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Promotion 2003
UNIVERSITE D ’ ANTANANARIVO
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RABENARIVO Michel
Enseignant à la filière Génie Industriel
RAHARIJAONA Jocelyn
Spécialiste de la JIRAMA
Promotion 2003
REMERCIEMENTS
The electric energy is the shape of energy the more used in the world.
Its importance in the daily and industrial life requires a quality in the norm.
However, the electric disruptions will always exist, the overvoltages are
unavoidable from where the necessity of a good protective means. The survey of the
propagation of the transient overvoltages could be treated by the application of the
Laplace’s transformation and its inverse but as soon as one passes of a lign offs
unique more or less to a network complex, this method drives to voluminous
calculations. Although, the use of the software ATP-EMTP permits to minimize the
survey.
This work treats the propagation of overvoltages on electrical networks with the
ATP-EMTP and the exploitation of this software to the level of the electricity industry
brings some solutions in the goal to assure the security of the network.
NOTATIONS
A1; A2 : Constantes d’intégration
ATP : Alternative Trensient Program
B : Induction magnétique………………………………………………… T
C’ : Capacité linéique……………………………………………………... F/m
D : Induction électrique………………………………………………….. As/m
dx : Longueur élémentaire
E : Champ électrique…………………………………………………….. V/m
E0 : Onde de choc injectée………………………………………………. V
EMTP : Electromagnétic trensient Program
G’ : Conductance transversale…………………………………………... S/m
H : Champ magnétique…………………………………………………... A/m
h : Hauteur de la ligne au-dessus du sol………………………………. m
h : Hauteur moyenne du pylône m
j : Densité de courant…………………………………………………… A/m2
k : Coefficient de propagation linéique………………………………… 1/m
L’ : Inductance linéique………………………………………………….. H/m
MT/BT : Moyenne tension /Basse tension
Nk : Niveau kéraunique
Ns : Nombre de coup de foudre par an par km2
NS0 : Nombre de coup de foudre touchant le câble de garde ou la
: ligne par km de longueur et par année
p : Variable de Laplace
p.u : Per unit
PTD : Production –Transport –Distribution
R’ : Résistance linéique…………………………………………………...
Ω/m
Rc : Résistance caractéristique de la ligne aérienne…………………..
Ω
Sd : Facteur de défaut à la terre
T : Taux de transmission
v : Vitesse de l’onde………………………………………………………
Y’ m/s
: Admittance linéique……………………………………………………
1/Ωm
Yc : Admittance caractéristique linéique…………………………………
1/Ωm
Z’ : Impédance linéique……………………………………………………
Ω/m
Zc : Impédance caractéristique linéique…………………………………. Ω/m
ρ : Densité de charge…………………………………………………….. C/m
ρ : Résistivité du sol………………………………………………………. Ω.m
ε0 : Permittivité du vide……………………………………………………. F/m
µ0 : Perméabilité magnétique du vide……………………………………. H/m
τ : Constante de temps…………………………………………………… s
ρG : Coefficient de réflexion du générateur
β : Constante de phase
α : Constante d’atténuation………………………………………………. Néper/m
ρbéton : Ω.m
Résistivité du béton………………………………………………………
: Facteur d’amortissement
χ
Chapitre 1
THEORIE GENERALE DES LIGNES A CONSTANTES REPARTIES
1.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………. 02
1.2. LIGNES A CONSTANTES LOCALISEES -LIGNES A CONSTANTES
02
REPARTIES………………………………………………………………………………………….
02
1.3. PROPAGATIONS DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES…………………………………..
1.4. REPRESENTATIONS APPROCHEES DES LIGNES A CONSTANTES
03
REPARTIES………………………………………………………………………………………….
04
1.5. PARAMETRES DE PROPAGATION……………………………………………………………....
04
1.6. SOLUTIONS DE L’EQUATION DE PROPAGATION…………………………………………….
05
1.7. LIGNE MONOPHASEE FERMEE SUR UNE IMPEDANCE…………………………………….
06
1.8. LIGNE MONOPHASEE OUVERTE………………………………………………………………..
06
1.9. LIGNE MONOPHASEE EN COURT-CIRCUIT…………………………………………………...
1.10. AMORTISSEMENT D’UNE ONDE GUIDEE PAR UNE LIGNE
07
MONOPHASEE………………………………………………………………………………………
07
1.11. LES AMORTISSEMENTS TRANSVERSAUX…………………………………………………….
1.12. INFLUENCE DU PASSAGE EN CABLE AU BOUT D’UNE LIGNE
08
AERIENNE……………………………………………………………………………………………
08
1.13. LIGNES TRIPHASEES………………………………………………………………………………
Chapitre 2
LES SURTENSIONS TRANSITOIRES DANS LE RESEAU
2. 1. GENERALITES……………………………………………………………………………………….. 10
2.2. LES SURTENSIONS TEMPORAIRES…………………………………………………………….. 10
2.3. LES SURTENSIONS DE MANŒUVRE…………………………………………………………... 11
2.4. LES SURTENSIONS ATMOSPHERIQUES………………………………………………………. 14
Chapitre 3
MOYENS DE PROTECTION CONTRE LES SURTENSIONS
3.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………… 17
3.2. LES PRISES DE TERRE……………………………………………………………………………. 17
3.3. ECLATEUR……………………………………………………………………………………………. 19
3.4. PARAFOUDRE……………………………………………………………………………………….. 20
Chapitre 4
SIMULATIONS ET ANALYSE DES PHENOMENES
4.1. INTRODUCTION……………………………………………………………………………………… 23
4.2. PRESENTATION DU LOGICIEL ATP-EMTP ET SA STRUCTURE………………………… 23
4.3. PRESENTATION DE L’INSTALLATION B.T DES ABONNES…………………………………..
24
4.4. SURTENSION D’ORIGINE ATMOSPHERIQUE…………………………………………………
27
4.5. SURTENSION TRANSITOIRE DUE A UN COUP DE FOUDRE SUR UNE PHASE DU
RESEAU……………………………………………………………………………………………….. 38
4.6. SURTENSIONS DUES A L’ENCLENCHEMENT
ET AU REECLENCHEMENT DES RESEAUX TRIPHASEES………………..…………………. 48
Chapitre 5
IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
5.1. ENVIRONNEMENT…………………………………………………………………………………… 63
5.2. LES ACCIDENTS CORPORELS DUS AUX TENSIONS………………………………………… 63
5.3. IMPACTS DES SURTENSIONS SUR LES APPAREILS DES ABONNES……………………. 64
5.4. IMPACTS SUR LE CHOIX D’INFRASTRUCTURE ET DE LA QUALITE DE
SERVICE LIES AUX CONDITIONS ATMOSPHERIQUES………………………………………. 64
CONCLUSION…………………………………………………………………………..65
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
RESUME
Ecole Supérieure Polytechnique d’ Antananarivo
INTRODUCTION
1.1. INTRODUCTION
L’état électrique de tout appareil constituant d’un réseau d’énergie ou d’une
installation électrique est caractérisé par des grandeurs (tension et courant) définies
en des points précis lesquels sont généralement les bornes de l’appareil.
La théorie fait partie du cours de physique. Aussi, nous approchons-nous des
phénomènes à étudier par des approximations successives. Le présent chapitre
consiste à analyser les natures de ces grandeurs le long de la ligne d’énergie en
considérant les propriétés de chaque appareil.
div D = ρ
div B = 0
∂B
rot E = [1] (1-1)
∂t
∂D
rot H = j +
∂t
Y’ dx
U(x, t) U(x+dx, t)
Avec,
Z’ = R’+ j L’ ω :impédance linéique
Y’ = G’+ j C’ ω :admittance linéique
Les équations différentielles de la tension et du courant d’après la règle de Kirchhoff
et des nœuds sont :
∂U( x ) ∂i( x )
= − R' . i( x ) − L'
∂x ∂t (1-3)
∂i( x ) ∂U( x )
= − G' U( x ) − C'
∂x ∂t
∂
U( p ) = - (L’p + R’) I (p )
∂x (1-4)
∂
I ( p ) = -( C’p + G’ ) U( p )
∂x
Z'
Zc = (1-7)
Y'
Zc : impédance caractéristique linéique
Y'
Yc = (1-8)
Z'
Yc : admittance caractéristique linéique
1
v=
L' C'
Pour une ligne constituée par un conducteur au-dessus du sol, elle correspond à
celle de la lumière.
Si on utilise le coefficient de réflexion, on a une autre forme de solution de l’équation
de propagation :
• Le coefficient de réflexion ρ est le rapport d’onde rétrograde sur onde
progressive.
ρ =(A2/A1)exp(2.k .x) [1] (1-12)
U( x ,p ) = A1 exp( - kx ).[1+ρ( x )]
1 (1-15)
I(x, p) = A1 exp( -kx ).[ 1-ρ( x )]
ZC
2 ZP (1-16)
T= [1]
ZP + ZC
Si ZP=ZC, le taux de transmission est égal à 1 avec un coefficient de réflexion nul. Alors, il n’y
a aucune réflexion, et l’onde est entièrement absorbée par l’extrémité.
Les expressions de la tension et du courant sont exposées de la façon suivante :
• à l’origine A(x=0), on applique une tension Ua(p) à travers une impédance ZA
interposée entre la source de tension et la ligne ;
• à l’extrémité B(x=L), la tension U(L, p) est appliquée à l’impédance ZP qui est
traversée par le courant I(x, p).
Les expressions de la tension et du courant en tous points de la ligne seront :
p
(L − x )
p
(L − x )
Z ( Z + Z ).e v
- Z ( Z - Z ).e v
U(x, p) = Ua (p).
C C P C C P
pL pL [2] (1-17)
(ZC + Z A )(ZC + ZP ).e v - (Z C - Z A )(ZC - ZP ).e v
p
(L − x )
p
(L− x )
(ZC + ZL ).e v
+ (ZC - ZL ).e v
I(x, p) = Ua (p).
pL pL
Pour une étude approximative, c’est à dire ZA (p)=0 , Ua(p)=Eo(p) , U(L, p)=E(p),
on a :
ZP
ZC
E(p) = E o (p).
p.L Z p.L
sh[( )] + P .ch[( )] [3] (1-18)
v ZC v
E(p)
I(p) =
Z P (p)
Z1 est l’impédance interne des fils de phase ou de terre, des gaines de câbles et
même du sol.
L’expression du facteur d’amortissement est alors,
ZI [2] (1-23)
χ 2 = .p. p
∆
où ∆ est le coefficient d’influence statique.
où U(p) et I(p) sont des vecteurs ayant pour coordonnées les tensions et courants
sur les trois phases et L’, R’,C’, G’ les matrices des coefficients linéiques propres et
mutuels.
Zo
Avec, K = , Zo est l’impédance homopolaire, et Zd l’impédance directe.
Zd
Au point du défaut, le système triphasé est perturbé et les charges raccordées en
monophasé et triphasé sont donc perturbées par les surtensions engendrées.
Pour le réseau T.H.T K=[1 ; 3].
En régime permanent, la tension en 1 est plus élevée que celle des points 2 et 3.
Mais après l’ouverture du disjoncteur 2, la tension en 2 devient égale à la tension en
1 amplifiée par un phénomène de résonance entre Ls et l’impédance du réseau
source et l’impédance de la ligne équivalent à vide à une capacité. Le facteur de
surtension V2 /V 1 est exprimé par :
V2 1
= (2-4)
V1 1 − L s . L . C' . ω2
De plus, la tension en 3 est encore augmentée par l’effet Ferranti. Ces types de
surtension sont d’autant plus importants:
- que le transit initial, en particularité sa composante réactive est importante.
- que la ligne est plus longue.
- que la source est moins puissante.
2.3.1. Introduction
On considère comme manœuvre dans un réseau tout ce qui contribue à
modifier la topologie de ce réseau (ouverture, fermeture d’une liaison…).
Le passage d’un régime de fonctionnement à un autre n’est pas instantané. Il se fait
par l’intermédiaire d’un régime transitoire dans lequel la partie capacitive des
impédances des différents éléments du réseau jouent un grand rôle. Ce
changement de régime équivaut en fait à l’application au circuit d’un échelon de
tension qui correspond à un spectre de fréquence très élevée.
Le phénomène transitoire créé étant une superposition d’ondes dont le
décalage dans le temps est lié à la topologie du réseau, à la désynchronisation de la
manœuvre entre les trois phases aux vitesses de propagation différentes suivant le
mode tels que : mode symétrique, mode antisymétrique et mode homopolaire.
100%
50%
t
Tcr
Th
Durée du front :Tcr = 250 ± 50µs
Durée jusqu’à la mi-valeur :Th = 2500 ± 1500µs
fig.2.02 :onde de choc de manœuvre 2500/25000µs
B a se
d u n u ag e
tra c e u r C a n au x io n is és
a u xilia ire
tra c e u r
p rin c ip a l
te rre
20 ms 40 ms 40 ms
Canaux ionisés
Base du
Coup de foudre nuage
principal (éclair) Canaux
ionisés
traceur
auxiliaire Eclairs
ultérieurs
traceur
principal
Point de chute
terre
Fig.2-04 :coup de foudre ascendant (terrain montagneux ou aspérités naturelles ou artificielles
en terrain plat)
[kV]
-2
100%
-4
90%
-6
50%
-8
t -10
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 [ms] 0.10
t1 (f ile A1.pl4; x-var t) v: -1
t2
3.1. INTRODUCTION
L’énergie électrique est une énergie sensible à la pollution. Plusieurs
équipements sont envisagés pour minimiser et éliminer cette pollution. Quelles que
soient la qualité des matériels utilisés et le soin avec lequel on les a assemblé,
l’apparition des défauts est inévitable. Les mesures de sécurité et de protection
doivent répondre à certains principes qui sont par ordre de priorité :
- sécurité des personnes étrangères à l’installation électrique ;
- sécurité des personnes non spécialisées utilisant l’installation ;
- sécurité des personnes spécialisées entretenant l’installation ;
- sécurité et maintien en bon état du matériel ;
- fiabilité de fonctionnement du système P.T.D. (Production –Transport -
Distribution).
Pour limiter les surtensions en amplitude, en durée et en nombre, on peut agir sur le
phénomène origine en recourant à des dispositifs :
• limitant les surtensions ;
• détournant les effets de surtensions ;
• supprimant les surtensions.
L
I( ω )
R,C
fig.3-01 :Représentation approchée d’une prise de terre par une ligne à constante répartie
L, R, C.
A réserver aux
réseaux souterrains
3.3. ECLATEUR
3.3.1. Définition
L’éclateur est un dispositif de limitation des surtensions comportant un
intervalle d’éclatement d’air libre entre une électrode reliée au conducteur à protéger
et une électrode reliée à la terre. Le réglage de l’intervalle d’éclatement est souvent
un compromis entre protection et continuité de service.
3.4. PARAFOUDRE
3.4.1. Définition
Les parafoudres sont des appareils qui assurent l’écoulement d’une onde de
courant lorsqu’une surtension arrive à leurs bornes, et maintiennent ainsi la
surtension dans certaines limites. En outre, ils limitent eux-mêmes l’amplitude et la
durée du courant que le réseau continue de débiter à travers eux après le passage
de l’onde due à la surtension, sans que, généralement, les disjoncteurs de ce réseau
aient fonctionné.
U0 U
Ua
Ur
t
id
is
t i
O
b
a
a- Grandeur d’amorçage
La tension la plus élevée qui ne produit jamais l’amorçage ou tension 0 %
d’amorçage, et la tension la plus basse qui produit toujours l’amorçage ou tension
100% d’amorçage et c’est en choc de foudre ou en choc de manœuvre.
Pour les surtensions à la fréquence du réseau, les grandeurs caractéristiques sont la
tension d’amorçage à fréquence industrielle et la tension de désamorçage ou
d’extinction.
b- Période de décharge
L’amplitude maximale et la durée de l’onde de courant qui peut traverser un
parafoudre sans l’endommager constituent une base de classement des parafoudres
dont le paramètre est le courant nominal de décharge qui peut valoir 10 [kA],
5 [kA], 2.5[kA] lors de l’essai de fonctionnement.
c- Tension résiduelle
C’est la tension maximale qui apparaît aux bornes du parafoudre lorsqu’il
écoule une onde de courant 8 / 20µs d’amplitude égale à celle du courant nominal de
décharge.
Chapitre SIMULATIONS
ET ANALYSE
4 DES PHENOMENES
4.1. INTRODUCTION
L’étude des phénomènes de propagation sur les réseaux électriques fait
relativement peu appel à la transformée de LAPLACE. En effet, si la formulation
directe est assez simple, l’inversion des équations obtenues devient d’une
complexité prohibitive. L’utilisation du programme ATP-EMTP (Alternative Transient
Program- Electromagnetic Transient Program) permet de traiter le problème de
manière tout à fait satisfaisante, même dans le cas des réseaux complexes.
Manipulation
En premier lieu, on travaille dans l’ATPDRAW en dressant le schéma du
réseau. On choisit les appareils par un click droit sur l’écran (menu déroulant).
On peut caractériser les données ou paramètres des appareils choisis en cliquant
deux fois ou par un click droit.
Après sélection d’un composant, on peut le faire tourner sur lui-même par un click
droit.
Lorsque toutes les caractéristiques ont été introduites, on effectue les
réglages de la simulation (début, durée ) en cliquant :ATP / Setting sur la barre
d’outil.
Client 1
A
4 prise
N
disjoncteur
B 3
1 M
Réseau
électrique P 2 disjoncteur
parafoudre divisionnaire
5 charge
C
disjoncteur
O
6 charge
disjoncteur
parafoudre divisionnaire
Client 2
Schéma d’étude
Câble4
Prise de courant
M
ligne B
principale A disjoncteur
divisionnaire appareil
d’utilisation
P
parafoudre parafoudre
disjoncteur
disjoncteur divisionnaire
O
ligne5 câble6
C
appareil
d’utilisation
parafoudre
Fig.4-03:schéma d’ étude
2 . π . εO
C II = [3] (4-2)
4.h
Log
Φ
• Les conducteurs intérieurs à basse tension sont le plus souvent disposés à
l’intérieur de gaines isolantes noyées dans le béton. Géométriquement, on peut
considérer que l’on a un conducteur de diamètre Φ1 à l’intérieur d’un orifice
cylindrique de diamètre Φ2 percé dans un béton de résistivité ρbéton . L’impédance
opérationnelle dans le béton s’exprime par :
φ2 ρ béton
µ . p . Log 4 .
4 µ φ 2p
0
φ1 µ0 µ0 p
Z’2 (p) = 2 1 + 0 1 + + . p . Log1 + (4-3)
φ1 16 2 2 φ 2
La capacité s’écrit :
2 . π . ε . εO
C2 ' = [3] (4-4)
Φ2
Log
Φ1
Caractéristiques des lignes
Les lignes et les câbles sont très courtes c’est à dire, inférieur au un-dixième
de la longueur d’onde : alors, ils sont simulés en modèle en pi.
a. Ondes injectées
L’onde est injectée dans la ligne principale. La valeur de crête de l’onde injectée
est de 10 [kV]. Les expressions des différentes formes d’onde sont :
10000
Echelon : E0 = [3] (4-5)
p
-2
-4
-6
-8
-10
0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 [ms ] 0.10
(f ile A 1. pl4; x -v a r t ) v : -1
Rappels
Pour une ligne fermée sur une impédance ZP quelconque, qui peut en particulier
inclure l’impédance d’entrée d’autres lignes de transmission, l’impédance d’entrée de
cette ligne est exprimée par:
1+ X ZI
ZE = . [3] (4-8)
1− X CI . p
G −1
avec : X = G +1 [3] (4-9)
exp(2 . L . l)
ZP
G= [3] (4-10)
ZI
CI . p
L = Z I . CI . p [3] (4-11)
’
Z :impédance linéique
’
C :capacité
l :longueur de la ligne
Si on applique à une extrémité une tension E0(p), la tension à l’extrémité de la ligne
s’exprime par la relation suivante :
E O (p) . 2 . G
E(p) = [3] (4-12)
[(G + 1) . exp(L . l) + (G4 + 1) / exp(L 4 . l)]
On calcul successivement :
- l’impédance d’entrée ZE4 du câble 4 compte tenu de l’impédance ZP4.
- l’impédance d’entrée ZE3 du câble 3 compte tenu de l’impédance ZP3 et de
l’inductance ZD2.
- l’impédance ZB vue du point B.
- l’impédance d’entrée ZE2 du câble 2 compte tenu de la charge ZB.
- l’impédance vue du point A : (ZD1 en série avec ZP1//ZE2) .
- l’impédance d’entrée ZE6 du câble 6 compte tenu de l’impédance ZP6.
- l’impédance vue du point C : (ZD3 en série avec ZP5//ZE6) .
- l’impédance ZP vue du point P.
- la tension EP en P.
- la tension EA et le courant IA en A.
- la tension EA1 en A1.
- la tension EB en B.
- la tension EN en N.
- la tension EM en M.
- la tension EC en C.
- la tension EC1 en C1.
- la tension EO en O.
•
Calcul de l’impédance d’entrée ZE4 du câble 4 compte tenue
de l’impédance ZP4
G4 - 1
Z P4 G4 + 1
G4 = , L 4 = Z 4 . C 4 . p et X 4 = (4-13)
Z4 exp(2 . L 4 . l 4 )
C4 . p
’
Avec : Z4 = Z 2
’
C4 = C 2
l4 = longueur du câble 4.
1+ X4 Z4
D’où : Z E4 = . (4-14)
1− X4 C4 . p
•
Calcul de l’impédance d’entrée ZE3 du câble 3 compte tenue
de l’impédance ZP3 et de l’inductance ZD2
Posons Z P3 I = Z P 3 + Z D2
G3 - 1
G3 + 1
I
Z P3
G3 = , L 3 = Z 3 . C 3 . p et X 3 = (4-15)
Z3 exp(2 . L 3 . l 3 )
C3 . p
’
avec : Z3 = Z 2
’
C3 = C 2
l3 = longueur du câble 3.
1+ X3 Z3
D’où : Z E3 = . (4-16)
1− X3 C3 . p
1
Z A = Z D1 + (4-20)
1 1
+
Z P1 Z E 2
’
Z6 = Z 2
’
C6 = C 2
l6 = longueur du câble 6.
1+ X6 Z6
D’où : Z E6 = . (4-22)
1− X6 C6 . p
1
Z C = Z D3 + (4-23)
1 1
+
Z P5 Z E6
• Calcul de la tension EP en P.
Soit E0 l’expression de l’onde injectée avec
ZP
G0 = , L0 = Z0 . C0 . p (4-25)
Z0
C0 . p
où : Z0 est l’impédance linéique de la ligne principale avant dérivation ;Z0=ZI1
C0 est la capacité linéique de la ligne principale avant dérivation ;C0=CI1,
alors l’expression de la tension en P sera :
E 0 . 2 . G0
EP = (4-26)
[(G 0 + 1) . exp(L 0 . l 0 ) + (G 0 + 1) / exp(L 0 . l 0 )]
l0 : longueur de la ligne principale avant dérivation.
le courant en A sera :
EA
IA = (4-29)
ZA
• Calcul de la tension EB en B
E A1 . 2 . G 2
EB = (4-31)
[(G 2 + 1) . exp(L 2 . l 2 ) + (G 2 + 1) / exp(L 2 . l 2 )]
• Calcul de la tension EN en N
EB . 2 . G 4
EN = (4-32)
[(G 4 + 1) . exp(L 4 . l 4 ) + (G 4 + 1) / exp(L 4 . l 4 )]
• Calcul de la tension EM en M
EB . 2 . G3
ED = (4-33)
[(G 3 + 1) . exp(L 3 . l 3 ) + (G 3 + 1) / exp(L 3 . l 3 )]
C’est la tension juste après le câble 3.
Alors la tension en M sera :
1
EM = ED . (4-34)
Z D2
1+
Z P3
• Calcul de la tension EC en C
ZC
G5 = , L5 = Z5 . C5 . p (4-35)
Z5
C5 . p
où : Z5 = ZI1
C5= CI1
La tension en C sera :
EP . 2 . G5
EC = (4-36)
[(G 5 + 1) . exp(L 5 . l 5 ) + (G 5 + 1) / exp(L 5 . l 5 )]
• Calcul de la tension EO en O
E C1 . 2 . G 3
ES = (4-38)
[(G 6 + 1) . exp(L 6 . l 6 ) + (G 6 + 1) / exp(L 6 . l 6 )]
c’ est la tension juste après le câble 6.
Alors la tension en O sera :
1
EO = ES . (4-39)
Z D4
1+
Z P6
ZP4
Ligne1 Câble2
ZD1 ZD2
Ligne ZP3
principale Câble3
ZP6
Onde de choc de ZD3
foudre injectée
ZD4
Ligne5 Câble6
[kV ]
10
-5
-10
-15
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 [ms ] 3.0
(f ile MEM1.pl4; x -v ar t ) v : -M
fig.4-06 :surtension en M
15
[kV ]
10
-5
-10
-15
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 [ms ] 3.0
(f ile MEM1. pl4; x -v ar t ) v :N
fig.4-07 :surtension en N
12
[kV ]
-4
-8
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2 .5 [ms ] 3.0
(f ile ME M1 . p l4 ; x -v a r t ) v : O
fig.4-08 :surtension en O
400
[V ]
250
100
-50
-200
-350
-500
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 1 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1
Observations et interprétations
• Propagation des ondes électromagnétiques à haute fréquence due au régime
transitoire créé par l’onde de choc de foudre.
• Onde en extrémité ouverte plus élevée (surtension en N) due à l’effet Ferranti.
• Les enveloppes des courbes vérifient la présence d’une exponentielle e- k.t
dans la solution des équations de propagation.
• Les phénomènes ne s’atténuent qu’après un temps t > 2 [ ms ] dues aux
réactances transversales des lignes.
Référence HL 06 HL 15 HL 24 HL 30 HL 36
Tension assignée Ur (en [ kV efficace] ) 6 15 24 30 36
Tension maximale de service Vc (en [ kV ] ) 5 12 20 25 30
Tension composée maximale du réseau[kV] 8.5 20 34 43 51
In de décharge ([kA] crête) 5 5 5 5 5
Courant de courte durée admissible (onde 4/10) [kA] 80 80 80 80 80
Tenue de courant de court-circuit ([kA] pendant 0.2s) 31.5 31.5 31.5 31.5 31.5
Tension résiduelle maximale à In (en [kV] crête) 17.5 40.5 70 87 105
Ligne de fuite nominale (mm) 380 380 610 910 910
Poids [ kg ] option parafoudre nu 1.5 1.8 2.5 3.2 3.4
Tableau 4-04 : caractéristiques électriques des parafoudres donnés par un constructeur
Câble4
Prise de courant
ZP4
Ligne1 Câble2
ZD2
ZD1
Ligne ZP3
principale
ZP1 ZP2
ZP6
Onde de choc ZD3 ZD4
de foudre
injectée
Ligne5 Câble6
ZP5
Temps de simulation
T= 0 à 0.003 [s].
Résultats
4 .0
[V ]
3 .5
3 .0
2 .5
2 .0
1 .5
1 .0
0 .5
0 .0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : M
fig.4-11 :surtension en M
5
[V ]
0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : N
fig.4-12:surtension en N
9 .0
[V ]
7 .5
6 .0
4 .5
3 .0
1 .5
0 .0
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : O
fig.4-13 :surtension en O
0 .0
[V ]
- 0 .1
- 0 .2
- 0 .3
- 0 .4
- 0 .5
0 .0 0 .5 1 .0 1 .5 2 .0 2 .5 [ms ] 3 .0
(f ile M E M 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1
fig.4-14:surtension en T2-T1
Observations et interprétations
• Propagation des ondes électromagnétiques à haute fréquence due au
régime transitoire créé par l’onde de choc de foudre.
• Surtension en N (prise ouverte) réduit en 4,25 [ V ]
• Surtension en M(lampe) réduise en 4 [ V ].
• Surtension en O (primaire du transformateur) réduit en 9 [ V ].
• Surtension en T2-T1(secondaire du transformateur) presque disparue.
D’où les parafoudres sont des appareils efficaces pour limiter les surtensions et
écouler les ondes de chocs de la surtension.
Ligne1 Câble2
ZD1 ZD2
Installations monophasées
Source
triphasée ZK ZP6
ligne ZD3 ZD4
lriphasée2
ligne6 Câble6
disjoncteur triphasé
Lignes triphasées
Les lignes triphasées sont aussi assimilées à des modèles en pi (longueur inférieure
au un-dixième de la longueur d’onde).
Disjoncteur triphasé
Le disjoncteur est assimilé à des inductances de valeur 25µH.
Charge triphasée
En charge triphasée, on utilise une machine à laver considérée comme une machine
universelle triphasée dont les caractéristiques sont les suivantes :
Couplage Etoile Triangle
Tension nominale [ V ] 380 220
Fréquence [ Hz ] 50 50
-1
N/tr [tr.min ] 1435 1435
Puissance nominale [ W ] 1500 1500
Courant nominal [ A ] 3.2 5.5
Cos ϕ 0.84 0.84
Tableau 4-06 :caractéristiques de la machine universelle
Les charges Zk
Les charges Zk ont une puissance de 100 [ W ] ,de résistance de 484 [Ω] chacune,
avec de cos ϕ=1.
Temps de simulation
T=0 à 0.080 [s].
Résultats
12
[kV ]
-4
-8
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :M
-4
-8
-12
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v : -N
-2
-4
-6
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :O
300
[V ]
200
100
-100
-200
-300
-400
-500
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov e1.pl4; x -v ar t) v :T2 -T1
Observations et interprétations
A t=20 [ms], on observe des superpositions d’ondes, les tensions présentent des
perturbations et de propagation des surtensions. Elles sont dues à l’injection de
l’onde de choc de foudre à cet instant.
Résultats
couple électromagnétique
5000
4000
3000
2000
1000
-1000
-2000
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:TQGEN
flux s ur le s a xe s d e t q
1 .5 0
0 .7 5
0 .0 0
-0 .7 5
-1 .5 0
-2 .2 5
-3 .0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lo va 3 .p l4 ; x-va r t) u 1 :F L U XMD u 1 :F L U XMQ
185
176
167
158
149
140
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :O M E G M
2 000
1 500
1 000
500
-5 00
-10 00
-15 00
0.0 0.4 0.8 1 .2 1.6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP A
15 0 0
10 0 0
500
-50 0
-1 00 0
-1 50 0
0 .0 0.4 0 .8 1.2 1 .6 [s] 2.0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP B
1000
500
-5 0 0
-1 0 0 0
-1 5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lova3.pl4; x-var t) u1:IP C
Observations et interprétations
Simulation conforme à la théorie c’est à dire :
• de 0 [s] à 0.3 [s], la machine est sur son comportement au démarrage.
• Courant d’appel très élevé.
• Couple électromagnétique pulsant au démarrage.
• Vitesse du rotor instable.
Du fait de l’inertie du rotor, le coup de foudre engendre un « à coup » de très
faible amplitude au moment de l’injection. Après 200 [ms], le rotor subit une vibration
pouvant entraîner des perturbations mécaniques des systèmes en aval de la
machine (coté utilisateur).
Du côté du courant statorique, l’impédance statorique de la machine a amorti
brusquement la propagation de la surintensité. Sur les trois phases, au moment de
l’injection de l’onde de choc, la surintensité apparaît sous forme de pic de courant.
Ce pic peut endommager les isolants des enroulements. L’apparition des pics
fréquents engendre finalement des courts-circuits entre spires dans différents points
de l’enroulement.
Onde de choc de
foudre injectée Prise de courant
ZP4
parafoudres
Ligne1 ZD1 Câble2
ZD4
Ligne5
ZP5
parafoudre
parafoudres
Temps de simulation
T= 0 à 80 [ ms ]
Résultats
L’onde de choc de foudre pour cette simulation est injectée à t = 20 [ms].
400
[V ]
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : N v :M
200
100
-100
-200
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : N
200
100
-100
-200
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a3. pl4; x -v ar t ) v : O
12
[V ]
-4
-8
-12
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lo v a 3 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1
Observations et interprétations
On remarque la disparition des phénomènes de superposition et de surtension
due à l’installation des parafoudres. Après 40 [ms] l’onde sinusoïdale commence à
reprendre son allure normale.
Temps de simulation
t=0à2[s]
Résultats
L’onde de choc de foudre est injectée à t = 1 [s].
4000
3000
2000
1000
-1 0 0 0
-2 0 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file lo va 3 .pl4 ; x -va r t) u 1 :T Q G E N
1 .5
1 .0
0 .5
0 .0
-0 .5
-1 .0
-1 .5
-2 .0
-2 .5
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :F L U X M Q u 1 :F L U X M D
fig.4-32 :flux sur les axes d et q(onde de choc de foudre injectée à t=1[s])
185
180
175
170
165
160
155
150
145
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( f ile lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t ) u 1 :O M E G M
400
100
-2 0 0
-5 0 0
-8 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x- va r t) u 1 :IP A
1400
1000
600
200
-2 0 0
-6 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP B
1000
500
-5 0 0
-1 0 0 0
-1 5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file lo v a 3 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP C
Observations et interprétations
La machine se comporte toujours son régime de démarrage de 0 à 0.3 [s],
mais les variations brusques de son comportement au moment de l’injection de
l’onde de choc de foudre à t = 1 [s] ont disparu. D’où l’efficacité des parafoudres
installés.
Prise de courant
ZP4
Ligne1
Interrupteur K2
Ligne5 ZD3 ZD4
Machine
Universelle Installations triphasées
(machine à
laver)
Résultats
Temps de simulation = 0 à 80 [ ms ]
400
[V ]
250
100
-50
-200
-350
-500
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t) v : M
10 0
[V ]
-10 0
-20 0
-30 0
-40 0
-50 0
18 19 20 21 22 23 24 [ms ] 25
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t ) v : M
[V ]
25 0
10 0
-5 0
-20 0
-35 0
-50 0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile en c lm 2. pl4; x -v ar t ) v : N
150
50
-50
-150
-250
-350
-450
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile e n c lm 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : O
15
[V ]
10
-5
-10
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile e n c lm 2 . p l4 ; x -v a r t ) v : T2 -T1
Observations et interprétations
Ce phénomène représente l’arc électrique entre les contacts de haute fréquence
au moment de l’enclenchement dû à l’injection de l’onde de choc échelon crée par le
manœuvre de l’interrupteur K1.
Ces phénomènes sont gênants pour les radio émetteurs et les radio récepteurs qui
entraînent des crachements de sons.
Résultats
temps de simulation = 0 à 2 [ s ]
2000
1500
1000
500
-500
-1000
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enclm2.pl4; x-var t) u1:TQGEN
1.2
0.8
0.4
0.0
-0.4
-0.8
-1.2
-1.6
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enclm 2.pl4; x-var t) u1:FLUXMD u1:FLUXMQ
500
375
250
125
-1 2 5
-2 5 0
-3 7 5
-5 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x- va r t) u 1 :IP A
200
100
-1 0 0
-2 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP B
500
280
60
-1 6 0
-3 8 0
-6 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP C
Observations et interprétations
C’est un exemple typique du phénomène transitoire du démarrage. Les
courants des trois phases présentent un phénomène apériodique au tout premier
instant d’enclenchement superposant au courant périodique débité par la machine.
Après 1.3[s] le couple électromagnétique égale à zéro, c’est à dire la machine
fonctionne à son régime permanent (le couple résistant égale au couple moteur).
Les surintensités des trois phases dépendent de la valeur du couple résistant
imposé par le rotor de la machine.
Ces phénomènes sont dus aux échelons de tension créés par
l’enclenchement.
Scénario n°02 : déclenchement
Temps de simulation : 80 [ms]
Temps de déclenchement :à t = 60 [ms]
Résultats
400
[V]
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enclm1.pl4; x-var t) v:M
350.0
[V ]
262.5
175.0
87.5
0.0
-87.5
-175.0
-262.5
-350.0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:N
[V ]
262.5
175.0
87.5
0.0
-87.5
-175.0
-262.5
-350.0
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:O
[V]
-3
-6
-9
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms] 80
(file enc lm 1.pl4; x-var t) v:T2 -T1
Observations et interprétations
On observe une surtension de faible valeur. Elle est due à l’injection de
l’échelon de tension créé par la manœuvre de l’interrupteur K1.
Résultats
temps de simulation = 0 à 2 [ s ]
2500
2000
1500
1000
500
-500
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:TQ GE N
1.0
0.5
0.0
-0.5
-1.0
-1.5
-2.0
0 .0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:FLUXMQ u1:F LUXMD
185
180
175
170
165
160
155
150
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s] 2.0
(file enc lm 2.pl4; x-var t) u1:O MEGM
600
340
80
-1 8 0
-4 4 0
-7 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 . p l4 ; x - v a r t) u 1 :IP A
350
200
50
-1 0 0
-2 5 0
-4 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
( file e n c lm 2 .p l4 ; x -v a r t) u 1 :IP B
400
300
200
100
-1 0 0
-2 0 0
-3 0 0
-4 0 0
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(file e n c lm 2 .p l4 ; x-va r t) u 1 :IP C
Observations et interprétations
Le comportement de la machine asynchrone au moment du déclenchement
représente un faible perturbation car la valeur de crête de surtension injectée est
faible pour la machine.
Après le déclenchement, la vitesse du rotor présente un temps de ralentissement dû
à son inertie.
Scénario n°03 : réenclenchement rapide
Cette opération est parfois pratiquée dans les centrales thermiques en cas de
perturbation afin d’éviter un déclenchement général. Elle consiste en un
déclenchement, suivi d’un réenclenchement après un temps court.
Considérons le schéma d’étude suivant : Ligne4
Prise de courant
ZP4
Ligne1
Interrupteur
K1 Ligne ZP3
Interrupteur principale ZD1 Câble2 Câble3 ZD2
K3
Installations monophasées
Source
triphasée ZP6
ZD3 ZD4
Interrupteur
K2
Disjoncteur triphasé
Ligne5 Câble6
Machine
universelle
(machine à
laver)
Résultats
700
[V ]
480
260
40
-180
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :M
700
[V ]
480
260
40
-180
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :N
600
[V ]
400
200
-200
-400
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :O
-5
-10
-15
0 10 20 30 40 50 60 70 [ms ] 80
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) v :T2 -T1
Observations et interprétations
Surtension au déclenchement très faible et au réenclenchement importante, donc on
peut confirmer les résultats précédents sur l’enclenchement et sur le déclenchement.
Résultats
2500
2000
1500
1000
500
-500
0 .0 0 .4 0 .8 1 .2 1 .6 [s ] 2 .0
(f ile lo v a 4 . p l4 ; x -v a r t ) u 1 : TQ G E N
1.0
0.5
0.0
-0.5
-1.0
-1.5
-2.0
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:F LU XMD u1:F LU XMQ
18 0
17 5
17 0
16 5
16 0
15 5
15 0
0 .0 0 .4 0 .8 1.2 1.6 [s ] 2 .0
(f ile lo v a 4 . p l4 ; x -v a r t ) u 1 : O M E G M
600
340
80
-180
-440
-700
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPA
350
200
50
-100
-250
-400
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPB
300
200
100
-100
-200
-300
-400
0.0 0.4 0.8 1.2 1.6 [s ] 2.0
(f ile lov a4.pl4; x -v ar t) u1:IPC
Observations et interprétations
Le comportement de la machine asynchrone au moment du déclenchement
représente un faible perturbation. Le réenclenchement rapide crée des variations
importantes au niveau des courants statoriques.
La perturbation du couple électromécanique en réenclenchement rapide est
faible car la machine est déjà entraînée par son inertie, d’où on a un faible variation
de la vitesse.
Ces phénomènes sont dus aux valeurs de chaque échelon de tension de
tension injectée correspondantes.
5.1. ENVIRONNEMENT
L’environnement est l’ensemble des éléments qui déterminent l’activité
humaine et notamment :
• l’ entourage biologique : l’ homme, la flore, la faune ;
• l’ entourage physique : l’ équilibre biologique, les ressources naturelles, le
climat, le sol et l’énergie ;
• l’ interaction de ces différents éléments ;
• toute croissance directe ou indirecte engendrée par une exploitation abusive
de l’environnement.
b. Electrisation
C’est la dénomination pour les différentes manifestations physiologiques et
physiopathologiques dues au passage du courant électrique à travers le corps
humain. Elle provient de contact avec des parties sous tension. Cette dénomination
englobe toutes les victimes : survivantes et décédées.
c. Electrocution
L’électrocution signifie la mort produite par le passage d’un courant électrique
à travers un organisme.
d. Electrotraumatisme
Ce terme est utilisé par les Anglophones pour désigner un accident d’origine
électrique, quel qu’il soit.
e. Foudroiement
Le foudroiement désigne l’électrotraumatisme mortel dû à la foudre.
Intensité Effets
0-0.5 [mA] Aucune sensation
0.5-10 [mA] Faible sensation
10-30 [mA] Tétanisation des muscles
30-75 [mA] Seuil paralési respiratoire
75-1 [A] Seuil de fibrillation cardiaque
Tableau 5-01 :effets physiologiques du courant à 50 Hz
CONCLUSION
Le présent rapport expose les phénomènes des surtensions transitoires dans les
réseaux électriques.
Nous avons constaté que toutes les propriétés des matériels électriques (lignes,
câbles, poteaux, pylônes, sols, charges, transformateurs, etc.) ont une influence sur
la propagation des ondes électriques.
Les surtensions dues à la foudre ont des ondes de chocs injectées très élevées qui
peuvent provoquer des dégâts matériels, humaines très importants.
Les surtensions de manœuvres injectent des ondes de chocs moins puissantes mais
qui pourraient entraîner aussi des disfonctionnements prématurés des matériels
électriques. En tous les cas la fréquence industrielle est perturbée.
k = ± jω εµ = ± jω L' C'
L' que l’on note ZCO
ZC =
C'
Modèle électrogéométrique
Le câble de garde assure correctement ses fonctions s’il capte seulement l’intensité
de crête supérieure à la valeur du courant critique Ic a fin de connaître la distance
d’amorçage critique. On a :
2 . Uf
Ic =
Z
Où Uf et Z sont la tension au choc de la ligne et l’impédance d’onde du conducteur.
La distance d’amorçage critique sera :
0,666
rc= 9,4. Ic
d-Couloirs de lignes
Ils sont généralement situés près des postes et des centrales : la protection
doit alors être efficace. Si les lignes sont assez proches les unes des autres, il peut y
avoir protection mutuelle.
ANNEXE IV
Protections contre les surtensions des postes
de transformation MT/BT
Méthode de protection
Le principal avantage des parafoudres est de laisser s’écouler à la terre les
surtensions, qui se présente sous forme d’ondes mobiles et d’interrompre le courant
de suite. L’emploie des parafoudres permet donc de réduire et même de supprimer
tous les amorçages en retour.
En règle générale, les parafoudres doivent placer sur l’arriver de la ligne à proximité
immédiate du transformateur. De plus, pour qu’un parafoudre puisse avoir une bonne
efficacité contre les surtensions, on doit prendre en compte aussi la configuration et
la prise de terre aux quelles ils sont reliés. Des différentes configurations sont
possibles :
- Parafoudre et masse du transformateur réunis à une prise de terre
commune.
- Parafoudre réuni à une prise de terre séparée de celle des masses du
transformateur.
- Réseau BT protégé par parafoudre et mise à la terre du neutre BT.
- Parafoudre et masse du transformateur réunis à une prise de terre commune
mais des parafoudres spéciaux réunissant le circuit BT à cette prise de terre
commune.
Pour limiter les surtensions sur les phases saines lors des défauts, on a intérêt
de ne connecter qu’un nombre limité des neutres à la terre de façon à minimiser les
surtensions dynamiques tout en maintenant les valeurs de courant de court-circuit
dans les limites permises. On utilise en particulier à cet effet les « conjoncteurs de
neutre » ,qui sont des appareils permettant de mettre à la terre, à la demande, le
neutre des enroulements en étoile des transformateurs.
Adresses de l’auteur : Logt 1074 bis, cité dès 67 Ha N.O. Antananarivo 101.
Lot 3604/V/002 Antsororokavo. Fianarantsoa 301.