Polytech’ Orléans 5TE01-Outils de l’ingénieur 2019/2020

TD4. Dérivation aux différences finies

Pouvoir de résolution

L’objectif de ce TD est de tester les schémas de dérivation 1ère et 2nde aux différences finies, centrés,
progressifs ou régressifs, précis à l’ordre 1 ou 2. Une étude des fonctions harmoniques pour lesquelles il
est facile de paramétrer la raideur pour un maillage donné, permettra d’illustrer la notion de pouvoir de
résolution de ces schémas en analysant l’erreur observée pour la dérivée numérique par rapport à la dérivée
exacte.

I. Dérivation aux différences finies

On commence par construire une subdivision régulière de l’intervalle [0, L] avec N=101 :

𝑥 i= (i-1)𝑥 ; 𝑥=L/(N-1) ; i = 1,….., N (1)

1. Représenter graphiquement les fonctions :

f(x)=cos(knx), n=1, 10, 25, 49, 50, 51, 99 sur un maillage proposé.
2. En effectuant des combinaisons linéaires judicieuses des développements de Taylor de f
aux points : 𝑥 i-2, 𝑥 i-1, 𝑥 i+1, 𝑥 i+2, proposer des formules de dérivation aux différences finies
centrées et décentrées (progressives et régressives), précises à l’ordre 2.

Pour les dérivées aux bornes du domaine. Les formules correspondant aux schémas de
dérivation centrés ne permettent pas de calculer (sauf dans le cas périodique, réfléchir,
dire pourquoi…) les dérivées 1ère et 2nde aux bornes du domaine.
3. Dériver numériquement les fonctions f et comparer les aux dérivées exactes.

II. Pouvoir de résolution

1. Déterminer le NOM des schémas de dérivation 1ère et 2nde centrés précis à l’ordre 2.
′ ′
2. Evaluer l’erreur commise 𝑒(𝑘𝑛 ) = 𝑚𝑎𝑥𝑥𝑖 |𝑓𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒 (𝑥𝑖 ) − 𝑓𝐷𝐹 (𝑥𝑖 )| dans l’espace physique
lors de la dérivation du mode 𝑘𝑛 puis montrer comment elle est reliée au NOM(𝑘𝑛′ (𝑘𝑛 )).
3. Même question pour la dérivée seconde.
4. À partir de l’erreur maxi commise aux points de discrétisation sur les dérivées, évaluer
numériquement le NOM des schémas et comparer les ensuite aux NOM théoriques.
Conclure sur le pouvoir de résolution.