, on a : P A k A k+1 = 0,65 et P A k (A k+1 ) = 0,5.
³ ´
Donc P A k (A k+1 ) = 0,35 et P A k A k+1 = 0,5.
On complète l’arbre pondéré ci-dessous modélisant la situation.

0,35 A3
A2
0,35
0,65 A3
A1
0,5 A3
0,65
0,6 A2
0,5 A3

0,35 A3
0,4 A2
0,5
0,65 A3
A1
0,5 A3
0,5
A2
0,5 A3
Baccalauréat spécialité Jour 2 - corrigé A. P. M. E. P.

Soit X la variable aléatoire qui donne le nombre de fois où le joueur atteint sa cible au cours
des trois tirs.
2. La probabilité que le joueur atteigne deux fois la cible au cours des trois tirs est :
³ ´ ³ ´ ³ ´
P (X = 2) = P A 1 ∩ A 2 ∩ A 3 + P A 1 ∩ A 2 ∩ A 3 + P A 1 ∩ A 2 ∩ A 3
= 0,6 × 0,35 × 0,65 + 0,6 × 0,65 × 0,5 + 0,4 × 0,5 × 0,35 = 0,136 5 + 0,195 + 0,07
= 0,401 5
3. a. On a vu que P (X = 2) = 0,401 5 ; de plus P (X = 0) et P (X = 3) sont donnés dans le
tableau. On a donc :
¡ ¢
P (X = 1) = 1 − P (X = 0) + P (X = 2) + P (X = 3) = 1 − (0,1 + 0,401 5 + 0,073 5)
= 1 − 0,575 = 0,425
On complète le tableau donnant la loi de probabilité de la variable aléatoire X .

X = xi 0 1 2 3
P (X = x i ) 0,1 0,425 0,401 5 0,073 5

b. E (X ) = 0 × 0,1 + 1 × 0,425 + 2 × 0,401 5 + 3 × 0,073 5 = 1,448 5


c. Sur 3 tirs, le joueur atteindra sa cible, en moyenne, 1,5 fois.

Partie B
On considère N , un entier naturel supérieur ou égal à 1. Un groupe de N personnes se pré-
sente à ce stand pour jouer à ce jeu dans des conditions identiques et indépendantes. Un
joueur est déclaré gagnant lorsqu’il atteint trois fois la cible. On note Y la variable aléatoire
qui compte parmi les N personnes le nombre de joueurs déclarés gagnants.
1. Dans cette question, N = 15.
a. L’expérience élémentaire consiste à voir si une personne est gagnante (avec une
probabilité p = 0,073 5) ou non ; il n’y a donc que deux issues. On effectue cette
expérience élémentaire 15 fois dans des conditions identiques et indépendantes.
Donc la variable aléatoire Y qui donne le nombre de gagnants sur 15 personnes,
suit la loi binomiale de paramètres n = 15 et p = 0,073 5.
b. La probabilité qu’exactement 5 joueurs soient gagnants à ce jeu est :
à !
15
P (Y = 5) = × 0,073 55 × (1 − 0,073 5) 15−5 ≈ 0,003
5
2. On cherche le nombre minimum n de personnes qui doivent se présenter à ce stand
pour que la probabilité qu’il y ait au moins un joueur gagnant soit supérieure ou égale
à 0,98, c’est-à-dire tel que P (Y > 1) > 0,98. On résout cette inéquation.
P (Y > 1) > 0,98 ⇐⇒ 1 − P (YÃ =!0) > 0,98 ⇐⇒ 0,02 > P (Y = 0)
n
⇐⇒ 0,02 > × 0,073 50 × (1 − 0,073 5) n−0 ⇐⇒ 0,02 > 0,926 5n
0
⇐⇒ ln (0,02) > ln 0,926 5n ⇐⇒ ln (0,02) > n × ln (0,926 5)
¡ ¢

ln (0,02)
⇐⇒ 6n
ln (0,926 5)
ln (0,02)
Or ≈ 51,24 donc n = 52.
ln (0,926 5)

Amérique du Sud 2 27 septembre 2023


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Exercice 2 5 points
→− →
³− → −´
Dans un repère orthonormé O ; ı ,  , k on considère les points :
A(1 ; 1 ; −4), B(2 ; −1 ; −3), C(0 ; −1 ; −1) et Ω(1 ; 1 ; 2).

2−1 1
   
−−→ −−→
1. Le vecteur AB a pour coordonnées  −1 − 1  = −2 et le vecteur AC a pour coor-
−3 − (−4) 1
0−1
   
−1
données  −1 − 1  = −2.
−1 − (−4) 3
Ces deux vecteurs ne sont pas colinéaires, donc les points A, B et C ne sont pas alignés ;
ils définissent donc un plan.
1
 


2. a. Soit n le vecteur de coordonnées 1.
1

− −−→ →
− −−→
• n · AB = 1 × 1 + 1 × (−2) + 1 × 1 = 0 donc n ⊥ AB ;

− −−→ →
− −−→
• n · AC = 1 × (−1) + 1 × (−2) + 1 × 3 = 0 donc n ⊥ AC .


Le vecteur n est donc orthogonal à deux vecteurs directeurs du plan (ABC), donc
c’est un vecteur normal au plan (ABC).
b. Le plan (ABC) a donc une équation cartésienne de la forme x + y + z + d = 0. On
détermine d en utilisant le fait que le point A appartient au plan (ABC).
A ∈ (ABC) ⇐⇒ x A + y A + z A + d = 0 ⇐⇒ 1 + 1 − 4 + d = 0 ⇐⇒ d = 2
Le plan (ABC) a donc pour équation cartésienne x + y + z + 2 = 0.
3. a. x Ω + y Ω + z Ω + 2 = 1 + 1 − 2 + 2 = 2 6= 0 donc Ω ∉ (ABC).
b. Soit H le projeté orthogonal du point Ω sur le plan (ABC).
−−→
Donc ΩH est un vecteur orthogonal au plan (ABC), donc il est colinéaire au vec-
k
 


teur n , et il a donc des coordonnées de la forme k , où k ∈ R.

k
xH − xΩ xH − 1
   
−−→
Les coordonnées de ΩH sont  y H − y Ω  =  y H − 1.
zH − zΩ zH − 2
 
 xH − 1 = k  xH = 1 + k
On déduit donc que y − 1 = k , c’est-à-dire y = 1+k
 H  H
zH − 2 = k zH = 2 + k
Or le point H appartient au plan (ABC) donc : x H + y H + z H + 2 = 0 ⇐⇒ (1 + k) +
(1 + k) + (2 + k) + 2 = 0 ⇐⇒ 6 + 3k = 0 ⇐⇒ k = −2.
1−2
   
−1
Le point H a donc pour coordonnées 1 − 2 soit −1.
  
2−2 0
p p
On admet que ΩH = 2 3. On définit la sphère S de centre Ω et de rayon 2 3 comme l’en-
p
semble de tous les points M de l’espace tels que ΩM = 2 3.

Amérique du Sud 3 27 septembre 2023


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4. Le point H est le projeté orthogonal de Ω sur le plan (ABC), donc ΩH est la plus courte
distance entre Ω et tout point du plan ; autrement dit, tout point N de (ABC) distinct
p
de H est tel que ΩN > ΩH, donc ΩN > 2 3.
Ce qui prouve que le point N n’appartient pas à la sphère S.
On dit qu’un plan P est tangent à la sphère S en un point K lorsque les deux conditions
suivantes sont vérifiées :
• K ∈ P ∩S
• (ΩK) ⊥ P
5. Soit le plan P d’équation x + y − z − 6 = 0 et le point K de coordonnées K(3 ; 3 ; 0).

• x K + y K − z K − 6 = 3 + 3 − 0 − 6 = 0 donc K ∈ P
p
ΩK2 = (3 − 1)2 + (3 − 1)2 + (0 − 2)2 = 4 + 4 + 4 = 12 donc ΩK = 2 3 ; et donc K ∈ S.
Donc K ∈ P ∩ S.
3−1 2

  
−−→
• Le vecteur ΩK a pour coordonnées 3 − 1 = 2 .
  
0−2 −2
1
 


Le plan P a pour vecteur normal n ′  1 
−1
−−→ −
→′ −
→′ −−→
ΩK = −2 n ; or n est un vecteur normal au plan P donc ΩK est orthogonal au
plan P , et donc (ΩK) ⊥ P .

On en conclut que le plan P est tangent à la sphère S au point K.


6. On admet que les plans (ABC) et P sont sécants selon une droite (∆).
1 1
   
→−  −
→′
Rem. – Le plan (ABC) a pour vecteur normal n 1 et P a pour vecteur normal n 1 .

1 −1
Ces vecteurs ne sont manifestement pas colinéaires donc (ABC) et P sont sécants se-
lon une droite (∆).
On résout le système :
½
x + y +z +2 = 0
M (x ; y ; z) ∈ (ABC) ∩ P ⇐⇒ ⇐⇒
x + y −z −6 = 0
½ ½ ½
x + y +z +2 = 0 x + y +z +2 = 0 x + y +z +2 = 0
⇐⇒ ⇐⇒
(x + y + z + 2) − (x + y − z − 6) = 0 z +2+z +6 = 0 z = −4
½
x + y −2 = 0
⇐⇒
z = −4
 
 x = 2− y  x = 2−t
On peut l’écrire y = y ou encore y = t où t ∈ R.
 
z = −4 z = −4

 x = 2−t
La droite (∆) a donc pour représentation paramétrique : y = t où t ∈ R.

z = −4

Amérique du Sud 4 27 septembre 2023


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Exercice 3 5 points
Soit la suite (u n ) définie par u 0 = 0 et, pour tout n ∈ N, u n+1 = 5u n − 8n + 6.
1. • Pour n = 0 on a : u 1 = u 0+1 = 5u 0 − 8 × 0 + 6 = 0 − 0 + 6 = 6
• Pour n = 1 on a : u 2 = u 1+1 = 5u 1 − 8 × 1 + 6 = 5 × 6 − 8 + 6 = 28
2. Soit n un entier naturel. On complète la fonction suite_u d’argument n ci-dessous,
écrite en langage Python, afin qu’elle retourne la valeur de u n .

def suite_u(n) :
u = 0
for i in range(1,n+1) :
u = 5*u - 8*(i-1) + 6
return u

Rem : il aurait sans doute été plus simple de donner comme algorithme :

def suite_u(n) :
u = 0
for i in range(0,n) :
u = 5*u - 8*i + 6
return u

3. a. Soit P n la propriété : u n > 2n.

• Initialisation
Pour n = 0, on a : u 0 = 0 et 2n = 0 ; donc P 0 est vraie.
• Hérédité
On suppose que u n > 2n pour n > 0 ; c’est l’hypothèse de récurrence.
u n+1 = 5u n − 8n + 6 > 5 × (2n) − 8n + 6 = 2n + 6 = 2(n + 1) + 4 > 2(n + 1)
Donc P n+1 est vérifiée.
• Conclusion
La propriété est vraie au rang 0, et elle est héréditaire pour tout n > 0, donc,
d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout n.

On a donc démontré que, pour tout entier naturel n, on a : u n > 2n.


b. lim 2n = +∞ et u n > 2n donc lim u n = +∞.
n→+∞ n→+∞
c. Soit p ∈ N∗ .
lim u n = +∞ donc, d’après la définition de la limite vers +∞ d’une suite, pour
n→+∞
tout réel A > 0, il existe un rang n 0 à partir duquel tous les termes de la suite sont
supérieurs à A ; donc il existe un rang n 0 tel que si n > n 0 , alors u n0 > 10p .
4. Pour tout n, on a : u n+1 − u n = 5u n − 8n + 6 − u n = 4u n − 8n + 6 ; or u n > 2n donc
4u n − 8n > 0 et donc u n+1 − u n > 6.
On en déduit que la suite (u n ) est croissante.
5. On considère la suite (v n ), définie pour tout n ∈ N, par v n = u n − 2n + 1.

Amérique du Sud 5 27 septembre 2023


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a. En dessous de la fonction suite_u précédente, on a écrit la fonction suite_v


ci-dessous :
def suite_v(n):
L = []
for i in range(n+1) :
L.append(suite_u(i) - 2*i + 1)
return L
Lorsqu’on saisit suite_v(5) dans la console, on obtient l’affichage suivant :

>>> suite_v(5)
[1, 5, 25, 125, 625, 3125]

On peut conjecturer que, pour tout n, on a : v n+1 = 5v n .


v n+1 = u n+1 −2(n +1)+1 = 5u n −8n +6−2n −2+1 = 5u n −10n +5 = 5(u n −2n +1)
= 5v n
b. On déduit de la question précédente que la suite (v n ) est géométrique de raison
q = 5, et de premier terme v 0 = u 0 − 2 × 0 + 1 = 1.
On a donc, pour tout n : v n = v 0 × q n = 5n .
Pour tout n, v n = u n − 2n + 1 donc u n = v n + 2n − 1 et donc u n = 5n + 2n − 1.

Exercice 4 5 points
1
Soit la fonction f définie sur R par f (x) = ln (1 + e−x ) + x.
4 ³ →− →−´
On note C f la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthonormé O ; ı , 
du plan.
Partie A

1. lim e −x = 0 donc lim ln 1 + e −x = ln(1) = 0


¡ ¢

x→+∞ x→+∞
1
• lim x = +∞
x→+∞ 4
Donc lim f (x) = +∞.
x→+∞
2. On admet que la fonction f est dérivable sur R et on note f ′ sa fonction dérivée.
− e −x 1 e x × (− e −x ) 1 −1 e x +1 −4 + e x + 1
a. f ′ (x) = + = + = + =
1 + e −x 4 e x × (1 + e −x ) 4 e x + 1 4 ( e x + 1) 4 ( e x + 1)
x
e −3
=
4 ( e x + 1)
b. Sur R, f ′ (x) est du signe de e x − 3.
e x − 3 > 0 ⇐⇒ e x > 3 ⇐⇒ x > ln(3)
Donc :
• sur −∞ ; ln(3) , f ′ (x) < 0 donc f est strictement décroissante ;
¤ £

• sur ln(3) ; +∞ , f ′ (x) > 0 donc f est strictement croissante ;


¤ £

• la fonction f admet pour x = ln(3) un minimum.

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c. • ln(3) ≈ 1,1 donc [2 ; 5] ⊂ ] ln(3) ; +∞[, et donc la fonction f est strictement


croissante sur [2 ; 5].
¢ 1
• f (2) = ln 1 + e −2 + × 2 ≈ 0,63 donc f (2) < 1.
¡
4
1
• f (5) = ln 1 + e −5 + × 5 ≈ 6,25 donc f (5) > 1.
¡ ¢
4
• De plus, la fonction f est dérivable sur R donc continue.
D’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, on peut déduire
que l’équation f (x) = 1 admet une solution unique sur [2 ; 5]. On l’appelle α.

Partie B
ex
On admettra que la fonction f ′ est dérivable sur R et pour tout réel x, f ′′ (x) = .
( e x + 1)2
On note ∆ la tangente à la courbe C f au point d’abscisse 0.
Dans le graphique ci-dessous, on a représenté la courbe C f la tangente ∆ et le quadrilatère
MNPQ tel que M et N sont les deux points de la courbe C f d’abscisses respectives α et −α,
et Q et P sont les deux points de la droite ∆ d’abscisses respectives α et −α.

Cf
N


P
M


−α O →
− α
ı
Q

1. a. Pour tout réel x :


• e x > 0;
• e x > 0 donc e x + 1 > 0 donc ( e x + 1)2 > 0.
ex
Donc f ′′ (x) = > 0.
( e x + 1)2
b. Pour tout réel x, f ′′ (x) > 0 donc la fonction f est convexe ; sa courbe représenta-
tive est donc située au-dessus de toutes ses tangentes, donc au-dessus de ∆.
De plus, comme la fonction f est convexe, sa courbe représentative entre les
points M et N est située en-dessous de la sécante (MN).
Donc la portion de la courbe C f sur l’intervalle [−α ; α], est inscrite dans le qua-
drilatère MNPQ.

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1 1 1
2. a. f (−α) = ln (1 + e α ) − α = ln ( e α ( e −α + 1)) − α = ln ( e α ) + ln ( e −α + 1) − α
4 4 4
1 3
= α + ln ( e −α + 1) − α = ln ( e −α + 1) + α
4 4
1 1
b. On sait que f (α) = 1, donc ln (1 + e ) + α = 1 et donc ln (1 + e −α ) = 1 − α.
−α
4 4
−α 3 1 3 1
Donc comme f (−α) = ln ( e + 1) + α, on a : f (−α) = 1 − α + α = 1 + α.
4 ¡ 4 4¢ ¡ 2 ¢
Les points M et N ont respectivement pour coordonnées α ; f (α) et −α ; f (−α)
donc le coefficient directeur de la droite (MN) est égal à :

1
−1α
¡ ¢
y M − y N f (α) − f (−α) 1 − 1 + 2 α 1
= = = 2 =−
xM − xN α − (−α) 2α 2α 4
La droite ∆ est tangente en 0 à la courbe C f ; donc son coefficient directeur est
e0 −3 1−3 −2 1
égal à : f ′ (0) = ¡ 0
¢= = =−
4 1+ e 4 (1 + 1) 8 4
Les droites (MN) et ∆ ont le même coefficient directeur, donc elles sont parallèles,
donc (MN)//(QP).
Par construction, les droites (MQ) et (NP) sont parallèles.
On peut donc en déduire que le quadrilatère MNPQ est un parallélogramme.

Amérique du Sud 8 27 septembre 2023

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