Université d’Abomey-Calavi (UAC)

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Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)
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Génie Electrique/Génie Informatique (GE4/GIT4)
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Cours: Systèmes embarqués

Thème :

SURCHARGE DU SYSTÈME D’EXPLOITATION

Réalisé par :
Sous la supervision de :
AHOUANGAN Karsten Dr. SOGBOHOSSOU Médésu
GBADESSI Ananias
HOUENOU Ruben 1
 Plan

 Introduction

 La surcharge du système d’exploitation

 Comptabilisation des interruptions

 Conclusion

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 Introduction

La surcharge du système temps réel est un problème courant qui se produit

lorsqu'un système temps réel ne peut pas traiter toutes les tâches dans les
délais requis. Les systèmes temps réel sont conçus pour gérer des tâches
critiques avec des contraintes de temps strictes, où le non-respect des
délais peut avoir des conséquences graves, telles que des accidents dans les
systèmes de contrôle industriel, des pannes dans les systèmes embarqués.

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 La surcharge du système

La surcharge d'un système d'exploitation représente le temps utilisé par le

processeur pour gérer tous les mécanismes du noyau, tels que

 la mise en file d'attente des tâches,

 l'exécution des changements de contexte,

 la mise à jour des structures de données internes,

 l'envoi de messages aux canaux de communication,

 le traitement des demandes d'interruption,

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 La surcharge du système

 Généralement le temps nécessaire pour effectuer ces opérations est bien inférieur
aux temps d'exécution des tâches applicatives ainsi, il peut être négligé dans
l'analyse d'ordonnancement et dans le test de garantie qui en résulte.

 Cependant, lorsque les tâches d'application ont de petits temps d'exécution et des
contraintes de temps serrées, les activités effectuées par le noyau peuvent ne pas
être si négligeables et peuvent créer une interférence significative sur l'exécution
des tâches.

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 La surcharge du système

 Le temps de changement de contexte est l'un des facteurs de surcharge les plus
importants dans tout système d'exploitation.

 C'est une limite intrinsèque du noyau qui ne dépend pas de l'algorithme

d'ordonnancement spécifique, ni de la structure des tâches de l'application.

 Pour un système en temps réel, un autre facteur de surdébit important est le temps
nécessaire au processeur pour exécuter la routine de gestion des interruptions du
temporisateur.

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 La surcharge du système

 Si Q est le tick du système (c'est-à-dire la période des demandes d'interruption de

la minuterie) et σ est le pire temps d'exécution du pilote correspondant, la
surcharge du temporisateur peut être calculée comme le facteur d'utilisation Ut
d'une tâche périodique équivalente :

σ
𝑈𝑡 =
𝑄

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 La surcharge du système

Les effets de la routine de temporisation sur l'ordonnancement d'un ensemble de tâches

périodiques peuvent être pris en compte en ajoutant le facteur 𝑈𝑡 à l'utilisation totale de
l'ensemble de tâches. Cela revient à réduire la plus petite borne supérieure du facteur
d'utilisation 𝑈𝑙𝑢𝑏 par 𝑈𝑡 , de sorte que la borne nette devient

σ 𝑄− σൗ𝑈
𝑙𝑢𝑏
𝑈𝑛𝑒𝑡 = 𝑈𝑙𝑢𝑏 − 𝑈𝑡 = 𝑈𝑙𝑢𝑏 − = 𝑈𝑙𝑢𝑏 ( )
𝑄 𝑄

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 La surcharge du système

Limite d'utilisation nette Unet en fonction de la valeur du tick Q

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 La surcharge du système

De ce résultat, on peut noter que pour obtenir 𝑈𝑛𝑒𝑡 >0, le tick du système Q doit
toujours être supérieur à (σ/𝑈𝑙𝑢𝑏 ).
Pour un système basé sur l’algorithme EDF (𝑈𝑙𝑢𝑏 =1), le meilleur tick avec le moins
d’autoconsommation possible est obtenu en cherchant le plus grand commun
diviseur(pgcd) des ticks de différentes taches.

taches ticks Unet

1 10 ms 0.99
2 1 ms 0.9
3 200 μs 0.5
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 La surcharge du système

Quelques mécanismes du noyau intervenant dans la surcharge

du système

La surcharge due aux autres mécanismes du noyau peut être prise en compte comme un
terme supplémentaire sur les temps d'exécution des tâches.
 Commutations explicites: le temps nécessaire aux changements de contexte explicites,
c'est-à-dire ceux déclenchés par des appels système et en fin d’exécution courante de la
tâche appelante.
 Commutations implicites: la surcharge associée aux changements de contexte
implicites, c'est-à-dire ceux déclenchés par le noyau et peut être imputée aux tâches
préemptées. 11
 La surcharge du système

Soit 𝑁𝑖 est le nombre maximum de préemptions qu'une tâche périodique τ𝑖 peut éprouver
à chaque période.
δ est le temps nécessaire pour effectuer un changement de contexte.
le facteur d'utilisation total (frais généraux inclus) d'un ensemble de tâches périodiques
peut être calculé comme suit :

𝐶𝑖 +δ𝑁𝑖 𝐶𝑖 𝑁𝑖
𝑈𝑡𝑜𝑡 = σ𝑛𝑖=1 + 𝑈𝑡 = σ𝑛𝑖=1 + δ σ𝑛𝑖=1 + 𝑈𝑡
𝑇𝑖 𝑇𝑖 𝑇𝑖
𝑈𝑡𝑜𝑡 = 𝑈𝑝 + 𝑈𝑜𝑣

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 Comptabilisation des interruptions

Deux approches de base peuvent être utilisées pour gérer les interruptions
provenant de périphériques externes.

 Une méthode consiste à associer une tâche apériodique ou sporadique à

chaque source d'interruption. Ainsi, le coût de traitement de l'interruption
est automatiquement pris en compte par le mécanisme de garantie, mais
la tâche peut ne pas démarrer immédiatement, du fait de la présence de
tâches dures plus prioritaires.

Cette méthode ne peut pas être utilisée pour les appareils qui nécessitent un
service immédiat pour éviter la perte de données.
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 Comptabilisation des interruptions

 Une autre approche permet aux routines de gestion des interruptions de

préempter la tâche en cours et de s'exécuter immédiatement avec la
priorité la plus élevée.

 Cette méthode minimise la latence des interruptions, mais le coût de

traitement des interruptions doit être explicitement pris en compte dans la
garantie des tâches difficiles.

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 Comptabilisation des interruptions

Conditions d’ordonnancement selon Jeffay-Stone

Jeffay et Stone ont trouvé une condition d'ordonnancement pour un

ensemble de tâches difficiles et gestionnaires d'interruptions. Dans leurs
travaux, l'analyse est effectuée en supposant un temps discret, avec une
résolution égale à un tick.

La limite supérieure,f 𝑙 pour le coût de traitement des interruptions dans

tout intervalle de temps de longueur 𝑙 peut être calculée par la relation
récurrente suivante :
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 Comptabilisation des interruptions

f 0 =0
𝑚
𝑙
𝑓 𝑙−1 +1 𝑖𝑓 ෍ 𝐻 𝐶𝑖𝐻 > 𝑓 𝑙 − 1
𝑓 𝑙 = 𝑇𝑖
𝑖=1
𝑓 𝑙−1

Dans le cas particulier où tous les gestionnaires d'interruptions démarrent à

l'instant t=0,fonction 𝑓 𝑙 est exactement égal au temps passé par le
processeur à exécuter les gestionnaires d'interruptions dans l'intervalle [0, 𝑙].
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 Comptabilisation des interruptions

 Théorème de Jeffay –Stone

Un ensemble Τ de n tâches périodiques ou sporadiques et un ensemble T de

m gestionnaires d'interruptions sont ordonnables par EDF si et seulement si
pour tous L ,L≥ 0,

𝑛
𝐿
෍ 𝐶 ≤𝐿 −𝑓 𝐿
𝑇𝑖 𝑖
𝑖=1

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 Conclusion

La surcharge du système temps réel est un défi majeur dans la conception

et la gestion de systèmes critiques. Une planification minutieuse, une
allocation efficace des ressources et l'utilisation d'algorithmes
d'ordonnancement appropriés sont essentiels pour garantir un
fonctionnement fiable et prévisible des systèmes temps réel dans des
environnements à contraintes temporelles strictes.

18
Merci pour votre attention…

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