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ECHELLE DE PLANS

L’échelle des plans se construit à partir de la taille humaine. Il s’agit de définir la grandeur
proportionnelle du personnage dans le plan et ainsi de suggérer son éloignement par
rapport au spectateur. Plus la caméra s’éloigne de son sujet et plus le champ qu’elle
embrasse s’élargit, ce qui a pour conséquence de perdre le personnage dans le cadre
(comme dans un plan général). C’est à dire que la priorité est donné au décor. Au
contraire, la caméra qui se rapproche de son sujet va isoler le personnage de son
environnement, pour se recentrer sur son corps ou son visage et ainsi privilégier ses
émotion ou ses pensées (comme dans un gros plan).
Un cadre n’est pas fortuit mais répond à une fonction. : il signifie ou il présente

NOUS POUVONS DÉFINIR 3 CATÉGORIES:1

I. LES PLAN DESCRIPTIFS

II. LES PLANS NARRATIFS

III. LES PLANS PSYCHOLOGIQUES

I. LES PLANS DESCRIPTIFS

Plans de mise en situation qui servent à contextualiser le récit.

• LE PLAN GÉNÉRAL OU DE GRAND ENSEMBLE


Il situe l’action dans son contexte géographique et topologique. Il permet au spectateur
d’avoir assez de repère pour assimiler l’environnement de l’intrigue. Les personnages sont
noyés dans l’immensité du décor. Ce plan est essentiellement descriptif et sa durée doit
être suffisamment longue pour permettre au spectateur de s’y plonger.

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• LE PLAN D’ENSEMBLE
Le décor est toujours prédominant mais le cadre est un peu restreint. La part accordée au
personnages est donc plus importante mais les protagonistes restent montrés dans
l’ensemble de l’espace scénique.

• LE PLAN DEMI-ENSEMBLE
Il ne couvre qu'une partie du décor ou de l'action. Il concentre l'attention sur un groupe
humain bien particulier.

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II. LES PLANS NARRATIFS

Surtout utilisé pour l’action et le dialogue, servent à mettre les personnages en interaction
tout en montrant partiellement le contexte.

• LE PLAN MOYEN
Le personnage est cadré en pied (c-à-d dans son entier), il est donc mis en valeur par
rapport aux plans descriptifs. Le réalisateur peut jouer avec le corps du comédien, son
aspect physique, son allure, sa façon de bouger ou bien au contraire l’enfermer dans le
cadre comme s’il s’agissait s’une prison, l’empêchant de sortir. Mais ce plan conserve un
aspect dévolu au décor, l’espace qu’il va falloir habiller: qu’est-ce qu’on voit et qu’est-ce
qu’on ne voit pas?

• LE PLAN ITALIEN
Le personnage est cadré de la tête aux genoux. A l’origine ce plan aurait été inventé pour
les Péplums. Son utilisation est désuète et souvent remplacée par le plan américain.

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• LE PLAN AMÉRICAIN
Le personnage est cadré de la tête aux cuisses. c’est le plan typique du western qu’il
inventa pour permettre de resserrer sur un personnage tout en mettant l’accent sur son
ceinturon et ses colts, parties intégrantes de la personnalité du cowboy.

• LE PLAN TAILLE
Ce plan permet de s’attacher à ce que dit un personnage sans attirer particulièrement
l’attention sur son visage, le cadre étant encore assez large. Il permet aussi de ne pas
s’occuper du décor.

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• LE PLAN RAPPROCHÉ
Le plan rapproché montre le personnage en buste. C’est souvent le plan des dialogues
(raccord champ contrechamp) car les réactions intimes des personnage sont visible par le
spectateur, par exemple le jeu des épaules ou celui des mains y est assez expressif.

III. LES PLANS PSYCHOLOGIQUES

Plans de dramatisation, ils mettent l’accent sur les réactions psychologiques d’un
personnage ou sur un détail significatif.

• LE GROS PLAN
Comme son nom l’indique, le gros plan approche au maximum le spectateur du sujet. Seul
le visage est visible à l’écran, soit pour le mettre en valeur, soit pour le desservir. Ce plan
correspond à une intériorisation des émotions. Il peut mettre en avant une expression ou
un regard. Comme l’information y est très lisible, il vaut mieux que la durée de ce plan soit
courte.

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• LE TRÈS GROS PLAN
Le très gros plan ne cadre plus l’ensemble du visage mais seulement une partie (les yeux,
la bouche). Il doit permettre d’attirer l’attention du spectateur. Il doit rester très court,
pourtant il peut porter toute la signification d’un film.

• L’INSERT
L’insert est l’équivalent du gros plan et du très gros plan sur un objet.

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