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I- DEFINITION
Le mobilier urbain peut ainsi être défini : « ensemble des objets ou dispositifs publics
ou privés installés dans l'espace public et liés à une fonction ou à un service offert
par la collectivité ». Autrement dit, le concept de mobilier urbain désigne l’ensemble
de tous les objets qui sont installés par les collectivités dans les espaces publics (lieux
de passage, de rassemblement, espaces communs) et mis à disposition des usagers.
Il faut noter que paradoxalement, on parle de mobilier alors que ces objets et
installations sont fixés au sol et non-déplaçables.
C’est également le début des prix affichés, sans oublier les fournisseurs spécialisés
qui voient leur nombre considérablement augmenter. Bref, la ville devient un lieu
de vie pratique mais aussi un espace de détente. De nouvelles lois apparaissent dans
les communes, avec le souci du respect des normes. Le mobilier urbain va voir son
offre se diversifier très rapidement.
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Les barrières de villes, bornes de délimitation et autres panneaux de signalisation
font désormais partie de l’environnement urbain, pour la sécurité des citadins,
piétons ou automobilistes.
L’esthétique n’est plus un luxe mais devient une préoccupation essentielle des
communes.
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banc public, les chaises publiques ou les
tables de pique-nique permettent de se
détendre et d’évacuer le stress.
Il en va
de même
des sculptures, des fontaines d’eau, des
planchas et barbecues connectés. Ces
équipements donnent vie aux parcs et jardins
publics.
On dénote aussi dans cette catégorie, les bornes urbaines, les supports à vélos et les
barrières de ville. Ces équipements sont utiles pour le partage urbain (pistes
cyclables, automobiles, piétons, skate, hoverboard, gyroroue, trottinette, etc..).
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cet effet, cette catégorie peut s’étendre aux
mobiliers destinés à les protéger de manière
efficace. Nous pensons notamment aux
entourages d’arbres, aux protecteurs
d’arbres et jardinières.
Ainsi, après avoir traité le partage des espaces publics entre piétons, automobilistes,
transports publics et vélos, réglé la gestion des flux et des fonctionnalités, adapté le
projet aux problématiques techniques de nivellement et d’assainissement, arrive le
moment du concept développant une typologie de revêtements, un traitement des
espaces verts et de la lumière, et bien entendu du choix du mobilier : potelets,
barrières, bancs, luminaires, poubelles, leurs couleurs, leurs designs, leurs
positions…
Et finalement la question du mobilier se pose très vite, car le mobilier doit dialoguer
avec le projet, le structurer, lui être complémentaire et non surajouté. Avec
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également des projets où la frontière entre mobilier et architecture ou entre mobilier
et sol est moins nette, le mobilier n’est plus alors forcément un objet.
Le mobilier urbain est donc tout à la fois porteur d’une approche fonctionnaliste et
le vecteur d’une identité du projet. Le mobilier de l’espace public fait d’ailleurs
aujourd’hui l’objet d’attentes qualitatives fortes en tant que véritable outil
d’aménagement urbain. Il existe dans la définition même du terme « mobilier urbain
» la volonté d’harmonisation, d’homogénéisation et d’appartenance : des objets
rendant service, venant faciliter et embellir la vie des citoyens d’une ville.
Pourtant, le mobilier urbain disposé est trop souvent le produit d’usages spécifiques
très (trop) déterminés, qui ne laisse pas suffisamment place à des questions plus
larges sur la nature de ces usages mêmes. Le potelet par exemple sert à canaliser les
flux des automobilistes, à interdire leurs stationnements : il est porteur de
contraintes et d’interdiction fonctionnelles fortes. Ne devrions-nous pas plutôt nous
poser la question de comment le piéton traverse, marche, et comment la voiture se
déplace ? Egalement, comment se rencontrer ou échanger pour les bancs ?