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RAMALA TSIRY MATTHEW

103G

EXPOSÉ DE SES
PROJET SUR L’ENTRETIEN DES ROUTES
À Madagascar, seules 11% des routes sont en bon état, selon les chiffres du ministère de
l'Aménagement du territoire et des travaux publics publiés il y a un an. L'objectif des autorités
est d'atteindre un taux de 30% d'ici 2023. 
Madagascar compte environ 49 250 km de routes/pistes dont environ 2 000 km goudronnés.
Elles demeurent, toutefois, dans un état précaire et très vulnérable aux catastrophes naturelles,
particulièrement les cyclones. Etant ramifié et non maillé, toute coupure du réseau national
routier entraîne systématiquement l’enclavement de toute une partie du pays.
Comme pour la Rn2 qui relie Antananarivo-Tamatave où le port principal de Madagascar se
trouve, dont une distance de 474km, l’économie Malagasy dépend de cette route car toutes les
marchandises et médicaments arrivent de Tamatave par la Rn2. Et les marchandises partent
par cette route
La Rn 14 qui relie Ifanadiana – Ikongo qui est dans un très mauvais état. Cette route mesure
94km et prend une journée entière pour y arriver. Cet endroit est connu pour le litchi
L’état de la route Malagasy est dans un mauvais état à cause de la pluie, du sur poids des
véhicules, de manque d’entretien. J'ai choisi l’entretient de la route en tant que projet. J’ai fait ce
choix car l’entretient de la route à Madagascar est nécessaire socialement, économiquement.
Cela aide socialement car le prix du trajet peut diminuer si la route est dans un bon état.
Il faut entretenir la route pour faciliter les déplacements, car le déplacement sur une route en
mauvaise état est difficile. Une route en mauvaise état peut provoquer des frais
supplémentaires (essence, entretient du véhicule) aux usagers de la route.
L’entretien de la route à Madagascar peut contribuer à l’amélioration du tourisme car les
touristes ils ne veulent pas rouler dans des routes de mauvais états.
Les routes à Madagascar sont souvent dans un état de dégradation avancé en raison de
plusieurs facteurs. Tout d'abord, Madagascar est un pays vaste avec un relief montagneux et
accidenté, ce qui rend la construction et l'entretien des routes difficiles et coûteux. Les
conditions climatiques extrêmes, telles que les fortes pluies et les cyclones, peuvent également
dégrader rapidement les routes. De plus, la situation économique difficile à Madagascar limite
les investissements dans les infrastructures, y compris les routes. Les ressources limitées sont
souvent allouées à d'autres secteurs prioritaires, tels que la santé et l'éducation. En outre, la
corruption et la mauvaise gestion des fonds publics ont également été des facteurs contribuant
à la mauvaise qualité des routes à Madagascar. Les fonds alloués à la construction et à
l'entretien des routes peuvent être détournés ou mal utilisés, ce qui limite les investissements
nécessaires pour améliorer les infrastructures routières. Enfin, le manque de coordination entre
les différents acteurs impliqués dans la gestion des routes, tels que les gouvernements locaux
et les entreprises privées, peut également contribuer à la mauvaise qualité des routes à
Madagascar.
La mauvaise qualité des routes à Madagascar a un impact significatif sur l'économie et la vie
quotidienne des Malgaches. Voici quelques exemples d'impacts : Coûts élevés pour les
entreprises : Les mauvaises routes peuvent entraîner des coûts élevés pour les entreprises,
notamment pour le transport des marchandises. Les camions doivent rouler plus lentement,
consomment plus de carburant et sont plus sujets aux pannes, ce qui peut entraîner des retards
et des coûts supplémentaires pour les entreprises. Accès limité aux services de base :
Les mauvaises routes peuvent rendre difficile l'accès aux services de base tels que les
hôpitaux, les écoles, les marchés et les sources d'eau potable. Cela peut causer des problèmes
de santé et limiter les opportunités économiques pour les populations locales. Isolement des
communautés : Les mauvaises routes peuvent isoler les communautés en rendant difficile
l'accès aux centres urbains et aux autres régions du pays. Cela peut augmenter le sentiment
d'isolement et de marginalisation des communautés rurales. Perte de temps : Les mauvaises
routes peuvent augmenter les temps de trajet, ce qui peut réduire la productivité et augmenter
les coûts de transport pour les personnes et les entreprises. Insécurité routière : Les
mauvaises routes peuvent augmenter le risque d'accidents de la route, en particulier lorsque les
conducteurs doivent éviter les nids-de-poule, les flaques d'eau et les autres obstacles sur la
route. En résumé, la mauvaise qualité des routes à Madagascar a un impact négatif sur
l'économie, la santé, l'éducation et la sécurité des populations locales. Améliorer la qualité des
routes est donc une priorité pour le développement économique et social du pays.

La route est nécessaire pour Madagascar pour plusieurs raisons. Tout d'abord, Madagascar est
une grande île, et la route est l'un des moyens les plus pratiques pour voyager et transporter des
marchandises d'un endroit à un autre. Les routes permettent également de relier les différentes
régions de l'île, ce qui facilite les échanges économiques et culturels entre les différentes
communautés. En outre, Madagascar est un pays en développement, et la construction de routes
est un élément clé de l'infrastructure nécessaire pour soutenir la croissance économique et le
développement social. Les routes permettent aux entreprises d'accéder plus facilement aux
marchés, aux travailleurs d'accéder aux emplois, aux écoles et aux hôpitaux d'être plus
accessibles, et aux touristes de visiter les sites touristiques de l'île. Cependant, la construction de
routes à Madagascar est un défi, car l'île est montagneuse et couverte de forêts tropicales, ce qui
rend la construction de routes coûteuse et difficile.

La route est nécessaire pour Madagascar pour plusieurs raisons. Tout d'abord, Madagascar est
une grande île, et la route est l'un des moyens les plus pratiques pour voyager et transporter
des marchandises d'un endroit à un autre. Les routes permettent également de relier les
différentes régions de l'île, ce qui facilite les échanges économiques et culturels entre les
différentes communautés. En outre, Madagascar est un pays en développement, et la
construction de routes est un élément clé de l'infrastructure nécessaire pour soutenir la
croissance économique et le développement social. Les routes permettent aux entreprises
d'accéder plus facilement aux marchés, aux travailleurs d'accéder aux emplois, aux écoles et
aux hôpitaux d'être plus accessibles, et aux touristes de visiter les sites touristiques de l'île.
Cependant, la construction de routes à Madagascar est un défi, car l'île est montagneuse et
couverte de forêts tropicales, ce qui rend la construction de routes coûteuse et difficile. Malgré
cela, le gouvernement de Madagascar et ses partenaires internationaux ont engagé des efforts
considérables pour améliorer la qualité et la quantité des routes sur l'île.

Il est important de réaliser un état des lieux précis de l’état des RN de Madagascar, afin de
déterminer les tronçons les plus endommagés et les plus urgents à réparer. Cela peut se faire
à travers des inspections régulières sur le terrain, ou par l’utilisation de technologies modernes
telles que les drones ou les systèmes de cartographie par satellite.
Ensuite, il est essentiel de mobiliser les ressources financières nécessaires pour financer les
travaux de réparation. Cela peut être accompli par des financements internes, tels que des
taxes sur les carburants ou les véhicules, ou par des financements externes, tels que des prêts
ou des subventions de la part d'organisations internationales ou de pays partenaires. Une fois
les fonds disponibles, il est important de mettre en place une stratégie efficace pour la
réparation des RN. Cela peut inclure la mise en place d'équipes de travail sur le terrain, la
formation de personnel qualifié pour réaliser les travaux de réparation, et l'acquisition
d'équipements spécialisés tels que des bulldozers, des pelles mécaniques ou des compacteurs.
Il est également crucial de s'assurer que les travaux de réparation sont effectués dans le
respect des normes de qualité et de sécurité, afin de garantir la durabilité des infrastructures et
la sécurité des usagers. Enfin, il est important de mettre en place un système d'entretien
régulier des RN, afin de prévenir la dégradation future de ces infrastructures. Cela peut inclure
des inspections régulières, des réparations d'urgence en cas de dégradations mineures, et des
travaux de maintenance préventive afin de prolonger la durée de vie des infrastructures. En
conclusion, la réparation des RN de Madagascar est un enjeu crucial pour le développement
économique et social du pays. Elle nécessite une action coordonnée de la part des autorités
nationales et locales, ainsi qu'une mobilisation de ressources financières et humaines
importantes. En mettant en place une stratégie efficace pour la réparation et l'entretien des RN,
Madagascar peut améliorer la qualité de ses infrastructures de transport et stimuler son
développement économique.

L'entretien de la route est essentiel pour garantir la sécurité et la durabilité de la route. Les
tâches à accomplir pour chaque phase d'entretien de la route peuvent varier en fonction de
l'état de la route et des besoins spécifiques, mais voici une liste générale des tâches à effectuer
pour chaque phase :
1.Évaluation de l'état de la route :
- Inspection de la chaussée : inspecter la chaussée pour détecter les fissures, les nids-de-
poule, les bosses, l'usure, etc.
- Évaluation de la signalisation : évaluer l'état des panneaux de signalisation, des marques
routières, des feux de signalisation, etc.
- Évaluation des structures : évaluer l'état des ponts, des murs de soutènement, des fossés,
des caniveaux, etc.
2. Planification :
- Analyse des données : analyser les données collectées lors de l'évaluation de l'état de la
route pour déterminer les priorités d'entretien
- Élaboration du plan d'entretien : élaborer un plan détaillé de l'entretien de la route, y compris
les coûts, les échéances et les méthodes d'entretien appropriées
3. Préparation :
- Préparation du site : préparer la zone d'intervention en bloquant la circulation, en nettoyant le
site, en installant des panneaux de signalisation temporaires, etc.
- Préparation des matériaux : préparer les matériaux nécessaires pour l'entretien, tels que
l'asphalte, les granulats, les matériaux de remplissage, etc.
4. Exécution : - Réparation des fissures et des nids-de-poule : remplir les fissures et les nids-de-
poule avec de l'asphalte chaud ou froid, selon les besoins
- Réfection de la chaussée : remettre à neuf la surface de la chaussée en ajoutant une nouvelle
couche d'asphalte - Réparation des structures : effectuer des réparations sur les ponts, les
murs de soutènement, les fossés, les caniveaux, etc.
- Réfection de la signalisation : remplacer les panneaux de signalisation endommagés ou
obsolètes, repeindre les marques routières, etc.
5. Suivi : - Évaluation de la qualité : évaluer la qualité du travail effectué et s'assurer que les
normes de sécurité sont respectées
- Surveillance de l'état de la route : surveiller régulièrement l'état de la route pour détecter les
problèmes émergents et planifier les travaux d'entretien futurs.
Ces tâches sont généralement effectuées dans l'ordre présenté, bien que certaines d'entre
elles puissent être effectuées simultanément ou dans un ordre différent en fonction des besoins
spécifiques de chaque projet d'entretien.

Combien ça coûte l’entretien des routes  ?


Il faut savoir que la réparation de 1 km de route à une voie coute environ entre quatre million
d’Euros (4 000 000€) et six millions d’euros (6 000 000€). Ce prix dépend des matériaux
utilisés, du climat.
Il faut ajouter 20% du prix pour mettre les panneaux de signalisations. Et ajouter 10% pour la
pose des balises. Et 20% de plus pour la construction des ponts. Et ajouter environ 15% pour la
construction de glissière de sécurité. Et 10% pour l’assurance.
Combien de temps environ pour l’entretien de le route  ?
Les phases de l'entretien d'une route peuvent varier en fonction de nombreux facteurs tels que
l'état de la route, la météo, le trafic, etc. Cependant, voici quelques-unes des phases
communes de l'entretien routier et les estimations approximatives du temps qu'elles peuvent
prendre :
1. Pour l’évaluation et la planification : Cette phase implique l'inspection de la route pour
identifier les problèmes et déterminer les travaux nécessaires. Selon la longueur de la route et
son état, cela peut prendre plusieurs jours à plusieurs semaines.
2. Pour la préparation : Cette phase implique la préparation du matériel, des outils et des
ressources humaines nécessaires pour effectuer les travaux d'entretien. Le temps requis pour
cette phase dépendra de la nature des travaux à effectuer.
3. Pour la réparation ou la rénovation : Cette phase implique les travaux proprement dits sur la
route, tels que le colmatage des fissures, le rebouchage des nids-de-poule, le resurfaçage, etc.
La durée de cette phase dépendra de la quantité de travaux à effectuer et de la longueur de la
route.
4. Le nettoyage et achèvement : Cette phase implique le nettoyage du site de travail et
l'achèvement de tous les travaux restants. La durée de cette phase dépendra de la nature des
travaux effectués.
RN A VILLE NOMBRE COÛT EN
REPARE TRAVERSEE DE EURO
PAR LA ROUTE KM
RN1b 474
Analavory – Tsiroanomandidy – Maintirano
2844000000
RN 2 Antananarivo - Moramanga - Vohibinany - Toamasina 349 2094000000
RN 2b 2
Ankorahotra - Université d’Antananarivo
12000000
Rn3 Antananarivo – Anjozorobe 90
540000000
RN3 a Lac Alaotra – Andilamena 180 1080000000
RN3b Sambava Andapa 106 636000000
RN4 562
Antananarivo – Ambondromamy – Mahajanga
3372000000
RN5 Toamasina – Maroantsetra 402 2412000000
RN5a Ambilobe – Sambava – Antalaha – Marofinaritra 414 2484000000
RN6 713

Ambondromamy – Antsohihy – Antsiranana
4278000000
RN7 Antananarivo – Antsirabe – Ambositra – Fianarantsoa  920
Toliara 5520000000
RN8 Marofototra – Belon'i 198
Tsiribihina – Bekopaka – Antsalova
1188000000
RN8 a 119
Maintirano – Antsalova
714000000
RN 8b Marosakoa – Marovoay – RN 4 26
156000000
RN8c RN 1b – Ambatomainty, Kandreho – Maevatanana 250
1500000000
RN9 Toliara – Mandabe – Mahabo 350
2100000000
RN10 Andranovory – Ambovombe 420
2520000000
RN11 Mahanoro – Mananjary 173
1038000000
RN11a Antsampanana – Mahanoro 151
906000000
RN12 Irondro – Vangaindrano 302
1812000000
RN12a Tolagnaro – Manantenina – Vangaindrano 256
1536000000
RN 13 Ihosy – Tolagnaro 493
2958000000
RN 14 Ifanadiana – Ikongo 92
552000000
RN 15 Sakaraha – Beroroha 247
1482000000
RN 16 Analavoky – Iakora 81
486000000
RN17 Beraketa – Bekily 42
252000000
RN17A Inanavy – Benenitra 99
594000000
RN18 Vangaindrano – Parc national de Midongy du Sud 132
792000000
RN 19 Katsepy – Soalala – Maintirano 547
3282000000
RN20 RN 11a – Antanambao Manampotsy 39
234000000
RN 21 50
île Nosy Baraha
300000000
RN 22 Fenoarivo Atsinanana – Vavatenina 38
228000000
RN 23 RN 11a – Marolambo 120
720000000
RN 23a Moramanga – Anosibe An'ala 70 420000000
RN 24 Mananjary – Vohilava 45 270000000
RN 26 Ilempona – Antanifotsy 161
966000000
RN 27 Ihosy – Farafangana 3
18000000
RN 30 Madirofolo – Ankify 17
102000000
RN 30a Andoany – Andilana (Nosy Be) 28
168000000
RN 31 Antsohihy – Bealanana 129
774000000
RN 31 a Ankerika – Analalava 71
426000000
RN 32 Antsohihy – Mandritsara 200
1200000000
RN 33 Amparafaravola – Andriamena 340
2040000000
RN 33a Ambondromamy – Tsaratanana 86
516000000
RN 33b Andranofasika – Ambato Boeny 24
144000000
RN 34 Antsirabe – Malaimbandy 368
2208000000
RN 35 Ivato – Morondava 460
2760000000
RN 36 Ampanotokana – Fenoarivo Afovoany 119
714000000
RN 41 Ambositra – Fandriana 41
246000000
RN 42 Fianarantsoa – Ikalamavony 98
588000000
RN 43 Analavory-Sambava 133
798000000
RN 44 Moramanga – Imerimandroso 228
1368000000
RN 45 Alakamisy Ambohimaha – Vohiparara 23
138000000
RN 46 RN 7 – Ambovombe Afovoany 19
114000000
RN 47 Ivato – Antoetra 25
150000000
RN 51 RN 3 – Ambohimanga-Rova 5
30000000
RN 52 Talatamaty – Ivato 6
36000000
RN 53 Antalaha – Aérodrome d'Antsirabato 15
90000000
RN 54 Mahajanga – Amborovy 8
48000000
RN 55 Bevoay – Morombe 78
468000000
RN 56 Arivonimamo – Flughafen 3
18000000
RN 57 11
Andoany – Aéroport de Fascene (Île Nosy Be)
66000000
RN 58a Liaison entre RN 4 et RN 7 au sud-ouest 16
d'Antananarivo 96000000
RN 58b Ankadindratombo – Ambohimanambola 7
42000000
RN 59a Androrona – Vohémar 4
24000000
RN 59 b Antsiranana – Ramena 19
114000000
Prix total
de
réparation
des
routes
67782000000€
11903km
Nombre
total de
km de
routes
réparées
LE PRIX DE L’ENTRETIEN DES ROUTES PEUT
VARIER EN FACTEUR DU NOMBRE DE
KM D’ENTRETIEN, DES MATIERES UTILISÉES, DES
IMPRÉVUS…

Qu’est-ce qu’il faut pour réparer une route  ?


Pour réparer une route il faut une niveleuse de moteur, rouleau compresseur, usine de mélange
d’asphalte, pavé d’asphalte, raboteuse, stabilisateur de sol. Des camions pour transporter les
pierres, le ciment, et toutes les choses nécessaires pour la construction de route.

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