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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT BURKINA FASO

SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE *******


SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION Unité*Progrès*Justice
**************
ECOLE SUPERIEURE DES
TECHNIQUES AVANCEES – ESTA
**************

OPTION : ELECTROMECANIQUE

THEME : ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE


FEUX TRICOLORES SOLAIRES : CAS DE DEUX
CARREFOURS DANS LA COMMUNE DE SAABA

Rapport de stage de fin de cycle pour l’obtention du


Diplôme de Licence Professionnelle

Rédigé par : TCHITEMBO Dolphe Ibrahim


Stage effectué à STEEL Sarl du 03 septembre au 03 Décembre 2020

Professeur de suivi : Maître de stage :


M. Barnabé BAYANMA M. Harouna COMPAORE
Enseignant à l’ESTA Directeur Général à STEEL Sarl

Année Académique : 2019-2020


ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

DEDICACE

Je dédie ce modeste travail :


A MA TRES CHERE SOEUR
Maïga Merphie TCHITEMBO,
Puisse t’elle trouver à travers cette Œuvre le fruit de ma
considération à son égard.

Dolphe Ibrahim TCHITEMBO.

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REMERCIEMENTS
Ce document ne saurait voir le jour sans l’appui de certaines personnes, c’est
pourquoi nous adressons nos vifs et sincères remerciements à l’endroit de ces
derniers pour leurs aides : morale, financière et technique. Nous citons
particulièrement :

 Notre maitre de Stage, Monsieur Harouna COMPAORE, Directeur Général


de STEEL Sarl ;
 Notre professeur de suivi, Monsieur Barnabé BAYANMA, Enseignant à
l’ESTA ;
 L’ensemble du corps enseignants et administratifs de l’ESTA ;
 L’ensemble du personnel de STEEL Sarl ;
 L’ensemble de la communauté estudiantine Congolaise vivant au BURKINA
FASO ;
 Tous mes ami(e)s et connaissances ;
 Tous mes camarades de classe ;
Nous pensons aussi à exprimer notre profonde gratitude à notre famille pour le
soutient inestimable.

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

SOMMAIRE
DEDICACE……………………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………….ii
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………..iii
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………………….iv
LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………………...v
LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………………vii
PREAMBULE………………………………………………………………………...………..viii
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………...1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET BILAN DE
STAGE……………………………………………………………………………………………3
I - PRESENTATION DE STEEL SARL :................................................................................................4
II - BILAN DE STAGE ………………………………….…………………….…………………………7
CHAPITRE 2 : GENERALITES................................................................................................10
I- GENERALITE SUR LES FEUX TRICOLORES :………………………………………..11
II - GENERALITE SUR LES SYSTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES :……….28
CHAPITRE 3 : ETUDE DU THEME…………………………………………………………37
I- PRESENTATION DES CARREFOURS :………………………………………………….38
II - CHOIX DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME DE FEUX TRICOLORES :…………..39
III - DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE :…………46
IV – AUTRES EQUIPEMENTS DU SYSTEME :……………………………………………54
V - EVALUATION FINANCIERE :…………………………………………………………..59
VI - ANALYSE COMPARATIVE DES SYSTEMES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE
DE FEUX TRICOLORES :…………………………………………………………………….62
CONCLUSION………………………………………………………………………………….65
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE…………………………………………………….66
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………..I

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LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS

°C : degré Celsius ; m² : Mètre carré ;

A: Ampère ; mA : Milliampère ;

AC : Alternating Current ; MPPT : Maximum Power Point Trekking ;

AGM : Absorbed Glass Mat ; N: Neutre ;

Ah : Ampère-heure ; P: Puissance active ;

C: Capacité ; PE : Protection ;
Comité Européen de Normalisation
CENELEC : en Electronique et Ph : Phase ;
Electrotechnique ;
DC : Direct Current ; PV : Photovoltaïque ;

E: Energie ; S: Puissance apparente ;


Ecole Supérieure des Techniques
ESTA : S: Section ;
Avancées ;
H: Heure ; STC : Standard Temperature Condition
Société de Travaux d’Equipements
Hz : Hertz ; STEEL :
Electriques ;
I: Courant ; U: Tension ;

Jr : Jour ; V: Volt ;

kA : kilo ampère ; VA : Voltampère ;

Kg : Kilogramme ; W: Watt ;

kW : Kilowatt ; Wc : Watt-crête.

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LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Organigramme de Steel Sarl______________________________________________6
Figure 2 : premier type de carrefour________________________________________________12
Figure 3 : deuxième type de carrefour______________________________________________13
Figure 4 : troisième type de carrefour______________________________________________13
Figure 5 : Signal R11v__________________________________________________________14
Figure 6 : Signal R12 ___________________________________________________________15
Figure 7 : Signaux R13c et R13b__________________________________________________15
Figure 8 : Signaux tricolores directionnels___________________________________________15
Figure 9 : Signaux d’anticipation modaux___________________________________________16
Figure 10 : Signaux d’anticipation directionnels______________________________________16
Figure 11 : Signal R17__________________________________________________________17
Figure 12 : Signaux R18_________________________________________________________17
Figure 13 : Signaux R19_________________________________________________________18
Figure 14 : support de feu _______________________________________________________19
Figure 15 : Feux juxtaposées_____________________________________________________20
Figure 16 : Signal répétiteur______________________________________________________20
Figure 17 : Signal répétiteur différents_____________________________________________20
Figure 18 : Signal répétiteur insuffisants____________________________________________21
Figure 19 : Hauteur des signaux lumineux___________________________________________21
Figure 20 : différentes technologies des matériaux PV__________________________________30
Figure 21 : schéma descriptif d’un système solaire photovoltaïque________________________36
Figure 22 : Configuration des carrefours étudié_______________________________________38
Figure 23 : Armoire extérieure, FLX-0032128_______________________________________40
Figure 24 : Contrôleur de trafic CLP 7700___________________________________________42
Figure 25 : Caractéristiques du support de feu Retreint alu 145-90-SIGNA_________________43

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Figure 26 : Luminaire Eci-signalisation, SIG222Eco__________________________________45


Figure 27 : Luminaire Eci-signalisation, SIG111_____________________________________45
Figure 28 : Phoenix Inverter 12/500_______________________________________________49
Figure 29 : Régulateur de charge SMART MPPT 150/70_______________________________50
Figure 30 : Batterie UCG200-12__________________________________________________52
Figure 31 : filtre secteur, Schaffner FN 343 – 10 – 05__________________________________54
Figure 32 : disjoncteur DC, LANGIR 20 A 500 V CC_________________________________55
Figure 33 : Disjoncteur différentiel, Prodis DT 40_____________________________________56
Figure 34 : Parafoudre DC, iPRD 1000 DC__________________________________________56
Figure 35 : Parafoudre AC, Acti9 – iPRD___________________________________________57
Figure 36 : Schéma synoptique du système__________________________________________58

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : différents types de contrôleurs de trafic____________________________________24


Tableau 2 : Caractéristiques des signaux lumineux____________________________________44
Tableau 3 : bilan énergétique estimatif de l’installation________________________________46
Tableau 4 : Cadre du bordereau des prix unitaires_____________________________________59
Tableau 5 : Cadre du devis estimatif_______________________________________________61
Tableau 6 : facture d’électricité estimative simplifié hors taxe___________________________64

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PREAMBULE
Créée en 2003, elle est agréée par l’Etat du Burkina Faso par arrêté ministériel portant
autorisation d’ouverture 2004-125/MESSRS/SGCNESSP/SP du 5 juillet 2004, l’Ecole Supérieure
des Techniques Avancées (ESTA) est située à l’ouest de la mairie de Nongr-Maason, à 400 m de
l’hôtel Silmandé et depuis 2011, elle a une annexe à la zone 1 sur la circulaire en face de la station
Shell à 350 m de la Pédiatrie Charles de Gaulle en allant vers le SIAO, sur l’immeuble BOA.
L’ESTA répond aux adresses suivantes :

• Adresse postale : 09 BP 384 OUAGADOUGOU 09 BURKINA FASO


• Téléphone :
 Siège : (+226) 25 35 56 87 / 25 50 80 48 / 63 16 88 90
 Annexes : (+226) 25 50 80 49 / 25 36 54 77 / 72 08 61 86
• Site Web: www.esta.bf
• Email : info@esta.bf

1. Formations :
La spécificité de l’ESTA au niveau de la formation repose sur :
• La qualité et la rigueur de l’encadrement pédagogique
• Un partenariat diversifié et actif au niveau académique, avec des entreprises et des
institutions.
• La qualité et le volume du matériel didactique

Dans le souci de mettre à la disposition des entreprises nationales et internationales, des techniciens
supérieurs et ingénieurs qualifiés immédiatement opérationnels et répondant aux profils recherchés
dans divers domaines d’activités, l’ESTA offre depuis sa création, une formation professionnelle
de haut niveau en cours du jour et soir dans les filières ci-dessous.

1.1. Formations diplomantes :


 BTS d’Etat et DTS (BAC+2) :
• Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;

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• Génie Electrique : option Electronique et Informatique industrielle (GEII) ;


• Finances-Comptabilité (FC) ;
• Electromécanique (ELM) ;
• Génie Biomédical (GBM) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;

Les DTS délivrés par l’ESTA sont reconnus par le CAMES dans les filières suivantes :
• Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;
• Génie Electrique : option Electronique et Informatique industrielle (GEII) ;
• Finances-Comptabilité (FC) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;

L’école propose aussi des DUT Français (BAC+2) en partenariat avec l’Université du
Littoral.

• Génie Electrique et Informatique Industrielle.

 Licence professionnelle (BAC+3) :


L’ESTA assure également des formations post BTS en Licence Professionnelle dans les filières
suivantes :
• Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;
• Electronique et Automatismes Industriels (EAI) ;
• Génie Electrique : option Electromécanique(ELM) ;
• Génie Biomédical(GBM) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;
• Finances & Audit Comptables (FAC).
 Master d’ingenierie :
L’ESTA assure également des formations en master dans les filières suivantes :
• Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;
• Electronique et Automatismes Industriels (EAI) ;

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• Electromécanique(ELM) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;
• Génie Biomédical(GBM) ;
• Finances & Audit Comptables (FAC).
1.2. Formation continue professionnelle :
L’ESTA organise également des séminaires de formation à l’intention des entreprises pour des
entreprises pour le renforcement des capacités de leur personnel. Ces actions de formation
contribuent énormément à l’actualisation des méthodes et des contenus des formations
diplômantes.

1.3. Certification en tic :


En sa qualité d’académie, l’ESTA assure des formations préparant aux tests de certification TIC
sur les produits des fournisseurs suivants :
• Cisco
• Oracle
• Microsoft
L’ESTA est par ailleurs un centre de test agréé Pearson VUE. Pour toutes les formations
diplômantes, une fois déclaré admissible l’étudiant doit effectuer un stage en entreprise dont la
durée est fonction du niveau de formation. C’est dans ce cadre que nous avons effectué le stage à
STEEL Sarl.

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

INTRODUCTION GENERALE
La gestion de la circulation routière est une activité aujourd’hui largement répandue. Sa
nécessité est en effet reconnue par la majorité des collectivités de par le monde, en réalité partout
où circulent des automobiles. Un carrefour routier peut devenir dangereux par l’accroissement
constant du trafic urbain. L’équiper d’un système à fonctionnement automatique pourra permettre
de réguler le débit de la circulation. Devant donc la nécessité de réduire le nombre d’accidents,
plutôt qu’une solution de signalisation à panneau « STOP » ou « BALISE TRIANGULAIRE »,
nous avons retenu la conception de feux tricolores.

Les signaux lumineux font parties des équipements électrotechniques installés sur le réseau routier.
La conception d’un feu tricolore passe nécessairement par la disponibilité d’une alimentation
électrique. Habituellement, les feux tricolores sont alimentés par le réseau électrique public qui au
Burkina Faso est sujet à des perturbations dues aux coupures intempestives du courant électrique
qui sont causées par des pannes ou disfonctionnement des réseaux de distribution ou des centrales
électriques.

L’énergie qui nous provient du soleil est très abondante, propre et inépuisable à l’échelle de
l’humanité. Sans cesse renouvelée selon le cycle des saisons, l’énergie solaire est la source
d’énergie la plus ubiquiste et la plus accessible à tous les humains. Nous avons donc fait recours à
cette forme d’énergie dite renouvelables pour pallier aux insuffisances du réseau électrique public.
Ce choix permet de protéger l’environnement tout en contribuant : à la stabilité, à l’économie et à
la continuité de service.

C’est ainsi que lors de notre stage pratique effectué à STEEL Sarl du 03 septembre au 03 décembre
2020 au département électricité, nous avons choisi le thème : « ETUDE TECHNICO-
ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES : CAS DE DEUX CARREFOURS DANS
LA COMMUNE DE SAABA ». En effet, deux carrefours dans la commune de Saaba nécessitent
une implantation de feux tricolores solaires. Dans l’étude de ce thème, nous visons les objectifs
suivants : « faciliter la circulation des véhicules, augmenter la sécurité des usagers, réduire toute

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sorte de nuisances et rationnaliser l’exploitation des infrastructures routières ». Il s’agit de façon


spécifique :

 D’étudier la configuration desdits carrefours ;


 De concevoir le système de feux tricolores et celui du système d’alimentation électrique
qui sera un système solaire photovoltaïque ;
 D’analyser les différentes solutions d’alimentation électrique de feux tricolores ;

Dans un premier temps, nous passerons en revue les éléments qui composent un système de feux
tricolores ainsi que sa réglementation mais aussi ceux des systèmes solaires photovoltaïques, puis
nous aborderons le thème proprement dit.

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL ET BILAN DE
STAGE

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

I- PRESENTATION DE STEEL SARL


Créé en 2017, STEEL Sarl définie comme SOCIETE DE TRAVAUX
D’EQUIPEMENTS ELECTRIQUES est une société burkinabé qui s’est progressivement
imposé dans les marchés des énergies renouvelables et des BTP. En choisissant de s’investir dans
le domaine de l’énergie solaire, STEEL Sarl attend à travers sa stratégie contribuer à promouvoir
le développement de ce secteur dont les activités demeurent non seulement une source importante
de devises pour l’économie du pays mais aussi de l’Afrique toute entière.
Mettant l’homme au cœur de tout développement par la quête permanente de l’excellence, le
respect des engagements, la veille créative ; elle a pour ambition de toujours servir à la grande
satisfaction de ses clients, un engagement au service du développement.

STEEL Sarl possède une solide expertise reconnue dans les différents secteurs d’activités ou elle
est présente. Elle dispose en outre d’une équipe hautement qualifiée professionnelle et compétente
qui lui permet de garantir à ses clients l’expertise et les résultats attendus.

L’entreprise travaille en collaboration avec plusieurs firmes nationales et internationales, parmi


lesquels figure en bonne place la société tunisienne SIEG (SOCIETE DES INSTALLATIONS
ELECTRIQUES GENERALES), la société IVOIRE TECHNOLOGIE ET SECURITE (ITS)
installé en Côte d’Ivoire. Elle est aussi partenaire de la grande société italienne ORTEA SpA
spécialisé dans la conception et la construction de stabilisateurs de tension, parties magnétiques,
appareils électriques et à partir de 2014 les systèmes automatiques de correction du facteur de
puissance.

1. Situation géographique
Le siège social de la Société de Travaux d’Equipements Electrique est située au quartier
Wemtenga, au Secteur 23 sis à l’arrondissement 5 de la ville de Ouagadougou, Burkina Faso. Elle
se trouve plus précisément sur la rue 14.24 à 300 mètres du côté Ouest de la Station OTAM sur la
rue 29.13.

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2. Secteur d’activité de Steel Sarl


 Etudes de projets de production d’énergie ;
 Appui/ Conseil pour la mise en place de projet ;
 Maintenance des équipements électriques ;
 Commercialisation des produits et/ou matériels électriques ;
 Génie Civil (BTP) ;
 Installation de groupe électrogène ;
 Réalisation de forage ;

3. Perspectives
STEEL SARL vise :
 Une Mise à disposition d’appartements de haut standing ;
 Une Fourniture en eau potable à tous ;
 Une mise à disposition d’équipements et outillages performants aux acteurs locaux,
régionaux et internationaux ;
 Etendre son réseau dans l’espace régional et international ;

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4. Organigramme de Steel Sarl

DIRECTION GENERALE

SECRETARIAT DE
DIRECTION

DIRECTION COMPTABLE DIRECTION DIRECTION


ET FINANCIERE TECHNIQUE COMMERCIALE

DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT


ELECTRICITE GENIE CIVIL LOGISTIQUE

TECHNICIENS

STAGIAIRES

Figure 1 : Organigramme de Steel Sarl

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II- BILAN DE STAGE :


1. Acquis du stage :
Dans le but d’approfondir nos connaissances professionnelles nous avons effectué un stage pratique
d’adaptation à STEEL Sarl précisément au département électricité du 03 Septembre au 03
Décembre 2020. Ce stage nous a donc permit d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques
durant ces trois mois de stage. Nous avons eu à exercer des tâches relevant du cadre de notre profil.
On peut citer entre autres:

 L’installation et la maintenance des caméras de surveillance

 La maintenance d’un forage équipé d’une pompe Grunforce alimenté par un


système solaire photovoltaïque

 L’installation des alimentations sans interruption

 L’installation des lampadaires solaires

 L’installation des régulateurs ORTEA

 L’installation et la maintenance des systèmes solaires photovoltaïques

 L’installation et la maintenance des climatiseurs

 L’installation et la maintenance des installations tertiaires basse tension

 Le montage d’un dossier d’appel à concurrence

 Elaboration des offres techniques et financières ;


 Une mission de service à Gaoua ;
 Participation à la formation de l’ARCOP (Autorité de Régulation de la Commande
Publique) sur l’élaboration et le montage des offres compétitives de la commande
publique et des accords- cadres ;
 Etc, …

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2. Difficultés et proposition de solution :


2.1 Les difficultés :
Malgré son engagement de toujours servir à la grande satisfaction de ses clients, STEEL Sarl
rencontre certaines difficultés lors de la réalisation de ses travaux. Parmi lesquelles on peut citer :

 Les difficultés liées aux intempéries (la pluie, le vent, la chaleur, …)

 L’indisponibilité des documents d’exécutions des travaux

 L’insuffisance de véhicules de services et de certains outils de travail.

2.2 Proposition de solutions :


Pour pallier à ces difficultés nous pouvons proposer quelques solutions qui sont :

 L’élaboration des cahiers d’exécutions de travaux après chaque réalisation


(permettant ainsi la traçabilité et une maintenance aisée aux techniciens qui
interviendrons sur les mêmes travaux)

 Mettre à la disposition des agents des moyens nécessaires pour effectuer le


déplacement sur le terrain

 Achat de nouveaux outils de travail et en quantité suffisante pour faciliter le travail


des techniciens sur le terrain

3. Critiques et suggestions
3.1 Critiques :
Notons également qu’au sein STEEL Sarl, il y’a des faits qui ne sont pas aussi bien apprécier, on
a tel que :

 Le manque de réseau internet au siège social ;

 Le manque d’air conditionné dans les bureaux des agents ;

 Un local à la disposition des stagiaires en attendant les sorties sur chantier.

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3.2 Suggestions :
A partir des critiques évoqués ci-dessus, nous suggérons :

 L’installation d’un réseau internet au siège social facilitera le travail en ligne ;


 L’installation des climatiseurs dans les bureaux des agents améliorera les conditions
de travail du personnel ipso facto leur rendement ;
 Mettre à la disposition des stagiaires une salle d’attente en forme de salle de
conférence pouvant être utiliser pour les réunions interne de l’entreprise.

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

CHAPITRE 2 : GENERALITES

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Introduction :
La régulation du trafic en milieu urbain se donne différents objectifs avant tout assurer la sécurité
des personnes et des véhicules sur la voirie, en particulier dans les carrefours où les conflits sont
les plus nombreux. Mais aussi maitriser les retards, la congestion, la pollution, le bruit,
conséquences d’une augmentation incessante du trafic, afin d’assurer un certain confort.
Dans ce premier chapitre, nous verrons les généralités sur les feux tricolores et sur les systèmes
solaires photovoltaïques. Aussi nous parlerons de la réglementation du type de signalisation
concernée. A savoir le système de feux tricolores est constitué : d’une alimentation électrique, du
contrôleur de trafic et des unités de feux qui concourent tous à réguler la circulation routière.

I- GENERALITE SUR LES FEUX TRICOLORES


1. Domaines d’emploi
L’emploi des feux de circulation a pour but d’assurer la sécurité des piétons et des usagers de
véhicules et d’améliorer la fluidité de la circulation.

On peut citer comme exemples d’emploi :

 La gestion du trafic aux intersections


 La traversée des piétons
 L’exploitation par sens uniques alternés d’une section où le croisement est impossible ou
dangereux (Ouvrage d’art étroit, etc.)
 L’affectation de certaines voies d’une chaussée à un sens de circulation en fonction des
besoins, ou leur condamnation momentanée
 Le contrôle d’accès à certaines voies rapides
 La gestion d’un point de contrôle des personnes ou de véhicules nécessitant leur arrêt
(péage)
 La protection d’obstacles intermittents (passagers, traversées de voies exclusivement
réservées aux véhicules des services réguliers de transport en commun, ponts mobiles,
passages d’avions, avalanches, etc.)

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

2. Carrefour
Un carrefour est un nœud de communication entre les véhicules et les piétons, il est situé à la
rencontre de plusieurs rues, déterminant des couloirs d’entré et de sortie. Un couloir est caractérisé
par sa largeur et le nombre de ses voies ; certaines de ces voies (voies spéciales) peuvent être
affectées par un flux particulier, les courants des véhicules sont des courants directs, soit des
courants de tourne à gauche, soit des courants de tourne à droite.

On retrouve, sur nos routes, différentes types d’aménagements géométriques de carrefours. Nous
en Montrons quelques exemples ci-dessous sur lesquels nous avons indiqué l’emplacement
possible de fondation pour feux tricolores.

1er Type : Dans ce type d’aménagement, chaque approche comporte une seule voie de roulement
et un accotement, pavé ou non. On le retrouve surtout en milieu rural, sans bande médiane ni
trottoir. Un tel aménagement suppose la mise en place d’un système de feux tricolores à 4 unités.

Figure 2 : premier type de carrefour

2e Type : En milieu semi-urbain ou urbain, ce carrefour possède une bande médiane sur la route
principale avec une voie de refuge pour virage à gauche et à droite et parfois, des trottoirs et des
bordures. L’on y trouve 4 ou 6 unités de feux.

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ETUDE TECHNICO-ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES

Figure 3 : deuxième type de carrefour

3e Type : Ce carrefours est constitué de routes avec bandes médianes, voies de refuge pour virage
à gauche et à droite et trottoirs et bordures. On y retrouve généralement 8 unités de feux.

Figure 4 : troisième type de carrefour

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3. Différentes catégories de signaux lumineux de circulation

Les feux de circulation sont verts, jaunes (ou oranges) ou rouges, sauf ceux spécifiquement réservés
aux véhicules des services réguliers de transport en commun, qui sont blancs. Ils peuvent être
groupés en signaux tricolores, bicolores ou unicolores. Ils sont généralement circulaires et, pour
les feux destinés aux véhicules des services réguliers de transport en commun, peuvent comporter
un pictogramme ou des signes spécifiques.

Les feux jaunes, rouges et le disque des feux pour véhicules des services réguliers de transport en
commun peuvent être clignotant (c’est-à-dire alternativement allumés ou éteints chaque seconde,
pendant des durées sensiblement égales).

4. Signaux lumineux d’intersection

Les signaux lumineux d’intersection forment une première famille de signaux traités dans le
chapitre II. Ils comprennent neufs grand types de signaux, R11 à R19.

R11 : Signal tricolore circulaire

Il est normalement composé de trois feux circulaires vert, jaune et rouge (R11v),
Exceptionnellement, et sous réserve d’une étude le justifiant, le vert peut être remplacé par du jaune
clignotant (R11j).

Figure 5 : Signal R11v

R12 : Signal piéton

Il est constitué de deux feux vert et rouge, normalement disposés dans cet ordre de droite à gauche,
éventuellement ils peuvent être disposés l’un au-dessous de l’autre, le vers en bas.

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Figure 6 : Signal R12

R13 : Signaux tricolores modaux

Ils sont composés de trois feux vert, jaune et rouge dans cet ordre de bas en haut, munis chacun
d’un même pictogramme. Le feu vert peut être remplacé par un feu jaune clignotant, les signaux
se dénommant alors respectivement : R13j et R13bj.

Figure 7 : Signaux R13c et R13b

R14 : Les signaux tricolores directionnels

Ils sont destinés chacun à l’ensemble des véhicules qui ont pour destination la direction indiquée
par la flèche, ou l’une des directions indiquées en aucun cas le feu vert ne peut être remplacé par
un feu jaune clignotant.

Figure 8 : Signaux tricolores directionnels

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R15 : Signaux d’anticipation modaux

Ils sont composés d’un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un ensemble de feux
tricolores circulaires du type R11v (vert sur le feu du bas). Ils sont munis d’un pictogramme.

Figure 9 : Signaux d’anticipation modaux

R16 : Signaux d’anticipation directionnels

Ils sont composés d’un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un ensemble de feux
tricolores circulaires R11v. Il est recommandé de les associer aux signaux R11 comme indique la
figure : Ils sont munis d’un pictogramme en forme d’une ou deux flèches.

Figure 10 : Signaux d’anticipation directionnels

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R17 : Signal pour véhicules des services réguliers de transport en commun

Il est composé de trois feux blancs présentant de bas en haut, une barre verticale, un disque et une
barre horizontale, sur fond noir circulaire. Le feu central comportant le disque comportant le disque
peut être clignotant.

Figure 11 : Signal R17

R18 : Signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en commun

Ils sont composés comme le signal R17, à l’exception de la barre du feu inferieur qui est incliné à
gauche ou à droite. Ils s’adressent exclusivement aux véhicules des services réguliers de transport
en commun qui ont pour destination la direction indiquée par la barre du feu inférieur.

Figure 12 : Signaux R18

R19 : Signaux d’autorisation conditionnelle de franchissement pour cycles

Ils sont composés d’un feu jaune clignotant munis de deux pictogrammes et sont obligatoirement
associés à un ensemble de feux tricolores circulaires dont le feu du bas est vert. Ils autorisent les
cycles à ne pas marquer l’arrêt au feu pour s’engager dans la direction indiquée.

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Figure 13 : Signaux R19

5. Support de feux

Il existe une large gamme de supports destinés à suspendre en toute sécurité les signaux routiers
(feux tricolores). Les supports sont principalement fonctionnels : l’association de formes, de
couleurs ou de matière personnalise le site à équiper et donne du caractère au projet.

Ces poteaux peuvent être :

 De formes Variées : coniques, cylindro-coniques, octogonaux, bissection.


 Les hauteurs sont normalisées et adaptés à la signalisation tricolore : de 2,5 à 4 mètres (pour
les signaux en bordure de chaussée ou en ilot)
 Potence : futs de 6 mètres de hauteur, avec déport de 2.5 à 6 m (pour les signaux déportés
en milieu de chaussée)

Les matériaux proposés : Acier, Aluminium, fibre de verre, bois, peuvent se décliner selon
différentes variantes (formes, couleurs, décors, …) permettant de réaliser des ensembles sobres ou
originaux.

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Figure 14 : support de feux

6. Caractéristique générales de visibilité et de lisibilité

Un signal lumineux de circulation doit être implanté et orienté pour être vu des usagers auxquels
il est destiné et, dans la mesure du possible, ne pas être vu des usagers auxquels il n’est pas destiné.
La face arrière des signaux doit être occultée pour ne laisser passer aucune lumière. Toutefois le
feu rouge des signaux tricolores d’intersection. R11v peut être visible sur sa face arrière sans forme
d’une croix grecque rouge.

Les feux circulaires principaux pour véhicules ont un diamètre soit de 200mm, soit de 300 mm Les
feux d’un même ensemble ont normalement le même diamètre ; toutefois un ensemble tricolore
peut éventuellement être composé d’un feu rouge de diamètre 300 mm et de deux feux (Un jaune
et un vert) de diamètre 200mm.

Les feux des ensembles directionnels ont le plus souvent 300 mm de diamètre. Les feux de type
R19 ont un diamètre soit de 90 mm, soit de 200 mm

On ne peut juxtaposer plus de deux ensembles de feux.

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Figure 15 : feux juxtaposés

Les signaux pour véhicules implantés sur le bord de la chaussé peuvent être répétés en partie basse
du même support.

Figure 16 : Signal répétiteur

Les signaux répétiteurs, de dimension réduite, sont orientés pour être vus depuis les premiers
véhicules arrêtés à la ligne d’effet des feux. Ils donnent rigoureusement les mêmes indications
(couleur et pictogramme) que les signaux principaux qu’ils répètent.

Figure 17 : Signal répétiteur différents

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Si deux ensembles tricolores sont associés sur le même support, on ne doit pas répéter l’un sans
l’autre, sauf éventuellement si l’autre est un signal tricolore R13b BUS (fig 15).

Figure 18 : Signal répétiteur insuffisant

Les signaux tricolores principaux implantés sur trottoir, accotement ou îlot accessible aux piétons,
doivent dégager un gabarit de 2,00 m. L’axe du feu supérieur doit se trouver à moins de 4,20 m de
hauteur.

Figure 19 : Hauteur des signaux lumineux

Les signaux tricolores placés au-dessus de la chaussée doivent bien entendu être implantés en
respectant la hauteur libre de la voie. Ils sont destinés à être vue à grande distance par les
conducteurs et sont donc implantés et orientés en conséquence.

Sur la totalité des signaux bicolores et tricolores et des signaux pour véhicules des services réguliers
de transport en commun en fonctionnement, les couleurs ou les formes se succèdent sans se
chevaucher et sans période d’extinction.

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Lorsqu’un feu est éteint, il ne doit diffuser aucune lumière et sa couleur ne doit pas prêter à
confusion. Les ensembles de feux constituant les éléments d’un signal doivent avoir un aspect
monobloc.

Tous les feux principaux sont normalement munis de dispositifs de type visière limitant
l’éclairement du feu par le soleil, et doivent être inscrits dans une surface de couleur sombre
formant contraste.

L’adjonction d’un écran de contraste de couleur noire est destinée à améliorer la perception d’un
signal principal se détachant sur fond clair ou éblouissant. Elle est obligatoire pour les signaux
tricolores implantés hors agglomérations, elle est recommandée pour les signaux situées en
particulier au-dessus de la chaussée et sur les axes est-ouest.

Les supports de signaux lumineux de circulation ne doivent pas porter d’autres équipements qui
pourraient nuire à la perception du signal.

7. Contrôleur de trafic
Originairement, le « Contrôleur » du feu est un être humain, utilisant son intelligence, c’est-à-dire
sa perception du trafic, pour activer le sémaphore, quel qu’il soit (agiter un membre, émettre un
son, allumer une lampe, etc.). Suite aux critiques d’inefficacité mais aussi de coûts liés à cette
technique, des contrôleurs automatiques (C’est-à-dire non humain) furent mis au point. On
distingue trois type ou générations.

 Les contrôleurs électromécaniques : introduits pour la première fois aux Etats-Unis en


1992, ils fonctionnent à l’aide d’un arbre à cames animant les interrupteurs contrôlant les
lampes, entrainé par un moteur pas à pas ou un disque. Ce dernier est alimenté par un
mécanisme horloger électrique et va être équipé de clés marquant la durée des cycles.
Quand le disque tourne, les clés activent un commutateur à un tambour, lequel entraine
une crémaillère opérant la rotation d’un certain degré de l’arbre à cames. Chacune de ces
cames étant sertie d’encoches, la rotation de l’arbre entraine le mouvement successif des
interrupteurs allant ou éteignant la lumière idoine, la vitesse de rotation du disque peut

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même être rendu variable par l’insertion d’engrenages entre le disque et l’horloge du
controleur, ce qui fait varier la longueur des phases et des cycles.
 Les contrôleurs à logique câblé : ici, le dispositif électromécanique est remplacé par un
compteur (ou horloge) numérique de faible voltage on y relie alors les circuits chargés
d’établir les aiguillages correspondant aux divers plans de feux. En fait, chaque plan
possède un circuit distinct, toute modification de plan exigeant alors une nouvelle
connexion des circuits au contrôleur électronique.

Les contrôleurs à microprocesseur : l’insertion d’un microprocesseur à l’intérieur du contrôleur


a pour double avantage de réduire le nombre et le volume des connexions exigées par la solution
câblée, et de transformer la programmation des plans de feux et leurs modifications en transmission
d’instructions informatiques (ce qui n’exige plus la commutation physique des circuits). Les plans
de feux sont en fait stockés dans une mémoire électronique.

Contenu du contrôleur de trafic

Le contrôleur de trafic se compose de modules fonctionnels, ayant comme but la commande des
feux de circulation d'une installation de signalisation tricolore.

Le contrôleur de trafic est de conception modulaire et constitué de circuits électroniques aisément


interchangeables. Ces derniers forment des modules fonctionnels qui sont placés dans un châssis
fixé sur le fond de l’armoire.

Les raccordements suivants sont prévus dans l'armoire :

 L’alimentation réseau ;
 Les feux de signalisation ;

 Les détecteurs;
 Les connexions (prise téléphonique, port RS 232C, ...) nécessaires pour l'échange
d'informations avec d'autres contrôleurs de trafic.
 Un port USB.

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Les circuits de puissance et de mesure ainsi que les protections sont adaptés pour la commande
d’installations tricolores équipés de divers types de lanternes, c’est-à-dire dont les feux sont réalisés
soit de lampes à incandescence, soit de LED ou de lentilles à LED, quelle que soit leur tension
nominale (notamment 12 V, 24 V et 230V). Le type d’installation tricolore est spécifié lors de
chaque commande, une installation pouvant être hybride quant aux lanternes utilisées.

Le contrôleur de trafic est caractérisé par :

 Le nombre de lignes de feux et de plans de feux ;

 Le nombre de carrefours qu'il peut gérer ;


 Le nombre de détecteurs;
 La programmation selon le diagramme de fonctionnement, la matrice des conflits et les
temps de dégagement.

Le contrôleur de trafic doit pouvoir gérer jusqu’à quatre carrefours éventuellement en relation les
uns avec les autres, pour autant que sa capacité, décrite plus loin, ne soit pas dépassée.

7.1 Equipement de base


Il est prévu trois types de contrôleurs de trafic : A, B et C.

L'équipement de base du contrôleur de trafic est défini comme suit :

Tableau 1 : différents types de contrôleurs de trafic

Type Lignes de feux Entrées-sorties logiques Entrées pour détecteurs


de boucles

A 8 32 8

B 16 48 16

C 32 60 24

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Il est conçu de façon à ce que la capacité du contrôleur puisse être augmentée par le simple ajout
d’éléments modulaires, sans devoir modifier le câblage ou la filerie.

Le contrôleur de trafic de type A doit être conçu de manière telle qu’il puisse évoluer en un
contrôleur de type B par le simple ajout d’éléments modulaires, sans devoir modifier le câblage ou
la filerie.

L'équipement de base comprend au moins :

 La (les) carte(s) de sortie vers les lanternes ;


 La (les) carte(s) du dispositif de sécurité ;
 Toutes les alimentations des circuits logiques (y compris les détecteurs) : 5V, 12V, 24V ;
 Le(s) microprocesseur(s);
 L’afficheur;
 Le boîtier agent contenant le commutateur de service et l'appareillage pour la commande
manuelle ;
 Le câblage et la filerie complets ;
 Les bornes de raccordements pour 32, 64 ou 128 conducteurs (selon le type de contrôleur)
pour le raccordement des circuits des lanternes, des détecteurs et des circuits pour la
coordination ;
 un filtre anti-parasites;
 la protection contre les court-circuit ;
 le disjoncteur à réarmement automatique ;
 Une protection surtension (parafoudre) ;

 L’espace pour les modules de détection pour 8, 16 ou 24 boucles selon le type de


contrôleur ;
 L’espace pour un module de communication vers un poste central ;
 L’espace pour les autres modules fonctionnels.

En cas de défectuosités d’une partie de l’équipement de base, il doit être possible de remplacer
uniquement la partie en question, sans devoir remplacer l’intégralité de l’équipement de base.

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7.2 Equipement complémentaire du contrôleur de trafic :


L'équipement de base du contrôleur de trafic est complété, à la demande du fonctionnaire dirigeant,
par :

 Les cartes pour 8, 16 ou 32 lignes de feux selon le type de contrôleur ;


 Les cartes d’entrées-sorties pour la capacité demandée par type de contrôleur de trafic ;
 Les modules de détection pour 8, 16 ou 24 boucles y compris leur alimentation, selon le type
de contrôleur de trafic ;
 Le nombre de contrôles de lampes rouges et de paires de conflit, exigé selon la matrice des
conflits et la matrice des temps intervertis ;
 La programmation du contrôleur de trafic suivant le diagramme de fonctionnement, la matrice
des conflits et la matrice des temps intervertis ;
 Le module de détection de l’horloge hertzienne et son antenne ;
 Le notebook;
 La clé (ou crayon) mémoire USB de 256 Mo ;
 Les différents capteurs et détecteurs.

7.3 Composition du contrôleur de trafic


Le contrôleur de trafic est composé de :

 L’armoire et son jeu de clefs ;


 Les dispositifs pour le raccordement au réseau d'alimentation et les protections ;
 L'équipement de base, décrit ci avant ;
 Les équipements complémentaires, pour obtenir la capacité demandée.

La programmation du contrôleur de trafic se fait selon le diagramme de fonctionnement, la matrice


des temps intervertis et la matrice des conflits qui détermine le nombre de lampes rouges et de
paires de conflit à contrôler.

Le numéro d'identification du pouvoir adjudicateur est appliqué de façon indélébile sur toutes les
cartes et accessoires du contrôleur de trafic.

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Les indications sur les cartes pour les groupes de signaux et les entrées/sorties (détecteurs,
impulsions, …) sont les mêmes que celles du diagramme de fonctionnement.

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II- GENERALITE SUR LES SYSTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES :


Malgré la grande distance qui le sépare de la terre, le soleil lui fournit une énergie importante. Cette
énergie nous permet au moyen de la conversion photovoltaïque de produire l’électricité.
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaire assemblées en modules permet de convertir
directement l’énergie lumineuse des rayons solaires en énergie électrique, par le biais du
déplacement de charges électriques dans un matériau semi-conducteurs (le silicium).
La production d’électricité est proportionnelle à la surface des modules photovoltaïques exposés
au soleil et à l’intensité lumineuse. Dépendante des conditions météorologiques, la production est
donc aléatoire. Le rayonnement solaire change en outre suivant les conditions météorologiques du
moment et de la position du soleil dans le ciel (heure).

• On appelle ensoleillement ou rayonnement la puissance du rayonnement solaire reçue


par une unité de surface, il s’exprime en watt par mètre carré (w/m2) ;
• L’irradiation est l’énergie reçue pendant un intervalle de temps. Si cet intervalle de
temps est le jour, elle s’exprime en wattheure par mètre carré par jour (Wh/m2/jr).
L’irradiation moyenne au Burkina Faso est évalué à 5.5 kWh/m². Jr pendant 3000 à
3500 heures par an d’après les analyses du ministère des énergies renouvelables.

Les différents composants d’un système solaire photovoltaïques classique sont les suivants :

 Le champ photovoltaïque ;
 Les batteries ;
 Le régulateur ;
 Eventuellement, un convertisseur d’énergie ;
 Les récepteurs, charges ou applications.

L’énergie peut être utilisé en direct ou stocké dans des batteries pour une utilisation ultérieure.

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1. Générateur solaire photovoltaïque :


1.1 Les cellules photovoltaïques :
Les cellules photovoltaïques, éléments de base réalisant la conversion proprement dite sont des
composantes électroniques qui transforment les rayons lumineux du soleil en électricité. Ces
cellules ont des puissances unitaires assez faibles de l’ordre de 1 W.
Le rendement d’une cellule est fonction de la qualité des matériaux utilisé dans sa fabrication, leur
rendement peut aller de 17% environ pour les plus efficaces à moins de 10% pour les moins
efficaces. Il existe trois types de matériaux qui sont largement utilisés dans l’industrie du
photovoltaïque, ils sont tous issus du silicium qui est un semi-conducteur.

• Le silicium monocristallin, il est fabriqué avec un cristal que l’on découpe à l’aide
d’une scie diamantée en tranche de 300 µm à 400 µm. Ce type de matériaux permet
d’atteindre un rendement de 15% à 18%, il peut produire beaucoup d’énergie sur un
petit espace (environ 150 Wc/m2) et a une durée de vie de 25 ans. Cependant sa
fabrication est celle qui coûte le plus chère, sa pose est complexe et il ne fonctionne
qu’avec un fort ensoleillement.
• Le silicium polycristallin, c’est le matériau le plus utilisé. Il est fabriqué de la même
façon que le monocristallin sauf que l’on refroidi beaucoup plus rapidement le silicium
créant ainsi plusieurs cristaux (contrairement au silicium monocristallin). Il produit
environ 100 Wc/m2 et possède un rendement de 10% à 14%. Il a l’avantage d’être
moins cher que le silicium monocristallin pour la même durée de vie.

• Le silicium amorphe, ce matériau est construit à partir d’un substrat de verre. Il est
généralement utilisé sur des appareils ne demandant pas une grosse quantité d’énergie
tel que les calculatrices ou les montres solaires. Il a l’avantages d’être très bon marché,
de pouvoir être intégré sur des supports souples (en effet une couche de 1 µm est
suffisante à son fonctionnement), de fonctionner même avec un éclairage faible et
d’avoir une meilleure résistance à une hausse de température. Toutefois il possède un
très faible rendement, de l’ordre de 5% à 8% et subit une perte de rendement durant les

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premiers mois d’utilisations (ce phénomène est appelé ‘’ la stabilisation sous lumière’’)
de plus sa durée de vie est plus courte que le siliciums cristallin (environ 10 ans).

Figure 20 : différentes technologies des matériaux PV

1.2 Les modules photovoltaïques :


Afin d’obtenir des modules de puissances élevées, les cellules sont associées en série ou en
série/parallèle. Les modules photovoltaïques sont donc une association de plusieurs cellules
photovoltaïques, il joue le rôle de générateur dans le système photovoltaïque. La durée de vie des
modules est estimée à 20 ans.
Le courant électrique fourni par un module est un courant continu. La puissance des modules varie
en fonction de l’ensoleillement, la puissance nominale est appelée puissance crête (Pc) et s’exprime
en watts crête (Wc). Elle correspond à la puissance délivrée par le module dans les conditions
spécifiques d’éclairement et de température. Il existe des modules ayant une puissance de 10 à 300
Wc.
Les principaux paramètres qui caractérisent un module sont :

• Le courant de court-circuit : Icc ;


• La tension de circuit ouvert : Vco ;
• Le courant correspondant au point de puissance maximale : Im ;
• La tension correspondant au point de puissance maximale : Vm ;

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• La puissance crête, qui est la puissance maximale : Pc = Vm*Im pour une température
des cellules Tj = 25oC, un ensoleillement de 1000 W/m² et une distance optique AM
1,5.

Remarques :

 La tension qui correspond à la puissance maximale sous un ensoleillement donné


représenté 75 à 90% de la tension de circuit ouvert, elle diminue en fonction de la
température.
 Le courant maximal que peut débiter un module (IM) représente 90 à 94% du courant
de court-circuit sous un ensoleillement donné.
 Le courant de court-circuit et le courant maximal en charge que peut débiter un module
sont presque exclusivement dépendant de l’ensoleillement.

1.3 Le champ photovoltaïque :


Un ou plusieurs modules photovoltaïques interconnectés et fonctionnant comme une seule unité de
production d’électricité forme le champ photovoltaïque. L’énergie électrique produite dépend du
niveau de l’énergie solaire. Ainsi, durant la journée, l’énergie produite va varier en fonction de la
variation de l’énergie solaire. L’emplacement du champ PV devra respectée les contraintes
suivantes :

 Exposition au rayonnement solaire toute la journée en toute saison ;


 Orientation et inclinaison : les modules doivent être orientés au sud dans l’hémisphère
Nord et au Nord dans l’hémisphère sud ;
 Accès facile pour le nettoyage ;
 Proximité avec la régulation, le stockage et les récepteurs.

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2. Batteries d’accumulateurs :
On utilise souvent les équipements électriques après le crépuscule, alors que le module PV ne
produit plus d’électricité. Les batteries stockent l’énergie captée pendant les périodes
d’ensoleillement pour la restituer la nuit et en période nuageuse.
Une batterie d’accumulateurs ou généralement batterie, est un ensemble d’accumulateurs
électriques reliés entre eux de façon à créer un générateur de courant continu de la capacité et de
la tension désirée. Ils servent donc de tampon entre la production et la consommation d’énergie
(utilisations).
On distingue généralement trois type de batteries solaires :
• Batteries à plomb ou liquide ;
• Batterie à Gel ou AGM ;
• Batterie au lithium-ion ;

Les batteries utilisées pour les installations photovoltaïques sont appelées stationnaires ou à
décharge profonde, Ce sont des batteries au plomb qui utilisent comme conducteur une solution
d’acide sulfurique aussi appelée électrolyte. Elles sont capables d’injecter un courant stable
pendant de longues périodes (comme nuit par exemple) et peuvent se décharger et se recharger très
fréquemment (c’est ce qu’on appelle cycle) sans se détériorer.

La longévité des batteries dépend de la qualité de l’entretien et des contrôles effectués, elles ont
une durée de vie moyenne qui varient entre 3 à 5 ans.

Les accumulateurs sont bien souvent câblés en série afin d’obtenir la tension de batterie souhaité.
Pour augmenter le courant disponible, il est également possible de recourir à un montage parallèle
des cellules. Le propre de la batterie d’accumulateur est donc d’augmenter la tension et/ou le
courant disponible afin de correspondre aux caractéristique d’une alimentation donnée. La
combinaison des deux techniques peut être faites :

• En plaçant en parallèle plusieurs bloc de cellules en séries ;


• En plaçant en série plusieurs blocs de cellules en parallèles.

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3. Le régulateur de charge :
La quantité d’énergie fournie par les modules photovoltaïques est limitée, il faut donc que la
demande énergétique des charges (éclairages et appareils) ne soit pas supérieure à la quantité
d’énergie fournie par le panneau. Le régulateur, d’une durée de vie de 7 à 10 ans, est le cœur du
système photovoltaïque, il contrôle le flux d’énergie. Le régulateur de charge a pour fonction
principale : de protéger la batterie contre les surcharges ou les décharges profondes, prévenant ainsi
tout risque de dommage aux batteries et à l’installation. Il peut également signaler les
dysfonctionnements du générateur ou de la batterie.

Il existe trois types de régulateurs de charge dans les applications photovoltaïques :

 Le régulateur parallèle ou shunt :

Le régulateur shunt régule la charge de la batterie en l’interrompant par un court-circuit du


générateur PV. Ce type convient aux petites installations, il a comme avantages :

- Aucune chute de tension dans l’unité de charge ;


- Consommation du régulateur négligeable durant la période de non régulation ;
- La défectuosité du régulateur n’entraine pas l’interruption de la charge de la batterie.

Et comme inconvénient :

- Nécessité d’un dispositif de dissipation thermique adéquat ;

 Le régulateur série :
Dans le cas du régulateur série, l’organe de commutation est en série dans le circuit du générateur.
Il ouvre le circuit en cas de surcharge et est adapté aux installations de grande taille. Son avantage
est que :
- La diode de blocage n’est pas indispensable

Ses inconvénients sont multiples :

- Chute de tension dans l’unité de charge ;


- Consommation du régulateur durant la période de non régulation ;

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- La défectuosité du régulateur entraine l’interruption de charge de la batterie.

 Le régulateur MPPT (Maximum Power Point Trekking, soit Recherche du Point de


Puissance Maximum) :
Cette technologie récente permet d’accroître la rentabilité du photovoltaïque en produisant 15 à
30% d’énergie. L’intérêt de ce régulateur tient également dans le fait qu’il prolonge d’avantage la
durée de vie de la batterie.

Pour le choix d’un régulateur, les caractéristiques suivantes sont indispensables :

 La tension nominale : elle peut être de 12 V, 24 V, 48V, etc…. En fonction de la tension


du système dans lequel il sera inséré ;
 Le courant de court-circuit maximal du générateur PV ;
 Le courant de charge maximal continu de la charge (Récepteurs) ;
 La tension de circuit ouvert maximale du générateur.

En outre, le critère suivant est indispensables pour le choix d’un régulateur de charge :

 Le rendement du régulateur : il caractérise les pertes au niveau du régulateur de charge. Le


rendement d’un bon régulateur doit être le plus élevé possible entre 90 et 95%.

4. L’onduleur :
L’onduleur ou encore appelé convertisseur a pour rôle de convertir le courant continu fourni soit
par le champ photovoltaïque ou la batterie en un courant alternatif nécessaire à l’alimentation de
nombreux appareils ou équipements fonctionnant avec ce type de courant.
On peut distinguer deux types d’onduleurs utilisés dans les énergies renouvelables : les onduleurs
autonomes et les onduleurs connectés au réseau. Il existe aussi les onduleurs hybrides ou
intelligents.

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 Onduleurs autonomes :
Il fournit une tension alternative à partir d’une source continue.

 Onduleurs non autonomes (connecté au réseau) :


Il doit être connecté au réseau et à la source continue pour délivrer une tension alternative
et possibilité d’injecter la tension convertie au réseau électrique. Dans ce cas, l’onduleur
se déconnecte automatiquement en cas d’absence ou de défaillance du réseau.

Les onduleurs hybrides ou intelligents : sont une nouvelle génération dédiée au applications
d’énergie renouvelable pour l’autoconsommation et en particulier pour les panneaux solaires
photovoltaïques. L’énergie des panneaux solaires photovoltaïques est active seulement pendant la
journée et essentiellement lorsque le soleil est au zénith.
Les caractéristiques principales d’un onduleur sont les suivantes :

 Puissance nominale à 20o C en VA (voltampère) ;


 Tension nominale d’entrée en Vcc ;
 Plage de la tension d’entrée en V ;
 Protection tension d’entrée basse en V ;
 Puissance de démarrage admissible en % ;
 Intensité maximale de sortie en A ;
 Tension nominale de sortie en Vac ;
 Plage de tension de sortie ;
 Onde de sortie ;
 Fréquence nominale de sortie en Hz ;
 Rendement maximale, généralement de l’ordre de 90%.

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5. Schéma descriptif d’un système solaire photovoltaïque :

Figure 21 : schéma descriptif d’un système solaire photovoltaïque

Conclusion
L’électricité est l’une des formes d’énergie la plus versatile et qui s’adapte au mieux à chaque
nécessité. Son utilisation est si entendue qu’aujourd’hui on pourrait difficilement concevoir une
société techniquement avancée qui n’en fasse pas usage. Nous avons présenté dans ce présent
chapitre les différents éléments qui entrent dans la constitution d’un système de feux tricolores et
d’une alimentation photovoltaïque, Ainsi que leur principe de fonctionnement. Mais aussi la
règlementation régissant le domaine. Ce qui nous permet d’aborder le chapitre suivant où nous
allons dimensionner les différents équipements de l’ensemble du système.

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CHAPITRE 3 : ETUDE DU THEME

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Introduction
Dans ce chapitre, nous effectuerons le choix des différents équipements qui constituent notre
système de feux tricolores notamment : les armoires, le contrôleur de trafic, les supports de feu et
les signaux lumineux. Et aussi Le dimensionnement de l’alimentation électrique du système. Ce
chapitre fera également l’objet de l’évaluation financière du projet et d’une étude comparative des
systèmes d’alimentation de feux tricolores.
I- PRESENTATION DES CARREFOURS
Un carrefour à feux est une intersection dont le trafic est réglé par de feux de signalisation
lumineuses pilotées par un contrôleur. Le réglage des cycles de feux doit permettre d’assurer la
sécurité des automobilistes et des piétons tout en permettant un débit et la meilleur fluidité possible.

Les deux carrefours étudiés ici sont de même configuration, nous allons donc traiter un cas de
figure lors de l’étude technique puis prendre en compte les deux carrefours lors de l’estimation
financière.

La configuration étudiée est un carrefour constitué d’une intersection de quatre routes principales
formé avec des mouvements de tourner à droite, de tourner à gauche et d’aller tout droit. Ce type
d’aménagement nécessite la mise en place d’un système de feux tricolores à 4 unités. Un exemple
de cette intersection est donné dans la figure ci-dessous.

Figure 22 : Configuration des carrefours étudié

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II- CHOIX DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME DE FEUX TRICOLORES


1. Choix des armoires
Les armoires encore appelées caissons de service électrique et de sécurité sont des éléments clefs
dans le système de feux tricolores. Car, elle abrite le contrôleur de trafic et l’ensemble des éléments
qui concours à sa bonne marche notamment le circuit de l’alimentation électrique. Les degrés de
protection de l’enveloppe sont définis dans la norme CENELEC HD 638 S1. Ils doivent être
vérifiés pour toute température comprise entre -20o C et +80o C. Des orifices de ventilation sont
prévus dans l’armoire de façon à ce que la température intérieure de l’armoire ne puisse pas
dépasser 70o C. La pénétration d’eau ou de vermine par un orifice de ventilation est rendue
impossible. L’armoire résiste aux sels, aux acides, aux huiles, aux graisses et aux solutions
organiques. Tous les accessoires de l’armoire tels que serrure, boulons, rails, etc. sont réalisés en
matériaux inoxydables.

Dans notre cas nous avons besoin de deux armoires par carrefour pour pouvoir installer les
équipements de l’alimentation électrique dans l’un et le contrôleur de trafic ainsi que ses auxiliaires
dans l’autre.

Pour son expérience dans le domaine et de ses équipements certifiés comme spécialisé dans le
domaine de la signalisation, nous avons choisi les Armoires extérieures, avec cônes emboutis pour
réseau de signalisation (FLX - 0032128) du constructeur GROLLEAU offrant un haut niveau de
sécurité, protégeant ainsi les composants qu’elles renferment des agressions externes de manière
durable. Ces armoires répondent aux exigences des collectivités locales tant en matière de sécurité,
que d’environnement, d’ergonomie ou encore de technicité.

Caractéristiques standards des armoires FLX- 0032128 :

• Alliage d’aluminium 5754 H22 Ep : 20/10 ;


• Indice de protection : IP44
• Ensemble panneauté et riveté
• Motifs anti-affichage (Cônes emboutis) sur porte avant et panneaux latéraux
• Portes 1 et 2 ventaux démontables
• Fermeture triangle de 11 cadenassable trois points.

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• 2 rails D1 verticaux dans chaque compartiment


• Cote L*P*H : 1200 * 410 * 1266

Figure 23 : Armoire extérieure, FLX-0032128

2. Choix du contrôleur de trafic


Le contrôleur de trafic ayant pour but la commande de feux de circulation d’une installation de
signalisation routière est l’élément principal de notre système, son choix est donc crucial, car elle
définit et garantit le bon fonctionnement de feux tricolores.

De ce fait, nous avons choisi un contrôleur de trafic répondant aux normes internationales de la
signalisation routière énoncées dans les généralités. Il s’agit du contrôleur CLP 7700 de SEA-

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SIGNALISATION qui de construction soignée et aboutie conjugue performance et fiabilité. Le


CLP est conforme aux normes en vigueur, il a reçu l’agrément SETRA sous le numéro CF06.

Les Composants électroniques sont totalement protégés contre les chocs, la poussière, la corrosion
et l’humidité. De conception modulaire, il est organisé essentiellement autour de 4 modules
électroniques.

 Module Unité Centrale : CPU 705


 Module Alimentation : ALM 721
 Module de Puissance : MPM 712
 Module Entrées/ Sorties : MES 732

Le contrôleur CLP 7700 permet de répondre aux algorithmes de la régulation du trafic routier les
plus exigeants. Sa conception modulaire lui permet de s’adapter aux besoins des sites à gérer. Le
fonctionnel du contrôleur CLP est géré à partir du logiciel TOPS (Traitement Optimisé des
Paramètres de Signalisations).

TOPS permet de réguler des carrefours simples ou complexes par des méthodologies classiques ou
innovatrices : acyclique, escamotage, cyclique, glissement, commande agent, équation logique,
fonctionnement adaptatif, fonctions spéciales, commande par poste central, intervalle véhiculaire
simple ou décroissant, matrice de sécurité.

Spécifications du CLP :

 Lignes de feux voitures ou piétons : 1 à 64 physiques ou logicielles réparties sur 8


modules de puissances ;
 Entrées/ Sorties auxiliaires : 80 sorties et 100 entrées ;
 Protection électrique : disjoncteur, filtre, parafoudre ;
 Commande de toutes sources lumineuses (Leds, Très Basse Tension TBT,
Incandescente) ;
 Communication : protocole DIASER version février 2010 ;
 Tension d’alimentation unité logique : 127/230 V (-20%, + 10%) ;

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 Tension d’alimentation ligne de feux : 127/230 Vac (-20 %, + 10%), 24 V (-20%, +15
%) ;
 Consommation : 55 W max pour la partie électronique (LF non comprises).
 Température de fonctionnement : - 25 o à +80 o C ;
 Options : Horloge radio (France Inter, GPS, DCF 77), Détecteur tension amont
disjoncteur réseau.
 Indice de protection : IP 54

Figure 24 : Contrôleur de Trafic CLP 7700

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3. Choix des supports de feu


Le choix des supports de feu est défini principalement par la norme qui prend en compte le type de
carrefour. Pour notre cas, quatre unités de feu sont prévues pour le carrefour en question tel que
défini dans le cahier de charge du projet. Nous avons donc quatre (4) supports de feu sur lesquels
seront disposés les signaux lumineux (le signal principal sera placé à une hauteur maximale de 3,5
m et le signal répétiteur à 2 m du sol). Ces supports seront de type potence bissection d’une Hauteur
de 3,6 m chacun, nous avons donc choisi le support Retreint alu 145-90 – SIGNA de GHM dont
les caractéristiques techniques sont jointes en image ci-dessous :

Figure 25 : Caractéristiques du support Retreint alu 145-90-SIGNA

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4. Choix des signaux lumineux


Le choix et le nombre des signaux lumineux sont essentiellement normatifs, il est donc fonction du
type de carrefour. Dans le cas de notre projet, le cahier de charge défini quatre (4) unités de feux
pour chacun des intersections.

Le type des luminaires indiqués est le R11v avec un diamètre de 200 mm pour le signal principal
et 100 mm pour le signal répétiteur.

Notre choix s’est porté sur les équipements du constructeur ECI – Signalisation et plus
particulièrement sur les produits SIG222Eco et SIG111 qui présentent les caractéristiques
suivantes :

Tableau 2 : caractéristiques des signaux lumineux

SIG222Eco
SIG111
Identifiant Feu LED Ø200 mm, Type WB2/1,
Feu LED Ø100 mm
classe 1
Couleur rouge orange vert rouge orange vert

Alimentation 230 Vac – 30/+15% 230 Vac

Moins
Moins de Moins de Moins de 10 Moins de Moins de
Puissance de 5
10 W 15 W W 5W 5W
W
Hauteur 791 mm 425 mm
Longueur 269 mm 159 mm
Largeur 130 mm 113 mm
NF EN 12368, NF P99-200 NF EN 12368, NF P99-200 et
Normes
IP44 et IK07 coffret classe 2

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Figure 26 : Luminaires ECI - Signalisation, SIG222Eco

Figure 27 : Luminaires ECI - Signalisation, SIG111

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III- DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE :


Le dimensionnement a pour but ici, la détermination des composantes de l’installation
photovoltaïque à partir des données météorologiques (ensoleillement) du site et des besoins
électriques de feux tricolores tout en intégrant le concept d’efficacité énergétique. Le choix des
composantes du système solaire photovoltaïque doit permettre à la signalisation routière de
fonctionner sans interruption et ce avec une entière autonomie vue la nécessité et la sensibilité du
domaine étudié.

1. Besoin énergétique :
Il s’agit d’estimer la consommation de ladite installation. L’objectif est d’obtenir la
consommation totale moyenne par jour.

Tableau 3 : bilan énergétique estimatif de l’installation

Désignation Qté Pu (W) Pr (W) ࣁ Pt (W) t(h) Ej (Wh)


Luminaire led Ø200 4 15 16.5 1 66 24 1584
mm
Luminaire led Ø100 4 5 5.5 1 22 24 528
mm
Contrôleur de trafic 1 55 55 1 55 24 1320
(CLP 7700)
143 3946,8

La tension du générateur est définie en fonction de la puissance estimative du site, elle sera donc
de 12 V conformément à la norme en vigueur, vue que la puissance estimée est inférieure à 500 W.

2. Dimensionnement du champ solaire :


Pour dimensionner le champ solaire il faut au préalable connaitre la puissance crête que doit
produire le champ photovoltaïque en question. Cette dernière se calcul par l’expression suivante :

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ࡱ࢐
ࡼ࡯࢓࢏࢔ =
ࡴ࢏ ∗ ࡾ࢈ࢇ࢚ ∗ ࡾࢍࢋ࢔
Avec :

Pcmin: Puissance crête minimale que doit fournir le champ photovoltaïque ;

Pcu : Puissance crête maximum d’un module photovoltaïque ;


Ej: l’énergie consommée par jour par l’installation, d’après le tableau Ej= 2650 Wh ;
Hi : rayonnement moyen journalier du mois le moins ensoleillé de la ville de Ouagadougou
selon les données du logiciel RETscreen, Hi = 5.15 kWh/m2.jour

Rbat : Rendement de la batterie d’accumulateurs, Rbat = 80 %

Rgen : Rendement du générateur photovoltaïque (pertes dues à la poussière, à


l’échauffement des modules, au câblage, etc.), valeur typique 80 %

૜ૢ૝૟,ૡ
AN : ࡼ࡯࢓࢏࢔ = = 1197,45 Wc
૞,૚૞∗૙,ૡ∗૙,ૡ

En appliquant la formule on trouve Pcmin= 1197,45 Wc ;


En fonction de la puissance Crête, nous avons choisi des modules Polycristallins BlueSolar 330
W de Victron Energy, ce qui donne un nombre total de 4 modules avec la formule qui suit :

ࡼࢉ ૚૚ૢૠ, ૝૞
ࡺ࢓ = ࡭ࡺ: ࡺ࢓ = = ૜, ૟૜ ~ ૝ ࢓࢕ࢊ࢛࢒ࢋ࢙
ࡼࢉ࢛ ૜૜૙

Puissance crête produite Puissance crête consommée


1320 Wc 1197,45 Wc

Les principales caractéristiques des modules photovoltaïques BlueSolar 330 W sont :

• Description : 330 W-24V Poly 1956 * 992 * 40 mm Séries 4a


• Poids Net : 22,5 kg

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Données électriques sous STC

• Puissance nominale (Pmp): 330 Wc ;


• Tension de puissance (Vmp) : 37,3 V ;
• Tension de circuit ouvert : 44,72 V ;
• Courant de puissance (Imp) : 8,86 A ;
• Courant de court-circuit (Voc) : 9,57 A.

3. Choix de l’onduleur
Le choix de l’onduleur se base sur la puissance apparente estimative de l’installation, tout en tenant
compte des appels de courant au démarrage des appareils qui se caractérisent par un facteur (k)
compris entre 2 et 3. On a donc :

Pond ≥ k * St * 1 ,15

Pond ≥ 2 * (143/0,8) * 1,15

Pond ≥ 411,125 VA

Avec :

Pond : puissance de l’onduleur et St : puissance apparente estimative de l’installation ;

Grâce à ce calcul, nous avons effectué le choix d’un équipement Victron Energy pour sa
robustesse et notre choix est précisément tombé sur le Phoenix Inverter 12/500 qui présente les
caractéristiques suivantes :

• Puissance nominale : 500 VA ;


• Puissance maximale : 900 W ;
• Tension d’entrée : 12 V ;
• Tension de sortie : 210 – 245 V ;
• Fréquence : 50/60 Hz ;

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Figure 28 : Phoenix Inverter 12/500

4. Choix du régulateur de charge


Le choix du régulateur est tout d’abord fonction du type de régulateur. En effet, il en existe deux
types : les régulateurs PWM et MPPT. Nous allons travailler avec un régulateur MPPT pour son
principal avantage qui est de fixer la tension des panneaux à la tension Vmp indépendamment de
la tension des batteries.
L’appellation d’un MPPT demande généralement :

• Le courant de charge maximum de la sortie batterie (Ireg).


Ibat = (Ppv * ࣁ) / Ubat
Ibat = (1320 * 0.80) / 12
Ibat = 88 A
Avec :
ࣁ : rendement du générateur PV
Ppv (Wc) : Puissance totale du champ solaire
Ubat : Tension des batteries

Le courant de charge du régulateur (Irég) doit être supérieur ou égal au courant de charge des
batteries (Ibat). Ireg ≥ Ibat.

• La tension maximum de l’entrée PV (Ureg)


• La tension Vmp du champ solaire doit être au moins deux fois supérieures à la tension du
banc des batteries ;
Vmp = 4 * 37,3

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Vmp = 74,6 V
12 < 74,6 V donc Ubat < Vmp
• La tension Voc du champ solaire doit être inférieure à la tension PV du régulateur ;
Voc = 2 * 44,72
Voc = 89,44 V
Voc < 150 V

Grace à ses différents calculs, nous avons choisi le régulateur SMART Charge Controller MPPT
150/100 de Victron Energy dont les principales caractéristiques sont :

• Courant de charge nominal : 100 A ;


• Tension PV maximale de circuit ouvert : 150 V ;
• Tension de la batterie : 12, 24, 48 V ;
• Efficacité maximale : 98 %.

Figure 29 : Régulateur de charge SMART MPPT 150/100

5. Dimensionnement du parc de stockage :


Calcul de la capacité du parc (cbat) :
Pour le dimensionnement du parc de stockage nous allons procéder par le calcul de la capacité du
parc, pour cela on procèdera par l’utilisation de l’équation suivante :

‫ܧ‬௝ ∗ :;6<7
‫ܥ‬௕௔௧ =
=567 ∗ >567 ∗ ?@

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Avec :

:;6<7 : nombre de jours d’autonomie, qui est d’un (1 jr ) jour ;


?@ : décharge maximale admissible(0.8 pour les batteries en plomb), 80% ;
=567 : tension aux bornes du parc de stockage, 12V DC ;
89 : énergie consommée par jour, 3946.8 Wh ;

>567 : Rendement de la batterie (0.8 soit 80%) ;

, ∗
AN : 4567  =513,91
A∗, ∗ ,

Ce qui nous donne une capacité totale de 513,91 Ah.

En fonction des batteries disponible sur le marché, nous avons choisi celle ayant les
caractéristiques suivantes : Cu =200 Ah et Ubat = 12 V DC.

Afin d’obtenir la capacité souhaitée, un montage en parallèle est nécessaire ce qui nous oblige de
calculer le nombre de batteries branchées en parallèle. La tension du système étant de 12 V de même que
la tension aux bornes d’une batterie, nous avons nul besoin de faire un montage série pour un éventuel gain
en tension ;

Calcul du nombre de batteries en parallèle (Nbp) :


L’équation donnant le calcul du nombre de batteries qui doivent être connectées en parallèle pour
atteindre la capacité requise par le système est :

CDEF ,
 B  :  B  = 2,57 ~ 3 batteries
 A

Avec :

• 4567 : capacité du parc de stockage en Ah ;


• Cu : capacité unitaire des batteries en Ah ;

D’après ce calcul nous trouvons 3 batteries qui seront montées en parallèle.

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Calcul du nombre de batteries total du parc (Nb) :


Le nombre total des batteries est obtenu en multipliant le nombre total des batteries en série
(Nbs) par le nombre total des batteries en parallèles (Nbp).

Nb = Nbs * Nbp AN: Nb = 3 * 1 = 3


Ce qui donne 3 batteries au total.

Capacité du parc Référence de la batterie Nombre de batteries


600 Ah 200 Ah/ 12 V DC 3

Notre choix s’est porté sur la batterie d’accumulateur UCG200-12 de Ultracell. Les
Caractéristiques de la batterie d’accumulateur UCG200-12 sont :
• Tension d’une batterie : 12 V ;
• Capacité unitaire : 200 Ah ;
• Résistance interne : 3,24 mΩ ;
• Temps de charge : 20 h ;
• Température de fonctionnement : 20 - 60o C ;

Figure 30 : batterie UCG200-12

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6. Détermination des sections de câbles :


La section de câble varie en fonction des courants circulant dans la ligne en question, vue
l’utilisation de deux natures de courant, notamment le continu et l’alternatif, nous aurons des
sections de câble par partie : Du champ PV au régulateur de charge, du régulateur au parc de
stockage et du parc à l’onduleur, De l’onduleur au Contrôleur de trafic CLP 7700 et du CLP aux
signalisations lumineuses.
On admettra une chute de tension : de 5% de Vn soit 4,47 V pour 89,44 V, de 1% de Vn soit 0,12
V pour 12 V et de 5% de Vn soit 11,5 V pour 230 V.
La section de câble se calcule par l’expression ci-dessous :

K
G  HI ∗ J ∗
ΔM
Avec :
Nc=1.6*10-8 Ω.m, résistivité du cuivre ;
I : courant du circuit concerné ;
ΔV : chute de tension admissible. 4,47 ; 0,12 ou 11,5 V en fonction de la tension
utilisée.

 Du champ PV au régulateur de charge : S1 (L=5m, ΔV = 4,47 V et I=20 A) :

On trouve S1 = 0,358 mm2, selon les références du marché, on peut prendre une section
normalisée de 1.5 mm2.

 Du régulateur aux batteries puis des batteries à l’onduleur :


S2 (L= 2 m, ΔV = 0.12 V, I = 100 A) :

On trouve S1 = 26.67 mm2, selon les références du marché, on peut prendre une section
normalisée de 35 mm2.

 De l’onduleur au contrôleur de trafic CLP 7700 : S3 (ΔV = 11,5 V ; L= 1 m) :

I= P max de l’onduleur/ la tension AC du système= 900/230


I= 3,91 A ;
On trouve une section S3 = 0,006 mm2, une section normalisée de 1,5 mm2.

 De l’onduleurs au signaux lumineux : S4 (L=30m, I = 1 A, ΔV = 11,5 V) :

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On trouve S3 = 0,042 mm2, une section normalisée de 1,5 mm2.

IV- AUTRES EQUIPEMENTS DU SYSTEME :


Comme toute installation électrique, le système solaire photovoltaïque et le système de feux
tricolores doivent être protégés contre les risques d’origine électrique afin d’assurer la pérennité
des équipements et des installations ainsi que la protection des personnes et des biens. Il faut donc
procéder à la protection du côté DC ainsi que du côté AC de notre système vue l’utilisation de deux
natures de courant.

1. Filtrage :
Afin de garantir la qualité des signaux électriques (courant et tension) entrant dans le contrôleur de
trafic, la mise en place d’un filtre d’alimentation s’impose entre la liaison onduleur et contrôleur
de trafic CLP 7700.

Un filtre d’alimentation : SCHAFFNER FN 343 – 10 – 05

Caractéristiques :
• Courant nominal : 10 A ; Tension AC 230 V ; Courant de fuite : 190 μA ; fréquence
d’alimentation : 50/60 Hz ; Type de filtre : 1 phase EMI Performance, Filtre secteur
antiparasites.

Figure 31 : filtre secteur, Schaffner fn 343-10-05

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2. Protections :
Les modules doivent être protégés contre les risques de surintensité, cela est assurée par des
disjoncteurs DC pour les modules et AC pour l’onduleur. L’utilisation d’un disjoncteur différentiel
AC permet d’assurer également la protection des personnes. Ces disjoncteurs assurent aussi le
sectionnement qui sert à isoler les circuits électriques partiellement ou intégralement, le plus
souvent pour des raisons de maintenance.

2.1 Un disjoncteur DC : LANGIR 20 A 500 V CC


Caractéristiques :
• Description des pôles : 2P ; Courant nominal : 20 A ; Tension assigné d’emploi :
500 V CC ; Tension assigné de tenue aux chocs : 4 kV ; Tension d’isolement : 1000
V DC ; Pouvoir de coupure : 10 kA ; aptitude de sectionnement : OUI ;

Figure 32 : disjoncteur DC, LANGIR 20 A 500V CC

2.2 Un disjoncteur différentiel : Prodis DT 40 Vigi disjoncteur différentiel 1 Ph + N, 20


A, Type AC, 300 mA Courbe C, 6 kA.
Caractéristiques :
• Description des pôles : 1 Ph + N ; Courant nominal : 16 A ; Type de déclencheur :
Thermique-magnétique ; Sensibilité du différentiel : 300 mA ; fréquence : 50 Hz ;
Tension assigné d’emploi : 230 V CA ; Tension assigné de tenue aux chocs : 4 kV ;
Tension d’isolement : 440 V CA ; Pouvoir de coupure : 6 kA ; aptitude de
sectionnement : OUI ;

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Figure 33 : disjoncteur différentiel, Prodis DT 40


3. Protection contre les surtensions :
La tenue en tension des panneaux solaires et des onduleurs n’étant pas infinie, ceci nécessite la
mise en place d’un parafoudre qui limite ainsi les surtensions. La tension d’alimentation du
contrôleur doit être également maintenue à des valeurs assurant son bon fonctionnement.

3.1 Un parafoudre DC : Parafoudre pour courant continu iPRD 1000 DC, A9L16436
Caractéristiques :
• Description des pôles : 2 P ; Tension assigné d’emploi 1000 V DC (+/- 10%) ;
Courant Maximal de décharge : 40 kA ; Courant nominal de décharge : 15 kA ;
Tension maximale de service permanent : mode commun – 1000 V L-/PE // mode
commun – 1000 V L+/PE // mode différentiel : 1000 V L+/L- ;

Figure 34 : Parafoudre DC, iPRD 1000 DC

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3.2 Un parafoudre AC : Acti 9, iPRD 40r Parafoudre 1PN, 40 kA 350 V


Caractéristiques :
• Description des pôles : 1 Ph + N ; Schéma de liaison à terre : TT / TN-S ; Tension
assigné d’emploi 230/400 V CA (+/- 10%) ; Fréquence : 50/60 Hz ; Courant
Maximal de décharge : 40 kA ; Tension maximale de service permanent : mode
commun – 260 V N/PE // mode différentiel : 350 V L/N ;

Figure 35 : Parafoudre AC, Acti9 - iPRD

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V- SCHEMA DESCRIPTIF DU SYSTEME

Figure 36 : Schéma descriptif du système

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VI- EVALUATION FINANCIERE


1. Cadre du bordereau des prix unitaires
Objet : Acquisition de feux tricolores solaires dans la commune de Saaba.

Tableau 4 : Cadre du bordereau des prix unitaires

PRIX UNITAIRES HORS TVA (FCFA)


N° Désignation
En lettre En chiffre
I Equipement du système de feux tricolores
1 Armoire extérieure Grolleau Cent trente-six mille deux 136 290
FLX-0032128 cent quatre-vingt dix
2 Support Grille de protection du Vingt-six mille huit cent 26 820
contrôleur de trafic vingt
3 Contrôleur de trafic CLP 7700 Cinq millions six cent 5688685
quatre-vingt-huit mille six
cent quatre-vingt cinq
4 Support de feu, GHM – Retreint alu 145 Soixante-dix-huit mille 78390
– 90 – SIGNA, potence bissection trois cent quatre-vingt dix
H=3,6 m
5 Feu Led Ø200 mm, SIG222Eco Soixante-cinq mille huit 65800
cent
6 Feu Led Ø100 mm, SIG111 Quarante-cinq mille quatre 45460
cent soixante
II Equipement du système solaire photovoltaïque
1 Modules photovoltaïques blue Solar Quatre-vingt-seize mille 96875
260 W, Victron Energy huit cent soixante quinze
2 Smart charge Controller MPPT 150/70, Cinq cent trente mille 530400
Victron Energy quatre cent
3 Phoenix Inverter 12/500, Victron Cent treize mille sept cent 113750
Energy cinquante

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4 Batterie d’accumulateur Gel UCG200- Deux cent seize mille 216000


12, Ultracell
III Protection du système
1 Disjoncteur DC, LANGIR 10 A 500 V Vingt-sept mille cinq cent 27500
CC
2 Parafoudre iPRD 1000 DC, A9L16436 Soixante-trois mille six 63620
cent vingt
3 Parafoudre AC : Acti9, iPRD 40r 1PN, Quarante-six mille six cent 46650
40kA 350 V cinquante
4 Disjoncteur différentiel : Prodis DT 40 Dix-sept mille sept cent 17700
Vigi 20 A, 1 Ph + N, 300 mA
5 Filtre secteur : SCHAFFNER FN 343- Trente-huit mille neuf cent 38950
10-05 cinquante
IV Câble électrique
1 Câble souple RO2V 1000V mono- Trois mille deux cent 3200
Conducteur 25 mm²
2 Câble souple RO2V 1000V 3*1,5 mm² Cinquante-neuf mille trois 59340
cent quarante

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2. Cadre du devis estimatif


Objet : Acquisition de feux tricolores solaires dans la commune de Saaba.

Tableau 5 : cadre du devis estimatif

Prix
Prix Total
N° Désignation Unité Quantité Unitaire
(FCFA)
(FCFA)
I Equipement du système de feux tricolores
1 Armoire extérieure Grolleau
U 4 136 290 545160
FLX-0032128
2 Support Grille de protection du
U 4 26 820 107280
contrôleur de trafic
3 Contrôleur de trafic CLP 7700 U 2 5688685 11377370
4 Support de feu, GHM – Retreint
alu 145 – 90 – SIGNA, potence U 8 78390 627120
bissection H=3,6 m
5 Feu Led Ø200 mm, SIG222Eco U 8 65800 526400
6 Feu Led Ø100 mm, SIG111 U 8 45460 363680
Sous total 13547010
II Equipement du système solaire photovoltaïque
1 Modules photovoltaïques blue
U 8 96875 775000
Solar 260 W, Victron Energy
2 Smart charge Controller MPPT
U 2 530400 1060800
150/70, Victron Energy
3 Phoenix Inverter 12/500, Victron
U 2 113750 227500
Energy
4 Batterie d’accumulateur Gel
U 6 216000 1296000
UCG200-12, Ultracell
Sous total 3359300

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III Protection du système


1 Disjoncteur DC, LANGIR 10 A
U 2 27500 55000
500 V CC
2 Parafoudre iPRD 1000 DC,
U 2 63620 127240
A9L16436
3 Parafoudre AC : Acti9, iPRD
U 2 46650 93300
40r 1PN, 40kA 350 V
4 Disjoncteur différentiel : Prodis
DT 40 Vigi 20 A, 1 Ph + N, 300 U 2 17700 35400
mA
5 Filtre secteur : SCHAFFNER
U 2 38950 77900
FN 343-10-05
Sous total 388840
IV Câble électrique
1 Câble souple RO2V 1000V
m 40 3200 128000
mono-Conducteur 25 mm²
2 Câble souple RO2V 1000V
Rx 5 59340 296700
3*1,5 mm²
Sous total 424700
V Inventaire ENS FF 5395760 5395760
MONTANT TOTAL HORS TAXES 23 115 610

Au terme de cette étude financière estimative, ce présent devis est arrêté à la somme de : Vingt-
trois millions cent quinze mille six cent dix francs CFA HORS TAXE.
Cette estimation financière fait l’objet des deux carrefours, en divisant le montant global par deux,
on peut estimer le montant global hors taxe d’un carrefour à 11 557 805 FCFA HT.

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VII- ANALYSE COMPARATIVE DES SYSTEMES D’ALIMENTATION


ELECTRIQUE DE FEUX TRICOLORES :
Les systèmes de feux tricolores sont généralement alimentés en énergie électrique par le
réseau électrique public. En raison de l’avènement des énergies renouvelables dites propres ou
vertes et du déficit énergétique enregistré dans les pays du tiers monde, les systèmes électriques
utilisent de plus en plus des sources d’énergie indépendante du réseau d’alimentation public pour
plus d’efficacité et d’indépendance énergétique. A l’instar de plusieurs systèmes électriques, le
système de feu de signalisation routière tend à se pencher vers ces formes d’alimentation pour les
mêmes raisons évoquées plus haut.

Les systèmes de feu alimenté à l’énergie solaire photovoltaïque qui est une forme d’énergie
renouvelable présente des avantages importants vis-à-vis des alimentations électriques classiques,
nous pouvons citer les plus pertinents que voici :

 Autonomie énergétique : une totale indépendance énergétique du système ;


 Efficacité énergétique : réduit l’utilisation marginale de l’électricité conventionnelle ;
 Continuité de service : le système est exempté des coupures intempestives du courant
électrique du réseau public ;
 Economique : l’énergie consommée est absolument gratuite et inépuisable ;
 Stabilité : la qualité de l’énergie est garantie ;
 Energie Verte : préservation des ressources et protection de l’environnement ;

Contrairement à l’électricité conventionnelle, le système solaire photovoltaïque n’enregistre pas de


facture périodique. Nous allons donc calculer la facture d’électricité annuelle si toutes fois le
système de feu devrait être connecté à une alimentation classique :

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Tableau 6 : facture d’électricité estimative simplifié hors taxe

Coût Coût
Prix du Quantité
P(kW) T(h) E(kWh) journalière Annuel
kWh (jours)
(FCFA) (FCFA)
0,14 24 3,360 75 252 365 91980

La présente facture est arrêtée à la somme de 91 980 FCFA, sachant que les modules
photovoltaïques ont une durée de vie moyenne de 10 ans, installé un système photovoltaïque nous
épargne des charges périodiques minimales valant 10 * 91 980 = 919 800 FCFA sur 10 ans.

Outre ces avantages remarquables, elle présente également des inconvénients non négligeables
dont les principaux sont :

 Le coût initial des systèmes PV est élevé même si la rentabilité à long terme est assurée ;
 La maintenance régulière des modules photovoltaïques ;
 L’électricité doit être stockée dans des batteries. Or les batteries :
 Requièrent une maintenance régulière ;
 Doivent être remplacées périodiquement.

Le problème de stockage est un fléau que partage les deux systèmes d’alimentation. En effet une
décharge profonde est toujours possible avec les deux sources d’alimentation. Notamment en cas
de coupure prolongé dû à une panne ou autre perturbation par l’alimentation classique en électricité
ou en cas de manque prolongé de soleil dû à des phénomènes climatiques. D’où il est bon
d’envisager un mixage des deux formes d’énergie pour garantir non seulement l’économie et aussi
une meilleure continuité de service.

Conclusion

Dans ce chapitre nous avons fait l’étude complète de notre système techniquement comme
économiquement. D’après l’analyse comparative des différentes solutions d’alimentation, nous
jugeons qu’il est mieux d’opter pour une solution hydride des sources d’alimentation.

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CONCLUSION GENERALE
En somme, ce présent travail nous a permis d’approfondir nos connaissances sur les
applications photovoltaïques mais aussi de se lancer dans un nouveau domaine qui est celui de la
signalisation routière plus particulièrement la régulation du trafic par un système de feux tricolores.
La question traitée dans ce rapport est une réponse au problème de congestion qu’on rencontre
quotidiennement dans les milieux urbains et surtout au niveau des carrefours vue la forte densité
de population des villes actuelles. Elle apporte aussi la réponse au déficit énergétique que nous
faisons face au quotidien qui est très cruciale pour un système de feux tricolores.

En effet, nous avons parcouru le sujet en abordant premièrement les généralités sur le système de
feux tricolores et des applications photovoltaïques puis dimensionner le système de feu et
l’alimentation photovoltaïque pour le cas de nos deux carrefours qui présentent la même
configuration. Enfin, nous avons réalisé une étude comparative des différentes systèmes
d’alimentation électrique des feux routiers en mettant en exergue les énergies dites renouvelables
et l’énergie solaire dans notre cas qui permet d’obtenir une indépendance énergétique au système
utilisant cette forme d’énergie.

Outre ce qui précède, notre stage a été plus que bénéfique dans le sens où, grâce à ce dernier, on a
pu appréhender la théorie aux réalités du terrain et acquérir de l’expérience professionnelle.

TCHITEMBO DOLPHE IBRAHIM 65


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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

[1] : LANNOY Pierre, (2001). L’intelligence des feux rouges. Thèse de doctorat : Louvain :
UCLouvain, 278 pages ;

[2] : Mansour Assani, D. (2011). Le manuel du technicien photovoltaïque. Dakar : Peracod, 88


pages ;

[3] : Mark Hankins, (2010). Installations solaires photovoltaïques autonomes. Paris : Dunod, 304
pages ;

[4] : Serge ZAONGO, A. (2018). Conception et réalisation d’un feu tricolore solaire sans fil et
connecté. Mémoire de fin de cycle : Ouagadougou : ESTA, 75 pages ;

[5] : Huan Nguyen & Guy Richard, (2002). Manuel de conception d’un projet de signalisation
lumineuse. Québec : Septembre 2002, 64 pages ;

[6] : Dolphe TCHITEMBO, I. (2019). Etude de renforcement de l’alimentation électrique du site


CD1. Rapport de Stage : Ouagadougou : ESTA, 51 pages ;

[7] : Corinne BRABAN & Florence BOILLOT, (2003). Les systèmes temps réel de commande de
feux en milieu urbain. Synthèse n° 44 : INRETS, 114 pages ;

[8] : www.se.com

[9] : www.sea-signalisation.com

[10] : www.victron-energy.com

[11] : www.grolleau.fr

[12] : www.eci-signalisation.fr

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TABLE DES MATIERES


DEDICACE ................................................................................................................................................. i
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................... ii
SOMMAIRE .............................................................................................................................................. iii
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS ....................................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES ....................................................................................................................................v
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................................... vii
PREAMBULE........................................................................................................................................... viii
INTRODUCTION GENERALE ...................................................................................................................... 1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET BILAN DE STAGE ...................................... 3
I- PRESENTATION DE STEEL SARL ..................................................................................................... 4
1. Situation géographique ............................................................................................................ 4
2. Secteur d’activité de Steel Sarl.................................................................................................. 5
3. Perspectives ............................................................................................................................. 5
4. Organigramme de steel sarl ...................................................................................................... 6
II- BILAN DE STAGE : ......................................................................................................................... 7
1. Acquis du stage :....................................................................................................................... 7
2. Difficultés et proposition de solution : ...................................................................................... 8
3. Critiques et suggestions ............................................................................................................ 8
CHAPITRE 2 : GENERALITES ............................................................................................................... 10
I- GENERALITE SUR LES FEUX TRICOLORES ..................................................................................... 11
1. Domaines d’emploi................................................................................................................. 11
2. Carrefour ................................................................................................................................ 12
3. Différentes catégories de signaux lumineux de circulation ...................................................... 14
4. Signaux lumineux d’intersection ............................................................................................. 14
5. Support de feux ...................................................................................................................... 18
6. Caractéristique générales de visibilité et de lisibilité ............................................................... 19
7. Contrôleur de trafic ................................................................................................................ 22
II- GENERALITE SUR LES SYSTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES :................................................ 28
1. Générateur solaire photovoltaïque : ....................................................................................... 29

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2. Batteries d’accumulateurs : .................................................................................................... 32


3. Le régulateur de charge : ........................................................................................................ 33
4. L’onduleur : ............................................................................................................................ 34
5. Schéma descriptif d’un système solaire photovoltaïque : ........................................................ 36
CHAPITRE 3 : ETUDE DU THEME ........................................................................................................ 37
I- PRESENTATION DES CARREFOURS .............................................................................................. 38
II- CHOIX DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME DE FEUX TRICOLORES ................................................... 39
1. Choix des armoires ................................................................................................................. 39
2. Choix du contrôleur de trafic .................................................................................................. 40
3. Choix des supports de feu....................................................................................................... 43
4. Choix des signaux lumineux .................................................................................................... 44
III- DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE : ........................................... 46
1. Besoin énergétique :............................................................................................................... 46
2. Dimensionnement du champ solaire :..................................................................................... 46
3. Choix de l’onduleur ................................................................................................................ 48
4. Choix du régulateur de charge ................................................................................................ 49
5. Dimensionnement du parc de stockage : ................................................................................ 50
6. Détermination des sections de câbles : ................................................................................... 53
IV- AUTRES EQUIPEMENTS DU SYSTEME : .................................................................................... 54
1. Filtrage : ................................................................................................................................. 54
2. Protection contre les surintensités :................................................... Erreur ! Signet non défini.
3. Protection contre les surtensions :.......................................................................................... 56
V- SCHEMA DESCRIPTIF DU SYSTEME .............................................................................................. 58
VI- EVALUATION FINANCIERE ....................................................................................................... 59
1. Cadre du bordereau des prix unitaires .................................................................................... 59
2. Cadre du devis estimatif ......................................................................................................... 61
VII- ANALYSE COMPARATIVE DES SYSTEMES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE DE FEUX TRICOLORES :
63
CONCLUSION GENERALE ........................................................................................................................ 65
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE......................................................................................................... 66
TABLE DES MATIERES ................................................................................................................................ I

TCHITEMBO DOLPHE IBRAHIM II

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