1a Formation Embout

Module de Sensibilisation
au
Processus Emboutissage
DICAP - IDVU
Direction Technique du Véhicule
Service 3060
1ère Partie - A
Sommaire
1ère Partie
I. Les Contraintes Renault
II. Le Challenge de l’emboutisseur
III. Outils d’essais/outils protos & outils série
IV. Présentation des différents types de presse et
d’outillage
V. Rappel sur les matériaux
VI. Choix des matériaux
VII. Planning et ROP
VIII. Processus de conception d’une gamme
23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 2

CRT
Pôle Formations Technologiques
 I. Les contraintes
de Renault

Les challenges de RENAULT
face aux prestations clients
Les évolutions du produit automobile...
Confort - Habitabilité Réduction des coûts
et des délais
Qualité - Fiabilité
Performances
Sécurité accrue
Réduction de la pollution
Réduction de la
Consommation Poids
Les conséquences sur les
choix Matériaux/Procédés
Recherche d'allégement
 Mise en oeuvre de Tôles hautes résistances :
raboutage, emboutissage, pliage, etc.......
 Utilisation de Structures en aluminium :

combinaison fonderie, emboutissage, mise en forme
de profilés
 Eléments de Carrosserie en matériaux polymères

Quelques exemples de matériaux
métalliques dans nos véhicules
100%
90%
80%
70%
% masse engagée
60%
Aluminium
50% TTHLE (> 600 MPa)
THLE (400 -> 600 MPa)
40% HLE (220 -> 360 MPa)
Mild Steel
30%
20%
10%
0%
Twingo Clio / Megane X74 X73 / J81 X84 J77
Kangoo

Les multimatériaux dans
la caisse en blanc
• Partie de la base roulante en HLE, THLE
• Capot en Alu.
• Ailes avant en NORYL (Thermo Plastique)
• Porte coffre (K) en SMC (Thermo dur)
• Traverse avant en THLE (embouti à
chaud)
• Partie de la base roulante en HLE, THLE

• Capot en Alu.
• Portes latérales en Alu.
• Porte coffre en SMC (Thermo dur)
• Ailes avant en NORYL (Thermo
Plastique)
• Traverse avant en THLE
CRT
 II. Le challenge de
l’emboutisseur
Sommaire
II. Le challenge de l’emboutisseur
II.1 Définition de l’emboutissage
II.2 Critères d’acceptation
II.3 Striction/rupture
II.4 Plis
II.5 Aspect de surface
II.6 La géométrie
II.7 Moyens mis en oeuvre pour éviter les
problèmes

Définition de l'emboutissage
L'emboutissage est un procédé qui permet de réaliser des
pièces non développables à partir de tôle mince (flan) .
C’est une opération de formage à froid des métaux en feuilles
par déformation plastique permanente.
Les déformations engendrées

par l'emboutissage
conduisent en général à des
modifications de l'épaisseur
de la tôle. Certaines zones
s'amincissent, alors que
d'autres, soumises à la
compression ou au rétreint,
ont tendance à s'épaissir
légèrement.
Mais le volume reste par
contre constant.

Critères d’acceptation
Peau
Structure
 Selon la destination des pièces (peau ou structure), les critères

d’acceptation peuvent être très différents. Ils se rattachent à des
problèmes de résistance mécanique, de qualité d’aspect et de
surface de qualité géométrique.

Striction/rupture
 La présence de rupture sur une pièce est un critère de rebut
indiscutable.
 Cette rupture se produit généralement dans les zones de

l’embouti sollicitées en expansion ou en traction plane.
 Son apparition signifie en fait que les déformations locales

ont dépassé la capacité d’allongement plastique du métal.

Les amincissements
excessifs
 L’absence de rupture n’est cependant pas suffisante pour

garantir la réussite de l’emboutissage.
 La striction, amincissement excessif de la tôle juste

avant la rupture constitue également un motif de rebut car,
du point de vue mécanique la striction représente une
faiblesse pouvant se transformer très rapidement en
rupture sous des sollicitations faibles.

Les causes potentielles
des casses
 L'action du poinçon provoque inévitablement des plis ou
des déchirures si l'écoulement de la tôle n'est pas
contrôlé par le serre-flan pendant toute l'opération
d'emboutissage
 Un serrage excessif du serre flan génère des

phénomènes de grippage ou de casse
 Les casses peuvent être expliquées par la difficulté à

alimenter des zones soumises à un fort allongement.
Exemple : collet trop haut, embouti profond en pleine tôle,
proximité d'une ligne de raboutage,...

Plis
 On appelle plis les ondulations de la tôle résultant d’un
flambement local associé à un champ de contraintes de
compression.
 Généralement associés à des déformations en rétreint.

des plis
 Un embouti profond à proximité d'un embouti peu

profond entraîne par induction mécanique une quantité de
tôle trop importante et génère des ondulations ou des plis.
 L'action du poinçon provoque également des plis si

l'écoulement de la tôle est mal contrôlé par le serre-flan
pendant toute l'opération d'emboutissage.
 Les plis sont dus au passage de la tôle d’une ligne longue

à une ligne courte .

Aspect de surface
 L’aspect de surface constitue un critère déterminant pour
l’acceptation des pièces de peau de carrosserie et peut
également être pris en compte pour certaines pièces de
structure partiellement visibles.

Aspect de surface

Aspect de surface
Oreilles de Mickey

du défaut d'aspect
Ils peuvent avoir deux origines différentes :

 Les défauts accidentels (tels que picots, rayures,
marquages). Liés à des incidents survenus au cours de la
manipulation ou de la réalisation.
 Les défauts systématiques liés à une hétérogénéité de

déformation ou de glissement du métal sur le rayon
d’entrée de la matrice résultant directement des choix
opérés lors de la conception de la gamme.

La géométrie Définition
Une pièce est géométriquement bonne lorsque l’écart entre la
pièce emboutie finie et la définition numérique de la pièce est
inscrite dans les tolérances définies par le plan TG
montage de contrôle
Moyens de contrôle
machine tridimensionnelle

Les causes potentielles du
défaut géométrique
Les défauts géométrique peuvent être dus :
 Au retour élastique (détente de la pièce).
Lié à la forme de la pièce et amplifié par l’utilisation de

matériau à très haute limite élastique ou de l’aluminium
(faible module d’Young) déformation élastique plus
importante
 Au non respect des consignes / Standards Produit - Process
emboutissage.

En résumé :
Le challenge à relever
A BANNIR
 La rupture
 La présence de striction
 Les plis
 Les défauts d’aspect
 La non conformité géométrique de la pièce

Moyens mis en oeuvre pour
éviter les problèmes
 Utiliser l’expertise métier
 Respecter les règles / standards
métiers issus des retours
d'expériences.
 Réaliser des simulations numériques
 Lancer des outils de faisabilité

La simulation numérique
 La simulation numérique est utilisée quand l’expertise métier et
les standards ne sont pas suffisants.
 Elle est utilisée aussi quand les enjeux économiques sont

importants (gain matière, réduction longueur de gamme,
nouveaux matériaux.)

CRT
 III. Outils d’essais

Outils protos & Outils série
Outils d'essais / outils protos / outils
série
Il existe 5 types d'outils :
 Outil d’essais : permet l’étude de nouvelles
techniques d’emboutissage et de valider la faisabilité
process .Exemple : emboutissabilité de flan rabouté
multi-épaisseur acier,
 Outil prototype : utilisé pour réaliser des pièces
prototypes. Ils ne peuvent pas être utilisé pour la
faisabilité.
 Outil prototype / process : permet de réaliser des
pièces prototype et de valider la faisabilité process
 Outil série : monté sur presse en usine pour la
fabrication de la caisse assemblée peinte,
Outil prototype en
résine (béton)
Matrice
Poinçon / Serre flan

Outil prototype en
résine (béton)
Cet outil prototype n’est pas très représentatif de l'outil série et n'est
pas monté sur presse en usine.
MAP différentes de la série ( vitesse moindre car utilisation d'une
presse hydraulique au CRP) et utilisation d’astuces afin de «sortir» la
pièce ( découpe pendant l'emboutissage, caoutchouc, coup de
maillet,...).
Nombre de frappe possible entre 100 et 200 fonction de :
- L’épaisseur : jusqu'à 1,8 mm sauf THLE
- Nuance matière :
- Formes : pas trop complexes pour tôle de 1,8 mm
Résine utilisée pour fabriquer l’outil :

UREOL : Rm = 115 à 120 Mpa, dureté 80 à 90 shores
Outil prototype en
résine frété
Poinçon
Matrice

Outil prototype en
résine frété
Cet outil prototype est plus représentatif de l'outil série (pour la

vitesse) car il est montable sur presse en usine.
On frette l'outil afin qu'il puisse encaisser des efforts plus important
que l'outil résine. Le frettage permet en cas de casse de l'outil d'éviter
qu'il ne se disloque en d'innombrables morceaux.
MAP différentes de la série sur presse prototype.
Nombre de frappes possibles entre 100 et 200.
Méthode de fabrication différente de l’outil résine.

Outil prototype en fonte

Matière de l’outil : FGL 240
Nuance et épaisseur tôle : 1,8 m en THLE
On utilise un outil en métal pour nous permettre de solliciter l'outil
à de fortes contraintes ( exemple longeron en THLE de forte
épaisseur + embouti profond ).
Exemple de pièces : longerons, berceau moteur, traverse avant,...
Cet outil prototype est représentatif de l'outil série si la surface
serre - flan est identique. Il est montable sur une presse usine.
Volume différent de la série ( vitesse moindre) sur presse
prototype.
On réalise ces outils pour les pièces d’aspect (exemple de capot).

Avantages :
Possibilité de réaliser des emboutis profonds avec tôle THLE,

Les pièces sont beaucoup plus marquées au niveau des carres,
La tôle a un aspect tendu,
Bon aspect de la pièce,
Possibilité de faire beaucoup de pièces.
Possibilité de polir les rayons outils

Outil série

CRT
 IV. Présentation des différents

types de presses et d’outillages
CRT
 IV.1 Les différentes presses

Sommaire
IV.1 Les usines Carrosserie-Montage Renault dans le monde

IV.1.1 Exemple : Le département emboutissage Douai
IV.2 Les différentes presses

IV.2.1 Classification des presses
IV.2.2 Presse simple effet (SE)
IV.2.3 Presse double effet (DE)
IV.2.4 Comparatif SE et DE

Quelques caractéristiques des presses
OP 10 OP reprise EFFORT
OP de
HOF Serre Longueur Largeur HOF Longueur Largeur Op 10 Reprise
Plongeur Flan (mm) (mm) (mm) (mm)
1380 ou 4000 sauf 4000 sauf
1650 Pt pièce par pièce par
TGSE 5400 T deux 4500 2500 1380 deux 4500 2300
GSE 1180 2700 1840 1180 2700 1680
GP 1450 1300 2700 1840 1180 2700 1680
GPR 1450 1300 2500 1840 1180 2700 1680
2 outils sur
PT 3M 1800 T 1210 3060 2400 un plateau
PT 3M 800 T 1180 2700 1680
PT 3M 630 1180 2700 1680
Prog 400 T 2 m 880 ou 680 2000
TGPR 1180 4700 max 2500 max
MP 1250 1100 1800 1300 760 2200 1200
1130 ou
Pavar 630 2500 1500
PAL
PAC
Retrouver tableau dans PEGI

Lexique
TGSE : Très Grosse Presse Simple Effet
GSE : Grosse presse Simple Effet
GPR : Grosse Presse Renforcée
GP : Grosse Presse
PT 5400 T Presse Transfert 5400 tonnes
PT 3 M 1800 T : Presse Transfert 3 Mouvements 1800 tonnes
TGPR : Très Grosse progressif
TGP : Très Grosse Presse
MP : Moyenne Presse
Pavar : Presse avant arrière
Prog 400 T 2 M : Presse progressive 400 tonnes par 2 m
PAL: Presse à Amenage Longue
PAC: Presse à Amenage Courte
HOF : Hauteur d’Outils Fermés
HOL : Hauteur d’Outils Libres

Presse simple effet (SE)
CARACTERISTIQUE :
UN SEUL COULISSEAU
 Elles ne comportent qu’un seul

coulisseau actionné par des
bielles.
 Elles sont utilisées en opération

d’emboutissage et en opération
de reprise. Elles sont équipées
d’un coussin inférieur destiné à
assurer l’effet de serre flan.

Presse double effet (DE)
CARACTERISTIQUE : 2 COULISSEAUX
 Ces presses comportent deux

coulisseaux, un coulisseau serre
flan guidé par le bâti et guidant le
coulisseau plongeur qui supporte Coulisseau plongeur
le poinçon.
Coulisseau serre-flanc
 Le coulisseau serre flan assure le Plateau
serrage avant que le poinçon ne Bâti
commence sa phase de travail.

CRT
IV.3 Les lignes

d’emboutissage
Sommaire
IV.3. Les lignes d’emboutissage

IV.3.1 Les phases de transformation
IV.3.2 Les différentes opérations sur une ligne d’emb.
IV.3.3 Ligne de découpe
IV.3.4 Presse transfert
IV.3.5 Interpresses
IV.3.6 Sortie de ligne
IV.3.7 Conditionnement

Les différentes opérations sur une
ligne d’emboutissage
Raboutage -
stockage
livraison des découpage emboutissage détourage, poinçonnage, tombage des bords

bobines du flan des pièces et calibrage

Ligne de découpe
ELLE ALIMENTE EN FLANS LES LIGNES DE PRESSE
A PARTIR DE TOLE EN BOBINES
 Une ligne de déroulage  Une presse avec son  Un dispositif
(dévide la bobine, assure système d’alimentation automatique
le redressage et le lavage (cadence maximum de d’évacuation et
de la tôle) 60 cps/mn) d’empilage des flans

Presse transfert
UNE SEULE PRESSE POUR PLUSIEURS POSTES/OP
 Le transfert des pièces

d’un poste à l’autre est
assuré par un
mouvement d’ensemble
2 AXES 3 AXES GROSSE PRESSE

TRANSFERT
500T à 1500T 250T à 1800T 4500T
Cadence 20 à 40 cp/mn Cadence 22 à 30 cp/mn Cadence 15 cp/mn
Exemple de presse
transfert 5400T
 Les presses transfert sont
également des machines simple
effet, mais conçues pour assurer
la fabrication complète d’une
pièce.
 Elles peuvent posséder jusqu’à

3 coulisseaux pouvant accueillir
5 outils (1 coulisseau pour
l’emboutissage, et 2 coulisseaux
pour les op de reprise :
détourage, tombage,
poinçonnage, calibrage).
 Ces machines ont un intérêt

essentiel, chaque coup de presse
produit une ou plusieurs pièces
finies (emboutissage par 2, par 4)
Interpresses
PERMET LE TRANSFERT DU PRODUIT D’UNE
PRESSE A L’AUTRE
Chargeur Extracteur
Dépileur
Tapis
Retourneur
Navette ou Tapis
Sortie de ligne
En sortie de ligne, les pièces sont conditionnées dans des
contenaires standards ou spécifiques

Conditionnement
Il permet d’assurer le transport et le stockage des pièces, en fonction
de leur état de transformation, d’un atelier à un autre (Il peut être
spécifique ou capacitaire).
 CONTENAIRES CAPACITAIRES :
 Pièces en vrac / ordonnées
 Plusieurs utilisations
 CONTENAIRES SPECIFIQUES :
 Pièces d’aspect et autres
 Permettent d’ordonner les pièces
 Volumineux
 Mono pièce (non réutilisable d’un projet à un autre)
 Coût élevé
 Doivent être optimisés (ergonomie, dimension)
 Temps de cycle
Exemple: Le Département Emboutissage Douai
 Surface : 49 000 m²
 Gros Emboutissage :(pièces de carrosserie)
5 installations de découpe
4 lignes Très Grosses Presses
(dont 1 transfert)
7 lignes Grosses Presses
2 installations de soudure laser
 Petit Emboutissage : (pièces structure)
4 installations de découpe
9 presses transfert
(Capacité : 180 000 coups/jour)
 Atelier d’injection plastique (ailes Scénic)
3 presses à injecter, capacité 5000 ailes/jour
 460 références fabriquées
 1 500 tonnes d’acier galvanisé consommées par jour
 Clients : 60% Scénic, 17% autres Mégane ; 23% autres véhicules
 Horaires de travail: en 3x8
CRT
 IV.4 Les différents outils

Sommaire
IV.4. Les différents outils

IV.4.1 Outil d’emboutissage simple effet
IV.4.2 Outil d’emboutissage double effet
IV.4.3 Emboutissage simple effet ou double effet ?
IV.4.4 Strech draw
IV.4.5 Outil de détourage
IV.4.6 Le tombage-relevage
IV.5. Compatibilité des opérations

Les phases de transformation
PIECE METHODES
Phase 1 Cisailler flan Phase 2 emboutir
Phase 3 Frapper Calibrer

Phase 4 détourer poinçonner
PIECE ETUDE
Phase 5 détourer échancrer Phase 6 relever bord

Outil simple effet
MONTAGE DE L'OUTIL :
 Matrice montée sur

coulisseau
 Poinçon monté sur le bâti

de presse
 Serre flan mobile sur

chandelles / ressorts à
gaz

Outil double effet
MONTAGE OUTIL :
 Matrice montée sur le

plateau inférieur
 Poinçon monté sur le

coulisseau plongeur
 Serre flan monté sur le
coulisseau serre flan

Outil de détourage
Opération consistant à séparer la partie habillage de la partie pièce
Presseur
(si nécessaire)

Fonctionnement de
l’outil de détourage
Bâti sup
Presseur
2
1 LL
LLame
Lame matrice LLLLL
Centreur
Poinçon
Bâti inf
3
4

Comparatif simple ou
double effet
Influence de poids propre du flan par rapport à sa dimension. Pour
le simple effet, le flan repose sur le nez du poinçon, alors que pour
le double effet, il s’engouffre dans le fond de matrice.
Simple effet Double effet
 Centrage du flan difficile  Retournement nécessaire
pour le détourage
 Vitesse d’attaque du serre
flan plus rapide  Problème d'empilement donc
stockage plus difficile
 Effort serre flan étagé
 Cadence moins élevée
 Pas de retournement

Strech draw
TENSION DES PIECES PEU PROFONDES POUR
SUPPRIMER LES ZONES DE FLOU
MONTAGE DE L'OUTIL : (sur presse DE)
 Matrice sur coulisseau plongeur
 Poinçon sur le bâti inférieur
 Serre flan supérieur sur

coulisseau serre flan
 Serre flan inférieur sur

chandelles / ressorts à gaz

Le tombage-relevage
Fonctionnement des outils de tombage et relevage (position à l’attaque)
Bâti sup
Course serre
Tôle
Presseur
Piéce avant Transformation
Lame de Tombage
Lame de relevage
Course ejecteur
Poinçon
mobile
Bâti inf
Le tombage-relevage
Fonctionnement des outils de tombage et relevage (au cours de la tranformation)
Bâti sup
Presseur
Piéce après Transformation
Lame de Tombage Piéce pendant Transformation
Lame de relevage
Poinçon
mobile
Bâti inf

Outils de sertissage
1 Opération ; présertissage 2 Opération ; aplanissage
Position du bord
avant aplanissage
Position du bord
avant pré-sertissage
lame supérieure
Tôle enchassée
Tôle
extérieure
lame inférieure

Les outils à came
• Le mouvement de la presse
peut être transformé dans une
direction quelconque
• Les configurations en
remontant et dans serre-flan ou
avec cône de centrage
manquent de fiabilité
• Les coulisseaux peuvent être

suspendus à la partie supérieure
mais la propreté des glissières
doit être assurée

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Module de Sensibilisation

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 2

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 3

 Utilisation de Structures en aluminium :

 Eléments de Carrosserie en matériaux polymères

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 5

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 6

• Partie de la base roulante en HLE, THLE

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 9

Les déformations engendrées

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 10

 Selon la destination des pièces (peau ou structure), les critères

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 11

 Cette rupture se produit généralement dans les zones de

 Son apparition signifie en fait que les déformations locales

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 12

 L’absence de rupture n’est cependant pas suffisante pour

 La striction, amincissement excessif de la tôle juste

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 13

 Un serrage excessif du serre flan génère des

 Les casses peuvent être expliquées par la difficulté à

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 14

 Généralement associés à des déformations en rétreint.

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 15

 Un embouti profond à proximité d'un embouti peu

 L'action du poinçon provoque également des plis si

 Les plis sont dus au passage de la tôle d’une ligne longue

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 16

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23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 19

Ils peuvent avoir deux origines différentes :

 Les défauts systématiques liés à une hétérogénéité de

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23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 21

Les défauts géométrique peuvent être dus :

 Au retour élastique (détente de la pièce).

Lié à la forme de la pièce et amplifié par l’utilisation de

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 22

 Les défauts d’aspect

 La non conformité géométrique de la pièce

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 23

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 24

 Elle est utilisée aussi quand les enjeux économiques sont

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 25

 III. Outils d’essais

Poinçon / Serre flan

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 28

Résine utilisée pour fabriquer l’outil :

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 30

Cet outil prototype est plus représentatif de l'outil série (pour la

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23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 33

Possibilité de réaliser des emboutis profonds avec tôle THLE,

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 34

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 35

 IV. Présentation des différents

 IV.1 Les différentes presses

IV.1 Les usines Carrosserie-Montage Renault dans le monde

IV.2 Les différentes presses

23/09/23 CRT - Centre de Ressources Technologiques 38

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