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NOTE DE COMMUNICATION PUBLIQUE D’OPERATION

PROJET D’APPUI A LA MOBILITE A OUAGADOUGOU

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TABLE DES MATIERES

I - LE SECTEUR ET LES ENJEUX ......................................................................................................................... 3


1.1 - PRESENTATION DU SECTEUR .................................................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
1.2 - POLITIQUE DU GOUVERNEMENT ............................................................................................................. 4
1.3 - IMPORTANCE POUR LE PAYS ................................................................................................................... 4
1.4 - CONTRIBUTION AUX AXES STRATEGIQUES DE L’AIDE FRANÇAISE ET DE L’AFD .................................... 4
1.4.1 - Enseignements retirés des activités principales de l’AFD et des autres acteurs de l’aide française
dans le secteur ....................................................................................................................................... 4
1.4.2 - Contribution aux axes stratégiques de l’aide française et de l’AFD..................................................... 5
II - LE PROJET .......................................................................................................................................................... 5
2.1 - FINALITE ................................................................................................................................................ 5
2.2 - OBJECTIFS SPECIFIQUES ......................................................................................................................... 5
2.3 - CONTENU DU PROJET.............................................................................................................................. 6
2.4 - INTERVENANTS ET MODE OPERATOIRE ................................................................................................... 6
2.5 - COUT ET PLAN DE FINANCEMENT ........................................................................................................... 7
2.6 - NATURE ET JUSTIFICATION DU PRODUIT FINANCIER PROPOSE PAR L’AFD ............................................. 7
III - EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET ................................................................................................ 7
3.1 - EFFETS ATTENDUS DU PROJET ................................................................................................................ 7
3.2 - RISQUES ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX .......................................................................................... 8
V - DISPOSITIF DE SUIVI - EVALUATION ET INDICATEURS ...................................................................... 8
4.1 - DISPOSITIF DE SUIVI-EVALUATION ......................................................................................................... 8
4.2 - INDICATEURS D’IMPACT ......................................................................................................................... 9

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I - LE SECTEUR ET LES ENJEUX

1.1 - Présentation du secteur

1.1.1 - Ouagadougou : le défi de la maîtrise de la croissance urbaine

Ouagadougou compte 1,9 million d’habitants (dénombrement 2012) contre 0,44 en 1983, et
enregistre une croissance annuelle supérieure à 7% en moyenne depuis 10 ans. Cette évolution
démographique se traduit par un étalement urbain prononcé1 et une faible densité.
Cette situation nécessite une mise à niveau permanente des infrastructures, pose de nombreux
problèmes en matière de gestion urbaine, et alimente de fortes inégalités sur le territoire
communal (les périphéries comptent des quartiers où plus de 80% des ménages ne sont pas
raccordés à l’eau potable et l’électricité).
Il est donc impératif de densifier la ville et de maintenir l’effort de rattrapage engagé en matière
d’infrastructures urbaines pour favoriser un développement équilibré du territoire communal,
dans une logique d’intégration et de cohésion sociale. Ces défis sont au cœur des préoccupations
des pouvoirs publics, et notamment de la municipalité.
Une évaluation PEFA (Public Expenditure and Financial Accountability), réalisée en 2010 avec
l’appui de l’AFD, a souligné la performance de la gestion municipale en matière de fourniture de
services, de discipline budgétaire et d’allocation des ressources. Néanmoins, si la ville a doublé
ses recettes ordinaires depuis dix ans, cette remarquable augmentation lui permet seulement de
maintenir ses efforts de service.
Le Plan d’Occupation des Sols de la Municipalité (POS - élaboré avec l’appui de l’AFD en 2011
et en cours d’adoption) insiste sur le maintien d’efforts ambitieux en matière d’accès aux
services essentiels. Il définit des axes viaires prioritaires et sept centres secondaires (dont quatre
autour de gares de transports interurbains) devant bénéficier d’investissements structurants en
matière d’équipements marchands et d’infrastructures de transport, afin de « rééquilibrer » le
territoire. Le Projet de développement durable de la ville de Ouagadougou (PDDO) s’inscrit dans
cette perspective.

1.1.2 - Acteurs et enjeux de la mobilité urbaine à Ouagadougou

Une offre de mobilité inadéquate au regard d’une demande en forte croissance


L’étalement urbain participe à allonger des distances et renchérit les coûts et la durée des
transports, ce qui limite la mobilité des populations les plus fragiles. En l’absence de transports
collectifs efficaces, la demande croissante de mobilité se traduit par une augmentation du parc de
véhicules individuels (des deux roues en particulier, plus ou moins 30 à 50 000 véhicules par an),
avec un impact négatif sur la pollution de l’air, la santé publique et le nombre d’accidents2.
Le territoire ouagalais est maillé de 2 422 km linéaire de voies, dont 18% seulement sont
bitumées, la majorité étant à l'état de pistes difficilement circulables et peu entretenues. La
géométrie des voies aménagées est peu adaptée au trafic. La signalisation est rare, souvent
inadaptée. Les contrôles, malgré la présence d’une police municipale, restent insuffisants.

Une articulation à renforcer entre trafic inter et intra-urbain


Le secteur du transport interurbain est contrasté, partagé entre des compagnies de transport plus
ou moins organisées, et des transporteurs individuels souvent précaires. Cette activité structure

1 l’aire urbaine a été multipliée par quatre depuis 1983. Avec moins de 40 habitants/ha, la densité de population y est trois fois moins importante
qu’à Dakar
2 Selon le commissariat central de police de Ouagadougou, en 2008, la ville a enregistré 5 502 accidents de la circulation et 100 décès.
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l’espace urbain et les gares interurbaines sont au cœur d’intenses flux d’échanges de biens et de
personnes. En centre-ville, des « poches » de gares privées pour certaines informelles créent des
situations de congestion. Aux abords de toutes les gares, privées ou publiques, la circulation est
entravée par un stationnement et des activités commerciales souvent anarchiques.
Trois gares publiques sont en service à Ouagadougou (Gare de l’Est, Ouaga Inter et Tampouy),
majoritairement utilisées par des transporteurs individuels informels. Elles assurent un important
service de transit, principalement entre l’international et les villes secondaires, au bénéfice des
usagers les plus pauvres. Elles sont actuellement gérées par des représentants de syndicats de
transporteurs, qui perçoivent des taxes de sortie, sans néanmoins en retour assurer une gestion
appropriée et un entretien de ces équipements, sauf pour la gare de l’Est. Les gares de Tampouy
et de Ouaga Inter sont dans un état de dégradation avancé et de non-entretien chronique.
Mobilité et transports urbains : une compétence partagée
Le secteur relève du Ministère des Transports, notamment en matière de promotion de transports
collectifs. Le domaine d’intervention de la municipalité est potentiellement large : circulation,
création et entretien des rues ; construction des gares et aires de stationnement. Ces compétences
partagées entre la Direction des Infrastructures Routières et de la Mobilité (DIRMO), la Police
municipale et la Régie Autonome de Gestion des Equipements Marchands (RAGEM), doivent
être structurées.
La RAGEM, mise en place en 2001 dans le cadre d’un précédent projet AFD, assure un service
public de qualité. Elle s’est dotée de moyens humains et techniques performants et dispose d’une
situation financière solide. Son implication dans le secteur est pour le moment limité (délégataire
de gestion de la gare de l’Est), , et sera renforcée dans le cadre du présent projet.

1.2 - Politique du gouvernement

La stratégie de développement des transports urbains à Ouagadougou, élaborée par le Ministère


des Transports en 2011, rejoint les orientations portées par la municipalité : outre l’amélioration
de la circulation et la consolidation des mécanismes de financement de la voirie, les priorités
sont données à la relance d’une plate-forme de coordination des transports3 et la création d’un
système de transports collectifs. Cette stratégie s’inscrit dans une dynamique de très long terme
au regard des moyens publics, des faibles densités urbaines et de l’état du patrimoine viaire.
Au niveau local, le Conseil municipal a validé un programme 2013-2018 qui inclut, outre le
renforcement de la gouvernance et la gestion financière : l’aménagement urbain et la gestion du
foncier ; la voirie et l’assainissement ; la réalisation des services urbains de base ; le transport et
la mobilité urbaine. Le PAMO s’inscrit donc résolument dans les priorités portées par les élus.

1.3 - Importance pour le pays

L’action du gouvernement s’inscrit dans la « Stratégie de Croissance Accélérée et de


Développement Durable 2011-2015 », définissant comme priorité le développement des
infrastructures et des services économiques associés, pour accroître la compétitivité et créer des
emplois - particulièrement décisif pour Ouagadougou, dans un contexte social qui reste tendu4.

1.4 - Contribution aux axes stratégiques de l’aide française et de l’AFD

1.4.1 - Enseignements retirés des activités principales de l’AFD et des autres acteurs
de l’aide française dans le secteur

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Comité exécutif des transports urbains de Ouagadougou – CETUO, « mort-né » dans les années 2000, faute de prise en charge de ses frais de
fonctionnement par le Ministère des Finances.
4
En témoigne les manifestations à Ouagadougou et dans les grandes villes du pays en 2008 et 2011.
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L'AFD a engagé un partenariat étroit avec la commune de Ouagadougou depuis 1997. Le projet
de développement des Quartiers périphériques (PADQP, subvention de 15 M€, mise en œuvre
entre 2007 et 2011), en partenariat avec la coopération décentralisée du Grand Lyon, a permis de
renforcer les capacités techniques de la mairie dans la programmation et le suivi de grands
chantiers de travaux, et dans la gestion de son patrimoine viaire et d’équipements. Des
financements additionnels ont été octroyés par la Banque Mondiale et la Banque Africaine de
Développement à la suite de ce projet.
Le projet de reconstruction du marché central Rood Woko et d’aménagement des marchés
secondaires (projet de 3 M€ en subvention et 2 M€ en prêt, octroyé en 2006 et achevé en 2010) a
été le premier prêt direct de l’AFD à une collectivité locale d’Afrique subsaharienne. Sa mise en
œuvre s’est effectuée de manière satisfaisante et concertée avec les différents acteurs, et les
services de la RAGEM s’en sont trouvés consolidés.
Deux chantiers de renforcement des capacités de gestion municipale sont en oeuvre :
• l’adoption du Plan d’occupation des sols (POS), financé sur FERC, en application du
Code de l’Urbanisme et de l’Habitat de 2006, en partenariat avec le Grand Lyon ;
• l’accompagnement d’une étude PEFA (Public expenditure and financial accountability)
de la commune de Ouagadougou. Le PEFA est un cadre international de mesure de la
performance des systèmes de gestion des finances publiques. Couramment utilisé au
niveau national, sa déclinaison au niveau local constitue une approche novatrice, que
l’AFD a contribué à mettre en place à Dakar, à Cotonou et actuellement à Nouakchott.
Suite à cette étude, Ouagadougou a construit un « Plan d’action PEFA », dont la mise en
œuvre sera co-financée dans le cadre de ce projet avec le MAEE.

1.4.2 - Contribution aux axes stratégiques de l’aide française et de l’AFD


Le Burkina Faso fait partie des pays pauvres prioritaires listés par le CICID. Le projet se rattache
à deux des trois priorités du Document Cadre de Partenariat 2013-2015: le renforcement des
infrastructures urbaines ainsi que l’eau et l’assainissement.
Le renforcement des acteurs municipaux et l’accompagnement de leurs stratégies de
développement territorial sont au cœur des objectifs du Cadre d’Intervention Sectoriel (CIS)
Développement urbain 2013-2015.
Enfin, le projet répond à l’objectif 7 des OMD

II - LE PROJET

2.1 - Finalité
Le projet d’appui à la mobilité à Ouagadougou (PAMO) vise à améliorer l’organisation du
transport et des déplacements dans la capitale, en s’appuyant notamment sur l’articulation du
transport inter et intra-urbain.

2.2 - Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques du PAMO sont :


la mise en place d’un système de gestion des gares efficace et pérenne, répondant aux
besoins des transporteurs et usagers, et générateur de revenus pour la municipalité ;
la construction d’une politique et d’une compétence « mobilité » à Ouagadougou, capable
de gérer l’offre et de répondre aux demandes des habitants en termes de circulation,
stationnement et transports inter- et intra-urbains, en accompagnement de la croissance
économique et urbaine.
le renforcement des capacités de gestion financière et budgétaire de la Municipalité, en
application des recommandations de l’analyse PEFA de 2010.

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2.3 - Contenu du projet

Le projet PAMO comprend trois composantes qui viennent en appui à la composante « Mobilité
urbaine » du Projet de Développement durable de Ouagadougou (PDDO) :
2.3.1 1 - Assistance à la maîtrise d’ouvrage du projet PDDO (230 k€)
La composante « Mobilité urbaine »du PDDO aura pour objectifs :
- la réalisation de trois tronçons de voirie avec drainage, totalisant 11,320 km;
- la réhabilitation des gares routières interurbaines de Tampouy et Ouaga Inter, et la construction
de la gare de l’Ouest.
Afin d’appuyer la Mairie dans la réalisation de ces infrastructures, le projet PAMO financera une
assistance globale à maîtrise d’ouvrage, comprenant les activités suivantes :
- une assistance technique internationale pour le suivi des travaux : gares routières et
voirie.
- Une assistance technique locale intégrant une maîtrise d’œuvre sociale pour appuyer la
mise en œuvre par la RAGEM de la réforme de gestion des gares (préparation et
négociation des contrats, formation des syndicats de transporteurs, appui au dialogue
avec usagers et syndicats pendant les travaux et en amont de l’instauration du timbre
passager, création d’un service gares dédié).
-
2.3.2 - Appui à la construction d’une politique de la mobilité (300 k€)
Le projet PAMO financera au travers de cette composante :
- une assistance technique permanente et des missions d’appui du Grand Lyon auprès du service
de la commune en charge de la Mobilité, afin de l’appuyer dans sa politique d’amélioration de la
mobilité et dans la construction d’outils de gestion de la circulation, et des transports.
- des opérations pilotes d’aménagement pour mettre en application les concepts élaborés et
préparer leur déploiement (aménagement des carrefours et des voies, amélioration de la
régulation des feux…).
Cette composante pourra bénéficier d’un financement additionnel du Grand Lyon dans le cadre
de sa politique de coopération décentralisée.

2.3.3 - Appui à la direction des Affaires financières (120 k€)


Le projet PAMO contribuera également à appuyer la direction des Affaires financières (DAF)
dans la mise en place du plan d’action PEFA. Ce plan d’action sera consolidé, en indiquant des
délais de mise en œuvre et des objectifs chiffrés.
Les capacités de la DAF seront également renforcées selon 4 axes : un appui à la dynamisation
des recettes, un appui à la construction d’un outil d’analyse prospective à l’usage de la
Municipalité, un appui à l’élaboration des budgets, et un appui à la programmation des
investissements.

2.4 - Intervenants et mode opératoire

Le maître d’ouvrage du projet est la Municipalité de Ouagadougou. La Direction des études et de


la programmation des investissements de la mairie(DEPI), aura la responsabilité de la mise en
œuvre du projet au travers d’un comité technique regroupant les compétences nécessaires. . La
RAGEM sera plus particulièrement bénéficiaire de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage du

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projet, la direction de la mobilité (DIRMO) de l’appui à la construction d’une politique de la
mobilité, la direction financière et budgétaire (DAF-B) de l’appui à la direction des Affaires
financières .

2.5 Coût et plan de financement

Plan de financement Montant en millions d'euros %


AFD

Subvention d'accompagnement 0,65 68

Co-financiers
Grand Lyon 0,2 21
FSP mobilisateur 0,1 11
Total 0.95 100
Reste à financer
Total Général 0.95 100

2.5 - Nature et justification du produit financier proposé par l’AFD

Pour appuyer la mise en œuvre du projet structurant PDDO et le renforcement des capacités
opérationnelles et de gestion financière de la mairie, une subvention d’un montant de 650 k€ est
attribuée, sur laquelle seront partiellement financées les composantes du projet.

III - EVALUATION DES IMPACTS DU PROJET

3.1 - Effets attendus du projet

La réhabilitation et la construction de gares routières, contribueront au désenclavement et à la


structuration des zones qui les abritent. Elles favoriseront la circulation des personnes, des biens
et des services (promotion de l’économie locale avec la création des restaurants et des
commerces à l’intérieur de la gare), permettront d’organiser le trafic et les dessertes et
constitueront une source de recettes supplémentaire pour la commune de Ouagadougou.
Effets économiques : L’amélioration des équipements et de la gestion des gares routières de
Ouagadougou facilitera :
- la circulation des personnes à l’échelle nationale et de la sous-région, compte tenu de la
place centrale de Ouagadougou dans le réseau routier national et dans les flux régionaux ;
- la circulation à l’intérieur de Ouagadougou, au travers du délaissement progressif des
poches de gares informelles en centre-ville pour des équipements mieux adaptés en
périphérie.
Les gares permettront en outre un développement socio-économique local plus intense, avec un
impact positif sur la réduction de la pauvreté, grâce à un écoulement plus rapide et une
valorisation de la production locale (surtout agricole) et un acheminement plus efficace de
matériels et intrants nécessaires au développement d’activités secondaires et tertiaires à
Ouagadougou.
La construction d’une compétence et d’une politique de la mobilité à Ouagadougou permettra
d’améliorer la circulation aux abords des gares et sur certains points noirs dans le centre-ville.

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Effets environnementaux :
L’appui au développement progressif du transport collectif aura, à long terme, des impacts
positifs sur le niveau de pollution de l’air dans la ville, et la santé de ses habitants.
Effets sociaux :

La réhabilitation des gares améliorera les conditions de travail de leurs transporteurs informels.
La mise en place d’une politique de la mobilité renforcée devrait permettre une réduction des
temps de transports, en améliorant la circulation en centre-ville et aux abords des gares routières.
Ces réalisations et mises en œuvre d’une politique de mobilité permettront également une
diminution de l’accentologie à Ougadougou.
Effets institutionnels : le nouveau système de gestion des gares permettra d’améliorer (i) les
recettes municipales, (ii) la professionnalisation des transporteurs, (iii) les capacités de la
RAGEM.
Durabilité des effets du projet : la refonte et l’amélioration du système de gestion des gares, avec
des contrats d’affermage plus équilibrés et mieux négociés, est la principale garantie de
durabilité du projet.
L’instauration du timbre passager générera de nouvelles recettes municipales qui devraient
permettre, à partir de la troisième année suivant la mise en service des premières gares, de
dégager de nouvelles capacités d’autofinancement, qui pourront être consacrées à l’extension des
gares réhabilitées, afin d’accompagner l’augmentation probable de la circulation interurbaine
(prévision de doublement d’ici 2025 selon les taux annuels d’accroissement du trafic voyageurs
entre Ouagadougou et les bassins de vie provinciaux et les hypothèses de croissance
démographique du Burkina Faso).
Ce principe d’aménagement évolutif des gares permettra de maintenir un niveau de service
adapté aux transporteurs et aux usagers, et de mieux garantir l’appropriation et l’entretien sur le
long terme des équipements des gares routières.
3.2 - Risques environnementaux et sociaux

Classement global : (B)


Classement environnemental : (B)
Classement social : (B)
Une maîtrise d’œuvre sociale (MOS), destinée à faciliter et animer le dialogue et la concertation
avec les transporteurs, les commerçants et les usagers des gares routières pendant toute la durée
des travaux et la réforme des modalités de gestion des gares, sera recrutée sur les fonds du projet.

IV - DISPOSITIF DE SUIVI - EVALUATION ET INDICATEURS

4.1 - Dispositif de suivi-évaluation


Un dispositif de suivi et de reporting du projet, sera mis en place (recrutement d’un assistant
technique international qui effectuera environ 6 missions sur 3 ans). Des missions de supervision
régulières du siège de l’AFD seront diligentées, et l’agence AFD de Ouagadougou suivra de
manière rapprochée le déroulement du projet dans toutes ses phases (préparation, travaux, mise
en service). Le Grand Lyon assurera un suivi de la composante 2 du projet, en lien avec l’AFD.
Le SCAC assurera conjointement avec l’AFD le suivi de la composante 3 du projet.

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4.2 - Indicateurs d’impact
indicateur Nombre Unité de
mesure
Indicateur 12. Nombre d’usagers des pôles de transport 4 380 000 Personnes / an
réhabilités ou créés

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