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UNIVERSITE D ’ ANTANANARIVO

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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE


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FILIERE : GENIE INDUSTRIEL


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DEPARTEMENT : GENIE ELECTRIQUE


DEPARTEMENT : GENIE MECANIQUE ET PRODUCTIQUE
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Mémoire de fin d’études en vue de l'obtention du diplôme


d’Ingénieur en Génie Industriel

PROPAGATION DES SURTENSIONS TRANSITOIRES


DANS LES INSTALLATIONS A BASSE TENSION
DES ABONNES

Présenté et soutenu par : HOBINDRAINY Andrianarizo Biamandresy


Lovasoa

Directeur de mémoire : ANDRIANAHARISON YVON


Maître de conférences
Chef de département de Génie Electrique

 Promotion 2003 
UNIVERSITE D ’ ANTANANARIVO
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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE


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FILIERE :GENIE INDUSTRIEL


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DEPARTEMENT : GENIE ELECTRIQUE


DEPARTEMENT : GENIE MECANIQUE ET PRODUCTIQUE
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Mémoire de fin d’études en vue de l'obtention du diplôme


d’Ingénieur en Génie Industriel

PROPAGATION DES SURTENSIONS TRANSITOIRES


DANS LES INSTALLATIONS A BASSE TENSION DES
ABONNES

Présenté et soutenu par : HOBINDRAINY Andrianarizo Biamandresy L.


Membres du Jury :

Président du Jury : ANDRIAMITANJO Solofomboahangy


Enseignant à la filière Génie Industriel

Examinateurs : RAMELINA Arimonjy


Enseignant à la filière Génie Industriel

RABENARIVO Michel
Enseignant à la filière Génie Industriel

RAHARIJAONA Jocelyn
Spécialiste de la JIRAMA

Directeur de mémoire : ANDRIANAHARISON YVON


Maître de conférences
Chef de département de Génie Electrique

Date de soutenance : 26 Janvier 2004

 Promotion 2003 
REMERCIEMENTS

Ce présent mémoire est achevé, grâce à Dieu tout puissant.

Je tiens à adresser mes vifs remerciements à :


• Monsieur RANDRIANOELINA Benjamin, Directeur de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, pour les efforts qu’il a déployés pour mener à
bien nos études et le bon fonctionnement de l’école ;
• Monsieur le Président du jury et tous les membres de jury qui malgré leurs
occupations respectives, sont venus ce jour à la soutenance pour juger ce
travail de mémoire ;
• Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon, Chef de département de Génie
Electrique, Directeur du présent mémoire, pour le suivi, et son aide technique
et morale ;
• Nos chaleureux remerciements reviennent aux enseignants de la filière Génie
Industriel, pour leurs conseils et leur aide.
Ma gratitude s’adresse également :
 Au personnel de la société Jiro sy Rano Malagasy (JI.RA.MA) ;
 A Monsieur RAHARIJAONA Jocelyn ( D.T.E./JI.RA.MA.) ;
 A monsieur RAFARALAHY Tovoarison ( D.T.E./JI.RA.MA.) ;
qui ont sacrifié beaucoup de temps pour m’apporter de précieux conseils malgré
la multitude de leur tâche.
Enfin, je témoigne ma profonde reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin
m’ont soutenu dans mon travail.
Je pense entre autres à ma famille qui ne cesse de prier pour moi.
ABSTRACT

The electric energy is the shape of energy the more used in the world.
Its importance in the daily and industrial life requires a quality in the norm.

However, the electric disruptions will always exist, the overvoltages are
unavoidable from where the necessity of a good protective means. The survey of the
propagation of the transient overvoltages could be treated by the application of the
Laplace’s transformation and its inverse but as soon as one passes of a lign offs
unique more or less to a network complex, this method drives to voluminous
calculations. Although, the use of the software ATP-EMTP permits to minimize the
survey.

This work treats the propagation of overvoltages on electrical networks with the
ATP-EMTP and the exploitation of this software to the level of the electricity industry
brings some solutions in the goal to assure the security of the network.
NOTATIONS
A1; A2 : Constantes d’intégration
ATP : Alternative Trensient Program
B : Induction magnétique………………………………………………… T
C’ : Capacité linéique……………………………………………………... F/m
D : Induction électrique………………………………………………….. As/m
dx : Longueur élémentaire
E : Champ électrique…………………………………………………….. V/m
E0 : Onde de choc injectée………………………………………………. V
EMTP : Electromagnétic trensient Program
G’ : Conductance transversale…………………………………………... S/m
H : Champ magnétique…………………………………………………... A/m
h : Hauteur de la ligne au-dessus du sol………………………………. m
h : Hauteur moyenne du pylône m
j : Densité de courant…………………………………………………… A/m2
k : Coefficient de propagation linéique………………………………… 1/m
L’ : Inductance linéique………………………………………………….. H/m
MT/BT : Moyenne tension /Basse tension
Nk : Niveau kéraunique
Ns : Nombre de coup de foudre par an par km2
NS0 : Nombre de coup de foudre touchant le câble de garde ou la
: ligne par km de longueur et par année
p : Variable de Laplace
p.u : Per unit
PTD : Production –Transport –Distribution
R’ : Résistance linéique…………………………………………………...
Ω/m
Rc : Résistance caractéristique de la ligne aérienne…………………..

Sd : Facteur de défaut à la terre
T : Taux de transmission
v : Vitesse de l’onde………………………………………………………
Y’ m/s
: Admittance linéique……………………………………………………
1/Ωm
Yc : Admittance caractéristique linéique…………………………………
1/Ωm
Z’ : Impédance linéique……………………………………………………
Ω/m
Zc : Impédance caractéristique linéique…………………………………. Ω/m
ρ : Densité de charge…………………………………………………….. C/m
ρ : Résistivité du sol………………………………………………………. Ω.m
ε0 : Permittivité du vide……………………………………………………. F/m
µ0 : Perméabilité magnétique du vide……………………………………. H/m
τ : Constante de temps…………………………………………………… s
ρG : Coefficient de réflexion du générateur
β : Constante de phase
α : Constante d’atténuation………………………………………………. Néper/m
ρbéton : Ω.m
Résistivité du béton………………………………………………………
: Facteur d’amortissement
χ

LISTE DES FIGURES

Fig.1-01 : Représentation approchée des lignes à constantes réparties


Fig.1-02 : Schéma monophasé équivalent
Fig.2-01 : Schéma d’étude des pertes de charge
Fig.2-02 : Onde de choc de manœuvre 2500/25000 µs
Fig.2-03 : Coup de foudre descendant (terrain plat)
Fig.2-04 : Coup de foudre ascendant (terrain montagneux)
Fig.2-05 : Onde de choc de foudre positive et négative 1,2/50 µs
Fig.3-01 : Représentation approchée d’une prise de terre par une ligne à constante
répartie
Fig.3-02 : Eclateur dit anti-oiseaux
Fig.3-03 : Schéma d’un parafoudre
Fig.3-04 : Fonctionnement d’un parafoudre
Fig.4-01 : Installation B.T des abonnés
Fig.4-02 : Description des éléments
Fig.4-03 : Schéma d’étude
Fig.4-04 : Caractéristiques de l’onde injectée
Fig.4-05 : Schéma de simulation sans parafoudre
Fig.4-06 : Surtension en M
Fig.4-07 : Surtension en N
Fig.4-08 : Surtension en O
Fig.4-09 : Surtension en T2-T1
Fig.4-10 : Schéma de simulation avec parafoudre
Fig.4-11 : Surtension en M
Fig.4-12 : Surtension en N
Fig.4-13 : Surtension en O
Fig.4-14 : Surtension en T2-T1
Fig.4-15 : Schéma de simulation en réseaux triphasé et monophasé
Fig.4-16 : Surtension en M
Fig.4-17 : Surtension en N
Fig.4-18 : Surtension en O
Fig.4-19 : Surtension en T2-T1
Fig.4-20 : Couple électromagnétique
Fig.4-21 : Flux sur les axes d et q
Fig.4-22 : Vitesse du rotor
Fig.4-23 : Courant statorique, phase A
Fig.4-24 : Courant statorique, phase B
Fig.4-25 : Courant statorique, phase C
Fig.4-26 : Installation des parafoudres
Fig.4-27 : Surtension en M
Fig.4-28 : Surtension en N
Fig.4-29 : Surtension en O
Fig.4-30 : Surtension en T2-T1
Fig.4-31 : Couple électromagnétique
Fig.4-32 : Flux sur les axes d et q
Fig.4-33 : Vitesse du rotor
Fig.4-34 : Courant statorique, phase A
Fig.4-35 : Courant statorique, phase B
Fig.4-36 : Courant statorique, phase C
Fig.4-37 : Enclenchement et déclenchement
Fig.4-38 : Surtension en M
Fig.4-39 : Agrandissement de la tension en M au moment de l’enclenchement
Fig.4-40 : Surtension en N
Fig.4-41 : Surtension en O
Fig.4-42 : Surtension en T2-T1
Fig.4-43 : Couple électromagnétique
Fig.4-44 : Flux sur les axes d et q
Fig.4-45 : Courant statorique, phase A
Fig.4-46 : Courant statorique, phase B
Fig.4-47 : Courant statorique, phase C
Fig.4-48 : Surtension en M
Fig.4-49 : Surtension en N
Fig.4-50 : Surtension en O
Fig.4-51 : Surtension en T2-T1
Fig.4-52 : Couple électromagnétique
Fig.4-53 : Flux sur les axes d et q
Fig.4-54 : Vitesse du rotor
Fig.4-55 : Courant statorique, phase A
Fig.4-56 : Courant statorique, phase B
Fig.4-57 : Courant statorique, phase C
Fig.4-58 : Réenclenchement rapide
Fig.4-59 : Surtension en M
Fig.4-60 : Surtension en N
Fig.4-61 : Surtension en O
Fig.4-62 : Surtension en T2-T1
Fig.4-63 : Couple électromagnétique
Fig.4-64 : Flux sur les axes d et q
Fig.4-65 : Vitesse du rotor
Fig.4-66 : Courant statorique, phase A
Fig.4-67 : Courant statorique, phase B
Fig.4-68 : Courant statorique, phase C
LISTE DES TABLEAUX

Tableau.3-01 : Choix de la forme des prises de terre.


Tableau.3-02 : Distances à respecter entre prises de terre.
Tableau.4-01 : Caractéristiques des lignes aériennes basse tension.
Tableau.4-02 : Caractéristiques des câbles intérieurs basse tension.
Tableau.4-03 : Caractéristique de la résistance non linéaire.
Tableau.4-04 : Caractéristiques électriques des parafoudres données par un
constructeur.
Tableau.4-05 : Caractéristiques des lignes triphasées.
Tableau.4-06 : Caractéristique de la machine universelle.
Tableau.4-07 : Caractéristique de la résistance non linéaire.
Tableau.5-01 : Effets physiologiques du courant à 50 Hz.
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
ABSTRACT
NOTATIONS
LISTES DES FIGURES
LISTES DES TABLEAUX
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………01

Chapitre 1
THEORIE GENERALE DES LIGNES A CONSTANTES REPARTIES

1.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………. 02
1.2. LIGNES A CONSTANTES LOCALISEES -LIGNES A CONSTANTES
02
REPARTIES………………………………………………………………………………………….
02
1.3. PROPAGATIONS DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES…………………………………..
1.4. REPRESENTATIONS APPROCHEES DES LIGNES A CONSTANTES
03
REPARTIES………………………………………………………………………………………….
04
1.5. PARAMETRES DE PROPAGATION……………………………………………………………....
04
1.6. SOLUTIONS DE L’EQUATION DE PROPAGATION…………………………………………….
05
1.7. LIGNE MONOPHASEE FERMEE SUR UNE IMPEDANCE…………………………………….
06
1.8. LIGNE MONOPHASEE OUVERTE………………………………………………………………..
06
1.9. LIGNE MONOPHASEE EN COURT-CIRCUIT…………………………………………………...
1.10. AMORTISSEMENT D’UNE ONDE GUIDEE PAR UNE LIGNE
07
MONOPHASEE………………………………………………………………………………………
07
1.11. LES AMORTISSEMENTS TRANSVERSAUX…………………………………………………….
1.12. INFLUENCE DU PASSAGE EN CABLE AU BOUT D’UNE LIGNE
08
AERIENNE……………………………………………………………………………………………
08
1.13. LIGNES TRIPHASEES………………………………………………………………………………

Chapitre 2
LES SURTENSIONS TRANSITOIRES DANS LE RESEAU

2. 1. GENERALITES……………………………………………………………………………………….. 10
2.2. LES SURTENSIONS TEMPORAIRES…………………………………………………………….. 10
2.3. LES SURTENSIONS DE MANŒUVRE…………………………………………………………... 11
2.4. LES SURTENSIONS ATMOSPHERIQUES………………………………………………………. 14

Chapitre 3
MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS

3.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………… 17
3.2. LES PRISES DE TERRE……………………………………………………………………………. 17
3.3. ECLATEUR……………………………………………………………………………………………. 19
3.4. PARAFOUDRE……………………………………………………………………………………….. 20
Chapitre 4
SIMULATIONS ET ANALYSE DES PHENOMENES

4.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………… 23
4.2. PRESENTATION DU LOGICIEL ATP-EMTP ET SA STRUCTURE………………………… 23
4.3. PRESENTATION DE L’INSTALLATION B.T DES ABONNES…………………………………..
24
4.4. SURTENSION D’ORIGINE ATMOSPHERIQUE…………………………………………………
27
4.5. SURTENSION TRANSITOIRE DUE A UN COUP DE FOUDRE SUR UNE PHASE DU
RESEAU……………………………………………………………………………………………….. 38
4.6. SURTENSIONS DUES A L’ENCLENCHEMENT
ET AU REECLENCHEMENT DES RESEAUX TRIPHASEES………………..…………………. 48

Chapitre 5
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

5.1. ENVIRONNEMENT…………………………………………………………………………………… 63
5.2. LES ACCIDENTS CORPORELS DUS AUX TENSIONS………………………………………… 63
5.3. IMPACTS DES SURTENSIONS SUR LES APPAREILS DES ABONNES……………………. 64
5.4. IMPACTS SUR LE CHOIX D’INFRASTRUCTURE ET DE LA QUALITE DE
SERVICE LIES AUX CONDITIONS ATMOSPHERIQUES………………………………………. 64

CONCLUSION…………………………………………………………………………..65

BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

INTRODUCTION

L’homme a besoin de l’énergie pour survivre. Parmi toutes les formes


d’énergie qu’il utilise, l’énergie électrique présente des avantages tels que la
conformité et la facilité de transport. En effet, les entreprises chargées de livrer
l’énergie électrique doivent assurer la qualité en tout temps et en tout lieu de la
demande dans les limites des contrats. Mais, tout au long des lignes électriques,
l’énergie électrique subit des déformations car c’est aussi une énergie facile à
polluer, ce qui pourra entraîner des conséquences néfastes au niveau de l’utilisateur.

La surtension est une pollution inévitable dans le réseau et c’est pourquoi


dans notre travail intitulé « propagation des surtensions dans les installations à
basse tension des abonnés » nous allons essayer de la mettre en évidence.
Le but de cette étude est d’analyser les caractéristiques, le comportement et
l’origine des surtensions en fin de proposer des solutions pour une protection
efficace et suffisante, tout en renforçant les matériels existants.

Ce mémoire de fin d’études est organisé de la manière suivante :

Le chapitre 1 est consacré aux théories des lignes à constantes réparties.


Le chapitre 2 fait apparaître les différentes formes des surtensions existantes.
Le chapitre 3 décrit les moyens de protection contre les surtensions.
Le chapitre 4 consiste à faire des simulations et analyse des phénomènes en
utilisant le logiciel ATP-EMTP.
Le chapitre 5 dégage les impacts environnementaux des surtensions au niveau
social.
Une conclusion sera tirée à la fin de l’étude.

Mémoire de fin d’études 1


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Chapitre THEORIE GENERALE DES LIGNES


A CONSTANTES REPARTIES
1

1.1. INTRODUCTION
L’état électrique de tout appareil constituant d’un réseau d’énergie ou d’une
installation électrique est caractérisé par des grandeurs (tension et courant) définies
en des points précis lesquels sont généralement les bornes de l’appareil.
La théorie fait partie du cours de physique. Aussi, nous approchons-nous des
phénomènes à étudier par des approximations successives. Le présent chapitre
consiste à analyser les natures de ces grandeurs le long de la ligne d’énergie en
considérant les propriétés de chaque appareil.

1.2. LIGNES A CONSTANTES LOCALISEES -LIGNES A CONSTANTES


REPARTIES
En présence des conducteurs filiformes, on a un champ électromagnétique
dont l’énergie qu’il contient se concentre au voisinage de ces conducteurs. Lors de la
variation du champ, ces conducteurs constituent des guides d’onde. Pour une ligne
aérienne, le champ électromagnétique se propage dans l’espace ouvert entourant le
conducteur. Des lignes sont à constantes localisées si les variables électriques
(tension, courant et leurs dérivées) sont en fonction du temps uniquement. On parle
des lignes à constantes réparties lorsque les variables électriques sont en plus en
fonction du déplacement dans le sens de la propagation.

1.3. PROPAGATION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES


Entre le champ électrique et le champ magnétique existent des relations qui
sont définies par les équations de MAXWELL.

div D = ρ
div B = 0
∂B
rot E = [1] (1-1)
∂t
∂D
rot H = j +
∂t

Dans le cas d’une onde plane dans le vide :


D = ε0E
B = µ0H

Mémoire de fin d’études 2


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Les équations de propagation de E et H sont définies par :


∂2E
∇ 2 E = ε 0µ 0
∂t 2 (1-2)
∂ H
2
∇ 2 H = ε 0µ0
∂t 2

1.4. REPRESENTATIONS APPROCHEES DES LIGNES A CONSTANTES


REPARTIES
Les lignes à constantes réparties peuvent se présenter par une série de
cellules élémentaires suivante :

fig.1-01 : Représentation approchée des lignes à constantes réparties.

Pour une longueur élémentaire dx, on a :


I(x, t) I(x+dx, t)
Z’ dx

Y’ dx
U(x, t) U(x+dx, t)

fig.1-02 : Schéma monophasé équivalent.

Avec,
Z’ = R’+ j L’ ω :impédance linéique
Y’ = G’+ j C’ ω :admittance linéique
Les équations différentielles de la tension et du courant d’après la règle de Kirchhoff
et des nœuds sont :

∂U( x ) ∂i( x )
= − R' . i( x ) − L'
∂x ∂t (1-3)
∂i( x ) ∂U( x )
= − G' U( x ) − C'
∂x ∂t

Par la transformée de Laplace, en posant p=j ω ce système devient :

Mémoire de fin d’études 3


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U( p ) = - (L’p + R’) I (p )
∂x (1-4)

I ( p ) = -( C’p + G’ ) U( p )
∂x

En dérivant chacune de ces équations on obtient:


∂2
U( p ) = (L’p + R’) ( C’p + G’ ) U( p ) (1-5)
∂x 2
∂2
I ( p ) = ( C’p + G’ ) (L’p + R’) I (p )
∂x 2

1.5. PARAMETRES DE PROPAGATION


k = Z'Y' = α+jβ (1-6)

k : coefficient de propagation linéique


α : constante d’atténuation
β : constante de phase

Z'
Zc = (1-7)
Y'
Zc : impédance caractéristique linéique
Y'
Yc = (1-8)
Z'
Yc : admittance caractéristique linéique

1.6. SOLUTIONS DE L’EQUATION DE PROPAGATION


En posant
2 [1] (1-9)
k(p) =(L’p + R’) ( C’p + G’ )
L' p + R'
ZC(p)= [1] (1-10)
C' + G'

qui sont respectivement le carré du coefficient de propagation et l’impédance


caractéristique de la ligne, les solutions de ce système sont :

U( x, p ) =A1 exp[-k(p).x]+ A2 exp[k(p).x]


1 (1-11)
I( x, p) = ( A1 exp[-k(p).x] - A2 exp[k(p).x])
Z C (p)

A1 et A2 sont des constantes d’intégration qui sont déterminées à partir des


conditions aux extrémités.
Ces équations que le régime sur la ligne fait apparaît comme la superposition
d’ondes se propagent en sens inverse, les courants et les tensions de l’onde directe
étant reliés par U/I = ZC (respectivement U/I = -ZC pour l’onde inverse).
La vitesse de ces ondes s’exprime par :

Mémoire de fin d’études 4


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1
v=
L' C'
Pour une ligne constituée par un conducteur au-dessus du sol, elle correspond à
celle de la lumière.
Si on utilise le coefficient de réflexion, on a une autre forme de solution de l’équation
de propagation :
• Le coefficient de réflexion ρ est le rapport d’onde rétrograde sur onde
progressive.
ρ =(A2/A1)exp(2.k .x) [1] (1-12)

• Le coefficient de réflexion d’une charge ZP placée à une distance L de la


source est exprimé par :
Z - ZC
ρ(L ) = P (1-13)
ZP + ZC
• Le coefficient de réflexion du générateur ρG est exprimé par :
ZG − ZC
ρG = (1-14)
ZG + ZC
En utilisant le coefficient de réflexion on a :

U( x ,p ) = A1 exp( - kx ).[1+ρ( x )]
1 (1-15)
I(x, p) = A1 exp( -kx ).[ 1-ρ( x )]
ZC

1.7. LIGNE MONOPHASEE FERMEE SUR UNE IMPEDANCE


Les lignes monophasées peuvent être de trois types, selon leur constitution :
- lignes fermées de deux conducteurs concentriques (câble
monophasé) ;
- lignes fermées de deux fils métalliques loin du sol ;
- lignes formées d’un seul fil métallique avec retour par le sol.
Lorsqu’une telle onde (U, I )arrive à une extrémité de la ligne fermée sur une impédance
ZP , une partie de cette onde sera transmise vers ZP , et une partie sera réfléchie et repartira
en sens inverse. Pour l’onde U, le taux de transmission est donné par :

2 ZP (1-16)
T= [1]
ZP + ZC

Si ZP=ZC, le taux de transmission est égal à 1 avec un coefficient de réflexion nul. Alors, il n’y
a aucune réflexion, et l’onde est entièrement absorbée par l’extrémité.
Les expressions de la tension et du courant sont exposées de la façon suivante :
• à l’origine A(x=0), on applique une tension Ua(p) à travers une impédance ZA
interposée entre la source de tension et la ligne ;
• à l’extrémité B(x=L), la tension U(L, p) est appliquée à l’impédance ZP qui est
traversée par le courant I(x, p).
Les expressions de la tension et du courant en tous points de la ligne seront :

Mémoire de fin d’études 5


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

 p
(L − x )
p
(L − x )
 Z ( Z + Z ).e v
- Z ( Z - Z ).e v

U(x, p) = Ua (p).
C C P C C P
pL pL [2] (1-17)
 (ZC + Z A )(ZC + ZP ).e v - (Z C - Z A )(ZC - ZP ).e v
 p
(L − x )
p
(L− x )
 (ZC + ZL ).e v
+ (ZC - ZL ).e v
 I(x, p) = Ua (p).

pL pL

 (ZC + Z A )(ZC + ZP ).e - (ZC - Z A )(ZC - ZP ).e v


v

Pour une étude approximative, c’est à dire ZA (p)=0 , Ua(p)=Eo(p) , U(L, p)=E(p),
on a :
ZP
ZC
E(p) = E o (p).
p.L Z p.L
sh[( )] + P .ch[( )] [3] (1-18)
v ZC v
E(p)
I(p) =
Z P (p)

1.8. LIGNE MONOPHASEE OUVERTE


Si la ligne est ouverte, le coefficient de réflexion est égal à l’unité. Ce qui
signifie que l’onde sera totalement réfléchie. A cette réflexion totale correspond un
doublement de la tension U.
• A l’extrémité A(x=0), on impose une tension Ua(p).
• A l’extrémité B(x=L), le courant est nul.
1
Les équations de tension et du courant, en une étude approximative Ua (p) = Uo
p
seront :
 p
 ch [( ).(L − x )]
1 v
U( x, p) = U o . (1-19)
 p pL
ch( )
 v
 p
 sh [( ).(L − x )]
I( x, p) = 1 U o . v
 p ZC pL
 ch( )
 v

1.9. LIGNE MONOPHASEE EN COURT- CIRCUIT


A l’extrémité B(x =L), Z P = 0 : alors, les valeurs de l’impédance localisée et le
coefficient de réflexion respectifs seront :
Z t (L ) = 0
ρ(L ) = 1
U( x )= -2 .A1 .ch[ k .(L-x)] .exp(-k .L)
2 (1-20)
I( x ) = − . sh[ k .(L-x)] .exp(-k .L)
ZC

Mémoire de fin d’études 6


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1.10. AMORTISSEMENT D’UNE ONDE GUIDEE PAR UNE LIGNE


MONOPHASEE
Le phénomène d’amortissement d’une onde est caractérisé par le facteur
d’amortissement χ , et le coefficient de propagation k.
χ est défini par :
p2 (1-21)
χ2 = k2 - 2
v
Pour une ligne sans perte χ = 0.
Distorsion de l’échelon de tension
On définit l’échelon de tension comme application brusque à l’origine de la
ligne, entre deux conducteurs (1 et 2) d’une tension de la valeur Uo définie.
La tension passe instantanément de 0 à Uo.
La tension amortie en un point quelconque de la ligne s’exprime par :
U px v [2] (1-22)
U( x ,p ) = 0 exp(- ).exp(-Z1 . p)
p v 2∆

Z1 est l’impédance interne des fils de phase ou de terre, des gaines de câbles et
même du sol.
L’expression du facteur d’amortissement est alors,
ZI [2] (1-23)
χ 2 = .p. p

où ∆ est le coefficient d’influence statique.

1.11. LES AMORTISSEMENTS TRANSVERSAUX


Le diélectrique peut lui aussi être le siège des phénomènes physiques
entraînant des pertes et donc une distorsion et un amortissement des ondes. Les
pertes dans les diélectriques et les pertes par effets de couronne sont parmi les
causes de l’amortissement.
Pour simplifier l’étude, on supposera que ces pertes existent seules et en
prendra l’approximation de la ligne sans perte.

1.11. 1. Amortissements dus aux pertes diélectriques dans un câble


souterrain
Les pertes dans les diélectriques sont essentiellement dues à leur
polarisation.
Les diélectriques actuellement utilisés pour l’isolement des câbles électriques ont des
5 -8
constantes de temps τ comprise dans la plage de 10- à 10 s. La déformation du
front de l’onde après application d’un échelon de tension à l’origine est exprimée
par :
Uo x * p ε 1 + pτ [2] (1-24)
U( x, p) = * exp[ − ]
p v 1 + pτ
En réalité, on a une permittivité ε 1 avec une constante de temps τ .
Et on admettra que, ε = ε1-( ε1-1).exp( -t )
τ
Si on applique à l’origine du câble une tension sinusoïdale de pulsation ω , la
constante de propagation devient :

Mémoire de fin d’études 7


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

jω ε 1 + ω 2 τ 2 − j(ε 1 − 1)ωτ [2] (1-25)


k(ω) =
v 1 + ω2 τ 2

1.11.2. Amortissement des ondes par l’effet de couronne


Si le diamètre des conducteurs de phase est trop petit ou si la tension est trop
élevée, le champ électrique au voisinage des conducteurs dépasse la limite
d’ionisation. Par conséquent, ces conducteurs sont entourés d’une zone ionisée
lumineuse qui provoque des perturbations radiophoniques et des pertes d’énergie.
Alors, la propagation de l’onde subit des déformations importantes.

1.12. INFLUENCE DU PASSAGE EN CABLE AU BOUT D’UNE LIGNE


AERIENNE
Lorsqu’une surtension transitoire se propageant sur une ligne aérienne arrive sur un
câble qui fait suite à cette ligne, elle se traduit par:
v
- une réduction de la vitesse de propagation de v à ;
ε
- une réduction de l’ impédance caractéristique de Zca (pour la ligne aérienne) à ZCC
( pour le câble).
Notons :
Ui(t) : Tension incidente en bout de ligne aérienne.
Ii(t) : Courant incident en bout de ligne aérienne
Pour l’onde transmise dans le câble,
2.Z CC
Ut = .Ui
Z CC + Z ca
(1-26)
2.Z CC
It = .Ii
Z CC + Z ca
En pratique, Zca =300 à 400 Ω et ZCC = 40 à 50 Ω.
1
Donc, la tension transmise dans le câble a une amplitude U t ≈ .U i .
4
1.13. LIGNES TRIPHASEES
Pour une ligne triphasée, les phénomènes se compliquent du fait de
l’existence d’un couplage électromagnétique entre les différents conducteurs en
présence. Dans le cas d’une ligne sans pertes, tout se passe comme si chacun des
conducteurs était indépendant, à la seule restriction près que son impédance
caractéristique est modifiée par la présence des autres conducteurs.
Les équations de propagation sur les systèmes triphasés conduit à la résolution du
système matriciel suivant :
∂2 ’ ’ ’ ’
2 I U(p) I = [L p + R ] [C p + G ] I U(p) I (1-27)
∂x
∂2 ’ ’ ’ ’
2 I I(p) I = [L p + R ] [C p + G ] I I(p) I
∂x

Mémoire de fin d’études 8


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

où U(p) et I(p) sont des vecteurs ayant pour coordonnées les tensions et courants
sur les trois phases et L’, R’,C’, G’ les matrices des coefficients linéiques propres et
mutuels.

Mémoire de fin d’études 9


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Chapitre LES SURTENSIONS


TRANSITOIRES DANS LE RESEAU
2
2. 1. GENERALITES
On qualifie de surtension toute tension fonction du temps entre un conducteur
de phase et la terre ou entre deux conducteurs de phase dont la ou les valeurs de
crête dépassent les valeurs Um 2 / 3 ou Um 2 respectivement correspondant à
la tension la plus élevée pour le matériel.
On distingue trois types de surtensions :
• surtensions temporaires ;
• surtensions de manœuvre ;
• surtensions atmosphériques.

2.2. LES SURTENSIONS TEMPORAIRES


Les surtensions temporaires dépendent des caractéristiques du réseau, des
génératrices et des utilisateurs. Les principales causes sont :
• l’effet Ferranti ;
• le défaut monophasé à la terre ;
• la perte de charge.

2.2.1. Effet Ferranti


L’effet Ferranti peut s’expliquer par l’augmentation de la tension à l’extrémité
d’une ligne ouverte.
A l’extrémité de la ligne de longueur x =L, le courant est nul et l’expression de la
tension sera :
1
U(L ) = U(0) (2-1)
ch(k . L )
où, k : coefficient de propagation ;
U(0) : tension pour x = 0.
Pour une conductance et résistance de la ligne très petite on peut écrire :
U(L ) = U(0)[1 + 5,5 . 10 7 . L2 ] . [4] (2-2)

2.2.2. Défaut monophasé à la terre


La surtension due au défaut monophasé à la terre dépend du mode de mise à
la terre du neutre du réseau. Elle est caractérisée par le facteur de défaut à la terre
Sd qui est un emplacement déterminé d’un réseau triphasé. Il est le rapport entre la
tension efficace la plus élevée à la fréquence du réseau entre une phase saine et la
terre pendant un défaut à la terre(affectant une phase quelconque en un point du
réseau ) et la tension efficace entre phase et terre à la fréquence du réseau qui serait
obtenue à l’emplacement considéré du défaut.
En utilisant la théorie de la décomposition du régime en composante symétrique,
K2 + K + 1
Sd = 3 . (2-3)
2+K

Mémoire de fin d’études 10


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Zo
Avec, K = , Zo est l’impédance homopolaire, et Zd l’impédance directe.
Zd
Au point du défaut, le système triphasé est perturbé et les charges raccordées en
monophasé et triphasé sont donc perturbées par les surtensions engendrées.
Pour le réseau T.H.T K=[1 ; 3].

2.2.3. Perte de charge


Soit le schéma d’étude suivant :
transit(P,Q)
charge

fig.2-01:Schéma d’étude des pertes de charge


Avec.
Ls : Inductance du réseau source.
D1,D2 : Disjoncteur.
L : Longueur de la ligne.
C’ : Capacité linéique de la ligne.
P,Q : Puissance active et réactive transitées

En régime permanent, la tension en 1 est plus élevée que celle des points 2 et 3.
Mais après l’ouverture du disjoncteur 2, la tension en 2 devient égale à la tension en
1 amplifiée par un phénomène de résonance entre Ls et l’impédance du réseau
source et l’impédance de la ligne équivalent à vide à une capacité. Le facteur de
surtension V2 /V 1 est exprimé par :
V2 1
= (2-4)
V1 1 − L s . L . C' . ω2
De plus, la tension en 3 est encore augmentée par l’effet Ferranti. Ces types de
surtension sont d’autant plus importants:
- que le transit initial, en particularité sa composante réactive est importante.
- que la ligne est plus longue.
- que la source est moins puissante.

2.3. LES SURTENSIONS DE MANŒUVRE

2.3.1. Introduction
On considère comme manœuvre dans un réseau tout ce qui contribue à
modifier la topologie de ce réseau (ouverture, fermeture d’une liaison…).
Le passage d’un régime de fonctionnement à un autre n’est pas instantané. Il se fait
par l’intermédiaire d’un régime transitoire dans lequel la partie capacitive des
impédances des différents éléments du réseau jouent un grand rôle. Ce
changement de régime équivaut en fait à l’application au circuit d’un échelon de
tension qui correspond à un spectre de fréquence très élevée.
Le phénomène transitoire créé étant une superposition d’ondes dont le
décalage dans le temps est lié à la topologie du réseau, à la désynchronisation de la
manœuvre entre les trois phases aux vitesses de propagation différentes suivant le
mode tels que : mode symétrique, mode antisymétrique et mode homopolaire.

Mémoire de fin d’études 11


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2.3.2. Onde de choc de manœuvre


Les surtensions de manœuvre se manifestent par des ondes de choc ou des
oscillations amorties assimilées conventionnellement à l’onde de choc normalisée
de la figure 2-02.

100%

50%

t
Tcr
Th
Durée du front :Tcr = 250 ± 50µs
Durée jusqu’à la mi-valeur :Th = 2500 ± 1500µs
fig.2.02 :onde de choc de manœuvre 2500/25000µs

Les ondes de choc de manœuvre peuvent être uniques ou répétitives à des


intervalles quelconques dans le temps.

2.3.3 Surtension à l’enclenchement et au réenclenchement d’une ligne


à vide
Une ligne à vide est généralisée, soit réellement déconnectée du réseau, soit
terminée par un transformateur dont le secondaire est ouvert. L’enclenchement
monophasé peut se généraliser au cas de la manœuvre d’un disjoncteur triphasé.
Les ondes transitoires correspondent en première approximation à l’injection de
tension égale à la différence de potentiel qui existe entre les bornes de chacun des
pôles au moment de leur fermeture. De plus, le temps de fonctionnement de chacun
des pôles s’explique par un phénomène d’ « amorçage d’ arc » qui crée une infinité
de séquence d’enclenchement différent, chacun donnant lieu à un transitoire
particulier.
Par conséquent, on peut considérer les transitoires de ce manœuvre par des
distributions statistiques de leur valeur de crête suivant une loi normale.
A l’origine de la ligne, plus l’effet de manœuvre ressentira d’autant plus moins que le
réseau d’alimentation est plus puissant.
En chaque point de la ligne, il existe une distribution de surtension dont la moyenne
et l’écart - type croissent de l’origine à l’extrémité.
L’endroit le plus sollicité est l’extrémité ouverte de la ligne manœuvrée. Les
paramètres ayant une influence sur le niveau de surtension sont la ligne, le
disjoncteur, la configuration du réseau source, les tensions résiduelles avant
réenclenchement.

Mémoire de fin d’études 12


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Le réenclenchement sur défaut permanent se pose surtout lorsqu’on utilise le


déclenchement triphasé en cas de défaut monophasé. Si le court-circuit est
permanent, les tensions résiduelles sur les phases saines à l’ouverture peuvent être
anormales. Mais surtout, la superposition de la surtension dynamique due au
déplacement du point neutre conduit à des surtensions très élevées au
réenclenchement.

2.3.4. Surtension à l’apparition et à l’élimination du défaut


L’apparition et l’élimination des défauts conduisent à des surtensions
relativement faibles (<2.p.u). Mais un amorçage consécutif à ce type de surtension a
une importance dans la mesure où :
- il peut faire évoluer un défaut monophasé en défaut polyphasé entraînant un
déclenchement nécessaire des disjoncteurs triphasés ;
- il peut entraîner un défaut sur une ligne voisine.
Comme dans le cas précédent, le transitoire est dû ici à l’injection d’un échelon de
tension, mais la ligne étant bouclée à ses deux extrémités. Les surtensions sont plus
particulièrement importantes dans le cas du défaut monophasé du fait de la dérive
du point neutre, les paramètres essentiels sont ici la localisation du défaut, la
puissance et la configuration du réseau et le facteur de mise à la terre.
Lors de l’ouverture de la ligne, ces surtensions ne sont que la superposition
d’un régime transitoire d’amplitude généralement modeste aux surtensions
temporaires apparaissant lors du défaut ou de son élimination.
Des résistances de faible valeur ohmique insérées à l’ouverture des disjoncteurs
peuvent réduire ces surtensions d’une proportion très variable suivant la
configuration du réseau.

2.3.5. Surtensions dues aux manœuvres des charges


2.3.5.1. Manœuvres des charges capacitives
Les charges capacitives sur les réseaux sont les batteries de condensateurs
servant à la compensation des charges inductives, des lignes et les câbles à vide.
Dans le cas d’un déclenchement des batteries de condensateurs, les capacités
entre contact et contre terre sont négligeables devant la capacité C de la batterie de
condensateurs.
Si un réamorçage a lieu avec une charge capacitive, le courant risque d’être
si violent qu’il peut provoquer la fusion du métal des contacts. Lorsqu’il y a
réamorçage de l’arc, la tension Uc aux bornes des condensateurs est brusquement
ramenée à la tension Us(t)(en fait Us - Uarc).Le courant qui passe est alors plus grand
puisqu’il n’est limité pratiquement que par la résistance de l’arc et de la ligne.

2.3.5.2. Manœuvres des charges inductives


On ramène l’étude aux cas de :
- mise sous tension de transformateur à vide et de réactance ;
- coupure des faibles courants inductifs.

a. Mise sous tension de transformateur à vide et de réactance


Cette manœuvre ne conduit pas normalement à des surtensions notables mais
plutôt à des surintensités dues à la saturation du circuit magnétique du
transformateur (cette saturation dépend de l’instant d’enclenchement dans la
période et du flux résiduel). Néanmoins, lorsque le transformateur est mis sous
tension par l’intermédiaire d’une ligne aérienne ou d’un câble, des résonances

Mémoire de fin d’études 13


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

peuvent se produire, se traduisant par des surtensions harmoniques faiblement


amorties.

b. coupure des faibles courants inductifs


On considère ici les transitoires consécutifs à la mise hors tension des
réactances, des transformateurs à vides, des transformateurs chargés par des
réactances et des moteurs. Les surtensions sont dues à l’instabilité de l’arc au
voisinage du zéro du courant et à un arrachement de courant.
Il y a en général plusieurs réamorçages jusqu’à ce que les contacts soient
suffisamment séparés.

2.3.5.3. Manœuvres des charges résistives


Pour un circuit très résistif, on est amené à tenir compte d’une partie
inductance dont l’effet est négligeable pour le calcul de courant avant l’interruption,
mais qui empêche malgré tout l’arc de s’éteindre avant son passage naturel à zéro.

2.4. LES SURTENSIONS ATMOSPHERIQUES


Les lignes aériennes sont particulièrement exposées à la foudre. Chaque
coup de foudre tombant sur un conducteur de phase ou un pylône ou simplement à
proximité de la ligne engendre directement ou par induction un courant de choc très
élevé.
2.4.1. Origine de la foudre
La foudre se traduit par une décharge électrique aérienne accompagnée
d’explosion (tonnerre) et de la lumière se produisant entre :
- nuages chargés et ionosphère ;
- nuages chargés et autres nuages de charges opposées ;
- nuages chargés et le sol.
 Un courant dit « de beau temps » s’écoule du ciel vers la terre hors de la zone
nuageuse.
1 ms
C a n au x io n is és

B a se
d u n u ag e
tra c e u r C a n au x io n is és
a u xilia ire

tra c e u r
p rin c ip a l

E c la irs u lté rie u rs


C o u p de fo u d re
p rin c ip a l
(é c la ir)

te rre
20 ms 40 ms 40 ms

fig.2-03 :coup de foudre descendant (terrain plat)

Mémoire de fin d’études 14


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Canaux ionisés

Base du
Coup de foudre nuage
principal (éclair) Canaux
ionisés

traceur
auxiliaire Eclairs
ultérieurs
traceur
principal

Point de chute

terre
Fig.2-04 :coup de foudre ascendant (terrain montagneux ou aspérités naturelles ou artificielles
en terrain plat)

2.4.2. Ondes de choc de foudre


Les surtensions externes transitoires de foudre sont du type onde de choc ou
oscillations amorties, positives ou négatives. Conventionnellement, on assimile les
surtensions de foudre à des ondes normalisées des figures ci-dessous.
U 0
onde de choc de foudre négative 1,2/50 microsecondes

[kV]

-2

100%
-4
90%

-6
50%

-8

t -10
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 [ms] 0.10
t1 (f ile A1.pl4; x-var t) v: -1
t2

Onde de choc de foudre positive Onde de choc de foudre négative

fig.2-05: ondes de choc de foudre positive et négative 1,2/50 µs

2.4.3. Coup de foudre direct


Lorsqu’un coup de foudre atteint un conducteur de phase d’une ligne
électrique, la tension correspondante au courant de décharge I a pour valeur
transitoire.
Z .I
U= c (2-5)
2
Une telle surtension provoque un amorçage local qui peut, si les résistances
de terre sont élevées, se généraliser à d’autre phase. Si le conducteur atteint un

Mémoire de fin d’études 15


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

conducteur de terre ou un pylône, la surtension qui prend naissance est


proportionnelle à la résistance de la terre.
La tension transitoire sera :
U = Rt . I (2-6)
où Rt est la résistance du sol.
Si Rt est important, un amorçage peut se produire aux bornes des isolateurs.

2.4.4. Coup de foudre indirect


Lorsque le coup de foudre touche le sol, ce dernier se comporte comme un
conducteur traversé par I. Il émet un champ magnétique qui provoque des
surtensions par couplage inductif dans le réseau voisinant.
I
H= (2-7)
2. π .L
L est la distance entre le point d’impact et le lieu considéré.

2.4.5. Niveau kéraunique


Le niveau kéraunique Nk est défini comme le nombre de jours orageux par
année. Un jour est qualifié d’orageux si l’on peut attendre au moins un coup de
tonnerre au lieu d’observation fixé. Le nombre de coup de foudre Ns par an par km2
est relié à Nk par la relation approchée.
Ns =Nk /10 (2-8)
Pour Madagascar Nk > 100.
Par une relation empirique, la relation liant le niveau kéraunique avec le nombre de
coup de foudre NS0 touchant le câble de garde ou la ligne par [km] de longueur et
par année s’exprime par :
Nso = Nk . (h / 1m) /( 400 km) (2-9)
h :hauteur moyenne du pylône.

Mémoire de fin d’études 16


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Chapitre MOYENS DE PROTECTION


CONTRE LES SURTENSIONS
3

3.1. INTRODUCTION
L’énergie électrique est une énergie sensible à la pollution. Plusieurs
équipements sont envisagés pour minimiser et éliminer cette pollution. Quelles que
soient la qualité des matériels utilisés et le soin avec lequel on les a assemblé,
l’apparition des défauts est inévitable. Les mesures de sécurité et de protection
doivent répondre à certains principes qui sont par ordre de priorité :
- sécurité des personnes étrangères à l’installation électrique ;
- sécurité des personnes non spécialisées utilisant l’installation ;
- sécurité des personnes spécialisées entretenant l’installation ;
- sécurité et maintien en bon état du matériel ;
- fiabilité de fonctionnement du système P.T.D. (Production –Transport -
Distribution).
Pour limiter les surtensions en amplitude, en durée et en nombre, on peut agir sur le
phénomène origine en recourant à des dispositifs :
• limitant les surtensions ;
• détournant les effets de surtensions ;
• supprimant les surtensions.

3.2. LES PRISES DE TERRE


En général, les appareils de protection contre les surtensions sont mis à la
terre par l’intermédiaire des prises de terre. Ainsi, l’efficacité de ces appareils dépend
d’elles.
Leurs destinations doivent être réalisées de telle manière :
- qu’elles soient adaptées à leurs conditions de services (écoulement de courant à
fréquence industrielle, de courant à haute fréquence, d’onde de courant de choc) ;
- qu’elles soient adaptées au terrain(à sa nature et à sa structure) ;
- qu’elles assurent une bonne équipontentialité, à fin d’éliminer tous les dangers
d’électrocution à leur proche par des personnes ou des animaux.

3.2.1. Modélisation d’une prise de terre


La prise de terre est une impédance comportant des composantes capacitives
et inductives qui dépendent de sa géométrie et de la nature des sols.
On peut représenter la prise de terre par le schéma suivant :

Mémoire de fin d’études 17


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L
I( ω )

R,C

fig.3-01 :Représentation approchée d’une prise de terre par une ligne à constante répartie
L, R, C.

L’impédance d’entrée est exprimée par :


jLωR 1
Z( jω) = × [3] (3-1)
1 + jεε O ρω jLω
tanh (1 + jεε O ρω)
R
où ρ est la résistivité du sol.
3.2.2. Réalisation des prises de terre
A l’heure actuelle, on dispose généralement de deux procédés :
- conducteurs longs enfouis en tranchée : ils peuvent être des barres, des câbles ou
des fils massifs qui doivent toujours être un métal (cuivre, aluminium, plomb)nu et en
contact direct sur toute leur longueur avec la terre naturelle du lieu ;
- les piquets de terre généralement en acier cuivré ou la grille associée
éventuellement à un câble de terre. Ils devront pouvoir être enfoncés par percussion.
2
La section des conducteurs de terre doit être supérieure à 25 mm s’ils sont en
2 2
cuivre, et de 35 mm s’ils sont en aluminium, et 50 mm pour les métaux ferreux.
3.2.3. Choix de la forme des prises de terre

A réserver aux
réseaux souterrains

Efficace seulement à 50 Hz Efficace vis à vis des coups de foudre à 50 Hz

Tableau :3-01 :choix de la forme des prises de terre

Mémoire de fin d’études 18


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Résistivité du < 300 <500 <1000 ≥ 1000


sol [ Ω.m ]
d :distance 8 16 24 A étudier cas
minimale [ m ] par cas
Tableau .3-02 : distances à respecter entre prises de terre

3.3. ECLATEUR
3.3.1. Définition
L’éclateur est un dispositif de limitation des surtensions comportant un
intervalle d’éclatement d’air libre entre une électrode reliée au conducteur à protéger
et une électrode reliée à la terre. Le réglage de l’intervalle d’éclatement est souvent
un compromis entre protection et continuité de service.

fig.3-02 :éclateur dit anti-oiseaux


3.3.2. Types d’éclateur
- Un éclateur peut être utilisé comme dispositif normal de protection du poste lorsque
le niveau des surtensions de coupure est relativement faible.
- Un autre éclateur est destiné à matérialiser le niveau de choc d’une isolation
externe. Un tel type a pour rôle d’abaisser l’isolement externe d’un appareil peu au-
dessus du niveau de tenue normal en onde plane.
- Un éclateur de localisation d’arc qui est chargé d’écarter les arcs des matériaux
isolants et de les empêcher de se fixer sur les parties vulnérables.

3.3.3. Caractéristiques du comportement de l’éclateur


Le comportement de l’éclateur à fréquence industrielle est caractérisé par sa
tension d’amorçage, à sec, à fréquence industrielle. Son comportement au choc est
défini en onde normalisée 1,2 / 50µs , pour la polarité qui donne la tension d’amorçage
la plus élevée.
Le comportement de l’éclateur aux surtensions de manœuvre est caractérisé
par la valeur de la tension d’amorçage pour ces surtensions. Cette valeur est
intermédiaire entre la tension d’amorçage à fréquence industrielle et la tension
d’amorçage au choc.

3.3.4. Méthode de protection et limite d’utilisation des éclateurs


Un éclateur est appelé à fonctionner assez fréquemment sous l’action de
surtension de foudre, et de temps en temps sous l’action de surtension de
manœuvre, dont les amplitudes sont inférieures aux tensions de tenue aux chocs de
foudre des appareils à protéger.
Dans un grand nombre de cas, le fonctionnement de l’éclateur provoque l’amorçage
d’un « courant de suite ». Du fait :
- de la dispersion de la tension d’amorçage d’un espace air ;

Mémoire de fin d’études 19


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

- de l’accroissement de la tension d’amorçage lorsque s’accroît la pente de la


surtension appliquée dans le cas où l’amorçage a lieu sur le front de l’onde.
La protection par les éclateurs est moins précise et le niveau de protection ne peut
pas être donné de façon aussi exacte que le niveau de protection d’un parafoudre.

3.4. PARAFOUDRE
3.4.1. Définition
Les parafoudres sont des appareils qui assurent l’écoulement d’une onde de
courant lorsqu’une surtension arrive à leurs bornes, et maintiennent ainsi la
surtension dans certaines limites. En outre, ils limitent eux-mêmes l’amplitude et la
durée du courant que le réseau continue de débiter à travers eux après le passage
de l’onde due à la surtension, sans que, généralement, les disjoncteurs de ce réseau
aient fonctionné.

3.4.2. Eléments constitutifs d’un parafoudre


Un parafoudre est constitué d’un ou plusieurs éclateurs connectés en série
avec une ou plusieurs résistances à caractéristiques non linéaires.

fig.3-03 :schéma d’un parafoudre

3.4.3. Principe de fonctionnement d’un parafoudre


Lorsque la tension dépasse un certain seuil, les éclateurs s’amorcent et
provoquent l’écoulement du courant de décharge à travers les résistances variables
du parafoudre.
Les valeurs de ces résistances diminuent rapidement lorsque la tension augmente.
L’intensité du courant croît donc plus vite que la tension. Après le passage de l’onde
de courant de décharge, la tension aux bornes du parafoudre décroît mais la non
linéarité des résistances entraîne une décroissance plus rapide du courant.
Une fois la tension revenue à la valeur normale du réseau, le courant se trouve limité
à une intensité assez faible(courant de suite), et peut être facilement interrompu par
les éclateurs à son premier passage à zéro et même avant.

Mémoire de fin d’études 20


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

U0 U

Ua
Ur

t
id
is

t i
O
b
a

fig.3-04 : fonctionnement d’un parafoudre

a :schéma de fonctionnement d’un parafoudre


Uo :niveau de surtension sans parafoudre
Ua :tension d’amorçage
U :tension de service
Ur :tension résiduelle
Id :courant de décharge
Is :courant de suite
b :caractéristique U(i) d’une résistance variable

3.4.4. Caractéristiques d’un parafoudre


Un parafoudre est caractérisé par :
- la grandeur d’amorçage ;
- la période de décharge ;
- la tension résiduelle.

a- Grandeur d’amorçage
La tension la plus élevée qui ne produit jamais l’amorçage ou tension 0 %
d’amorçage, et la tension la plus basse qui produit toujours l’amorçage ou tension
100% d’amorçage et c’est en choc de foudre ou en choc de manœuvre.
Pour les surtensions à la fréquence du réseau, les grandeurs caractéristiques sont la
tension d’amorçage à fréquence industrielle et la tension de désamorçage ou
d’extinction.

b- Période de décharge
L’amplitude maximale et la durée de l’onde de courant qui peut traverser un
parafoudre sans l’endommager constituent une base de classement des parafoudres
dont le paramètre est le courant nominal de décharge qui peut valoir 10 [kA],
5 [kA], 2.5[kA] lors de l’essai de fonctionnement.

Mémoire de fin d’études 21


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

c- Tension résiduelle
C’est la tension maximale qui apparaît aux bornes du parafoudre lorsqu’il
écoule une onde de courant 8 / 20µs d’amplitude égale à celle du courant nominal de
décharge.

3.3.5. Méthode de protection par parafoudre à résistance variable


Si le parafoudre n’est pas placé à proximité de l’appareil à protéger, ce dernier
est soumis à une surtension supérieure au niveau de protection du parafoudre. Cette
surélévation est due :
- à la chute de tension inductive dans les connexions du parafoudre et dans la liaison
entre parafoudre et l’appareil à protéger ;
- à une élévation de courte durée de la tension aux bornes de l’appareil par rapport
au niveau de protection du parafoudre si la durée de propagation entre parafoudre
et appareil n’est pas négligeable devant la durée de front de l’onde incidente.
En général, on place les parafoudres aussi près que possible de l’appareil à
protéger.

Mémoire de fin d’études 22


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Chapitre SIMULATIONS
ET ANALYSE
4 DES PHENOMENES

4.1. INTRODUCTION
L’étude des phénomènes de propagation sur les réseaux électriques fait
relativement peu appel à la transformée de LAPLACE. En effet, si la formulation
directe est assez simple, l’inversion des équations obtenues devient d’une
complexité prohibitive. L’utilisation du programme ATP-EMTP (Alternative Transient
Program- Electromagnetic Transient Program) permet de traiter le problème de
manière tout à fait satisfaisante, même dans le cas des réseaux complexes.

4.2. PRESENTATION DU LOGICIEL ATP-EMTP ET SA STRUCTURE


ATP-EMTP est un logiciel pour la simulation numérique des phénomènes
électromagnétiques transitoires aussi bien qu’électromécaniques. La partie de
l’EMTP que nous utilisons comprend deux programmes élémentaires :
 ATPDRAW : permet de faire une construction graphique d’un ensemble de
réseau électrique pour la simulation. Il est un produit de la SINTEF énergie
et recherche, Norway par Dr Hans Kr Hoidalen. Ils contiennent 70
composants standards et 28 objets TACS(Transient Analysis of Control
Systems) tels que : générateurs, lignes, câbles, transformateurs, machines
électriques, équipements de protection, charges linéaires et non
linéaires,etc. . Les réglages de la manipulation se font aussi dans
ATPDRAW. On peut citer :
- la durée de la simulation ;
- les données de certaines caractéristiques des appareils.
 PLOTXY : permet la visualisation des courbes (tension, courant, tension et
courant )obtenues à partir du lancement de ATPDRAW. Ces courbes
peuvent être exportées vers le logiciel Microsoft WORD assez facilement.
La simulation peut se faire dans les domaines temporels ou fréquentielles.

Manipulation
En premier lieu, on travaille dans l’ATPDRAW en dressant le schéma du
réseau. On choisit les appareils par un click droit sur l’écran (menu déroulant).
On peut caractériser les données ou paramètres des appareils choisis en cliquant
deux fois ou par un click droit.
Après sélection d’un composant, on peut le faire tourner sur lui-même par un click
droit.
Lorsque toutes les caractéristiques ont été introduites, on effectue les
réglages de la simulation (début, durée ) en cliquant :ATP / Setting sur la barre
d’outil.

Mémoire de fin d’études 23


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

On crée le fichier en cliquant :ATP / Make File. On lance la simulation en effectuant :


ATP / run ATP. La simulation peut durer quelques secondes, le temps de calcul
étant fonction de la puissance de l’ordinateur utilisé et de la complexité du réseau.
Après run ATP, on lance run PLOTXY pour visualiser les différentes allures
des courbes de tension, courant, tension et courant, puissance dans chaque tronçon
du réseau de l’ATPDRAW.
Pour la simulation, on ne regarde qu’aux extrémités utilisées par les abonnés.

4.3. PRESENTATION DE L’INSTALLATION B.T DES ABONNES

Fig.4-01 :installation B.T des abonnés

Client 1

A
4 prise
N
disjoncteur
B 3
1 M
Réseau
électrique P 2 disjoncteur
parafoudre divisionnaire

5 charge

C
disjoncteur

O
6 charge
disjoncteur
parafoudre divisionnaire

Client 2

Fig.4-02 :description des éléments

Mémoire de fin d’études 24


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Considérons le schéma d’un branchement à basse tension des clients.


Cette installation comporte :
- un branchement triphasé accompagné d’un câble de garde éventuel ;
- un point de dérivation P qui dérive le client 1 et le client 2.
Client 1 :
- Une ligne aérienne à basse tension 1.
- Au point A, un disjoncteur de branchement d’inductance ZD1 avec un parafoudre
éventuel à la terre d’impédance ZP1.
- Un conducteur principal 2 (câble) .
- Au point B, un parafoudre éventuel d’impédance ZP2 et un ensemble de dérivation.
- Un câble 3 avec un disjoncteur divisionnaire d’inductance ZD2.
- Un appareil d’utilisation en M d’impédance ZP3.
- Un câble 4 alimentant une prise de courant N (d’impédance très élevée ZP4 par
rapport à la terre) non utilisée.
Client n°2 :
- Une ligne aérienne à basse tension 5.
- Au point C,un disjoncteur de branchement d’inductance ZD3 avec un parafoudre
éventuel à la terre d’impédance ZP5.
- Un câble 6 avec un disjoncteur divisionnaire d’inductance ZD4.
- Un appareil d’utilisation en O d’impédance ZP6.

Schéma d’étude

Câble4

Prise de courant

ligne1 câble2 câble3


disjoncteur

M
ligne B
principale A disjoncteur
divisionnaire appareil
d’utilisation
P

parafoudre parafoudre
disjoncteur
disjoncteur divisionnaire
O

ligne5 câble6
C
appareil
d’utilisation

parafoudre

Fig.4-03:schéma d’ étude

Mémoire de fin d’études 25


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Calcul des constantes linéiques


• Pour les lignes aériennes à basse tension, l’impédance opérationnelle tenant
compte de l’effet de peau, pour le mode homopolaire s’écrit :
 ρ 
4 .  h +
µ Φ 2 p µ0  µ 0 p 
Z II = R C 1 + 0 + . p . Log [3] (4-1)
16 2 Φ
La capacité s’écrit :

2 . π . εO
C II = [3] (4-2)
4.h
Log
Φ
• Les conducteurs intérieurs à basse tension sont le plus souvent disposés à
l’intérieur de gaines isolantes noyées dans le béton. Géométriquement, on peut
considérer que l’on a un conducteur de diamètre Φ1 à l’intérieur d’un orifice
cylindrique de diamètre Φ2 percé dans un béton de résistivité ρbéton . L’impédance
opérationnelle dans le béton s’exprime par :
φ2  ρ béton 
µ . p . Log  4 .
4 µ φ 2p
0
φ1 µ0  µ0 p 
Z’2 (p) = 2 1 + 0 1 + + . p . Log1 +  (4-3)
φ1 16 2 2  φ 2 
 
 
La capacité s’écrit :
2 . π . ε . εO
C2 ' = [3] (4-4)
Φ2
Log
Φ1
Caractéristiques des lignes
Les lignes et les câbles sont très courtes c’est à dire, inférieur au un-dixième
de la longueur d’onde : alors, ils sont simulés en modèle en pi.

caractéristiques Ligne Ligne1 Ligne5


principale
type Aluminium(nu) Aluminium(nu) Aluminium(nu)
modèle pi pi pi
Résistivité du sol[ohm.m] 100 100 100
Fréquence [Hz] 50 50 50
Longueur [km] 0.2 0.15 0.15
Rayon [cm] 0.375 0.375 0.375
Ecart entre conducteurs [m] 1,4 1,4 1,4
Hauteur du poteau droit [m] 6 6 6
Hauteur au-dessus du sol [m] 6 6 6
Réactance [ohm/km.AC] 0.467 0.467 0.467
Résistance linéique[ohm/km.AC] 0.985 0.985 0.985
Impédance caractéristique[Ω/m] 450 450 450
Tableau 4-01 :caractéristiques des lignes aériennes basse tension

Mémoire de fin d’études 26


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Caractéristiques des câbles intérieures à basse tension

Caractéristiques Câble2 Câble3 Câble4 Câble6


type Cu Cu Cu Cu
modèle Pi Pi Pi Pi
Résistivité du sol [ohm.m] 100 100 100 100
Fréquence [Hz] 50 50 50 50
Longueur [m] 30 02 10 25
Rayon intérieur [m] 0.00085 0.00085 0.00085 0.00085
Rayon extérieur [m] 0.006 0.006 0.006 0.006
Résistivité du conducteur [ohm.m] 1.8E-8 1.8E-8 1.8E-8 1.8E-8
Perméabilité relative du conducteur[H/m] 1 1 1 1
Perméabilité relative du diélectrique[H/m] 1 1 1 1
Permittivité relative du diélectrique 4 4 4 4
Conductibilité [S/m] 3.5E7 3.5E7 3.5E7 3.5E7
Capacité linéique [F/m] 1.137E-10 1.137E-10 1.137E-10 1.137E-10
Nombre de brins 7 7 7 7
Hauteur au-dessus du sol [m] 1 1 1 1
Impédance caractéristique [Ω/m] 50 50 50 50
Tableau 4-02 :caractéristiques des câbles intérieurs basse tension

Caractéristiques des disjoncteurs


Les disjoncteurs sont assimilés à des inductances. On a alors,
ZD1=ZD2=ZD3=ZD4=25 [µH].

Caractéristiques des charges


La valeur de la charge en N (ZP4) est de 1 [MΩ] pour une prise en circuit ouvert.
La valeur de la charge purement résistive en M (ZP3) est de 484 [Ω] pour une lampe
de puissance 100 [ W ] / 220 [ V ].
En O, on utilise un poste de télévision (ZP6) de puissance 45 [W]. Pour la simulation,
on le représente par un transformateur (abaisseur)de rapport de transformation
0.04545 dont l’enroulement secondaire est chargé d’une impédance R, L de 60 [Ω].

4.4. SURTENSION D’ORIGINE ATMOSPHERIQUE


On qualifie ici une surtension atmosphérique une onde de choc de foudre
couvrant l’ensemble des lignes de transport. L’étude peut se ramener en cas
monophasé.
Si une surtension d’origine atmosphérique apparaît sur le conducteur principal
à basse tension, on cherche l’expression de la forme d’onde apparaissant en M, N et
O (l’enroulement primaire du transformateur) et T2-T1(l’enroulement secondaire).

a. Ondes injectées
L’onde est injectée dans la ligne principale. La valeur de crête de l’onde injectée
est de 10 [kV]. Les expressions des différentes formes d’onde sont :

10000
 Echelon : E0 = [3] (4-5)
p

Mémoire de fin d’études 27


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

 Onde 0,1/5 µs:


10000 . 61,6 .10 6
E0 = [3] (4-6)
(p + 0,142 .10 6 )(p + 60,7 .10 6 )
 Onde 1,2/50 µs:
10000 . 4,96.10 6
E0 = [3] (4-7)
(p + 14264)(p + 4,876 .10 6 )
Pour la simulation, on utilise l’onde de choc de foudre 1,2/50 µs dont la forme est la
suivante.
onde de c hoc de f oudre négativ e 1,2/50 mic ros ec ondes
0
[kV ]

-2

-4

-6

-8

-10
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 [ms ] 0.10
(f ile A 1. pl4; x -v a r t ) v : -1

Fig.4-04 :caractéristiques de l’onde injectée

b. Calcul analytique en tout point de l’installation


Hypothèses
• Le mode de propagation est homopolaire, ce qui traduit le fait que l’onde de
choc se transmet entre l’ensemble des conducteurs et le sol.
• L’onde choisie est celui de l’onde de foudre négative normalisée 1,2/50
microsecondes.
• On néglige la tension à fréquence industrielle à laquelle se superpose la
surtension atmosphérique.

Rappels
Pour une ligne fermée sur une impédance ZP quelconque, qui peut en particulier
inclure l’impédance d’entrée d’autres lignes de transmission, l’impédance d’entrée de
cette ligne est exprimée par:

1+ X ZI
ZE = . [3] (4-8)
1− X CI . p
G −1
avec : X = G +1 [3] (4-9)
exp(2 . L . l)
ZP
G= [3] (4-10)
ZI
CI . p

Mémoire de fin d’études 28


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

L = Z I . CI . p [3] (4-11)

Z :impédance linéique

C :capacité

l :longueur de la ligne
Si on applique à une extrémité une tension E0(p), la tension à l’extrémité de la ligne
s’exprime par la relation suivante :
E O (p) . 2 . G
E(p) = [3] (4-12)
[(G + 1) . exp(L . l) + (G4 + 1) / exp(L 4 . l)]

On calcul successivement :
- l’impédance d’entrée ZE4 du câble 4 compte tenu de l’impédance ZP4.
- l’impédance d’entrée ZE3 du câble 3 compte tenu de l’impédance ZP3 et de
l’inductance ZD2.
- l’impédance ZB vue du point B.
- l’impédance d’entrée ZE2 du câble 2 compte tenu de la charge ZB.
- l’impédance vue du point A : (ZD1 en série avec ZP1//ZE2) .
- l’impédance d’entrée ZE6 du câble 6 compte tenu de l’impédance ZP6.
- l’impédance vue du point C : (ZD3 en série avec ZP5//ZE6) .
- l’impédance ZP vue du point P.
- la tension EP en P.
- la tension EA et le courant IA en A.
- la tension EA1 en A1.
- la tension EB en B.
- la tension EN en N.
- la tension EM en M.
- la tension EC en C.
- la tension EC1 en C1.
- la tension EO en O.


Calcul de l’impédance d’entrée ZE4 du câble 4 compte tenue
de l’impédance ZP4
G4 - 1
Z P4 G4 + 1
G4 = , L 4 = Z 4 . C 4 . p et X 4 = (4-13)
Z4 exp(2 . L 4 . l 4 )
C4 . p

Avec : Z4 = Z 2

C4 = C 2
l4 = longueur du câble 4.
1+ X4 Z4
D’où : Z E4 = . (4-14)
1− X4 C4 . p


Calcul de l’impédance d’entrée ZE3 du câble 3 compte tenue
de l’impédance ZP3 et de l’inductance ZD2
Posons Z P3 I = Z P 3 + Z D2

Mémoire de fin d’études 29


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

G3 - 1
G3 + 1
I
Z P3
G3 = , L 3 = Z 3 . C 3 . p et X 3 = (4-15)
Z3 exp(2 . L 3 . l 3 )
C3 . p

avec : Z3 = Z 2

C3 = C 2
l3 = longueur du câble 3.
1+ X3 Z3
D’où : Z E3 = . (4-16)
1− X3 C3 . p

• Calcul de l’impédance ZB vue du point B


1
ZB = (4-17)
1 1 1
+ +
Z P 2 Z E 4 Z E3

•Calcul de l’impédance d’entrée ZE2 du câble 2 compte tenue


de la charge ZB.
G2 - 1
ZB G2 + 1
G2 = , L 2 = Z 2 . C 2 . p et X 2 = (4-18)
Z2 exp(2 . L 2 . l 2 )
C2 . p

avec : Z2 = Z 2

C2 = C 2
l2 = longueur du câble 2.
1+ X2 Z2
D’où : Z E2 = . (4-19)
1− X2 C2 . p

• Calcul de l’impédance ZA vue du point A :(ZD1 en série avec ZP1//ZE2)

1
Z A = Z D1 + (4-20)
1 1
+
Z P1 Z E 2

• Calcul de l’impédance d’entrée ZE6 du câble 6 compte tenue


de l’impédance ZP6
Z P6 I = Z P6 + Z D4
G6 - 1
G6 + 1
I
Z P6
G6 = , L 6 = Z 6 . C 6 . p et X 6 = (4-21)
Z6 exp(2 . L 6 . l 6 )
C6 . p

Mémoire de fin d’études 30


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo


Z6 = Z 2

C6 = C 2
l6 = longueur du câble 6.
1+ X6 Z6
D’où : Z E6 = . (4-22)
1− X6 C6 . p

• Calcul de l’impédance ZC vue du point C :(ZD3 en série avec ZP5//ZE6)

1
Z C = Z D3 + (4-23)
1 1
+
Z P5 Z E6

• Calcul de l’impédance ZP vue du point P


1
ZP = (4-24)
1 1
+
Z1 + Z A Z 5 + Z C
avec : Z1 = ZI1
Z5 = ZI1

• Calcul de la tension EP en P.
Soit E0 l’expression de l’onde injectée avec
ZP
G0 = , L0 = Z0 . C0 . p (4-25)
Z0
C0 . p
où : Z0 est l’impédance linéique de la ligne principale avant dérivation ;Z0=ZI1
C0 est la capacité linéique de la ligne principale avant dérivation ;C0=CI1,
alors l’expression de la tension en P sera :
E 0 . 2 . G0
EP = (4-26)
[(G 0 + 1) . exp(L 0 . l 0 ) + (G 0 + 1) / exp(L 0 . l 0 )]
l0 : longueur de la ligne principale avant dérivation.

• Calcul de la tension EA et du courant IA en A


ZA
G1 = , L 1 = Z 1 . C1 . p (4-27)
Z1
C1 . p
où : Z1=ZI1
C1=CI1
La tension en A sera :
E P . 2 . G1
EA = (4-28)
[(G1 + 1) . exp(L 1 . l1 ) + (G1 + 1) / exp(L 1 . l1 )]

le courant en A sera :

Mémoire de fin d’études 31


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

EA
IA = (4-29)
ZA

• Calcul de la tension EA1 en A1


1
E A1 = EA . (4-30)
1 1
1 + Z D1 [ + ]
Z P1 Z E 2

• Calcul de la tension EB en B
E A1 . 2 . G 2
EB = (4-31)
[(G 2 + 1) . exp(L 2 . l 2 ) + (G 2 + 1) / exp(L 2 . l 2 )]

• Calcul de la tension EN en N
EB . 2 . G 4
EN = (4-32)
[(G 4 + 1) . exp(L 4 . l 4 ) + (G 4 + 1) / exp(L 4 . l 4 )]
• Calcul de la tension EM en M
EB . 2 . G3
ED = (4-33)
[(G 3 + 1) . exp(L 3 . l 3 ) + (G 3 + 1) / exp(L 3 . l 3 )]
C’est la tension juste après le câble 3.
Alors la tension en M sera :
1
EM = ED . (4-34)
Z D2
1+
Z P3

• Calcul de la tension EC en C
ZC
G5 = , L5 = Z5 . C5 . p (4-35)
Z5
C5 . p
où : Z5 = ZI1
C5= CI1
La tension en C sera :
EP . 2 . G5
EC = (4-36)
[(G 5 + 1) . exp(L 5 . l 5 ) + (G 5 + 1) / exp(L 5 . l 5 )]

• Calcul de la tension EC1 en C1


1
E C1 = EC . (4-37)
1 1
1 + Z D3 ( + )
Z P5 Z E 6

• Calcul de la tension EO en O
E C1 . 2 . G 3
ES = (4-38)
[(G 6 + 1) . exp(L 6 . l 6 ) + (G 6 + 1) / exp(L 6 . l 6 )]
c’ est la tension juste après le câble 6.
Alors la tension en O sera :

Mémoire de fin d’études 32


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1
EO = ES . (4-39)
Z D4
1+
Z P6

c. Résultats de la simulation par le logiciel EMTP


D’abord, considérons que l’installation ne présente pas de parafoudre.
Câble4
c.1.Simulation sans parafoudre
Prise de courant

ZP4
Ligne1 Câble2
ZD1 ZD2

Ligne ZP3
principale Câble3

ZP6
Onde de choc de ZD3
foudre injectée

ZD4
Ligne5 Câble6

Fig.4-05 :schéma de simulation sans parafoudre


Temps de simulation
T=0 à 0,003 [s]
Résultats
15

[kV ]

10

-5

-10

-15
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 [ms ] 3.0
(f ile MEM1.pl4; x -v ar t ) v : -M

fig.4-06 :surtension en M

Mémoire de fin d’études 33


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

15

[kV ]

10

-5

-10

-15
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 [ms ] 3.0
(f ile MEM1. pl4; x -v ar t ) v :N

fig.4-07 :surtension en N
12
[kV ]

-4

-8
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2 .5 [ms ] 3.0
(f ile ME M1 . p l4 ; x -v a r t ) v : O

fig.4-08 :surtension en O
400

[V ]

250

100

-50

-200

-350

-500
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 1 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1

fig.4-09 :surtension en T2-T1

Mémoire de fin d’études 34


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Observations et interprétations
• Propagation des ondes électromagnétiques à haute fréquence due au régime
transitoire créé par l’onde de choc de foudre.
• Onde en extrémité ouverte plus élevée (surtension en N) due à l’effet Ferranti.
• Les enveloppes des courbes vérifient la présence d’une exponentielle e- k.t
dans la solution des équations de propagation.
• Les phénomènes ne s’atténuent qu’après un temps t > 2 [ ms ] dues aux
réactances transversales des lignes.

c.2. Mise en place des parafoudres

c.2.1. Caractéristiques des parafoudres ZP(1,2,5)


L’installation d’un parafoudre permet :
 d’éviter la détérioration des appareils à protéger en cas d’une surtension
incidente sur les réseaux ;
 d’améliorer la qualité de fourniture d’énergie par l’absence des coupures et
d’amorçage.
Pour la simulation, il est représenté par l’élément « MOV » dont les caractéristiques
sont :
- tension de claquage : 610 kV
- caractéristiques de la résistance non linéaire :
Courant I (A) Tension U (V)
0.003 100000
0.1 160000
1 170000
10 185000
500 217000
5000 270000
10000 287000
20000 316000
Tableau 4-03:caractéristiques de la résistance non linéaire

c.2.2. Caractéristiques électriques des parafoudres VARSIL HL donnés


par un constructeur

Référence HL 06 HL 15 HL 24 HL 30 HL 36
Tension assignée Ur (en [ kV efficace] ) 6 15 24 30 36
Tension maximale de service Vc (en [ kV ] ) 5 12 20 25 30
Tension composée maximale du réseau[kV] 8.5 20 34 43 51
In de décharge ([kA] crête) 5 5 5 5 5
Courant de courte durée admissible (onde 4/10) [kA] 80 80 80 80 80
Tenue de courant de court-circuit ([kA] pendant 0.2s) 31.5 31.5 31.5 31.5 31.5
Tension résiduelle maximale à In (en [kV] crête) 17.5 40.5 70 87 105
Ligne de fuite nominale (mm) 380 380 610 910 910
Poids [ kg ] option parafoudre nu 1.5 1.8 2.5 3.2 3.4
Tableau 4-04 : caractéristiques électriques des parafoudres donnés par un constructeur

Mémoire de fin d’études 35


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Le schéma étudié peut se ramener à la figure suivante :

Câble4

Prise de courant

ZP4

Ligne1 Câble2
ZD2
ZD1

Ligne ZP3
principale

ZP1 ZP2

ZP6
Onde de choc ZD3 ZD4
de foudre
injectée

Ligne5 Câble6

ZP5

fig.4-10 :schéma de simulation avec parafoudre

Temps de simulation
T= 0 à 0.003 [s].

Résultats

4 .0
[V ]
3 .5

3 .0

2 .5

2 .0

1 .5

1 .0

0 .5

0 .0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : M

fig.4-11 :surtension en M

Mémoire de fin d’études 36


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

5
[V ]

0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : N

fig.4-12:surtension en N
9 .0

[V ]

7 .5

6 .0

4 .5

3 .0

1 .5

0 .0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : O

fig.4-13 :surtension en O
0 .0
[V ]

- 0 .1

- 0 .2

- 0 .3

- 0 .4

- 0 .5
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1

fig.4-14:surtension en T2-T1

Mémoire de fin d’études 37


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Observations et interprétations
• Propagation des ondes électromagnétiques à haute fréquence due au
régime transitoire créé par l’onde de choc de foudre.
• Surtension en N (prise ouverte) réduit en 4,25 [ V ]
• Surtension en M(lampe) réduise en 4 [ V ].
• Surtension en O (primaire du transformateur) réduit en 9 [ V ].
• Surtension en T2-T1(secondaire du transformateur) presque disparue.
D’où les parafoudres sont des appareils efficaces pour limiter les surtensions et
écouler les ondes de chocs de la surtension.

4.5. SURTENSION TRANSITOIRE DUE A UN COUP DE FOUDRE SUR UNE


PHASE DU RESEAU

4.5.1. Présentation de l’installation


On considère un réseau triphasé composé d’une source triphasée, des lignes
triphasées, des disjoncteurs triphasés, des charges triphasées et les installations
monophasées précédentes.
Câble4
Considérons le schéma de simulation suivant :
Onde de choc de
foudre injectée Prise de courant
ZP4

Ligne1 Câble2
ZD1 ZD2

Ligne Ligne ZP3


Triphasée1 principale Câble3

Installations monophasées

Source
triphasée ZK ZP6
ligne ZD3 ZD4
lriphasée2

ligne6 Câble6

disjoncteur triphasé

Machine Installations triphasées


universelle
(machine à
laver)

fig.4-15 :Schéma de simulation en réseaux triphasé et monophasé

4.5.2.Caractéristiques des éléments du réseau

Source d’onde de choc de foudre


Onde de foudre négative 1,2/50 microsecondes.
Valeur de crête = 10.000 [ V ].
Source triphasée
Valeur efficace entre phase :380 [ V ]
Fréquence :50 [Hz]
Temps de mise en marche :0 à 10 [ s ].

Mémoire de fin d’études 38


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Lignes triphasées
Les lignes triphasées sont aussi assimilées à des modèles en pi (longueur inférieure
au un-dixième de la longueur d’onde).

caractéristiques Ligne Ligne


triphasée1 triphasée2
Type Almélec Almélec
Modèle Pi Pi
Réactance [ohm/km.AC] 0.292 0.292
Résistance [ohm/km.AC] 1.36 1.36
Longueur [km] 0.1 0.02
Rayon [cm] 0.5 0.5
Distance entre deux conducteurs consécutifs [m] 1.4 1.4
Hauteur du poteau droit [m] 12 12
Hauteur de la ligne au-dessus du sol [m] 12 12
Résistivité du sol [ohm.m] 100 100
Fréquence [ Hz ] 50 50
Tableau 4-05 :caractéristiques des lignes triphasées

Disjoncteur triphasé
Le disjoncteur est assimilé à des inductances de valeur 25µH.
Charge triphasée
En charge triphasée, on utilise une machine à laver considérée comme une machine
universelle triphasée dont les caractéristiques sont les suivantes :
Couplage Etoile Triangle
Tension nominale [ V ] 380 220
Fréquence [ Hz ] 50 50
-1
N/tr [tr.min ] 1435 1435
Puissance nominale [ W ] 1500 1500
Courant nominal [ A ] 3.2 5.5
Cos ϕ 0.84 0.84
Tableau 4-06 :caractéristiques de la machine universelle

Installation monophasée des abonnés


Les caractéristiques des installations monophasées des abonnés ne sont pas
changées.

Les charges Zk
Les charges Zk ont une puissance de 100 [ W ] ,de résistance de 484 [Ω] chacune,
avec de cos ϕ=1.

Temps de simulation
T=0 à 0.080 [s].

Temps d’injection de l’onde de choc de foudre


T = 20 [ms]

Mémoire de fin d’études 39


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Résultats
12
[kV ]

-4

-8
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :M

fig.4-16:tension en M (onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])


8
[kV ]

-4

-8

-12
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v : -N

fig.4-17 :tension en N (onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])


10
[kV ]
8

-2

-4

-6
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :O

fig.4-18:tension en O (onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])

Mémoire de fin d’études 40


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

300
[V ]
200

100

-100

-200

-300

-400

-500
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :T2 -T1

fig.4-19:tension en T2-T1(onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])

Observations et interprétations
A t=20 [ms], on observe des superpositions d’ondes, les tensions présentent des
perturbations et de propagation des surtensions. Elles sont dues à l’injection de
l’onde de choc de foudre à cet instant.

Comportement de la machine asynchrone lors de l’injection de l’onde


de choc de foudre
Le but de cette simulation est de caractériser le comportement de la machine
universelle en plein fonctionnement lors d’une injection d’onde de choc de foudre.
Durée de la simulation : 0 à 2 [ s ].
L’onde de choc de foudre est injectée à t = 1 [ s ].

Résultats
couple électromagnétique
5000

4000

3000

2000

1000

-1000

-2000
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:TQGEN

fig4-20:couple électromagnétique(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 41


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

flux s ur le s a xe s d e t q
1 .5 0

0 .7 5

0 .0 0

-0 .7 5

-1 .5 0

-2 .2 5

-3 .0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lo va 3 .p l4 ; x-va r t) u 1 :F L U XMD u 1 :F L U XMQ

fig.4-21:flux sur les axes d et q(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

185

176

167

158

149

140
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :O M E G M

fig.4-22:vitesse du rotor(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

2 000

1 500

1 000

500

-5 00

-10 00

-15 00
0.0 0.4 0.8 1 .2 1.6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP A

fig.4-23 :courant statorique, phase A(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 42


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

15 0 0

10 0 0

500

-50 0

-1 00 0

-1 50 0
0 .0 0.4 0 .8 1.2 1 .6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP B

fig.4-24 :courant statorique, phase B(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])


1500

1000

500

-5 0 0

-1 0 0 0

-1 5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP C

fig.4-25 :courant statorique, phase C(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Observations et interprétations
Simulation conforme à la théorie c’est à dire :
• de 0 [s] à 0.3 [s], la machine est sur son comportement au démarrage.
• Courant d’appel très élevé.
• Couple électromagnétique pulsant au démarrage.
• Vitesse du rotor instable.
Du fait de l’inertie du rotor, le coup de foudre engendre un « à coup » de très
faible amplitude au moment de l’injection. Après 200 [ms], le rotor subit une vibration
pouvant entraîner des perturbations mécaniques des systèmes en aval de la
machine (coté utilisateur).
Du côté du courant statorique, l’impédance statorique de la machine a amorti
brusquement la propagation de la surintensité. Sur les trois phases, au moment de
l’injection de l’onde de choc, la surintensité apparaît sous forme de pic de courant.
Ce pic peut endommager les isolants des enroulements. L’apparition des pics
fréquents engendre finalement des courts-circuits entre spires dans différents points
de l’enroulement.

Mémoire de fin d’études 43


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

4.5.3. Installation des parafoudres


Les installations triphasées sont protégées par des parafoudres placés sur
chaque phase. On place les parafoudres des installations monophasées comme les
cas précédent. Considérons le schéma de simulation suivant :
Câble4

Onde de choc de
foudre injectée Prise de courant
ZP4
parafoudres
Ligne1 ZD1 Câble2

Ligne ZD2 ZP3


principale ZP1 ZP2

parafoudres Installations monophasées


Source
triphasée Câble6 ZP6
ZD3

ZD4
Ligne5
ZP5

parafoudre

Machine universelle(machine à laver) Installations triphasées

parafoudres

fig.4-26 :installation des parafoudres

Caractéristiques des parafoudres


Pour la simulation, ils sont représentés par les éléments « MOV » dont les
caractéristiques sont :
-Tension de claquage : 610 KV
- Caractéristiques de la résistance non linéaire :
Courant I (A) Tension U (V)
0.003 100000
0.1 160000
1 170000
10 185000
500 217000
5000 270000
10000 287000
20000 316000
Tableau 4-07:caractéristiques de la résistance non linéaire

Temps de simulation
T= 0 à 80 [ ms ]

Résultats
L’onde de choc de foudre pour cette simulation est injectée à t = 20 [ms].

Mémoire de fin d’études 44


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

400
[V ]
300

200

100

-100

-200

-300

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : N v :M

fig.4-27:tension en M(onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])


400
[V ]
300

200

100

-100

-200

-300

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : N

fig.4-28:tension en N(onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])


400
[V ]
300

200

100

-100

-200

-300

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a3. pl4; x -v ar t ) v : O

fig4-29:tension en O(onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])

Mémoire de fin d’études 45


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

12

[V ]

-4

-8

-12
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1

fig4-30 :tension en T2-T1(onde de choc de foudre injectée à t=20[ms])

Observations et interprétations
On remarque la disparition des phénomènes de superposition et de surtension
due à l’installation des parafoudres. Après 40 [ms] l’onde sinusoïdale commence à
reprendre son allure normale.

Comportement de la machine asynchrone après mise en place des parafoudres

Temps de simulation
t=0à2[s]
Résultats
L’onde de choc de foudre est injectée à t = 1 [s].

4000

3000

2000

1000

-1 0 0 0

-2 0 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lo va 3 .pl4 ; x -va r t) u 1 :T Q G E N

fig.4-31 :couple électromagnétique(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 46


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1 .5

1 .0

0 .5

0 .0

-0 .5

-1 .0

-1 .5

-2 .0

-2 .5
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :F L U X M Q u 1 :F L U X M D

fig.4-32 :flux sur les axes d et q(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])
185

180

175

170

165

160

155

150

145
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( f ile lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t ) u 1 :O M E G M

fig.4-33 :vitesse du rotor(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])


700

400

100

-2 0 0

-5 0 0

-8 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x- va r t) u 1 :IP A

fig.4-34 :courant statorique ,phase A(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 47


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1400

1000

600

200

-2 0 0

-6 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP B

fig.4-35 :courant statorique ,phase B(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])


1500

1000

500

-5 0 0

-1 0 0 0

-1 5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP C

fig.4-36 :courant statorique ,phase C(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])

Observations et interprétations
La machine se comporte toujours son régime de démarrage de 0 à 0.3 [s],
mais les variations brusques de son comportement au moment de l’injection de
l’onde de choc de foudre à t = 1 [s] ont disparu. D’où l’efficacité des parafoudres
installés.

4.6. SURTENSIONS DUES A L’ENCLENCHEMENT


ET AU REECLENCHEMENT DES RESEAUX TRIPHASEES
Considérons le schéma de simulation suivant :

Mémoire de fin d’études 48


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo
Câble4

Prise de courant

ZP4
Ligne1

ZD1 ZD2 ZP3


Interrupteur Câble2 Câble3
K1

Source Installations monophasées


triphasée
Câble6 ZP6

Interrupteur K2
Ligne5 ZD3 ZD4

Machine
Universelle Installations triphasées
(machine à
laver)

fig.4-37 :enclenchement et déclenchement


Scénario n°01 : Enclenchement
L’enclenchement des installations monophasées est fait à t = 0.02 [ s ],c’est à
dire au moment où la tension de la source passe à zéro pour la phase A.
L’enclenchement de l’installation triphasée est fait à t= 1 [ s ].

Résultats
Temps de simulation = 0 à 80 [ ms ]
400

[V ]

250

100

-50

-200

-350

-500
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t) v : M

fig.4-38 :tension en M (enclenchement à t=20[ms])

Mémoire de fin d’études 49


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

10 0

[V ]

-10 0

-20 0

-30 0

-40 0

-50 0
18 19 20 21 22 23 24 [ms ] 25
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t ) v : M

fig.4-39 :agrandissement de la tension en M au moment de l’enclenchement


40 0

[V ]

25 0

10 0

-5 0

-20 0

-35 0

-50 0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t ) v : N

fig.4-40 :tension en N(enclenchement à t=20[ms])


350
[V ]
250

150

50

-50

-150

-250

-350

-450
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile e n c lm 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : O

fig.4-41 :tension en O(enclenchement à t=20[ms])

Mémoire de fin d’études 50


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

15
[V ]

10

-5

-10
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile e n c lm 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1

fig.4-42 :tension en T2-T1(enclenchement à t=20[ms])

Observations et interprétations
Ce phénomène représente l’arc électrique entre les contacts de haute fréquence
au moment de l’enclenchement dû à l’injection de l’onde de choc échelon crée par le
manœuvre de l’interrupteur K1.
Ces phénomènes sont gênants pour les radio émetteurs et les radio récepteurs qui
entraînent des crachements de sons.

Comportement de la machine asynchrone lors de l’enclenchement


de l’interrupteur K2

Résultats
temps de simulation = 0 à 2 [ s ]
2000

1500

1000

500

-500

-1000
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enclm2.pl4; x-var t) u1:TQGEN

fig.4-43 :couple électromagnétique(enclenchement à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 51


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

1.2

0.8

0.4

0.0

-0.4

-0.8

-1.2

-1.6
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enclm 2.pl4; x-var t) u1:FLUXMD u1:FLUXMQ

fig.4-44 :flux sur les axes d et q(enclenchement à t=1[s])

500

375

250

125

-1 2 5

-2 5 0

-3 7 5

-5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x- va r t) u 1 :IP A

fig.4-45 :courant statorique, phase A(enclenchement à t=1[s])


300

200

100

-1 0 0

-2 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP B

fig.4-46 :courant statorique, phase B(enclenchement à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 52


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

500

280

60

-1 6 0

-3 8 0

-6 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP C

fig.4-47 :courant statorique, phase C(enclenchement à t=1[s])

Observations et interprétations
C’est un exemple typique du phénomène transitoire du démarrage. Les
courants des trois phases présentent un phénomène apériodique au tout premier
instant d’enclenchement superposant au courant périodique débité par la machine.
Après 1.3[s] le couple électromagnétique égale à zéro, c’est à dire la machine
fonctionne à son régime permanent (le couple résistant égale au couple moteur).
Les surintensités des trois phases dépendent de la valeur du couple résistant
imposé par le rotor de la machine.
Ces phénomènes sont dus aux échelons de tension créés par
l’enclenchement.
Scénario n°02 : déclenchement
Temps de simulation : 80 [ms]
Temps de déclenchement :à t = 60 [ms]

Résultats
400

[V]

300

200

100

-100

-200

-300

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enclm1.pl4; x-var t) v:M

fig.4-48 :tension en M(déclenchement à t=60[ms])

Mémoire de fin d’études 53


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

350.0

[V ]

262.5

175.0

87.5

0.0

-87.5

-175.0

-262.5

-350.0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:N

fig.4-49 :tension en N(déclenchement à t=60[ms])


350.0

[V ]

262.5

175.0

87.5

0.0

-87.5

-175.0

-262.5

-350.0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:O

fig.4-50 :tension en O(déclenchement à t=60[ms])


9

[V]

-3

-6

-9
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:T2 -T1

fig.4-51 :tension en T2-T1(déclenchement à t=60[ms])

Mémoire de fin d’études 54


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Observations et interprétations
On observe une surtension de faible valeur. Elle est due à l’injection de
l’échelon de tension créé par la manœuvre de l’interrupteur K1.

Comportement de la machine asynchrone lors du déclenchement


de l’interrupteur K2
Le déclenchement est fait après 1 [ s ] de mise en marche du générateur triphasé.

Résultats
temps de simulation = 0 à 2 [ s ]
2500

2000

1500

1000

500

-500
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:TQ GE N

fig.4-52 :couple électromagnétique(déclenchement à t=1[s])


1.5

1.0

0.5

0.0

-0.5

-1.0

-1.5

-2.0
0 .0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:FLUXMQ u1:F LUXMD

fig.4-53 :flux sur les axes d et q(déclenchement à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 55


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

185

180

175

170

165

160

155

150
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:O MEGM

fig.4-54 :vitesse du rotor(déclenchement à t=1[s])

600

340

80

-1 8 0

-4 4 0

-7 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 . p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP A

fig.4-55:courant statorique, phase A(déclenchement à t=1[s])


500

350

200

50

-1 0 0

-2 5 0

-4 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x -v a r t) u 1 :IP B

fig.4-56 :courant statorique, phase B(déclenchement à t=1[s])

Mémoire de fin d’études 56


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

400

300

200

100

-1 0 0

-2 0 0

-3 0 0

-4 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file e n c lm 2 .p l4 ; x-va r t) u 1 :IP C

fig.4-57 :courant statorique, phase C(déclenchement à t=1[s])

Observations et interprétations
Le comportement de la machine asynchrone au moment du déclenchement
représente un faible perturbation car la valeur de crête de surtension injectée est
faible pour la machine.
Après le déclenchement, la vitesse du rotor présente un temps de ralentissement dû
à son inertie.
Scénario n°03 : réenclenchement rapide
Cette opération est parfois pratiquée dans les centrales thermiques en cas de
perturbation afin d’éviter un déclenchement général. Elle consiste en un
déclenchement, suivi d’un réenclenchement après un temps court.
Considérons le schéma d’étude suivant : Ligne4

Prise de courant

ZP4
Ligne1

Interrupteur
K1 Ligne ZP3
Interrupteur principale ZD1 Câble2 Câble3 ZD2
K3

Installations monophasées
Source
triphasée ZP6
ZD3 ZD4
Interrupteur
K2
Disjoncteur triphasé
Ligne5 Câble6

Interrupteur K4 Installations triphasées

Machine
universelle
(machine à
laver)

fig.4-58 :réenclenchement rapide

Mémoire de fin d’études 57


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Scénario 03-1 : réenclenchement rapide des installations monophasées.


Le déclenchement est assuré par l’interrupteur K1, la coupure est faite à
t1 = 0.04 [s] ,le réenclenchement rapide est fait par l’interrupteur K2 après
t2 = 0.045 [s]. L’interrupteur K3 est toujours fermé et on isole les installations
triphasées à l’aide de l’interrupteur K4.

Résultats

700
[V ]

480

260

40

-180

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :M

fig.4-59 :tension en M (déclenchement à t1=40[ms] ;réenclenchement à t2=45[ms] )

700
[V ]

480

260

40

-180

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :N

fig.4-60 :tension en N (déclenchement à t1=40[ms] ;réenclenchement à t2=45[ms] )

Mémoire de fin d’études 58


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

600
[V ]

400

200

-200

-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :O

fig.4-61 :tension en O (déclenchement à t1=40[ms] ;réenclenchement à t2=45[ms] )


10
[V ]

-5

-10

-15
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :T2 -T1

fig.4-62 :tension en T2-T1 (déclenchement à t1=40[ms] ;réenclenchement à t2=45[ms] )

Observations et interprétations
Surtension au déclenchement très faible et au réenclenchement importante, donc on
peut confirmer les résultats précédents sur l’enclenchement et sur le déclenchement.

Scénario 03-2 : réenclenchement rapide des installations triphasées.


Le déclenchement est assuré par l’interrupteur K1, la coupure est faite à
t1 = 1 [ s ], le réenclenchement rapide est fait par l’interrupteur K2 après,
t2 = 1.15[s]. L’interrupteur K3 reste ouvert et on ferme les installations triphasées à
l’aide de l’interrupteur K4.

Mémoire de fin d’études 59


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Résultats

2500

2000

1500

1000

500

-500
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(f ile lo v a 4 . p l4 ; x -v a r t ) u 1 : TQ G E N

fig.4-63 :couple électromécanique (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )


1.5

1.0

0.5

0.0

-0.5

-1.0

-1.5

-2.0
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:F LU XMD u1:F LU XMQ

fig.4-64 :flux sur les axes d et q (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )


18 5

18 0

17 5

17 0

16 5

16 0

15 5

15 0
0 .0 0 .4 0 .8 1.2 1.6 [s ] 2 .0
(f ile lo v a 4 . p l4 ; x -v a r t ) u 1 : O M E G M

fig.4-65 :vitesse du rotor (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )

Mémoire de fin d’études 60


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

600

340

80

-180

-440

-700
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPA

fig.4-66 :courant statorique, phase A (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )


500

350

200

50

-100

-250

-400
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPB

fig.4-67 :courant statorique, phase B (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )


400

300

200

100

-100

-200

-300

-400
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPC

fig.4-68 :courant statorique, phase C (déclenchement à t1=1[s] ;réenclenchement à t2=1,15[s] )

Mémoire de fin d’études 61


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Observations et interprétations
Le comportement de la machine asynchrone au moment du déclenchement
représente un faible perturbation. Le réenclenchement rapide crée des variations
importantes au niveau des courants statoriques.
La perturbation du couple électromécanique en réenclenchement rapide est
faible car la machine est déjà entraînée par son inertie, d’où on a un faible variation
de la vitesse.
Ces phénomènes sont dus aux valeurs de chaque échelon de tension de
tension injectée correspondantes.

Mémoire de fin d’études 62


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Chapitre IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

5.1. ENVIRONNEMENT
L’environnement est l’ensemble des éléments qui déterminent l’activité
humaine et notamment :
• l’ entourage biologique : l’ homme, la flore, la faune ;
• l’ entourage physique : l’ équilibre biologique, les ressources naturelles, le
climat, le sol et l’énergie ;
• l’ interaction de ces différents éléments ;
• toute croissance directe ou indirecte engendrée par une exploitation abusive
de l’environnement.

5.2. LES ACCIDENTS CORPORELS DUS AUX TENSIONS

5.2.1. Quelques définitions médicales


a. Choc électrique
Le choc électrique désigne l’effet physiopathologique résultant du passage
d’un courant électrique à travers le corps humain (NF C15-100 ; 231.1.). Il concerne
à la fois les contacts directs et les contacts indirects.

b. Electrisation
C’est la dénomination pour les différentes manifestations physiologiques et
physiopathologiques dues au passage du courant électrique à travers le corps
humain. Elle provient de contact avec des parties sous tension. Cette dénomination
englobe toutes les victimes : survivantes et décédées.

c. Electrocution
L’électrocution signifie la mort produite par le passage d’un courant électrique
à travers un organisme.

d. Electrotraumatisme
Ce terme est utilisé par les Anglophones pour désigner un accident d’origine
électrique, quel qu’il soit.

e. Foudroiement
Le foudroiement désigne l’électrotraumatisme mortel dû à la foudre.

Mémoire de fin d’études 63


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

5.2.2. Circonstance d’électrocution


Il existe deux types de contact électriques à l’origine des accidents : le contact
direct et le contact indirect.
Le contact direct est celui ayant lieu avec des parties ou conducteurs actifs. Le
contact indirect est celui ayant lieu par l’intermédiaire d’une masse.

5.2.3. Effets physiologiques du courant à 50Hz

Intensité Effets
0-0.5 [mA] Aucune sensation
0.5-10 [mA] Faible sensation
10-30 [mA] Tétanisation des muscles
30-75 [mA] Seuil paralési respiratoire
75-1 [A] Seuil de fibrillation cardiaque
Tableau 5-01 :effets physiologiques du courant à 50 Hz

5.2.4. Les causes des états initiaux de mort apparente


En basse tension, il existe deux grandes causes des états initiaux de mort
apparente :
- l’asphyxie d’origine ventilatoire qui peut être due à la tétanisation des muscles
thoraciques et surtout du puissant muscle inspirateur essentiel dont le rôle est
d’accroître les trois diamètres du thorax ;
- l’asphyxie d’origine circulatoire où elle fait suite à un arrêt cardiaque.

5.3. IMPACTS DES SURTENSIONS SUR LES APPAREILS DES ABONNES


Lorsque les surtensions appliquées à un matériel dépassent son niveau
d’isolement, on peut avoir destruction de l’isolant ou des composants. De plus, on
peut néanmoins à craindre un vieillissement prématuré dans le cas de la répétition
de la surtension.
Les composants semi-conducteurs peuvent entraîner aussi des
dysfonctionnements de matériels. Les surtensions à front raide peuvent provoquer
des amorçages intempestifs ou des non-amorçages de thyristors, de transistor, ou de
diodes. Ceci peut entraîner des courts-circuits dans l’équipement. Le composant peut
être endommagé soit directement par la surtension, soit indirectement par le court-
circuit consécutif à la mauvaise commutation.
Ces surtensions peuvent également provoquer dans les équipements traitant de
l’information, des fonctionnements intempestifs, des pertes d’informations, des
envois d’ordres erronés.
La norme C 15-100 définit des catégories de surtensions pour classifier les
différents matériels électriques. Elle indique que les matériels doivent être choisis
que leur tenue aux surtensions soit au moins égale à la valeur des surtensions
présumées au lieu de leur installation.

5.4.IMPACTS SUR LE CHOIX D’ INFRASTRUCTURE ET DE LA QUALITE


DE SERVICE LIES AUX CONDITIONS ATMOSPHERIQUES
Si l’on a de choix pour l’implantation de l’usine ou des locaux tertiaires, il
convient de se renseigner préalablement sur le niveau kéraunique de la région et
surtout du site choisis.
Les services de prévision des orages (météorage) donnent des informations sur
l’approche des orages et de l’augmentation de la probabilité d’un coup de foudre.

Mémoire de fin d’études 64


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

Elles permettent cependant de prendre certaines précautions sur les procédés à


risque.
 Sauvegarde de programmes.
 Interruption momentanée et propre de certain traitement informatique ou
procédés industriels à risque, en attendant la diminution de la probabilité de
perturbation.
 Ilotage de l’installation sur les moyens de production internes du site tels que
turboalternateurs, groupes électrogènes, s’ils existent.

Mémoire de fin d’études 65


Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo

CONCLUSION

Le présent rapport expose les phénomènes des surtensions transitoires dans les
réseaux électriques.

Nous avons constaté que toutes les propriétés des matériels électriques (lignes,
câbles, poteaux, pylônes, sols, charges, transformateurs, etc.) ont une influence sur
la propagation des ondes électriques.

Les surtensions dues à la foudre ont des ondes de chocs injectées très élevées qui
peuvent provoquer des dégâts matériels, humaines très importants.
Les surtensions de manœuvres injectent des ondes de chocs moins puissantes mais
qui pourraient entraîner aussi des disfonctionnements prématurés des matériels
électriques. En tous les cas la fréquence industrielle est perturbée.

L’utilisation du programme ATP-EMTP nécessite la connaissance de la théorie de la


propagation d’onde et les propriétés des matériels électriques utilisés.

Pour assurer la qualité de service d’une société de distribution d’électricité, il faut


préalablement une étude de moyen de protection contre les surtensions. L’utilisation
d’ un parafoudre minimise les dégâts avec une prise de terre bien dimensionnée.

Nous reconnaissons que ce travail ne présente qu’une infime partie de tous


phénomènes de surtension et de moyen de protection contre toute pollution de
l’énergie électrique.
Cependant, nous espérons qu’il pourra servir pour d’autres recherches ultérieures.

Mémoire de fin d’études 66


BIBLIOGRAPHIE

[ 1 ] YVON ANDRIANAHARISON – « lignes et filtres »-cours enseigné à l’Ecole


Supérieure Polytechnique d’Antsiranana- 1992-1996.

[ 2 ] RENE PELISSIER – «Propagation des ondes électriques sur les lignes


d’énergie » - Edition BORDAS 1975 Paris, Bruxelles, Montréal.

[ 3 ] P.JOHANNET – «Propagation des surtensions sur les réseaux électrique » -


application du code de calcul Lapin 3.5 – EDF bulletin de la direction des études et
recherches série B N°02 1987 pp 37-47.

[ 4 ] CLAUDE GARY – « Moyens de protection contre les surtensions »- collection de


la direction des études et recherches d’EDF- Edition EYROLLES –n°114.année 1985

[ 5 ] MEMBRES DU DEPARTEMENT D’ELECTRICITE DE L’EPFL.


- « traité d’électricité XII ENERGIE ELECTRIQUE »

[ 6 ] CHARLES LEDOUX, JEAN RUELLE – «Protection contre les surtensions des


postes de transformation MT/BT et des réseaux et abonnés BT dans les régions
foudroyés » -656/RGE –9/81 Septembre 1981.

[ 7 ] GEORGES LE ROY , CLAUDE GARY – «Les propriétés diélectriques de l’air et


les très hautes tensions » -collection de la direction des études et recherches d’EDF-
Edition EYROLLES –n°51 .Février 1980.

[ 8 ] J.ROBERT, TRAN DINH KHUONG et M.LAM LOCONG - «Comparaison des


méthodes d’étude des surtensions de manœuvre dans les lignes de transport
d’énergie » - revue générale de l’électricité – Novembre 1968.

∅IDALEN - « ATPDraw User’s Manual » -


[ 9 ] LASZLO PRIKLER, HANS Kr. H∅
Realease N°.1.01.November 1998.

[ 10 ] MATELEC – « Spécial terres » - document MATELEC n°2, n°3 Août 1994


ANNEXE I
Expression de k et Zc par des approximations
1-On choisit k de façon que β >0.
2-Pour une ligne sans perte :

k = ± jω εµ = ± jω L' C'
L' que l’on note ZCO
ZC =
C'

3-Pour une ligne avec perte :


k = ± (R'+L' jω)(G'+C' jω)
R'+L' jω
ZC =
G'+C' jω
4-Pour une ligne à faibles pertes :
R ' << jL' ω G ' << jC ' ω
R' G'
k = ± jω L' C' (1 + ) (1 + )
2 jω 2 jC' ω

L' j R' G'


ZC = (1 − [ − ])
C' 2ω L' C'
ANNEXE II
Niveau de protection et caractéristique de protection d’un parafoudre

A cause de certaines ambiguïtés de la notion que le niveau de protection recouvre, il


n’est plus une caractéristique normalisée. Alors c’est par convention, la plus élevée
des quatre tensions suivantes :
- Tension 100% d’amorçage au choc de foudre normal(onde 1,2 / 50µs) .
- Tension d’amorçage au choc sur front d’onde divisée par 1,2.
- Tension résiduelle au courant nominal de décharge.
- Valeur de crête la plus élevée de la tension d’amorçage à fréquence
industrielle, parfois divisée par 0,9.
D’après cette convention, on a la préférence de caractériser par des courbes,la
protection apportée par le parafoudre qui sont :
- courbe tension-temps d’amorçage en onde de foudre ;
- courbe de la tension résiduelle en fonction du courant de décharge ;
- pour le parafoudre de tension nominale élevée(100 [KV] et plus), courbe tension-
temps en choc de manœuvre.
ANNEXE III
Effet du câble de garde

Le câble de garde ou câble protecteur est destiné à réduire la probabilité de chute de


la foudre sur les conducteurs de phases. De plus, il joue également un rôle :
- dans l’abaissement du potentiel statique des conducteurs dus aux nuages
orageux ;
- dans l’amortissement des surtensions temporaires ;
- dans l’atténuation des champs magnétiques perturbant les télétransmissions
durant les court-circuits.
La recherche de sa position optimale est établie au moyen du modèle
électrogéométrique.

Modèle électrogéométrique
Le câble de garde assure correctement ses fonctions s’il capte seulement l’intensité
de crête supérieure à la valeur du courant critique Ic a fin de connaître la distance
d’amorçage critique. On a :
2 . Uf
Ic =
Z
Où Uf et Z sont la tension au choc de la ligne et l’impédance d’onde du conducteur.
La distance d’amorçage critique sera :
0,666
rc= 9,4. Ic

Après avoir déterminé Ic et rc, on forme les paramètres réduits


Y/ rc et C/ rc
Y :hauteur moyenne au-dessus du sol du conducteur à protéger.
(Y = hauteur d’accrochage – 2/3 flèches)
C : distance entre ce conducteur et le câble de garde.

La position optimale du câble de garde est exprimée par un angle de protection θ


déterminé par Y/ rc et C/ rc et l’abaque suivant :

θ(degrés) Câble de garde


60
50 C
40
30
20
10
0
-10 θ
-20
1 C/rc=0,2
Y
-30
-40 2 C/rc=0,4
-50 3 C/rc=0,6
-60
Y/rc
0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2
abaque de détermination de l’angle de protection θ
Expression de θ (annexe III : suite)
 Y C
θ = arc sin[ 1 −  ] - arc sin
 rc  2 . rc

Choix du nombre de câble de garde nécessaire à la protection


d’une ligne

a-Ligne à configuration verticale (triangle, double drapeau)


L’installation d’un seul câble de garde ne peut être envisagé que pour de telles
lignes ou les conducteurs sont relativement groupés au fut de pylône. Alors il faut
vérifier en reprenant la construction géométrique ou en appliquant l’abaque à chacun
des conducteurs, que ceux-ci sont tous protégés par ce seul câble.

b-Lignes symétriques horizontales( en nappe ou nappe voûte)


Dans les cas les plus fréquents, deux câbles de garde au moins seront
nécessaires ; chacun protégeant l’un des conducteurs extérieurs et les plus exposés.

c-Ligne à configuration horizontale à deux termes


La protection des deux phases intérieures peut nécessiter ou bien de surélever
les deux câbles de garde ou bien d’en installer un troisième dans le cas ou ce câble
de garde sera dans l’axe de la ligne. Les deux autres câbles de garde pourront alors
été écartés.

d-Couloirs de lignes
Ils sont généralement situés près des postes et des centrales : la protection
doit alors être efficace. Si les lignes sont assez proches les unes des autres, il peut y
avoir protection mutuelle.
ANNEXE IV
Protections contre les surtensions des postes
de transformation MT/BT

Le but de la protection rationnelle d’un poste de transformation MT/BT est


d’éviter tout incident de surtension et plus particulièrement d’éviter la formation d’un
défaut MT/BT, c’est à dire, le passage sur le réseau BT d’un courant de défaut à la
terre du réseau MT car c’est le cas le plus grave danger qui sont redouter par les
abonnées BT.

Comportement d’ un transformateur MT/BT soumis a un coup de foudre


Lorsque le canal du coup de foudre atteint une ligne MT à proximité d’une
poste de transformation MT/BT, des surtensions se propagent de par et d’autre du
U
point d’impact en entraînant un courant I = 1 où Z est l’impédance d’onde. Du coté
Z
du poste de transformation, ces surtensions amorcent les appareils de protections du
poste et le courant de décharge s’écoule vers la prise de terre qui crée une différence
de potentiel due à la résistance de la terre. Si cette d.d.p dépasse le niveau
d’isolement au choc de circuit BT du poste, il y a apparition du phénomène
d’amorçage en retour :
- soit entre la masse du poste et les circuits BT ;
- soit un amorçage double entre les circuits MT et BT et la masse du
transformateur ;
- soit un amorçage entre les enroulements MT et BT à l’intérieure de la cuve
du transformateur.
D’une manière analogue, lorsque la foudre touche directement un réseau BT à
proximité immédiate du poste de transformation MT/BT. La surtension qui apparaît
sur la ligne BT peut atteindre une amplitude élevée lorsqu’elle arrive sur les circuit BT
du poste et sur les enroulements BT du transformateur. Il peut alors se produire entre
les éléments BT et la masse du transformateur.

Conséquences des phénomènes d’amorçage


Des tels amorçages ont pour conséquences de permettre le passage sur le
réseau BT de la surtension provenant du réseau MT,ce qui peut entraîner chez les
abonnés BT des électrocutions, des incendies ou des destructions des matériels que
les protections BT ne peuvent éviter.
Dans le cas d’un foudre qui touche directement un réseau BT à proximité
immédiate du poste de transformation MT/BT un tel amorçage devient très grave s’il
se produit entre un enroulement BT et la masse du transformateur car il peut
détériorer l’enroulement MT de la même colonne ce qui constitue un défaut MT/BT et
permet le passage sur le réseau MT du courant de défaut à la terre du réseau MT.

Méthode de protection
Le principal avantage des parafoudres est de laisser s’écouler à la terre les
surtensions, qui se présente sous forme d’ondes mobiles et d’interrompre le courant
de suite. L’emploie des parafoudres permet donc de réduire et même de supprimer
tous les amorçages en retour.
En règle générale, les parafoudres doivent placer sur l’arriver de la ligne à proximité
immédiate du transformateur. De plus, pour qu’un parafoudre puisse avoir une bonne
efficacité contre les surtensions, on doit prendre en compte aussi la configuration et
la prise de terre aux quelles ils sont reliés. Des différentes configurations sont
possibles :
- Parafoudre et masse du transformateur réunis à une prise de terre
commune.
- Parafoudre réuni à une prise de terre séparée de celle des masses du
transformateur.
- Réseau BT protégé par parafoudre et mise à la terre du neutre BT.
- Parafoudre et masse du transformateur réunis à une prise de terre commune
mais des parafoudres spéciaux réunissant le circuit BT à cette prise de terre
commune.

Réalisation de la prise de terre d’une poste de transformation MT/BT


Les caractéristiques des prises de terre étudiées précédentes restent
applicables, de plus, on a intérêt à réaliser les terres des postes MT/BT par des
conducteurs en cuivre nus(fil de 6mm de diamètre ou feuillard de 30 mm2) disposée
en étoile de 4 à 8 brins suivant la surface du terrain disponible. Les conducteurs
doivent être enfouis en tranchées de 40 à 80 cm de profondeur suivant la couche du
terrain.
ANNEXE V
Protection des réseaux BT et des installations
des abonnés contre les surtensions dues à la foudre.

La protection des réseaux BT et des abonnées doit être effectuée en même


temps. Les phénomènes à redouter sont :
- chute de la foudre sur le bâtiment ;
- chute de la foudre sur une ligne BT ;
- passage sur le réseau BT d’un courant de défaut à la terre du réseau MT par suite
de la chute d’un conducteur d’une ligne MT.

Protection des bâtiments par paratonnerre


Pour constituer un paratonnerre efficace, il convient de placer sur le faite du
toit du bâtiment un ou plusieurs pointes en acier d’environ 2 m de hauteur. Dans le
cas d’ une plusieurs pointes, celle-ci doivent être interconnectés sur le faite du toit,
l’emplacement entre deux pointes consécutives étant compris entre 8 et 15 m. La
base de chacune des pointes doit être réunies au circuit de terre par deux
conducteurs descentes(de manière à supprimer la possibilité d’apparition de
potentiel très élevé en certaines pointes et les risques d’amorçage qui pourrait en
résulte.
Le circuit de terre doit être constitué par une boucle entourant le bâtiment à
une distance de 0,8 à 1 m, enterrée à une profondeur de 0,6 à 0,8 m suivant la nature
du terrain. Si la résistivité du terrain est élevée, il faut adjoindre des conducteurs
enterrés la patte d’oie à chaque point de jonction des conducteurs de descente et de
la boucle de terre(l’intérêt de ce type de prise de terre et non seulement d’obtenir une
résistance faible, mais de bien égaliser le potentiel au niveau du sol lors d’une
décharge de la foudre.
Si le bâtiment à protéger est à ossature métallique, il suffit d’établir une boucle
de terre commune dans le cas précédent et d’y réunir la base de chacun des
montants métalliques qui font office de conducteurs de descente.
Protection type d’un bâtiment par paratonnerre

Protection des lignes de distributions BT contre les coups des foudres


En règle générale et pour les zones foudroyées en particulier le neutre de tous
les réseaux de distributions à basse tension doit être mise à la terre tous les 300 m à
partir du premier poteau après le poste de transformation MT/BT avec une résistance
de terre aussi faible que possible.
Une mise à la terre à proximité de chaque dérivation ou groupe de dérivations
pour raccordement de clients. Une autre mise à la terre doit se trouver à 200 m au
maximum sur chaque tronçon de ligne aboutissant au point de dérivation sauf pour
les tronçons de moins de 100 m.
Si la ligne est en conducteur nu, les mesures ci-dessus sont complétées par la
mise en place de parafoudres à chaque dérivation ou groupe de dérivations pour
raccordement de clients. Ces parafoudres sont placés entre phase et neutre au point
où celui-ci est mis à la terre.
Pour les zones normales, une terre en moyenne tous les 1000 m, une terre en
bout de chaque antenne dès qu’elle dépasse 300 m, des mises à la terre seront
disposées de préférence dans les régions où se trouvent les raccordements des
clients.
ANNEXE VI
Limitation des surtensions dues au défaut monophasé
à la terre.

Pour limiter les surtensions sur les phases saines lors des défauts, on a intérêt
de ne connecter qu’un nombre limité des neutres à la terre de façon à minimiser les
surtensions dynamiques tout en maintenant les valeurs de courant de court-circuit
dans les limites permises. On utilise en particulier à cet effet les « conjoncteurs de
neutre » ,qui sont des appareils permettant de mettre à la terre, à la demande, le
neutre des enroulements en étoile des transformateurs.

Réduction des surtensions dues à l’enclenchement


et au réenclenchement d’une ligne à vide.
Les amplitudes atteintes par les transitoires sont telles qu’il y a un risque
certain d’amorçage sur manœuvre,soit au niveau d’un pylône de la ligne, soit au
niveau du dispositif de protection d’entrée de poste.
Dans cette éventualité, on ne court pas le risque de réenclencher une nouvelle fois la
ligne de puer qu’il ait en fait un défaut permanent. Ce type d’incident provoque un
gène pour l’exploitation et dans le cas critique, on est amené à adopter des dispositifs
permettant de réduire suffisamment l’amplitude de ces contraintes. Les dispositifs
envisagés sont :
- insertion de résistance à la fermeture ;
- synchronisation des pôles du disjoncteur ;
- protection par parafoudre.

Insertion d’une résistance à la fermeture


L’idée est de faire une mise sous tension de la ligne en deux temps de façon à
diminuer l’amplitude de l’échelon de tension injecté. Ceci est réaliser en associant au
disjoncteur des résistances conformément à la figure ci-dessous. Le contact auxiliaire
D2 ferme en premier, mettant en série avec la ligne de la résistance R qui divise
l’échelon injecté dans le rapport
Z
où Z étant l’impédance d’onde de la ligne.
R+Z
Le transitoire correspondant à cette première mise sous tension étant amorti. On
ferme le contacte principal D1,la tension entre ses bornes étant alors suffisamment
faible pour ne pas produire de surtension élevée. La résistance R intervient sur le
coefficient de réflexion des ondes au niveau du jeu de barres.
Sa valeur et son temps d’insertion vont dépendre à la fois de la ligne
manœuvrée et du réseau source. En moyenne, de bons résultats sont obtenus
lorsque R est voisine de l’impédance d’onde de la ligne (environ 400 [ Ω ]) et que le
retard à la fermeture du contact principale est de l’ordre de 10 [ms] . On peut alors
séparer un coefficient de réduction des surtensions maximales de l’ordre de 60%, ce
coefficient diminue avec le niveau des contraintes.
Pôle de disjoncteur équipé d’une résistance à la fermeture

Synchronisation des pôles du disjoncteur


La surtension sera diminuée si on arrange pour que le contact s’établisse
lorsque la d.d.p entre les bornes de chacun des pôles du disjoncteur est nulle.
Malheureusement, il est difficile d’obtenir de synchronisation parfaite du fait de la
dispersion mécanique des pôles du disjoncteur d’une part, et du phénomène de
préamorçage d’autre part.

Protection par parafoudre


Le parafoudre peut être utilisé comme ligne de défense contre les surtensions
de manœuvre.Il suffit qu’il soit suffisamment dimensionné pour en absorber l’énergie
et placé juste près de l’appareil à protéger.
Titre : PROPAGATION DES SURTENSIONS TRANSITOIRES
DANS LES INSTALLATIONS A BASSE TENSION DES ABONNES

Auteur : HOBINDRAINY Andrianarizo Biamandresy Lovasoa

Encadreur : Monsieur ANDRIANAHARISON Yvon


Résumé :
L'énergie électrique est la forme d'énergie la plus utilisée dans le monde.
Son importance dans la vie quotidienne et industrielle nécessite une qualité dans les
normes.
Par contre, les perturbations électriques existeront toujours,les surtensions sont
inévitables d'où la nécessité d'un bon moyen de protection. L'étude de la propagation
des surtensions transitoires pourrait être traitée par l'application de la transformation
de LAPLACE et de son inverse mais dès que l'on passe d'une ligne unique à un
réseau plus ou moins complexes, cette méthode conduit à des calculs volumineux. L
'utilisation du logiciel ATP-EMTP permet d'avoir des résultats satisfaisants.
Ce logiciel ATP-EMTP apparaît donc comme complément des programmes déjà
existant tels que MORGAT, RESEL, Lapin 3.5 program.
L'exploitation de ce logiciel au niveau de l'industrie d'électricité apporte des
solutions dans le but d'assurer la sécurité du réseau.

Mots clés : propagation, surtensions, basse tension, appareils, ATP-EMTP,


ATPDRAW, foudre, parafoudre, éclateur, prise de terre.
Nombre de pages : 66
Nombre de figures : 79
Nombre de tableaux : 10

Adresses de l’auteur : Logt 1074 bis, cité dès 67 Ha N.O. Antananarivo 101.
Lot 3604/V/002 Antsororokavo. Fianarantsoa 301.

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