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Le mystère du peuple au maladies extraordinaires

Une fois de retour à la maison, je ne parla de mon exploration à


personne. Aucun explorateur ne devait savoir ma découverte, du moins pas
pour l'instant. Je posa fièrement les restes du masque sur mon armoire,
celle de ma chambre à coucher, située face à mon lit. J'avais convenu que
c'était ici que je poserai tous les « trophées » de mes aventures. Il me
restait encore des affaires a déballer mais j'avais le sentiment que je
repartirai à l'aventure d'ici peu. Je m'assis donc sur mon lit et je regardais
avec attention mon 1er trophée. Plus je regardais ce masque, plus cette
sensation de malaise s'emparait de nouveau de moi. Il avait un je-ne-sais-
quoi qui continuait de me déranger. Ce même sentiment détestable d'être
mis à nu. Était-ce dû à l'absence de porteur ou bien parce qu'il n'en
restait que des morceaux mais je ne fus pas autant pris d'un mal-être cette
fois-ci. Après tout, je savais à quoi m'attendre. Ces restes servaient de
visage il y a encore quelques jours de cela. Je sorti donc prendre un peu
l'air histoire de me changer les idées. J'avais de toute façon besoin de voir
un médecin.
Je ne sais pas si cela était due au temps passé a chercher le village
dans la jungle mais je ressentais par moment de grandes fatigues soudaines
et une vive douleur dans le dos, comme si quelque chose cherchait a s'en
extirper.
Lors de ma visite chez le médecin, une fois mon auscultation terminée,
celui-ci prit un air sérieux. Il me montra alors la couverture d'une revue
scientifique. Sur la Une de celle-ci, on pouvait y lire « Le décès du
célèbre botaniste Gary Keller préoccupe la recherche. »
« Qu'est-ce que cela à voir avec moi ? » Lui répondis-je.
Il ouvra la revue et ce que j'y vu me terrifia.
« Vous voyez ? » reprit-il « Le pauvre homme fut retrouvé mort, à son
domicile. La cause ? On la doit à un arbuste qui lui est sorti du dos.
Pensez bien, cela à de quoi mettre les scientifiques dans un état
végétatif... sans mauvais jeu de mot bien sur. »
« En effet, cela reste pour le moins inhabituelle docteur, mais encore une
fois, qu'est-ce que cela a voir avec moi ? » l'interrompis-je
« Gary Keller était venu à mon cabinet une semaine avant qu'on ne le
retrouve dans cet état. Il présentait les mêmes symptômes que vous avant
son décès. »
- Vous allez vite à vos conclusions docteur. C'est un peu tiré par les
cheveux non ?
- Vous croyez ?
Il me demanda d'enlever mon t-shirt et de me diriger vers le grand miroir
du fond de la pièce. Je persistais a nier ses affirmations. Il pesta
« Tournez vous, enfin ! C'est votre dos qu'il faut regarder, pas votre
ventre. »
Lorsque je me tourna, je vis quelques bourgeons de fleurs sortir de mon
dos.
Je ne savais plus quoi dire... j'étais complètement perdu
« Combien de temps avant la transformation finale... ? » lui demandais-je -
Une semaine également ?
- Vous savez, lorsque Gary Keller était venu ici, il présentait des
symptômes pour le moins banals. De grandes fatigues, des vertiges, une
perte d’appétit et un besoin constant de boire de l'eau en grande quantité. 
- Pour l'instant, je ressens des fatigues soudaines mais rien de tout cela.
- Tant mieux, votre état, bien que préoccupant n'est pas aussi alarmant
que Gary Keller. Reste toujours à expliquer comment vous en êtes venu à
attraper pareille maladie...
- Hum... j'ai bien une petite idée. Avez vous le temps pour une petite
histoire assez déconcertante ?
Le docteur ne savait

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