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Introduction
De la sensation à la représentation
Perception : ensemble des mécanismes par lesquels nous reconnaissons, organisons et donnons du sens aux
sensations qu’on reçoit à partir des stimuli de l’environnement.
Situation intéressante pour mettre à jour les mécanismes impliqués : stimulus dégradé, occulté, ambigu ou
complexe, qui pose « problème ».
Exemple :
- On ne perçoit pas des choses qui existent
- On perçoit des choses qui n’existent pas
- On perçoit des choses qui ne peuvent exister
Les fonctions de sensation, perception et cognition font parties d’un continuum dans lequel « l’information » circule.
Constance de taille
Bien que l’image rétinienne soit d’autant plus petite que la distance entre l’objet et l’observateur augmente, cette
diminution de l’image rétinienne n’est pas interprétée comme une diminution de la taille de l’objet mais comme sn
éloignement.
Besoin d’indices de perspective pour pouvoir estimer correctement la taille de l’objet (exemple : indice de
profondeur).
Constance de clarté
La réflectance de l’objet, c-a-d sa capacité à réfléchir la lumière incidente, est l’indice physique sur lequel on se
base pour estimer sa clarté.
La réflectance est définie comme le rapport entre la lumière réfléchie et lumière incidente. C’est une propriété de
l’objet qui ne peut être modifié par l’éclairage ambiant.
Quelle que soit la quantité de lumière qui l’éclaire, l’objet réfléchit toujours le même pourcentage de cette lumière
incidente.
Constance de couleur
La couleur n’est pas une propriété des objets mais une impression subjective qui dépend des propriétés de la
lumière réfléchie par les objets.
La matière qui recouvre les objets filtre certaines longueurs d’onde, d’où l’effet de constance de couleur.
Nous évoluons et percevons un espace en 3D, malgré que l’image rétienne soit en 2D.
Comment ?
Exemple : figures « impossible » qui apportent des informations contradictoires de profondeur à différents endroits.
Cette théorie s’oppose à l’approche structuraliste de la perception de formes (élémentariste) centrée sur la
décomposition en composantes élémentaires.
Exemple : la dynamique d’une structure (mélodie) diffère des éléments constitutifs (notes) !
Objectif : aborder directement les mécanismes globaux impliqués dans la structure perçue dans l’environnement.
1ère approche expérimentale et théorique prenant en compte à la fois : les propriétés du stimulus et l’état cognitif
du sujet.
• Ségrégation figure-fond
o Propriétés respectives
§ La figure possède un caractère d’objet et est mémorisable
§ La figure parait plus proche, en avant du fond
§ Le fond semble se continuer derrière la figure
§ Le contour semble appartenir à la figure
2 approches :
1) Approche directe
o Traitements ascendants
o Bottom-up
o Guidés par le stimulus
2) Approche indirecte
o Traitements descendants
o Top-down
o Guidés par les concepts
Stockage en mémoire à long terme MLT des différents « gabarit » (copies, modèles) des formes perçues.
Cette théorie montre de nombreuses limites ! Trop d’informations à stocker et pas d’explication sur les effets de
contexte (le même stimulus es ressentie différemment selon la situation dans laquelle il est présenté).
- 3ème niveau = Niveau de décision : on choisit la bonne image suivant le module cognitif le plus activé
par les modules des traits.
Cette théorie est soutenue par des faits neurophysiologiques car certains neurones ne codent que certaines
orientations. Il y a dont des neurones détecteurs d’orientation (d’attributs) dans le cortex visuel).
Biederman affirme qu’il existe 24 geons qui suffisent pour construire toutes les formes de notre environnement.
Les geons sont résistants au « bruit visuel » : malgré qu’un stimulus soit très dégradé, on parvient quand même
à le reconnaitre.
Mais cette théorie n’explique pas le fait qu’on puisse reconnaitre un objet particulier (exemple : SA tasse). Pas
d’explication sur les effets de contexte et d’attente non plus.
Percevoir = construire une représentation mentale à partir des informations de l’environnement et ce en fonction
de l’état mental (cognitif) de l’observateur.
Nous retrouvons des preuves empiriques en faveur des 2 approches. Alors sont-elles antagonistes ? Non !
L’accent est mis sur différents aspects mais au final, la combinaison des informations codées par les récepteurs
sensoriels avec les connaissances et les attentes donne un sens à ce que nous percevons.
Cette théorie tient compte de la richesse des informations sensorielles et de l’importance des connaissances de
l’individu.
Elle intègre des principes tels que : les indices de profondeur, les constances perceptives, les lois gestaltistes de
la perception des formes.
Étapes :
1) Esquisse primaire en 2D
o Esquisse primaire brute : identification de primitives (filtrages)
o Esquisse primaire complète : groupement des primitives
2) Représentation 2 ½ D
o Adjonction des informations de profondeur
o Représentation dépendant du point d’observations (= centrée sur l’observateur)
3) Représentation 3D
o Représentation indépendante du point d’observation (= centrée sur l’objet)
Par exemple, le patient DF présente un déficit de reconnaissance des propriétés de taille, de forme et
d’orientation. Mais il présente un traitement relativement normal pour la couleur et la texture.
L’agnosie visuelle aperceptive peut être testée grâce au test de figures enchevêtrées.
L’agnosie associative est liée à un problème dans l’analyse sémantique des objets.
Cours 4 – 02/10
Introduction
Le visage est un objet particulier. Chaque visage est un exemplaire unique avec de trais variants et invariant dans
des conditions physiques, affectives et sociales différentes.
Les traits variants (regard, mouvements de la bouche, mouvements expressifs) et invariants (genre, âge, forme
du nez, yeux, …) sont des informations efficaces qui nous permettent d’identifier une personne (mais ce ne sont
pas les seules).
Analyse des traits saillants (yeux, nez, bouche) = relation de 2nd ordre (Maurer, 2002) => distances relatives
entre les traits faciaux.
« Face composite effect » & « Face inversion effect » - Rossion, 208, 2009
Traitement analytique (trait par trait) OU holistique (le tout) – Effet Thatcher
Chez le sujet sain, reconnaissance immédiate d’un visage à partir de sa configuration, ensemble du visage +
relations entre les éléments.
Vie quotidienne
Expérience de laboratoire
- Niveau perceptif
o Présence d’un visage, de traits spécifiques ou comparaison de visages ou parties de visage
o Âge, sexe, émotions, …
o Familiarité : visages connus vs inconnus
- Niveau sémantique
o Catégorisation (acteurs, politiciens, …) ou évocation d’informations à partir d’une photo
Ils existent 7 modules de traitement, dont certains sont impliqués dans le traitement de tous les visages et d’autres
dans le traitement des visages familiers ou connus uniquement.
Prosopagnosie
= Impossibilité de reconnaitre et d’identifier une personne à partir ‘un visage (voire parfois son propre visage).
Les visages antérieurement familiers (ou connus) ne sont plus identifiés.
Stratégies d’identification visuelle possible à partir d’autres informations comme l’allure générale (silhouette,
démarche, taille), les détails (coiffure, moustache, lunettes ou encore un vêtement).
1er cas rapporté par un neurologue allemand (Joachim Bodamer) en 1947 de prosopagnosie acquise (lésions
cérébrales) chez deux soldats.
Mais, chez certains patients prosopagnosiques : réponse électrodermale (sudation), mydriase (pupille), rythme
cardiaque à des visages familiers donc => reconnaissance implicite.
Syndrome de Capgras
Le patient identifie les personnes proches (exemple : conjoint, enfants, parents) mais est totalement convaincu
qu’ils sont des sosies venus usurper leur identité (imposteurs malveillants).
- Reconnaissance formelle préservé mais perte du sentiment de familiarité à partir de l’analyse visuelle du
visage (le délire su sosie ne serait qu’une élaboration à visée explicative)
- Pas de réaction du système nerveux autonome pour les visages de proches
Conclusion
Onde sonore
Un son est produit à chaque fois qu’un corps bouge à une vitesse suffisante pour envoyer une onde à travers le
milieu dans lequel il vibre = vibrations de l’air.
Anatomie de l’oreille
L’oreille externe
L’oreille moyenne
L’oreille interne
La cochlée
Presbyacousie
Attribut de la sensation auditive selon lequel les sensations s’ordonnent suivant une échelle allant du grave à
l’aigu.
Exprimée en Hertz (Hz), la fréquence correspond au nombre de cycles d’oscillations effectués pendant une
seconde.
Échelle musicale
Deux notes en parfaites harmonie portent le même nom, leurs fréquences diffèrent d’un nombre entier d’octave.
Attribut de la sensation auditive selon laquelle les sensations s’ordonnent suivant une échelle allant du faible au
fort.
Sensations auditives
La relation entre les valeurs physiques et les sensations associées n’est pas parfaite, notamment pour les
fréquences extrêmes.
Timbre
3ème sensation auditive, 3ème attribut qui nous permet de qualifier un son. Caractère multidimensionnel qui ne
dépend pas que d’un paramètre physique (enveloppe temporelle, enveloppe spectrale, flux spectral, ...).
Le monde sonore est appréhendé en termes d’objets, de sources sonores plutôt en termes de variations physiques
ou d’attributs.
Notre système auditif organise les informations afin de les identifie et les localiser.
Bregman, 1990 : flux auditif = séquence d’événement sonores aboutissant à une représentation cohérente.
Nécessité de séparer les flux auditifs car tous les sons qui arrivent en même temps dans nos oreilles se
chevauchent.
Mais cette théorie n’explique pas tout. Le pavillon auriculaire, la forme de la tête et du tronc déforment le son et
permettent ainsi de le situer dans l’environnement.
En résumée …
CM5 pe eptio auditive
O de so o e def
O eille e te e e
O eille o e e
O eille i te e i
Ape = fi de la o hl e.
Les ellules e agisse t pas au es f ue es. Les ellules ill es à la ase agisse t à des
f ue es t s haute et plus o e t e da s la o hl e plus les ellules agisse t à des f ue es
asses.
P es a ousie
Se satio auditive
Att i ut de la se satio auditive selo le uel les se satio s s’o do e t suiva t u e helle alla t du
g ave à l’aigu. Elle d pe d d’u e di ph si ue du sti ulus : la f ue e Hz . Elle o espo d au
de les d’os illatio s effe tu s pdt u e se o de. Ga e auditive : à Hz.
Va iatio s de la to ie e fo tio de la f ue e du so pu o li ai e su la f ue e
Echelle usicale
- Sonie
Att i ut de la se satio auditive selo les uels les se satio s s’o do e t suiva t u e helle alla t
du fai le au fo t d pe d d’u e seule di ph si ue du sti : l’i te sit so o e. d i els dB . Les
dB so t u e t a sfo atio des pas als selo u e helle loga ith i ue o li ai e .
La elatio e t e les valeu s ph si ues et les se satio s asso i es ’est pas pa faite, ota e t pou
les f ue es e t es.
Seuil a solu seuil a pa ti du uel o e te d le so . So g ave esoi de fo te i te sit
o t ai e e t a aigu.
- Ti re
- D alage i te au al d’i te sit : o e pe çoit pas les es hoses ave les o eilles
diff e e d’i te sit . O se ase su u d alage d’i te sit e t e les o eilles. V ai pou
les hautes f ue es > 5 Hz
- D alage i te au al de te ps : si u so a d oit il a ive a ava t da s l’o eille d oite ue da s
l’o eille gau he d alage de te ps. V ai pou les asses f ue es < 5 Hz
La th o ie duple ’e pli ue pas tout : le pavillo au i ulai e, la fo e de la t te et du t o
d fo e t le so pe et de situe les so s. Not e o ps d fo e les so s de faço pa ti uli e et
le e veau est apa le d’a al se les d fo atio s des so s i duits pa le o ps.
Cas ue ha u so t Head Related T a sfe Fu tio HRTF od lise les so s o e ils au ait
t odifi pa le o ps
Visio Auditio
Codage spatial p is et d s la ti e Codage f ue tiel, d’i te sit et te po el de
la o hl e. Fo tes p op i t s ale ta tes
Fai le p op i t s ale ta tes du s st e P isio plus fai le du odage spatial. Mais
atte tio el visuel odage te po elle p is. TR plus apide
Cours 6 – 16/10
Du langage à la lecture
« L’écrit et la parole ne sont pas des représentations extérieures l’une de l’autre et ne sont pas non plus des
adversaires. Ce sont généralement des collaborateurs très efficaces » Morais, 1994.
- Systèmes pictographique/idéographique
Ce système ne représentait pas du tout le langage parlé, il servait à transcrire des objets qui été présents dans
l’environnement.
Mais très face à un problème. Il ne permettrait pas de représenter des concepts abstraits. D’où le terme «
idéographique », ex : le même dessin qui représentait le soleil définissait également la chaleur, la lumière et tous
autres mots associés au soleil.
- Système logographique
o Chaque logographe (mot-signe) représente un mot spécifique
o Rien dans le logogramme n’indique la prononciation
- Système syllabique
o Chaque symbole représente une unité phonologique, la syllabe
- Système alphabétique
o Chaque signe représente un son (consonne ou voyelle)
o Mais exceptions : digraphies, lettres silencieuses
o Inconsistances (ex : sot, saut, sceau ; rhum, rhume)
Lire … une capacité étonnante
L’individu peut lire jusqu’à 150 à 250 mots/minute (soit 1 mots toutes les 350 msec) Lire c’est accéder aux
représentations linguistiques par la modalité visuelle.
Ensemble des activité perceptives, linguistiques et cognitives permettant aux êtres humains de décoder, de
comprendre et d’interpréter des séquences de symboles graphiques en relation avec une langue donnée.
Un mot : + petite forme libre dans un langage, c-a-d un item produit seul avec un contenu sémantique et
pragmatique.
Il y a donc une forme parlée constituée de phonèmes (sons ou combinaisons e sons) et une forme écrite constituée
de graphèmes.
Le mot peut être combiné avec d’autres mots afin de former d’autres unités de langage (syntagme proposition,
phrase).
Les mots stockés dans un lexique mental constitué d’entrée lexicales, chacune d’elles contenant des informations
phonologiques/orthographiques, morphologiques, syntaxiques et sémantiques.
Quand on s’éloigne de la rétine, l’acuité visuelle diminue. Lié à la distribution des photorécepteurs sur la rétine.
Alternance de saccades (mouvements rapides des yeux, 20-30 msec) et fixations (pauses, 100 msec < durée <
400 msec).
On fait environ 200 000 saccades par jour : sans effort et inconscient.
- L’empan d’identification : vison fovéale (2-3° d’angle visuel)
- L’empan perceptif : vison fovéale + vison para-fovéale (jusqu’à 9° d’angle visuel)
- Asymétrie gauche-droite : on lit de droite à gauche
La reconnaissance visuelle
- Quelle information ?
o Formation globale du mot : ensemble des trais visuels du mot qui collectivement donne une
configuration visuelles spécifique
o Identité abstraite des lettres : représentation indépendante de la forme, de la taille, de la
typographie
• Effet de fréquence
- « Parole interne »
- 3 positions théoriques
Mais aussi …
Def
La gage : apa it de o u i ue
S st es de o u i atio a i ale
Est- e ue es s st es de o u i atio o po te t
Pas de p odu tivit hez les ve vets/ P odu tivit li it e hez les a eilles
=> Sp ifi it de e tai s t aits : dou le a ti ulatio ais aussi fle ivit apa it du lo uteu à
o u i ue su la o u i atio et app e a ilit apa it à app e d e u e aut e la gue ue la
sie e
Les Kellogg 9 Edu atio si ulta e de Gua et leu fils Du e de 9 ois, D uts à ,5 ois.
Edu atio hu ai e u’est e ue ça do e su u a i ale. Gua a app is ue uel ue ot ais avait
dut al à les di e pa o t e elle se faisait t s ie o p e d e pa geste.
- 5 ois : e ot
- a s: ots
Diffi ult à p o o e les ots et e savait pas les utilise
Co lusio :
A gu e t pou u e pa t i e
- Aphasie
- T ou les du d veloppe e t : disso iatio e t e la gage et og itio . t pes de s d o e :
S d o e de Willia s la gage p se v alg d fi its og itifs et SLI Spe ifi La guage
I pai e ts Reta ds de la gage i po ta ts sa s t ou les og itifs ajeu s
Les e fa ts sauvages :
P iode pe da t la uelle l’o ga is e est t s se si le à e tai s sti uli = p iode p ivil gi e pou
l’app e tissage
Le la gage essite :
Les p og a es de e fo e e t
- P og a e à atio :
G e des tau de po ses lev s, pou avoi plus de fois l’age t e fo çateu .
- P og a es à i te valle :
U ouveau e fo çateu peut a ive seule e t ap s u’u e tai i te valle de te ps est pass
suite à l’o te tio du de ie e fo çateu . E : FI-5 i : p og a e à i te valle fi e où i te valle= 5
i . VI-5 i : p og a e à i te valle va ia le do t la o e e est 5 i .
E ilieu atu el, il a toujou s des p og a es o u e ts, pou des pts diff e ts il faut do
fai e u hoi .
E la o : p og a e de e fo e e t o u e t : lo s ue plusieu s p og a es so t à l’œuv e
si ulta e t et ue l’i dividu est li e de ha ge de pt et de p og a e de e fo e e t
Les tau de po ses elatifs : pou ua tifie le hoi pou u e po se e : left , pa appo t à u e
aut e e : ight
B= de pt/ i ou al ul s su l’e p ie e
Qua d po ses op e t
La loi de Mat hi g Mat hi g La : l’i dividu fait ses hoi , i.e pa tit ses po ses, e fo tio de
tous les p og a es de e fo e e t e pla e. Relatio li ai e de pe te .
Etude p i eps de He stei 9 les pigeo s
Le tau elatif de po ses su u e alte ative do e tou he de gau he tait p es ue gal au tau
elatif de e fo e e t o te u su ette alte ative. Relatio li ai e de pe te
Co po te e ts app op i s : d fi is i dividuelle e t.
P o du e : lig e de ase puis diff e tes o ditio s ave diff e t p og a es à i te valle pou les
t pes de pts.
Dispositif : outo s po ses eli s à des po pes ui d liv e t de la oisso ave diff e tes
o e t atio s de thado es. Cha ue p essio do e lieu à l’a iv e de thado e. P og a e Vi
o u e ts
Co lusio
Cette loi est u e o e des iptio ath ati ue du pt de hoi sa s u’il soit fait appel à des
p o essus o o se va les. Elle pe et de v ifie ue l’i dividu fait ses hoi e fo tio de tous les
p og a es e pla e. Elle pe et de p di e o e t u i dividu pou a pa ti ses po ses si o
a ive à ide tifie les p og a es de e fo e e t e pla e.
C 9 :La oi e
LA METHODE DES CAS PATHOLOGIQUES & MODÉLISATION COGNITIVISTE DE LA MÉMOIRE À
LONG TERME
Cas pathologi ue
Patie t a si ue HM -> p se vatio oi e à ou t te e et attei te de la oi e à
lo g
te e
L’a i ai He Gust av Molaiso souff ait de ises pilepti ues au ou s de so e fa e
elles- i devie e t de plus e plus s v es pa la suite alg la p ise e di a e t.
E 95 , le eu o hi u gie Willia S oville a p ati u u e op atio hi u gi ale da s le ut
de dui e l’appa itio des ises pilepti ues deve ues s v es et f ue tes. S oville alise
u e a latio des gio s pileptog es : a latio ilat ale des st u tu es te po ales
i te es
R sultat de l’op atio hi u gi ale :
R du tio de la s v it des ises pilepti ues sa s attei te des fo tio s
i telle tuelle
Appa itio de t ou les si ues s v es S oville et Mil e , 95 .
Lesio fo alisee da s l’he isphe e gau he, au iveau de la s issu e de S lvius. Cette lesio se
t asduisait pa :
- E pa de hiff es de a hiff es seule e t
- Effet de e e e effet se iel t es fia le e appel li e -> attei te de la oi e de
t avail.
- Defi it spe ifi ue de la ou le pho ologi ue
A gu e t oi e a lo g te e, oi e a ou t te e
Effet de p i aute : les ite s p ese tes e e lo s de l’app e tissage so t dava tage
appeles-> oi e episodi ue
Effet de e e e : les ite s les plus e e ts p ese tes da s u e liste lo s de l’app e tissage
so t eu appeles e p e ie -> oi e de t avail
Modele de tulvi g
Modele hie a hi ue sous la depe da e de e a is es eu o au spe ifi ue
Modele ge e al SPI
Vise a e pli ite les elatio s e t e les diffe e ts s ste es de oi e
- E odage se iel a pa ti du s st e de ep ese tatio pe eptive
- Sto kage e // da s les diffe e ts s ste es
- Re upe atio i depe da te a pa ti des diffe e ts s ste es
M oi e episodi ue
M oi e des eve e e ts o s ie ts et su je tifs
Ca a te isti ues fo da e tale : pe ett e de se souve i d’u eve e e t le uoi da s so
o te te spatial le ou et te po el le ua d . Elle pe et u « vo age e tal da s le te ps
» possi le g a e a la o s ie e autoeti ue et au self la efe e e a soi
Rappele les i fos de a i e o s ie te.
M oi e se a ti ue
M oi e des ots, des o epts, des o aissa es su le o de, i depa da e t de leu
o te te d’a uisitio .
I lut egale e t des o aissa es pe so elles la se a ti ue pe so elle o espo da t
a des o aissa es su soi sa s efe e e a u souve i pouva t et e estitue da s u
o te te spatio-te po el e : date de aissa e
Modele de S ui e
Les i te a tio s e t e les diffe e ts s ste es esi ue e so t pas e pli itees
La oi e de la ative est a essi le pa u appel o s ie t. So o te u peut et e
ve alise.
No -de la ative : i fo pas appele o s ie e t
La oi e de la ative est divisee e deu sous-s ste es :
- La oi e episodi ue efe e au souve i s sous fo e d’eve e e ts
- La oi e se a ti ue pe et le souve i des faits
I i atio de la oi e episodi ue et de la oi e se a ti ue
MS= t a e a ie e de os p e ede tes e p sto kees e ME, a a t su i u e ge e alisatio
et u e pe te de o te te spatio-te o el
La o p ehe sio des e pe ie es pe so elles eleva t de la ME est asso iee au
o epts et o aissa es sto kes e MS.
- ME = se souve i du passe
- MS= o aissa es da s le p ese t
Modelisatio de la oi e se a ti ue
La oi e se a ti ue est o posee de o epts. Elle o tie t la defi itio de es
o epts et u e o aissa e des elatio s e ista tes e t e eu .
Diffe e tes odelisatio s de la oi e se a ti ue :
- Quillia 9 , Colli s& Quillia 9 9 : i flue e de l’i fo ati ue- la theo ie des
eseau se a ti ues -> i tellige e i fo ati ue. Valide u e odele su l’o ga isatio des
i fos e oi e se a ti ue. Les auteu s au aie t o se ve ue la plupa t des ots so t
pol se i ues, et il est do e essai e d’i te p ete le se s pou t ouve la o e
sig ifi atio . -> u ot f peut et e t aduit e plusieu s ots e a glais. O se vatio o
o duit a l’etude de l’o ga isatio des ots e oi e se a ti ue
- S ith, shoe e & s ith 9 : t aits se a ti ues
- Colli s & loftus 9 5
La o aissa e de ette st u tu e pe et de o p e d e :
- Les pe fo a e lo s de la e o isatio
- Co e t les o aissa es peuve t et e e aga isees de fa o opti ale
Puis ue les p o ietes so t lassees ave les atego ies de a de u e de plus ue l’a es au
o ept
Postulat : la ep ese tatio des o epts
Les o epts so t ep ese tes e oi e se a ti ue sous la fo e de œuds
se a ti ues.
Cha ue œud o espo d a u o ept. Les o epts se aie t i te - elies pa des lie s
asso iatifs.
Aug e tatio du te ps de ve ifi atio e f t du de iveau ou œuds a f a hi pou
effe tue ette ve ifi atio 5 s pa iveau .
Ve ifi atio plus lo gue des p op ietes ue de l’i lusio d’e se les 5 s pou ve ifie
u e p op iete . Mais..
P i ipe d’e o o ie og itive : seule e t les p op ietes ou att i uts spe ifi ue so t
lassees ave les o epts Ca ai e-> jau e
Notio de dist i utio de l’a tivatio : l’a tivatio est auto ati ue et se p oduit sa s
i te tio deli e ee e . effet d’a o age se a ti ue/asso iatif
Pa adig e d’a o age i st u tio : les deu se ies de lett es fo e t-elles des ots ?
Mot o te te a o e + i le he e-pai ? oui/ o
- Beu e-pai ? oui/ o
- Jah e-het e ?oui/ o
- Mo t/ ve ??oui/ o
- To i-padto ?oui. o
Plus apide ua d e e atego ie se a ti ue.
I- La thode des as e eptio els : les al ulateu s p odigieu I audi et Dia a di
Dia a di evisualise les hiff es, et do peut les edo e da s l’o d e voulu apide e t
I audi : a plus de al a e odage auditif
E pa s : i audi : e pa de pou les hiff es ais de pou les lett es Pou Bi et e se ait dut à
la p ati ue ou l’e t ai e e t à l’utilisatio des st at gies ui pe ette t de p odui e et de ai te i
la sup io it des e pe ts
Ala BADDELEY 9
La MT à o posa tes : la ou le pho ologi ue, le alepi visuo-spatial et l’ad i ist ateu e t al.
Le alepi visuo-spatial
fo tio s e utives :
Égale e t i pli u da s :
Les al ulateu s p odigieu doive t do eg oupe les hiff es da s l eu oi e puis u’il e iste
des li ites e te es de apa it de sto kage de l’i fos.
Définitions
Des p odiges « e o istes» etie e t jus u’à u e e tai e d’ite s hiff es, lett es, et . . O peut
suppose u’ils se souvie e t de hu ks plus g a ds et u’ils etie e t ai si dava tage d’ite s.
P opositio
Chase a d E i sso 9
MDTLT U e pa tie du sto kage des i fos de la MT à lieu e MLT. U e pa tie de la MLT peut t e
e plo o e MT ua d u e pe so e est e pe te da s u do ai e aug e te l’espa e de
sto kage lo s de l’e utio d’u e tâ he. L’o ga isatio des o aissa es da s ette MDTLT e
p odui ait pa le eg oupe e t d’ite s à o ise do t l’asso iatio sulte d’u lo g
e t ai e e t.
IV. R visio du od le de la MDT de Baddele et aut es od les
Baddele
O peut et ouve es « tats e tau a t ieu s» pa effo t de appel. Ils peuve t appa aît e
i volo tai e e t. Ils e e e t u e i flue e su le o po te e t a tuel.
D fi it de la oi e d la ative
App o he eu ops hologi ue = tude t ou les og itifs e elatio ave u d sfo tio e e t
al S d o e a si ue = d fi it si ue >> aut es t ou les og itifs
Le patient H.M.
P se vatio s au iveau si ue : M oi e à ou t te e i ta te e pa o al M oi e
p o du ale i ta te oi e i pli ite p se v , M oi e le i ale i ta te.
B e da Mil e : «Pou ta t, il tait tout à fait i o s ie t d’avoi p t . Pou lui, ’ tait toujou s
ouveau.»
M oi e d la ative MD / oi e p o du ale MP
Cohe et S ui e 9
S ui e 9
La MP t aite des i fo atio s as es su des gles d’a tio . So e p essio est i pli ite et
i disso ia le de l’a tio . Elle est a a t is e pa u fo tio e e t auto ati ue et igide.
P o du ale : st iatu
D fi itio de l’effet d’a o çage Ph o e selo le uel u e p se tatio u i ue d’u sti ulus
sp ifi ue lo s de la phase d’ tude e e e u effet, souve t fa ilitateu , su le t aite e t ult ieu de
e e sti ulus, d’u ite appauv i ou p o he de elui- i, et e i, e l’a se e de tout appel
o s ie t li à u e e positio p ala le à et ite .
Ep euves de atu e pe eptive Ide tifi atio pe eptive = ide tifi atio da s des o ditio s
diffi iles ots ou dessi s : Mas uage, d g adatio pe eptive, p se tatio apide e . s
La oi e i pli ite peut-elle s’a lio e hez des patie ts ave u s d o e de Ko sakoff ?
Pa adig e : Ide tifi atio de dessi s f ag e t s à ide tifie ad i ist s à des patie ts attei ts du
s d o e de Ko sakoff.--> la oi e i pli ite est i ta te
Ide tifi atio des i ages s’a lio e ave le tps oi e i pli ite est i ta t
M thode :
- P se tatio de ots o f ag e t s
- Test : i di es de lett es t ig a es = p odui e u ot
- patie ts a si ues vs o t ôles sai s
⇨ Patie ts = o t ôles : pou p odu tio de ots à pa ti de t ig a es
⇨ Patie ts << o t ôles : lo s du appel li e et de la e o aissa e
Les patie ts a si ues ussisse t o e les o t ôles les tâ hes d’ide tifi atio et de
o pl te e t de ots.
. Diff e iatio MI vs ME
Phase d’ tude : app e d e des ots fa ilie s e po da t à des uestio s tâ hes d’o ie tatio du
t aite e t o ditio s
La a ipulatio des iveau de t aite e t p oduit u effet sig ifi atif su les tâ hes de oi e e p
-li ite, alo s u'il 'est ue a e e t o se v su les tâ hes i pli ites.
L’a plitude des effets d’a o çage e va ie pas ave p ofo deu de t aite e t. Il e iste u e
i d pe da e fo tio elle.
Phase d’ tude :
Au o t ai e l’effet d’a o çage peut dispa ait e au out de uel ues heu es e : o pl te e ts de
t ig a es, asso iatio li e alo s ue les sujets o t e o e e oi e le souve i d’u e g a de
pa tie du at iel.
La oi e i pli ite e ouv e l’e se le des o aissa es o a essi les à la o s ie e. Elle est
ise e jeu ua d des e p ie es p ala les odifie t la pe fo a e da s u e tâ he ui e
e uie t pas le appel o s ie t de es e p ie es.
La oi e e pli ite fait f e e au situatio s da s les uelles u sujet appelle volo tai e e t et
o s ie e t des i fo atio s sto k es e oi e.
Les effets d’a o çage da s les tests i pli ites de atu e pe eptives et le i ale d pe daie t d’u e
lasse de s st es de ep se tatio p -s a ti ue de atu e pe eptive.
sous-s st es :
Contrôle attentionnel
Kah e a 9
O au ait u se voi u i ue de apa it atte tio elle u’o pou ait utilise pou u e tâ he.
D pe d de l’ tat d’ veil du sujet.
Si u e ou plusieu s tâ hes e de les apa it s du se voi atte tio el, alo s il au a u e hute de
pe fo a e da s u e ou plusieu s tâ hes. La de a de atte tio elle d’u e tâ he d pe d de sa
atu e. Les uts faço e t la a i e de divise l’atte tio p io it .
Ressou es atte tio elles ultiples : pas u’u se voi ais plusieu s. Do l’i te f e e fe ait
puise da s des se voi s atte tio els diff e ts. Si o aug e te la diffi ult d’u e tâ he B, alo s il
au a u e i te f e e da s la pe fo a e de la tâ he A puis u’elle puise ait d’u e se voi
si elles se esse le t. Deu tâ hes li es à deu se voi s i d pe da ts, les pe fo a es de la
tâ he e se o t pas tou h es i elles de la tâ he , a pas appel au e se voi .
- Stade de t aite e t
- Natu e du ode : diff e ts t pes de odage pa e soit visuo-spatial soit pho ologi ue
- Ca al d’e t e : pa e visuel ou auditif
- Ca al de so tie : pa e a uel ou vo al
Deuts h & Deuts h 9 : toutes les i fos se aie t t ait es e pa all le jus u’à attei d e le filt e.
Cette s le tio se fe ait au iveau du t aite e t s a ti ue.
- Le t aite e t pe eptif
Le sujet voit passe des hiff es et doit d te te les deu lett es. O a ipule la dista e te po elle
e t e les deu lett es les deu i les . Do o va ett e les deu lett es de plus e plus p o he, le
d lai se a de plus e plus petit. Plus le d lai est ou t, plus les sujets o t te da e à glige / e pas
d te te la deu i e i le effet de cligne ent attentionnel .
- La s le tio de la po se
Le d oule e t des v e e ts e tau pou e ute u e tâ he est od lis e te es de stade
de t aite e t.
P oto ole PR :
- Co sig e de p io it pou la p e i e tâ he
E suite, o fait va ie le SOA. Et e u’o peut o se ve ’est ue si o epli le SPA e t e les deu
tâ hes, alo s o a u e aug e tatio des te ps de a tio de la tâ he ta dis ue les te ps de
a tio de la tâ he este t i va i s.
Selo e od le, l’i te f e e se positio e toujou s au iveau e t al ais e se ait pas dû à des
li ites st u tu elles. Les deu tapes e t ales e se aie t pas e ut es e pa all le pou des hoi
st at gi ues a hoi opti al de alise la dou le tâ he. P o essus du o t ôle e utif ui
s’o upe ait de g e les deu tâ hes.
L’i te f e e ’est pas due à des li ites st u tu elles du t aite e t e t al. Les deu tapes
e t ales peuve t t e e ut e pa all le. L’i te f e e est due à u e allo atio as t i ue des
essou es atte tio elles.
Prédictions du goulet d’étrangle ent central :
Si ette li itatio est pu e e t st u tu elle, alo s la eu oi age ie dev ait o t e u e late e ais
pas d’ai es ui o t e t u e a tivatio plus fo te ue d’aut e, ça dev ait t e les es ai es e
dou le tâ he u’e tâ he u i ue ais juste ave des te ps d’a tivatio diff s. Du et al.,
Mod le de o t ôle e utif/pa tage. Si l’i te f e e est due à u e ute e t atte tio el
additio el, alo s les ai es ales dev aie t o t e u e a tivatio ale ie plus fo te e
dou le tâ he u’e tâ he u i ue. Wo i ge , et al., 9 . M ta-a al se : les auteu s epo te t u e
s ie d’a tivatio ale f o tales et pa i tales plus fo tes e o ditio de dou le-tâ he u’e
tâ he u i ue.
Coût de ha ge e t s it h glo al
Coût de ha ge e t s it h lo al
Aug e tatio de e t pe de o po te e ts