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E.N.S.P. . . . . . . . . . . . . Niveau II 2016-17 / Semestre 2 . . . . . . . . . . . .

ND/NG

***** U.E. MAT 227 « Analyse Numérique » *****

*** Test n◦1 (3H 00mn) ***

NB : 1. Le correcteur appréciera le soin apporté à la rédaction et à la présentation du devoir.


2. TOUS DOCUMENTS INTERDITS.
3. CALCULATRICES AUTORISEES, SAUF LES PROGRAMMABLES.
4. SOYEZ CLAIR ET PRECIS DANS LES REPONSES, mais CONCIS.
L’objectif ici ne doit pas être de chercher à traiter à tout prix toute l’épreuve,
5.
mais, plutôt, d’en couvrir une part significative de manière convaincante.

**** EXERCICE 1 (7 POINTS) ****

On considère un ordinateur qui calcule en utilisant le système de réels-machine R = R (7, 9, −1031, 1044).
1◦ ) a) Cela signifie que quels sont les réels que cet ordinateur connaît et peut manipuler ?
b) Cela fait, en tout, combien de nombre réels ?
c) Quel est le plus grand > 0 parmi ces réels ? Et le plus petit > 0 parmi ces réels ?

2 ) Mais, au fait, pourquoi est-on obligé de limiter les réels que l’ordinateur connaît et peut manipuler à un
ensemble comme R , alors qu’on se serait attendu à tout IR ?

3 ) a) Le nombre 1 ∈ R . Comment le voit-on ?
b) Mais à quoi est égal succR (1), le successeur du nombre 1 dans R ?
c) Et à quoi est égal predR (1), le prédécesseur du nombre 1 dans R ?

4 ) Mais supposons que, dans le cadre d’un travail de modélisation en Analyse Numérique, on rencontre un certain
réel X qu’on a besoin de faire rentrer dans la mémoire de cet ordinateur alors que X 6∈ R .
a) Que va alors essayer de faire cet ordinateur ? Cela consiste concrètement en quoi ?
b) Mais il peut arriver que l’ordinateur échoue dans cette tentative. Décrire (brièvement ) les différents cas de
figure pouvant causer un tel échec, et donner le terme technique (en anglais ! ) pour chacun d’eux.
5 ) a) Même quand l’ordinateur réussira son travail en 4◦ ) ci-dessus, cela se fera au prix d’une approximation, et

donc d’une erreur. Comment appelle-t-on cette approximation et cette erreur ?


b) Néanmoins on est sûr que l’incertitude relative associée à cette approximation ne va pas dépasser une certaine
borne supérieure. Quelle est la valeur de cette borne pour le système R considéré ici ?

X
n
(x − c)2k
**** EXERCICE 2 (5 POINTS) **** Soit P ∈ IR[x] donné par : P (x) = bk .
3k · (2k) !
k=0

On veut écrire un algorithme efficace de calcul de la valeur du polynôme P en un réel x arbitraire donné.
1◦ ) Quels sont les données nécessaires et le résultat attendu pour ce calcul ?
2◦ ) Montrer que P (x) = a0 u0 + a1 u1 + a2 u2 + · · · + an un , où a0 , · · · , an sont des données ∈ IR, alors que les
réels u0 , · · · , un peuvent se calculer à partir des données (et dire brièvement ce qui permet ce calcul).

3 ) Si on veut être efficace ici, il y a une expression mathématique E que l’algorithme (qu’on veut concevoir) sera
obligé de calculer d’entrée, en stockant sa valeur. Laquelle, pourquoi et comment ?
N.B. Eviter de bâcler : analyser la situation en fonction de la réponse donnée en 2◦ ) !
4◦ ) a) Trouver le schéma de Hörner approprié ici.
b) En déduire une analyse mathématique pertinente permettant de mettre clairemment en évidence comment
on peut calculer le résultat attendu ici à partir des données disponibles.
c) Ecrire l’algorithme correspondant à cette analyse.
d) Coût numérique de cet algorithme ?
T.S.V.P. / P.T.O.
**** PROBLEME (11,5 POINTS) ****

Dans ce qui suit, f est une fonction de IR −→ IR, et x1 , · · · , xn ∈ Df , 2 à 2 distincts, avec n ∈ IN ∗ .


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I - Rappels et compléments sur pLx1 ···xn f .
1◦ )Rappeler la définition de pLx1 ··· xn f .
2◦ )Lorsqu’on doit évaluer pLx1 ··· xn f en un réel x donné, quelles sont les données dont on a besoin ?

3 ) a) Le Lemme d’Aitken-Neville permet d’exprimer pLx1 ··· xn f en fonction de 2 autres polynômes d’interpo-
lation P1 et P2 . Quels sont ces 2 polynômes ?
b) Donner l’expression de pLx1 ··· xn f en fonction de ces 2 polynômes et démontrer ce résultat.
c) Mais il y a une autre égalité dont le Lemme d’Aitken-Neville garantit la validité.
Enoncer et démontrer cette égalité dans le cas présent.

4 ) a) De ce qui précède, déduire (et avec des notations adaptées au cas présent), la formule de récurrence
d’Aitken, puis expliquer son utilité pratique.
b) Application numérique : Calculer la valeur, en x = 3, du polynôme pL−1, 0, 1, 2 f par l’algorithme d’Aitken
pour les données : f (−1) = 3, f (0) = 0, f (1) = 2, f (2) = 2.
N.B. Garder les points d’interpolation dans l’ordre donné.
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II - Etude de pLx1 ··· xn f lorsque f ∈ IRn−1 [x].
On suppose ici que la fonction f est, elle même, un polynôme de degré 6 n − 1.
1◦ ) Démontrer que, dans ce cas, on a : pLx1 ··· xn f = f (N.B. En partant de la définition de pLx1 ··· xn f ).
2◦ ) En déduire que : X
n
a) il existe c1 , · · · , cn ∈ IR tels que : ∀ x ∈ IR, f (x) = c1 + ck · (x − x1 ) · · · (x − xk−1 ),
k=2
où les réels c1 , · · · , cn sont à préciser (dans les notations du Cours) ;
X
n
b) il existe g 1 , · · · , g n , fonctions de IR −→ IR, telles que : ∀ x ∈ IR, f (x) = f (xi ) g i (x),
i=1
où les fonctions g 1 , · · · , g n sont à préciser (dans les notations du Cours).

3 ) a) Déduire, de ce qui précède, que les fonctions 1, x − x1 , (x − x1 )(x − x2 ), . . . , (x − x1 ) · · · (x − xn−1 )
forment une base du IR-espace vectoriel IRn−1 [x].
b) Quelles sont les coordonnées d’un polynôme P ∈ IRn−1 [x] dans cette base ?
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III - Une expression particulière de pLx1 ···xn f , pour f fonction quelconque de IR −→ IR.
On revient ici au cas où f est une fonction arbitraire de IR −→ IR. Démontrer alors qu’on a :
X
n−1
∀ x ∈ IR, (pLx1 ··· xn f )(x) = c0 + f [ xk+1 , xk , · · ·, x1 ] · (x − a1 ) · · · (x − ak ),
k=1
où c0 , a1 , · · · , an−1 sont des réels à préciser en fonction des données identifiées en I - 2◦ ).

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