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I.

L’analyse d’image

Définition : atelier : lieu de travail, création, outils, apprentissage. Image : dessin,


image, représentation.

Historiquement, lieu où des ouvriers travaillent avec des outils dans une même pièce.

L’image est la représentation du réel. L’image est choisie, conditionné par ce que l’on
voit. L’image est le produit fini d’un travail. Aucune image n’est pure et naturelle. Il y
a un travail derrière. Plusieurs thématiques possibles : logo, typographie, illustration,
data…

Panneau d’exposition + 3 travaux qu’on choisit pour être évalué.

• Formule de LASSWELL

Qui ? Qui est l’agence de publicité ?

Qui dit quoi ? Phase de description de l’image en utilisant un vocabulaire technique.

Par quel moyen ? Quels sont les différents médias par lesquels on communique ?

À qui ? On s’interroge sur le récepteur ? Qui est le public cible ?

Quand on crée une publicité, on le pense pour quelqu’un. Il faut toujours penser à qui
c’est destiné. Ce n’est pas pour tout le monde, il faut cibler.

Avec quels effets ? Qu’est-ce que ça produit chez les personnes qui reçoivent le
message ?

Il existe 3 résonances :

Dès qu’on voit une image, le cerveau fait des liens avec des choses qu’on connait déjà
pour faciliter la compréhension. Cette façon de résonner va être sur des sensations
différentes.

1. Interpersonnelles

Le petit groupe social partage des expériences sociales.

2. Culturelles

Elle doit être partagée par un nombre important de personne. Il faut une certaine
culture pour décoder des images. Il faut avoir connaissance de certaines choses pour
comprendre l’image.

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3. Universelle

Elle doit être partagée par un nombre important de personne. Il faut une certaine
culture pour décoder des images.

Informations explicites

• Plan général ou grand ensemble : pas de présence humaine. Permet de situer


géographiquement.

• Plan ensemble : introduction d’une présence humaine. Idée de proportion de


l’espace géographique. Il met l’accent sur le décor dans laquelle on se situe.

• Plan moyen : un ensemble d’humain.

• Plan américain : quasiment le seul plan avec un règle stricte au niveau de sa


taille. S’arrête aux cuisses car c’est le plan des westerns avec les cowboys pour
les voir dégainer. Montre une action mais s’arrête à mi-cuisse.

• Gros plan : visage, buste. Permet de voir une partie d’un tout. Mettre l’accent
sur le visage. (On l’utilise pour les portraits). Faire passer une émotion. On crée
du hors champs.

• Le très gros plan : on est dans la partie de la partie. Un très gros plan. Permet
de mettre en évidence un détail. On est aussi dans une émotion intime. On
rompt la distance sociale classique. Plus aucune barrière entre le modèle et
nous.

Exercice description explicite-implicite : montre, main, chapelet, foulard, tissu dans les
mains. Mains usée, fermées autour du tissu : on voit les tendons. Rougies, gercées.

Implicite : personne croyante, a l’air d’avoir vécu des choses douloureuses.

La profondeur de champs :

- La distance nulle : un point net dans l’image (portrait). Arrière-plan uniforme,


pas de détails, pas de décor. On se concentre sur un élément.
- La distance visible : le décor n’a pas d’importance. Il est là pour rendre l’image
plus crédible, réaliste.
- La distance nette : tout est visible. Elle permet d’apporter beaucoup d’éléments
complémentaires d’information par le biais du décor.

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Angle et prise de vue :

- Plongée : dessus du sujet. Effet produit : supériorité du récepteur de l’image


par rapport à ce qui est montré.
- Contre plongée : en dessous du sujet. Donne de l’importance à ce qui est
représenté. Beaucoup utilisé en politique. Énormément utilisé en publicité pour
les magnifier.
- Horizontal : même niveau que le sujet.

Composition :

- Voir les lignes d’horizon.


- Règle des tiers et le centrage, l’œil est attiré par le centre.
- Si on soumet un carré blanc à l’œil, le chemin parcouru sera un cercle au milieu
pour chercher l’information et écarter les dangers des coins.
- Dans une image, on voit toujours en premier les éléments vivants. On voit
d’abord l’humain puis ce qui est en mouvement.

Les lignes de fuite :

Elles nous amènent vers l’horizon. Ce sont des lignes que le cerveau trace mais qui ne
sont pas dans l’image, c’est une façon de décoder la perspective. L’œil perçoit la
distance qui éloigne les éléments de l’avant plan à ceux de l’arrière-plan. Elles aident
à savoir où se situe le preneur d’image. Elles peuvent être liée à la question du point
de vue.

Quand on prend une photo, on choisit une position par rapport à ce qu’on doit prendre
en photo. Quand on crée une représentation de quelque chose, on choisit le cadrage,
on choisit d’offrir un point de vue. C’est l’opinion sur ce qu’on cherche à représenter.

Les plans :

Les épaisseurs successives dans une image.

Les 7 sensations :

1. La taille

Quand l’image est petite, le récepteur est obligé de l’intégrer. On crée un attachement
plus fort que les immenses images. Ou alors c’est tellement énorme que ça nous
domine.

2. La proxémie

Édouard T. Hall développe la théorie de différentes distances qui nous entoure.

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- Zone intime : distance très proche entre les gens. Famille, meilleurs amis,
boyfriend.
- Zone publique : 1m – 1m50 dans laquelle où on ne veut pas que des inconnus
entrent.

3. La luminosité

Référence à l’enfance, peur du noir et de ce qu’on ne voit pas. Différence entre lumière
douce (lumière naturelle, càd une luminosité où tout le monde voit tout le monde et
les ombres ne sont pas excessive car la lumière est dite « diffuse ») et lumière dure
(vient d’une source lumineuse plus restreinte que l’objet qu’elle éclaire, plein d’ombres
et des zones d’ombres, elle donne un air plus inquiétant et moins agréable à l’œil).

4. La composition

Horizon ouvert = grand calme, apaisement.

Horizon haut = négatif, écrasé.

Verticalité = quand elle ne montre pas le sommet de l’objet pris en photo c’est
synonyme d’emprisonnement.

Règle des tiers, profondeur de champ…


Ivor Prickett, New York Times, 2017 : la petite fille a le seul visage visible de l’image,
visage apeuré, 2 profondeurs (file de femmes et file d’hommes), la ligne masculine
surplombe la ligne des femmes, image avec une certaine dose d’ouverture car horizon
sur une ligne de tiers.
Mitterand : horizon bas signe de tranquillité, d’apaisement
Horizon haut : impression négative, écrasé, encerclée de déchets qui ne s’arrêtent pas
sur les côtés

La verticalité : impression de petite taille, de solitude, d’infinité. Quand on ne voit pas


le sommet des éléments, synonyme d’enfermement et de solitude.

5. La dynamique

Quand il y a un mouvement. L’œil va monter pour aller chercher les informations.

Une oblique ascendante, elle monte du coin en bas à gauche pour monter en haut à
droite. Existe aussi l’oblique descendante.

Finbarr O’Reilly, au Soudan : Contreplongée importante qui montre que la dame


domine ce qui l’entoure. Notre œil a tendance à regarder du bas vers le haut. Au-
dessus d’elle, une éclaircie prolonge sa domination.

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Oblique ascendante : du coin bas/gauche au coin haut/droite, l’oblique ascendante
créée par le matelas, couleurs positives, lumière naturelle et soleil sur l’homme ;
impression de porter l’espoir par l’oblique ascendante ; détrituts sur la place
Diagonale descendante : du haut-gauche ou bas-droite, symbolisé par le fil du lance-
pierre ; lutte ; protection avec un pneu inefficace, situation négative de la personne
(descente)
Sens de lecture vertical : ce qui est dans le bas de l’image est plus négatif que ce qu’il
se passe vers le haut (espoir, avenir…) sens de lecture d’image inconscient.

6. La coloration

Les couleurs se rejoignent.

7. La texture

Le cerveau associe une texture à une sensation. Plus on donne de la texture plus on
essaie de représenter la réalité.

Rendre le travail pour la semaine prochaine : 3 pages. Image + répondre à la grille.


Qui communique ? Quel contenu ? PHRASE. Par quel moyen ? (Présentoir de la marque
GUIDO) A qui ? Tout le monde. Identifier le public : homme, femme, étudiants,
enfants, etc. Avec quels effets ? Interprétation de l’image.

II. L’utilisation du REFLEX

3 types d’appareil photo :

- Réflex numérique

Désavantage : informations basiques dans le viseur MAIS il est encombrant, il est


lourd.

Avantage : on peut changer d’objectif en fonction de ce qu’on veut faire. On peut


ajouter du matériel style flash, micro, autre visée. Large gamme de réalisation. Il
rappelle les différents réglages. Autonomie de batterie très longue (+/- 600 photos)
car la perte d’énergie se fait dans le déclanchement.

- Hybride

Désavantage : principe de délai d’affichage, autonomie de la batterie plus faible. Moins


encombrant.

Avantage : on peut changer d’objectif selon les besoins.

- Compact
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Sensibilité limitée, possibilité d’extension limitée mais sa petite taille est avantageuse.

Fonctionnement interne d’un appareil photo :

Faire une photo = prendre un sceau d’eau. On n’est pas maître de plusieurs éléments :
la luminosité par exemple. Par contre, on peut changer une donnée sur l’appareil par
exemple modifier les iso pour augmenter le nombre d’iso et alors on peut faire des
photos dans des endroits sombres MAIS apparition de grains sur les photos plus on
augmente le nombre d’iso.

On peut aussi jouer avec le diaphragme càd la quantité de lumière qui entre dans
l’objectif. Petit trou = peu de lumière mais si on ferme beaucoup, on aura une
profondeur de champ complète, très nette.

On peut utiliser le temps de pause. Quand on prend une photo, on ouvre un volet. On
peut commander l’appareil photo et lui dire d’attendre un certain temps avant de
prendre la photo.

Ces 3 éléments sont le triangle des expositions. 3 composantes qui vont améliorer la
qualité de la photo.

- Photo sous exposée = pas assez de lumière, ça donne une photo sombre.
- Photo sur exposée = trop clair, trop blanc.

Iso : petit chiffre = bonne luminosité, peu de grain et grand chiffre = trop sombre
donc beaucoup de grain.

Pour vérifier la lumière, il faut regarder sur le diagramme. La courbe est centrée.

Vitesse d’obturation : mouvement rapide ou mouvement net ?

Flou de mouvement càd la personne bouge et le photographe déplace l’appareil à la


même vitesse que la personne.

Quel fichier choisir ?

JPEG plus petite taille et exportable directement, on peut l’utiliser sur tous les supports.

RAW, fichier lourd mais beaucoup de détail.

Conseils pour une bonne photo :

- Important de chercher dans le décor des éléments pour rendre la photo plus
agréable à regarder.
- Prendre le plus de photo et on en sélectionne plusieurs avant de montrer le
résultat du travail.
- Se préparer : réfléchir aux angles de vue, au bon moment.
- Raconter une histoire.
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- Varier les angles, bouger.

Retouches de base : redresser la photo, vérifier les horizons et bâtiments. Travailler la


saturation des couleurs et la luminosité.

Prendre et retoucher 3 photos : travailler la profondeur de champ pour mettre des


objets en valeurs, vitesse d’obturation pour le mouvement et travailler les sources
lumineuses pour obtenir des ambiances différentes.

→ 1/50 = TV = temps de pause = roulette sur l’index, à l’avant de l’appareil de pause.

Plus petit = net et plus grand = flou.

→ F = ouverture focale, profondeur de champ

Chiffre grand = profondeur de champ nette Chiffre petit = zone de netteté est limitée

III. L’affiche
Évaluation : l’affiche peut être la même pour le cours d’outils numériques – retour
formatif jusqu’au 1er mai.
Les affiches passent par 4 rouleaux (quadrichromie) : les 3 couleurs primaires et le
noir.
Quadrichromie CMJN : cyan, magenta, jaune, noir
Les annonces sous forme d’affiches datent de l’Antiquité, elles étaient d’abord faites à
la main. Au moyen âge, on a des affiches pour les personnes recherchées (avec un
chiffre et une date uniquement, la population ne savait pas lire).
Plus tard, puisque les gens savent lire, l’affichage pourrait renaître mais il faut un
intérêt et un public donc, pour que l’affiche trouve un intérêt, on attend la révolution
industrielle. L’essor de l’affichage se fait donc fin du 19e siècle.
Le théâtrophone : pièce de théâtre écoutée par le téléphone

Belle époque et art nouveau :

Belle époque : monde optimiste, puisque l’on commerce avec les pays voisins, on ne
se fait pas la guerre.
Art nouveau : idéalisation, affiches au dessin, abondances de détails (on voit les
mouvements de cheveux, les drapés de tissus…). Les premières affiches relèvent de
ce courant-là, l’affiche représente plutôt un dessin et le produit passe plutôt au second
plan ; aujourd’hui ce ne serait plus possible car la vitesse à laquelle on voit une affiche

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n’est plus la même, il faut qu’elle soit significative au premier coup d’œil tandis qu’avant
on lui demandait avant tout d’être jolie pour susciter l’arrêt.
Ensuite, on crée un personnage de marque qui est contrasté par rapport au fond de
l’affiche.
Chaque pays a son style, par exemple, l’Italie se tourne vers un aspect ‘art’, l’Allemagne
utilise des éléments plus carré, plus sobres.
La Belgique se développe selon deux thèmes, Liège (rentabilité et lisibilité de la police,
identification rapide ; volonté d’être plus utile à la marque, les couleurs sont tranchées
et attirent le regard) et Bruxelles (qui reste dans un style art nouveau, travaillé, stylisé ;
on continue à chercher à faire du beau).

L’affiche-objet – le sachplakat :

Cela consiste à représenter uniquement un objet avec un fond uniforme afin de laisse
le récepteur se concentrer sur celui-ci.
Affiche pour du café : police utilisée pour mein kampf, avec notre regard contemporain
on associe cela à l’agressivité mais à l’époque c’était une police basique.

3 courants marquants

• De Stijl

Originaire du Pays-Bas. 3 couleurs primaires


Principes de base : le cubisme, l’architecture, les couleurs primaires.
Kwelloks : armoires inspirées de De Stijl
On cherche les formes basiques pour aider l’utilisateur ?
• Vkoutemas

D’origine russe.
Il lutte contre les affiches qui ne parlent pas au peuple pour essayer de faire des choses
qui vont parler au peuple. Le rouge reste utilisé de manière intensive et constate à
quel point le rouge est fonctionnel pour attirer l’attention.
Photomontage : on part d’une photo qu’on découpe, on colle certains éléments de
manière plus ou moins réaliste selon ce qu’on veut dire. Les photos utilisées sont des
photos d’ouvriers, il s’agit donc de personnes de terrain, de personnes crédibles.
Les diagonales ascendantes : on garde également cette caractéristique qui donne une
impression de montée, de positivité et d’espoir. Cela laisse donc une atmosphère
positive. Elles sont souvent utilisées avec des angles de drapeau.

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• Bauhaus

D’origine allemande.
Formes géométriques de base (ronds, carrés, triangles) en 2 et 3D. Couleurs basiques.
Ces 3 formes ne veulent pas dire la même chose, un rond envoie un message de
recommencement, d’évolution, sans les angles, il ne rejette personne, c’est également
la maternité, la douceur… Un carré renvoie à des choses rigides et strictes, solides
(terriens), lié à l’homme. Le triangle quant à lui évoque l’ascension, l’inspiration, la
spiritualité, l’intelligence, la religion…
La seconde part de leur travail est concernant les polices d’écriture. Il en crée
énormément comme Times New Roman.

Cette période faste et positive de l’affichage s’arrête à la première guerre mondiale.

Les affiches de propagande, de recrutement

On appuie sur l’importance du mot, de sa forme, de sa proportion dans l’affiche.


Certaines techniques sont découvertes et on les réutilise même pour recruter de
nouveaux soldats lors de WW2.

Mises en scène courantes

Il existe différents principes fondateurs.


1. La mise en situation

Montrer une action qui correspond à l’utilisation du produit/du service dans sa fonction
courante.
// simulation
Mettre le récepteur devant une vue qui pourrait être la sienne si utilisation du
produit/du service.
Mise en situation du futur métier.
2. L’exagération, l’hyperbole

Exagérer une qualité du produit.


3. La réserve

Sachplakat, l’affiche-objet. On n’a que le produit avec un fond uniforme, on ne voit


que le produit.
Iconographie connue. (Verre de Ricard)
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4. L’écart par la référence inattendue

Référence à la pub knacki et l’enfant mais l’écart est formé car c’est une pub pour la
806 (8 saucisses sur l’affiche). Cela suscite la surprise et donc une émotion.
Référence culturelle : référence aux oiseaux d’Hitchcock.
Référence sexuelle : Babette je la lie, je la fouette et parfois je la passe à la casserole
-> marque culinaire Babette.
Courrier international : magazine qui traduit des articles en langue française pour offrir
un regard plus complet de l’information. Référence au premier pas sur la lune.

Les types d’affiche

• Les affiches événementielles

Importance : Quoi ? Quand ? Où ? Qui ? Comment ? Pourquoi ?


Il faut savoir différencier les informations et leur importance.
- On n’écrit pas ‘ne pas jeter sur la voie publique’
- Éditeur responsable
- Taille du papier -> max. A1
Ne pas positionner plusieurs affiches si excédant l’A1

• L’affiche informative

Importance : Quoi ? Quand ? Où ? Qui ? Comment ? Pourquoi ?


Mais il faut choisir car c’est impossible de mettre les 6 réponses sur l’affiche.
Exemple : respecte ton campus : où et comment
- Incitative (faire en sorte qu’on ait envie de regarder l’affiche)
- Contact indiqué
- Renouvellement régulier ; une affiche a une vie approximative de quinze jours,
après elle s’estompe de l’esprit ; le renouvellement ne veut pas spécialement
dire de changer l’affiche elle-même mais un changement de place fonctionne.
- Images :
Dessins, photos, schémas… Tout cela doit être libre de droit, www.pixabay.com
www.librestock.com , pour les affiches événementielles, les images doivent
aussi être libre de droit commercial.

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Photos personnelles, à condition que personne ne soit identifiable ou que vous
ayez fait signer une autorisation au moment de prendre la photo. On peut
également modifier les photos comme on le souhaite.

IV. La couleur
Les couleurs ont des histoires et celles-ci influencent notre perception des couleurs (et
notre utilisation). 2 notions : l’histoire et la réception actuelle.
3 couleurs primaires : cyan, magenta et jaune.
Les couleurs primaires lumineuses sont le rouge, le vert et le bleu. Les couleurs
lumineuses et de rétroprojection ne sont pas les mêmes que les couleurs primaires
matérielles. Quand on mélange les lumières lumineuses, on obtient des teintes de plus
en plus claires.
Synthèse ? et synthèse soustractive ?
La couleur verte remplace le jaune pour aller vers des couleurs plus lumineuses.
L’interprétation des couleurs passe par les « vécus » personnels de chacun.

• Le bleu

C’est la couleur préférée en général en Occident, c’est la couleur qui n’est jamais
rejetée. C’est la raison pour laquelle on trouve beaucoup de bleu sur les plateaux télé,
dans l’habillement des politiciens…
Au départ, cette couleur n’existe pas, n’est pas nommée avant un certain temps. Les
premières représentations dans les cavernes ne contiennent aucune touche de bleu.
Lorsqu’on prend conscience de cette couleur, elle est d’abord détestée. Par exemple,
avoir les yeux bleus pour un garçon signifie être un imbécile du village ; pour les filles,
cela signifiait être une fille de mauvaise vie.
Jusqu’au moment où l’Eglise catholique associe cette couleur à la vierge.
Le bleu est également difficile à reproduire et est chère à la reproduction. Lorsqu’on
trouve le moyen de la reproduire plus facilement, on l’associe à la couleur bleue. Cela
devient également la couleur du dimanche, on n’avait peu de vêtements bleus donc
on la porte le dimanche.
Couleur du quotidien : jeans, vêtements de travail…
Couleur d’armoirie : associée à la royauté, pour les nobles.
Couleur de la communication : notamment par le manque de rejet de cette couleur

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Couleur du compromis, de la paix : utilisée par beaucoup d’association ; pour son
manque de rejet mais également pour la couleur du ciel, on a la certitude qu’il
redeviendra bleu un jour, c’est donc quelque chose de stable et qui permet à chacun
de trouver un terrain d’entente.
Couleur de la confiance : pour les banques, idée de la distance du ciel qui revient,
absence de rejet.
Couleur de la fraîcheur : particulièrement quand associé à l’argenté et au bleu
(accord chromatique)
Couleur du propre : anciennement, le vert était associé à la propreté
Nouvelle couleur masculine : au Moyen Âge, le bleu était pour les femmes et le
rouge pour les hommes. Lorsque les guerres sont tenues à distance, le bleu devient la
couleur des uniformes (puisque le rouge n’est plus nécessaire pour susciter la peur)
pour passer inaperçu et pouvoir se cacher et tirer de loin sans être vus.
Exemple :
- ULB : bleu du sérieux, de la liberté (apaisement du ciel, liberté d’être à
distance…)
- Carrefour et Air France : couleurs du drapeau français, majoritairement bleu par
rapport au rouge (car pas rejeté)
- Nivea et Dove : notion de fraîcheur, d’apaisement
- Hp et IBM : performance, innovation, marques ayant un coup d’avance, produits
en avance et qui amènent la réflexion + distance par rapport aux choses
- Decathlon : jeunesse, peps…

• Le rouge

Agressivité, chaleur, amour, passion, danger, autorité, interdiction…


C’est une des premières couleurs conscientisées par l’humanité. C’est une des trois
couleurs liées à l’humanité : le blanc, le rouge et le noir. Blanche-Neige (cheveu noir,
peau blanche, lèvre rouge), Chaperon rouge (le noir du loup, le rouge de sa cape, le
blanc des galettes au beure).
Rouge contenu dans l’humain par le sang. Rouge qui signifie la vie, et rouge signe de
faiblesse, de maladie… d’où l’utilisation du rouge dans le secteur de la santé.
Chaleur liée au feu, vu comme quelque chose de dangereux, même si c’est également
une couleur chaleureuse qui rapproche.

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Couleur agressive qui est associée au diable, venant des feux de l’enfer. Le feu est vu
comme négatif car destruction des récoltes dans les régions chaudes et sèches
(civilisation judéo-chrétienne, terres sèches).
Couleur porte-bonheur : coccinelle, cela vient des pays nordiques où le rouge est
vu comme une chose positive (se réchauffer au coin du feu)
Couleur de l’interdit : visible de loin (d’où l’utilisation dans le code de la route et les
services d’urgence)
Couleur du téléphone ?
Couleur de la proximité : d’où l’utilisation dans les marques (communication)
Le rouge sur le web : avec parcimonie ; plus présent quand moment de partage, de
proximité (couleur confortable)

• Le jaune

Chaleur, vacances, bonne humeur…


Couleur positive
Couleur du renouvellement : les premières fleurs qui renaissent sont les jonquilles,
le soleil est plus jaune au matin qu’en pleine journée
Couleur de l’avertissement : avant le rouge, avertir d’un danger éventuellement
Couleur de chance : dans les pays asiatiques
Lorsqu’on a pu produire facilement du doré, les aspects négatifs sont restés sur ce
doré tandis que la négativité s’est accrochée au jaune.
Le jaune sur le web :
Exemple :
- Rire jaune ? jaune cocu ? Couleur qui se dilue, qui est influençable au contact
d’une autre donc couleur qui a tendance à se cacher ; couleur de la fausseté,
du mensonge…
- Ikea : drapeau suédois
- France Info et BFM Tv : avertir d’une info, tenir au courant
- Cat :
- La poste : être vus de loin lors des déplacements en vélo ; avertissement par le
courrier
- Subway, MacDo : en association avec d’autres couleurs

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• Le vert

Nature, chance, espoir…


Couleur de la croissance : dès que la nature revient, elle apparaît en vert donc idée
de régénérescence et de jeunesse
Couleur de la fraîcheur : du côté primeur du produit
Couleur des extraterrestres, du chimique : croix du pharmacien verte car c’est
un chimiste. Couleur difficile à obtenir et volatile donc difficile à faire apparaître.
Couleur de la chance : liée aux zones désertiques, liée au renouvellement de la
chance ; d’où la couleur du tapis vert et du dollar
Couleur du malheur au théâtre : trop apaisante, couleur de la salade qui endort
Le vert sur le web :
Exemple :
- Le vert dans les drapeaux arabes : le vert dans le Coran, symbole de positivité,
de chance dans les pays chauds et désertiques puisque couleur de l’oasis
- Gulli :
- Produits bios et écolos : nature présente
- Land Rover : sports-nature
- Starbucks : notion de démarcation par rapport aux autres marques de café qui
n’utilisaient pas le vert

• Le noir

Mort, inconnu, malheur, obscurité…


« C’est la mer noire »
Couleur d’individualité : renforcer les traits en tant qu’individu, couleur appréciée
à l’adolescence et moins lorsqu’on se rapproche de la mort car notion de vieillissement
Couleur du luxe : couleur intemporelle, classe, associée à des marques de luxe
Utilisation du noir sur le web : en contraste, avec le blanc
Exemples :
- Le Monde : classique, intemporel

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- Adidas, Nike, Puma : notion de dépassement, en sport d’équipe ou individuel,
notion de luxe au niveau de la qualité des vêtements
- HBO, BeTV : écran de cinéma, 2 chaînes qui, au départ, proposaient du cinéma
et du sport ; aujourd’hui, télévision qui se veut de luxe

• Le blanc

Pureté, paix, propreté, innocence, froid…


C’est une couleur de base car on écrit sur une page blanche. Pourtant, cela demande
un traitement.
Une des premières couleurs conscientisées par l’homme.
Couleur du manque, de l’absence
Couleur de l’innocence, de l’enfance : couleur sans accroc, sans défaut
Couleur de la richesse : avant, les gens riches restaient à l’intérieur, caché du soleil
(tandis que les pauvres travaillaient au soleil) ; vêtements blancs signe de richesse
puisqu’on doit le laver régulièrement pour qu’ils soient bien blanc. Lors de la révolution
industrielle, les gens ‘pauvres’ travaillent en intérieur et sont donc blancs tandis que
les riches passent du temps dehors et en vacances.
Couleur de la légèreté : sans limite
Couleur du froid : de la neige
Utilisation du blanc sur le web : marquer une neutralité, page blanche pour donner
une information sans influence
Exemple :
- Une voix blanche : voix sans intonation
- Aucun logo blanc car nécessité de bords

• L’orange

Exotisme, vitalité, énergie, automne…


Couleur de l’exotisme : épices étrangères
Équivalent du jaune dans la culture asiatique
Couleur malaimée : car on ne la nomme pas, elle est invisible (on parle d’un fer
rougi alors qu’il est orange, Red Canyon, poisson rouge)

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Couleur de l’avertissement :
Utilisation de l’orange sur le web : sport, souvent associée au bleu
Exemple :
- Tigrou, Frosties : vitalité puisque petit déjeuner, côté énergique de l’animal
- Nickelodeon : divertissement, énergie de l’enfance
- Bing : différenciation

• Le violet

Couleur détestable
Couleur de la femme : donc rejetée par une grande part de la population ; associée
à la femme car facile à reproduire et douce
Couleur du féminisme : violet, vert, blanc ; couleurs les + présentes dans les garde-
robes
Couleur de fruits et légumes : aliments au goûts particuliers
Couleur de l’éducation, de la pensée, du rêve
Utilisation du violet sur le web : parcimonie
Exemple :
- Milka : différenciation
- France culture : éducation
- W9 : lié à M6, couleur différenciée des autres chaînes de tv (M6 rouge)

• Le rose

Sentimentalité, coup de cœur, début de la relation (>< passion), amitié (amour


tendre)…
Couleur de l’enfance : bonbons, sucreries, Dora
Couleur de l’intelligence
Journaux plutôt masculins en rose : ancienne couleur masculine
Couleur du miracle : les maisons roses au Moyen Âge
Couleur odorante :
Couleur du sucré :

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Exemple :
- La panthère rose : facétieuse, farceuse… force d’intelligence
- Marque liée à la féminité, aux rencontres

• Le marron

Excréments, boue… peu appréciée


Couleur du travail dans les champs
Couleur des aliments pourris
Couleur du bois qui réchauffe
Couleur plus lourde : gâteau, bière lourde…
Couleur du réconfort : chocolat, café…
Utilisation du marron sur le web : effet cocoon, nature…

• Le gris

Tristesse, neutralité, mélancolie, vieillesse…


Couleur du temps
Couleur des choses non-appréciées : souris, poussière…
Couleur du ‘classe’ : le gris serait le nouveau noir, effet artistique en photo…
Utilisation du gris sur le web
Exemple :
- Apple, Hyundai… : nouveauté, solidité…

• Argenté / Doré

Effet de mode, à l’époque, le doré était plus classe.


Pour la semaine prochaine : prendre des marqueurs

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V. Mise en page, typographie et charte graphique

➔ Il n’y a pas de règles propres pour la mise en page, elle doit se faire en fonction
de l’objectif du travail

La typographie concerne avant tout le graphisme des mots, la police… Il existe


différents types de typographies et il est nécessaire de les utiliser correctement.

Mots utiles

Avec une typologie classique.


- Le corps de la lettre : la hauteur totale d’une ligne d’écriture (de la majuscule
aux lettres descendantes)
- La hauteur de X : la partie centrale des lettres, hauteur de e-o-a, hampe
ascendante ou descendante
- L’axe de la lettre : la rotation de la lettre, son côté penché
- La césure : l’espace entre deux lettres, étendue (mettre l’accent sur un mot)
ou condensée (éviter les éléments orphelins)
- La chasse : la largeur d’une lettre, espace entre deux milieux de césure
- L’empattement : les bouts non nécessaires à la visibilité de la lettre mais
esthétique ; les polices avec empattement sont plus facilement lisibles de près,
elles sont utilisées pour les manuscrits de plus d’une page car elles sont plus
faciles à lire (les empattements forment une sorte de rail à suivre pour l’œil et
lui permettent de se reposer) ; les polices sans empattement sont plus lisibles
de loin et sont utilisées pour de l’affichage

Impacts des polices sur le lecteur

Il y a 4 familles de police ancienne : Elzévir, Didot, Egyptienne, Antique. Les polices


Elzévir a un empattement triangulaire, elles arrivent au début de l’imprimerie ; elles
sont encore utilisées dans les journaux et en général dans la littérature (romains,
histoires…). Les polices Didot ont un empattement longiligne, souvent plus fin que le
délié ; on reprend cette police pour les manuscrits à trait scientifique. Les polices
Egyptienne ont un empattement rectangulaire qui a comme caractéristique d’être
équivalent aux phases déliées des lettres ; les polices sont donc très massives et
imposantes, elles sont visibles et ont été créées pour rendre des mots plus lisibles que
d’autres ; elles se sont donc développées avec la publicité malgré qu’on soit revenus à

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des polices plus fines pour la publicité. Les polices Antique n’ont pas d’empattement
et sont lisibles de plus loin, on les retrouve en haut des temples antiques à l’époque,
elles rendent les choses plus simples par leur finesse ; jusqu’à il y a 5 ans on trouvait
plus de polices sans empattement que maintenant.
Récemment, on en classe 3. L’écriture manuaire qui ressemble à l’écriture manuscrite
apprise à l’école ; elles peuvent être difficiles à lire et à gérer sur un travail entier, on
pourrait plutôt l’utiliser pour une citation, un élément ponctuel dans un travail ; elles
donnent une dimension personnelle au contenu écrit (autoévaluation d’un rapport de
stage par exemple). L’écriture monospace qui s’inspire des machines à écrire, chaque
lettre fait la même largeur (un i et un m auront la même largeur) ; ces polices sont
utilisées dans des travaux portant sur l’histoire, la littérature, le journalisme ; une
police monospace prend plus de place et peut donc être utilisée pour prendre de
l’espace dans un travail de pages déterminées. L’écriture gothique renvoie à un passé
lourd (Moyen-Âge, Allemagne), ces polices sont lourdes et esthétiques, elles ne
cherchent pas la lisibilité et renvoient à des thématiques fortes comme l’histoire, l’hard
rock...

La cohérence des polices

L’interligne

L’espace entre les lignes, il est généralement de 1,15 pour les travaux scolaires. Pour
des polices plus chargées, on augmentera l’interligne et on peut également le diminuer
avec des polices simples.

Les colonnes

Elles sont utilisées pour les articles. Il est nécessaire d’obliger Word à faire un bon
espace entre les colonnes. Il faut trouver un espacement juste, ni trop grand ni trop
petit. Dans un travail scolaire, elles peuvent être utilisées pour les listes à puces ‘vides’
afin de ne pas prendre trop d’espace dans un travail.

Le justifié – le souligné – l’italique

Un texte non-justifié renvoie à un brouillon, une version de travail. Il est donc


nécessaire de justifier les travaux à rendre.
Les mots soulignés dans un texte renvoient à un lien hypertexte, qu’il soit en bleu ou
un noir, cela signifie qu’il y a quelque chose derrière. Ce n’est pas seulement une mise
en évidence. Un travail rendu exclusivement à l’écrit, il n’y a pas de souligné.
L’italique peut être utilisé pour les citations (en plus des guillemets) et pour tous
changements de types de langue (langues étrangères, mots en langage

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courant/parlé/seum = à priori pas approprié). Les titres d’ouvrage (journaux, livres…)
sont également en italique.

Le vide

Avoir du vide sert à laisser respirer les éléments. De plus, le vide attire l’attention sur
le plein ; il ne regarde pas le vide et regarde donc le plein.

VI. La charte graphique


Elle sert à assurer la cohérence visuelle d’une entreprise. C’est donc un ensemble de
règles qui régissent l’utilisation du logo, des couleurs (premières et secondaires).
Prenons le logo de la HEPL.

Le logotype

Le blason est présent, les initiales ainsi que le tout du nom. Les couleurs utilisées sont
un type de rouge et un type d’or, elles sont signifiées dans la charte graphique par
leurs caractéristiques exactes (CMJN, RVB…).

La zone de protection

Elle impose une zone vide autour du logo. Cela attire le regard. C’est une zone variable
selon les marques. Elle est normalement toujours définie par un élément intégrant du
logo. Pour la HEPL, il s’agit du E qui est reprit de chaque côté pour délimiter cette
zone.

Les polices d’écriture

Il y en a 2 déterminées pour la Province. Il y a la Profile qui est payante pour l’utilisation


mais étant donné que chaque personne intégrante de l’entreprise doit pouvoir l’utiliser,
il a été décidé d’utiliser le Verdana afin que chaque personne puisse respecter la charte
graphique de l’école.

Les pictogrammes

Les couleurs premières de la HE sont le rouge et le or. Les couleurs secondaires sont
déterminées par les pictogrammes des différentes sections. Souvent, on va utiliser les
couleurs de sections par section justement mais lorsqu’on écrit par rapport à la HE en
générale, il est important de les utiliser toutes.

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Les variations

Ajout de la fin de l’adresse web (.be) mais cela ne doit pas être aussi conséquent que
le logo mais il doit tout de même être lisible.
Les versions noir et blanc, et non grisée. C’est un choix de la Haute École pour la
lisibilité premièrement. Mais également parce que le gris vieillit et les teintes de gris
sont difficiles. Avec du noir uniquement, les couleurs ne terniront pas à l’impression et
conserveront leur nature première.

Les interdictions

Changer les couleurs, étirer le logo, ajouter le .be n’importe comment, l’ombrer,
diminuer, changer l’ordre des éléments…
Les fonds de couleur : il faut faire attention aux contrastes et à la distinction des
couleurs.

Règles de mises en page strictes et pures

Des exemples

VII. L’infobésité
L’information est partout. Les canaux sont multipliés et il est nécessaire de se
démarquer.

Lecture sur écran

25% plus lente qu’une lecture papier


Caractéristique principale : scroller -> survoler
Eye tracking -> lecture en F ; je m’intéresse d’abord de gauche à droite et décide de
chercher des informations en descendant (sans pour autant tout lire)
28% seulement de l’écrit est lu ; il faut donc veiller à décider les 28% lus (mise en
évidence)
Aime être actif, poser des gestes
Démontre l’importance du visuel mais les titres sont regardés 2,5x plus que les photos
La ligne de flottaison : un site responsive s’adapte à la lecture sur chaque type
d’écran (avec quelques changements), la ligne de flottaison est la ligne qui représente

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le bas du premier écran, il s’agit des premières informations qui apparaissent. Cela
s’adapte d’un écran à un autre mais c’est globalement la même.

Mise en page pour écran

Paragraphes courts : 2-3 phrases (parfois 1 seule). Une idée par paragraphes et
paragraphes de longueurs différentes.
Créer des aspérités visuelles : liste à puces (en descendantes) – mise en évidence par
le gras (et non par l’italique car liens hypertextes) – liens – encadrés – illustrations.
Exercice : composer un document.

VIII. La facilitation graphique


Un petit dessin vaut mieux qu’un long discours
Action de rendre les éléments de réflexion, de discussion visuellement intelligible à
l’aide de dessins, de graphiques et de modèles conceptuels.
Ancêtre de la facilitation graphique : le mind mapping.
- Retravailler de la matière autrement pour l’appréhender autrement et le retenir
- Faculté de mélanger les 2 parties de notre cerveau, l’hémisphère gauche étant
le plus travaillé par le système scolaire, l’hémisphère droit est qualifié pour
l’imagination, le dessin, l’appréhension de l’image, des couleurs et de l’espace.
- La force du mind mapping est la collaboration des 2 hémisphères donc
augmentation de la force

Pourquoi utiliser la facilitation graphique ?


- Pour que les participants puissent voir concrètement et en temps réel l’avancée
de leur travail, le nombre d’idées produites, les sujets qui ont été évoqués
- Pour garder une trace des échanges et du travail accompli après réunion
- Pour diffuser les comptes-rendus (plus facile)

Pourquoi utiliser le dessin ?


- PSE (Picture superiority effect) → un dessin pertinent renforce la mémorisation
de l’audience (PowerPoint, Keynote, Prezi…)
- Cela diminue la charge cognitive : la difficulté d’apprentissage est liée à deux
éléments, la complexité de l’élément appris et la manière dont l’élément est
expliqué
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- Charge communitive : deux explications données par deux personnes
différentes

IX. Panneau d’exposition


Travail obligatoire !
3 mots-clés : attractivité, lisibilité, brièveté.

Caractéristiques

Clarté : lecture simple et rapide, aéré (1 idée/ panneau)


Accessible : texte accessible à tous les publics
Agréable à regarder : donne envie de lire
Illustre le propos : dessins, schémas, photos…
À hauteur des yeux du public
Structure reconnaissable et logique
Titre accrocheur
Diversifier les genres : pas que des panneaux informatifs

Un panneau d’exposition n’est pas une affiche (ou alors informative mais le panneau
n’exige pas les mêmes règles qu’une affiche, pas d’éditeur responsable par exemple),
un dossier (ou alors très synthétique), un exposé (le panneau est autonome mais peut
être complété par un exposé).

Visible – lisible : le texte est en grands caractères et la police est lisible (majuscule,
contraste…) ; les images sont en grands formats, il y a des photos, des plans, des
schémas, différentes illustrations.

Les liens entre ces formes ?


- Textes et images se complètent : ils apportent chacun des informations
supplémentaires (explication, illustration).
- Le texte peut aussi être mis en valeur grâce aux formes qui l’entourent, qui
guident la lecture (emboitement, cheminement).

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Les formes d’un panneau :
- Texte (police, titre)
- Illustration
- Schéma, dessin, croquis
- Pictogramme
- Organigramme
- Photographique
- ….

Lisibilité – attractivité :
- En parties : textes et illustrations attractives, mise en valeur des titres et sous-
titres, polices de caractères et couleurs lisibles
- Ensemble : présentation agréable, clarté, composition étudiée, limiter les types
d’éléments (couleur, police, visuel…)

Brièveté : minimum de place >< maximum d’infos

Mise en valeur du texte


Encadré, textes dispersés
Travaillé par ordre d’idées

Sources
Au début ou à la fin d’une exposition
Travail : mettre les sources sur le panneau ou intégrer un petit encart.

Étapes de la réalisation

Type de visuel utilisé, infos développées, contenus principaux…

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Composition globale

Horizontal : plus doux, évolutif, sujet en développement


En mosaïque : plusieurs portes d’entrées possibles ; bon si l’ordre des informations n’a
pas d’importance
La partie d’un ensemble : il y a donc une ressemblance entre les parties, il y a un tri
dans cet ensemble (couleurs différentes selon les parties…)

Les règles de 3

Notre exposition

Sujet : la communication
Forme : abécédaire
Public : journée porte ouverte
G – gestion et promotion
Sous parties : réseaux-sociaux (bleu), cours/formation (rouge), compétences (vert),
métiers (jaune)
Pour le premier jour des examens (27 mai)
Mon panneau :
- 2 unités d’enseignement
- Cours de chaque unité + crédits
- Philosophie de l’option
- Épreuve intégrée pour communication commerciale
- Débouchés ?

X. Story professionnelle Instagram


Réussir une photo : avec son smartphone

3 leviers possibles : ISO (sensibilité), balance des blancs, mode de mesure

Principes de composition :

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1. La règle des 1/3
2. Remplir le cadre
3. Symétrie
4. Les lignes : renforcer un effet linéaire par la multiplication des lignes
5. Point de vue : traduire notre avis via une photo
6. La profondeur de champ
7. Le cadre dans le cadre
8. Les motifs
9. Le contraste
10. Espace devant le sujet

Le portrait, une photo particulière :

Noir et blanc simplifie l’info, on rend plus accessible le regard et les traits de la
personne. Renforce les traits.

XI. Le logo
Les fonctions du logo

- Sensibiliser et mobiliser :

Sur l’oblique ascendante ; mobiliser = se rappeler à nous, grâce à la qualité du produit,


grâce aux campagnes de promotion (sollicitation via les réseaux sociaux par exemple,
via des publicités sponsorisées ou des influenceurs)
- Réduire les coûts :

Première réduction : Créer un logo = faire des économies. La ville de Liège avait, selon
les différents départements, différents logos (autant de départements que de logo)
donc cela portait à confusion. Nouveau logo commun pour un impact plus fort.
Deuxième réduction : Économie matérielle et financière par, par exemple, l’impression
en grande quantité de papiers à en-têtes pour tous les services.
Reproches : représentation d’un doigt d’honneur, d’un phallus ; choix de la couleur
rose car sans connotation politique mais pas appréciée car féminin…

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Caractéristiques

- Zone de protection :

Zone imposée pour le différentier des autres éléments, le vide attirant le regard sur le
plein. Il est nécessaire de distinguer le logo. Elle est plus grande pour les entreprises
publiques.
- Baseline :

Sorte de slogan qui accompagne le logo ; utilisée lorsque le logo n’est pas assez clair
pour exprimer l’identité des entreprises.
Mauvais exemple : SNCF, des idées d’avance. N’explique pas mais veut dire qu’elle
étudie de nouveaux moyens de transports (nouvelles lignes, nouveaux trains…),
département recherches avancé. Forme du logo : locomotive du passé à gauche et
locomotive moderne à droite.
GDF Svez : gaz de France, nécessité d’appuyer avec ‘redécouvrons l’énergie’.
Les médias imposent souvent des baseline à leur logo pour appuyer leur ligne éditoriale
et traduire un peu plus celle-ci aux yeux de tous.
- Être caractéristique et original

On doit reconnaître la marque grâce à son logo, voire même en voyant uniquement
une partie du logo.
Coca-Cola : lorsque ce logo a été créé, les marques utilisaient peu l’écriture pour le
logo ; Coca utilise une écriture arrondie. Sentiment provoqué : soif – par le nombre de
campagnes faites avec la cannette et la goutte qui perle dessus.
Levi’s : peu de sentiment provoqué
- Être porteur de sens (valeurs et/ou produit)

Fleury Michon : charcuterie, plats préparés. Vert : tendance naturelle, produits sains

Le rond :
Évolution (planète), mouvement, rondeur, féminité (grossesse), tranquillité (englobe
et apaise les esprits >< piquant des angles)
Perrier : le rond pour les bulles (jusqu’à la bouteille arrondie)
Le carré :
Rationalité, solidité, durabilité, forme masculine (grande surface de contact avec la
terre, métier d’homme)

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Lego : premier lego carré
Lu : biscuit nourrissant
SFR : touche des gsm – marque de téléphonie
Lesieur : carré sur pointe – soleil qui passe par la fenêtre ; huile en équilibre, produits
équilibrés grâce au logo en équilibre
Le triangle :
Spiritualité, finesse, intelligence, esprit, divinité, élévation sociale,
progression/compétition
Toblerone : forme des montagnes

- Résiste au temps

Évolution, modernisation, simplification


Caisse d’épargne :

XII. Le datajournalisme
Le journalisme de données. Les journalistes doivent faire le tri dans toutes les
informations qui nous sont données pour perdre moins de temps dans le tri. Trop de
données sur internet.
Crowdsourcing : mise en commun de source. C’est le principe des lanceurs d’alerte.
Les médias ont mis en place des plateformes pour que des gens puissent mettre des
sources de manière anonymes. Des rédactions internationales collaborent pour traiter
ces sources. Chacun va faire le tri : répartition du travail et classement des informations
dans un dossier selon la nationalité.
Le data journalisme parle de chiffre sauf que c’est assez compliqué.
Choisir l’information et comment la communiquer pour qu’elle soit la plus percutante
possible ? LA VISUEL COMPTE BEAUCOUP. 70% des informations qu’on encaisse dans
la journée viennent de nos yeux.
Il faut accrocher l’œil pour que les gens se demandent de quoi il s’agit.
Il faut prendre connaissance de ce qui peut se faire puis il faut réfléchir à l’objectif de
communication qu’on a (pour quoi ? pour qui ?)
Selon le message qu’on veut faire passer, on va adopter tel ou tel visuel.
La première étape : penser avec le cerveau : qu’est-ce que je vais utiliser pour mettre
mon discours en avant ?

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On va devoir utiliser le plus possible des références culturelles. Concernant les
marques, on est obligé d’utiliser le logo de cette marque, il faut par la représentation
visuelle de l’information.

Graphiques pour les réseaux sociaux :

Permet de voir qui est le réseau le plus utilisé avec le plus grand nombre de visiteurs
?
Détournement de bâtonnets : podium. Simplification de l’information, volonté de faire
passer le message rapidement. Raccourci du data journalisme parfois jusqu’à grossir
le trait par exemple : un bonhomme avec une canne pour représenter les plus de 55
ans.
Le data journalisme ne doit pas être limité au journalisme justement.
Pour sensibiliser les gens aux dangers de quelque chose, la consommation de boisson
énergisantes par exemple, on ne va pas utiliser des visuels durs ensanglantés sinon ils
ne vont pas lire le graphique.
Les nuages de mots figuratifs : tagul.
Les bulles fonctionnent bien car ça donne une sensation d’ensemble, de tout
maitrisable qui est facile à comprendre. On peut y ajouter plusieurs informations
différentes.
Autre possibilité : utiliser les silhouettes pour parler des choses qui relèvent des
hommes et des femmes. On peut la colorier dans son entièreté (la proportion de la
couleur donne le %).
D’autre picto que l’humain : picto qui a un lien avec le sujet dont on parle.

3 thèmes cohérents et ainsi créer des graphiques dans l’optique d’être peut-être
publiés sur la page facebook.
X100 :145 pour arriver à des %

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