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L'Architecture du bonheur ( the architecture oh happiness)

Auteur : Alain de Botton

Editeur : Mercure de France Collection : Le livre de poche.

Date de la première publication :2006 Nombre de pages : 338 pages.

Traduit de l'anglais du titre original ( the architecture of happiness) .

L'auteur :
Alain de Botton est un journaliste et écrivain suisse, né à Zurich le 20-12-1969, vit à Londres, écrit
plusieurs romans, en anglais, traduits en vingt langues.
Il étudie au Gonville and Caius college de Cambridge de 1988 à 1990 et obtient un master en
philosophie au King's college de Londres en 1992.
Alain de Botton a sa propre société de production, Seneca Productions, qui édite régulièrement des
émissions basées sur ses œuvres. Il écrit régulièrement dans la presse anglaise et voyage beaucoup
pour promouvoir son œuvre.
Il est aussi l'auteur de :
-L'Art du voyage (2002) (The Art of Travel), couronné par le Pris européen de l'essai de Charles Veillon
-Splendeurs et misères du travail, Mercure de France (2010) (The Pleasures and Sorrows of Work).
-Petit guide des religions à l'usage des mécréants, Flammarion (2012) (Religion for Atheists).

Résumé bref :
Qu'est ce qu'un bel édifice ? quelle influence peut avoir l'architecture sur notre humeur? Une maison
peut elle apporter le bien être ou la sérénité ?
Dans ce livre l'auteur se pose des questions sur l'importance et l'impact qu'a l'architecture sur notre
vie quotidienne, un impact ? de quel genre ? positif et/ou négatif ?!
Les lieux d'activités quotidiennes : lieu de travail, espaces publics, écoles, magasins ...influent sur
notre mode de pensées, comportements, consommation, notre existence même. D'où la notion de
"qualité spatiale", mais est-ce suffisant pour établir des lois d'esthétique ou des modèles types
satisfaisants ?
A travers d'exemples internationaux : de Paris à Tokyo, de Londres à Brasilia en passant par Venise
l'auteur décortique pour nous tantôt la signification de certains gestes architecturaux, tantôt leur
intentions et leur vrais utilisations; d'une autre part en tenant compte de la culture locale, des uses
et coutumes, et qu'il est presque impossible de faire accepter un modèle étranger par forceps dans
une société où ce dernier y est presque contradictoire.
Pour Alain de Botton les bâtiments parlent et expriment leurs vertus, promesses pour un chez-soi
idéal où l'intérêt et l'importance qu'on porte à sa maison deviens foyer dont l'intimité nous est très
importante presque sacralisée.
La croyance en l'importance de l'architecture est fondée sur l'idée que nous sommes, pour le
meilleur et pour le pire, des personnes différentes dans des lieux différents - et sur la conviction que
c'est la tache de l'architecture de rendre plus clair à nos yeux ce que nous pourrions idéalement être.
Mais cette sensibilité à l'architecture a des aspectes plus problématiques. Si une pièce peut modifier
notre état d'âme, si notre bonheur peut dépende de la couleur des murs de la forme d'une porte,
que nous arrivera-t-il dans la plus part des lieux que nous sommes contraints de regarder et ou nous
devons habiter ?
Pour éviter une telle angoisse permanente, nous sommes amenés et refuser de voir une bonne
partie de ce qui nous entoure : taches d'humidité, rouille, chantiers infâmes et ville défigurées, le
dénie et ce détachement nous assurent une certain équilibre face à ce que nous pourrions appeler
"absence de beauté ".
Qu'est un bel édifice ? être moderne c'est ressentir cela comme une question difficile à la quelle il est
peut être impossible de répondre, de la notion même de beauté en étant venue à apparaitre comme
un concept voué à provoquer des débats et disputes stériles et puérils. Comment quiconque
pourrait-il prétendre savoir ce qui est beau ou juger si tel ou tel style est supérieurs aux autres ou
défendre un choix particulier face aux gouts différents d'autrui ?
L'auteur nous renseigne que la création de beauté, autrefois considérée comme la tache principale
de l'architecte, a distraitement disparu des discussions professionnelles sérieuses et battu en
rentraite vers un impératif privé désorienté.
Cependant, l'architecture est perplexe sur la façon et sa capacité à générer le bonheur pour lequel sa
demande à notre attention est fondée. Alors un bel immeuble peut être l'occasion d'une plate
humeur, mais cependant il y aura des moments où le plus agréable des lieux sera incapable de
déloger notre tristesse.

Extrait :
Six chapitres composent ce livre, le cinquième "les vertus des bâtiments", le premier paragraphe
1-......( si nous essayons de nommer mes plus belles villes du monde notre choix aura tendance a se
porter sur quelques cités familières : Edinbourg , Paris, Rome, San Francisco. Quelqu'un plaidera à
l'occasion en faveur de Sienne ou de Sydney ou bien évoquera Saint Petersburg ou Salamanque.
(...............) Cependant, nos intuition en matière de belles architecture se sont toujours révélées
d'une utilité négligeables pour établir des lois esthétique satisfaisante. On s'attendrait maintenant
aussi facile de reproduire une ville ayant l'attrait de Bath.........nous devrions avoir assez confiance en
nous même pour abandonner les palais aristocratiques a al mer, nous sachons capables de créer a
tout moment de nouveaux édifices qui égaleraient les anciens en beauté ............

Appréciation personnelle :
Ce livre nous entraine à travers le monde pour figurer des exemples réels et vivants, passés ou
présents les exemples cités sont à la portés du lecteurs par le biais des paragraphes simple à lire
partout grâce à son format, plein de sens et parfois d'humour et de sarcasme.
De nombreuses questions sont posées excitants ainsi notre curiosité à la découverte et à la
recherches des reposes appropriées pour à chacun de nous.
Cependant des réponses sont proposés mais pas imposées, des réponses offertes momentanément.
Pour finir n'oublions pas que c'est un avis d'un journaliste et non pas d'une théoricien ou d'un
spécialiste, une opinion personnelle donc un livre à lire pour le plaisir et non pas pour la référence.

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