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Systeme Diff2 MP 2023
Systeme Diff2 MP 2023
CPGE
Mathématiques 1
M.P-Meknès 2ième M.P
Système différentiel linéaire d’ordre 1
xn (t)
sur I si, et seulement si, ses fonctions coordonnées le sont aussi, et dans ce cas
0
x1 (t)
∀t ∈ I, X 0 (t) = ...
x0n (t)
Remarque : ainsi posée, la question me semble très bizarrre, même si elle n’est pas fausse. Elle est à mettre
en lien avec la suivante.
(c) Donner une condition nécessaire et suffisante portant sur µ pour que l’on ait :
∀t ∈ I, λ1 (t) 6= λ2 (t)
- Réciproquement, si α est solution de (1) alors X est dérivable et le même calcul montre que c’est
une solution de ( E).
Z t
D’après le théorème fondamental si t0 ∈ I, la fonction t 7→ λ (u) du est une primitive sur l’intervalle
t0
I de la fonction continue λ. Et d’après le cours, l’ensemble des solutions de (1) sur I est
Rt
λ (u) du
Vect t 7→ e t0
1 1
Q 3. On remarque que A(t) = , ce qui donne un premier vecteur propre pour A. Comme la
1 1
trace de A(t) vaut a + 1 − b, SI il y a une second valeur propre, c’est a − b. En cherchant un élément du
noyau de A − ( a − b) I2 , on est amenés
à trouver que ( a − 1, b) est vecteur propre associé à la valeur
1 a−1
propre a − b. Comme = b − a + 1 6= 0 par hypothèse, nos deux vecteurs propres sont in-
1 b
dépendants. La question précédente indique (on choisit t0 = 0 et l’intégrale se calcule immédiatement
puisque λ (t) est une constante) que
1 a−1
X : t 7→ et et Y : t 7→ e(a−b)t
1 b
sont deux solutions de ( E). L’indépendance des vecteurs propres donne l’indépendance des fonctions
et, par dimension ( X, Y ) est une base de l’espace des solutions de ( E) sur R.
Q 4. (a) Dans le cas µ = 1, (1, 1) et (1, −1) sont vecteurs propres de A(t) associés aux valeurs propres
a(t) + b(t) et a(t) − b(t). Ces deux vecteurs propres sont indépendants. En choisissant t0 ∈ I et
en utilisant I.2 on obtient deux solutions de ( E) qui sont indépendantes car les vecteurs propres
le sont. Par dimension, l’ensemble des solutions de ( E) sur I est
Rt
t0 ( a ( u )+b ( u )) du
1 Rt
t0 ( a ( u )− b ( u )) du
1
Vect t 7→ e , t 7→ e
1 −1
∆t = (µ + 1)2 b(t)2
- Si µ 6= −1 alors χt admet deux racines distinctes. A(t) admet donc deux valeurs propres
distinctes
2a(t) + (µ − 1)b(t) − (µ + 1)b(t)
λ1 (t) = = a(t) − b(t)
2
2a(t) + (µ − 1)b(t) + (µ + 1)b(t)
λ2 (t) = = a(t) + µb(t)
2
Mr. FARESS Moussa 3/4 M.P. 22-23
1
Connaissant les valeurs propres, il est facile de deviner des vecteurs propres. V2 =
1
µ
est vecteur propre associé à a(t) + µ et V1 = est vecteur propre associé à a(t) − b(t).
−1
V1 et V2 sont constants et λ1 , λ2 sont des fonctions continues.
- Si µ = −1 alors χt = (λ − a + b)2 . A(t) possède une unique valeur propre. On vérifie que
V2 est toujours vecteur propre associé à la valeur propre a(t) − b(t). On ne peut trouver un
second vecteur propre indépendant. On pourrait bien sûr conclure en V1 = 2V2 et λ1 = λ2
mais ceci ne semble pas trop dans l’esprit du problème. On peut penser qu’il y a un bug ou
un autre (mais lequel ?) dans l’énoncé.
(c) Si ∀t ∈ I, λ1 (t) 6= λ2 (t) alors, en prenant un t particulier (qui existe car I n’est pas vide) et comme
b(t) 6= 0, on a µ 6= −1. Réciproquement, comme b ne s’annule pas, λ1 (t) est toujours différent de
λ2 (t) quand λ 6= −1. La condition nécessaire et suffisante cherchée est donc
µ 6= −1
(d) Dans le cas µ 6= −1, le calcul fait en 4.2 et 2 donnent deux solutions indépendantes de ( E). Par
dimension ((V1 , V2 ) est libre) on obtient une base formée de
Rt
t0 ( a ( u )− b ( u )) du
µ Rt
t0 ( a ( u )+µb ( u )) du
1
t 7→ e et t 7→ e
−1 1
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M.P. 22-23 4/4 Système différentiel linéaire