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TP1: Etude et réalisation d’un

démarreur inverseur
Filière Conception mécanique et
innovation

Encadré par :
Mr Ali Bouhareb

Réalisé par :

 Khadija Rahmani
 Amina Raouy
 Loubna Ouhatta
1. Introduction
Dans ce compte rendu nous allons étudier le cas d’un inversement
de démarrage d’un moteur et réaliser son schéma et son câblage;
l’étude se fait à l’aide de plusieurs composants parmi s’eux :
Moteur électrique
Contacteur
Disjoncteur
Câbles et sondes
Multimètres
Liste du matériel utilisés :

Un multimètre :
On utilisant un multimètre pour la vérification des
câbles et des dipôles active dans l’atelier.
Le multimètre est un appareil qui permet de
réaliser différentes mesures électriques comme, la
tension V (Volts), l'intensité I (Ampère) ou la
résistance R (Ohms). Quelquefois, et selon la
marque utilisée, il peut effectuer d'autres mesures
telle que la capacité d'un condensateur, le gain
et/ou la caractéristique des transistors et diodes
et voir même la mesure d'une fréquence d'un
signal sinusoïdal Fig. 1.
Ampèremètre: pince multimètre et ampèremètre à pince Fluke :

La pince multimètre numérique Fluke est un


outil incontournable pour une utilisation
quotidienne. Ces pinces ampèremétriques
sont conçues pour des relevés fiables et sans
parasitage. Grâce à ses performances
avancées, la gamme de pinces de courant
propose des outils faciles à utiliser et à
emporter, parfaits pour les espaces exigus,
pour obtenir les relevés de panneaux hors de
portée ou pour s´adapter à des conducteurs
de grande taille.
Disjoncteur Moteur électrique
Contacteur
triphasé

Relais thermique Câbles et sondes


2. Démarreur inverseur

• Le démarreur inverseur est spécialement conçu pour le démarrage à pleine


tension des moteurs triphasés, soit en marche avant, soit en marche arrière.
• Ce type de démarreur se compose de deux contacteurs et d'un relais
thermique assurant la protection du moteur. Chacun des contacteurs se
compose des éléments suivants :
- trois contacts de puissance ;
- deux contacts auxiliaires, dont l'un est à fermeture (F), tandis
que l'autre est à ouverture (O).
Il existe deux catégories de démarreurs à pleine tension :
- les démarreurs manuels ;
- les démarreurs automatiques.
Construction :
Les démarreurs manuels sont en fait des interrupteurs sectionneurs ou
des disjoncteurs magnétothermiques.
Ils se composent d'un boîtier contenant un, deux ou trois contacts de
puissance; Le boîtier renferme également un relais de protection
thermique, ayant pour rôle de protéger le moteur contre les
surintensités de courant, pouvant être causées par une surcharge du
moteur, et contre les courts-circuits par des fusibles ou un relais de
protection magnétique ou électronique.
Démarreurs manuels :
• Le démarreur sectionneur apparaissant à la figure a) ci-dessus est de
type à commande rotative. D'apparence semblable à celle d'un
interrupteur unipolaire résidentiel, ce type de démarreur doit être
accompagné d'un relais thermique pour protéger le moteur. Il peut
être encastré dans un mur ou encore installé en surface.

• On utilise ce démarreur pour commander des moteurs monophasés


ou triphasés de petite puissance. Il convient parfaitement à la
commande des moteurs de puissance fractionnaire actionnant des
ventilateurs, des pompes, de petites machines-outils, etc.
• Le démarreur manuel à disjoncteur magnétothermique, montré à la
figure b) ci-dessus, peut servir à commander des moteurs d'une
puissance allant de 0,37 kW jusqu'à 110 kW pour une tension
maximale de 690 V. On le rencontre sur des machines-outils
(perceuses, tours, machines à bois, etc.), des pompes, des
ventilateurs, etc. Il possède trois contacts de puissance, ce qui le
destine à la commande des moteurs triphasés. Un relais thermique et
magnétique protège aussi le moteur.
Branchement :

La figure suivante montre le schéma de


branchement d'un démarreur manuel
pour alimentation triphasée.
Le branchement de la source
d'alimentation au démarreur s'effectue
aux points identifiés par la lettre "L" ; le
moteur est relié au démarreur aux
points identifiés par la lettre "T".
Passage de démarrage manuel au démarrage automatique
à l’aide d’un bouton permanent

Fonctionnement :
On peut basculer entre le démarrage manuel
tant qu’on appuie sur le bouton de marche S4
(s2) le moteur tourne et le démarrage
automatique en utilisant les maintiens , cela
a l’aide d’un bouton permanent (S4)

- Si le bouton (S4) est active : on aura un


démarrage automatique du moteur
- Si on appuie pas sur (S4) dans ce cas on à
le mode manuel
• Certains démarreurs manuels sont munis d'un relais de protection de
basse tension. Ce relais provoque automatiquement l'ouverture des
contacts de puissance lors d'une baisse de tension ou d'une perte
d'alimentation. Le rôle de ce relais consiste à empêcher le moteur de
redémarrer automatiquement après une perte de tension. Ainsi, une
fois que le relais de protection a ouvert le circuit, on doit
nécessairement le ré-enclencher pour faire démarrer le moteur.

• Un dispositif d'arrêt peut être incorporé au circuit du relais, ce qui


permet de provoquer une rupture de tension volontaire, soit
automatiquement, soit manuellement.
2. Démarreurs automatiques

Les démarreurs automatiques sont les démarreurs de moteurs à pleine


tension les plus fréquemment employés en industrie.
On les utilise lorsque l'on désire commander un moteur à distance à l'aide d'un
poste de commande à boutons poussoirs ou quand la puissance du moteur
excède la capacité maximale des démarreurs manuels.
Construction :
Le démarreur automatique se divise essentiellement en trois parties :
- un contacteur possédant un électro-aimant, trois contacts de puissance et un
contact auxiliaire ;
- un relais de protection thermique à trois pôles servant à protéger le moteur
contre les surcharges,
- un disjoncteur peut compléter l'équipement pour assurer la protection contre
les courts-circuits.
Démarreur automatique :

Circuit de puissance
- Si aucun bouton n'est actionné, le moteur demeure à
l'arrêt, car aucun courant n'alimente la bobine KM1.

- Si l'on appuie sur le bouton de marche (S2), une tension


apparaît aux bornes de la bobine KM1, provoquant la
fermeture des trois contacts de puissance KM1 (1-2, 3-4 et
5-6) et du contact auxiliaire KM1 (13-14), forçant le moteur
à démarrer.

- Si l'on relâche le bouton (S2), le moteur continue à


tourner : le courant circule à travers le contact auxiliaire
KM1, ce qui maintient l'alimentation de la bobine KM1.

- Si l'on actionne le bouton arrêt (S1), on coupe


l'alimentation de la bobine KM1 ; les contacts de puissance
et le contact auxiliaire reprennent leur position de repos,
entraînant ainsi l'arrêt du moteur.
Circuit de commande
- Si le bouton marche (S2) et le bouton arrêt (S1) sont actionnés simultanément, la priorité est
accordée à la commande d'arrêt, car aucun courant ne peut circuler dans le circuit de
commande.
Une surcharge du moteur provoque l'ouverture du contact du relais thermique ; un court-
circuit dans le circuit de commande entraîne l'ouverture du disjoncteur F1 de ce circuit.
Dans les deux cas, le moteur s'arrête et ne peut pas redémarrer, puisque aucun courant ne
peut circuler dans la bobine KM1.
-> Les contacts auxiliaires KM1 et KM2 O sont des contacts de verrouillage électrique. Ils
rendent donc l'alimentation de la bobine KM1 impossible lorsque la bobine KM2 est
alimentée et vice versa.
- Lorsque le bouton (S2) est relâché, le moteur continue à tourner : le courant circule à travers
le contact de maintien KM1, maintenant ainsi l'alimentation de la bobine KM1.
- Si l'on appuie sur le bouton (S3) le contact KM2 ouvre le circuit de la bobine KM1, tandis que
la bobine KM2 s’excite. A ce moment, le moteur freine rapidement sous l'effet de l'inversion
des phases. Il commence ensuite à tourner en sens inverse.
- Lorsque le bouton (S3) est relâché, le moteur continue de tourner en sens inverse : le courant
circule à travers le contact de maintien KM2, ce qui garde la bobine KM2 alimentée.
Branchement pour avoir une temporisation entre la
marche avant et la marche arrière
Lorsque l'on appuie sur le bouton-poussoir (S2) :
- la bobine KM1 de puissance temporisé est alimentée
- les contacts (13-14) de KM1 se ferment, assurant le
maintien du bouton (S2) et l'alimentation de la bobine
KM1 temporisé a l’action ;
- le moteur marche alors dans le sens avant
- le contact (21-22) du KM1 se ferme après découlement
de 20 second à son tour et alimente la bobine KM2,
forçant le moteur à se mettre en marche dans le sens
arrière ;

- le contact (21-22) de la bobine KM2 s'ouvre, empêchant


le moteur de fonctionner en marche avant.
Schéma de commande pour des contacteurs KM1 et Km2
disposant chacun d’un relais thermique

En cas de surcharges électrique les


contacteurs de puissances KM1 et
KM2 se disposent des relais
thermique F1 et F2 coupler en série;
s'ouvre et coupe l'alimentation de la
bobine KM1 ou de KM2, ce qui
provoque l'arrêt du moteur
conclusion
Certaines applications, comme les élévateurs, exigent que les moteurs puissent
fonctionner dans les deux sens de rotation. Vous savez maintenant que pour inverser le
sens de rotation d'un moteur triphasé, il suffit d'inverser deux de ses trois fils
d'alimentation, soit dans un démarrage manuel ou automatique.
Les démarreurs inverseurs mettent cette technique à profit pour permettre la
commande avant ou arrière du moteur.

réaliser le 09/12/2022

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