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REVUE NATIONALISTE D'ACTION EUROPEENNE — N° 16 - AVRIL 1964 - 2 AMIS LECTEURS Se VOICI | REBELLE © generaux ——_, PIED-NOIR VOTRI a : TRIBUNE | Hae ane po | Sir es cofrenforts felons “dibinanicsai|| Impérdhice, feraten réaper|| | | ees ga i Colonel ce eel ae ee po 1 suis perfltement i de ta valeur aux || I gg Tereoter, "S° phas ‘aon si eee anes | Jeap toute te L'UNITE NATIO ———— oF 1 NALISTE , ,EYGEEN ndonner attitude. révt | ‘tinaconae || ee nambre || | se 2s", dota i ree Mesqeleh vous gv re Te aa dele erispation. BU Pghise gheine pent es iy fee fe aohees eee fea copains de i ro | Chases “tas “aise” ae fe {poe stillet Fano Sctgeige ne oet wal) | de cos cee [Sia : Teoria cnos || Se Mebane fFonit lta Ge dict “aes, ngs ashen, ett] | Blt” Bes" mt Ses gd ncaa, i ie] | einem | o EUROPE ACTION | VOUS PRESENTE: LES DOCUMENTS: —Le plan Malraux .. P. 10 —Letire un militant, P. 16 LES ETUDES —Venfanee @un chet, P. 18 LES ENQUETES | Les sonnées P, — Les élections en An- | sleterre PB 8 — La crise du soci. | lisme. Pu Les Forces de Frappe || dans le monde pez | LES CHRONIQUES || Les Conservateurs.. PL 7 Le sort des Blanes. P. 9 — Gaston Delferre ....P. — La guerre de demain P. 20 | Michel Debatiss Re —« La Reine de Césa- ree a — Les Livres P. 25.26 Carnet de Topposi tion a ET CORAL = Poubelles ni 4 Publicité : 9, rue aux Ours — Paris TH TUR 1537 Direetion de Ia Publication = Guistian Poinsignon “Cie rere Depot Taal om QUE FAUT-IL EN PENSER? mcm Justice Tandis que la Cour de Sirete de Etat continue de condamner les patriotes aux peines les plus lourdes, les jurés de la Cour’ d’As- Sise de Poitiers ont ac: quitté un réfugié AL erie, accuse du meu. tre dun algérien, Le 25 mai 1960, les deux beauxfrores de M. Jo seph Amoros, maire ‘Ain-ElHadjar, en Al série, étaient" assassi nés, M. Amoros se ren: dit aussitot ches. adi ceateur local de VALN. et Te tua d'un coup de fusil, Au sortir de la Cour d’Assise, M. Amo- patric nem Peinture Parmi les euvres abs traites exposées récem- ment, dans une galer cotée’ de Goteborg, en Suéde, la critique et les plus. fins” connaisseurs attribuerent aux. toiles dun peintre frangais — nommé Pierre Brassau — Ia premiére place. Le critique Tord " Boecks rm déclara : « Bras: sau a un extraordinaire coup de crayon! » Le collectionneur Bertil Eklot se rendit immé jement acquéreur dune de ces toiles. Brassau était Ia vedette —absente — et cer- tains alfirmaient Vavoir rencontré, lors dun cocktail & Paris. Cest alors que Videntité re elle de Pierre Brass fut dévoilée, Le maitre est un... chimpanzé du 200 de Boras, pres de Géteborg. Ce sont deux journalistes suédois, qui ‘dgcouvrirent. son. talent et déciderent de Tex plotter, pour la plus grande confusion des pseudoamateurs et de leur snobisme Emeute raciale en Floride: une Noire tuée JACKSONVILLE. (A, F. Poy AP) — Bmeite & Jeexion Mille (Ploride) a fa suite d'une manifestation des Noles. qul winkgsration a @ferruction. Une femme nom fers ais tuse Sune -balle Gans le. ventre,, fe relancer Tagiation ‘das leo semalnes.qul Suivraient. Cest tacksonvile, en Florige, qst fut choist, Le Hundt 22 mars, dans Ta mating, des groupes de. manifesta, nolrs, commen bombes inendisires Gatentlancées mn peu pivs {ard dans les bureaux du eaniidat aa poste de feverneur de Tat Dang Ta been Ie ma festants prirent 4 partie des passants Manes et tes malmentrent. ue point eulminant de eey Provocations fut stint lorsque phnsicurs or Tires moniges par des commantoe ners silo amt au hasard des coups de votre et plusears lance fe rent aftents fa femme devait-deceder un pew los tard, Om devait enfin retsouver le corps tan plane marr m avait ote attaché um poteae et lane 4 coupe ea soiree déchuinement de haine ciate eval ‘iolente emotion dans la pope lation blanche. Qui s'en étonnerait ? ae (Cependant Te tite de « France-Soir », que seul es leteurs on, aise entendre que cst Encore um coup te ees sce Manes Quant au «Monde» dans sm artiie de 3 calonnes, trove te moyen dene pas dre tn mot da Blane soeasing 3 Deen nl QUE FAUT-IL EN PENSER a ems URSS. | ent Femprse doe”) afare » i sob a) mn UNE jouvelle inovation so- gime sur des collectiv versaire gagnait. En Les élections canto- algal inguin | fen" teats, aul rex | tes Tiston nosude | nates ont donne controle bureaucratique taient, jusqu‘alors, re 47 % des parts du syn” | ger apercu de ce que contol bureeraique | Lnjvemxne indepen | dial al devenalt pro | devendral TUN, pos tn ttdiant'< | thnoratiquen On. | de Cl par Je 2a cle perdalt Pome Ean ge S| Slot ocotme | cy 9 ee bei | ro de Re Sine, nce | Seva reson. | ova ahr tt ) he Be Gul me asco’ deme | gut pens dane | ash cS premier ony] an ps meas enon me est toalotTmauist | cler, Bls etroiement | Dus a gia rapporté | nellement. TUNR. ery jon administrative. les élus aux décisions » his de 2. millions de registra un pet recul. hom. gluse: | enor om cay | Holy, eat, ge | Ee compas 2 mre | re gue cla ene | Trance, pours, rp- | st en obit ue oun F passeport du bailloner les élus. | porter plus “encore, et 123, tandis que 2 minis- travail », destiné & dov- Jamais Liston et ‘son | tres, MM. Foyer et Ma ner un véritable « por mummers Prisons | Mover, wauraient pu | ziol, étaient battus trait moral » de son me ee trouver un poulain | Echec cinglant égale a som mur iemois doc | uss! publictaire ‘que | oemi' pour les mo possesseur. Que le ce | tobre demier, te Heute | Clay. 1 alt done ne | dees, tandis Que, Pie marade Perot omy | nant Datong ne ei ao ee Tigo | art ane a sa femme, Ure un Br | gloumaire Toreqromn le | tiomphe, Seren wer | Seastement oo lt A fine, guve, moll | feutenmy de Toe | got proviscrement bee | dy candidate de « gy Tigues, tout cela devra | Cont, dean aren ae erate yaained eee ei peer aa flanger Aisi, sur | Gans ‘lg siaistre cen | belle affaire | eRe. — sans gagner ee cota eee) camsatea ae Me nates aie auetaues coanimegrs | ale densstely Se | mmm Pour un poil | btient de nombreux reton. réuser & per | au régime “du droit En Inde, on ne plai- “ Eoumtie de chaque | ommun te plus pent | sante pas avec les prin ; travailleur et ses me commun Je Tobia de | cives,’ Un cheveu du | —_——amm Eglise ape i P eve du Tites, Ainsl, portion vexations continuelies, prophtte Mahomet A Yoccasion du qua: décider ae Yarribution telles que V'interdiction ayant été volé a Srina | trieme centenaire de de retraites, de aie de porter leurs véte- gar, la population, ha- séminaires, le directeur mma ats de Tose! | ponte personnel “da. | Bitetlement al pace | dun grand sémingire mens, de vepos.'de | oir une etm: De | gue sext decngs | de" Nospanie 9s soins, ten. Aims 18 | pus, is sont contranis, | Hindous et musulmans | un cri d’alarme : « Les vie et Vavenir de cht le travailler, clest-adire se sont égorgés tres grands séminaires se fue cloyen seratelle | de) Tabriquer ‘des co | proprement, 2 Caletto, | vdent st 5 cette crise ita mere des hammers | ions, "ta "nouriture | pendant plusieurs | contin d'innombra- du” pet bureavrte | Sh mauve et ce ai] fours Geshommes si] Mes cles soon aiut étabira Tes cartes, | plus grave, insur | respectucux du droit] sertes, et tes cloches eat re cera | sae Naty von ash | vache} canner | et En. dix ans, mm, Pest iyramaux im | ignaiéTetat de far) dellesmémes, hostiles | les ordinations de pré béciles ignoreront ta | plese de ces patriotes pour raison religieuse tres sont tombées régu- tenet agar | Srcrochae Tender | tote “lest | erg far aime, Comment | hier renanemen’s |. tue bon demimiier | 931 8 35.9) Tet Sinner Yaupmem | gue us avone nos | de. "Tum “congenares | a9 co 15. Le ci tation _ suicides en permetient de | penser pour un poil du Pro le plus bas que la URSS. Me Teur santé est reek | phite eae A fement en danger, wommees Préfels Les décrets portant réorganisation des ser- omen Troquage Brat dans ies | «La victoire du SOUS-DEVELOPPES OU SOUS-CAPABLE? bse dane asia eet cic tari cae |i ta Cau CE ne esol guiceee an Gaus ont été. publics | sius Clay, sur le cham Le role de la colonisation — Le poids de separa Officiel Per | pion du mone - des aide — La falllite de Taide — Fausses siete nicra lanéces | poids lourds Liston, Jstiieations Vals: motifs — Causes She de reorganiser Tad | west pas due 3 la qua ‘iu souedevetoppement —~ Données biolo- we dications anachro- | lite de son. poing. ‘On flgues de la civilisation — Solutions — Mego des départe | sait que Liston favoaua Etudes bibliographiques, ete. MMS. Cependant, cette | une déchirure muscu organisation aura, | Jaire inopinge, On sait Les commander & lz Revue — Le numéro : 9 F. rcommnisation 204% | pains que Liston ree | £ las abonnés le recevront_nutomatiquement Povorecr veonsiderable. | lisait” une gigantesque 4 CONCEPTION CLOBALE DE LA REVOLUTION N est surpris de constater & quel point nos amis des: pays veeldentans ignorent ta realité du sys tame gauliste. Cest tout juste siis ne te. que lijient ‘pas ide « nationaliste») Certes, ils sont Wt times des schemas de propagande et’ de Cinterpré {ation que Pon donne, a Petranger, des faits et gestes du «général». Le fait que te personage porte an titre miltatre," que ‘son ‘gout pour Tautooratie. solt conn et quit fiche un semblant dindependance @'tégard des grands blocs mondiaus, ne peut. que dur apparences et pen soucien detudier la réalite tes autres, tes Nationalistes, devraiont savoir que le grade de general, méme titre temporaire, ne Confére. nul certificate bonne. mazurs.poltaues. Tis! ne. devraint pas ignorer: que’ Tauocratie West pits"en sol, un, principe. savsfasant, qu'il est la Caricature de Téquilibre et deta" durée et peut Servi les pires desseins, dont il decuple la mal faisance Quant Tindependance nationale, un bref ‘nud reste de’ presse libre en France, leur perme. tie eon ue sre pve nes agrandi depuis. 1958, et" que, non content daliéner hos. possessions owiremen, Pactuel Chef de TEtat @ ouvert toutes grandes tes portes de notre. co. hnwestisxements étrangers en France. gut plafon. hafont tour de 88 mullions de dollars par a entre 1956" er 1988, Sont passes @ Sol milirds en 1962, soit prés de dix fois plus. Ils sauraient également ae ‘des armdes ‘trangeres occupent notre "sl, ‘econnaissabtes, non a ta couleur de teur uniform, tiles nen portent pas, mais celle de ler pea Cette erreur de jugement est deplorable, car elle denote ata fois tin faible esprit ertgu et tne grave. confusion. entre les atirouts” shrannes de Fextrémesirote et les caracteristiques Nationa Hisme. Bowrtant, ta question. principate west pas 1 société. La caste est, avant tout, souciewse de pré server et de développer ses privileges et son pote voir. Elle entend diriger la société, non pour lui donner wn équilibre supérieur, en vue dune ame Horation des hommes qui ta composent, mais dans le but daccroitre sa puissance. Elle tend donc a lune concentration et dune bureaucratisatian cons: antes, fort proches des structures sovietiques qui répondent a des préoccupations identiques. de ‘la « nouvelle classe dirigeante ». Cette caporalisation dconomique et sociale, s'accompagne dune intense campagne idéologique en faveur d'un mondialisme sectaire qui tient du progressisme chrétien et du ‘marxisme orthodoxe, Lerreur consiste done a juger sur tes apparences, & voir les hommes et & oublier In socisté et les forces qui les créent et les soutiennent. Les hom. ‘mes, les constitutions varient, tandis que le régime se maintiont et se renforce. senvin la rélité du régime, cest décowwrir son aspect global. Pour ‘id, pour’ te develope: ment de’ som emprise et de son idéotopie fora aire, tes\fromtiores nfesistent. pas. Nous ste pone ons done envisager ta lutte dav le seul cadre de nos: pays respectifs. Nous wagissons. pas. dante Situation Bornées pas nos frontiers mats dam te situation globate, dont’ nos pays refidtent um aspect particulier A" Biome, Munich, on Marsellle, rows ta vechnocrate, qui emprante les aspects Ics plus variés,allant deta dictature. militate ala demo Cratie’parlementare, mais qui Se. reconnatt partout suc méme pouvoir dee mattres te economies con Conire une socideglobale, il ne peut exister ane conception globate de’ la résolution, En pra Tigue, cela signifie qu'un coup porte at régime stu EtatsUnis ou en Walle ‘profite au Nattonaisme Cest pourquot nous” nous trouvans. Tenforee par Faction mance on Espagne’ partes ‘groupes neo phalangistes u« Cercte Jose. Antonios contre te pouvoir technocratique de. TOpus Del ct pat tes “initiatives du groupe. « Ondine Nuovo da en Hale, constitue um contre etude pent tre Heo riomie Organigne. Pour la méme raison notte afon Mion est raquée sur le britot ‘ameriatn sur Te Portugal, la" Suede, PAngleterre, le Belgique, done 1 nest pas question denvisager ta. formation tir “queteongue” part? supranational. Tt tmporte pas contre, dunifier nos conceptions et noite wood. brave. de profter de nos expirinces. retproguen de fourm ‘es autres "en ‘maniions,idéolontges, Nous’ proparons ‘ta désintégration de cette socteté 1° 'nos Taboratoires doivent travailer en. collabo tion : ——— MATRICULE 1147 Détenues pour raisons politiques DES FEMMES SON La Petite Roquette... Un nom innocent pour un bien vilain trou. Un podte lui trouverait la form dune fleur + cing pétales autour dun eur, Le cour? Une tour onde, qui abrite la chapelle et Ie parloir, Les pétales? Cinq cours, toutes semblables, avec leurs troi arbres et leur bassin de pierre, cer: nées de bitiments sombres. Bea ‘coup de Tieux communs : barreaux, grilles, chemin de ronde, clets, ser: Fures.. Aucune originalité Le reife ressemble a mvimporte quel ministére, triste, jaunatre, plein de registres et de poussiére. Entrants, sortants, transferts, ca lendrier des P, et T. Reglement de Ta maison, Un gardien qui resem ble A un sutre gardien, et une « sur veillante » qui ressemble A quel quiun de pas tres doué. — « Pour étre eseroqueuse, ma dame, il faut étre tres intelligente pour étre gardienne dans une pri: son, Iu premi pourrait faire Vaffaire » avait pondu une détenue insultée, Tse trouve cependant parmi ces femmes, une espéce rare qui a duu coeur et de la délicatesse. FE toute ‘ma reconnaissance. La foullle est supportable avec tune bonne dose dhumour. Fouille 6. lante qui Tavait minutieuse, soignée ourlets (tes, pa fquets vides, Sondés, renifiés. On ‘aandonne & la détenue que le strict minimum jeté en vrac dans tune boite en carton. La montre, confisquée, devi sur le registre « montre mé jaune » et la bague de fancailles Shague pierre blanche ». On peut conserver son alliance. L'argent est ae ta valise, eonseiencieuse, versé au compte dont ta tenue est tres fantaisiste Wailleurs. La fouille physique est plutét pénible : un uur un tahouret, la détenue est Passons rapide: ‘humiliante for sur cette rmalité Beaucoup de portes, de serrures, de couloirs, et un grand escalier dont la cage est coupée horizon talement par un grillage « paresut cide ». 5 division. Les Politiques, aur ime des droits communs. La cel Tile, asses vaste, est, en fait; Ia réu nnion de deux petites pieces ; deux fenétres et deux portes, dont une seule est en service, Vouverture et Ja fermeture nécessitent un jeu main et de clefs du plus gracieux flfet. Deux serrures et un gros ver rou, comme ceux qui ferment les Geuries de nos campagnes. Un lit, qui s'arqueboute entre ses deux montants, confortable pour celle quia eonnm le grabas du Dé ‘1 couvertures brunes, des raps de VAssistance Publique, et ‘une camisole charmante, tres décol- letée devant, autant derrigre, tres dégagée sous les bras et Tune Ton: gueur qui me dépasse pas la rotule, Une table avec son traditionnel broc, sa cuvette et le sea; um pla card’ mural quia un petit air me derne 4 bon marché mais plaisant, tun bane. Par la fenétre, la vue sur Ta cour, son bassin, ses arbres, les ‘e-droits communs » qui musardent fan soleil pendant la-pose, les pi eons, La nuit, les rats qui se bat tent. Le régime © : 1/2 heure de pro- menade le matin, autant apres: midi, Parloir (a travers une vitre) dune demiheure par jour; viande, trois fois par semaine; ni jour. hnewus, ni radio, De 9 heures duu ma- in a 18 heures, Tes détenues sont enfermées dans’ une seule cellule, tite salle de séjour. Elles prennent done leurs repas en commun. Re- pas qu’elles ont Ja possibilite Waméliorer par les achats. faits ala « Cantine » de Ia prison, Brie ‘mades ou négligence, les denrées sont parfois distribuées ave la plus Haute fantaisie, les oranges refusées ou les cigarettes accordées selon Ie bon vouloir de la prén» ‘Sée aux comptes, qui est recrutée, paraitil, parmi les plus dou des « eseroqueuses » de Ia Mai Certains repas ont été rendus im- mangeables, des plumes de pigeons sy collaient, Brimade d'une fille de service? Peutétre.. Chaque cellule est agrémentée | dun projecteur braqué sur In téte du lit, ef que la survelllante me toutes les deux heures. Insom Pouches tous les jeudis. W. Ja turque, dont Faspect et Ye fone: Hlonnement sont dignes des pays «en vole de développement », Sept yues sont ine appre: récente amélioration a le régime C du régime B. Elles sont toutes ensembles dans la méme division, et si cer- détenues poll encore a Ia Roquette et faines dentre elles ne bénélicient pas encore du. régime politique, elles en récoltent officieusement quelques avantages, Ces détenues sont : | Janick Constantin, —complicite | aévasion, Andrée Fourniol, condamnée & deux ans de octobre 1962, pas encore jusée. Madame Roussoulet de Liffiae, condamnée & 18 ams de prison, Com: plot. | Anne Golx, arrétée en mai 1962, condamnée 3 8 ans de prison, avec Intérét” et admiration les con: sells de la spéclaliste des cheques sans provisions ; celle-ci Iui_ reeom- mande, pour la’ prochaine fois, de voler plus, etd’ « en mettre de avec le vol, le erime et Tescroquerie, est _une expérience certainement passion: ante a vivre... quand elle ne se pro- Tonge pas trop. longtemps... Crest tune situation qui ne manque pas de et pénible. Et pourtant, depuis ess Jours, je me sens un peu du cOte au _volem Deux aétenues politiques sont EMPRISONNEES aul «droit commun » Milka Ghenadiett, eux ans de prison, Francoise Pomerol, arrétée récem: ment, Le régime de 110pltal de la pri son de Fresnes est plus doux. Les | dstenues bénéticient d'un chautfage | central, qu fait complétement dé | faut a’ la Roquette. La nourriture | lest nettement meilieure, Les cellu: 's, A quelques barreaux pres, res semblent assez a une chambre a pital Tei, pas de surveillantes, mais trois steurs, dont le dé est sans limite, Roquetio est pius sévére que echt de Fresnes, la Tavantage den miéler les « politiques » ate communs. En 1963, au Pavillon René Leriche, séjournaient 4 dcte- rues politique, ‘pour une trentaine ae « droit commun ». Toutes les ma lades do toutes les prisons de France se retrouvent li. On y ¢6- tole « Tent > distinguée, « Pharnacqueuse » moins distinguée, Favorteuse, Ia droguée et la com damnée i) mort, Ta malheureuse gamine de 20 ‘ans, qui a volé 4100 francs & ses patrons, “Geoute | Grussenm aujourd'hui parmi ces femmes Marguerite Lombard et Claudin Lune —subit une peine de § ans de prison, autre ‘maman dune petite fille de 8 ans achive sa deuxiéme année 4 Ia Ro. quette, Interroges 100 Francais dans ls rue, et demandez leur sils pen sent parfois aux « clientes » de ‘ees Maisons a’Arrét, & ees femmes qui ont ét6 condamnées avec fra- eas ou sans bru fe prison, Quatrevingt dix dentre eux répondront quills ne vewlent pas Te savoir, qu'elles ne Tont pas volé, ete. Huit vous diront « que voulezvous que jy fasse? ». Deux autres auront mauvaise conscience. Combien savent aujourd'hui quit reste encore des détenues po ques a la Petite Roquette, a Fresnes ou & la Centrale de Rennes (Lydia Langella, 15 ans de prison)? Com. bien, surtout, me tlennent pas da tout a le savoir? Cela risquerait peut étre de les empécher de dor. Imir, ou de penser aux vacances qui approckent, avee Ia tranquil ime du Bon « FrancaisMoyen qui wa rien 4 se reprocher », LES CONSERVATEURS Tis vont, le dimanche, a la messe pour endiguer le communisme. Is peient mal leurs ouvriers quand iis sont patrons. Ils acceptent de subir Tinjustice ss sont ouvriers. Ils sont « nationaux » et tes Na tionalistes leur font horreur, Its chantent des airs. virils, mais. les Imilitants tes épouvantent, Is ree font le monde, portes et volets flos, dans un salon ami, puis ren trent chet eux, béats,” Satisfaits, convaincus davoir fait euvre utile, fout en. évitant avec Soin ces = yoyous » de la FEN. gui ont Voutrecuidance de manier pot de colle et pinceau. Is sont toujours vaincus, mais Fecommencent tow jours les mémes erreurs. En un not, ce sont @éternels cocus, mais des « cocns contents >, « Toujours en avance dune crainte, toujours en retard dune idée. » Partout, les étudiants nationa- listes es’ rencontres sur leur che- mist, Partout, les militants qui tes soutiennent, découvrent leur regard ‘vonimeuse, apeurée. Et de haine, fis. Singuidtent.. Pensons a teurs franses. frissonnantes. Pensons a leur émoi, quand ils évoquent ces « barhares » de la FEN. « On ne les voit jamais au cercle >. « ils nous boudent ». « ce sont des nazis»... La perle, enfin recusilie foute brillante, des levres dure soi disant « penseur » national > « ce Sont des ‘subvertis », I est temps de redire, apres ineffable Grock sans. blague! » Le triomphe de Robert Brasillach er de JoseAntonio, celui de De- wueldre et de BastienThiry, leur Succes et leur victoire, passent par le peloton dexéeution, celui dit rejus integral de la trahison. Alors que certaine election récente a TAcadémie Francaise ne couronne que des. reniements” savamment aleulés 1 La Revolution est une longue pa tence ; nous saurons amnistier nos adversaires loyaus, Mais ne faut-il pas tuer les. conservateurs ? ‘Sans cela, ta révolution échouera, captée par’ leurs mains sales. Et les guetles noives des fusils de ta Dowrgeoisie « bien-pensante », mor dront les poitrines des militants enchainds, It faut choisir René Guyomard 7 L’ANGLETERRE a Ia veille des élections générales On prévoit, on Grande-Bretagne des élections prochaines. Eors de serutins partiels récents, Jes derniers sondages montrent que le Parti Conservateur est en perte de vitesse, Tl est, ordinaire, considéré comme particuliérement fapte A la gestion des affaires publiques an- giaises, tant dans Je domaine intérieur qu'en politique étrangére. Le récent écho de Tintro- duction de Y'Angleterre dans le Marché Com- ‘mun, le scandale Profuno, avaient déja forte ment ébranlé la confiance des électeurs. La crise aigue du logement, le chomage endémi- ‘que, Vimmigration constante et sans cesse plus importante des Jamaicains, Indous et autres Pakistanais ou Malais, sont autant de proble- mes qui démontrent amplement V'ineapacité du gouvernement conservateur, tout en accentuant otablement ses difficultés internes. Sir Alec Douglas-Home semble impuissant & redorer le Dblason ternt des « Tories 9. Le Labour Party paralt également marqué @impuissance, devant les mémes problémes. ‘Miné par ses dissensions, opposé a entrée de YAngleterre dans le Marché Commun, favo- rable 2 Yimmigration permanente et sans con- trOle des allogenes, les « Whigs » n'accordent que peu de chances & Yavenir de la Grande Bretagne... si ce n'est que comme 51° Etat des USA. Malgré ses récents succes locaux, le Parti Libéral apparait comme selérosé. 11 joue, tout au plus, le role d'appoint de majorité, tempo- raire, alternatif, aux deux partis précédents, TL regroupe, & peu prés, sans aucune direction effective, les derniers nonconformistes du RoyaumeUn. Ten va tout autrement du Parti Commu: niste anglais, Groupement minoritaire, faisant état de 30.000 membres, {I a compris que, sur Te plan électoral, i! lui fallait redoubler efforts. Tl Sappliquait, ‘jusquici, & la subversion éco- nomique, s'infltrant dans les syndieats et Pad- ministration. Notamment dans le syndicat des industries électriques, qui compte plus de 300.000 adhérents, et & « 'Amalgamater Engi neering Union » la seconde centrale anglaise, en importance, puisqu’elle dénombre plus d'un mil: ion de cotisants Le parti communiste anglais utilise les clas siques courroles de transmission pour camou- fier ses buts et ses objectifs pratiaues ; le CND, ‘mouvements « pacifste », I" « Etoile Jaune », ‘mouvement « antifasciste ». (Ces groupements se manifestérent d'ailleurs récemment, lors de la visite & Londres du Roi et de la Reine de Gréce). Une respectable personnalité — savant ‘ou homme d’Eglise — préside V'essociation ; les communistes se contentent de controler tous les rouages de Torganisation, Angleterre est, cependant, Y'un des pays duu monde oi les affaires d'espionnage au profit des Soviétiques ne se comptent plus (Affaires Fuchs, Pontecorvo, Blake, Lonsdale, les Knit gers, Vassal, BurgessMaeLean, autant d’his- toires retentissantes qui ont alimenté la presse et sensibilisé Yopinion publique, Ia tirant mo: mentanément de son invineible apathie), Enfin, il faut noter le développement de Union Movement, qui a lancé une importante campagne pour intéresser le peuple britannt que & la lutte politique, Iul en montrant Yen: Jeu, Des centaines de réunions tenues, des mil: ons de tracts distribués, tant pour expliquer Vincapacité du gouvernement que pour démon- trer la subversion communiste et présenter le programme de l'Union Movement de Sir Oswald Mosley, pour un ordre nouveas dans. une Europe Unie. Cette campagne a déja porté ses fruits. Le premier résultat a été Vamlux impor. tant dadhérents. U'Union Movement posséde 120 sections, implantées dans tout le pays. « Ac tion », sa revue, est devenue hebdomadaire, triplant ses ventes en six mois, Aux Glections municipales de 1962, Union ‘Movement a obtenu la moyenne de 5,5 % des ‘suffrages, sur le plan national, Ce chiffre fut @ailleurs, en mat 1963, dépassé, notamment a Manchester, Birmingham et Sheffield, (entre ‘Tet 12 %). Ces résultats ont, il va sans dire, provoqués Virritation du parti’ communiste, qui 8 tenté d'utiliser la violenee pour réduire au silence 1'Union Movement, Disposant de fonds considérables, le parti communiste peut présenter 50 candidats aur Sections générales prochaines — caution mint ‘ma 30.000 livres — ceci indépendamment de Yentretien d'une équipe de soutien, employée ’ plein temps, comportant. au moins 40 perma. nents : coat : plus de 30.000 livres — utilisant plus de 80 locaux (encore 10.000 livres), et diffu sant les éléments de propagande les plus cot teux. Tes seules ressources de I'Union Movement fen Tevanche, sont les « pennies du peuple Lenthousiasme et Ia volonté de réussite sup piéant au manque d'argent. S'il ne peut, dans le cadre des élections générales, présenter beat coup de candidats, il aura, du moins aux lec Hons municipales, 1a possibilité de faire en. tendre efficacement sa voix. Alastair Geldard Ces photos vous répugnent et vous révoltent. Vous cédez en cela @ un instinct. mauvais qu’il faut maitriser. Nous sommes Blancs. Done nous sommes coupables. Nous avons deux moyens de nous racheter : peupler les lupanars ou les abattoirs et, en tous cas, payer. ATHENES, QU! NOUS DONNA LA BEAUTE ET L'HARMONIE ETAIT LA CITE DES HOMMES LIBRES Ce document a été réali par une équipe d’univers taires qui désire conser Panonymat. Le plan Malra ‘M. Malraux, en tant que Ministre «Etat depuis Vavénement du gaullisme, le role ministre de la propagande. La création de’ « Ass ciation pour la V" République » en fut Tune des ma Testations. ‘Une « bonapartisation de Ia culture », pour prendre le terme de M. Bonnefoy dans « Arts semble devoir se développer grice i deux actior parallétes : — Vimplantation, dans toute la France, de reli officiels de Ia culture d'Btat : ce sont les « Maisor de la Culture » 5 — la mise sous surveillance ou la destruction gressive des mouvements artistiques ou culturels dependants, par une série de mesures diversities sans liens apparents entre elles. LES « MAISONS DE LA CULTURE ». Lidée des « Maisons de la Culture » a 66 a mieux aceueillie au départ, que cette correspond & une triple nécessité : rénover équipe- ‘ment culture! de Ja France, presque inchangé depuis ceent ans, Yaceroitre en fonction de Yaugmentation de Ia population, réatiser une politique des lotsirs @autant plus nécessaires quion tend ta réduction des heures de travail. La doctrine du Ministére nous est connue, de | fagon précise, par un mémoire de M. J. Biasini, Directeur du Thédtre, de Ia Musique et de Education calturelle, au Ministére, mémoire adressé le 22 no- vembre 1962 & tous les Maires de France. Les statuts- types de ces « Maisons de la Culture », établis et dif- fuses par te rows donnent, également, de précieux. éléments information, Enfin, differents articles de presse, commentant une communication de M. Biasini, achévent déclairer notre religion. Test bon de savoir que nombre de mesures actuel- | Tement envisagées, voire déja entrées dans la “ | des réalisations, nous demeurent encore inconmues. Nous pouvons sehématiser ainsi les grands principe Gaborés par le Ministre, concernant le fonctionne- ‘ment et la création des « Maisons de la Culture » * Constructions des batiments : 50% a la charge Etat, 50% a eelle des communes : — Idem pour tes frais de gestion et de fonction ement ; Administration par une association régie par ta Lol de 1901, oi PEtat et les communes seraient repré- sentés par ‘des membres de droit, sans jamais pow. voir étre majoritaires, le président ne pouvant. eh aucun eas, étre membre de droit, Les autres membres «du conseil «administration, en revanche, seraient des ersonnalités choisies en ‘dehors des associations artistiques et culturelles ; — Le président déléguerait sa signature a un direc teur nommé a certaines lettres ou circulaires, sem: vouloir se désintéresser totalement du travail ar istique des amateurs. La plupart de ces associations ou de professionnelles sont dail ues. Sur les professionnels ‘ou Jes associations qui emploient des professionnels, le Ministére dispose du moyen de pression le plus immédiat et te plus sir : Toctroi des. subventions, Phutot que dessayer de faire entrer ces associ tions dans ses vues de plein gré ou par persuasion, le Ministere semble sre résolu a éliminer une grande des organismes existants. Cest dans ee domaine se situerait Yaction du « Centre de Diffusion Cul- turelle », eréé a Paris, rue du Helder, quia’ pour ‘leur M, Rouvet. Ce Centre, qui joult dun’ sta fut particulier, vest vu attribuer récemment un ere dit de fonctionnement de 5 millions de NE. soit de contréle de la culture = Ce directeur serait choish por le Ministére, e accord avec la commune. En bref, le libératisme nest ‘apparent, — Le consell dadministrati de la « Maison de Ia uniquement de per- mnementales, si les membres nen sont pas choisis par les associations culturelles — Le président ne jouera qu'un role de figurati Je directeur détenant, en fait, tous les pouvairs, ~ Les directeursanimateurs seront choisis. parmi les stagiaires sortant du « Centre de Formation des Gadres ‘Culturels », qui sinstallera a Compiéene. et dependra directement du Ministere, Ges « Maisons de Ia Culture » rauront pas pour role essentiel daccueillir les associations locales, mais surtout, devront servir de relais aux spectacles de tous ordres, envoyés par Ie Minister LE CENTRE DE DIFFUSION CULTURELLE analyse est, ici, moins aisée, en raison de Ia mul Liplicité des domaines de Ta eulture, en raison des structures administratives existantes, en raison, aussi de la différenciation entre artistes. professionals. groupements «amateurs. De plus, tes mesures prises jusqiiel par te Gou: vernement peuvent sembler trés disparate. Certaines, mémes, paraissent déterminges par des mobiles pure. ment techniques. Pourtant, it nous est possible de égager Tes grandes lignes ‘de ta politique du Minis La musique, Fart Iyrique, Vart dramatique, par exemple, sont, au Ministere, sous la juridietion de la « Direetion du théatre, de la musique et de Tac tion culturelle ». 11 faut, tout de suite, cependant, noter que eertaines associations «amateurs sont cchasses gardées du Haut Commissariat Itiméme sous Ia dépendance div mini cation Nationale. A noter, de méme, que le ministére 1 demimiltiard 8.8. Ce Centre a un double role organiser toutes sortes de spectacles qui partiront de Paris pour la Provinee, et reeruter, vaste public, principalement grace aux comites dei tre icats. Plusieurs programmes vaste prospection a. dailleurs 646 efiectuce, en juillet 1962, tant dans la région part. sienne que dans les grandes villes de province. Cr Centre constituera done un moyen de pression parti: culiérement idéal : attirés par la qualité des premiers spectacles et par le prix modique des places, owvriers et employés adherent en masse au Centre, qui de ainsi une immense association de spectaieurs (Ei Ministre sera donc, ensuite, parfaitement Pais pour justifier par le manque de « rentabilité » le refus de toute subyention a tel centre 4 tique, tel orehestre ipants ie ses soirées | « On voit tout de suite Ja tentation pour un animateur de troupe moyenne céder aux conditions du Ministeres jcest Sassurer uh nombreux public en connaissant le succes, La réussite de ce « Centre de Diffusion Culturelle » aménerait bien vite 1a disparition ow Ia mise sous ftutelle e'associations nationales comme es « Jew nesses Musicales de France », et comme les Centres Régionaux dart dramatique, ou Wautres associations locales moins importantes, qui appartiennent quand ‘meme au patrimoine culturel francais, Pour lutter contre ces tentatives «unitormisation de a culture, un seul moyen : créer, dans le cadre départemental ou régional, des organismes soutenas par les Conseils Généraux, les Communes, les syndi cats, les grandes usines, se chargeant de recruter tes spectateurs pour toutes les entreprises de spectacles de qualité déja existantes. Pour nous persuader de Ia réalilé des visées état. ques du Ministare, i ir de 84 poli i ullats souvent contestables, vers les thédtres nationaux, En outre, ce « Centre de Diffusion Cultureile », risque d'amener, peu & peu, In création de multiples tournées officietles des thea. {res entrainant ainsi Ia disparition des thédtres lyric ques de province, de leurs orchestres, de toute vie musicale originale, ‘La parade? Des tournées théatrales indépendantes, création de centres régionaux dart dramatique. Les Ciné-Clubs, le Ginéma d'amateur sont également -menacés. LE CENTRE NATIONAL DE LA CINEMATOGRAPHIE ar Vintermédiaire du « Centre National de la Ciné matographie » (CN.C.) toute Vindustrie einémato- graphique est soumise étroitement au contrite du Ministére. Le GN.C. a 6t6, en 1959, détaché du Minis fore de Vndustrie et du Commeree (décret 54212 — art. 2). I controle tout le cinéma par un grand nombre organismes aussi divers quimprévus, qu'il serait trop long d¥énumérer (censure, fonds. dai de, efe..). Dans ce domaine seul, le cinéma noncom. mercial — tes einé-clubs — échappe au controle exelt sit du GN.C, étant soumis & la costutelle du Haut Commissariat & Ia Jeunesse et aux Sports, (Déeret dit 21 septembre 1949), LES ARTISANS DU PLAN MALRAUX —M. Biasini, directeur des thédtres, de la musique et de Paction culturelle. ExProgres siste, maintenant UD.T. sont davantage des numéros de combat que des manuels de pensées, a fends cette action. Pour cela, je crois nécessaire, non pas Tisolement, mais une sorte de FraneMaconnerieNatio- naliste, ‘Vous tenez le bon bout. Et vous tes presque sculs & Je tenir. Alors ne le lichez pas, parce que des milliers d’hommes, dans mon genre, pensent comme moi sans DEFFERRE Le frére de ce demier est Phomme daffaire le plus puis: sant du département, ire jgne quasiment sur Ia’ Cham. ‘bre de Commerce et Ia Socié té de Développement de la région méditerranéenne, La grande bourgeoisie marsei Jaise ne seffraye nulement du socialisme de Deferre et de Son parti, au contraire, Tes Socialistes Ini paraissent par- uligrement aptes & défen- portrait -robot d'un leader socialiste re ses Intéréts tout en donnant. fe change aux tra ailleurs bernés” par leur Etiquette, Leurs liens per- sonnels des fami sont une garantie, Lactio parlementaire du deuxieme personage de la SF.LO. lo- tale, Francis Lenhart, & Ia ‘commission des Affaires éco- nomiques, puis des Finances, avoir lu une ligne de Tidéotogie enationaliste », sans méme savoir que vous existez Jean-Merie Duriez oe Vous venez de terminer cette lettre et vous vous demandez ce qui pourrait étre fait pour aider fous ‘tes JeanMarie Duriez qui ne demandent qua propager te Na- Hionalisme. Vous "pouvez envoyer immédiatement votre participation @ la souscription que nous avons ouverte pour lui procurer une ro néo. Nous attendons votre réponse. « Europe Action » ——__—— ‘Sest révélée particullérement benéfique. Dans les années 50- 55, Tinfluence des socialistes, qui était grande sous 1a TV! Republique, fut détermi- ante pour obtenir un im- jortant concours financier. de Peiat, en faveur de la ville de. Marseille, permettant, en particuller, Je lancement de grands travaux et une re- Tanee de Tactivité écono- mique. Aujourd'hui, le poids des. socialistes dans TAdmi- hhistration, dans les entre- prises nationalisées et les. or ganismes économiques. cure: peen (CECA, CEE) est Irremplacable pour le develop: pement économique de la 16 gion, la eréation de now elles entreprises. Cela expli ‘que Te ton du « Proveneal » "a Von ignore tes Tuttes. so- ciales pour consacrer de Tongs articles au. développe- ‘ment régional, & Ia construce mm, aux réalisations mun cipaies. En France, comme ex Suede, le socialisme svest in- tégré" au régime. Dans Ie méme temps 08 Te capitalis- me cessait’ d'Gire personnel, le socialisme cessait etre populaire, Bourgeois socialis: tes et bourgeois capitalistes siégent dans les mémes con sells sont unis par un méme imtérét, appartiennent au méme_profitariat, L‘'ENFEANCE D'UN CHEE FABRICE LAROCHE DE L'EXISTENCE A L'ABSTRACTION « La famille est constituée dans et par te mow vement général de histoire, et véeue autre jart comme un absolu dans la profondeur et Yopacité de Venfance », éerivait JeunPaut Sartre en 1957 (1). Lorsqu'il avait trente ans, om lai disait quit paraissait x avoir jamais eu denfance. IL lui a faliu pour répondre, atfendre des années encore, revivant, pour ses interlocuteurs, Tabsolit dont it parlait On aborde, par tradition, Sartre Péeume aux Bbures, et clést une mauvaise méthode. Pour le juger, il est plus utile de lire « L’étre et te néant » ‘ue « les entretiens sur ta politique », Diabord parce que son auvre nest pas directement poli tique, ensuite parce que ses essais politiques tra duisent mal 2 mécanisme de son raisonnement. Quion le veuitle ou non, Papport philosophique de Sartre nest pas nul. En posani un principe existentiel qui est le refus d'un a priori, en sant une conception & partir de la subjectivit en impliquant donc un choix purement.humain des valeurs, choix qui fait de la vie morale une création responsable, en refusant un déterminisme transcendant a Yexistence (2), Sartre a réalisé une ouverture intéressante. Malheureusement, te choix des valeurs s‘est voulw weniversaliste’ quant a son aboutissement, dans te méme temps quit devenait dun indivic dualisme outrancier quant @ son origine, La res- ponsabilité a perdu son sens, en rejoignant Vidée de responsabilité collective; et le refus une essence précédant Texistence, ne sest pas complété de Tintervention nécessaire dune vo- lonté communautaire, comme moyen subjectif de vatorisation. Sartre, gui tuttait contre un ab- solu, est arrivé a en admettre un autre. La visée vers’ une transcendance supérieure s'est muce en visée vers Fabstraction, SARTRE JUGE DE LUIL-MEME « Les Mots » (3) est te récit de Venfance de Jean-Paul Sartre. Ce dépouillement, attentif et ‘sans pudewr, des états diame progressistes; est caractéristigue. Pour conter ses premiéres ar nnées, Sartre ne connait plus de borne. En ce sens, est une manigre de chefdauvre. Son oncle, Joseph était bogue. Il passa sa vie ase battre contre les mots. Le neveu en fit sa ature quotidienne, Grandi dans Yombre. dun pore mort trop tot, dans celle dune mere, veuve frop vite pour me pas avoir gardé des appa- vences de jeune fille, Sartre weut qu'un but, plaire a ceux qui Fentouraient. Son grand-pere guettait ses motndres jeux de scone et sa mere pleurait quand on lui coupait les cheveux; elle Taurait voulw « asexué », comme les anges, mais avec quelque chose de féminin »; Cétait son lantie, sa sur et sa compagne. A travers Timage, on siétonne de retrouver Lucien, le protagoniste de « Tenfance dun chef » — Tun des person- hnages du = Mur » — que Sartre, @ ce moment, vouait au fascisme et a la pédérastie. En écri= vant ces pages déja anciennes, Uexistentialisme exorcisait son enfance détestée. ‘Soucieux dire admiré, et admiré des siens, a Vexception d'une. grandmere qui, derrigre Vap- pparence, devinait le cabotin, it se jeta dans la lecture.’ De « Sans famille » a Aristophane, it dévora tout, et me classa rien, Mélangeant « Ma- dame Bovary » et « Nick Carter» il en vint a preférer des ce temps ta description imagina- tive a la réalité. © Platonicien par état, jallais du savoir & son objet ». Il se bute aux mots, puis s'en_émerveille, et les gravures des diction. aires tui semblent plus vraies que ce quelles représentent. Tl avyoue : « Je trowais a Vidée plus de réalité qu'a la chose (..) Vai confondu le désordre de mes expériences livresques avec le cours hasardex des événements réels. De la vine cet idéalisme dont j'ai mis trente ans a me défaire », Crest plus qu'un souvenir : un jugement porté sur Peeuvre passée, maintenant en partie reniée. Ce west pas ta premidre fois que Sartre, cri- fique luiméme. plus sévere que les critiques eucmémes, se dénonce a ses contemporains. Mais c'est’ la premiére fois que son orientation ade telles causes. () « Critique de tu ralson diatectique » (Gallimard, ar ue. chowe gue ce gue’ "mqus choisineee (0 Desde Balome"cot wo hdneniine (Nags). (3) dP. Sante. © Les Mote »(Galliard) VIVRE EN PLEIN ETHER Comme une vieille actrice, it découvre sa lai deur, @ 12 ans, et demeure seul. Pour s'en con Soler) il invente encore de nowveaux romans dont il est le héros. Puis, a force de se raconter ides histoires, il en conte a son tour. Voué d'a- Bord aux audacieux plagiats de enfance, il ne quittera plus sa plume, et pour décrire ses mo- Uifs, parle de bien intéressantes mystiques. Le petitfils de pasteur, @ qui les livres faisaient tune neuve religion, et Ia bibtiotheque un temple inhabituel, conduit a Yineroyance «non par Te conflit des dogmes, mais par Tindifférence de ‘mes. grands-parents », trouve ses premiers écrits Charges de métaphysique : « je devins cathare, je confondis la literature avec la pridre, jen jis ‘un sacrifice humain, Mes fréres, décidatie, ‘me demandaient, tout simplement, de consacrer ma plume a eur rachat (..) On écrit pour ses voisins ou pour Dieu, Je pris le parti. d'écrire pour éther” parmi les’ simulacres» aériens des choses», «Les Mots » ont allure dun désenchante- ment. Cest le récit du progressisme qui se rap pelle son origine hourgeoise et reconnait son influence. « Lenfance bourgeoise vit dans Téter- nité de Tinstant, cestdire dans Vinaction », et vest tres vrai. Sartre a véew dans la magic des mots; il en découvre aujourd'hui le factice. Lair d'un matin frais, ta réalité des jours, ont terni ses affirmations solitaire. « Longtemps fai pris ma plume pour une épée + a présent, je connais notre impuissance >. Le livre est en deux parties: « lire », et « écrire » — sans transition, Mais « Lire'et écrire », cest aussi le titre dun chapitre du < Zarathoustra >; Nietzsche y écrit : « encore un sidcle de lec- teurs, et Uesprit méme sentira mauvais ». Sartre @ louché sur ta Vie, et il en est tombé a terre, Léconomic francaise devient pew a pew une Geo. nomie de guerre. Le poids des. dépenses, militaire et des dépenses. de guerre froide diplomatiq (essentiellement les subsides aux. états.jaun noirs et aux états des deux grandes zones ‘de métis- sage afroorientale et latinoamérindienne) bret, les frais de constitution d'une vaste coalition anti-blan- che & Vinstigation de la France, nation blanche ds YEurope, handicapent de plus en plus notre économie productrice. Faute de construire des usines en Alsace, ous voyons la mainal‘euvre alsacienne alimenter les usines du BadeWurtemberg, Fauts de créer des industcies nouvelles a Saint-Nazaire, nous voyons réapparaitre le spectre du chomage dont on nous avait: assuré quil était banni a tout. jamal Cest quon ne peut pas construire des acieries ‘Mexique et des bases militaires en Océanie et méme temps rajeunir Jes équipements alsaciens et bretont ss porter de la concurrence mondiale. Ces sacrifices, si direment ressentis par le peuple frangais et particuliérement les classes, moyennes, Gerasées dans la tenaille de Ia hausse des prix et de la fisealité renforeée, quel gonffre doiventils. ali ‘menter, sinon Taffrontoment entre Taxe Paris.Péki et Taxe Washington-Moscou? Déja, et ouvertement, Je grand démagogue précipite les masses amérindo. 20 GILLES FOURNIER LA GUERR DE DEMAI ES castristes contre nos fréres de sang, les Nord-Améri- eins, Nous disons bien fréres de sang, méme sil Sagit d'un frére ennemi comme le russe, ott bien {rere abusif comme le yankee Cette politique, qui se fait au nom d'un concept érigé en absolu, « Vindépendanee nationale », au nom dune « certaine idée de la France », qui flotte dans « un certain cerveau », a pour symbole la fameuse dombe saharo-polynésienne. Enfin, pour la. premiere fois depuis bien longtemps, la France préparerait ement une guerre et ie fil de son épée serait ientOt aussi tranchant que sa_diplomatie. De nombreux écrits ont été publiés, an cours des derniers mois, sur la question de la force de trappe. Certains aspects du probleme semblent cependant avoir été négligés tant pas les partisans que par Jes adversaires ‘de celle-cl. Cest sur eux que nous voudrions appeler ici attention. La guerre’a évolué dle telle sor Jens, quelle a subi la 10l fatale de toute évo- ‘lie. sest diférencige. Si bien que le mot c terait «tre remplacé par le terme plus général de concurrence guerriére, qui engloberait non pas deux genres (guerre classique fet guerre atomique), mais am moins sept genres, & savoir : guerre elassique, guerre atomique, guerre idéologique, guerre chimique, guerre subversive, guerre psyehologique, guerre génétiqu Ces sept formes de guerre peuvent se répartir, semble-til, en deux groupes, duu point de vue éono- les formes ruineuses, qui sont Ia guerre classique et In guerre atomique, et les formes rela: tivement peu cotteuses, qui sont Jes cing autres. La France se prépare tant sur le plan industriel que sur Te plan diplomatique, & la guerre atomique et (tres métiocrement) & la guerre classique. Or, il est fort possible qu'elle commette ainsi une erreur dont on peut donner une idée par la comparaison suivante. Au XVE° siécle, les armées germaniques. comp- taint, dans leurs rangs, des lansquenets, géants bar- Dus qui maniaient allegrement des épées longues de cing pieds, extrémement pesantes. Un état a popu lation de petite taille (par exemple la Sardaigne si cellecl avait été indépendante i eette époque), fauraitil éé bien inspire en adoptant ces fameuses épées, si lourdes de métal et de dissuasion, pour Parmement de ses propres troupes? N'auraitll pas «di reporter son génie inventif sur la recherche dae ‘res moyens de combat? La France actuelle est dans la situation d'un artil- leur qui voudrait, a toute force, installer une piece de 153 sur un affdt de mitrailleuse. Pendant qu'elle tise ses forces a ce jeu, elle néglige de nrévarer les formes de guerre oii Tétroitesse de sa plateforme territoriale naurait pas les mémes inconvénients, peuples, de SanFrancisco & Viadi- squon parle guerre, traitons ces stratéges. En tout cas, Phumanité » ‘a notre avis, de limiter Tes déxats a la zone du duel daffrontement des anmées et le bon sens de considérer que, si on a perdu la bataille décisive, on a aussi perdu la guerre. Ta parole est alors aux négociateurs et non pas aux fanatiques du suicide collect fique de tous te vostock, mals chases ave la guerre psychologique, passe de devenir les maitres en la matiére. La recon- haissance du gouvernement de Pekin par la France équivaut & transformer en une énorme bréche, la iv sure par laquelle action révolutionnaire chinoise penétrait dans TAsie méridionale, VAfrique et PAmé- rique Latine. La politique du pire, dans ees régions, jpeut aceélérer la prise de conscience par les peuples Blanes, quills constituent une nation en puissance. La vieille. Europe, cette autre Europe qu'est I'Amé- riqae du Nord et cette autre Europe, encore, qu'est Ia Russie héritiere de Byzance et de Hegel, finiront peut- dire, en s'unlssant, par réaliser ce que nous appelons de. fous nos veeux : non par l'Europe des Patries, ‘mais la Patrie des Europes. Reste la guerre xénétique, Llespace étant limite sur la planéte, et 1a croissance démographique y étant & Ja fois dementielte et inégale, toute politique de mata- Tite est tun acte de guerre. Et plus encore tout refus une politique de planification des naissances. Selon des estimations officielles de LO.N.U. la popu lation mondiale doit passer de 3 milliards vers 1960, 26 milliards en Tan 2.000. Or, par suite de la surnata- Tite des peuples métis et de couleur, tes peuples bblanes, qui formaient Ie 1/3 de la population mon- diate en 1938, nen forment plus que le 1/4 a Vheure actuelle, Tis wen formeront plus que le 1/5 en Ta DEJA DECLANCHEE La préparation & la guerre biologique et a ta guerre a Vimmense avantage de faire pro- tgresser la recherche selentifnque générale dans deux ireetions essentielles, alors que la préparation i ta guerre atomique a cessé, d'aprés la quasitotalité des chercheurs qui ont exprimé leur opinion, de don- her des sousproduits non utilitaires. Les armes bio- Togiques et chimiques permettraent, en outre, de Satlaquer non pas aux grands centres urbains, ms aux troupes invasion, limitant les destructions. a tune zone de combat, fort éargie sans doute, par rapport & la © guerre mondiale, mais) neu- tralisant, dans Te cas d'un confit franco-russe, le ter- Hitoire francais et le terri Autrement el crueliement dit la. bataille aurait ‘sans doute pour conséquence indirecte 1a décimation ‘des populations de l'Europe centrale, mais épar- gnerait Paris et Moscou. Notre préférence va — que out le monde en soit persuadé — a la survie paci- t 2000, explosion démographique du Tiers Monde, qui fest Toouvre des blancs, puisque ce sont la science tt les techniques des bianes qui ont réduit la morta- Tité qui sévissalt chez Tes peuples nomblanes, mene a la ‘submersion du monde blane par les afro-asia iques et au métissage généralisé, ‘Or, nous n’avons cessé de le dire et de Wécrire, te meétissage svstématique west rien autre quun géno- ide Tent. I constitue Tarme par excellence de la guerre Kénétique et ses effets sur le corps francais Se font déja sentir. La guerre atomique nest qu'une éventualité, mais la guerre géi Sur un vaste front. Que vingt millions d'allo Sinstallent sur notre sol au cours des deux. pro- chaines décennies, et Ventretien de la force de frappe, élément essentiel de la « défense nationale », n’aurs pplus aucune signification. {1 n'y aura alors plus de nation & défendre. Qui se ferait tuer pour un caravan- sérail hexagonal ? 21 5.000 aviens de’ transp. soit 900.000 | soit 700.000 Pas de porteavions 30 croiseurs 170 destroyers 90 frégates 500 sous-marins (aucun atomique) 700.000 55 porteavions ||47_croiseurs | | 395 destroyers 274 fregates 150 sous-marins dont 16 atomiques 900.000 40.000 mar 100 fusées LRP tres grosse_capacité (60 mgt) | 709 fusées “moyennes (05 mat chag.) 500 fusées.intercontles (3 mgt chag.) | 250 fusées_moyennes (05 mgt chag.) 200 fusées sousmarines (03 mgt chag.) ‘600 bombardiers UA (2 bombes 20 mgt cha.) 200 bombat stratéziques (40 mgt chaq,) DEBATISSE : agriculteur “ maison” Michel Debatisse (1) est un homme trés occupé. Secrétaire Général da GNA, Vice. President de la FNSEA, il siege au Conseil | Economique et Saclal et au Conseil Supérieur | du Plan. il est. président de TUnion des Coopé | ratives d'Aliments du Bétail. Depuis deux ans, fen outre, il est Président de « TAvenir Goopé. ratif (Auvergne ». Et ce « cumulard » trouve Je temps, cependant, de diriger une exploitation agricole : 10 pores charcutiers, 5) vaches hol- landaises, 2.000 pondeuses, 7.000 poulets de | chair qui constituent le cheptel de sa « petite » affaire familie, Quant & 1’ « Avenir Coopératif d'Auvergne », c'est un « grand ensemble », qui groupe une coopérative laitiére,, une coopérative beurriére, et tout un réseau de « Kholkozes », allant de Ja pomme & Yail A Vinsémination artifictelle... Roland Viel, prédécesseur de Debatisse au | 15 divisions 125 divisions de comb. | 4 divisions 1959, 110 & 120 divisions, tres ‘soit. 900.000 h. ‘soit 2.300.000 hh. | soit 300.000 bh. environ | soit 2.400.000 h, | || + 200.000 marines | i) | Poeeny i OA 12 fos 1 3p Te meee aes veorer | ee 200 avions de transport Mirages IV soit 150.000 h, seven | 0.00 i # porteavions 3 croiseurs 19 destroyers | 43 fregates [24 sousmarins | 99 batiments cétiers ae saa | 4. bombes 60 kt | stock d'l mgt capac. transport centaines de kt | mirages IV | } poste de Président, avait ses amitiés au Crédit Agricole, malgré tune comptabilité, dont Je moins quion puisse dire est qu’elle’ était fort embrouillée, « V'Avenir Coopératif Au vergne » put continuer sa marche, grace aux apporis périodiques et reguliers de la caisse départementale du Crédit Agricole. Pour renflouer une affaire mal partic (on denongait un passif de 4 milliards) il fallait trouver un président suscep.ible de rallier la confiance defaillante des créanciers, Le pro- tégé de Pisani, de Express et du régime, arr vait & point nommé pour drainer la manne gouvernementale dans les caisses de I’ « Ave. nnir Cooperatif d'Auvergne », Grace a Michel Debatisse, les dettes de cet organisme furent ‘transformées en « emprunts » & 30 ans! Cepen- ant, les adhérents de cette cooperative sont les producteurs de lait les moins payés de France : il faut bien rembourser ! La Ta iat Les ouvriers AGRICULTURE étrangers Giscad & a We pe : | Ga tourme | | te basse des pix hésitent a = a tle brisée s’établir GREVES == || 222 etabli Nous allons voyager Fs favte de logement ~ *, sAeqi; ‘et d'un bon accueil @ prix réduit reston S'ANRIL f “ee vessaa| Ce hi eset tee. Game ov! v ew ° uatriéme semaine de cong pour fous i 7 heures d’émission a la RLF, pour fous les candidals a la prési- | dace dla Ribique M. MICHEL DEBRE | ce matin a la Santé Savez-vous que le « JOURNAL D'UN SUSPECT », suite du fameux « JOURNAL D'UN EMBASTILLE » de Coral, va prochainement étre publié aux Editions Saint-Just ? Un’ conseil : retenez votre exemplaire des maintenant. EUROPER ACTION Abonnement simple 12 miensuels ia 7 Bat mimesis LA REPUBLIQUE DU GRAND ORIENT ranger 40 F) sympathie : 50 F les lecteurs d'Europection con diminuer son influence. Cep de soutien ; plus de naissent bien Henry Coston. La| si & cause 100 F es quil a consae Abonnement complet : sous du monde de la Finance quelle eut, ia documentation sity. 12 mensue te Telude d'Henry Coston, nous 3S crimestriet © : la FM. reste, par la 52 hebdomadaires nt ses afiiés dane Prix : ordinaire » 50 F. é Tes. Lettres. et de sympaihile | 90 F. i ele un facteur de “soutien : plus de] tolre dein: FrancMaconnerie_ qui | c décadence. 150 F. Nous est présentée. Histoire de\ia | Avant Jue te Now , : sex rapports tacts Prenom finance, la religion et Vévolution des Adresse ies Occupant jusaw’i Ia seconde Facile. a const guerre mondiale tne place prepon des noms ites, « rte au commandes se TBtat 4 FM, maintenant divisée en deus ters, apres lecture, tn, inieressant ands” courants, Fu e document sur et progressiste ~ sinon feces coat resent aa. Grand O années, plas spiritualiste fnglosaxon, rep a Grande Loge, a'vu, tres netteme d’Henry Coston Souscrit un abonnement Christian Poinsignon Est-ce dédié aux Réfugiés, aux Embastillés ou aux Agriculteurs? LE CARNET DE L'OPPOSITION @ Notre Ami René Ricunier, te courageux S Requisitoire contre le Mensonge » (Nouv {ions Latines), prépare le compterend du proces fol a été condamné pour « Offense au Chef de PEtat », sous ce titre, avee avant-propos et commen taires, Ce livre est impatiemment attendu en raison du sticces obtenu par le précédent @ Le « Secours de France », animé par Mlle Lanci, Ghee un appel en faveur des patriotes emprisonnés, ‘4 Foceasion des fetes de Paques. Le R.P. Delarue vient dapporter son soutien dynamique a cette organi sation bienfalsante qui aide non seulement les pr sonnier mals aussl ceux qui sortent de prison, (Secours de France x, 9, rue Bernoulli, CCP. Paris 16.800.11). @ 1a Fédération des Etudiants Refugies PER) a ffenu son premier congrés national 4 Toulouse le 22" mars, Cette organisation que préside Gilbert Debono, regroupe Tensemble des étudlants réfugiés M, Marbach, son secrétaire général, a notamment ldéclaré ; « nous devons faire de Ia politique, nous Javons trop souffert de ne pas en avoir fait assez [Nous lutterons contre le matérialisme marxiste et le fcapitalisme internalionaliste ». A Tissue du Congrés lun puissant meeting a été organisé au Palais des Sports avec Ia participation de M: VaysseTempe (RANPRAN., M- Le Coroller et le colonel Tho- @ Dans « Combat » du 26 mars dernier, Gabriet Matmnetf éerit « Léengagement politique est cortes décevant, mais il est des occasions od a tour @ivalre he le serait pas moins (..) Nous respirons Yair parfume de ces premiers jours du printemps, mais nous songeons & ceux qui sont en cage et notre joie en est ternie @ A Strasbourg, le 18 février dernier, s'est tenu une Mnportante réunion d'unité nationaliste, sur le theme { Pour Ia France et pour TEurope », Ceriains « na- tionawx » crurent bon de marguer leurs distances ne comprenant pas quils refusaient la derniére chance qui leur était offerte, de se joindre au com- bat de Yaventr. © Le 16 mars s'est tenue A Paris une réunion qui, malgré la gréve des transports en commun, remplis Sait la salle d'Horticulture, organisée a initiative de M. Beau de Loménie, elle regroupait pour In pre- mnre fols sir la méme tribune des hommes venant Gorigine tres diverses mais désireux d'envisager en commun les possibilités d'action de lopposition natio- nale, « Europe-Aetion », qui est favorable par prin- cipe & toute initiative de ce genre, accepta de s'y faire représenter par Dominique Vener. Sous Ia pré= idence dhonneur de M™ Roger Degueldre et de ‘M. Henri Massis, prirent également la parole Michet Collinot, René Guyomard, Pierre Poujade, tandis que M. Beatt de Loménie tizait la conclusion, © La livraison de mars 1984 de « Défense de FOeci dent », public, sous la signature de notre ami Maurice Bardeche, 1a troisieme et derniere partie Tune lon gue étude consacrée au probleme julf. La these pre sentée est originale et mérite une grande attention ; tlie se trouve résumeée dans ces lignes : « le slonisme 4 Pintérieur me paralt éire, pour ma part, Ia vraie solution du probleme juif. Je la préfere meme a Ia constitution d'un Etat sioniste indépendant, dont existence et la conduite peut étre, un jour, & Yor! tine dune guerre mondiale, provoquée par la passion que mettent certains dirigeants julfs & défendre une position indéfendable », Tl faui lire Yensemble de fete étude (N* 37.8830, © Notre amie Francine Dessaigne fera paraitre, & la fin du mois de mai, aux Editions du Fuseau, un Livre sur les réfugiés d'Algérie apres Texode, « Les Déra- ings ». Tous les portraits et les situations évoqués seront authentiques. Ce ttre est particuliérement bien choisi. Nos compatriotes d'Algérie ne sontils pas des arriéres petilsenfants des « Déracinés » de Barrés qui furent contraints de faire le chemin en @ Lem’ 3 de Faire face » (79, rue Sainte, Marseille) organe de la Fédération des Etudiants Réfugies (PER), est remarquablement rédigé et présente, Notre sympathique confrere publie notamment une fort belie étude sur Teuvre de Robert Brasillach « notre frbre au col dégrafé » et précise les objec- tits de la FER, @ Romancier et historien, notre ami Saint-Paulien va Dublier une « Histoire de la Collaboration » aux Editions de Esprit Nouveau, Cet ouvrage important est attendu par un public nombreux qui connatt Ia compétence, la lucidité et le talent de Yauteur des « Maudits » et de « Soleil des Morts » © Le 16 mars demier, André Figuéras et le général Boyer de La Tour ont tent une conférence publique devant les nationaux de Toulouse, sur le theme «le Drame francais » © Le lendemain, a Pédération des Etudiants Nati nalistes, Sadressant aux jeunes cette fois, bourrait Ja méme salle d'un public of Ton ne comptait pas plus d'une dizaine de plus de 25 ans. Cette reunion sur Je theme « Ia réponse nationaliste » était le ‘point de départ d'une tres vive campagne menée par- tout en Prance et particullérement dans le Midi contre les provocations permanentes de 1UN-EF. @ Manifestant une conception trés spéciale — mais fort répandue — de la liberté, Raymond Henry, tra- ueteurs de Touvrage « Hitler parle i ses généraux > a demandé sux Editions Albin Michel de retirer feet ouvrage de la vente car Ia signature de I'éminent historien Benolt-Méchin, dont la préface n'avait pas eu Vheur de lui plaire. Cette attitude partisane a cho- qué les milieux littéraires les plus varies, VIENT DE PARAITRE DANS LA COLLECTION, ‘* HOMMES ET FAITS DU XxX‘ SIECLE ”’ A PLUS RICHE ANTHOLOGIE DE DOCUMENTS LA GUERRE ene Sol nt ‘mcs ane D‘ESPAG NE langistes- Légionnaires des la Bandera - Regulares marocains - Disque_microsilion tes - Communistes - Républicains - 's des Brigades Internationales Rouges ear vaner Italiens des Fléches Noires — Allemands de la Légion Condor. (Voix et chants nation et républic EVOQUENT ICI LE PREMIER ACTE DE LA GUERRE CIVILE EUROPEENNE Déja_parus 1. « Plaidoiries pour la Défense » — 2. « Le Procés du Petit Clamart » 3. « Centenaire de Camerone » — 4. « Les Popes de notre temps + — 5. « Philippe Pétain » — 6. « Podmes de Fresnes » En vente chez tous les bons discaires et libraires et ala SERP. — 6, rue de Beaune, RF, ae | LE N19 Librairie de l’Amitié Les disques que vous désirez. Tous les livres de l'opposition nationale. Les livres rares que vous cherchez. 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