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Cours 3 – 25/09

CM3 – PERCEPTION ET RECONNAISSANCE DES OBJETS

Introduction

De la sensation à la représentation

Perception : ensemble des mécanismes par lesquels nous reconnaissons, organisons et donnons du sens aux
sensations qu’on reçoit à partir des stimuli de l’environnement.

Ici on parle de perception visuelle.

Situation intéressante pour mettre à jour les mécanismes impliqués : stimulus dégradé, occulté, ambigu ou
complexe, qui pose « problème ».

Exemple :
- On ne perçoit pas des choses qui existent
- On perçoit des choses qui n’existent pas
- On perçoit des choses qui ne peuvent exister

Les fonctions de sensation, perception et cognition font parties d’un continuum dans lequel « l’information » circule.

Différents mécanismes servant différents buts/questions :

- Sensation = qualité de la stimulation


- Perception = forme, identité, mouvement
- Cognition = raisonnement, décision

=> Distinction sur la profondeur de traitement : simple vs élaboré.

Caractéristique fondamentale de la relation environnement-individu : variations de la stimulation qui permettent


une stabilité perceptive. Les sensations ne sont jamais identiques mais les variations sont nécessaires pour une
perception stable !

Les constances perceptives (cf. EXP1)

Constance de taille

Bien que l’image rétinienne soit d’autant plus petite que la distance entre l’objet et l’observateur augmente, cette
diminution de l’image rétinienne n’est pas interprétée comme une diminution de la taille de l’objet mais comme sn
éloignement.

Besoin d’indices de perspective pour pouvoir estimer correctement la taille de l’objet (exemple : indice de
profondeur).

Constance de clarté

La réflectance de l’objet, c-a-d sa capacité à réfléchir la lumière incidente, est l’indice physique sur lequel on se
base pour estimer sa clarté.
La réflectance est définie comme le rapport entre la lumière réfléchie et lumière incidente. C’est une propriété de
l’objet qui ne peut être modifié par l’éclairage ambiant.

Quelle que soit la quantité de lumière qui l’éclaire, l’objet réfléchit toujours le même pourcentage de cette lumière
incidente.

Constance de couleur

La couleur n’est pas une propriété des objets mais une impression subjective qui dépend des propriétés de la
lumière réfléchie par les objets.

La matière qui recouvre les objets filtre certaines longueurs d’onde, d’où l’effet de constance de couleur.

=> Perception stable grâce aux constances perceptives !

La perception de la profondeur (cf. EXP1)

Nous évoluons et percevons un espace en 3D, malgré que l’image rétienne soit en 2D.

Comment ?

Les indices de profondeur :

- Monoculaires (statiques et en mouvement) : gradient de texture, taille relative, interposition,


perspectives/ligne d’horizon
- Binoculaires : convergence et disparité

Exemple : figures « impossible » qui apportent des informations contradictoires de profondeur à différents endroits.

La Théorie de la Gestalt : une première théorie de la forme

Cette théorie s’oppose à l’approche structuraliste de la perception de formes (élémentariste) centrée sur la
décomposition en composantes élémentaires.

Exemple : la dynamique d’une structure (mélodie) diffère des éléments constitutifs (notes) !

Objectif : aborder directement les mécanismes globaux impliqués dans la structure perçue dans l’environnement.

« Le tout (la forme) diffère de la somme de ses parties »

Théorie de la Gestalt – Wertheilmer, 1912 ; Köhler, 1929 ; Koffka, 1930

1ère approche expérimentale et théorique prenant en compte à la fois : les propriétés du stimulus et l’état cognitif
du sujet.

• Ségrégation figure-fond

o Propriétés respectives
§ La figure possède un caractère d’objet et est mémorisable
§ La figure parait plus proche, en avant du fond
§ Le fond semble se continuer derrière la figure
§ Le contour semble appartenir à la figure

o Indices favorisant la figure


§ La symétrie : favorise perception d’un objet
§ L’orientation : on privilégie les orientations verticales et horizontales comme
appartenant à l’objet
§ La taille : les dessins plus petits sont considérés comme étant l’objet
§ La convexité
§ La signification de l’image
§ L’attente

• Les lois de groupement

o Proximité : on regroupe les éléments proches


o Continuité : on considère comme étant la forme, ce qui représente la meilleure continuité
o Destin commun : on perçoit appartenant à la figure les éléments qui ont la même trajectoire
o Similarité : on regroupe les éléments les plus similaires, la similitude d’orientation prédomine
sur celle de forme (Beck, 1966)
o Fermeture : une forme incomplète est généralement corrigée et perçue comme complète

• Les lois de structuration perceptive

o Bonne forme (prégnance)


o Familiarité

Approches théoriques de la perception

2 approches :

1) Approche directe
o Traitements ascendants
o Bottom-up
o Guidés par le stimulus

2) Approche indirecte
o Traitements descendants
o Top-down
o Guidés par les concepts

Les théories ascendantes

• Théories d’appariement au gabarit

Stockage en mémoire à long terme MLT des différents « gabarit » (copies, modèles) des formes perçues.
Cette théorie montre de nombreuses limites ! Trop d’informations à stocker et pas d’explication sur les effets de
contexte (le même stimulus es ressentie différemment selon la situation dans laquelle il est présenté).

• Théories d’ajustement au prototype

Reconnaissance par ajustement au « prototype ».

Prototype : intègre l’ensemble des traites les plus typiques de la forme

Limite ! Toujours pas d’explication sur les effets de contexte.

• Théories de décomposition en traits

Reconnaissance par décomposition en traits distinctifs puis ajustement.

Traits : caractéristiques, attributs, primitive (exemple : orientation, couleur, concavité, mouvement, …)

Exemple : Le Pandémonium – Selfridge, 1959

Il existerait plusieurs niveaux composés de différents modules :

- 1er niveau = Niveau des traits : chaque module code une


caractéristique et s’active suivant si cette caractéristique
est présente ou non et combien de fois dans l’image.

Exemple : pour l’image R, s’activera le trait vertical, le


trait oblique et le demi rond.

- 2ème niveau = Niveau cognitif : les modules du 1er niveau


transmettent les informations au 2nd niveau. Chaque
module va s’activer suivant le nombre de fois où leur
caractéristique a été activée précédemment.

Exemple : pour les traits activés par le R, vont s’activer


le L et le T car ils ont des traits en commun avec le R
(trait vertical), ne s’activera pas le Z car il n’a aucun trait
en commun avec le R et s’activera très fortement le P et
le B car ils ont 2 traits en commun avec le R (trait vertical
et demi rond).

- 3ème niveau = Niveau de décision : on choisit la bonne image suivant le module cognitif le plus activé
par les modules des traits.

Cette théorie est soutenue par des faits neurophysiologiques car certains neurones ne codent que certaines
orientations. Il y a dont des neurones détecteurs d’orientation (d’attributs) dans le cortex visuel).

• Théorie de description structurale

Reconnaissance en composants (Bierderman, 1987).


Formation de représentations mentales d’objets en 3D à partir de primitives volumétriques (Geometric ions =
Geons).

Biederman affirme qu’il existe 24 geons qui suffisent pour construire toutes les formes de notre environnement.

Les geons sont résistants au « bruit visuel » : malgré qu’un stimulus soit très dégradé, on parvient quand même
à le reconnaitre.

Mais cette théorie n’explique pas le fait qu’on puisse reconnaitre un objet particulier (exemple : SA tasse). Pas
d’explication sur les effets de contexte et d’attente non plus.

Les théories descendantes (perception indirecte ou construite)

Richard Gregory, 1972

- Rôle actif et constructif du sujet


- Interaction entre le stimulus et les hypothèses formulées sur ce stimulus
- Rôle de la motivation et des attentes
- Rôle du contexte

Exemple : illusions perspectives, stimulus dégradé/contexte.

=> Limite : sous-estimation des données sensorielles !

(Gregory R.L. (2000). L’œil et le cerveau : la psychologie de la vision)

Percevoir = construire une représentation mentale à partir des informations de l’environnement et ce en fonction
de l’état mental (cognitif) de l’observateur.

Complémentarité des 2 approches

Aucune des 2 approches n’est pleinement satisfaisante.

Nous retrouvons des preuves empiriques en faveur des 2 approches. Alors sont-elles antagonistes ? Non !

L’accent est mis sur différents aspects mais au final, la combinaison des informations codées par les récepteurs
sensoriels avec les connaissances et les attentes donne un sens à ce que nous percevons.

Théorie computationnelle de la perception (Marr, 1982)

Cette théorie tient compte de la richesse des informations sensorielles et de l’importance des connaissances de
l’individu.

Elle intègre des principes tels que : les indices de profondeur, les constances perceptives, les lois gestaltistes de
la perception des formes.

Étapes :

1) Esquisse primaire en 2D
o Esquisse primaire brute : identification de primitives (filtrages)
o Esquisse primaire complète : groupement des primitives

2) Représentation 2 ½ D
o Adjonction des informations de profondeur
o Représentation dépendant du point d’observations (= centrée sur l’observateur)

3) Représentation 3D
o Représentation indépendante du point d’observation (= centrée sur l’objet)

Voies et spécificité des traitements

Deux voies cérébrales utilisées lors du traitement des informations visuelles :

- La voie dorsale (lobe pariétal)


o Informations spatiales (localisation, mouvement)
= Voie « où »
o Interaction avec l’objet (actions) = Voie
« comment »

- La voie ventrale (lobe infero-temporal)


o Reconnaissance des objets = Voie « quoi »

Déficits dans la perception des objets

Exemple : Agnosie visuelle aperceptive

Déficit lié à un problème dans l’analyse perceptive des objets.

Par exemple, le patient DF présente un déficit de reconnaissance des propriétés de taille, de forme et
d’orientation. Mais il présente un traitement relativement normal pour la couleur et la texture.

L’agnosie visuelle aperceptive peut être testée grâce au test de figures enchevêtrées.

L’agnosie associative est liée à un problème dans l’analyse sémantique des objets.
Cours 4 – 02/10

CM4 – PERCEPTION ET RECONNAISSANCE DES VISAGES

Introduction

Visage : un objet particulier !

Le visage est un objet particulier. Chaque visage est un exemplaire unique avec de trais variants et invariant dans
des conditions physiques, affectives et sociales différentes.

Les traits variants (regard, mouvements de la bouche, mouvements expressifs) et invariants (genre, âge, forme
du nez, yeux, …) sont des informations efficaces qui nous permettent d’identifier une personne (mais ce ne sont
pas les seules).

Outre la reconnaissance d’une personne, un visage délivre un certain nombre d’informations.

Nous sommes experts en « lecture faciale ».

Quelles informations délivrent les stimuli suivants ?

Un visage est un « objet » avec une structure relativement simple et symétrique.

Analyse perceptive = relation de 1er ordre (Carey & Diamond, 1977).

Analyse des traits saillants (yeux, nez, bouche) = relation de 2nd ordre (Maurer, 2002) => distances relatives
entre les traits faciaux.

Traitement analytique (trait par trait) ou holistique (le tout) ?

« Face composite effect » & « Face inversion effect » - Rossion, 208, 2009

Traitement analytique (trait par trait) OU holistique (le tout) – Effet Thatcher

Chez le sujet sain, reconnaissance immédiate d’un visage à partir de sa configuration, ensemble du visage +
relations entre les éléments.

=> Traitement configural holistique + analytique (pour les autres informations)

Reconnaitre un visage : une activité banale ?


Identifier une personne malgré de nombreuses variations (âge, émotion, orientation, éclairage, distance et forme
des traits, …) OU distinguer différentes personnes malgré de nombreuses ressemblance => implique de
nombreuses composantes cognitives.

Étude du traitement des informations faciales

Vie quotidienne

Erreurs ou difficultés temporaire chez le sujet sain :

- Sentiment de familiarité « déjà-vu » sans identification


- Fausse reconnaissance / ressemblance (erreur d’identification)
- Nom sur le « bout de la langue »

Expérience de laboratoire

Tâches variées ciblant une composante de traitement :

- Niveau perceptif
o Présence d’un visage, de traits spécifiques ou comparaison de visages ou parties de visage
o Âge, sexe, émotions, …
o Familiarité : visages connus vs inconnus

- Niveau sémantique
o Catégorisation (acteurs, politiciens, …) ou évocation d’informations à partir d’une photo

=> Réponses explicites

Cas cliniques pathologiques

Déficits dans le traitement des visages (études neuropsychologiques et psychiatriques) :

- Exemple de la prosopagnosie = pas de reconnaissance d’une personne à partir du visage


- Exemple du Syndrome de Capgras = personne identifiée à partir du visage mais considérée comme un
imposteur

Le modèle cognitif du traitement des visages – Bruce & Young, 1986

Ils existent 7 modules de traitement, dont certains sont impliqués dans le traitement de tous les visages et d’autres
dans le traitement des visages familiers ou connus uniquement.

Deux grandes étapes :

1) Analyse perceptive du visage en 2 étapes


o Centrée sur le point de vue (configuration globale + traits variants)
o Indépendante des expressions (traits invariants : caractéristiques spécifiques, couleurs des
yeux, écartement des yeux, forme et taille nez-menton-front)

=> Percept d’un visage particulier


2) Étape mnésique pour visages familiers et processus de reconnaissance faciale
o Si URF activée en MLT => visage familier
o NIP (Nœuds d’Identité de la Personne) : accès aux informations sémantiques et épisodiques
=> personne identifiée
o => personne nommée

Pathologies associées à la perception des visages

Prosopagnosie

= Impossibilité de reconnaitre et d’identifier une personne à partir ‘un visage (voire parfois son propre visage).
Les visages antérieurement familiers (ou connus) ne sont plus identifiés.

Stratégies d’identification visuelle possible à partir d’autres informations comme l’allure générale (silhouette,
démarche, taille), les détails (coiffure, moustache, lunettes ou encore un vêtement).

1er cas rapporté par un neurologue allemand (Joachim Bodamer) en 1947 de prosopagnosie acquise (lésions
cérébrales) chez deux soldats.

Deux types de prosopagnosie :

- Prosopagnosie aperceptive : déficit de l’analyse perceptive structurale


- Prosopagnosie associative : déficit des étapes plus tardives => URF (unités de reconnaissance faciale)

Mais, chez certains patients prosopagnosiques : réponse électrodermale (sudation), mydriase (pupille), rythme
cardiaque à des visages familiers donc => reconnaissance implicite.

Syndrome de Capgras

Le patient identifie les personnes proches (exemple : conjoint, enfants, parents) mais est totalement convaincu
qu’ils sont des sosies venus usurper leur identité (imposteurs malveillants).

Syndrome délirant décrit en 1923 par Joseph Capgras :

- Reconnaissance formelle préservé mais perte du sentiment de familiarité à partir de l’analyse visuelle du
visage (le délire su sosie ne serait qu’une élaboration à visée explicative)
- Pas de réaction du système nerveux autonome pour les visages de proches

=> Reconnaissance explicite préservée mais déficit de la reconnaissance affective (implicite)

Conclusion

Révisions du modèle initial.


Deux types de traitement des visages : explicite vs implicite.
Cours 5 – 09/10

CM5 – PERCEPTION AUDITIVE

Fonctionnement de la perception auditive

Onde sonore

Un son est produit à chaque fois qu’un corps bouge à une vitesse suffisante pour envoyer une onde à travers le
milieu dans lequel il vibre = vibrations de l’air.

Anatomie de l’oreille

L’oreille externe

Conduit auditif externe et conque => rôle de résonateur.

L’oreille moyenne

Osselets => rôle d’amplificateur de pression.

L’oreille interne

2 organes sensoriels distincts :

- Le vestibule : organe de l’équilibration


- La cochlée : organe de l’audition

La cochlée

Distribution des fréquences le long de la membrane basilaire de la cochlée = tonotopie cochléaire.

Presbyacousie

L’audition est la fonction sensorielle la plus impactée par le vieillissement normal.

Audiogramme chez le normo-entendant


Sensations auditives

Hauteur tonale ou tonie

Attribut de la sensation auditive selon lequel les sensations s’ordonnent suivant une échelle allant du grave à
l’aigu.

Dépend d’une seule dimension physique du stimulus : la fréquence.

Exprimée en Hertz (Hz), la fréquence correspond au nombre de cycles d’oscillations effectués pendant une
seconde.

Gamme audible : 20 à 20 000 Hz.

Variations de la tonie en fonction de la fréquence du son pur

Échelle musicale

Deux notes en parfaites harmonie portent le même nom, leurs fréquences diffèrent d’un nombre entier d’octave.

Succession des notes de la gamme musicale.


Sonie

Attribut de la sensation auditive selon laquelle les sensations s’ordonnent suivant une échelle allant du faible au
fort.

Dépend d’une seule dimension physique du stimulus : l’intensité sonore.

Exprimée en décibel (dB), l’intensité sonore suit l’échelle logarithmique.

Sensations auditives

La relation entre les valeurs physiques et les sensations associées n’est pas parfaite, notamment pour les
fréquences extrêmes.

Timbre
3ème sensation auditive, 3ème attribut qui nous permet de qualifier un son. Caractère multidimensionnel qui ne
dépend pas que d’un paramètre physique (enveloppe temporelle, enveloppe spectrale, flux spectral, ...).

Organisation dans la perception auditive

Le monde sonore est appréhendé en termes d’objets, de sources sonores plutôt en termes de variations physiques
ou d’attributs.

Notre système auditif organise les informations afin de les identifie et les localiser.

Bregman, 1990 : flux auditif = séquence d’événement sonores aboutissant à une représentation cohérente.

Nécessité de séparer les flux auditifs car tous les sons qui arrivent en même temps dans nos oreilles se
chevauchent.

Perception de l’espace en audition

Localisation des sons

La cochlée ne code que les informations temporelles, fréquentielles et d’intensité.

Comment perçoit-on la localisation des sons de l’environnement ?

Théorie duplex – Rayleigh, 1907

2 indices acoustiques importants pour localiser une source sonore :

- Décalage interaunal d’intensité


- Décalage interaunal de temps

Mais cette théorie n’explique pas tout. Le pavillon auriculaire, la forme de la tête et du tronc déforment le son et
permettent ainsi de le situer dans l’environnement.
En résumée …
CM5 pe eptio auditive

O de so o e def

U so est p oduit à ha ue fois u’u o ps ouge à u e vitesse suffisa te pou e vo e u e o de à


t ave s le ilieu da s le uel il vi e= vi atio des pa ti ules de l’ai .

A ato ie de l’o eille

o eilles diff e tes :

O eille e te e e

= pavillo au i ulai e et o duit auditif e te e et o ue so ôle est de so e l’o de so o e.


E t e o eille e te e et o e e e a e t pa . L’o de so o e fait vi e le t pa

O eille o e e

os les osselets a teau, l’e lu e, l’ t ie . Le t pa t a s et la p essio au osselets, les


osselets o t pou ôle d’a plifie la p essio pou t a s ett e u e p essio à la fe t e ovale ui est
u e aut e e a e ui s pa e l’o eille o e e et i te e

O eille i te e i

= o ga es se so iels disti ts : le vesti ule o ga e de l’ uili e et la o hl e o ga e de


l’auditio La o hl e t a sfo e la p essio e u e i fo le t i ue. La o hl e t a s et l’i fo au
e f auditif.

La o hl e : lo s ue la p essio a ousti ue est t a s ise au li uide de la o hl e pa l’i te diai e


de l’ t ie , l’o de de p essio va d fo e la e a e asilai e ui fo e de ellule ill es, le
li uide fait ouge les ellules, ela les a tive et elles d liv e t e suite u sg le t i ue.
T a sfo atio d’u sig al ph si ue e u sig al le t i ue.

Dist i utio des f ue es le lo g de la e a e asilai e de la o hl e= to otopie o hl ai e.

Ape = fi de la o hl e.
Les ellules e agisse t pas au es f ue es. Les ellules ill es à la ase agisse t à des
f ue es t s haute et plus o e t e da s la o hl e plus les ellules agisse t à des f ue es
asses.

Les ellules via le e f auditif pe et de t a s ett e au e veau t pes d’i fo :

Le e f auditif t a s et l’i fo au e veau de uell ellule se so t a tiv et do t a s et les infos


de fré uence. Pe et d’e te d e u so g ave ou aigu.

Ces ellules o t u t aite e t de l’i fo te po elle t s fi s aussi t a s it au e veau ou sait ui


et ua d ça a ouge . o t aite e t des infos te porelle.

Si l’o de so o e est plus ou oi s fo te ça va fai e vi e les ellule u’u e a i e plus ou oi s


i po ta te info d’intensité

P es a ousie

Pe te auditive da s le vieillisse e t o al au iveau des so s aigus

L’auditio est la fo tio se so ielle la plus i pa t e pa le vieillisse e t o al. Qua d o pe d des


ellules o pe d des f ue es ue l’o t peut plus e te d e. Les ellules les plus f agile so t elle
d’e t e da s la o hl e les so s aigus.

Se satio auditive

- Hauteur tonale ou tonie

Att i ut de la se satio auditive selo le uel les se satio s s’o do e t suiva t u e helle alla t du
g ave à l’aigu. Elle d pe d d’u e di ph si ue du sti ulus : la f ue e Hz . Elle o espo d au
de les d’os illatio s effe tu s pdt u e se o de. Ga e auditive : à Hz.

Ce veau esse tie d’hauteu to ale.

Va iatio s de la to ie e fo tio de la f ue e du so pu o li ai e su la f ue e

Steve s, Volk a et Ne a f ue e de so s ça do e uoi o e esse tie La ou e


est pe tu pou les f ue es asses et oi s pou les haute o va p plus fa ile e t d te te
des diff e es de f ue e pou des f ue es asse ue haute i p essio d’u e plus g a de
diff e e su des f ue es asse.

Echelle usicale

otes e pa faite ha o ie po te t le e o , leu s f ue es diff e t d’u o e e tie


d’o tave. Su essio des otes de la ga e usi al.

O a des aug e tatio s d’ a t e t e f ue es ua d o e t e da s les aigus. E t e u i et fa


g ave au a oi s de diff e e de f ue e u’e t e u i et u fa aigu.

- Sonie

Att i ut de la se satio auditive selo les uels les se satio s s’o do e t suiva t u e helle alla t
du fai le au fo t d pe d d’u e seule di ph si ue du sti : l’i te sit so o e. d i els dB . Les
dB so t u e t a sfo atio des pas als selo u e helle loga ith i ue o li ai e .

La elatio e t e les valeu s ph si ues et les se satio s asso i es ’est pas pa faite, ota e t pou
les f ue es e t es.
Seuil a solu seuil a pa ti du uel o e te d le so . So g ave esoi de fo te i te sit
o t ai e e t a aigu.

- Ti re

Pe et de disti gue deu so s ave u e so ie et u e hauteu ide ti ue e : pia o/violo

Mi o-va iatio pe et de disti gue le ti e.

Il d pe d d’u a a t e ultidi e sio el : e d pe d pas ue d’u pa a t e ph si ue


e veloppe te po elle, e veloppe spe t ale, flu spe t ale…

O ga isatio da s la pe eptio auditive

Le o de so o e est app he d e te es d’o jets, de sou es so o es plutôt e te es de


va iatio s ph si ues et d’att i uts. Not e s st e auditif o ga ise les i fos afi de les ide tifie et les
lo alise

B eg a 99 : flu auditif= s ue e d’ v e e ts so o es a outissa t à u e ep se tatio


oh e te. N essite de s pa e les flu auditifs a tous les so s ui a ive t e e te ps da s
os o eilles se hevau he t

Pe eptio de l’espa e e auditio

Lo alisatio des so s: La o hl e e ode ue les i fo te po elles, f ue tielles et d’i te sit ais


pas de la lo alisatio des so s de l’e vi o e e t hauteu , p ofo deu , azi ut . Mais o se ase su
les i fos de la o hl e pou i dui e leu s p ove a es so o es.

Théorie duple Rayleigh, 19 7

i di es a ousti ues i po ta ts pou lo alise u e sou e so o e

- D alage i te au al d’i te sit : o e pe çoit pas les es hoses ave les o eilles
diff e e d’i te sit . O se ase su u d alage d’i te sit e t e les o eilles. V ai pou
les hautes f ue es > 5 Hz
- D alage i te au al de te ps : si u so a d oit il a ive a ava t da s l’o eille d oite ue da s
l’o eille gau he d alage de te ps. V ai pou les asses f ue es < 5 Hz
La th o ie duple ’e pli ue pas tout : le pavillo au i ulai e, la fo e de la t te et du t o
d fo e t le so pe et de situe les so s. Not e o ps d fo e les so s de faço pa ti uli e et
le e veau est apa le d’a al se les d fo atio s des so s i duits pa le o ps.

Cas ue ha u so t Head Related T a sfe Fu tio HRTF od lise les so s o e ils au ait
t odifi pa le o ps

Co pa aiso visio vs auditio

Visio Auditio
Codage spatial p is et d s la ti e Codage f ue tiel, d’i te sit et te po el de
la o hl e. Fo tes p op i t s ale ta tes
Fai le p op i t s ale ta tes du s st e P isio plus fai le du odage spatial. Mais
atte tio el visuel odage te po elle p is. TR plus apide
Cours 6 – 16/10

CM6 – DU LANGAGE À LA LECTURE

Du langage à la lecture

Liberman en 1992 essaie de décrire la parole et la lecture/écriture par leurs caractéristiques :

PAROLE LECTURE / ECRITURE


- Universelle - Beaucoup de sociétés n’ont pas développé
- Processus naturel, quasi- irrépressible de système d’écriture Résultat d’un
- Apprise avant la lecture Prédispositions processus d’apprentissage explicite long et
biologiques liées à l’évolution des complexe
structures cérébrales - Apprise après la parole

Si on s’intéresse au signal en tant que tel :

PAROLE LECTURE / ECRITURE


- Aucun contrôle de la vitesse de la parole du - Contrôle de la vitesse
locuteur - Retour en arrière possible Frontière entre
- Pas de retour en arrière possible Pas de les mots marquée par les espaces blancs
marque acoustique de la frontière des mots

« L’écrit et la parole ne sont pas des représentations extérieures l’une de l’autre et ne sont pas non plus des
adversaires. Ce sont généralement des collaborateurs très efficaces » Morais, 1994.

=> L’écriture est un moyen de transcrire le langage parlé

Les différents systèmes d’écriture

- Systèmes pictographique/idéographique

Ce système ne représentait pas du tout le langage parlé, il servait à transcrire des objets qui été présents dans
l’environnement.

Mais très face à un problème. Il ne permettrait pas de représenter des concepts abstraits. D’où le terme «
idéographique », ex : le même dessin qui représentait le soleil définissait également la chaleur, la lumière et tous
autres mots associés au soleil.

- Système logographique
o Chaque logographe (mot-signe) représente un mot spécifique
o Rien dans le logogramme n’indique la prononciation

- Système syllabique
o Chaque symbole représente une unité phonologique, la syllabe

- Système alphabétique
o Chaque signe représente un son (consonne ou voyelle)
o Mais exceptions : digraphies, lettres silencieuses
o Inconsistances (ex : sot, saut, sceau ; rhum, rhume)
Lire … une capacité étonnante

L’individu peut lire jusqu’à 150 à 250 mots/minute (soit 1 mots toutes les 350 msec) Lire c’est accéder aux
représentations linguistiques par la modalité visuelle.

Ensemble des activité perceptives, linguistiques et cognitives permettant aux êtres humains de décoder, de
comprendre et d’interpréter des séquences de symboles graphiques en relation avec une langue donnée.

- La reconnaissance visuelle des mots (Rome visuelles des mots)


- La voie de conversion graphème-phonème
- L’accès au lexique et au sens des mots et des phrases

Chez le lecteur expert : processus automatique.

Un mot : + petite forme libre dans un langage, c-a-d un item produit seul avec un contenu sémantique et
pragmatique.

Il y a donc une forme parlée constituée de phonèmes (sons ou combinaisons e sons) et une forme écrite constituée
de graphèmes.

Le mot peut être combiné avec d’autres mots afin de former d’autres unités de langage (syntagme proposition,
phrase).

Les mots stockés dans un lexique mental constitué d’entrée lexicales, chacune d’elles contenant des informations
phonologiques/orthographiques, morphologiques, syntaxiques et sémantiques.

Les contraintes physiques de la lecture

Lié à la structure de la rétine.

Quand on s’éloigne de la rétine, l’acuité visuelle diminue. Lié à la distribution des photorécepteurs sur la rétine.

Alternance de saccades (mouvements rapides des yeux, 20-30 msec) et fixations (pauses, 100 msec < durée <
400 msec).

On fait environ 200 000 saccades par jour : sans effort et inconscient.
- L’empan d’identification : vison fovéale (2-3° d’angle visuel)
- L’empan perceptif : vison fovéale + vison para-fovéale (jusqu’à 9° d’angle visuel)
- Asymétrie gauche-droite : on lit de droite à gauche

La reconnaissance visuelle

Comment je décode un stimulus visuel :

- Quelle information ?
o Formation globale du mot : ensemble des trais visuels du mot qui collectivement donne une
configuration visuelles spécifique
o Identité abstraite des lettres : représentation indépendante de la forme, de la taille, de la
typographie

- Un effet de la forme globale du mot ?


o Enveloppe (Bouma) : lettres montants, lettres descendantes, lettres neutres

- La lettre comme unité de base de la lecture


o Rôle des traits visuels des lettres
o Mais effets de supériorité lexicale : découvrent par Carell en 1886, prédit par Richer en 1969
• Effet de longueur

• Effet de fréquence

• Effet de voisinage orthographique


Un rôle du codage phonologique ?

Huey 1908 : Processus de subvocalsation

- « Parole interne »
- 3 positions théoriques

Données en faveur du rôle de la phonologie dans la lecture silencieuse

- Effet de pseudo homophonie en décision lexicale (Coltheart et al., 1977)


- Effet d’homophonie en catégorisation sémantique (Va Orden, 1987)

=> L’information phonologique est automatiquement et sémantiquement activée

Mais aussi …

- Codages morphologique, syntaxique, sémantique ...


=> Vers un modèle intégré de la lecture

- Convergence des approches pour une meilleure compréhension


=> Neuropsychologie cognitive, neurosciences cognitives....
CM le la gage

Def

La gage : apa it de o u i ue

La gue : e se le de o aissa es pa tag es et o ve tio elles p op e à u e o u aut


pa ti uli e

= alisatio pa ti uli e sous la fo e d’u s st e de sig es du la gage hu ai da s des g oupes !


= s st e de sig es vo au , voi e g aphi ues sp ifi ues

Ga ai e : e se le des gles à suiv e pou pa le et i e o e te e t u e la gue


Di tio ai e Petit Ro e t .

Ca a t isti ues u ive selles du la gage hu ai

pa i les p opos es pa Cha les F Ho kett :

. S a ti it – le sig al doit avoi u e sig ifi atio


. A it a it – pas de o espo da e atu elle e t e le s ole/sig e et l’o jet
. P odu tivit – apa it à g e ou o p e d e des essages ouveau et ja ais e te dus
aupa ava t
. D pla e e t – possi ilit de f e à des v e e ts ou des hoses ui
’appa tie e t pas au do ai e de l’i i et ai te a t. Pas juste o u i atio su le
p se t
5. Dou le a ti ulatio – u it s plus petites pho es et o ph es
. T a s issio ultu elle le la gage se t a s et
. Usage spo ta

S st es de o u i atio a i ale

Le ha t des alei es : uel ues u it s ui se o i e e t e elles

Le ha t des oiseau : otes ui se o i e de faço sp ifi ue

Les ve vets : diff e ts is d’ala e selo le p dateu pou savoi uelle po se de d fe se


adopte po se adapt e à la e a e p dat i e

U e pa tie est i e : d s la aissa e les s o t diff e te at go ie de i ais les


utilise al
U e pa tie a uise : at go isatio de plus e plus fi e

Le ve vet à u o t ôle volo tai e de so i : d s u’il a u p dateu il e i pas ’est juste ua d


il est ave d’aut e ve vets.

La da se des a eilles : da se diff e te selo la dista e de la sou e de ou itu e, da se e


i di ue la di e tio et la dista e de la sou e.

Est- e ue es s st es de o u i atio o po te t

- des « ots »? Saussu e : sig es, asso iatio s e t e o ept et fo e so o e. Oui et o ! f


ve vet, a eilles a it a it
- u e « s ta e »? Cho sk : e se le de gles ui pe et de g e des essages à
volo t Pas su alei e, sa ge
Co pa atif Ho e/A i al

. S a ti it – le sig al doit avoi u e sig ifi atio

Ca a t isti ue des is des ve vets et de la da se des a eilles !

. A it a it – pas de o espo da e atu elle e t e le s ole/sig e et l’o jet

C is des ve vets a it ai es pa appo t au p dateu s sig al s ! Da se des a eilles…e pa tie


a it ai e !

. P odu tivit – apa it à g e ou o p e d e des essages ouveau et ja ais e te dus


aupa ava t

Pas de p odu tivit hez les ve vets/ P odu tivit li it e hez les a eilles

. D pla e e t – possi ilit de f e à des v e e ts ou des hoses ui ’appa tie e t


pas au do ai e de l’i i et ai te a t.

Pas de d pla e e t hez les ve vets/ D pla e e t hez les a eilles

5. Dou le a ti ulatio – u it s plus petites pho es et o ph es

Pas hez les ve vets i hez les a eilles

=> Sp ifi it de e tai s t aits : dou le a ti ulatio ais aussi fle ivit apa it du lo uteu à
o u i ue su la o u i atio et app e a ilit apa it à app e d e u e aut e la gue ue la
sie e

App e tissage du la gage hu ai pa l’a i al ?

U e app o he pou uestio e la sp ifi it hu ai e: => Si u a i al peut app e d e à aît ise le


la gage, alo s essit de epe se la pla e de elui- i

Ro e t Ye kes P opositio s d s le e si le ais e te tative e 9 pa Ro e t Ye kes


la gue o ale à des hi pa z ais he do il sugg e u’o peut le fai e app e d e u e aut e
la gue e : la gue des sig e ’est juste u’il a pas les o ga e pho atoi e pou p odui e le la gage
o al.

Ale le pe o uet 9 - ou l’ « Avia Lea i g E pe i e t » d’I e e Peppe e g » Test ses


diff e tes apa it og itive e passa t pa le la gage Il tait apa le de te i u e o ve satio
ave ses e p i e tateu s.

Les Kellogg 9 Edu atio si ulta e de Gua et leu fils Du e de 9 ois, D uts à ,5 ois.
Edu atio hu ai e u’est e ue ça do e su u a i ale. Gua a app is ue uel ue ot ais avait
dut al à les di e pa o t e elle se faisait t s ie o p e d e pa geste.

Les Ha es 9 - 95 lev e u hi pa z : Viki Re fo e e t positif

- 5 ois : e ot
- a s: ots
Diffi ult à p o o e les ots et e savait pas les utilise

Ga d e et Ga d e 9 s App e tissage de la la gue des sig es ASL au hi pa z Washoe. A


a s : Maît ise de plusieu s e tai es de sig es, S ta e li it e, Ce tai s sig es de p odu tivit :
C g e => « oiseau, eau ». O lui do e u hi pa z à leve et elle a essa de lui app e d e
la la gue des sig es t a s issio ultu elle ais ça ’a pas t op a h

Savage-Ru augh 9 : App e tissage d’u le ig a e au o o o Ka zi App e tissage t s


apide jus u’à a s : p oduits, 5 ots o p is. Il tait apa le de les o i e pou fo e
des ph ases ais pas t s o e s ta e et il tait se si le au la gage o al tu lui dis u ot il
o t e le sig e o espo da t.

Co lusio :

Diff e ts p ojets ave :

- Diff e ts e vi o e e ts : o t ôl pou e p i e tatio vs o vivial et i he e


i te a tio s
- Diff e tes te h i ues : e fo e e t des attitudes o e tes vs i p g atio
- Diff e ts diu s de o u i atio : ASL, le ig a e, la gue o ale….

App e tissage ais p odu tio li it e :

- Taille du le i ue : pas d’utilisatio de ots de fo tio , des te ps…


- S ta e : pas de disti tio e t e affi atio , uestio et o d e
- Usage : peu de p odu tio aut e ue pou l’o te tio d’u o jet

Questio s su l’a uisitio du la gage

Le la gage s’appuie-t-il su des o p te es og itives g ales ou o stitue-t-il u odule


elative e t i d pe da t au sei de la st u tu e du e veau ?

Quel ôle l’i put li guisti ue p ove a t de l’e vi o e e t joue-t-il da s la o st u tio de la


o p te e la gagi e ?

E uoi o siste le savoi li guisti ue do t dispose le lo uteu ?

Pa t de l’i et de l’a uis

Diff e tes pe spe tives th o i ues do t :

Innéis e Cho sk : fa ult i e, sp ifi ue et auto o e sa s lie ave aut es fo tio s


og itives

Interactionnis e V gotski, To asello : o st u tio da s l’i te a tio ave aut ui – Rôle de


l’e vi o e e t

Pe spe tive i iste

D’ap s Cho sk , Le la gage se ait u odule totale e t ou elative e t i d pe da t des aut es


fo tio s og itives

La guage a uisitio devi e LAD : dispositif i i s it da s le pat i oi e g ti ue hu ai ui


g e ait u e se le de gles u ive selles a st aites = g a ai e u ive selle.

I put li guisti ue = si ple d le heu du p o essus d’a uisitio

Pe spe tive i te a tio iste

Pas de savoi li guisti ue i itial


Co st u tio de la o p te e la gagi e g â e au i te a tio s o u i atives e t e l’i dividu et
so e vi o e e t so ial :

- A uisitio d’u pe toi e de fo es li guisti ues


- Co p te es og itives g ales

Rôle u ial de l’i put li guisti ue

A gu e t pou u e pa t i e

Structure physiologi ue : o a des s st es iologi ues ui ous pe ette de pa le : s st e


pho atoi e pou a ti ule la as o t ai e e t au si ges ou le la est haut et ils e
peuve t pas a ti ule . Qua d le la est haut a ils t te eau oup et esoi de espi e e
e pas possi le ave la as. Et ai es ale d di e au t aite e t du la gage

Ac uisition de la langue chez l’enfant : t s apide, o ve ge te tout les e fa ts o ve ge t au


e o e t ve s le la gage , u ive selle et e alg la « pauv et » de l’i put li guisti ue.

⇨ Co p he sio i pli ite des o euses gles de la st u tu e du la gage.


⇨ E eu s v lat i es su la o st u tio de gles.

Spécificité des trou les :

- Aphasie
- T ou les du d veloppe e t : disso iatio e t e la gage et og itio . t pes de s d o e :
S d o e de Willia s la gage p se v alg d fi its og itifs et SLI Spe ifi La guage
I pai e ts Reta ds de la gage i po ta ts sa s t ou les og itifs ajeu s

=> odule du la gage i d pe da t tou h ou o alg les d fi its og itifs.

Des g nes du langage ? I it suppose g ti ue

Etude de la fa ille KE Gop ik, 99 : t ou le de la g a ai e

- D so d e du la gage sa s l sio eu ologi ue ou se so ielle


- T ou les de l’a ti ulatio =
- P o l es de o phologie fle io elle o e, te ps, a o d, aspe t

Mutatio du g e Fo P hez 5 % des e es de ette fa ille il pe sait avoi t ouve le g e


u ive sel de la g a ai e ais ils se so t e du o pte ue e g e ’est pas sp ifi ue à l’ho e
et il ’est pas espo sa le ue de la g a ai e aussi la fo atio du œu et des i testi s pa e

A gu e t e faveu de la pa t a uise : Les e fa ts p iv s de la gage

Les e fa ts sauvages :

Victor, e fa t de l’Ave o Jea Ita d, : D ouve t à a s, e 99 O essa e de le


du ue au iveau du la gage : D uts p o etteu s, attei t vite u plateau ais he da s sa
i se tio so iale, et pas de v aie aît ise du la gage

Kaspar Hauser : D ouve t à a s, e A ussi fi ale e t à pa le et ie ais p o l es de


s ta e

Genie : D ouve te à a s, e 9 O e lui a pas pa l R sultats de la « du atio » : Ph ases


si ples et p o l es de s ta e
Une enfant sourde appareillée tardive ent : Chelsea N e sou de, Pas de la gage Mais o ale
otio elle e t et affe tive e t. a s : p oth se auditive E t aî e e t i te sif ais s ta e
i app op i e

La otio de p iode iti ue

P iode pe da t la uelle l’o ga is e est t s se si le à e tai s sti uli = p iode p ivil gi e pou
l’app e tissage

- E fa ts sauvages et/ou p iv s de o u i atio s la gagi es,


- Mais aussi e fa ts ili gues

Co lusio : Le LAD odule d di à l’a uisitio du la gage doit t e sti ul o e te e t pou


pouvoi fo tio e … I flue e de l’e vi o e e t

Le la gage essite :

- Des ases iologi ues et ph siologi ues


- U e i t g it eu ologi ue
- U ai li guisti ue
. P i ipe du o ditio e e t op a t

Le o ditio e e t op a t o e e le o po te e t is diff e t de fle es

Loi de l’effet de Tho idike : pt is ui a des s fi ue pou l’o ga is e au a te da e à t e


ep oduit

Ski e : p e i e tude e la o oite de ski e ave les sou is ui o t fai , da s la oite


plusieu s l e ts outo , levie s… u seule pe et de d’o te i de la ou itu e

Co ti ge e à te e : sti ulus p ovo ue issio u e po se ui p ovo ue u e s ui agit e


etou su l’e vi o e e t.

Da s le o ditio e e t les pt doive t t e o se va le. Les pt o o se va le suiv aie t les


es lois ais o ’ a pas a s. Refus de fai e des i f e es da s e as.

Aug e tatio f ue e du pt Di i utio f ue e du pt


Ajout d’u sti ulus Re fo e e t positif sti ulus Pu itio positive sti ulus
app titif ave sif
Ret ait d’u sti ulus Re fo e e t gatif sti ulus ave sif Pu itio gative sti ulus
app titif

I io e ve a ue le e fo e e ts positif ajout d’u age t e fo çateu .

Age t e fo çateu : ’est u sti ulus ui est ajoute ou et a he suite à u pt et ui e t ai e


l’aug e tatio de la f ue e d’appa itio du pt.

Les p og a es de e fo e e t

U pt e doit pas t e e fo à ha ue o u e e pou t e ai te u. E : la p op et hez les


e fa ts. De a i e atu elle ou p og a e, da s les i te ve tio s o po te e tales les
e fo e e ts devie e t de oi s e oi s f ue t.

P og a e de e fo e e t : gle gouve a t la dist i utio des e fo çateu s.

Progra es de renforce ent continu : ua d les e fo çateu s so t dist i u s ap s ha ue


o u e e du pt. Pa e : fai e la ise/ se e la ai

Progra e de renforce ent inter ittent : ua d les e fo çateu s e suive t pas


s st ati ue e t les po ses i les. O disti gue les p og a es à atio et les p og a es à
i te valle :

- P og a e à atio :

Fo d s su le o e de fois où le pt appa ait. U e tai de po ses est asso i à ha ue


e fo çateu . FR- u e po se e fo e pou ises/ FR-5 u e po se ise pou 5
po ses ises.

Soit e de po ses est fi e soit il est va ia le autou d’u e o e e e : 5 plus ou oi s =>


VR-5

G e des tau de po ses lev s, pou avoi plus de fois l’age t e fo çateu .

- P og a es à i te valle :
U ouveau e fo çateu peut a ive seule e t ap s u’u e tai i te valle de te ps est pass
suite à l’o te tio du de ie e fo çateu . E : FI-5 i : p og a e à i te valle fi e où i te valle= 5
i . VI-5 i : p og a e à i te valle va ia le do t la o e e est 5 i .

A savoi : il e iste d’aut es p og a es de e fo e e t. Cha ue p og a e i duit des s


sp ifi ues su les pts. EN ilieu atu el, da s l’ du atio ou lo s d’i te ve tio o po te e tales,
o fait souve t e so te de dui e la f ue e de e fo e e t = aug e te les atios ou les
i te ve tio s

E ilieu atu el, il a toujou s des p og a es o u e ts, pou des pts diff e ts il faut do
fai e u hoi .

Co e t les th o i ie s du o ditio e e t op a t vo t-ils e d e o pte du hoi ui se le


eleve dava tage de p o essus e tau , i te es ?

⇨ O se vatio des pts selo les p og a es de e fo e e t ui les ai tie e t


. Etude du hoi : la Mat hi g La

Il a souve t u t s g a d o e de possi ilit de pt à ett e, ha u p oduisa t ses p op es


s s.

E la o : p og a e de e fo e e t o u e t : lo s ue plusieu s p og a es so t à l’œuv e
si ulta e t et ue l’i dividu est li e de ha ge de pt et de p og a e de e fo e e t

E la o ave des a i au : plusieu s l s ou levie s, ave u p og a e de e fo e e t pa l /


levie . Co e t tudie le hoi de la l ? Le pigeo dist i ue ’est oup de e e fo tio des
p og a es de e fo e e t pou o te i le ieu possi le tous es age ts e fo çateu s.

Les tau de po ses elatifs : pou ua tifie le hoi pou u e po se e : left , pa appo t à u e
aut e e : ight

B= de pt/ i ou al ul s su l’e p ie e

Qua d po ses so t possi les

Qua d > po ses possi les :

Si le pigeo po d fois oi s su la l de gau he ue su ha ue aut e l :

Relatio e t e les pt et les p og a es de e fo e e t

La a i e do t u i dividu fait ses hoi et pa tit ses pts d pe d des p og a es de


e fo e e t e pla e => Mesu e des tau de e fo e e t elatifs

Les tau de e fo e e t elatifs pou ua tifie le e fo e e t o te u pou u e po se e :


left pa appo t à u e aut e e : ight

R= de e fo çateu s o te us/ i ou al ul s su l’e p ie e

Qua d po ses op e t

Qua d > po ses op e t :

La loi de Mat hi g Mat hi g La : l’i dividu fait ses hoi , i.e pa tit ses po ses, e fo tio de
tous les p og a es de e fo e e t e pla e. Relatio li ai e de pe te .
Etude p i eps de He stei 9 les pigeo s

l s de po ses ave p og a es VI o u e ts : Le a i u de e fo çateu s u’u pigeo


peut o te i pa heu e = . Les pigeo s so t li es de hoisi la l à a tive et de ha ge de l

Le tau elatif de po ses su u e alte ative do e tou he de gau he tait p es ue gal au tau
elatif de e fo e e t o te u su ette alte ative. Relatio li ai e de pe te

Ce ue la loi du Mat hi g o t e aussi : u p og a e de e fo e e t doit t e o sid da s


so o te te, pa appo t à l’e se le des e fo e e ts u’u i dividu peut o te i pou d’aut es
o po te e ts. U e tai o e d’ tudes o t t alis es hez l’hu ai d’aut es o t affi les
fo ules ath ati ues de la loi

. E d’appli atio hez l’hu ai

Bo e o et al. : e fa ts/ ado ave t ou les du d veloppe e t pt à p o l es : is,


ag essio s, o po te e ts pe tu ateu s, auto utilatio . A al se fo tio elle pou ide tifie
les age ts e fo çateu s des pts p s

Co po te e ts app op i s : d fi is i dividuelle e t.

P o du e : lig e de ase puis diff e tes o ditio s ave diff e t p og a es à i te valle pou les
t pes de pts.

R sultats : la loi du Mat hi g s’appli ue aussi pou les pts p o l es.

^ p o he de = les poi t so t p o hes de la d oite o at hi g

P ise de thado e et at hi g la : Spiga et al.

5 pa ti ipa t de a s ui p e e u e dose de thado e uotidie e

Dispositif : outo s po ses eli s à des po pes ui d liv e t de la oisso ave diff e tes
o e t atio s de thado es. Cha ue p essio do e lieu à l’a iv e de thado e. P og a e Vi
o u e ts

Pou les 5 sujets ^ : p es ue hez les pe so es ui o so e thado e suive t la loi du


Mat hi g. Il faut p e d e e o pte les e fo çateu s ve a t d’aut es sou es ue la d ogue da s les
t aite e ts de l’addi tio .

Co lusio

Cette loi est u e o e des iptio ath ati ue du pt de hoi sa s u’il soit fait appel à des
p o essus o o se va les. Elle pe et de v ifie ue l’i dividu fait ses hoi e fo tio de tous les
p og a es e pla e. Elle pe et de p di e o e t u i dividu pou a pa ti ses po ses si o
a ive à ide tifie les p og a es de e fo e e t e pla e.
C 9 :La oi e
LA METHODE DES CAS PATHOLOGIQUES & MODÉLISATION COGNITIVISTE DE LA MÉMOIRE À
LONG TERME

La loi de Ri ot ou loi de g essio de la oi e


La thode d’a al se des as pathologi ues a t i iti e pa Th odule Ri ot. Il o t i ue au
d veloppe e t de la ps hologie e p i e tale e F a e
Ri ot d veloppe la thode des as pathologi ues. Pu li atio de la p e i e o og aphie
su la oi e -> La aladie pe et d’ tudie le fo tio e e t o al de la oi e
hu ai e.
L’o je tif ulti e de Ri ot : tudie le fo tio e e t o al de la oi e hu ai e. Pou
o p e d e le fo tio e e t o al de la oi e, il est essai e d’ tudie ses
pathologies ad, ses d sfo tio e e ts .
L’esse e- e de la thode des as pathologi ues d velopp e pa Ri ot.
Le fo tio e e t de la oi e s’alt e ave la aladie e . d e e ou la su ve ue de
t au atis es e . t au atis es â ie s selo u e loi :
LOI DE RIBOT La dest u tio p og essive de la oi e da s les a sies p og essives e .
d e e de t pe Alzhei e o e e d’a o d pa les souve i s e ts « oi e des
ep se tatio s » ui so t e o e al fi s su le pla eu o al, et fi it pa attei d e les
ha itudes « oi e des a tio s » ui so t a es depuis lo gte ps da s l’o ga is e.

Cas pathologi ue
Patie t a si ue HM -> p se vatio oi e à ou t te e et attei te de la oi e à
lo g
te e
L’a i ai He Gust av Molaiso souff ait de ises pilepti ues au ou s de so e fa e
elles- i devie e t de plus e plus s v es pa la suite alg la p ise e di a e t.
E 95 , le eu o hi u gie Willia S oville a p ati u u e op atio hi u gi ale da s le ut
de dui e l’appa itio des ises pilepti ues deve ues s v es et f ue tes. S oville alise
u e a latio des gio s pileptog es : a latio ilat ale des st u tu es te po ales
i te es
R sultat de l’op atio hi u gi ale :
R du tio de la s v it des ises pilepti ues sa s attei te des fo tio s
i telle tuelle
Appa itio de t ou les si ues s v es S oville et Mil e , 95 .

No euses tudes pa des ps hologues et eu ologues pe da t p s de 5 a s :


Mo t eal Neu ologi al I stitute MNI jus u’e 9
puis au Massa husetts I stitute of Te h olog MIT

Ce as illust e a jou u ôle esse tiel da s le d veloppe e t des od les


st u tu ofo tio els de la oi e hu ai e
Le patie t HM à des t ou les de la oi e à lo g te e alt atio de la oi e
pisodi ue
- A sie a t og ade ajeu e :
Ou li au fu et à esu e des v e e ts v us depuis l’op atio 95 .
I apa it à fo e de ouveau souve i s pisodi ues ou à se o st ui e de ouvelles
o aissa es s a ti ues. Il vit da s le p se t e o ti u.
- A sie t og ade suiva t le g adie t de Ri ot d’u e à deu a es po ta t su les
v e e ts su ve us ava t l’op atio 95

Pe se vatio s esi ues :


- M oi e a ou t te e p ese vee e pa o al . La oi e a ou t te e e
depe ds pas des st u tu es te po ales i te es hippo a pes et st u tu es e vi o a tes
- M oi e p o edu ale p ese vee
- M oi e se a ti ue p ese vee

Le patie t KF -> p ese vatio de la oi e a lo g te e et attei te de la oi e a ou t


te e

Lesio fo alisee da s l’he isphe e gau he, au iveau de la s issu e de S lvius. Cette lesio se
t asduisait pa :
- E pa de hiff es de a hiff es seule e t
- Effet de e e e effet se iel t es fia le e appel li e -> attei te de la oi e de
t avail.
- Defi it spe ifi ue de la ou le pho ologi ue

Capa ite p ese vee :


- P ese vatio de l’e pa visuo-spa iale = oi e a ou t te e pou le ate iel visuo-
spatial
- P ese vatio des apa ites d’app e tissage a lo g te e apa le d’app e d e des pai es
de ots asso ies -> oi e episodi ue p ese vee
- Capa le de e e u e vie p ati ue e t o ale o t ai e e t au patie ts
a eis ues

A gu e t oi e a lo g te e, oi e a ou t te e

Effet de p i aute : les ite s p ese tes e e lo s de l’app e tissage so t dava tage
appeles-> oi e episodi ue
Effet de e e e : les ite s les plus e e ts p ese tes da s u e liste lo s de l’app e tissage
so t eu appeles e p e ie -> oi e de t avail

Modelisatio og itviste de la MLT


Modele d’Atki sto et Shiff i
La oi e se so ielle : egist e pou ha u e des odalites se so ielles. L’i fo atio
se soi elle se ait o te ue pe da t u e t es ou te du ee s s et pou ait e suite
e t e opiee da s la oi e a ou t-te e.
La oi e a ou t te e MCT : apa ite li itee et du ee li itee s se . L’i fo atio
est e agasi ee de fa o te po ai e ava t d’et e t a sfe ee ve s la oi e a lo g te e
MLT .
La oi e a lo g te e : apa ite illi itee, pe et le ai tie des i fo atio s
e o isee da s le te ps.
ð HM MLT attei te : i apa ite a fai e t a sfe ee ve s la oi e a ou t te e ve s la MLT.
ð KF MCT attei te ais MLT p ese ve -> e et e ause la li ea ite du odele a ave e
odele la MLT e pou ait pas et e p ese ve

Modele de tulvi g
Modele hie a hi ue sous la depe da e de e a is es eu o au spe ifi ue
Modele ge e al SPI
Vise a e pli ite les elatio s e t e les diffe e ts s ste es de oi e
- E odage se iel a pa ti du s st e de ep ese tatio pe eptive
- Sto kage e // da s les diffe e ts s ste es
- Re upe atio i depe da te a pa ti des diffe e ts s ste es

M oi e episodi ue
M oi e des eve e e ts o s ie ts et su je tifs
Ca a te isti ues fo da e tale : pe ett e de se souve i d’u eve e e t le uoi da s so
o te te spatial le ou et te po el le ua d . Elle pe et u « vo age e tal da s le te ps
» possi le g a e a la o s ie e autoeti ue et au self la efe e e a soi
Rappele les i fos de a i e o s ie te.

M oi e se a ti ue
M oi e des ots, des o epts, des o aissa es su le o de, i depa da e t de leu
o te te d’a uisitio .
I lut egale e t des o aissa es pe so elles la se a ti ue pe so elle o espo da t
a des o aissa es su soi sa s efe e e a u souve i pouva t et e estitue da s u
o te te spatio-te po el e : date de aissa e

Modele de S ui e
Les i te a tio s e t e les diffe e ts s ste es esi ue e so t pas e pli itees
La oi e de la ative est a essi le pa u appel o s ie t. So o te u peut et e
ve alise.
No -de la ative : i fo pas appele o s ie e t
La oi e de la ative est divisee e deu sous-s ste es :
- La oi e episodi ue efe e au souve i s sous fo e d’eve e e ts
- La oi e se a ti ue pe et le souve i des faits

Disso iatio oi e episodi ue et oi e se a ti ue


Diffe e e oi e episodi ue/se a ti ue
T avau su la oi e episodi ue = i te ets su les p o essis og itifs i pli ues ou ui
i te agisse ave la oi e episodi ue => pa adig e de la o atoi e listes d’ite s a
app e d e ava t leu appel, et …
T avau su la oi e se a ti ue = o ga isatio , ep ese tatio de l’i fo a tio e
oi e se a ti ue.
Ca a te isti ue spe ifi ue de la ME
- Ou li plus fa ile de li fo e o isee e ME -> se si le au i te fe e es
- s st e + d a i ue o solidatio , e o solidatio … ue le oi e se a ti ue, e
o sta te evolutio
- oi s sta le ue la oi e se a ti ue
- ME alte ee da s l’a esie alo s ue la MS est p ese vee da s l’a esie

I i atio de la oi e episodi ue et de la oi e se a ti ue
MS= t a e a ie e de os p e ede tes e p sto kees e ME, a a t su i u e ge e alisatio
et u e pe te de o te te spatio-te o el
La o p ehe sio des e pe ie es pe so elles eleva t de la ME est asso iee au
o epts et o aissa es sto kes e MS.
- ME = se souve i du passe
- MS= o aissa es da s le p ese t

« se souve i » e essite u savoi se a ti ue


« savoi » ’i pli ue pas de se souve i o s ie e t d’u eve e e t e : savoi u’il
fait haud e t da s le dese t sa s ja ais et e alle/

Modelisatio de la oi e se a ti ue
La oi e se a ti ue est o posee de o epts. Elle o tie t la defi itio de es
o epts et u e o aissa e des elatio s e ista tes e t e eu .
Diffe e tes odelisatio s de la oi e se a ti ue :
- Quillia 9 , Colli s& Quillia 9 9 : i flue e de l’i fo ati ue- la theo ie des
eseau se a ti ues -> i tellige e i fo ati ue. Valide u e odele su l’o ga isatio des
i fos e oi e se a ti ue. Les auteu s au aie t o se ve ue la plupa t des ots so t
pol se i ues, et il est do e essai e d’i te p ete le se s pou t ouve la o e
sig ifi atio . -> u ot f peut et e t aduit e plusieu s ots e a glais. O se vatio o
o duit a l’etude de l’o ga isatio des ots e oi e se a ti ue
- S ith, shoe e & s ith 9 : t aits se a ti ues
- Colli s & loftus 9 5

La uestio de la st u tu e de l’i fo se a ti ue Cad la fa o do t ot e o aissa e du


o de est og a isee da s ot e fo tio e e t se a ti ue est i po ta te. Pou
app ehe de la sig ifi atio d’u ot, il est e essai e de et ouve les o epts asso ies et
d’eta li les elatio s e t e es o epts.

La o aissa e de ette st u tu e pe et de o p e d e :
- Les pe fo a e lo s de la e o isatio
- Co e t les o aissa es peuve t et e e aga isees de fa o opti ale

Le odele de eseau de olli s et uilllia suppose ue l’i fo se a ti ue do t ous


disposo s est e aga isee da s u e st u ut e e eseau hie a hise.
Afi de de o t e ette o ga isatio , olli s et uillia o t ela o e u e ethode de o ee
de « ve fi atio d’e o es ».
Pa adig e de te ps de ea ito su des juge e ts se a ti ues -> i di ue si les ph ases
suiva tes so t v aies ou faussess…
- «u a a i est jau e » ? oui/ o
- «u a a i a de la peau » ? oui/ o
- «u a a i est u a i al » ? oui/ o

Appli atio de la te h i ue des te ps de ea tio TR


Le te ps de juge e t se a ti ue de ph ases de st le « u a a i a de la peau » est d’auta t
plus lo g ue la dista e se a ti ue est i po ta te e t e les o epts =i lusio
d’e se le ou les p op ietes.
La dista e ep ese te u o e d’etapes appelees « œuds »
Le te ps de epo se TR a des e o es va ie t selo les iveau :
- s e essai e e vi o pou i di ue u’u a a i est u oiseau
- 5 s essai e e vi o pou d ide u’u a a i est u a i al

Puis ue les p o ietes so t lassees ave les atego ies de a de u e de plus ue l’a es au
o ept
Postulat : la ep ese tatio des o epts
Les o epts so t ep ese tes e oi e se a ti ue sous la fo e de œuds
se a ti ues.
Cha ue œud o espo d a u o ept. Les o epts se aie t i te - elies pa des lie s
asso iatifs.
Aug e tatio du te ps de ve ifi atio e f t du de iveau ou œuds a f a hi pou
effe tue ette ve ifi atio 5 s pa iveau .
Ve ifi atio plus lo gue des p op ietes ue de l’i lusio d’e se les 5 s pou ve ifie
u e p op iete . Mais..

Effet d’i vse io de iveau de ide heval = a i al< heval= a ife e


Effet de ep ese tativite oi eau igog e ? => atego ies de E.Ros h iveau de ase .
Ce tai s ite s so t plus ep ese tatifs ue d’aut es. Le te ps de juge e t plus ou t. Plus
t pi ue a pa atage plus de a a te isti ues ave l’ite o e ui ep ese te la atego ie.
Theo ie du p otot pe : e tai s ite s de la atego ie so t plus ep ese tatifs ue d’aut es.

Postulat : e upe atio de l’i fo atio


. Le p o essus de ase de la e upe atio de l’i fo atio e MS est le p o essus de
l’a tivatio diffusa te.
. Les auteu s ette t l’a e t su le p o essus pa le uel deu o epts so t is e elatio
e MS : otio de diffusio ou dist i utio de l’a tivatio
. Les auteu s e o aisse t l’effet de la dista e se a ti ue,
Pou les o epts fo te e t elie -> t es p o he spatiale e t de la diffusio de l’a tivatio
va et e t es apide.
. P o essus d’a tivatio diffusa te.
Si u o ept ’est pas a tivee e MS, il este e epos.
Niveau de ase d’a tivatio : A tivaito > au iveau de ase -> p opagaito de l’a tivatio
d’u o ept a l’aut e da s le esau

E e ple : ua d o e te d le o ept « a a i », le o ept « oiseau » est a tive e MS, puis


a tivatio de « a i al » -> a tivatio supe ieu e au iveau de ase va se p opage d’u
o ept a l’aut e da s le eseau .
Deu p i ipes g effes au deu postulats
P i ipe de hie a hie atego ielles
- Les o epts so t lasses de a i e hie a hi ue
- Les atego ies so t e oitees da s des atego ies plus la ges

P i ipe d’e o o ie og itive : seule e t les p op ietes ou att i uts spe ifi ue so t
lassees ave les o epts Ca ai e-> jau e
Notio de dist i utio de l’a tivatio : l’a tivatio est auto ati ue et se p oduit sa s
i te tio deli e ee e . effet d’a o age se a ti ue/asso iatif

Pa adig e d’a o age i st u tio : les deu se ies de lett es fo e t-elles des ots ?
Mot o te te a o e + i le he e-pai ? oui/ o
- Beu e-pai ? oui/ o
- Jah e-het e ?oui/ o
- Mo t/ ve ??oui/ o
- To i-padto ?oui. o
Plus apide ua d e e atego ie se a ti ue.
I- La thode des as e eptio els : les al ulateu s p odigieu I audi et Dia a di

I audi : « e te d les hiff es » Dia a di les « voit »

P se tatio d’u hi uie de hiff e, il faut appele les hiff es da s diff e ts o d es

Dia a di evisualise les hiff es, et do peut les edo e da s l’o d e voulu apide e t
I audi : a plus de al a e odage auditif

P se tatio auditive de hiff e

App e tissage des hiff es plus apides hez I audi


Dia a di a plus de al a e odage visuel

E pa s : i audi : e pa de pou les hiff es ais de pou les lett es Pou Bi et e se ait dut à
la p ati ue ou l’e t ai e e t à l’utilisatio des st at gies ui pe ette t de p odui e et de ai te i
la sup io it des e pe ts

E pa si ue o al : + ou- l e ts e sto kage sa s t aite e t ou ai tie passif de


l’i fo atio e MCT Mille , 95 ou l e ts e sto kage ave t aite e t Da e a &
Ca pe te , 9

II. La oi e de t avail MDT de Baddele

Ala BADDELEY 9

Il p opose e 9 le o ept de oi e de t avail MDT ui ’est pas u e si ple MCT lieu de


sto kage o t ai e e t au od le d’Atki so et Shiff i 9 elle a sa p op e st u tu e et so
p op e fo tio e e t ais elle e t etie t des lie s t oits ave la MLT

La MT à o posa tes : la ou le pho ologi ue, le alepi visuo-spatial et l’ad i ist ateu e t al.

Bou le pho ologi ue

Deu sous- o posa tes da s la ou le pho ologi ue

- Regist e pho ologi ue passif : ai tie passif de l’i fo atio


- Bou le a ti ulatoi e : Du e de vie des i fo atio s auditivo-ve ales : se o des. Pou ue
les i fos soit ai te us plus lo gte ps : P o essus d’auto p titio su vo ale :
af aî hisse e t de l’i fo atio ve ale Mai tie l’i fo atio da s le egist e
pho ologi ue de l’i fo atio e la p ta t e tale e t e o ti ue e . u o de
t l pho e

Cas KF de Ti Shalli e et Elisa eth Wa i gto 9 E pa de hiff es de hiff es seule e t


D fi it sp ifi ue à la ou le pho ologi ue.

Pe fo a es ette e t sup ieu es ua d les hiff es so t p se t s e odalit visuelle u’e


odalit pho ologi ue.

- T s fai le effet de e e e appel li e


- P se vatio de l’e pa visuo-spatial test des lo s de Co si
- P se vatio des apa it s d’app e tissage à lo g te e

Le alepi visuo-spatial

- Mai tie des i fo atio s visuelles et spatiales


- La fo atio et la a ipulatio des i ages e tales

L’ad i ist ateu e t al ou o t ôle e utif

La o posa te la plus i po ta te du od le de Baddele .

fo tio s e utives :

- La fle i ilit e tale


- La ise à jou de l’i fo atio : - a k : p se tatio d’ite s su u a et le sujet doit
i di ue si il a d jà vu l’ite , , , ou 5 essais aupa ava t
- I hi itio des po ses auto ati ues.

Cha g e du o t ôle et de la dist i utio de l’atte tio .

Co t ôle le t a sfe t de l’i fo atio ve s la oi e à lo g te e.

Égale e t i pli u da s :

- Ma ipulatio de pls i fos e e tps


- La divisio de l’atte tio e t e pls tâ hes
- La dist i utio de l’atte tio e t e es ultiples tâ hes

E pli atio des pe fo a es des g a ds al ulateu s

Les al ulateu s p odigieu doive t do eg oupe les hiff es da s l eu oi e puis u’il e iste
des li ites e te es de apa it de sto kage de l’i fos.

Mille a o t ue l’o ga isatio de l’i fo pe et de d passe la apa it li it e de la oi e à


ou t-te e. Pou ela e p alis su u tudia t : il a aug e t sa apa it de o isatio
d’u e s ie de hiff e i ai e e adopta t u odage d i al.

La th o ie des Chu ks Chase et Si o 9

Définitions

U hu k est u e fo e de o aissa e pe etta t de o p esse e u e seule u it plusieu s


i fo atio s i itiale e t disti tes.

u asse lage d’ l e ts a a t de fo ts lie s e t e eu , ais de fai les lie s ave des l e ts


d’u aut e hu k.

La th o ie des hu ks i siste su l’i po ta e de la pe eptio e o aissa e de o figu atio s


da s la e he he s le tive ise e pla e pa les e pe ts. L’ide tifi atio pa les e pe ts de es
o figu atio s pe eptives est esse tielle da s la esu e où l’hu ai a u e oi e à ou t te e
MCT li it e.

La o isatio pa ses ti uettes pe ette de d passe la apa it de la MCT

Fai lesses de la théorie des chunks

Des p odiges « e o istes» etie e t jus u’à u e e tai e d’ite s hiff es, lett es, et . . O peut
suppose u’ils se souvie e t de hu ks plus g a ds et u’ils etie e t ai si dava tage d’ite s.

C iti ues de la oi e de t avail

P opositio

- Peu de ha e ue les li ites de la MDT soie t plus g a ds a s elles so t e appo t es


o e i f ieu es. Co a : li ite de
- Des ite s ue l’o o ait sto k s e MDT se aie t sto k s e MLT.

Solutio : Co st ui e u e th o ie ui postule u’u e pa tie du sto kage des i fo atio s de la MDT a


lieu e MLT

III- La oi e de t avail à lo g te e MDTLT

K. A de s ERICSSON p opose u e th o ie de la oi e ui e fait pas de disti tio e t e la MDT


MCT et la MLT. La MDT est la pa tie a tive de la MLT, la MDTLT ep se te le lie e t e la MDT et
la MLT.

Chase a d E i sso 9

A lio atio des pe fo a es de SF tudia t a t ave s les e t ai e e ts o sista t à oute et


p te à l’e ve s des s ies de hiff es pe da t heu e pa jou du a t ois heu es .

E pe tise est li e à u e eilleu e apa it à utilise des st at gies de eg oupe e t ui vo t


ep e d e des i fos sto k es e MLT.

MDTLT U e pa tie du sto kage des i fos de la MT à lieu e MLT. U e pa tie de la MLT peut t e
e plo o e MT ua d u e pe so e est e pe te da s u do ai e aug e te l’espa e de
sto kage lo s de l’e utio d’u e tâ he. L’o ga isatio des o aissa es da s ette MDTLT e
p odui ait pa le eg oupe e t d’ite s à o ise do t l’asso iatio sulte d’u lo g
e t ai e e t.
IV. R visio du od le de la MDT de Baddele et aut es od les

Baddele

Le uffe pisodi ue de Baddele

- Cha g du sto kage te po ai e d’i fo atio s i t g es p ove a t de diff e tes


sou es/ odalit s.
- Qualifi d’ pisodi ue a il sto ke des pisodes da s les uels l’i fo atio est i t g e da s
l’espa e et da s le te ps.
- Joue u ôle i po ta t da s l’e odage et da s la up atio e oi e pisodi ue
- Ta po de sto kage te po ai e d’i fo atio s pisodi ues de diff e tes odalit s visuel,
s a ti ue, ve al… .
- I t g atio de es i fo atio s p ove a t de la MDT et de la MLT.
- R up atio o s ie te de l’i fo atio .
- Capa it de sto kage li it e et te po ai e.

MNESIS Me o NEoSt u tu al I te -S ste i odel

Re d o pte de l’i te a tio e t e les diff e ts s st es. Il i t g e les s st es de oi e du SPI


ave des o posa te de la MT de Baddele .

Il o p e d 5 s st es de oi e, il i siste su les i te - elatio e t e les diff e ts s st es


si ue pou e d e o pte du a a t e d a i ue et e o st u tif de la oi e hu ai e.

M oi e pe eptive, s a ti ue, pisodi ue lie idi e tio el e t e MS et ME p o essus de


s a tisatio des souve i s au ou s du te ps. Ce p o essus e s’appli ue pas a tous les souve i s.
CM M oi e i pli ite

SPI s st e de ep se tatio pe eptive

S ui e oi e o d la ative : oi e p o du ale, app e tissage p i ai e et pe eptif

. Naissa e des o epts M oi e i pli ite/ oi e e pli ite

Re he hes pio i es d’E i ghaus XIX°s

O peut et ouve es « tats e tau a t ieu s» pa effo t de appel. Ils peuve t appa aît e
i volo tai e e t. Ils e e e t u e i flue e su le o po te e t a tuel.

D fi it de la oi e d la ative

App o he eu ops hologi ue = tude t ou les og itifs e elatio ave u d sfo tio e e t
al S d o e a si ue = d fi it si ue >> aut es t ou les og itifs

Ca a t isti ues: D fi it da s l’a uisitio d’i fo atio s ouvelles a sie a t og ade . D fi it


+/- te du à la up atio des i fo atio s a uises ava t la su ve ue de l’ v e e t
pathologi ue a sie t og ade

Le patient H.M.

A sie a t og ade ajeu e Ou li au fu et à esu e des v e e ts v us depuis l’op atio


95 . I apa it à fo e de ouveau souve i s pisodi ues ou à se o st ui e de ouvelles
o aissa es s a ti ues.

A sie t og ade po ta t su les v e e ts su ve us u e à deu a es ava t l’op atio


95

P se vatio s au iveau si ue : M oi e à ou t te e i ta te e pa o al M oi e
p o du ale i ta te oi e i pli ite p se v , M oi e le i ale i ta te.

Patie ts a si ues et disso iatio oi e i pli ite vs e pli ite

Alt atio des pe fo a es au tests e igea t u e up atio o s ie te des i fo atio s


sto k es e MLT. P se vatio des pe fo a es à des p euves « i di e tes» de oi e o e:
Ide tifi atio pe eptive, Co pl te e t de t ig a es, D isio le i ale

P se vatio de la oi e i pli ite p o du ale ou o -d la ative

P se vatio de la oi e p o du ale hez les patie ts a si ues

Les patie ts a si ues p se te t des apa it s d’app e tissage oteu p se v es : Pa essais et


e eu s Sa s souve i d’avoi alis l’ p euve aupa ava t

⇨ Capa it s p se v es à des p euves «i di e tes» valua t la oi e

P se vatio de la oi e p o du ale hez HM

Tâ he u’il value la oi e p o du al tâ he du dessi de l’ toile e i oi .

HM tait apa le d’app e d e la tâ he d’ tole e i oi sta ilisatio des pe fo a es au fu et à


esu e de l’app e tissage. Mais il avait toujou s l’i p essio d’ t e deva t u e ouvelle tâ he.
E e ple du as HM ave le test de l’ toile e i oi App e tissage lo g et diffi ile : Jou s et :
essais à ha ue fois pou passe de e eu s à e eu s Jou : Sta ilisatio des pe fo a es
ave ou e eu s

B e da Mil e : «Pou ta t, il tait tout à fait i o s ie t d’avoi p t . Pou lui, ’ tait toujou s
ouveau.»

Suza e Co ki : U e ha ilet ot i e peut t e a uise sa s l’i te diai e des st u tu es


hippo a pi ue

M oi e d la ative MD / oi e p o du ale MP

Cohe et S ui e 9

La MD sto ke les i fo atio s g ales MS et sp ifi ues ME .

La MP est o a essi le à la o s ie e. Elle pe et l’a uisitio d’ha ilet s ot i es, ve ales ou


og itives. Elle s’e p i e da s l’a tio fi alis e

S ui e 9

La MD s’appuie su des i fo atio s ui so t de atu e d la ative p opositio s, i ages et ui so t


a essi les à la o s ie e. Ce s st e si ue d la atif est apide, o t ôl et fle i le.

La MP t aite des i fo atio s as es su des gles d’a tio . So e p essio est i pli ite et
i disso ia le de l’a tio . Elle est a a t is e pa u fo tio e e t auto ati ue et igide.

Co ditio e e t:a gdale, e velet

P o du ale : st iatu

Da s la aladie de Pa ki so , les o ps st i s so t alt es et o peut avoi u e pe te au iveau de la


oi e d la ative ais aussi p se e de d fi it s v e e oi e p o du ale.

La oi e i pli ite : les outils d’ valuatio

Tâ hes valua t la oi e e pli ite

Évaluatio du souve i o s ie t = les o sig es du test fo t f e e à des v e e ts pe so ell


e e t v us o te te spatio-te po el

Modes de appel : appel li e, appel i di , e o aissa e

Tâ hes valua t la oi e i pli ite

R alisatio d’u e tâ he do t les pe fo a es so t sus epti les d’ t e i flue es pa u e


e p ie e e te du sujet. Les o sig es au o e t du appel de l’i fos ’i duise t pas de
st at gie o s ie te de e he he des v e e ts a t ieu s.

/!\ Ne pas o fo d e e odage ave i te tio s e odage i te tio el ou o d’app e d e


e odage i ide t .

Les effets d’a o çage

D fi itio de l’effet d’a o çage Ph o e selo le uel u e p se tatio u i ue d’u sti ulus
sp ifi ue lo s de la phase d’ tude e e e u effet, souve t fa ilitateu , su le t aite e t ult ieu de
e e sti ulus, d’u ite appauv i ou p o he de elui- i, et e i, e l’a se e de tout appel
o s ie t li à u e e positio p ala le à et ite .

Effet d’a orçage direct de répétition

Biais de po se, ie fa ilitatio aug e tatio de la p isio , di i utio late e de po se ,


o se v lo s de la alisatio d’u e tâ he où le at iel i le a t p ala le e t tudi

Da s u o te te de d isio le i ale aug e tatio de la apidit de t aite e t et di i utio de la


late e des po ses ui se p oduit e s à la p se tatio p ala le du at iel.

Ep euves de atu e le i ale

- Co pl te e t de t ig a es sou hes de ots


- Co pl te e t de ots f ag e t s
- D isio le i ale

Les ots utilis so t oi s f ue ts da s la la gue ue la f ue e des ots alte atifs, pou ue


effet d’a o çage soit ie li s à la p se tatio des ots p ala le

Ep euves de atu e pe eptive Ide tifi atio pe eptive = ide tifi atio da s des o ditio s
diffi iles ots ou dessi s : Mas uage, d g adatio pe eptive, p se tatio apide e . s

Ep euves de atu e o eptuelle Asso iatio li e ou at go ielle = g e des ots à pa ti


d’i di es o fou is e phase app e tissage

- E e ple : ole pou a ta le


- E e ple : pei tu e pou pi eau

Patie ts attei ts du s d o e de Ko sakoff

Les patie ts attei ts du s d o e de Ko sakoff o t i ue t à la o p he sio du fo tio e e t


des diff e ts s st es de oi e

S d o e de Ko sakoff: Souve t li à u e o so atio h o i ue d’al ool, Plus a e e t li à


e tai es fo es de s v es al ut itio s Ca e e ale e thia i e vita i e B .

S ptô es des patie ts attei ts du s d o e de Ko sakoff

- A sie t og ade et a t og ade


- T ou les de l'o ie tatio spatio-te po elle
- A osog osie d i de ses t ou les
- Fa ulatio s et fausses e o aissa es
- Apathie et ousse e t des otio s

T avau de Wa i gto & Weisk a tz 9

La oi e i pli ite peut-elle s’a lio e hez des patie ts ave u s d o e de Ko sakoff ?
Pa adig e : Ide tifi atio de dessi s f ag e t s à ide tifie ad i ist s à des patie ts attei ts du
s d o e de Ko sakoff.--> la oi e i pli ite est i ta te

Ide tifi atio des i ages s’a lio e ave le tps oi e i pli ite est i ta t

T avau de Wa i gto & Weisk a tz 9

M thode :
- P se tatio de ots o f ag e t s
- Test : i di es de lett es t ig a es = p odui e u ot
- patie ts a si ues vs o t ôles sai s
⇨ Patie ts = o t ôles : pou p odu tio de ots à pa ti de t ig a es
⇨ Patie ts << o t ôles : lo s du appel li e et de la e o aissa e

Les patie ts a si ues so t d fi itai es e appel li e et e e o aissa e

Les patie ts a si ues ussisse t o e les o t ôles les tâ hes d’ide tifi atio et de
o pl te e t de ots.

⇨ Disso iatio e t e la oi e i pli ite et e pli ite

G af, S ui e & Ma dle 9 Rôle des o sig es ?

- Co sig e e pli ite appel i di à pa ti de t ig a es


- Co sig e i pli ite do e le e ot ve a t à l’esp it

E pli ite : patie ts < o t ôles

I pli ite : patie ts = o t ôles

. Diff e iatio MI vs ME

Les fa teu s o eptuels

Niveau de traite ent Jaco y& Dallas, 19 1 :

Phase d’ tude : app e d e des ots fa ilie s e po da t à des uestio s tâ hes d’o ie tatio du
t aite e t o ditio s

- G aphi ue ph si ue : le ot o tie t-il la lett e L ?


- Pho ologi ue : le ot i e -t -il ave ?
- S a ti ue : le ot appa tie t -il à la at go ie

Phase test : Re o aissa e : oui/ o , Ide tifi atio pe eptive : ots p se t s 5 s

Re o aissa e ap s t aite e t s a ti ue > t aite e t pho i ue ou g aph i ue


Tau ide tifi atio pe eptive = ide ave tests de atu e pe eptive ou le i ale

La a ipulatio des iveau de t aite e t p oduit u effet sig ifi atif su les tâ hes de oi e e p
-li ite, alo s u'il 'est ue a e e t o se v su les tâ hes i pli ites.

L’a plitude des effets d’a o çage e va ie pas ave p ofo deu de t aite e t. Il e iste u e
i d pe da e fo tio elle.

Effet production ou de génération Jaco y, 19 3

Phase d’ tude :

- No o te t le tu e : les pa ti ipa ts lise t des ots à voi haute ho s de o te te e : f oid


- Co te te : Les pa ti ipa ts lise t u ot da s u o te te sig ifi atif e . haud-FROID
- Ge e ate: ils g e tu ot depuis le o te te a to e e . haud ??

Phase test : Tâ he de e o aissa e, Ide tifi atio pe eptive


Effet lassi ue de « p odu tio » du at iel lo s ue des tests e pli ites so t utilis s. Effet i ve se
dit de le tu e appa ait souve t ave des tests i pli ites de atu e pe eptive ou le i ale

Fa teu te po els, Tulvi g, Sha te & Sta k 9

- P se tatio de listes de ots


- Test de e o aissa e vs o pl te e t ots f ag e t s, h ou jou s ap s.

Le d li te po el des pe fo a es va ie selo les tests e pli ites ou i pli ites :

Lo s ue e tai es tâ hes i pli ites so t utilis es e o pl te e t de ots f ag e t es,


ide tifi atio pe eptive , les effets d’a o çage peuve t pe du e su de t s lo gues p iodes alo s
ue le souve i des sujets pou le at iel est t s affai li.

Au o t ai e l’effet d’a o çage peut dispa ait e au out de uel ues heu es e : o pl te e ts de
t ig a es, asso iatio li e alo s ue les sujets o t e o e e oi e le souve i d’u e g a de
pa tie du at iel.

Les fa teu s pe eptifs

Se si ilit à la va iatio e t e les phases d’ tude et test de la odalit visuelle vs auditive et du


fo at visuel g aphi ue vs ve al e situatio de tests i pli ites a plitude des effets a o çage
t s att u e

Pas d’effet des diff e es de odalit s e t e l’ tude et le test e situatio de e o aissa e

Co lusio : i pli atio s th o i ues

Graf & Schacter 19 5

La oi e i pli ite e ouv e l’e se le des o aissa es o a essi les à la o s ie e. Elle est
ise e jeu ua d des e p ie es p ala les odifie t la pe fo a e da s u e tâ he ui e
e uie t pas le appel o s ie t de es e p ie es.

La oi e e pli ite fait f e e au situatio s da s les uelles u sujet appelle volo tai e e t et
o s ie e t des i fo atio s sto k es e oi e.

Puis, it e d’i te tio alit , f e à la up atio

Les effets d’a o çage da s les tests i pli ites de atu e pe eptives et le i ale d pe daie t d’u e
lasse de s st es de ep se tatio p -s a ti ue de atu e pe eptive.

Les tâ hes i pli ites e e ui e t pas u t aite e t s a ti ue lo s de l’ tude et so t se si les


au a ipulatio s ph si ues i t oduites e t e la phase d’ tude et de test. Ce tai s effets
d’a o çage so t t i utai es de s st es ui op e t su u e i fo pe eptivo-st u tu al ais pas
s a ti ue.

Selo le od le SPI de Tulvi g 995

Le PRSsous-te d les effets d’a o çage pe eptif et le i al = p


s a ti ue, d’où se si le fo at p se tatio , ais o à la p ofo deu de t aite e t pa e e ple
fo e de disso iatio e p i e tale

sous-s st es :

- Fo e visuelle des ots a o çage ots vus


- Fo e auditivedes ots a o çage pou les ots e te dus
- Des iptio st u tu ale des o jets a o çage pou les dessi s

M oi e p o du ale + PRS = oi e i pli ite


CM1 EXPE

Contrôle attentionnel

Kah e a 9

O au ait u se voi u i ue de apa it atte tio elle u’o pou ait utilise pou u e tâ he.
D pe d de l’ tat d’ veil du sujet.

Si u e ou plusieu s tâ hes e de les apa it s du se voi atte tio el, alo s il au a u e hute de
pe fo a e da s u e ou plusieu s tâ hes. La de a de atte tio elle d’u e tâ he d pe d de sa
atu e. Les uts faço e t la a i e de divise l’atte tio p io it .

Ressou es atte tio elles ultiples : pas u’u se voi ais plusieu s. Do l’i te f e e fe ait
puise da s des se voi s atte tio els diff e ts. Si o aug e te la diffi ult d’u e tâ he B, alo s il
au a u e i te f e e da s la pe fo a e de la tâ he A puis u’elle puise ait d’u e se voi
si elles se esse le t. Deu tâ hes li es à deu se voi s i d pe da ts, les pe fo a es de la
tâ he e se o t pas tou h es i elles de la tâ he , a pas appel au e se voi .

Wilke s 9 suit diff e t it es/a es pou e so od le. O et ouve le o ept de stades


de t aite e t de l’i fo atio . Les essou es e atte tio peuve t t e d fi ies su plusieu s a es :

- Stade de t aite e t
- Natu e du ode : diff e ts t pes de odage pa e soit visuo-spatial soit pho ologi ue
- Ca al d’e t e : pa e visuel ou auditif
- Ca al de so tie : pa e a uel ou vo al

B oad e t 95 : la ua tit d’i fo atio t ait e se ait li it e à u . Mod le de filt e p o e, le


filt age de l’i fo atio se ait fait à u stade p o e du sti ulus. I fo atio disti gu e selo
e tai es a a t isti ues ph si ues e : disti gue u e voi d’ho e et u e voi de fe eg â eà
la hauteu de la voi

Deuts h & Deuts h 9 : toutes les i fos se aie t t ait es e pa all le jus u’à attei d e le filt e.
Cette s le tio se fe ait au iveau du t aite e t s a ti ue.

Les li ites du o t ôle atte tio el :

Il a au oi s deu tapes du t aite e t de l’i fo atio ui se aie t affe t es pa ette li itatio :

- Le t aite e t pe eptif

P oto ole du o t ôle atte tio el : Ra o d, Shapi o & A ell 99

Le sujet voit passe des hiff es et doit d te te les deu lett es. O a ipule la dista e te po elle
e t e les deu lett es les deu i les . Do o va ett e les deu lett es de plus e plus p o he, le
d lai se a de plus e plus petit. Plus le d lai est ou t, plus les sujets o t te da e à glige / e pas
d te te la deu i e i le effet de cligne ent attentionnel .

Pou v ifie ue ’est ie u effet atte tio el, si o de a de au sujet de d te te la p e i e


i le tâ he u i ue , alo s les sultats este t o sta ts et o ’a pas d’o issio . Pa o t e, da s
le as d’u e dou le i le, alo s o e a ue ie ue plus le d lai te po el est ou t, oi s les
sujets e a ue t la deu i e i le, ’est do ie u effet de lig e e t atte tio el da s le as
d’u e tâ he à dou le i le.

- La s le tio de la po se
Le d oule e t des v e e ts e tau pou e ute u e tâ he est od lis e te es de stade
de t aite e t.

A Stade p e t al : ide tifi atio du sti ulus


B Stade e t al : s le tio de la po se
C Stade post- e t al : e utio de la po se

P oto ole PR :

- L’e ploi de deu tâ hes de TR de hoi

O p se te des lett es et o de a de au sujet d’ide tifie la atu e de la lett e appu e su u


outo pou di e de uelle lett e il s’agit, d te tio du sti uli .

- Choi de tâ hes ave o flit se so i oteu i i al

O va de a de de po d e ave deu tâ hes ui o t le e a al de so tie

- Co t ôle de l’a pleu du d alage e t e les deu tâ hes

Le SOA : s h o ie e t e la tâ he et . O a ipule da s le s h a le d alage e t e l’ tape A


et A.

- Co sig e de p io it pou la p e i e tâ he

O i pose au sujet de p io ise la tâ he pou s’assu e du d oule e t te po el li à la tâ he.

E suite, o fait va ie le SOA. Et e u’o peut o se ve ’est ue si o epli le SPA e t e les deu
tâ hes, alo s o a u e aug e tatio des te ps de a tio de la tâ he ta dis ue les te ps de
a tio de la tâ he este t i va i s.

Deu tâ hes du s st e e t al e pou aie t pas t e e ut es e e te ps.

C’est do le PRP = Période Réfractaire Psychologi ue. oût des SOA

R du tio d’e vi o 9 % du PRP ap s sessio s de p ati ue. Do ave de l’e t aî e e t o peut


s’a lio e . Cepe da t sessio s suppl e tai es e duise t pas d’ava tage l’effet. La
o ustesse de l’effet est u a gu e t e faveu d’u e li itatio st u tu ale de l’atte tio .

Mod le du goulet d’étrangle ent central :

L’i te f e e e t e les deu tâ hes se situe t au iveau du t aite e t e t al. Ce iveau de


t aite e t peut op e u i ue e t de a i e s ielle. Les iveau de t aite e t p iph i ues
peuve t op e e pa all le.

Mod le e écutif central :

Selo e od le, l’i te f e e se positio e toujou s au iveau e t al ais e se ait pas dû à des
li ites st u tu elles. Les deu tapes e t ales e se aie t pas e ut es e pa all le pou des hoi
st at gi ues a hoi opti al de alise la dou le tâ he. P o essus du o t ôle e utif ui
s’o upe ait de g e les deu tâ hes.

Mod le du partage des capacités :

L’i te f e e ’est pas due à des li ites st u tu elles du t aite e t e t al. Les deu tapes
e t ales peuve t t e e ut e pa all le. L’i te f e e est due à u e allo atio as t i ue des
essou es atte tio elles.
Prédictions du goulet d’étrangle ent central :

Si ette li itatio est pu e e t st u tu elle, alo s la eu oi age ie dev ait o t e u e late e ais
pas d’ai es ui o t e t u e a tivatio plus fo te ue d’aut e, ça dev ait t e les es ai es e
dou le tâ he u’e tâ he u i ue ais juste ave des te ps d’a tivatio diff s. Du et al.,

Prédictions du goulet fonctionnel :

Mod le de o t ôle e utif/pa tage. Si l’i te f e e est due à u e ute e t atte tio el
additio el, alo s les ai es ales dev aie t o t e u e a tivatio ale ie plus fo te e
dou le tâ he u’e tâ he u i ue. Wo i ge , et al., 9 . M ta-a al se : les auteu s epo te t u e
s ie d’a tivatio ale f o tales et pa i tales plus fo tes e o ditio de dou le-tâ he u’e
tâ he u i ue.

Petite p euve de task s it hi g

Coût de passatio d’u e tâ he à l’aut e s it hi g ost . P oto ole de lo i te.

Les pe fo a es da s les lo s i tes so t pe tu es e o pa aiso à la o ditio de tâ he


u i ue

 Coût de ha ge e t s it h glo al

Coût att i u au de a de a ues de o t ôle … diapo

Les pe fo a es aisse t e o e plus e o pa a t les essais où il au ha ge e t ave les


essais sa s ha ge e t

 Coût de ha ge e t s it h lo al

Coût att i u … diapo

Divise l’atte tio e t e plusieu s tâ hes a u oût

Ce oût est du à des li itatio s st u tu elles et/ou fo tio elles

Ces li itatio s so t li es au fo tio e e t de st u tu es ales situ es da s le lo e f o tal

Multitasking = oo di atio de pe fo a e de ou plusieu s aut es tâ hes diff e tes e e


te ps

Media- ultitasking = la o so atio de plus d’u flu de o te u e e te ps

 Aug e tatio de e t pe de o po te e ts

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