Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OPTION : ELECTROMECANIQUE
DEDICACE
REMERCIEMENTS
Ce document ne saurait voir le jour sans l’appui de certaines personnes, c’est
pourquoi nous adressons nos vifs et sincères remerciements à l’endroit de ces
derniers pour leurs aides : morale, financière et technique. Nous citons
particulièrement :
SOMMAIRE
DEDICACE……………………………………………………………………………………….i
REMERCIEMENTS …………………………………………………………………………….ii
SOMMAIRE……………………………………………………………………………………..iii
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS………………………………………………….iv
LISTE DES FIGURES…………………………………………………………………………...v
LISTE DES TABLEAUX………………………………………………………………………vii
PREAMBULE………………………………………………………………………...………..viii
INTRODUCTION GENERALE………………………………………………………………...1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET BILAN DE
STAGE……………………………………………………………………………………………3
I - PRESENTATION DE STEEL SARL :................................................................................................4
II - BILAN DE STAGE ………………………………….…………………….…………………………7
CHAPITRE 2 : GENERALITES................................................................................................10
I- GENERALITE SUR LES FEUX TRICOLORES :………………………………………..11
II - GENERALITE SUR LES SYSTEMES SOLAIRES PHOTOVOLTAÏQUES :……….28
CHAPITRE 3 : ETUDE DU THEME…………………………………………………………37
I- PRESENTATION DES CARREFOURS :………………………………………………….38
II - CHOIX DES EQUIPEMENTS DU SYSTEME DE FEUX TRICOLORES :…………..39
III - DIMENSIONNEMENT DU SYSTEME SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE :…………46
IV – AUTRES EQUIPEMENTS DU SYSTEME :……………………………………………54
V - EVALUATION FINANCIERE :…………………………………………………………..59
VI - ANALYSE COMPARATIVE DES SYSTEMES D’ALIMENTATION ELECTRIQUE
DE FEUX TRICOLORES :…………………………………………………………………….62
CONCLUSION………………………………………………………………………………….65
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE…………………………………………………….66
TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………..I
A: Ampère ; mA : Milliampère ;
C: Capacité ; PE : Protection ;
Comité Européen de Normalisation
CENELEC : en Electronique et Ph : Phase ;
Electrotechnique ;
DC : Direct Current ; PV : Photovoltaïque ;
Jr : Jour ; V: Volt ;
Kg : Kilogramme ; W: Watt ;
kW : Kilowatt ; Wc : Watt-crête.
PREAMBULE
Créée en 2003, elle est agréée par l’Etat du Burkina Faso par arrêté ministériel portant
autorisation d’ouverture 2004-125/MESSRS/SGCNESSP/SP du 5 juillet 2004, l’Ecole Supérieure
des Techniques Avancées (ESTA) est située à l’ouest de la mairie de Nongr-Maason, à 400 m de
l’hôtel Silmandé et depuis 2011, elle a une annexe à la zone 1 sur la circulaire en face de la station
Shell à 350 m de la Pédiatrie Charles de Gaulle en allant vers le SIAO, sur l’immeuble BOA.
L’ESTA répond aux adresses suivantes :
1. Formations :
La spécificité de l’ESTA au niveau de la formation repose sur :
• La qualité et la rigueur de l’encadrement pédagogique
• Un partenariat diversifié et actif au niveau académique, avec des entreprises et des
institutions.
• La qualité et le volume du matériel didactique
Dans le souci de mettre à la disposition des entreprises nationales et internationales, des techniciens
supérieurs et ingénieurs qualifiés immédiatement opérationnels et répondant aux profils recherchés
dans divers domaines d’activités, l’ESTA offre depuis sa création, une formation professionnelle
de haut niveau en cours du jour et soir dans les filières ci-dessous.
Les DTS délivrés par l’ESTA sont reconnus par le CAMES dans les filières suivantes :
• Réseaux Informatiques et Télécommunications (RIT) ;
• Génie Electrique : option Electronique et Informatique industrielle (GEII) ;
• Finances-Comptabilité (FC) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;
L’école propose aussi des DUT Français (BAC+2) en partenariat avec l’Université du
Littoral.
• Electromécanique(ELM) ;
• Systèmes d’Information et Réseaux (SIR) ;
• Génie Biomédical(GBM) ;
• Finances & Audit Comptables (FAC).
1.2. Formation continue professionnelle :
L’ESTA organise également des séminaires de formation à l’intention des entreprises pour des
entreprises pour le renforcement des capacités de leur personnel. Ces actions de formation
contribuent énormément à l’actualisation des méthodes et des contenus des formations
diplômantes.
INTRODUCTION GENERALE
La gestion de la circulation routière est une activité aujourd’hui largement répandue. Sa
nécessité est en effet reconnue par la majorité des collectivités de par le monde, en réalité partout
où circulent des automobiles. Un carrefour routier peut devenir dangereux par l’accroissement
constant du trafic urbain. L’équiper d’un système à fonctionnement automatique pourra permettre
de réguler le débit de la circulation. Devant donc la nécessité de réduire le nombre d’accidents,
plutôt qu’une solution de signalisation à panneau « STOP » ou « BALISE TRIANGULAIRE »,
nous avons retenu la conception de feux tricolores.
Les signaux lumineux font parties des équipements électrotechniques installés sur le réseau routier.
La conception d’un feu tricolore passe nécessairement par la disponibilité d’une alimentation
électrique. Habituellement, les feux tricolores sont alimentés par le réseau électrique public qui au
Burkina Faso est sujet à des perturbations dues aux coupures intempestives du courant électrique
qui sont causées par des pannes ou disfonctionnement des réseaux de distribution ou des centrales
électriques.
L’énergie qui nous provient du soleil est très abondante, propre et inépuisable à l’échelle de
l’humanité. Sans cesse renouvelée selon le cycle des saisons, l’énergie solaire est la source
d’énergie la plus ubiquiste et la plus accessible à tous les humains. Nous avons donc fait recours à
cette forme d’énergie dite renouvelables pour pallier aux insuffisances du réseau électrique public.
Ce choix permet de protéger l’environnement tout en contribuant : à la stabilité, à l’économie et à
la continuité de service.
C’est ainsi que lors de notre stage pratique effectué à STEEL Sarl du 03 septembre au 03 décembre
2020 au département électricité, nous avons choisi le thème : « ETUDE TECHNICO-
ECONOMIQUE DE FEUX TRICOLORES SOLAIRES : CAS DE DEUX CARREFOURS DANS
LA COMMUNE DE SAABA ». En effet, deux carrefours dans la commune de Saaba nécessitent
une implantation de feux tricolores solaires. Dans l’étude de ce thème, nous visons les objectifs
suivants : « faciliter la circulation des véhicules, augmenter la sécurité des usagers, réduire toute
Dans un premier temps, nous passerons en revue les éléments qui composent un système de feux
tricolores ainsi que sa réglementation mais aussi ceux des systèmes solaires photovoltaïques, puis
nous aborderons le thème proprement dit.
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL ET BILAN DE
STAGE
STEEL Sarl possède une solide expertise reconnue dans les différents secteurs d’activités ou elle
est présente. Elle dispose en outre d’une équipe hautement qualifiée professionnelle et compétente
qui lui permet de garantir à ses clients l’expertise et les résultats attendus.
1. Situation géographique
Le siège social de la Société de Travaux d’Equipements Electrique est située au quartier
Wemtenga, au Secteur 23 sis à l’arrondissement 5 de la ville de Ouagadougou, Burkina Faso. Elle
se trouve plus précisément sur la rue 14.24 à 300 mètres du côté Ouest de la Station OTAM sur la
rue 29.13.
3. Perspectives
STEEL SARL vise :
Une Mise à disposition d’appartements de haut standing ;
Une Fourniture en eau potable à tous ;
Une mise à disposition d’équipements et outillages performants aux acteurs locaux,
régionaux et internationaux ;
Etendre son réseau dans l’espace régional et international ;
DIRECTION GENERALE
SECRETARIAT DE
DIRECTION
TECHNICIENS
STAGIAIRES
3. Critiques et suggestions
3.1 Critiques :
Notons également qu’au sein STEEL Sarl, il y’a des faits qui ne sont pas aussi bien apprécier, on
a tel que :
3.2 Suggestions :
A partir des critiques évoqués ci-dessus, nous suggérons :
CHAPITRE 2 : GENERALITES
Introduction :
La régulation du trafic en milieu urbain se donne différents objectifs avant tout assurer la sécurité
des personnes et des véhicules sur la voirie, en particulier dans les carrefours où les conflits sont
les plus nombreux. Mais aussi maitriser les retards, la congestion, la pollution, le bruit,
conséquences d’une augmentation incessante du trafic, afin d’assurer un certain confort.
Dans ce premier chapitre, nous verrons les généralités sur les feux tricolores et sur les systèmes
solaires photovoltaïques. Aussi nous parlerons de la réglementation du type de signalisation
concernée. A savoir le système de feux tricolores est constitué : d’une alimentation électrique, du
contrôleur de trafic et des unités de feux qui concourent tous à réguler la circulation routière.
2. Carrefour
Un carrefour est un nœud de communication entre les véhicules et les piétons, il est situé à la
rencontre de plusieurs rues, déterminant des couloirs d’entré et de sortie. Un couloir est caractérisé
par sa largeur et le nombre de ses voies ; certaines de ces voies (voies spéciales) peuvent être
affectées par un flux particulier, les courants des véhicules sont des courants directs, soit des
courants de tourne à gauche, soit des courants de tourne à droite.
On retrouve, sur nos routes, différentes types d’aménagements géométriques de carrefours. Nous
en Montrons quelques exemples ci-dessous sur lesquels nous avons indiqué l’emplacement
possible de fondation pour feux tricolores.
1er Type : Dans ce type d’aménagement, chaque approche comporte une seule voie de roulement
et un accotement, pavé ou non. On le retrouve surtout en milieu rural, sans bande médiane ni
trottoir. Un tel aménagement suppose la mise en place d’un système de feux tricolores à 4 unités.
2e Type : En milieu semi-urbain ou urbain, ce carrefour possède une bande médiane sur la route
principale avec une voie de refuge pour virage à gauche et à droite et parfois, des trottoirs et des
bordures. L’on y trouve 4 ou 6 unités de feux.
3e Type : Ce carrefours est constitué de routes avec bandes médianes, voies de refuge pour virage
à gauche et à droite et trottoirs et bordures. On y retrouve généralement 8 unités de feux.
Les feux de circulation sont verts, jaunes (ou oranges) ou rouges, sauf ceux spécifiquement réservés
aux véhicules des services réguliers de transport en commun, qui sont blancs. Ils peuvent être
groupés en signaux tricolores, bicolores ou unicolores. Ils sont généralement circulaires et, pour
les feux destinés aux véhicules des services réguliers de transport en commun, peuvent comporter
un pictogramme ou des signes spécifiques.
Les feux jaunes, rouges et le disque des feux pour véhicules des services réguliers de transport en
commun peuvent être clignotant (c’est-à-dire alternativement allumés ou éteints chaque seconde,
pendant des durées sensiblement égales).
Les signaux lumineux d’intersection forment une première famille de signaux traités dans le
chapitre II. Ils comprennent neufs grand types de signaux, R11 à R19.
Il est normalement composé de trois feux circulaires vert, jaune et rouge (R11v),
Exceptionnellement, et sous réserve d’une étude le justifiant, le vert peut être remplacé par du jaune
clignotant (R11j).
Il est constitué de deux feux vert et rouge, normalement disposés dans cet ordre de droite à gauche,
éventuellement ils peuvent être disposés l’un au-dessous de l’autre, le vers en bas.
Ils sont composés de trois feux vert, jaune et rouge dans cet ordre de bas en haut, munis chacun
d’un même pictogramme. Le feu vert peut être remplacé par un feu jaune clignotant, les signaux
se dénommant alors respectivement : R13j et R13bj.
Ils sont destinés chacun à l’ensemble des véhicules qui ont pour destination la direction indiquée
par la flèche, ou l’une des directions indiquées en aucun cas le feu vert ne peut être remplacé par
un feu jaune clignotant.
Ils sont composés d’un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un ensemble de feux
tricolores circulaires du type R11v (vert sur le feu du bas). Ils sont munis d’un pictogramme.
Ils sont composés d’un feu jaune clignotant et sont obligatoirement associés à un ensemble de feux
tricolores circulaires R11v. Il est recommandé de les associer aux signaux R11 comme indique la
figure : Ils sont munis d’un pictogramme en forme d’une ou deux flèches.
Il est composé de trois feux blancs présentant de bas en haut, une barre verticale, un disque et une
barre horizontale, sur fond noir circulaire. Le feu central comportant le disque comportant le disque
peut être clignotant.
R18 : Signaux directionnels pour véhicules des services réguliers de transport en commun
Ils sont composés comme le signal R17, à l’exception de la barre du feu inferieur qui est incliné à
gauche ou à droite. Ils s’adressent exclusivement aux véhicules des services réguliers de transport
en commun qui ont pour destination la direction indiquée par la barre du feu inférieur.
Ils sont composés d’un feu jaune clignotant munis de deux pictogrammes et sont obligatoirement
associés à un ensemble de feux tricolores circulaires dont le feu du bas est vert. Ils autorisent les
cycles à ne pas marquer l’arrêt au feu pour s’engager dans la direction indiquée.
5. Support de feux
Il existe une large gamme de supports destinés à suspendre en toute sécurité les signaux routiers
(feux tricolores). Les supports sont principalement fonctionnels : l’association de formes, de
couleurs ou de matière personnalise le site à équiper et donne du caractère au projet.
Les matériaux proposés : Acier, Aluminium, fibre de verre, bois, peuvent se décliner selon
différentes variantes (formes, couleurs, décors, …) permettant de réaliser des ensembles sobres ou
originaux.
Un signal lumineux de circulation doit être implanté et orienté pour être vu des usagers auxquels
il est destiné et, dans la mesure du possible, ne pas être vu des usagers auxquels il n’est pas destiné.
La face arrière des signaux doit être occultée pour ne laisser passer aucune lumière. Toutefois le
feu rouge des signaux tricolores d’intersection. R11v peut être visible sur sa face arrière sans forme
d’une croix grecque rouge.
Les feux circulaires principaux pour véhicules ont un diamètre soit de 200mm, soit de 300 mm Les
feux d’un même ensemble ont normalement le même diamètre ; toutefois un ensemble tricolore
peut éventuellement être composé d’un feu rouge de diamètre 300 mm et de deux feux (Un jaune
et un vert) de diamètre 200mm.
Les feux des ensembles directionnels ont le plus souvent 300 mm de diamètre. Les feux de type
R19 ont un diamètre soit de 90 mm, soit de 200 mm
Les signaux pour véhicules implantés sur le bord de la chaussé peuvent être répétés en partie basse
du même support.
Les signaux répétiteurs, de dimension réduite, sont orientés pour être vus depuis les premiers
véhicules arrêtés à la ligne d’effet des feux. Ils donnent rigoureusement les mêmes indications
(couleur et pictogramme) que les signaux principaux qu’ils répètent.
Si deux ensembles tricolores sont associés sur le même support, on ne doit pas répéter l’un sans
l’autre, sauf éventuellement si l’autre est un signal tricolore R13b BUS (fig 15).
Les signaux tricolores principaux implantés sur trottoir, accotement ou îlot accessible aux piétons,
doivent dégager un gabarit de 2,00 m. L’axe du feu supérieur doit se trouver à moins de 4,20 m de
hauteur.
Les signaux tricolores placés au-dessus de la chaussée doivent bien entendu être implantés en
respectant la hauteur libre de la voie. Ils sont destinés à être vue à grande distance par les
conducteurs et sont donc implantés et orientés en conséquence.
Sur la totalité des signaux bicolores et tricolores et des signaux pour véhicules des services réguliers
de transport en commun en fonctionnement, les couleurs ou les formes se succèdent sans se
chevaucher et sans période d’extinction.
Lorsqu’un feu est éteint, il ne doit diffuser aucune lumière et sa couleur ne doit pas prêter à
confusion. Les ensembles de feux constituant les éléments d’un signal doivent avoir un aspect
monobloc.
Tous les feux principaux sont normalement munis de dispositifs de type visière limitant
l’éclairement du feu par le soleil, et doivent être inscrits dans une surface de couleur sombre
formant contraste.
L’adjonction d’un écran de contraste de couleur noire est destinée à améliorer la perception d’un
signal principal se détachant sur fond clair ou éblouissant. Elle est obligatoire pour les signaux
tricolores implantés hors agglomérations, elle est recommandée pour les signaux situées en
particulier au-dessus de la chaussée et sur les axes est-ouest.
Les supports de signaux lumineux de circulation ne doivent pas porter d’autres équipements qui
pourraient nuire à la perception du signal.
7. Contrôleur de trafic
Originairement, le « Contrôleur » du feu est un être humain, utilisant son intelligence, c’est-à-dire
sa perception du trafic, pour activer le sémaphore, quel qu’il soit (agiter un membre, émettre un
son, allumer une lampe, etc.). Suite aux critiques d’inefficacité mais aussi de coûts liés à cette
technique, des contrôleurs automatiques (C’est-à-dire non humain) furent mis au point. On
distingue trois type ou générations.
même être rendu variable par l’insertion d’engrenages entre le disque et l’horloge du
controleur, ce qui fait varier la longueur des phases et des cycles.
Les contrôleurs à logique câblé : ici, le dispositif électromécanique est remplacé par un
compteur (ou horloge) numérique de faible voltage on y relie alors les circuits chargés
d’établir les aiguillages correspondant aux divers plans de feux. En fait, chaque plan
possède un circuit distinct, toute modification de plan exigeant alors une nouvelle
connexion des circuits au contrôleur électronique.
Le contrôleur de trafic se compose de modules fonctionnels, ayant comme but la commande des
feux de circulation d'une installation de signalisation tricolore.
L’alimentation réseau ;
Les feux de signalisation ;
Les détecteurs;
Les connexions (prise téléphonique, port RS 232C, ...) nécessaires pour l'échange
d'informations avec d'autres contrôleurs de trafic.
Un port USB.
Les circuits de puissance et de mesure ainsi que les protections sont adaptés pour la commande
d’installations tricolores équipés de divers types de lanternes, c’est-à-dire dont les feux sont réalisés
soit de lampes à incandescence, soit de LED ou de lentilles à LED, quelle que soit leur tension
nominale (notamment 12 V, 24 V et 230V). Le type d’installation tricolore est spécifié lors de
chaque commande, une installation pouvant être hybride quant aux lanternes utilisées.
Le contrôleur de trafic doit pouvoir gérer jusqu’à quatre carrefours éventuellement en relation les
uns avec les autres, pour autant que sa capacité, décrite plus loin, ne soit pas dépassée.
A 8 32 8
B 16 48 16
C 32 60 24
Il est conçu de façon à ce que la capacité du contrôleur puisse être augmentée par le simple ajout
d’éléments modulaires, sans devoir modifier le câblage ou la filerie.
Le contrôleur de trafic de type A doit être conçu de manière telle qu’il puisse évoluer en un
contrôleur de type B par le simple ajout d’éléments modulaires, sans devoir modifier le câblage ou
la filerie.
En cas de défectuosités d’une partie de l’équipement de base, il doit être possible de remplacer
uniquement la partie en question, sans devoir remplacer l’intégralité de l’équipement de base.
Le numéro d'identification du pouvoir adjudicateur est appliqué de façon indélébile sur toutes les
cartes et accessoires du contrôleur de trafic.
Les indications sur les cartes pour les groupes de signaux et les entrées/sorties (détecteurs,
impulsions, …) sont les mêmes que celles du diagramme de fonctionnement.
Les différents composants d’un système solaire photovoltaïques classique sont les suivants :
Le champ photovoltaïque ;
Les batteries ;
Le régulateur ;
Eventuellement, un convertisseur d’énergie ;
Les récepteurs, charges ou applications.
L’énergie peut être utilisé en direct ou stocké dans des batteries pour une utilisation ultérieure.
• Le silicium monocristallin, il est fabriqué avec un cristal que l’on découpe à l’aide
d’une scie diamantée en tranche de 300 µm à 400 µm. Ce type de matériaux permet
d’atteindre un rendement de 15% à 18%, il peut produire beaucoup d’énergie sur un
petit espace (environ 150 Wc/m2) et a une durée de vie de 25 ans. Cependant sa
fabrication est celle qui coûte le plus chère, sa pose est complexe et il ne fonctionne
qu’avec un fort ensoleillement.
• Le silicium polycristallin, c’est le matériau le plus utilisé. Il est fabriqué de la même
façon que le monocristallin sauf que l’on refroidi beaucoup plus rapidement le silicium
créant ainsi plusieurs cristaux (contrairement au silicium monocristallin). Il produit
environ 100 Wc/m2 et possède un rendement de 10% à 14%. Il a l’avantage d’être
moins cher que le silicium monocristallin pour la même durée de vie.
• Le silicium amorphe, ce matériau est construit à partir d’un substrat de verre. Il est
généralement utilisé sur des appareils ne demandant pas une grosse quantité d’énergie
tel que les calculatrices ou les montres solaires. Il a l’avantages d’être très bon marché,
de pouvoir être intégré sur des supports souples (en effet une couche de 1 µm est
suffisante à son fonctionnement), de fonctionner même avec un éclairage faible et
d’avoir une meilleure résistance à une hausse de température. Toutefois il possède un
très faible rendement, de l’ordre de 5% à 8% et subit une perte de rendement durant les
premiers mois d’utilisations (ce phénomène est appelé ‘’ la stabilisation sous lumière’’)
de plus sa durée de vie est plus courte que le siliciums cristallin (environ 10 ans).
• La puissance crête, qui est la puissance maximale : Pc = Vm*Im pour une température
des cellules Tj = 25oC, un ensoleillement de 1000 W/m² et une distance optique AM
1,5.
Remarques :
2. Batteries d’accumulateurs :
On utilise souvent les équipements électriques après le crépuscule, alors que le module PV ne
produit plus d’électricité. Les batteries stockent l’énergie captée pendant les périodes
d’ensoleillement pour la restituer la nuit et en période nuageuse.
Une batterie d’accumulateurs ou généralement batterie, est un ensemble d’accumulateurs
électriques reliés entre eux de façon à créer un générateur de courant continu de la capacité et de
la tension désirée. Ils servent donc de tampon entre la production et la consommation d’énergie
(utilisations).
On distingue généralement trois type de batteries solaires :
• Batteries à plomb ou liquide ;
• Batterie à Gel ou AGM ;
• Batterie au lithium-ion ;
Les batteries utilisées pour les installations photovoltaïques sont appelées stationnaires ou à
décharge profonde, Ce sont des batteries au plomb qui utilisent comme conducteur une solution
d’acide sulfurique aussi appelée électrolyte. Elles sont capables d’injecter un courant stable
pendant de longues périodes (comme nuit par exemple) et peuvent se décharger et se recharger très
fréquemment (c’est ce qu’on appelle cycle) sans se détériorer.
La longévité des batteries dépend de la qualité de l’entretien et des contrôles effectués, elles ont
une durée de vie moyenne qui varient entre 3 à 5 ans.
Les accumulateurs sont bien souvent câblés en série afin d’obtenir la tension de batterie souhaité.
Pour augmenter le courant disponible, il est également possible de recourir à un montage parallèle
des cellules. Le propre de la batterie d’accumulateur est donc d’augmenter la tension et/ou le
courant disponible afin de correspondre aux caractéristique d’une alimentation donnée. La
combinaison des deux techniques peut être faites :
3. Le régulateur de charge :
La quantité d’énergie fournie par les modules photovoltaïques est limitée, il faut donc que la
demande énergétique des charges (éclairages et appareils) ne soit pas supérieure à la quantité
d’énergie fournie par le panneau. Le régulateur, d’une durée de vie de 7 à 10 ans, est le cœur du
système photovoltaïque, il contrôle le flux d’énergie. Le régulateur de charge a pour fonction
principale : de protéger la batterie contre les surcharges ou les décharges profondes, prévenant ainsi
tout risque de dommage aux batteries et à l’installation. Il peut également signaler les
dysfonctionnements du générateur ou de la batterie.
Et comme inconvénient :
Le régulateur série :
Dans le cas du régulateur série, l’organe de commutation est en série dans le circuit du générateur.
Il ouvre le circuit en cas de surcharge et est adapté aux installations de grande taille. Son avantage
est que :
- La diode de blocage n’est pas indispensable
En outre, le critère suivant est indispensables pour le choix d’un régulateur de charge :
4. L’onduleur :
L’onduleur ou encore appelé convertisseur a pour rôle de convertir le courant continu fourni soit
par le champ photovoltaïque ou la batterie en un courant alternatif nécessaire à l’alimentation de
nombreux appareils ou équipements fonctionnant avec ce type de courant.
On peut distinguer deux types d’onduleurs utilisés dans les énergies renouvelables : les onduleurs
autonomes et les onduleurs connectés au réseau. Il existe aussi les onduleurs hybrides ou
intelligents.
Onduleurs autonomes :
Il fournit une tension alternative à partir d’une source continue.
Les onduleurs hybrides ou intelligents : sont une nouvelle génération dédiée au applications
d’énergie renouvelable pour l’autoconsommation et en particulier pour les panneaux solaires
photovoltaïques. L’énergie des panneaux solaires photovoltaïques est active seulement pendant la
journée et essentiellement lorsque le soleil est au zénith.
Les caractéristiques principales d’un onduleur sont les suivantes :
Conclusion
L’électricité est l’une des formes d’énergie la plus versatile et qui s’adapte au mieux à chaque
nécessité. Son utilisation est si entendue qu’aujourd’hui on pourrait difficilement concevoir une
société techniquement avancée qui n’en fasse pas usage. Nous avons présenté dans ce présent
chapitre les différents éléments qui entrent dans la constitution d’un système de feux tricolores et
d’une alimentation photovoltaïque, Ainsi que leur principe de fonctionnement. Mais aussi la
règlementation régissant le domaine. Ce qui nous permet d’aborder le chapitre suivant où nous
allons dimensionner les différents équipements de l’ensemble du système.
Introduction
Dans ce chapitre, nous effectuerons le choix des différents équipements qui constituent notre
système de feux tricolores notamment : les armoires, le contrôleur de trafic, les supports de feu et
les signaux lumineux. Et aussi Le dimensionnement de l’alimentation électrique du système. Ce
chapitre fera également l’objet de l’évaluation financière du projet et d’une étude comparative des
systèmes d’alimentation de feux tricolores.
I- PRESENTATION DES CARREFOURS
Un carrefour à feux est une intersection dont le trafic est réglé par de feux de signalisation
lumineuses pilotées par un contrôleur. Le réglage des cycles de feux doit permettre d’assurer la
sécurité des automobilistes et des piétons tout en permettant un débit et la meilleur fluidité possible.
Les deux carrefours étudiés ici sont de même configuration, nous allons donc traiter un cas de
figure lors de l’étude technique puis prendre en compte les deux carrefours lors de l’estimation
financière.
La configuration étudiée est un carrefour constitué d’une intersection de quatre routes principales
formé avec des mouvements de tourner à droite, de tourner à gauche et d’aller tout droit. Ce type
d’aménagement nécessite la mise en place d’un système de feux tricolores à 4 unités. Un exemple
de cette intersection est donné dans la figure ci-dessous.
Dans notre cas nous avons besoin de deux armoires par carrefour pour pouvoir installer les
équipements de l’alimentation électrique dans l’un et le contrôleur de trafic ainsi que ses auxiliaires
dans l’autre.
Pour son expérience dans le domaine et de ses équipements certifiés comme spécialisé dans le
domaine de la signalisation, nous avons choisi les Armoires extérieures, avec cônes emboutis pour
réseau de signalisation (FLX - 0032128) du constructeur GROLLEAU offrant un haut niveau de
sécurité, protégeant ainsi les composants qu’elles renferment des agressions externes de manière
durable. Ces armoires répondent aux exigences des collectivités locales tant en matière de sécurité,
que d’environnement, d’ergonomie ou encore de technicité.
De ce fait, nous avons choisi un contrôleur de trafic répondant aux normes internationales de la
signalisation routière énoncées dans les généralités. Il s’agit du contrôleur CLP 7700 de SEA-
Les Composants électroniques sont totalement protégés contre les chocs, la poussière, la corrosion
et l’humidité. De conception modulaire, il est organisé essentiellement autour de 4 modules
électroniques.
Le contrôleur CLP 7700 permet de répondre aux algorithmes de la régulation du trafic routier les
plus exigeants. Sa conception modulaire lui permet de s’adapter aux besoins des sites à gérer. Le
fonctionnel du contrôleur CLP est géré à partir du logiciel TOPS (Traitement Optimisé des
Paramètres de Signalisations).
TOPS permet de réguler des carrefours simples ou complexes par des méthodologies classiques ou
innovatrices : acyclique, escamotage, cyclique, glissement, commande agent, équation logique,
fonctionnement adaptatif, fonctions spéciales, commande par poste central, intervalle véhiculaire
simple ou décroissant, matrice de sécurité.
Spécifications du CLP :
Tension d’alimentation ligne de feux : 127/230 Vac (-20 %, + 10%), 24 V (-20%, +15
%) ;
Consommation : 55 W max pour la partie électronique (LF non comprises).
Température de fonctionnement : - 25 o à +80 o C ;
Options : Horloge radio (France Inter, GPS, DCF 77), Détecteur tension amont
disjoncteur réseau.
Indice de protection : IP 54
Le type des luminaires indiqués est le R11v avec un diamètre de 200 mm pour le signal principal
et 100 mm pour le signal répétiteur.
Notre choix s’est porté sur les équipements du constructeur ECI – Signalisation et plus
particulièrement sur les produits SIG222Eco et SIG111 qui présentent les caractéristiques
suivantes :
SIG222Eco
SIG111
Identifiant Feu LED Ø200 mm, Type WB2/1,
Feu LED Ø100 mm
classe 1
Couleur rouge orange vert rouge orange vert
Moins
Moins de Moins de Moins de 10 Moins de Moins de
Puissance de 5
10 W 15 W W 5W 5W
W
Hauteur 791 mm 425 mm
Longueur 269 mm 159 mm
Largeur 130 mm 113 mm
NF EN 12368, NF P99-200 NF EN 12368, NF P99-200 et
Normes
IP44 et IK07 coffret classe 2
1. Besoin énergétique :
Il s’agit d’estimer la consommation de ladite installation. L’objectif est d’obtenir la
consommation totale moyenne par jour.
La tension du générateur est définie en fonction de la puissance estimative du site, elle sera donc
de 12 V conformément à la norme en vigueur, vue que la puissance estimée est inférieure à 500 W.
ࡱ
ࡼ =
ࡴ ∗ ࡾ࢈ࢇ࢚ ∗ ࡾࢍࢋ
Avec :
ૢ,ૡ
AN : ࡼ = = 1197,45 Wc
,∗,ૡ∗,ૡ
ࡼࢉ ૢૠ,
ࡺ = ࡺ: ࡺ = = , ~ ࢊ࢛ࢋ࢙
ࡼࢉ࢛
3. Choix de l’onduleur
Le choix de l’onduleur se base sur la puissance apparente estimative de l’installation, tout en tenant
compte des appels de courant au démarrage des appareils qui se caractérisent par un facteur (k)
compris entre 2 et 3. On a donc :
Pond ≥ k * St * 1 ,15
Pond ≥ 411,125 VA
Avec :
Grâce à ce calcul, nous avons effectué le choix d’un équipement Victron Energy pour sa
robustesse et notre choix est précisément tombé sur le Phoenix Inverter 12/500 qui présente les
caractéristiques suivantes :
Le courant de charge du régulateur (Irég) doit être supérieur ou égal au courant de charge des
batteries (Ibat). Ireg ≥ Ibat.
Vmp = 74,6 V
12 < 74,6 V donc Ubat < Vmp
• La tension Voc du champ solaire doit être inférieure à la tension PV du régulateur ;
Voc = 2 * 44,72
Voc = 89,44 V
Voc < 150 V
Grace à ses différents calculs, nous avons choisi le régulateur SMART Charge Controller MPPT
150/100 de Victron Energy dont les principales caractéristiques sont :
ܧ ∗ :;6<7
ܥ௧ =
=567 ∗ >567 ∗ ?@
Avec :
, ∗
AN : 4567 =513,91
A∗, ∗ ,
En fonction des batteries disponible sur le marché, nous avons choisi celle ayant les
caractéristiques suivantes : Cu =200 Ah et Ubat = 12 V DC.
Afin d’obtenir la capacité souhaitée, un montage en parallèle est nécessaire ce qui nous oblige de
calculer le nombre de batteries branchées en parallèle. La tension du système étant de 12 V de même que
la tension aux bornes d’une batterie, nous avons nul besoin de faire un montage série pour un éventuel gain
en tension ;
CDEF ,
B :
B = 2,57 ~ 3 batteries
A
Avec :
Notre choix s’est porté sur la batterie d’accumulateur UCG200-12 de Ultracell. Les
Caractéristiques de la batterie d’accumulateur UCG200-12 sont :
• Tension d’une batterie : 12 V ;
• Capacité unitaire : 200 Ah ;
• Résistance interne : 3,24 mΩ ;
• Temps de charge : 20 h ;
• Température de fonctionnement : 20 - 60o C ;
K
G HI ∗ J ∗
ΔM
Avec :
Nc=1.6*10-8 Ω.m, résistivité du cuivre ;
I : courant du circuit concerné ;
ΔV : chute de tension admissible. 4,47 ; 0,12 ou 11,5 V en fonction de la tension
utilisée.
On trouve S1 = 0,358 mm2, selon les références du marché, on peut prendre une section
normalisée de 1.5 mm2.
On trouve S1 = 26.67 mm2, selon les références du marché, on peut prendre une section
normalisée de 35 mm2.
1. Filtrage :
Afin de garantir la qualité des signaux électriques (courant et tension) entrant dans le contrôleur de
trafic, la mise en place d’un filtre d’alimentation s’impose entre la liaison onduleur et contrôleur
de trafic CLP 7700.
Caractéristiques :
• Courant nominal : 10 A ; Tension AC 230 V ; Courant de fuite : 190 μA ; fréquence
d’alimentation : 50/60 Hz ; Type de filtre : 1 phase EMI Performance, Filtre secteur
antiparasites.
2. Protections :
Les modules doivent être protégés contre les risques de surintensité, cela est assurée par des
disjoncteurs DC pour les modules et AC pour l’onduleur. L’utilisation d’un disjoncteur différentiel
AC permet d’assurer également la protection des personnes. Ces disjoncteurs assurent aussi le
sectionnement qui sert à isoler les circuits électriques partiellement ou intégralement, le plus
souvent pour des raisons de maintenance.
3.1 Un parafoudre DC : Parafoudre pour courant continu iPRD 1000 DC, A9L16436
Caractéristiques :
• Description des pôles : 2 P ; Tension assigné d’emploi 1000 V DC (+/- 10%) ;
Courant Maximal de décharge : 40 kA ; Courant nominal de décharge : 15 kA ;
Tension maximale de service permanent : mode commun – 1000 V L-/PE // mode
commun – 1000 V L+/PE // mode différentiel : 1000 V L+/L- ;
Prix
Prix Total
N° Désignation Unité Quantité Unitaire
(FCFA)
(FCFA)
I Equipement du système de feux tricolores
1 Armoire extérieure Grolleau
U 4 136 290 545160
FLX-0032128
2 Support Grille de protection du
U 4 26 820 107280
contrôleur de trafic
3 Contrôleur de trafic CLP 7700 U 2 5688685 11377370
4 Support de feu, GHM – Retreint
alu 145 – 90 – SIGNA, potence U 8 78390 627120
bissection H=3,6 m
5 Feu Led Ø200 mm, SIG222Eco U 8 65800 526400
6 Feu Led Ø100 mm, SIG111 U 8 45460 363680
Sous total 13547010
II Equipement du système solaire photovoltaïque
1 Modules photovoltaïques blue
U 8 96875 775000
Solar 260 W, Victron Energy
2 Smart charge Controller MPPT
U 2 530400 1060800
150/70, Victron Energy
3 Phoenix Inverter 12/500, Victron
U 2 113750 227500
Energy
4 Batterie d’accumulateur Gel
U 6 216000 1296000
UCG200-12, Ultracell
Sous total 3359300
Au terme de cette étude financière estimative, ce présent devis est arrêté à la somme de : Vingt-
trois millions cent quinze mille six cent dix francs CFA HORS TAXE.
Cette estimation financière fait l’objet des deux carrefours, en divisant le montant global par deux,
on peut estimer le montant global hors taxe d’un carrefour à 11 557 805 FCFA HT.
Les systèmes de feu alimenté à l’énergie solaire photovoltaïque qui est une forme d’énergie
renouvelable présente des avantages importants vis-à-vis des alimentations électriques classiques,
nous pouvons citer les plus pertinents que voici :
Coût Coût
Prix du Quantité
P(kW) T(h) E(kWh) journalière Annuel
kWh (jours)
(FCFA) (FCFA)
0,14 24 3,360 75 252 365 91980
La présente facture est arrêtée à la somme de 91 980 FCFA, sachant que les modules
photovoltaïques ont une durée de vie moyenne de 10 ans, installé un système photovoltaïque nous
épargne des charges périodiques minimales valant 10 * 91 980 = 919 800 FCFA sur 10 ans.
Outre ces avantages remarquables, elle présente également des inconvénients non négligeables
dont les principaux sont :
Le coût initial des systèmes PV est élevé même si la rentabilité à long terme est assurée ;
La maintenance régulière des modules photovoltaïques ;
L’électricité doit être stockée dans des batteries. Or les batteries :
Requièrent une maintenance régulière ;
Doivent être remplacées périodiquement.
Le problème de stockage est un fléau que partage les deux systèmes d’alimentation. En effet une
décharge profonde est toujours possible avec les deux sources d’alimentation. Notamment en cas
de coupure prolongé dû à une panne ou autre perturbation par l’alimentation classique en électricité
ou en cas de manque prolongé de soleil dû à des phénomènes climatiques. D’où il est bon
d’envisager un mixage des deux formes d’énergie pour garantir non seulement l’économie et aussi
une meilleure continuité de service.
Conclusion
Dans ce chapitre nous avons fait l’étude complète de notre système techniquement comme
économiquement. D’après l’analyse comparative des différentes solutions d’alimentation, nous
jugeons qu’il est mieux d’opter pour une solution hydride des sources d’alimentation.
CONCLUSION GENERALE
En somme, ce présent travail nous a permis d’approfondir nos connaissances sur les
applications photovoltaïques mais aussi de se lancer dans un nouveau domaine qui est celui de la
signalisation routière plus particulièrement la régulation du trafic par un système de feux tricolores.
La question traitée dans ce rapport est une réponse au problème de congestion qu’on rencontre
quotidiennement dans les milieux urbains et surtout au niveau des carrefours vue la forte densité
de population des villes actuelles. Elle apporte aussi la réponse au déficit énergétique que nous
faisons face au quotidien qui est très cruciale pour un système de feux tricolores.
En effet, nous avons parcouru le sujet en abordant premièrement les généralités sur le système de
feux tricolores et des applications photovoltaïques puis dimensionner le système de feu et
l’alimentation photovoltaïque pour le cas de nos deux carrefours qui présentent la même
configuration. Enfin, nous avons réalisé une étude comparative des différentes systèmes
d’alimentation électrique des feux routiers en mettant en exergue les énergies dites renouvelables
et l’énergie solaire dans notre cas qui permet d’obtenir une indépendance énergétique au système
utilisant cette forme d’énergie.
Outre ce qui précède, notre stage a été plus que bénéfique dans le sens où, grâce à ce dernier, on a
pu appréhender la théorie aux réalités du terrain et acquérir de l’expérience professionnelle.
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
[1] : LANNOY Pierre, (2001). L’intelligence des feux rouges. Thèse de doctorat : Louvain :
UCLouvain, 278 pages ;
[3] : Mark Hankins, (2010). Installations solaires photovoltaïques autonomes. Paris : Dunod, 304
pages ;
[4] : Serge ZAONGO, A. (2018). Conception et réalisation d’un feu tricolore solaire sans fil et
connecté. Mémoire de fin de cycle : Ouagadougou : ESTA, 75 pages ;
[5] : Huan Nguyen & Guy Richard, (2002). Manuel de conception d’un projet de signalisation
lumineuse. Québec : Septembre 2002, 64 pages ;
[7] : Corinne BRABAN & Florence BOILLOT, (2003). Les systèmes temps réel de commande de
feux en milieu urbain. Synthèse n° 44 : INRETS, 114 pages ;
[8] : www.se.com
[9] : www.sea-signalisation.com
[10] : www.victron-energy.com
[11] : www.grolleau.fr
[12] : www.eci-signalisation.fr