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✨ FONDEMENTS DU MARKETING 2✨
LA NOTION DE MARCHÉ ET DE L’ENVIRONNEMENT DE L’ENTREPRISE
OBJECTIFS
• Comprendre la notion des marchés
• Saisir les enjeux de l’environnement de l’entreprise
• Cerner le rôle d’Internet sur le marketing
PROGRAMME
• Chapitre 1 – Le marché sous l’angle des clients
• Chapitre 2 – Le marché sous l’angle des concurrents
• Chapitre 3 – L’analyse de l’environnement de l’entreprise
• Chapitre 4 – La taille et le suivi des évolutions du marché
• Chapitre 5 – L’impact d’Internet et des médias numériques sur le marketing
EVALUATION
• Contrôle continu :
Rapport en équipe sur une étude de cas
• Examen :
Questions de cours et/ou études de cas
Durée : 1,5H
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Il s’agit des agents économiques qui fabriquent ou qui font fabriquer des marques
qu’ils commercialisent pour satisfaire les besoins et les attentes des clients finaux.
a/ Les prescripteurs
- Les prescripteurs formels
Personnes qui déterminent pour d’autres la catégorie de produit ou la marque
qu’il faut acheter en raison de leur statut et cela de façon impérative.
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Pour les produits anomaux et les produits banals ce sont les individus ou les ménages qui
constituent les clients finaux.
Pour les produits et services industriels ainsi que certains produits d’équipement durables et
semi-durables ce sont les entreprises, les administrations ou les associations qui constituent
les produits finaux.
Les gens (les clients finaux : acheteurs/consommateurs) achètent des produits d’équipement
durables (comme : …), des produits d’équipement semi-durables (comme …), des produits
non alimentaires (comme….) et des produits alimentaires (comme …) parce qu’ils ont des
besoins et des attentes.
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Comme 2e origine : l’éveil des besoins provient de stimuli externes liés à la situation à
laquelle les individus sont confrontés
Comme 3e origine : L’éveil des besoins provient de stimuli externes liés aux produits
Comme 4e origine : l’éveil des besoins provient de stimuli externes liés aux campagnes
publicitaires et promotionnelles qu’organisent les fabricants et les distributeurs
Les motivations
Les motivations se conçoivent comme les raisons objectives ou subjectives qui incitent les
gens à acheter et à consommer. A l’inverse, un frein à l’achat est une raison objective ou
subjective qui empêche d’acheter et/ou consommer un produit/marque. Les gens ressentent
cinq types de motivations :
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2/ On a aussi des gens qui recherchent des avantages sociaux : avantages produits
qui répondent à des motivations d’auto-expression, qui tiennent au fait que le produit
traduit l’appartenance à un groupe social.
Ces différents avantages influencent naturellement les critères de choix à partir desquels les
gens évaluent différentes marques d’un même produit ou différents modèles de produits au
sein d’une gamme.
Une personne qui recherche des avantages purement fonctionnels à l’égard d’un téléphone
mobile, aurait comme exigences d’achat :
Pour évaluer les différentes marques (d’une même catégorie de produit) ou les différents
modèles de produit (au sein d’une gamme) susceptibles de satisfaire ses exigences d’achat,
la personne s’appuierait sur des critères de choix tels que :
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Un attribut, c’est par conséquent une caractéristique objective ou subjective du produit (il
peut s’agir d’une caractéristique fonctionnelle, esthétique, perceptuelle, affective, sociale du
produit) qui génère la satisfaction de l’individu en ce sens que cette caractéristique constitue
une réponse à un ou plusieurs avantages que recherche l’individu. Les attributs servent donc
de critères de choix ou d’achat dans le processus d’évaluation des marques.
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3° La saillance d’un attribut tient au fait que parmi les attributs importants et
distinctifs, certains viennent spontanément à l'esprit de l’individu au moment de l’acte
d'achat, d'autres non. Ceux qui viennent à l'esprit sont qualifiés d'attributs
saillants.
- 1ere manière : lorsque l’individu s’appuie sur un nombre d’attributs peu élevé,
il donne à chaque attribut un nombre de points compris entre 0 et 100 ⬄
une échelle de proportion
- 2e manière : lorsqu’il s’appuie sur un nombre d’attributs très élevé, il donne
une note d’importance à chaque attribut à l’aide d’une échelle d’intervalle
à 5 ou 7 points allant de 1 (pas important du tout) à 7 (très important)
Pas important du tout 1___ 2___3___4___ 5 Extrêmement important
Le caractère distinctif d’un attribut s’établit lorsque l’individu opère une confrontation
entre les attributs de chaque marque (càd les attributs tangibles et intangibles, fonctionnels
ou symboliques) et ses exigences d’achat. Cette confrontation s’opère selon deux processus
de traitement de l’information :
Quel que soit le processus de traitement de l’information mis en oeuvre, cette confrontation
fait naître des perceptions à l’égard de chaque marque. La perception d’un attribut dans une
marque s’opère de deux manières :
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A l’issue de cette confrontation entre les exigences d’achat et les attributs des différentes
marques ou des différents modèles de produit :
- certains individus se forgent une attitude en s’appuyant sur le modèle linéaire
additif ;
- d’autres se forgent une attitude en s’appuyant sur le modèle conjonctif ;
- d’autres se forgent une attitude en s’appuyant sur le modèle disjonctif ;
- d’autres encore se forgent une attitude en s’appuyant sur le modèle
lexicographique ;
- d’autres enfin se forgent une attitude en s’appuyant sur le modèle de dominance.
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Pour illustrer ces différents modèles, nous allons nous appuyer sur un exemple les véhicules
tout terrain ou les téléphones mobiles :
1/ Exemple sur les véhicules tout terrain : supposons que l’on veuille acheter un véhicule
tout terrain et que ce soit le Peugeot 4007, le Free Lander de Land Rover, le Rav 4 de
Toyota qui nous viennent spontanément à l’esprit.
- supposons que 3 attributs nous paraissent importants (le design, le comportement
de conduite, le prix) ;
- supposons que nous attribuons respectivement le poids de 0,5 ; 0,3 et 0,2 à ces
attributs ;
- supposons que le degré de présence perçu (perception) de chaque attribut dans
chacune des marques soit mesurée sur une échelle d’intervalle à différentiel
sémantique à 5 points (1 : attribut peu présent / 5 : attribut suffisamment présent).
- Supposons que l’on obtient finalement le tableau suivant :
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On remarque que les besoins et les attentes des gens vis-à-vis des produits varient en
fonction des genre, la tranche d’âge, le niveau de revenu, le niveau de scolarisation, de
formation, la classe sociale, la taille du foyer, la région, le département, la taille de la ville,
le quartier de résidence, le type de résidence.
Face à cette hétérogénéité les chefs de produit adaptent leur politique de produit, de prix, de
place et de promotion par rapport aux particularités des segments de clients qu’ils
choisissent comme cible marketing.
On remarque que les attentes des gens vis à vis des produits (anomaux ou banals) varient
selon l’endroit (le lieu) où ils se trouvent, selon le moment (de la journée, de la semaine,
du mois et de l’année) auquel ils sont confrontés et selon le contexte social de
consommation ou d’utilisation auquel ils sont confrontés.
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- On remarque dans le domaine des boissons, que les gens ont l’habitude de
prendre du vin fin de moyenne gamme pendant leurs repas personnels. Mais
lorsque ces personnes reçoivent des invités de marque, elles se précipitent vers
un grand cru.
On voit là que le contexte social de consommation ou d’usage affecte les attentes des gens.
Face aux attentes qui varient selon le lieu, le moment et le contexte social de consommation
ou d’usage, les chefs de produit (les marques/entreprises : fabricants ou distributeurs)
adaptent leurs politiques de produit, de prix, de promotion et de place par rapport aux
spécificités des segments de clients qu’ils choisissent comme cibles marketing.
Face aux clients finaux qui sont différents du point de vue de leur profil socio-économique
et géographique, du point de vue de la situation de consommation ou d’utilisation, les chefs
de produit choisissent les segments de clients et adaptent leur stratégie marketing en
s’appuyant sur 5 indicateurs. Ils s’appuient successivement sur :
- Le marché actuel de la catégorie de produit,
- Le marché potentiel de la catégorie de produit,
- Le taux de pénétration absolue de la catégorie de produit dans la population,
- La demande actuelle de la catégorie de produit,
- La demande potentielle de la catégorie de produit.
Ces 5 indicateurs découlent du fait que la population à laquelle toute catégorie de produit
est destinée se décompose généralement 4 groupes d’unités statistiques (personnes,
ménages, entreprises) :
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On distingue :
A/ Le marché actuel de la catégorie de produit (ou Taille du marché actuel) :
C’est le nombre d’unités statistiques qui achètent ou consomment ou utilisent la catégorie
de produits dans un secteur géographique donné à un moment donné.
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Le taux de pénétration absolue d’une marque mesure l’efficacité de la marque sur les
consommateurs potentiels alors que le taux de pénétration relative de la marque mesure
l’efficacité de la marque sur le marché actuel mais par rapport aux marques
concurrentes.
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Introduction
Pour répondre aux besoins et aux attentes des clients (acheteurs/consommateurs qui sont hétérogènes
du point de vue des caractéristiques socio-économiques et géographiques, du point de vue de la
situation de consommation ou d’usage), en vue d’atteindre des objectifs globaux, les chefs de
produits (les marques/entreprises : fabricants ou distributeurs) s’affrontent principalement sur trois
niveaux de marché à travers leurs lignes de produits.
Ils s’affrontent soit sur le marché principal du produit, soit sur le marché support du produit et
éventuellement sur le marché générique du produit.
Supposons que le produit dont nous sommes responsables soit le JOCKER 100% Orange,
- Alors, le marché principal de notre produit JOCKER 100% Orange : Marché du Pur Jus
- les autres lignes de jus de fruits : le jus à base de concentré, le jus de concentré, le nectar, le jus
de fruit pasteurisé représentent le marché support de notre produit
- la famille des « boissons sans alcool » : autres familles de boisson soit le marché de l’ensemble
des boissons, ce qui forment le marché générique de notre produit
C’est le niveau de marché pour lequel on considère comme concurrente toutes les marques qui
proposent des produits tout à fait semblables du point de vue du concept de produit, du point de vue
physique du produit dans la même zone de prix et au même segment de clients. Il s’agit alors du
niveau de marché sur lequel on retrouve les marques qui appartiennent à la même ligne de produits.
On les considère alors comme des concurrents directs.
C’est le niveau de marché pour lequel on considère comme concurrente toutes les marques qui
proposent le même type de produit que le produit principal (celui de notre marque). Mais les produits
de ces marques constituent des réponses aux attentes d’autres segments de clients. Il s’agit du niveau
de marché sur lequel on retrouve les marques qui appartiennent à d’autres lignes de produits. Ces
autres produits constituent des concurrents indirects au produit principal.
C’est le niveau de marché où l’on considère comme concurrentes toutes les marques de nature
différentes du produit principal qui satisfont les mêmes besoins que le produit principal.
1.4/En dehors de ces 3 espaces concurrentiels, il existe un 4e niveau qui est celui de la
concurrence intermarque au sein de la concurrence interproduit et au sein de la concurrence
intersegment.
On parle de concurrence intermarque lorsque les marques d’une même entreprise sont en
concurrence mais en revendiquant des positionnements particuliers soit parce qu’ils sont destinés au
segment de consommateurs différents dans un même couple produit-marché, soit parce qu’ils sont
destinés à des consommateurs n’appartenant pas au même couple produit-marché.
Exemple : Le Groupe Volkswagen propose 4 marques : Audi, Volkswagen, Skoda et Seat. Chacune de
ses marques propose des modèles de véhicules dans chaque ligne.
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Lorsque les ventes d’une marque se font au détriment des ventes d’une autre marque de la même
entreprise => on considère qu’il y a cannibalisation (et non cannibalisme).
Ces quatre espaces correspondent aux sources de volume (ensemble de produits concurrents
(directs ou indirects) auxquels le produit considéré est susceptible de se substituer) sur
lesquelles les chefs de produits (les marques/entreprises : fabricants ou distributeurs) orientent leurs
stratégies et actions marketing pour atteindre leurs objectifs qu’ils se fixent en termes de rentabilité,
de chiffre d’affaires, de volume des ventes et de part de marché. Autrement dit, on a trois possibilités
lorsqu’on propose une stratégie marketing:
1ère possibilité : On peut faire le choix d’entrer en concurrence avec d’autres marques ou produits de
leur propre entreprise (cannibalisation)
2ème possibilité : On peut faire le choix de s’attaquer aux marques concurrentes qui appartiennent au
marché principal ou au marché support (stratégie retenue le plus souvent par les chefs de produit). Le
fait de s’attaquer aux marques qui appartiennent au marché principal, c’est à dire à la même ligne d
produit, revient à faire de la concurrence inter produit. Le fait de s’attaquer aux marques qui
appartiennent au marché support, c’est à dire à la même catégorie de produit, revient à faire de la
concurrence inter segment.
3ème possibilité : On peut adopter une stratégie mixte, c’est à dire le choix de s’adapter à deux types
de concurrence à la fois (soit la concurrence inter marque et la concurrence inter produit soit la
concurrence inter marque et la concurrence inter segment).
Selon le nombre d’entreprises présentes sur le marché principal ou le marché support, selon le degré
de différenciation qui existe entre les marques au niveau de la formule-produit et selon le nombre de
clients (acheteurs/consommateurs), les chefs de produit (fabricants ou distributeurs) distributeurs)
opèrent sur des marchés qui sont :
- soit en situation de concurrence pure et parfaite
- soit en situation d’oligopole
- soit en situation de concurrence monopolistique
- soit en situation de monopole
- Le prix : c’est une fonction inverse des quantités produites ou vendues (P = f(1/Q))
- Aucun concurrent n’est assez puissant pour influencer le niveau des prix : c’est à dire qu’aucun
concurrent n’a de pouvoir de marché. Par conséquence, les marges de manœuvre pour augmenter
le profit est réduite.
- Pour pouvoir réaliser un peu plus de bénéfice, les entreprises doivent s’efforcer de produire et de
vendre en très grande quantité afin de réaliser des économies d’échelles qui permettent de faire
baisser les coûts unitaires.
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Etant donné que l’augmentation des quantités produites et/ou vendues entraîne une baisse du PV
unitaire HT sur le marché, cette situation concurrentielle est peu intéressante. On s’efforce d’y
échapper en pratiquant de la différenciation (pour réduire son degré de substitution par rapport aux
autres, pour transformer cette structure concurrentielle en situation de concurrence
monopolistique
- 1ère manière :
2/ La fiabilité
3/ La longévité ou durabilité
- l’apparence extérieure
- la saveur
- les arômes
- la consistance en bouche.
2/ Le délai de péremption : la durée de vie utile du produit ou sa fréquence d’utilisation avant qu’il
ne se dégrade.
3/ Le conditionnement ou le packaging
- 2ème manière :
- avant l’achat
- pendant l’achat
- après l’achat
- pendant l’utilisation du produit
- après la consommation ou l’utilisation du produit
Rmq : Situation oligopole bilatérale (petit nombre de vendeurs concurrents devant un petit
nombre d’acheteurs)
Le marché est donc concentré du point de vue du nombre d’entreprises concurrentes, mais il peut
être atomisé lorsqu’on s’intéresse au nombre de marques concurrentes.
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A/ Oligopole indifférencié : c’est la situation de marché dans laquelle les marques sont perçues par
les clients comme des marchandises de base (des commodities) et leurs critères de choix tournent
autour de 2 éléments : le prix et la valeur d’usage du produit (le service de base rendu par le produit).
- En raison du faible nombre d’entreprises, la concurrence est très vigoureuse et se fait surtout par les
prix.
Autrement dit :
- Pour faire du profit, les entreprises doivent produire et vendre en grandes quantités afin de réaliser
des économies d’échelle qui permettent de baisser une partie des coûts totaux de leurs marques ;
essentiellement le CFD unitaire (CFD de prod + CFD de Mktg + CFD de Distib -Ccialisation).
Le plus souvent, on différencie les marques (pour réduire le degré de substitution par rapport aux
autres) en jouant par exemple :
- sur d’autres caractéristiques
- sur des caractéristiques extrinsèques
- avant l’achat
- pendant l’achat
- après l’achat
- pendant l’utilisation du produit
- après la consommation ou l’utilisation du produit
Chaque marque s’efforce d’avoir un avantage différentiel sur un ou plusieurs critères de choix
importants pour les clients. Cet avantage différentiel s’établit le plus souvent à 3 niveaux :
Lorsqu’il s’agit d’un produit non alimentaire, la supériorité en matière de qualité peut se construire
sur 4 éléments :
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2/ Le délai de péremption :
3/ Le conditionnement ou le packaging
2° Au niveau des caractéristiques extrinsèques du produit càd au niveau des services que l’on
rend aux clients :
- avant l’achat
- pendant l’achat
-après l’achat
- pendant l’utilisation du produit
- après la consommation ou l’utilisation du produit
C’est la situation de marché dans laquelle on a affaire à un grand nombre d’entreprises concurrentes
qui proposent des marques totalement ou partiellement différenciées à un grand nombre de
clients (d’acheteurs/consommateurs) ou à des segments de clients spécifiques. Elle se situe donc
à mi-chemin entre la concurrence pure et parfaite et le monopole.
Dans cette situation de marché, chaque marque s’efforce d’avoir un avantage différentiel sur un ou
plusieurs critères de choix importants pour les clients.
La situation de monopole
C’est la situation de marché dans laquelle on retrouve une seule entreprise (sans concurrent) qui
propose une ou plusieurs marques de produit différencié ou indifférencié à de nombreux clients
(acheteurs/consommateurs) : on parle de monopsone quand il y a un seul producteur et un seul
client.
Cette situation résulte soit d’une réglementation auquel cas on a affaire à un monopole d’Etat, soit
d’une licence ou d’un brevet d’invention auquel cas on a affaire à un monopole privé (monopole de
l’innovateur).
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En conclusion :
- L’oligopole (différencié ou indifférencié), la concurrence monopolistique et le monopole privé sont
les 3 situations concurrentielles qui caractérisent de nombreux marchés dans les pays industrialisés.
La concurrence pure et parfaite se limite aux produits de base et les monopoles d’état tendent à
disparaître.
- En situation d’oligopole ; on a affaire des marchés fermés au niveau des entreprises
concurrentes qui sont soit concentrés, soit atomisés au niveau des marques ;
- En situation de concurrence monopolistique ; on rencontre habituellement des marchés
ouverts au niveau des entreprises concurrentes qui sont forcément fragmentés au niveau des
marques.
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Introduction
-de son micro-environnement : Il s’agit des clients, des fournisseurs, des concurrents et des
partenaires (les acteurs qui sont immédiatement en contact avec l’entreprise)
Cette double analyse débouche sur un double diagnostic interne et externe mettant en lumière
les forces et les faiblesses, (s’agissant du diagnostic de son environnement interne) et les
opportunités et les menaces, (s’agissant du diagnostic de son environnement externe).
Il comprend les éléments sur lesquels l’entreprise possède un certain niveau de contrôle, par exemple
les ressources, compétences et atouts de l’entreprise.
Il s’agit d’établir une liste des forces qui recense les points forts et les points faibles du produit de
l’entreprise en tenant compte des ressources de chacune.
Performance Importance
Force majeure Force mineure Posi on Faiblesse Faiblesse Elevée Moyenne Faible
neutre mineure majeure
Marke ng
Notoriété et réputa on
Part de marché
E cacité de la
distribu on
E cacité de la force de
vente
Capacité d’innova on
Finance
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Coût du capital
Cash ow
Stabilité nancière
Produc on
Ou l de produc on
Economie d’échelle
Capacité de produc on
Quali ca on de la main-
d’œuvre
Savoir-faire technique
Ressources humaines
Capacité de leadership
Capacité de ges on
Esprit d’entreprise
Capacité de réac on
Pour réaliser ce diagnostic, on utilise l’approche par les ressources et les compétences ainsi que les
concepts de chaîne de valeur et de système de valeurs.
Développée par M. Porter, la chaîne de valeur décrit les différentes étapes du processus de
création de la valeur pour le client.
La chaîne de valeur comprend 8 catégories d’activités fondamentales qui sont liées les unes aux
autres. On distingue les activités principales ou fonctions primaires (approvisionnements,
production, logistique, commercialisation et services) et les activités ou fonction de soutien
(développement technologique, gestion des ressources humaines, infrastructures) qui
renforcent et améliorent l’efficacité des fonctions primaires.
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-d’identifier : quelles activités contribuent le plus à la création de valeur pour le client et l’entreprise
et qui sont source d’avantages concurrentiel.
-de décider : quelles sont les activités que l’entreprise prends en charge (internationalisation) et celles
qu’elle va externalisée (sous-traitance)
-de comparer : la valeur crée par chaque fonction à son cout pour déterminer quelles sont les
fonctions légitimes et celles qui génèrent des coûts trop importants.
La chaîne de valeur permet d’identifier quelles sont les activités qui contribuent le plus à la
création de la valeur donc à la marge de l’entreprise. Ces activités clés sont source d’avantage
concurrentiel ; l’entreprise doit donc y consacrer ses ressources et ses efforts. Tandis que les
activités qui créent le moins de valeur pourront bénéficier de moins de ressources et être
éventuellement externalisées
-On lui reproche, de sous–estimer certaines fonctions de soutiens, comme les ressources humaines
qui sont de plus en plus comme stratégiques.
-Elle a été construite pour les entreprises fortement intégrées c’est-à-dire qui assurent elles-mêmes la
plupart des fonctions créatrices de valeur, alors que, de nos jours l’externalisation est une pratique
courante.
Le système de valeur ou filière regroupe les chaînes de valeur des fournisseurs, de l’entreprise
étudiée, des distributeurs et des clients.
L’entreprise devra se poser des questions avant de prendre des décisions stratégiques, telles que :
- Quelles sont les ressources et les compétences fondamentales que l’on doit préserver ?
-D’une part, le développement des relations de partenariat et de sous-traitance montre qu’il est
parfois difficile de faire la différence entre l’externe et l’interne.
-D’autre part, ce qui est menace ou opportunité dépend des capacités stratégiques de l’entreprise et
ce qui est force et faiblesse est lié à l’environnement de l’entreprise.
Il convient donc de ne pas se limiter à une simple identification des opportunités, menaces,
forces et faiblesses, mais de relier entre eux ces différents éléments. Il est également conseillé de
comparer FFOM de l’entreprise avec celui des principaux concurrents.
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L’origine de la théorie des ressources remonte aux travaux de Penrose (1959). Il démontre la place
essentielle des ressources au cœur de la réussite de l’entreprise.
Les ressources peuvent être définies comme les actifs tangibles (actifs physiques) et intangibles
(actifs immatériels) détenus par l’entreprise, qui lui permettront de mettre en œuvre des
stratégies améliorant la performance.
-Ressources physiques : actifs matériels tels que les bâtiments, les équipements, outils de production
-Ressources mercatiques : notoriété, marque, image, parts de marché, gamme de produit, base de
données, etc.
-les ressources requises : Ressources nécessaires pour satisfaire la clientèle et faire face a la
concurrence
Il faut que les ressources de qualité de l’entreprise soient utilisées et exploitées au mieux : c’est la
question des compétences.
Les compétences désignent les capacités à déployer ses ressources de manière optimale. La
compétence résulte de la combinaison des savoirs (les connaissances), des savoir-faire (les
pratiques), des savoir-être (les comportements) et des ressources.
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Le concept de compétence fondamentale a été développé dans les années 1990, notamment par
G.Hamel et C.K.Prahalad.
Une compétence fondamentale est une activité ou un processus grâce auquel des ressources
sont déployées afin d’obtenir un avantage concurrentiel difficilement imitable.
Caractéristiques :
L’objectif est donc la prise en compte de l’ensemble des facteurs présents dans l’environnement qui
peuvent être sources de menaces et/ou d’opportunités et qui vont influencer la décision du manager.
Environnements Exemples
Economique Pouvoir d’achat des ménages, revenu, taux d’inflation, épargne et crédit, croissance, chômage
C’est une méthode générale de l’analyse de l’environnement global. Elle propose un découpage des
facteurs environnementaux qui ont un impact significatif sur l’entreprise ou ses domaines d’activités
et de les regrouper par nature en 6 grandes catégories.
1ère catégorie : les facteurs politiques : barrières à l’entrée, législation et comportements des groupes
de pression (syndicats, associations, pouvoirs publics), stabilité gouvernementale, politique fiscale,
politique budgétaire, monétaire, sociale, etc.
2ème catégorie : les facteurs économiques : taux de chômage, inflation, politique monétaire (taux
d’emprunt monétaire)
3ème catégorie : les facteurs socioculturels : tendance démographiques (jeune, naissance, mort,
retraités), évolution des modes de vie, le niveau d’éducation, système des valeurs, attentes,
aspirations, exigences, besoins, motivations (=profils et comportements des consommateurs)
4ème catégorie : les facteurs technologiques : ils seront analysés dans la mesure ou l’évolution de la
technologie peut modifier les conditions de production et de concurrence, politiques de protection de
l’innovation, politiques publiques de recherches, politique de développement d’Internet.
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5ème catégorie : les facteurs écologiques : analyser les nouvelles normes environnementales,
consommation d’énergie, recyclage des déchets, protection de l’environnement, normes CO2,
6ème catégorie : les facteurs légaux : droit du travail, droit de la concurrence, droit de la
consommation, règlement et normes
La méthode PESTEL est donc un outil d’aide à la décision stratégique. Il faut l’utiliser comme
une liste de contrôle afin de n’oublier aucun facteur lors de l’analyse.
-de prévoir l’impact futur des évolutions de l’environnement c’est-à-dire les forces susceptibles
d’affecter significativement les fondements d’un marché ou d’une activité.
-de donner aux PME, particulièrement exposées aux fluctuations de l’environnement, une grille
d’analyse.
- les tendances de l’environnement externe de l’entreprise qui constitue des opportunités ou des
menaces ;
Dans un souci d’efficacité, il est recommandé de hiérarchiser les éléments que vous introduisez dans le
SWOT. L’analyse SWOT portant sur un segment de marché, utilisez-la lorsque vous avez clairement
identifié les segments sur lesquels votre entreprise est positionnée.
Il est plus pertinent de commencer le SWOT par les opportunités et les menaces qui sont perçues dans
l’environnement de l’entreprise. En effet, vous aurez ainsi un <<étalon>> pour estimer les forces et les
faiblesses de l’entreprise dans le segment donné par rapport aux opportunités et menaces.
Pour compléter les catégories <<opportunités>> et << menaces>>, il est nécessaire au préalable
d’analyser l’environnement de l’entreprise. Des outils tels que la matrice des six forces de Porter
(Rivalité entre concurrents existants, Menace des nouveaux entrants, menace des produits substituables,
Pouvoir de négociation des clients, Pouvoirs de négociation des fournisseurs, Rôle des pouvoirs publics)
ou l’analyse PESTEL (facteurs Politique, Economique, Social, Technologique, Environnemental, Légal)
peuvent se révéler d’un grand secours.
En systéma sant la surveillance de l’environnement et le souci d’une vision prospec ve, la veille stratégique
permet d’éme re des hypothèses qui sont le fondement des décisions prises.
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La veille stratégique est le premier moyen à la disposi on de l’entreprise pour traquer l’informa on : les
salariés organisés en réseau, en sont les principaux relais. Leurs sources sont mul ples : Internet, revues
professionnelles, salons professionnelles, clients, fournisseurs ...
L’intelligence économique combine la veille stratégique et l’u lisa on de l’informa on dans des opéra ons de
pression (lobbying) des nées à in uencer ou modi er l’environnement.
Face à la perte de compé vité des Etats-Unis dans les années 80, M.Porter va construire un ou l d'analyse
simple, le "diamant de Porter".
-Dé ni on
Le diamant de Porter présente l'e cacité du cluster (ensemble de décideurs qui créent et entre ennent un
système rela onnel leur perme ant d'augmenter leurs opportunités d'a aires et de croissance). Il s’agit
donc d’un réseau d'acteurs locaux autour d'une "industrie" donnée qui réunit entreprises, universités,
laboratoires de recherche, organismes de nancement et pouvoirs publics.
Le prototype du cluster est la Silicon Valley et sa traduc on française, le pôle de compé vité. D’après Porter,
quatre éléments déterminent l'avantage na onal :
D’après Porter, il existe des raisons intrinsèques (propres, inhérentes) au fait que certaines entreprises ou pays
soient plus compé ves que d’autres.
Ainsi l’origine na onale ou même régionale d’une entreprise pourrait exercer un rôle décisif dans sa capacité
à obtenir un avantage concurren el.
Par exemple, le coût élevé d’installa on de lignes téléphoniques dans les pays scandinaves a poussé les
entreprises de ces pays (Ericsson et Nokia) à développer le téléphone mobile avec le succès que l’on sait.
- Limites
Le diamant de Porter est contesté pour sa validité en période de crise et son inadaptabilité aux PME.
L’instabilité et la complexité de l’environnement rendent parfois di cile l’élabora on des grands axes de
l’ac on stratégique. Les entreprises peuvent alors u liser la méthode des scénarios.
-Dé ni on
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Un scénario est une représenta on plausible et détaillée de di érents futurs envisageables, obtenus à
par r de tendances structurelles (c’est-à-dire les forces qui a ectent de manière signi ca ve la structure et
l’environnement concurren el d’une industrie ou d’une ac vité) très incertaines.
-iden er les variables clés de l’environnement dont l’impact et l’incer tude sont élevés. Par exemple,
l’évolu on du prix du baril de pétrole, l’évolu on de la consomma on mondiale de pétrole.
-dé nir plusieurs scénarios possibles en fonc on des facteurs environnementaux. Par exemple, la baisse du
prix du pétrole, la stabilité des prix, l’augmenta on des prix.
-classer les di érents scénarios et dé nir ensuite des stratégies possibles en fonc on des di érents scénarios.
Lorsqu’une entreprise a plusieurs domaines d’ac vités (DAS), elle doit mener une analyse de l’environnement
propre à chaque DAS. Il s’agit d’y repérer les forces concurren elles à l’œuvre, les groupes stratégiques et les
segments de marché a n d’éclairer et de fonder les choix stratégiques réalisés à l’issue du diagnos c externe.
Nouveaux entrants
Menace
Concurren elle
Menace
Produits de subs tu on
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Michael Porter s’est intéressé à l’analyse du secteur d’ac vités, c’est-à-dire à l’ensemble des entreprises qui
proposent des biens ou services étroitement subs tuables. Il a iden é (5 forces +1) qui déterminent
l’a rac vité d’un secteur et condi onnent la capacité d’une entreprise à y développer une posi on d’avantage
concurren el, celui-ci étant la capacité de l’entreprise à obtenir durablement de meilleures performances que
celles de ses concurrents.
-l’intensité concurren elle : la nature de ce e force est la lu e concurren elle entre entreprises proposant
des produits subs tuables, plus ou moins forte selon les secteurs d’ac vité. Ex : guerre des prix dans le
transport aérien, fournisseurs de tél mobile, d’accès à internet.
-le pouvoir de négocia on des clients : la nature de ce e force concurren elle est la capacité des clients à
négocier des prix et des avantages, car ils sont en posi on de force. Ex : Pouvoir important des centrales
d’achat sur leurs fournisseurs.
-le pouvoir de négocia on des fournisseurs : la nature de ce e force concurren elle est la capacité des
fournisseurs à imposer leurs condi ons ; d’autant plus forte que les fournisseurs sont peu nombreux et
béné cient d’une image forte de leader.
Le pouvoir de négocia on des clients et des fournisseurs dépend de leur concentra on, de leur nombre, de
leur taille, des quan tés achetées, de l’informa on des clients (transparence du marché).
-la menace des nouveaux entrants : la nature de ce e force concurren elle est la menace représentée par
des concurrents nouvellement entrés sur le secteur et qui y bouleversent la donne. Ex : Free mobile, entrée
du tex le asia que en Europe.
Les nouveaux entrants dépendent des économies d’échelle possibles, des barrières d’entrée éventuelles, des
besoins en capitaux, de l’accès aux ma ères premières, de l’accès aux canaux de distribu on et de la posi on
du mé er dans son cycle de vie.
-la menace des subs tuts : la nature de ce e force concurren elle est la menace de produits ou services de
subs tu on qui peuvent sa sfaire le même besoin. Ex : le TGV a modi é la situa on concurren elle d’Air
France.
Les produits subs tuts dépendent de la propension des clients à acheter des produits de remplacement, du
niveau rela f des prix de ceux-ci, des innova ons technologiques, des pro ts du secteur.
De l’intensité de chacune de ces forces dépend la stratégie à choisir et la masse des pro ts poten els qu’il est
possible d’envisager. Les 5 forces de Porter cons tuent l’environnement sectoriel de l’entreprise. Une
stratégie adaptée doit hiérarchiser et composer avec les forces du secteur.
L’équilibre entre ces forces peut être modi é par de mul ples facteurs par exemple le rôle des Etats est
parfois négligeable, parfois déterminant (droit du travail, droit scal, interven on sur l’environnement, les
prix, condi ons de la concurrence).
Le modèle de Porter est cependant soumis à des cri ques. L’analyse des forces concurren elles n’étudie pas
les possibilités de synergie entre plusieurs DAS et néglige les possibilités de coopéra on, de partenariat entre
entreprises concurrentes. Des entreprises appartenant à un même groupe stratégique peuvent en e et
collaborer, par exemple pour diminuer leurs coûts xes (ex : coûts de recherche-développement).
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Le concept de groupes stratégiques peut se dé nir comme des ensembles d’entreprises qui ont fait des
choix similaires, voire iden ques, en ma ère de stratégie.
La cons tu on de groupes stratégiques pour un domaine d’ac vité stratégique permet d’iden er ses
véritables concurrents (concurrents directs) et de bâ r une carte des groupes stratégiques. Une entreprise
pourra ainsi se poser la ques on s’il est per nent de rester dans le même groupe stratégique ou s’il est
souhaitable d’évoluer vers un autre groupe stratégique.
Les ou ls d’analyse étudiés perme ent à l’entreprise de comprendre comment les menaces et/ou
opportunités de l’environnement vont impacter l’entreprise, a n qu’elle puisse contourner les menaces et
exploiter les opportunités au mieux.
Un créneau est une opportunité de marché insu samment exploitée par les concurrents.
Par exemple, une opportunité de marché délaissée par la concurrence des grandes entreprises pourra
devenir un créneau stratégique pour une PME. Ex : fabrica on des é que es pour les boissons, des fèves
pour les gale es des rois.
Les évolu ons du macro-environnement (ex : évolu ons technologiques, environnementales...) peuvent aussi
être à l’origine de nouveaux créneaux stratégiques.
Le diagnos c externe conduit à déterminer les facteurs clés du succès, également appelés facteurs clés de
réussite (FCR).
On peut dé nir les facteurs clés du succès comme les caractéris ques stratégiques, technologiques ou
organisa onnelles indispensables à une entreprise pour a eindre la performance au sein d’un secteur ou
d’une lière donnés. Les entreprises doivent viser une adapta on entre les ressources (diagnos c interne)
et les FCS. Les FCS sont les éléments stratégiques qu’une entreprise doit maîtriser a n de surpasser la
concurrence.
L’analyse de l’environnement global et celle du domaine d’ac vité stratégique perme ent d’iden er les
menaces et les opportunités. Ce e démarche est par culièrement importante pour les PME qi, par nature,
sont plus vulnérables. Les PME doivent s’a acher à détecter au plus vite les éléments sources de menaces et
surtout déceler les opportunités avant leurs concurrents, a n de les transformer en avantage concurren el.
La stratégie doit compenser ou surmonter les faiblesses et op miser les forces a n de transformer les
menaces en opportunités
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Introduction
L’évolution du marché est abordée du point de vue de sa taille, du suivi de la PDM (Part de Marché)
et aussi du point de vue prospectif, c’est-à-dire en matière de prévision des ventes.
La taille du marché dépend du niveau retenu (marché principal, marché générique) et correspond aux
ventes en valeur ou en volume de l’ensemble des entreprises présentes sur une période donnée.
La taille critique est le chiffre d’affaires minimum qu’il faut atteindre pour rester compétitif.
-Le marché en volume se mesure à l’aide d’unités physiques classiques (tonnes, litres, …) ou
d’unités adaptées au marché (km voyageur, nombre d’entrée, nuitées, forfaits de ski,…) (quantité de
produits ou services vendus)
-Pour les biens durables et semi-durables : interessant de connaitre le parc (de l’automobile). Cette
info est utile pour prédire l’évolution futur du marché. Les prévisions sont difficiles à cause du
marché de l’occasion
-Le marché en valeur se mesure d’unités monétaires (€,$,…). Il correspond au total des sommes
dépensées par les consommateurs pour le produit ou le service considéré. (= CA)
On peut également mesurer la taille d’un marché en considérant le nombre d’acheteurs et les
quantités achetées par acheteur.
2-Les non-consommateurs relatifs : personnes qui n’achètent pas le produit pour des raisons qui ne
sont pas définitives (elles ne connaissent pas le produit, elles trouvent le produit trop cher, le produit
n’est pas référencé dans leur magasins habituels). On les appelle les prospects.
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-La part de marché est un indicateur de la structure du marché qui peut être calculé pour une
entreprise, une marque ou un produit donné.
-En analysant les parts de marché des concurrents présents, on peut identifier le leader qui
détient la part la plus élevée, le challenger, qui est juste derrière et les suiveurs, le cas échéant.
-Le cycle de vie d’un marché peut intégrer plusieurs catégories de produits.
Par exemple, le marché phonographique, tous supports confondus. Les cassettes analogiques et les
disques vinyles ont pratiquement disparu de la circulation et les ventes de CD connaissent un net
déclin. Les fichiers numériques se sont généralisés, le marché du téléchargement légal se développe
fortement avec des offres comme celles d’Itunes et la suppression des restrictions de copies (DRM =
Digital Rights Management = Logiciel de gestion de droits numériques). L’audio-streaming comme
spotify ou Deezer est une forme émergente du produit musical qui se traduit par l’écoute de musique
en ligne sans transfert de propriété de fichiers.
-Un produit peut être lancé avec succès dans un marché en déclin
Ex : Moleskine 130M CA et 27M Résultat net (agenda et calendrier) alors que marché numérique est
en plein essor.
-Pour affiner l’analyse, on peut croiser le cycle de vie d’un produit avec celui de la catégorie ou
du marché
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Tableau
FIN
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