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Datagueule
https://www.youtube.com/watch?v=G1_ryVCLWoc
Introduction
En 2020 - 2021, 9 % des incidents graves signalés dans les collèges et lycées
étaient des atteintes à la vie privée (via les réseaux sociaux notamment), du happy
slapping (pratique consistant à filmer l’agression d’une personne), du racket, etc.
https://www.youtube.com/watch?v=sBB2i78Raas
2 - Les données collectées via les réseaux sociaux
On peut répertorier les données présentes sur les réseaux sociaux en quatre catégories
différentes :
1- Les données publiques d’un utilisateur (date de naissance, coordonnées, profession,
entreprise où l’on travail, centre d’intérêts, liens familiaux, …)
2- Les données protégées par les paramètres de confidentialité du réseau social
(comme les publications accessibles uniquement par les relations de l’utilisateur, les
messages privés, les discussions dans les tchats, …)
3- Les données créées par d’autres membres du réseau social et liées à l’utilisateur (via
un système de « tag » ou un autre type d’identification)
4- Les données créées directement par les réseaux sociaux en se basant sur l’activité
de l’utilisateur.
Les données personnelles partagées de la sorte par les utilisateurs sur les réseaux sociaux
sont utilisées de façons diverses, et ce par des acteurs différents.
Tout d’abord ces informations sont revendues par les réseaux sociaux à des sociétés à
des fins publicitaires afin d’effectuer du marketing ciblé en fonction de celles-ci. Une
estimation de 2.5 milliards de photos mises en ligne chaque mois sur Facebook a ainsi été
faite. La société ayant compris l’avantage qu’elle pouvait en tirer, celle-ci a racheté la
plateforme de partage de contenu Instagram et utilise toutes ces photographies à des fins
publicitaires à l’aide de son système de reconnaissance faciale, lui permettant de
déterminer l’âge, le sexe et la taille des utilisateurs.
Les réseaux sociaux sont donc d’énormes répertoires de données que les entreprises
peuvent analyser afin d’utiliser les informations utiles pour leurs campagnes de publicité ciblée.
Celles-ci sont analysées à l’aide d’algorithmes automatisés afin de dégager des corrélations
et tendances pertinentes.
3 - La cyberviolence
Vidéo : comment se protéger du cyberharcèlement
https://www.lumni.fr/video/cyberharcelement
La cyberviolence est une forme de harcèlement réalisé, non plus uniquement dans la cour
d’école ou dans la rue mais par le biais des nouvelles technologies et des réseaux sociaux. Il
peut prendre des formes multiples, du détournement de photo à la vidéo humiliante, en
passant par des brimades, moqueries, des intimidations par SMS. La spécificité de ce
harcèlement est son caractère public, amplifié par Internet, qui agit comme une caisse de
résonnance.
Le cyber-harcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries
instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux,
site de partage de photographies et peut
prendre plusieurs formes telles que :
• Les intimidations, insultes, moqueries ou
menaces en ligne
• La propagation de rumeurs
• Le piratage de comptes et l’usurpation
d’identité digitale
• La création d’un sujet de discussion, d’un
groupe ou d’une page sur un réseau social à
l’encontre d’un camarade de classe
• La publication d’une photo ou d’une vidéo de
la victime en mauvaise posture
• Le sexting (c’est la contraction de « sex » et «
texting ». On peut le définir comme « Des images
produites par les jeunes (17 ans et moins) qui
représentent d’autres jeunes et qui pourraient être
utilisées dans le cadre de la pornographie infantile
»
Le harcèlement sur internet est puni par le code pénal et ses sanctions peuvent aller jusqu’à
3 ans de prison et 45 000 euros d’amende.
De plus, grâce à l’arrêt de la cour de justice de l’Union européenne du 13 mai 1914, il est
possible de réclamer le « droit à l’oubli ». Pour l’appliquer, il faut demander au site d’origine
de supprimer les informations outrageuses et au moteur de recherche de ne plus les
référencer.