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• Théorie de Piaget
A) Ancrage épistémologique
B) Ancrage biologique
1. Adaptation
2. Organisation
AVANTAGES INCONVENIENTS
• Résultats riches d'infos • Orientation réponses enfants
• Déroulement moins rigides que pour • Difficilement comparables
tests • Divergences d'interprétation
• Interprétation discours
• Intervention expérimentateur
Déroulement :
• psy pose questions à enfant sur tâche qu'il réalise.
• But : faire ressortir logique de enfant.
• S'adapte à enfant. BIAIS POSSIBLE : INFLUENCE DU PSY .
• Peut invoquer avis contraire de camarade pour débloquer parole, faire
argumenter enfant.
• Observation langage non verbal.
• Interprétation subjective.
Développement = équilibration
Progressive des conduites
Adaptation Organisation
( relation sujet-milieu, ( relations entre les différents
schèmes-objets) Schèmes ou conduites du sujet )
Assimilation
Accommodation
( des objets par les
( des schèmes aux objets )
schèmes )
• Stade sensori-moteur
Exercice réflexe : schèmes qu sont d'origine réflexe vont être répétés car considéré intéressant.
Réactions circulaires : reproduction globale d'une activité, on répète l'action, et primaire car
pour l'instant centré sur son propre corps.
Coordination vision-préhension vers 4 mois, il est capable de saisir un objet qu'il voit.
A) Combinatoire
Groupe INRC : coordination de 2 systèmes et chacun de ces systèmes possède une opération
directe et une opération inverse, et que ces 2 systèmes sont en relation de compensation l'un
par rapport à l'autre.
I = opération directe ou inversée.
N = négation.
R = réciproque.
C = corrélative.
A)Stade préopératoire
Fonction symbolique ou sémiotique : capacité d'évoquer des objets ou des situations non
perçues actuellement en se servant de signes ou de symboles.
Signe : signifiant sans parenté ni ressemblance avec le signifié.
Symbole : signifiant présentant une parenté ou ressemblance avec le signifié.
Signifié : objet.
Signifiant : moyen de l'évoquer.
◦ Moyens d'évocation
2. Égocentrisme
L'enfant n'aborde les choses que de son propre pdv sans se rendre compte qu'il existe d'autres
perceptives. Il différencie mal son pdv de celui des autres et confond la réalité objective avec
la perception subjective qu'il a de cette réalité.
4-7 ans : indifférenciation complète ou partielle entre le pdv propre et celui d'un autre.
7-8 ans : enfants admettent un autre pdv que le leur, mais sont incapables de le décrire.
A partir de 8-9 ans : coordination des différents pdv.
→ notion de décentration : rend compte de la direction du dév cognitif.
Décentration permet le passage d'une subjectivité déformante à une objectivité relative.
1. Opérations logico-mathématiques
▪ Classification
Classification : aptitude de l'enfant à classer des objets, à regrouper des objets par ensembles
ou par catégories et à utiliser des propriétés abstraites ou concrètes. Enfant doit comprendre
la relation entre compréhension et extension.
Compréhension ou intention : ensemble des ressemblances et des différences qui existent entre
les éléments à classer.
Extension : elle délimite l'ensemble des éléments auxquels q'appliquent les différences et
ressemblances spécifiques.
Épreuve piagétienne : épreuve critique de quantification de l'inclusion.
→ pb dans comparaison de 2 classes de hiérarchie différente.
Comment enfant construit classes logiques ?
→ compréhension de la relation entre compréhension ( critère de catégorisation ) et extension
( étendue de la classe , quantification )
3 stades :
▪ Collections figurales ( 2-4 ans ) : enfants classent objets selon des relations de
convenance ou d'usage.
▪ Collections non-figurales ( 4-7 ans ) : enfants classent objets en petits tas selon
des critères de ressemblance et de différence.
▪ 3ème stade ( 7-8 ans ) : enfant actualise pas un système d'opérations réversibles.
La réussite à cette épreuve est le critère d'atteinte de la classification logique opératoire.
Notion de décalage horizontal : théoriquement, une même opération s'applique à des
contenus différents dans une même période de développement. → enfant est capable de
résoudre un pb donné dans structure donnée à partir d'un contenu mais pas sur un
autre contenu alors que la structure est la même.
→ Donc, stade à 8 ans de Piaget est un stade opératoire concret et non logique ( besoin
de manipuler, de connaître ).
▪ Notion de nombre
2. Opérations infralogiques
L'enfant est mis en présence d'une égalité initiale : comparaison de 2 objets de même
configuration.
But : étudier la formation des notions de conservation des quantités physiques.
Naissance Enfant
Univers du bébé centré sur Établissement de repères Se situe comme un objet
son propre corps et ses parmi les autres.
propres actions. Univers formé d'objets
Pas de permanence de l'objet, permanents, structuré de
pas d'espace objectif, pas de façon spatio-temporelle, siège
temps reliant les objets entre Construction progressive du d'une causalité.
eux, pas de causalité Moi et de l'objet
extérieure aux actions
propres.
1. La permanence de l'objet
Bébé prend conscience de l'existence des objets en tant que tels, càd like des choses «
permanentes, substantielles, extérieures au moi et persévérants dans l'être lorsqu'elles
n'affectent pas directement la perception ».
6 stades :
• Stade 1 : absence de réaction à la disparition de l'objet.
• Stade 2 : à la disparition d'un objet, apparition de mimiques de
désappointement, voire des cris, des pleurs, mais sans ébauche de recherche.
• Stade 3 : « permanence pratique » liée à l'action et non à l'objet.
• Stade 4 : le bébé recherche systématiquement l'objet enlevé de sa vue. Mais
il cherche l'objet seulement là où il l'a rencontré précédemment. Ce n'est pas
encore l'avènement définitif de la notion d'objet.
• Stade 5 : expérimentation active, l'enfant tient compte des déplacements
successifs de l'objet lorsque ceux-ci sont visibles.
• Stade 6 : l'enfant est capable de se représenter des déplacements invisibles.
Les gestes de l'enfant, durant sa réponse orale, peuvent nous renseigner sur sa pensée.
Pourtant, les pensées transmises par les gestes peuvent différer des pensées transmises par la
parole.
Les enfants discordants ( enfants ayant répondu faux à l'oral mais les gestes étaient
justes )bénéficient + de l'apprentissage que les enfants concordants ( enfants ayant répondu
faux et dont les gestes étaient faux également ).
Ces résultats peuvent être rattachés :
• au concept de déséquilibre de Piaget : geste différent du mot → conflit
interne
• au concept de zone proximale de développement de Vygotski : enfant
incapable de résoudre tout seul le test
La relation entre les gestes et la parole peut être un outil utile pour établir ou rétablir la
stabilité d'une connaissance et pour prédire les transitions dans le dév des connaissances.
B) Peut-on faire progresser les enfants en leur faisant des
gestes ?
Les gestes permettent d'identifier les enfants prêts à apprendre mais ils pourraient également
les aider à apprendre. Un geste même faux fait progresser mais – qu'un geste correct.
→ L'apprentissage moteur est important même dans une tâche non motrice. = faire des gestes
est bénéfique à l'apprentissage.
Si on les met en présence de 2 objets, on peut savoir s'ils ont des préférences.
Lorsqu'il préfère regarder un objet parmi 2, on peut penser qu'il les discrimine. Ais lorsqu'il
n'en regarde qu'un ou qu'il regarde autant les 2, on ne peut rien dire qu'en à sa capacité de
discrimination.
3. Mais si les bébés regardent tout le temps du même coté ou bien s'ils
regardent autant l'un que l'autre, comment savoir s'ils
discriminent ?
Cette méthode présente des limites. Elle suppose de la part du bébé une activité de
comparaison qui n'est pas toujours évidente, notamment chez les + jeunes bébés.
Dans son enviro habituel, le bébé a surtout l'occasion d'explorer 1 objet à la fois. Il en prend
connaissance de manière approfondie. → phénomène d'habituation.
4. Mais comment savoir si l'intérêt du bébé augmente ou diminue ?
Est-ce que cela n'est pas subjectif ?
5. Une fois que le bébé est habitué qu'est ce que cela nous apprend
sur sa capacité de discrimination ?
On procède à une présentation alternée de l'objet connu et d'un objet nouveau, cela nous
permet de comparer les durées de fixation entre les deux objets.
L'habituation ne conditionne pas la réaction à la nouveauté. Après une baisse du temps de
fixation, certains bébés préfèrent le familier.
Si on constate une différence entre le nouveau et le familier, on peut conclure à une
différenciation.
Mais le bébé n'est pas seulement un observateur, c'est aussi un manipulateur voire un
destructeur.
Il existe une certaine montée des infos prises visuellement et tactilement par le bébé.
Pour savoir cela, on procède d'abord à une habituation soit visuelle soit tactile. Puis, on
présente dans une autre modalité l'objet présentant les propriétés de l'objet familier et un
objet nouveau et le bébé reconnaît l'objet exploré dans l'autre modalité.
8. Mais les bébés sont sans cesse confrontés à du nouveau, même chez
leur mère, comment arrivent-ils à organiser toutes ces infos ?
Les bébés sont capables d'organiser ces infos et d'extraire des invariants en dépit de l'enviro.
Si on présente à chaque essai, une cible différente mais que toutes ont une caractéristique
commune, elles constituent une catégorie.
9. Est-ce que le bébé se rend compte des effets qu'il produit sur son
environnement ?
Le bébé sait qu'il produit des effets sur son enviro, mais il est aussi sensible en tant
qu'observateur aux relations causales qui existent entre les objets.
Comme l'adulte, il sera surpris s'il n'apparaît pas après sa disparition. C'est donc le
mouvement, plus que les propriétés de l'objet qui permet au bébé de donner une cohérence à
son enviro.
Pour Piaget, à la naissance, seuls les réflexes comme la succion sont disponibles.
A partir desquels vont se constituer vers 2-3 mois des habitudes qui vont déclencher des
réponses spécifiques.
Puis vers 5-6 mois, le bébé apprend à distinguer moyens et buts et l'apparition de la
coordination vision-préhension va lui permettre de commencer à intervenir efficacement sur
l’environnement et d’observer les conséquences de ces interventions.
Vers 9-10 mois, les objets hors de la vue du bébé auront une certaine “permanence” et
seront recherchés activement. = A ce stade (sous-stade 4) que Piaget commence à parler
d’intelligence.
Par la suite, l'environnement du bébé acquiert pour lui une réalité indépendante de ses
actions, de plus en plus objective jusqu’à la fin de la période “sensori-motrice” et les débuts
de la pensée conceptuelle à la fin de la seconde année.
Résumé de la pensée Piagétienne :
● Il y a une continuité entre développement biologique et développement de
l’intelligence.
● Le développement de l’intelligence se fait par stade.
● Les différentes modalités sensorielles commencent par fonctionner de manière
séparée puis se coordonnent vers 5-6 mois.
● L’intelligence se développe par l’action du bébé sur son environnement (l’intelligence
sensori-motrice).
Temps de fixation relatif, habituation = méthodes centrées essentiellement sur les capacités de
discrimination perceptive.
Mise en évidence des capacités précoces.
1. Les relations entre les infos recueillies par les différentes modalité
sensorielles.
2. La conception de l'objet
Objet = unité de base de notre représentation du monde. → point critique dans la manière
dont nous pouvons concevoir les débuts de l'intelligence.
Les bébés peuvent avoir une conception des objets beaucoup + précoce que ne le pensait
Piaget. À 5 mois, les objets partiellement cachés gardent leur unicité, les objets complètement
cachés continuent à exister.
Selon Spelke, à 5 mois, la perception des bébés ne se réduit pas à un enregistrement de l'info
purement visuelle et qu'elle met en jeu des connaissances.
3. La permanence de l'objet
4. Bilan
Des capacités que l'on pensait acquises vers la fin de la seconde année pour la plupart et après
la coordination vision-préhension pour les + précoces, ont été mises en évidence avant que
cette coordination ne donne au nourrisson une possibilité d'action sur son enviro, base du dév
de l'intelligence sensori-moteur selon Piaget.
L'intelligence des bébés est perceptive et sociale ( Lécuyer ). → intelligence non innée, c'est
l'apprentissage par interaction perceptive et sociale de l'enviro.
Slater: il n'a pas retrouvé chez les nouveaux-nés la continuité des objets partiellement cachés
mise en évidence par Spelke à 5 mois.
6. A l'heure actuelle
On sait que tous les apprentissages ne sont pas possibles et que certaines capacités sont
présentes avant la naissance.
Les premiers apprentissages ne peuvent s'effectuer que parce que le bébé y est préparé.
Le bébé nait équipé d'un grand nombre de capacités et sa maturation sensorielle est bien
meilleure qu'on ne le pensait.
→ nos connaissances nous incitent à revenir sur l'idée d'un « prêt à penser » pré programmé.
La capacité la + importante des nouveaux-nés est certainement la capacité à apprendre.
→ remise en cause d'un postulat ancien sur les relations entre l'abstrait et le concret. Il ne
semvle pas que l'on acquière la capacité d'abstraire au cours du développement, mais que
chez les très jeunes bébés déjà, la pensée soit abstraite.
• Théorie de l'esprit
A)Première partie
Expérience : savoir comment se développent les stratégies de tromperie chez les jeunes
enfants et si celles-ci ont un lien avec le développement de la théorie de l’esprit.
Il existe un lien entre théorie de l'esprit et mentir ( la compréhension des fausses croyances =
nier + ).
Les enfants se comportent différemment selon leur âge.
B) Deuxième partie
Expérience : savoir si l’on peut hiérarchiser les épreuves, évaluant la théorie de l’esprit chez
les enfants, dans un ordre croissant de difficulté et si l’on peut établir une échelle de
développement.
Puisque 80 % suivent un pattern hiérarchisé = tâche de difficulté croissante.