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initPC (théorie)
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Melvin Campos Casares Synthèse initPC (Janvier 2017)
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Chapitre 1 : Introduction
1.1. Historique
1.1.1. Les origines de l’ordinateur
Fondements théorie du calcul par Alan Turing & Claude Shannon avant la 2ème guerre mondiale.
Les fondements de la théorie du calcul a permis d’intégrer notre façon de calculer à l’ordinateur.
Cette théorie est toujours utilisée aujourd’hui.
Entre 1940 et 1945, Alan Turing et son équipe ont développé les premiers calculateurs.
Ils étaient faits à base de relais électriques et/ou de tubes électroniques, éventuellement
programmables (par le biais d’utilisation de fiches ou de soudures) et ils prouvaient la faisabilité du
concept d’ordinateur qui calcule vite.
En 1946, le 1er ordinateur voit le jour, le ENIAC (Electronic Numerical Integrator And Computer).
Développé par John W. Mauchly & Prosper Eckert.
De nombreux visiteurs sont retourné dans leur labo pour développer leur propre machine et le plus
connu fut le mathématicien John von Neumann qui rédigea un rapport avec ses vues sur
l’organisation interne d’un ordinateur, mis l’accent sur le concept de programme enregistré afin de le
rendre transportable et décrivit l’architecture qui est la base des ordinateurs depuis 60 ans.
Mémoire
Unité
Unité de arithmétique
contrôle et logique
Accumulateur
Entrée Sortie
1.1.2. Typologie historique
Jusque dans les années 80, on caractérisa l’ordinateur en fonction de sa taille.
- Les Mainframes étaient les descendants des « gros ordinateurs » des années 60 car ils
étaient imposants (pièce entière et de grande taille), ils avaient un support important (il
fallait plusieurs techniciens pour pouvoir l’utiliser) et ils étaient couteux et puissants pour
l’époque.
- A la fin des années 60, les Minis sont apparus. Ils étaient plus petits, moins coûteux, plus
simple et « bon marché » ; étaient conçu pour des labos et des petits services et les simples
calculs mathématiques étaient peu complexes à faire.
Dans les années 70, le coût des composants baisse et implique l’arrivée de petites cartes à base de
microprocesseurs. Malheureusement, ils étaient peu puissants, ne proposait pas d’affichage élaboré
ni de logiciels. Les premiers tableurs et traitements de texte firent leur apparition pour l’usage
individuel.
Dans les années 80, il y a une forte montée en puissance des micro-ordinateurs.
En 1981, le premier Personal Computer arrive sur le marché : IBM-PC. Il était fait d’une accumulation
de composants standards et de logiciels sous-traités (principalement auprès de Microsoft) dans le
but de minimiser le temps nécessaire pour sa mise au point.
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Aujourd’hui, on sait découper l’univers de l’informatique en 5 parties :
• L’assembleur
o 1ers programmes écrits en code machine (dépendant du processeur)
(codes numériques correspondant aux instructions entrés un par un en mémoire par utilisateur)
o Passage au langage assembleur dans lequel des expressions symboliques remplacent les
codes numériques (gain en compréhension)
Exemple : ADD A,B (additionne A à B) au lieu du code numérique 5ef416
• Le compilateur
o Développement de langages évolués (C, Java, Pascal, …) possédant des structures de
données et de contrôle évoluées permettant au développeur de se concentrer sur
l’algorithmique plutôt que sur l’écriture fastidieuse du code assembleur.
o Prend en entrée un fichier texte contenant le « code source » écrit en langage évolué pour
produire un fichier exécutable formé de codes numériques propres à la machine.
• L’interpréteur (ex. : JavaScript)
o L’étape de compilation peut prendre du temps (taille du code source).
o Certains langages (PHP, Python, Perl, Basic, …) proposent une méthode qui consiste à
exécuter les instructions au fur et à mesure via un interpréteur.
o Pour chaque ligne de code, l’interpréteur simule son exécution sur l’ordinateur. Il n’y a plus
de délai de compilation.
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Le compilateur lit tout un programme et crée un exécutable.
Inconvénient : instructions plus directement compréhensibles par la machine nécessité d’une
étape de traduction en langage machine (prendra plus de temps et de place).
Avantage : gain en portabilité (programme facilement porté sur autre machine si elle dispose d’un
compilateur prévu pour ce langage).
Les navigateurs contiennent des interpréteurs JavaScript car aucun navigateur internet n’a le droit e
créer un fichier à sa guise.
Inconvénient : le programme tourne plus lentement que s’il était compilé.
Avantage : ces langages conviennent mieux à l’écriture de petits programmes pour lesquels la facilité
de développement prime sur la rapidité d’exécution mais également à la mise au point rapide de
programmes plus complexes avant de les mettre en production dans une version compilée.
Le schéma de John von Neumann des années 50 est toujours d’actualité même si TOUT a évolué.
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• L’unité de commande
o Rôle : gérer le bon déroulement du/des programme(s) en cours.
• L’unité de calcul
o Réalise les opérations arithmétiques et les traitements logiques de comparaison sur
les données à traiter.
Compteur ordinal : c’est une case mémoire (= registre) où l’on met une donnée ou une instruction.
Ici, une donnée (adresse de la prochaine instruction).
Un pointeur c’est une case mémoire qui contient une adresse.
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2.1.4. RI : Registre d’instruction
Le registre d’instruction
contient l’instruction à
exécuter dont l’adresse (la
position) en mémoire
centrale se trouve dans le
« compteur ordinal ».
Une instruction est composée de 2 parties (champs) : le code opération définit l’action que le
processeur doit accomplir et le code opérande définit les paramètres de l’action (donnée ou adresse
mémoire).
2.1.5. Décodeur
Le décodeur interprète l’instruction contenue dans le registre
d’instruction.
Par exemple : Quelle est l’opération à effectuer parmi le jeu d’instruction (addition,
branchement…) ? Comment aller chercher les opérandes requis pour cette opération (ex. :
les nombres à additionner) ?
2.1.6. Séquenceur
• Le séquenceur génère une séquence de microcommandes pour piloter les autres entités du
microprocesseur impliquées par l’instruction et synchroniser ce dernier avec la mémoire.
• Ces ordres respectent une chronologie bien précise selon le type d’instruction à exécuter.
• La chronologie est rythmée par une horloge interne au système (fréquence de l’horloge influence
la rapidité de travail de l’UC de commande mais pas le seul facteur).
• Il doit connaître l’état d’autres composantes du système rôle du registre d’état.
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Il est chargé par le système lors du lancement du
programme avec l’adresse mémoire de la 1ère
instruction à exécuter.
Il est « modifié » lors de « sauts » avec l’adresse de
destination du « saut » (boucles, alternatives, ruptures…)
sinon « incrémenté » pour passer à l’adresse de
l’instruction suivante.
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2.3.2. Bus d’adresses
Le bus d’adresses ou Address Bus est destiné à véhiculer des adresses (d’instruction à charger dans le
registre d’instruction ou d’une donnée à charger dans un registre particulier ou à envoyer sur une entrée de l’UAL).
La largeur du bus d’adresse détermine la taille de la mémoire qui sera directement adressable
(adressage physique) par le microprocesseur.
Exemple : Un bus d’adresse d’une largeur de 16 bits permet 216 combinaisons, soit autant de cellules mémoire où stocker
les instructions/données (16 𝑏𝑖𝑡𝑠 → 64𝐾). Un bus d’adresse de 32 bits permet d’adresses 4Go de mémoire physique.
Dans ce type de bus, les adresses ne circulent que dans le sens UC → mémoire, il est unidirectionnel.
Chapitre 3 : Le microprocesseur
3.1. Introduction historique
D’un point de vue technologique, jusqu’au tout début des années 70, les différents composants
électroniques formant le microprocesseur ne pouvaient pas tenir sur un seul circuit imprimé (C.I.).
En 1971, Intel réussit à placer tous les transistors constituant un processeur sur un seul C.I.
donnant naissance au microprocesseur (µP).
Avantages de la miniaturisation :
Le microprocesseur, µP, regroupe sur une puce de silicium de quelques mm2 les fonctionnalités
(unité de commande, unité de calcul, mémoire, …) qui étaient séparés sur les systèmes de jadis.
Les performances et la densité d’intégration ne cesse de croître (loi de Moore).
On se réfère souvent aux exemples du processeur Intel 8086, « père » des µP Intel car il offre pédagogiquement parlant,
l’avantage d’avoir une structure simple.
Elle pilote le bus processeur ou bus système ou FSB (= Front Side Bus) permettant au processeur de
communiquer avec le contrôleur de la mémoire centrale du système (mémoire vive ou RAM). Le
débit du FSB dépend de la vitesse d’horloge exprimée en MHz.
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Pour améliorer les performances des processeurs, la 1ère idée a été d’augmenter sa vitesse de fonctionnement. On est
passé de 4,77 MHz sur les 1ers processeurs (8088) à près de 4 GHz (3,88 pour le Pentium 4).
3.3. Chipset
Chipset = (littérature) Ensemble de puces électroniques.
Il est chargé de gérer les flux de données numériques entre le µP et les divers composants de la
carte-mère (bus, mémoire vive, mémoire cache, disque dur, …).
3.4. Socket
Le Socket (ou socle) est un connecteur spécifique utilisé pour interface le processeur avec la carte-
mère. Il évolue généralement conjointement aux processeurs. La plupart des sockets et des
processeurs actuels sont construits autour d’une architecture Pin Grid Array (= matrice de broches) dans
laquelle les broches en-dessous du processeur sont insérées dans le socket.
Caractéristiques :
• 29 000 transistors
• Gravure 3µm
• Capacité d’adressage mémoire de max. 1Mo (bus d’adresse 20 bits) par pages de 64k
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• Retour de l’Hyperthreading (simulation du biprocessing dans un processeur)
Moore a revu son estimation en 1975 : le doublement aurait lieu tous les 18 mois et non tous les
ans, ce qui correspond tout de même à une croissance très rapide. Cette « loi », fondée sur un
constat empirique, a été vérifiée par la suite. Moore estime qu’elle se poursuivra jusqu’en 2017, date
à laquelle elle devrait rencontrer des contraintes physiques.
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4.1.2. Généralités
Dispositif capable de mémoriser de l’information.
Caractéristiques :
RAM : mémoire de travail, données (= instructions) qui « évoluent ». S’ « efface » si non alimentée.
ROM : programme et/ou données « figés ». Ne s’efface pas même si non alimentée.
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• Elles sont actuellement remplacées par les Flash ROM, l’électronique étant plus facile à
gérer par logiciel informatique.
• 𝐸𝐴𝑅𝑂𝑀 = 𝐸𝐴𝑃𝑅𝑂𝑀. Cela signifie la même chose.
Note : au plus un écran à des Hertz élevé, au moins il scintilla et au moins nos yeux se fatiguent.
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• Les DDR sont des mémoires 64 bits (8 octets). Une barrette DDR peut transmettre les
données sur les flancs montant et descendant d’horloge ce qui double son taux de transfert
initial soit 8 x 2 = 16 octets à chaque cycle d’horloge.
• Supposons que cette mémoire fonctionne à la fréquence de 133MHz, on aura donc 16 x 133 = 2128 soit un débit
théorique de 2100 Mo/s, c’est la PC2100.
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4.4.9. CMOS RAM
Utilisé pour que la configuration du BIOS ne soit pas perdue.
Toutes les données du BIOS configurées par l’utilisateur sont retenues par ce
type de mémoire et généralement alimentée par une pile visible sur la carte-
mère. La durée de vie de cette pile est d’environ 5 ans.
Lorsque cette pile est déchargée, un message apparaît au démarrage de l’ordinateur, demandant d’entrer la date et
l’heure. Cette donnée n’a donc pas été conservée, ce qui signifie que la pile est déchargée. Lorsqu’un message de ce type
apparaît, il est nécessaire de remplacer la pile. 1 janvier 1970 (Windows) ou 1 décembre 1970 (Macintosh) = Jour 0 !
SRAM utilisée car bien plus rapide que DRAM classique et surtout pas de rafraichissement ni de
« pre-charge delay » !
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4.4.15. Mémoire cache
Divisée en plusieurs niveaux : L1, L2, L3 (, L4). L = Level.
SSD
Cette notion de BANK est toujours vrai actuellement pour certains types de mémoires…
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• Avantages :
o Rapide en lecture – directement adressable
o Surtout utilisée comme support de stockage de firmware d’appareils électroniques
et téléphones portables
o Délaissée peu à peu au profit de la Flash NAND
• Inconvénients :
o Lente en écriture (notamment en effacement) car il faut passer par une mémoire
tampon et des registres
o Faible densité
• Avantages :
o N’exige qu’un transistor par point de mémoire (2 à 3 pour une EEPROM) ce qui
permet des capacités importantes (jusque 64 Go voire 128 Go (Toshiba 2010)).
o Vitesse élevée (60 Mo/s en lecture et 16 Mo/s en écriture).
• Inconvénients :
o Cycle de vie limitée (environ 100.000 écritures)
o Lecture par blocs (pages)
o Utilisée pour stocker le bios des machines (bios flashable) et sous forme de memory
sticks, clés USB et autre cartes flash.
Le µP communique avec le matériel par l’intermédiaire de ports d’entrée/sortie (I/O). Ces ports ont
des adresses qui donnent accès aux registres du périphérique. Un périphérique peut avoir plusieurs
ports.
Soit les adresses des ports sont des adresses dans la mémoire centrale, soit ils sont dans un espace
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distinct et il faut donc préciser si on veut lire dans la mémoire centrale ou dans cet espace.
Préciser si on veut lire dans la mémoire centrale ou dans cet espace distinct.
1. Le décodeur reçoit sur la ligne IO/M un signal indiquant qu’une adresse mémoire centrale se
trouve sur le bus d’adresses.
a. Il « décode » les bits supérieurs pour savoir si c’est une mémoire DRAM qui est
adressée.
i. Si oui, il active une et une seule ligne CS (Chip Select) en fonction de la partie
de l’adresse qu’il a « décodé ». et le CS démarre le « Timer » de la ‘boite’
« zone mémoire » correspondant.
2. Le « timer » sélectionne la position « ligne » du multiplexeur.
a. L’adresse « ligne » (moitié supérieure – A10-A19) fournie par le multiplexeur à partir
de la partie basse de l’adresse est présentée sur les broches du décodeur de ligne
(elle se trouve AUSSI à l’entrée du décodeur de colonne).
3. Un signal RAS indique au décodeur de ligne qu’une adresse est présente et qu’il doit la
décoder.
a. Ce décodage consiste à identifier une ligne, et une seule, de la matrice mémoire.
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4. La position « colonne » du multiplexeur est sélectionnée.
a. L’adresse colonne (partie haute de l’adresse de base) fournie par le multiplexeur est
présentée sur les broches du décodeur de colonnes.
5. Un signal CAS indique au décodeur de colonne qu’une adresse est présente et qu’il doit la
décoder.
a. Ce décodage consiste à identifier une colonne de la matrice mémoire.
6. Un signal sur la ligne R/W (Read/Write) indique s’il s’agit d’une lecture ou d’une écriture.
7. Le transfert se fait via le bus des données.
3 5 : Un délai est généré entre le décodage de ligne et le décodage de colonne (délai RAS/CAS)
pour laisser le temps au décodeur de ligne de se stabiliser.
Temps de cycle : temps qui s’écoule entre 2 lectures successives en mémoire = temps d’accès + pre-
charge delay.
Temps de latence générale : temps entre quand l’adresse sort et qu’il est dans le bus.
Si pas de changement de ligne, on dit que les adresses sont dans la même « page » (= blocs).
Perte de temps puisqu’il faut recharger la donnée là où on vient de lire (notion de pre-charge delay).
Burst mode : ne placer qu’une seule adresse sur le bus des adresses et effectuer la lecture en rafale.
Nécessite que la mémoire centrale possède un compteur d’adresse.
Burst mode exploite le mode page : une seule adresse ligne est utilisée et l’adresse colonne est
incrémentée par le compteur d’adresse.
Réduction du temps d’accès puisqu’on ne doit pas attendre chaque fois la stabilisation des
adresses sur les lignes de bus.
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• Un module mémoire est divisé en 2 modules A et B.
Si µP 32 bits (bus de données) : 4 premiers octets dans A, 4 suivants dans B puis 4 suivants dans A et ainsi de suite.
• Lors de la lecture des 4 premiers octets (dans A), il est fort probable (programme séquentiel)
que la lecture suivante fasse appel aux 4 octets qui suivent (qui sont dans B). On peut lire ces
octets dans B pendant que A se recharge A immédiatement disponible pour la 3ème
lecture (pendant que B se recharge).
C’est la valeur du bit A2 (si lecture 4/4) qui fixe le module dans lequel on va lire (0 module
A ; 1 module B).
4.10.7. Décodeur
N bits 2N combinaisons différentes. Nécessaire d’avoir un circuit logique permettant d’accepter en
entrée un code à N bits et de générer en sortie un signal sur la ligne (et la seule ligne) associée à ce
code. Ça permet de mettre à « 1 » une et une seule ligne de sortie.
La gestion de la mémoire est donc toujours d’actualité et 2 reproches sont souvent évoqués :
capacité mémoire trop faible et vitesse trop lente et donc limitation des capacités de traitement de
la mémoire centrale.
Les solutions à apporter aux problèmes de mémoire sont de 2 ordres : envisage une extension de la
mémoire en utilisant une mémoire auxiliaire « comme de la mémoire centrale », la mémoire
virtuelle ainsi qu’accélérer la vitesse globale de travail de l’unité centrale par l’emploi de mémoires à
technologie rapide (mémoire cache ou antémémoire).
Antémémoire : la mémoire avant la mémoire - Mémoire virtuelle : la mémoire sur le disque dur
Espace d’adressage (virtuel) : adresse logique (ou virtuelle) utilisée par les programmes et le CPU.
Espace mémoire : adresses physiques qui sont des emplacements en mémoire centrale où sont
stockées les infos (instructions, données, résultats).
La pagination est une méthode pour concilier un espace d’adressage plus grand que l’espace
mémoire. Il faut un mécanisme pour traduire les adresses logiques utilisées par les programmes en
adresses physiques véhiculées par le bus d’adresse afin d’avoir en mémoire les instructions et les
données.
Réalisation :
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4.11.5. Pagination : table des pages
Les processus ajoutent souvent un mécanisme de segmentation qui est un découpage logique de
l’espace mémoire d’un processus accessible au programmeur et au compilateur. Ces découpages en
plusieurs mémoires dédicacées constituent les « segments ».
4.11.7. Segmentation
• Programme vu comme une série de « blocs fonctionnels ». On va « segmenter » le
programme en blocs fonctionnels : les segments.
• Tailles des segments non fixes.
• On voit un programme comme une série de modules ayant des fonctions différentes
o Zone des données (constantes et variables globales)
o Zone d’instructions (programme principal, fonctions)
o La pile (passage de paramètres pour les fonctions)
o Le tas (données locales, allocation dynamique, …)
Problème : la fragmentation
En mémoire centrale, quand on remplace un segment par un plus petit, il se forme un « trou » qui
nécessite un besoin de défragmenter (quand certain % de trous) vu qu’une fragmentation s’est formé.
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Succinctement, il faut éviter qu’un programme n’aille déborder en mémoire sur d’autres
programmes (mode « protégé »).
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La mémoire cache est quelque chose qu’on prépare à l’avance. On y insère les instructions et
informations que le processeur aurait le plus souvent besoin.
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4bis.7.3. Les 3 stratégies de recopie
• Write through : écriture immédiate (écriture se fait simultanément dans cache et mémoire centrale)
o Simple
o Pas très efficace
(pas de gain d’écriture mem. centrale : on bénéficie pas de la rapidité du cache)
o Garantit la conformité totale des informations
o Lecture + nombreuse cache quand même utile
(les opérations de lecture étant + nombreuses=> 𝜃)
• Write back (écriture différée)
o Mise à jour dans le cache d’abord
o Écriture (mise à jour) en mémoire centrale quand cache doit libérer de la place
o Il n’y aura conformité qu’à l’écriture
• Write back synchrone
o Mise à jour de mémoire centrale sélectives. On réécrit un bloc seulement si modifié
depuis qu’il est en cache. marquage des blocs
o « Synchrone » : intervention du contrôleur de cache (R/W) que si µP ne tente pas
d’accéder à cette mémoire.
4bis.8. Organisations
3 types de caches :
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4bis.8.2. Associatif
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4bis.11. Associatif
• Avantages :
o un bloc peut se trouver dans n’importe quelle ligne de la cache ( supprime inconvénient
de correspondance directe)
o taux de succès plus grand car jamais de conflit d’accès
• Inconvénients :
o Autant de comparaison qu’il y a de lignes
o Pas de ligne attitrée politique (algorithme) de remplacement
▪ LRU : Least Recently Used
Tient compte ▪ FIFO : First In, First Out
de LRU/FIFO ▪ Tenir l’historique du cache ou avoir en + ne colonne avec le « time » du
dernier accès à chaque ligne.
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Si 4 éléments,
combien de bits ?
22 = 4 donc, 2 bits.
4bis.12.1. Associatif par ensemble – efficacite en fonction (nbre de voies, quantité de « cache »)
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Les aiguilles !
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5.1.1.4. La tête de lecture
• Tête inductive… (en ferrite) (1966) : « Toute variation de flux à travers une spire fermée induit
un courant dans cette spire ».
o La tête génère des courants faibles qui seront filtrés, amplifiés et décodés.
o Problème : pour augmenter la capacité, on va placer + d’infos donc, + de transitions
dans un espace de + en + petit.
Signal dans les têtes de + en + faible
??? Signal ou parasite ???
• Tête magnéto-résistante (MR) (IBM 1991) : « Lorsqu’un fil passe dans un champ magnétique,
il génère un faible courant, mais sa résistance est également modifiée »
o La tête est utilisée comme une résistance, on lui applique une certaine tension et on
observe les variations de cette tension quand la résistance est modifiée par
l’inversion de flux. On a un signal plus clair et plus fort.
Problème : ne fonctionne qu’en lecture 2 TETES
• Tête magnéto-résistante géante (GMR) (IBM 1997) : « … changement de résistance
considérable dans des matériaux composés de fines couches alternées avec différents
éléments métalliques »
o Physiquement plus petite que la magnéto-résistante « classique ».
o Effet GMR (Giant Magneto Resistive) (1988).
Enregistrement perpendiculaire :
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N.B. la limite théorique semble se situer actuellement autour de 100 Tbit/sqin, ce qui permettrait
d’envisager des disques durs de 65 000 To.
5.1.1.6. HAMR (Heat Assisted Magnetic Recording) & HDMR (Heated Dot Magnetic Recording)
Le HAMR :
Le HDMR :
• Bit-patterned media (BPM) isolates each bit to improve the stability of each data bit, making
it less prone to changes through interference from other data bits or temperature.
• HDMR will combine this technology to improve the areal density further, which is predicted
to enable hard disk drives thought to be able to store data from between 60 to 100TB.
• Such advances will be extremely important for the future of traditional spinning hard disk
drives.
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5.1.1.7. Lecture
M : magnétisation (il s’agit en fait de variations)
Modes de codages :
• FM : modulation de fréquence
o Transition de synchronisation (horloge)
o Transition pour les 1
o « impression que » horloge « x1 »
• MFM : modulation de fréquence modifiée
o Transition pour les 1
o Transition d’horloge QUE SI deux 0 se suivent
o « impression que » horloge « x2 »
• RLL : Runtime Limited Length (longueur de course limitée)
o Utilisation d’une table de codage
o Codage de flux
o RLLx,y (x la course, y la limite)
▪ La course : la + petite distance entre 2 transitions
▪ La limite : la + grande distance entre 2 transitions
o « impression que » horloge « x3 »
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La plus petite distance entre 2 transitions est celle due aux caractéristiques physiques/mécaniques
du disque dur. Cette distance est OBLIGATOIREMENT la même pour les 3 modes ( ramener à une
« même échelle » pour unifier la distance).
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Accès « direct » : position de la tête sur le rayon (piste), rotation pour position dans la piste.
Double face : une tête par face
Cylindre : la même piste sur les différentes faces des différents plateaux
Le cylindre est une piste (on écrit la même chose sur toutes les
faces) mais est aussi plusieurs pistes contiguës qui forme un
disque « virtuel ».
Remplir toutes les faces de données sans bouger la tête.
« Sectorisation » :
Organisation du secteur :
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Etre capable de
refaire les calculs
pour l’examen !
80Mo de perdu
54Mo de perdu
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5.1.3.1. NCQ : Native Command Queuing
• Le NCQ est une technologie destinée à améliorer les performances des disques durs.
• Cette technique permet de réorganiser l’ordre des requêtes envoyées au disque dur pour
que celui-ci récupère les données en faisant le moins de tours possibles pour récupérer les
données demandées (ce qui se fait donc plus rapidement).
• Cette technologie n’est efficace que si vous ne parcourez
pas un seul gros fichier non fragmenté sur le disque et est
implantée dans les chipsets les plus récents :
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• Les contrôleurs EIDE-ATA utilisent deux protocoles de transmission :
o PIO (Programmed Input Output) où le taux de transfert varie de 3,33 Mo/s à 16,67
Mo/s pour le PIO 4. Ce dernier a tendance à monopoliser le processeur.
o DMA (Direct Memory Access) qui permet de transférer directement vers la mémoire
centrale sans transiter par le processeur ( amélioration des taux de transfert)
• SATA (Serial ATA)
o Évolution du Parallel ATA avec une transmission des données en série (câbles de 4 à
8 fils de 1m de long).
o Avec la 1ère implémentation du SATA-150, le débit maximum autorisé est 150 Mo/s.
5.1.4.2. Thunderbolt
5.1.4.3. Température
En fonction de la température, soit le disque dur, soit l’ordinateur peuvent en souffrir fortement.
En « travail » : souvent de 5 à 55°C.
Au repos : souvent de -40 à 70°C.
• C’est le système RAID qui se charge de répartir les données sur les disques physiques
transparence pour l’utilisateur.
• Plusieurs niveaux de 0 à 7 qui définissent la manière dont les données et la sécurité sont
réparties dans le système RAID.
• La sécurité mise en œuvre (dépendant du niveau RAID) permet de reconstruire rapidement
un système endommagé.
• Les disques durs du système RAID peuvent être changés « à chaud ». On peut donc ajouter
ou enlever des disques sans éteindre la machine.
RAID Logiciel : couche logicielle (application ou driver) de l’OS. Problème : forte charge du CPU.
RAID Matériel : contrôleur dédié (soit sur carte mère, soit PCI).
Meilleure car c’est le contrôleur qui se charge de la gestion des disques (répartition des data et
sécurité) CPU « libéré ».
Le système peut posséder plusieurs contrôleurs redondants pour gérer le système.
Si un en panne, l’(les) autre(s) prenne(nt) le relais
quasi invisible pour l’utilisateur (petit temps de latence)
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L’idéal serait RAID01 pour plus de sécurité. Dans les 2 cas, coût plus élevé puisqu’au lieu de 1 disque,
il en faut 2 de même capacité. En sécurité, RAID2 est bien mais en vitesse de travail…
Sens de lecture
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• Taux de transfert
o x1 : 150 Ko/s (accès 400ms)
o x2 : 300 Ko/s (300 ms)
o ….
o x40 : 6 Mo/s (75 ms)
• Capacité
o 650 Mo (74min Audio 44k100Hz stéréo 16 bits)
o 700 Mo (80 min)
o …
• Accès (Méthodes de lecture)
o CLV : vitesse linéaire constante (vitesse de rotation varie)
o CAV : vitesse angulaire constante (x12 à x24, accès 150 à 90 ms))
o CAV / CLV en fonction de la position des sillons lus
• Utilisation du processeur
o Acer 40x - P-CAV - min 8% - max 82 % (40x)
Kenwood 40x - TrueX - 18% tout le temps
o DMA - 11 % (Direct Access Memory)
• Types de lecteur / Interface
o // (parallèles) pour les portables (externes)
o IDE/ATAPI (attention Master/Slave)
o SCSI/ASPI (mécanique idem mais interface + rapide)
o USB
• Chargement
o À tiroir
o À caddy (disque dans un tiroir/emballage et y reste, même pour la lecture)
o « Avalement »
• Autres caractéristiques
o Étanchéité à la poussière (parfait pour milieux hostiles comme désert ou usines)
o Lentilles autonettoyantes
o Lecteur interne ou externe
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5.2.1. Le lecteur
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5.2.5. Le Blu-ray Disk
• Caractéristiques : Rayon laser bleu-violet au lieu de rouge
longueur d’ondes 405 nanomètres au lieu de 605 pour les DVD-RW.
• Capacité : 27 Go sur une couche d’une face
• Taux de transfert : 36 Mbits/s (lecteur 1x)
5.3.3. Graphène
• Graphène et molybdénite se marient dans une mémoire flash
• 22.03.13 - Des chercheurs de l’EPFL ont eu l’idée
de combiner les avantages de ces deux matériaux
aux propriétés électroniques particulièrement
prometteuses. Ils ont pu réaliser un prototype de
mémoire flash qui offre un grand potentiel en
termes d’efficacité, de miniaturisation, de
souplesse mécanique et de moindre
consommation.
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• Si initialisé par le µP, toujours sous le contrôle d’un programme qui demande d’exécuter une
ou des instructions qui transfèrent des données entre un registre du processeur et le
périphérique
• Si initialisé par le dispositif d’E/S, le transfert peut être contrôlé par le µP ou par le dispositif
d’E/S
o Si µP contrôle, il arrête l’exécution du programme en cours et exécute un autre
programme : une routine d’interruption (instructions de transfert des données)
o Si transfert DMA, le dispositif d’E/S est l’initiateur et le transfert n’est pas sous le
contrôle du µP. Le transfert a lieu sous le contrôle du contrôleur DMA.
6.1. Bus
6.3. Interruption
Idée : signaler au processeur qu’il se passe quelque chose.
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6.3.1. Types
• Une interruption peut être provoquée de diverses manières :
o Par un périphérique : interruption externe et matérielle
o Par un programme : interruption externe et logicielle
o Par le µP lui-même : interruption intrene appelée exception (trap en anglais)
▪ Les exceptions les plus courantes sont la division par zéro, le dépassement
de capacité, l’accès anormal à une zone mémoire, …
• Le processeur dispose d’instructions autorisant ou interdisant les interruptions selon la
nature de celles-ci. On parle d’interruptions masquables ou non-masquables (cf. infra)
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o Dans le PC, 1024 adresses de 00000h à 003FFh constituent la table des vecteurs
d’interruption de 256 entrées de 4 octets : la table contient les adresses de base de
chaque routine. Elle se charge en RAM à partir de l’adresse la plus basse (00000h).
• Certaines entrées sont utilisées par les interruptions matérielles et d’autres par les
interruptions logicielles.
• Quand il reçoit un INTA, le contrôleur doit envoyer l’identification du dispositif de plus
haute priorité qui a émis une requête. Identification du dispositif est le numéro de l’entrée
de la table correspondant à sa routine d’interruption.
6.3.7. Interruption du µP
• Lors de la demande d’interruption
o µP termine l’instruction en cours
o Le registre « compteur ordinal » du µP contient
l’adresse de la prochaine instruction à exécuter
o Le registre Pointeur de pile (stack pointer)
possède adresse du 1er emplacement libre dans
la pile (sommet de la pile)
Sauver l’adresse dans la « pile » en mémoire « stack »
Idem avec les autres registres du processeur
• A la fin de la routine
o Instruction « Interrupt return » restaure l’état du processeur
o Récupérer l’adresse dans la pile et rétablir le compteur ordinal
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Principe :
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• Transfert simple
o DMA partage le bus avec le processeur, DMA rend le contrôle après chaque octet.
• Transfert par bloc
o Quand il y a bcp de données (HD, FD, …), transfert pendant AU PLUS le temps entre
2 rafraîchissements de la RAM.
• Transfert à la demande
o Transfert aussi longtemps que le périphérique maintient le signal DRQn actif et que
l’on ne dépasse pas les capacités de transfert du contrôleur DMA.
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Chacune de ses utilisations requière une préparation différente de l’image et la sauvegarde de celle-
ci dans un format adéquat.
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7.1.6. La résolution de « sortie »
7.1.6.1. La notion de « points par pouce » (ppp) ou, en anglais, « dots per inch » (dpi)
La résolution de sortie est celle qu’utilise le périphérique de sortie auquel est destinée l’image. Ainsi,
les résolutions de sortie courantes sont pour :
Ces différences de résolution vont fortement influencer la perception des images sur ces différents
périphériques.
Une petite formule très simple va permettre de connaître la résolution nécessaire et suffisante qui
donnera toujours le même résultat que les résolutions supérieures :
• Moins de 133 lpi, multiplier la linéature par 2 pour avoir la résolution nécessaire/suffisante ;
• Plus de 133 lpi, multiplier la linéature par 1,5 pour avoir la résolution nécessaire/suffisante.
60 133 200
x2 x 1,5
7.1.7. Acquisition numérique d’images
Sauf si on a déjà un support « numérique », la première étape sera la numérisation du « document »
de départ. On devra pour cela utiliser un « scanneur ». La numérisation, ou plutôt ces paramètres,
va dépendre de la destination finale mais aussi du support de départ où se trouve l’image.
Puisque la « source » à une certaine taille « métrique » et qu’en fonction de sa sortie finale, elle
devra avoir une certaine taille en pixels, on parlera également de résolution de numérisation. Les
scanneurs sont, la plupart du temps, caractérisés par 2 résolutions :
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C’est ainsi qu’on parle d’un scanneur 1200/2400 dpi où la 1ère valeur est la résolution optique et la
suivante la résolution par interpolation.
Outre le scanneur en lui-même, la numérisation va se faire à travers un logiciel « spécialisé » qui est
fourni avec le scanneur et on pourra y régler : le type de la source, la résolution, la taille, la
colorimétrie de sortie, le détramage (prend en compte la qualité du papier et/ou de l’impression).
« Une image mauvaise au départ à peu de chance d’être meilleure par la suite »
7.2. La couleur
Les couleurs sont des sensations créées au niveau du cerveau à partir du stimulus détecté sous une
lumière particulière par trois des pigments de la rétine (cônes).
7.2.2. La teinte
La teinte est définie par la capacité de la vision humaine d’associer une zone de couleur à une autre
définie comme étant de couleur rouge, verte ou bleue ou d’une combinaison de 2 de ces couleurs.
Si la longueur d’onde de la lumière éclairant la zone colorée varie, alors la teinte de la zone varie.
7.2.3. La saturation
La saturation d’une couleur est l’intensité de celle-ci par rapport à sa luminosité.
On peut désaturer une couleur en ajoutant à celle-ci une lumière qui contient des radiations
lumineuses qui contiennent toutes les longueurs d’ondes (du blanc pur).
7.2.4. L’intensité
L’intensité est une mesure de la puissance électromagnétique qui est réfléchie ou rayonnée par une
surface.
N’oublions pas qu’un espace de couleur est défini pour certaines conditions d’éclairement, il sera
donc évident rapidement qu’une image RGB sur un écran X sera différente sur un écran Y qui ne
possède pas les mêmes caractéristiques.
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7.2.5. Utilisation d’un espace de couleur spécifique pour une image numérique
Une image numérique est représentée par un ensemble de pixels. Chacun des pixels contient des
composantes numériques qui définissent une couleur. 3 composantes sont nécessaires et suffisantes
pour ceci (Rouge, Vert, Bleu), c’est le principe de la vision trichromatique, même si pour l’impression,
il est plus pratique d’utiliser 4 composantes (Cyan, Magenta, Jaune, Noir), c’est la quadrichromie.
On parle de représentation en fausses couleurs car elles ne représentent pas des couleurs physiques.
On ne sait pas voir sur un écran toutes les couleurs que l’on peut voir
ou imprimer et l’on ne sait imprimer toutes les couleurs que l’on voit à
l’œil ou affichée sur l’écran.
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7.4. Son
7.4.1. Numérisation
La transformation d’un signal analogique en signal numérique est appelée numérisation ou
échantillonnage. L’échantillonnage consiste à prélever périodiquement des échantillons d’un signal.
La qualité du signal numérique dépendra de 2 facteurs :
Grâce à la numérisation, on peut garantir la qualité d’un signal, ou bien la réduire volontairement
pour : diminuer le coût de stockage, diminuer le coût de la numérisation, diminuer les temps de
traitement, tenir compte du nombre de valeurs nécessaires selon l’application et tenir compte des
limitations matérielles.
Le théorème de Shannon stipule que pour numériser fidèlement une valeur ayant une fréquence
donnée, il faut numériser au double de cette fréquence.
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7.4.2.3. Quelques conseils pour un enregistrement de qualité
Niveau sonore, distance micro, affichage des volumes, taux d’échantillonnage et choix du micro.
7.4.3. MP3
Le MP3 « MPEG Audio Layer 3 » est un format de compression de données audio par destruction de
données audio développée par l’organisation de standardisation internationale (ISO). Ce format
permet de compresser à un taux de 1:12 les formats audio habituels (WAV ou CD audio). Vous
pouvez donc mettre l’équivalent de 12 albums de musique sur un seul CD de MP3. De plus, le format
MP3 n’altère pas le son pour l’oreille humaine.
La décompression d’un fichier MP3 (c’est-à-dire la lecture) se fait en temps réel, mais monopolise
une grande partie des ressources du « système », c’est pourquoi il est déconseillé sur des machines
plus anciennes de lancer une autre application gourmande en mémoire pendant la lecture.
7.5. Vidéo
7.5.1. Différence entre vidéo analogique et vidéo numérique
Vidéo analogique Vidéo numérique
• COPIES : dégradation de la qualité • COPIES : copies identiques aux rushes
• RECUPERATION : difficile car physique • RECUPERATION : instantanée
• EXPLOITATION : d’un résultat partiel • EXPLOITATION : d’un résultat exhaustif
• LONGEVITE doublement limitée • LONGEVITE : illimitée
• IDENTIFICATION : aléatoire • IDENTIFICATION : systématique
• 1 bande = 1 utilisateur : Accès 1 pour 1 • Accès direct en quelques ms à toutes
Caractère exclusif de l’accès physique les infos archivées
• Doublons coûteux • Aucune usure de bande vidéo, tout
• Espace de stockage important étant stocké sur support numérique
• Chasse aux cassettes • Séquences vidéo largement
« documentables » au travers d’un
SGBD performant, permettant une
recherche efficace
• Télédiffusion sans aucune dégradation
• Pas d’exclusion d’accès, pas
d’égarement de K7
• Pas de doublons de K7
• Espace libéré = confort de travail
• Plus de déplacement et de perte de
temps
Longévité illimitée pour la vidéo numérique à condition qu’on respecte certaines choses (chaleur, rayon UV, …).
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7.5.3.1. Types d’images : I, P, B
• Images I : Intra, c’est une image complète, qui va servir de référence aux autres images.
• Images P : Prédite, elle pèse environ 50% du poids d’une image I et est recomposée à partir
de l’image I qui la précède.
• Images B : Bidirectionnelle, elle pèse environ 15% du poids d’une image I, et est recomposée
à partir des images I et P qui l’entourent, dans les 2 directions.
Après :
• Montage non-linéaire (dit virtuel) >> Toutes séquence peut être modifiée dynamiquement
dans un espace virtuel (le disque dur).
Un « film » sera une « super » séquence où l’on assemble toutes les petites séquences réalisées.
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