Pour la présentation de l’œuvre que j’ai choisie je vais vous présenter La tresse de Laetitia Colombani

publié en 2017 que j’ai étudié dans le cadre du parcours écrire et combattre pour l’égalité lors de
l’étude de la Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouges.

C’est le récit de trois femmes : Smita vivant en Inde ; Giulia en Sicile et Sarah au Canada différentes
par leur statut matrimonial, leur âge, leur métier etc… L’histoire se déroule dans une société remplie
de stigmates qui n’est autre que la nôtre. Cette œuvre met en évidence des difficultés telles que des
problèmes de santé, le risque d’un mariage forcé pour sauver l’entreprise familiale ou encore des
contraintes dans le monde du travail. Malgré les discriminations dont elles font face, les
protagonistes gardent leur dignité avant tout dans cette société patriarcale qui leur impose des
combats contre les inégalités. Toutefois dans le déroulement de l’histoire les hommes peuvent être
qualifiés comme ‘’en retrait’’ puisqu’ils font preuve d’une certaine lâcheté lorsqu’il s’agit de se battre
pour un sort que ce soit le père de Giulia qui est dans le coma et que sa fille surnomme de « Belle au
bois dormant » ou l’époux de Smita qui a peur de quitter son village.

Ainsi chaque personnage représente un des trois brins d’une tresse qui se lace et s’enlace afin de
créer une allégorie, celle du titre de l’œuvre elle-même. Cette coiffure symbolise le destin lié de ces
femmes en quête d’émancipation à travers le globe.

J’ai choisi ce livre car 

 Premièrement : Les inégalités sont exprimées de diverses manières. En effet, Sarah se sent
en quelques sortes obligée de faire passer son travail avant sa vie personnelle étant donné
qu’elle dissimule ses grossesses, manque les anniversaires de ses enfants, paie un baby-sitter
pour les garder etc. Smita quant à elle, possède un métier qui consiste à nettoyer la fange
des habitants de son village.
 Deuxièmement : Ce livre est assez récent dans la mesure où il a été publié 6 ans en arrière ce
qui démontre qu’en dépit des années qui passent notamment depuis la Déclaration des
Droits de la Femme et de la Citoyenne des disparités persistent entre les hommes et les
femmes puisque ces dernières se voient faire une multitude de sacrifices.
 Pour finir : J’ai trouvé cela agréable que l’on retrouve quelques poèmes parsemés tout au
long du récit. Ce processus apporte un genre de transition et de pause entre les personnages
de façon lyrique et originale.

Néanmoins, le fait qu’on ne sache pas si la mère de Giulia apprécie le petit ami de sa fille rend la fin
rend la fin douteuse et sème une interrogation qui nous laisse imaginer notre propre version.

Selon moi ce livre mérite d’être lu d’autant plus que le rythme ne le rend pas ennuyeux avec les
nombreux changements entre personnages.

CITATION PAGE 170