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CHAPITRE II Machine Asynchrone-Schéma Equivalent

II.1. Introduction :
Sous le vocable schéma équivalent, on désigne un circuit électrique composé de
dipôles linéaires permettant de modéliser la machine réelle. Le schéma équivalent le plus
pertinent est fonction du domaine d'utilisation et du degré de précision nécessaire. Dans le cas
des machines asynchrones, il comprend, au minimum, une association de résistances et
d'inductances.

Les circuits magnétiquement couplés peuvent être transformés en de nombreux


schémas équivalents (pour plus de détails, on se référera à l'article correspondant). Chacune
de ces transformations conduit à un modèle possible pour décrire la machine asynchrone.
Dans la pratique, seuls certains modèles sont effectivement utilisés.

Le modèle à fuites secondaires avec l'ensemble ramené au stator est le plus fréquent
dans la littérature car il comporte des éléments que l'on peut identifier relativement
simplement et de manière suffisamment précise et il est simple d'emploi.

On a considéré que le circuit magnétique était sans pertes, ce qui n'est pas le cas. Pour
rendre compte des pertes fer qui dépendent du carré de l'alimentation, on ajoute dans ce
modèle une résistance fictive Rµ en parallèle avec l'inductance statorique Xµ.

Après avoir établi que le schéma équivalent correspondait à une phase de la machine
asynchrone, on peut identifier le modèle correspondant à une machine quelconque en réalisant
trois essais. Dans notre chapitre en va déterminer les éléments du schéma équivalent de la
machine asynchrone dans l’hypothèse du flux constant avec la prédéterminer et relever les
caractéristiques T(g), cos Φ(g) , η (g),Pu (g) ,en fonction moteur et génératrice dont en
figurant le couplage du moteur asynchrone pour une fonction sur le réseau 3Φ.

II.2. Mesure de la résistance statorique :

En commençant par la mesure de la résistance statorique en donnons le schéma


de montage permettant de mesurer la résistance Rph entre 2Φ.

Exprimer R1 résistance statorique du schéma équivalent en fonction Rph.

II.3. Essai au synchronisme (g=0) :


Lors d'un essai au synchronisme, le champ tournant et le rotor tournent à la même vitesse. Le
glissement g est nul et 1/g tend vers l'infini. Le modèle équivalent d'une phase de la machine
donner le schéma de montage permettant de faire fonctionner la machine au synchronisme

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(g=0) et préciser le mode opératoire, puis en donnent les expressions littérales des puissances
active Ps et Réactive Q s absorbées par la machine en fonction de Rµ, Xµ et V.

II.4. Essai à vide (Pu=0) :


-Faire le bilan de puissance a vide (tableau de Boucherot).

-Donner l expression des pertes mécaniques Pm en fonction Pv, Rµ, V, R1 et I1

-Etablir l’expression de I2 en fonction de Pv, Qv, Rµ,Xµ.et V.

II.5. Essai en charge :

-Faire le bilan de puissance pour l’essai en charge(tableau en Boucherot).

-Etablir l’expression de I2 en fonction de P, Q ,Rµ, Xµ etV.

-Exprimer Pr2 en fonction de P ,Rµ ,V,R1et I2,en déduire l’expression de R2.

-Exprimer Q12 en fonction de Q, Xµ et V. En déduire l’expression de I2.

II.6. Manipulation en PSIM :

-mesure de la résistance statorique :

Figure (II . 1): schéma équivalent pour calculer la résistance statorique

On règle la source continue pour obtenir un circuit de l’ordre du circuit nominal


(17A).

. On ajoute une résistance de grande valeur (100KΩ) entre la phase non


utilisée.et une autre phase de la machine.

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Paramètre de MAS : Rs=0,54Ω, Ls=1,5Η, Rr=0,538Ω, Lr=8,2mΗ, Lm=50,6mΗ,


4poles, J=0,11Kg.m².

- la constante de temps est importante, la durée de simulation doit être choisie en


conséquence (3s) et le mesure effectuée en régime parmenant (2,9s).

On mesure U1=18.5V I1= 17.1A Rph=U1 /I1=1.08Ω


R1=Rph/2=0.54Ω

II.6.1. Essai au synchronisme:

Aprés avoir vérifiee les polarités de la machine a c-c par rapport à Uc, on ajoute
la tension Uc pour que la vitesse de rotation soit 1500tr /min, Uc= ?

Figure (II . 2): Essai au synchronisme

- Le modèle de la machine asynchrone ne tient pas des pertes fer ni des pertes
mécaniques, on complète le modèle proposé en a ajoute 3résistance Rfer qui
modélisent les pertes fer et une charge mécanique. Tp qui matérialise les pertes
mécaniques du groupe Rfer=165Ω etTp=1.1+1.91.10Ω (Type MLOAD)
- Pour prendre en compte les pertes mécaniques et les pertes dans le fer de la
MCC. On à ajoute une charge (Mechanical L oad), (bibliothéque : power
Mouteur drive) qui oppose un couple Tp modélisant Ces pertes.
- Tp= Sing(Wm)*(Tc+K1)Wm*(K2Wm2+K3Wm3 )
- Avec Tc=1.1N.m , k1=1.91.10^-3,K2=K3=0

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-Les paramètre de la M.C.C :(Ra=1.5Ω,La=12


mΗ,Rf=367Ω,Lf=1.63Η,Vt=220,It=15A,n=1319tr /min,If=0.6A. ;(moment
d’inertée 0.11kg/m² et on alimente l’inducteur par un tension Ue=220V).

- On mesure :Ps=3.V1.I1= 442w Qs= 3234var etV=133 V


- Les éléments de l’impédance magnétisante ont donc par valeur :
- Rµ=3V2/Ps=126Ω, et Xµ=3.V2/Qs=16.4Ω.
-
II.6.2. Essai à vide :
- On supprime Uc est en fait la simulation à vide grace au schéma précedent
- On mesure : Pv=648w, Qv=3222var, Iv=8.24A, V=133V, et nv=1497tr/min-1.
2 2 2 2
√(𝑃𝑣−3.𝑉 ) +(𝑄𝑣−3.𝑉 )
𝑅𝜇 𝑋𝜇
- On calcule : 𝐼2 = = 0.57𝐴
3.𝑉
3.𝑉 2
- En déduit : Pm=𝑃𝑣 − − 3. 𝑅1 . 𝐼 2 = 226𝑊
𝑅𝜇
- le therme 3. 𝑅1 . 𝐼 2 estnégligeable par rapport aux autres puissances.
-

II.6.3. Essai en charge :

On reprend le schéma de l’essai au synchronisme pour lequel on diminue


Uc la tension délivrée par la machine à c-c est alors supérieure à Uc. La
continue n’est limite que par la résistance d’induit de la M .C.C il suffit donc de
diminuer légèrement Uc= 183

P=5216w Φ=4403var I=17.1A et η=1425tr/mn

I2 =12.4A g=5.87%

R=0.581Ω l2w=2.54Ω l2=8.10H

D’où tous les élément du schéma équivalent sont maintenant détermines Il suffit
d’ajouter sur Uc pour obtenir divers de fonction en moteur (Uc<226)ou G
(Uc>226).

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Uc(v) 180 190 200 210 220 230 240 250 260 270
I(A) 18,1 15 12,2 10 8,5 8,2 9,1 11 13,4 16,1

P(w) 5543 4441 3321 2198 1083 -15 -1089 -2131 -3132 -4084

Q(VAR) 4612 3988 3561 3308 3216 3275 3425 3824 2315 4958

n(tr/min) 1404 1429 1451 1471 1490 1507 1525 1542 1560 1578
Tu(Nm) 28,7 22,7 16,3 9,6 2,7 -4,2 -11,3 -18,3 -25,4 -32,3
g(%) 6,4 4,73 3,27 1,93 0,67 -0,47 -1,67 -2,8 -4 -5,2

CosΦ 0,769 0,744 0,682 0,553 0,319 -0,005 -0,299 -0,487 -0,587 -0,636

Pu(w) 4420 3397 2477 1479 421 -663 -1805 -2955 -4149 -5338

Η 0,761 0,765 0,746 0,673 0,389 0,023 0,603 0,721 0,755 0,765

Moteur Génératrice

Prédétermination : la prédétermination des caractéristique s’effectué à partir du schéma


équivalent pour une valeur de g on calcule :

Z2=√(𝑅1+R2/g)2+(l2w)2= puis I2+V/Z2=

P=3 v2/Rµ+3(R1+R2/G)I22) , Q=3V2/Xµ+3l l2w .l2

I=√p2+Q2/3 , cosΦ=p/√ p2+Q2 , Pu=3.R2(1-9)/g I22

Tµ=Pu /Ωs(1-9) , η=Pu /P

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I
18
16
14
12
10
8 I
6
4
2
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0

Tu
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0
-5

-10

-15
Tu
-20

-25

-30

-35

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cos(Φ)
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0
-0.1

-0.2

-0.3
cos(Φ)
-0.4

-0.5

-0.6

-0.7

Pu(g)
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0
-1000

-2000

-3000 Pu(g)

-4000

-5000

-6000

η2
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4 η2
0.3
0.2
0.1
0
-6 -5 -4 -3 -2 -1 0
Génératrice
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η1
0.9
0.8
0.7
0.6
0.5
0.4 η1
0.3
0.2
0.1
0
0 2 4 6 8
Moteur

Figure (II . 3) : les courbes du I(g),Tu(g),CosΦ(g),Pu(g),η(g) fonction génératrice;


η(g) fonction moteur.

II.7. Determinations des elements du schéma équivalentà partir de l’essai à


rotor calé:

- R2 etl2w ont été déterminé à partir d’un essai en charge .

Il est possible de les calculer à partir d’un essai à rotor calé sous tension réduire
.on règle la tension d’alimentation à une valeur telle que le circuit absorbé soit
de l’ordre du circuit nominal tout en empêchant la machine asynchrone de
tourner grâce à la machine à c-c.

On obtient pour l’essai à rotor calé les résultats suivant :

U1cc=85.7v ,I1cc=17.4 A ,P1cc=888 W ,Q1cc=2428VAR ,Uc=-1.0 V

R2=0.783Ω ,l2w=3.16 Ω

II.8. Simplification du schema equivalent :

En négligeant la résistance statorique R1les autre élément sont déterminés


comme précédent. A partir d’un essai au synchronisme, un essai à vide et soit un
essai en charge soit un essai à rotor calé.

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Figure (II .4) : Simplification du schéma équivalent

-Essai en charge :Rµ=126Ω ,Xµ=16.4Ω ,Pm=226W ,R2=0.6Ω ,l2w=2.54Ω

-Essai en rotor calé : Rµ=126Ω ,Xµ=16.4Ω ,Pm=226W ,R2=1.32Ω


,l2w=3.16Ω

II.9. Mesure de la constante de temps rotarique TR :

Un essai supplémentaire peut etre effectué afin de recouper les résultat on fait
fonctionner la MAS à une vitesse proche de la vitesse de synchronisme on ouvre
le curcuit d’alimentation statorique et on reléve l’évolution de la tension induit
entre 2 phase de la machine, la vitesse de la machine restait constanté.

Figure (II .5) : Mesure de la constante de temps rotarique TR


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Dans le cas de notre machine, on reprend l’essai au synchronisme(Uc= ?) et en


ajoute trois interrupteurs que l’on ouvre à 0.5Δ par l’intermédiaires d’un bloc de
commande .(gating bloc :fréquence 1HZ,2 points de commutation 0 et 188).

La tension entre phase U12 à l’allure d’une sinusoïde amortie, on mesure sur
cette courbe l’amplitude de 2 extrême VS1 et Vs2 et l’intervalle de temps .ΔT
séparant ces 2 points.

On mesure Δt= 141 ms Vs1=414V ,Vs2=114V

Figure (II .6) : courbe pour calculer l’intervalle de temps (Δt)

On déduire la constante de temps rotorique

TR=ΔT/Ln( Vs1 / Vs2)=109MS

TR s’exprime également en fonction de R2,X2=l2w,Xµ et w

TR=Xµ+X2/R2w ,soit R2=Xµ+X2/TRw

Sion prend la valeur de X2 obtenue à partir de l’essai en charge l2w=2.54Ω

On obtient R2=0.55Ω , au lieu de R2=

II.10. Conclusion :

L’exploitation de l’essai en charge (courbe Is et Tu) conduit à des


résultats précis pour le fonctionnement en moteur et à de légères différences
pour le fonctionnement en génératrice.
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L’essai à rotor calé conduit à des résultats nettement moins précis (25%
d’impression sur le courant nominal).

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