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CM 3 Psycho Dvlpmnt 06 February 2024

La correspondance terme à terme : une condition nécessaire à la construction du concept de


nombre.

Pour Piaget, comprendre le nombre s’appuie sur cette compréhension de la correspondance terme à
terme comme garrantissant la même quantité numérique.
Il va utiliser des collections de jetons, les présenter à l’enfant, l’adulte arrange les jetons en une
rangée de ,5, et va simplement demander à l’enfant « met tes jetons pour avoir la même chose que
moi »
au niveau 0 : aucune correspondance temre à terme, l’enfant va seulement égaliser la longeur des
rangées.
En période pré-opératoire : démarrer sur la même ligne et terminer sur la même suffit pour l’enfant.
Au niveau 1 : correspondance terme à terme mais pas d’équivalence durable si transformation
perceptive de l’une des rangées : ie que l’enfant qui va être capable de mettre les jetons de manière t
à t ne seront pas convaincus qu’il y autanr de jetons dès lors que l’adulte modifie l’ajustement spatial
de l’un des jetons.

Pour l’enfant pas d’équivalence durabe de cette correspondance terme à terme.

Dans cette période pré-opératoire : enfant prisonnier des aspects perceptifs.


L’enfant ne sait pas encore basé son raisonnement de manière terme à terme.

Accéder au concept de nombre = acquérir la logique du nombre = Construire l’invariance du nombre


= Réussite à l’épreuve de conservation du nombre.,

Conservation du nombre :
"Un nombre n'est intelligible que dans la mesure où il demeure

identique à lui-même quelle que soit la disposition des unités dont il est

composé : c'est ce qu'on a appelé l'invariance du nombre."


l’épreuve de conservation de nb va avoir pour but de tester l’équivalence durable de la
correspondance terme à terme.
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On va ensuite lui demander d’agumenter sa réponse.


Si l’enfant répond « tjr pareil dans les 2 rangées » on lui propose une contre-suggestion : façon de
l’inciter à argumenter et à tester la solidité de sa réponse.

Les étapes du développement :

 Niveau 1 : Non Conservation :centration sur les configurations perceptives : primat des
aspects figuratifs ; prise en compte d’une seule dimension.
 Niveau 2 : Intermédiaire : réponses fluctuentes. Pas encore d’invariance systématique du
nombre indépendamment des configurations spatiales.
Prise en compte tour à tour des deux dimensions (longeur/densité) mais sans coordination.
 Pas encore capable de coordoner les 2 (soit il se centre sur longeur ou sur la densité)

 Niveau 3 : Pensée opération concrète : Conservation.


L’enfant peut opposer à la transformation observée sa représentation de la
transformation inverse.

3 types de justifications de la réponse de conservation :


 Argument d’identité
« rien ajouté, rien enlevé »
Argument de réversibilité par inversion
 « on peut revenir à ce qu’on avait avant »

 Argument de réversibilité par compensation


« plus long mais plus écarté)

Pendant la période pré-opératoire : Construction d’autres invariants de quantités (quantités


continues)
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En utilisant de la pâte à modeler, il retrouve la même chose que l’épreuve avec les billes.
Si l’enfant applati la boule de pâte (état initial  transformation) puis lui demande si il y a la même
chose à gauche et à droite.

Conszrvation des quantités de liquide

AB en haut : l’enfant est convaincu qu’il y a la même


quantité

AB en bas : on fait comparer à l’enfant « si tu as très soif,


ou tu bois ? »

Organisation commune aux épreuves de conservation

1. Equivalence perceptive entre deux quantités


2. Transformation perceptive réalisée sur l’une des quantités
3. Question de conservation (dmd à l’enfant de comparer)
4. Demande de justification
5. Contre-suggestion
6. Retour à 1- et nouvelle transformation

Arguments communs à toutes les réponses de conservation


 Identité
 Réversibilité par inversion
 Réversibilité par compensation
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Caractérisation de la pensée opératoire : Stade opératoire concret

La logique des classes


 Réussite du tri libre avec un plan d’ensemble
 Réussite à la tâche d’inclusion avec un argument logique
La logique des relations
 Réussite de la sériation avec un plan d’ensemble
 Compréhension de la transitivité de la relation d’ordre.
Le concept de nombre
 Compréhension de l’invariance du nombre : Réussite à l’épreuve de conservation du
nombre : (identité, reversibilité par inversion, réversibilité par compensation)
L’invariance de certaines quantités continues
 Réussite à la conservation des liquides, de la substance

Qu’est-ce qui définit une pensée opératoire ?


 Sa réversibilité
« Capacité d’exécuter mentalement une même action dans les deux sens de parcours, en ayant
conscience qu’il s’agit de la même action »
La pensée opératoire s’appuie sur des opérations qui deviennent possibles grâce à la construction
des INVARIANTS.

Les opérations
 Opérations, caractéristiques de la pensée opératoire, sont des actions intériorisées et
réversibles. Elles sont organisées en système d’ensemble.
 Elles se regroupent en structures opératoires : les groupements opératoires (variante du
groupe mathématique) *

Décalage horizontal.

 La même forme de raisonnement appraît à des moments différents dans le développement


selon les contenus auxquels elle s’applique.
 Absence de synchronisme dans l’apparition de conduites d’un même niveau structural.
 Il s’agit de décalages collectifs, communs à tous les individus.

Le stade opératoire formel (vers 11-12ans)


Nouveau décalage vertical
Lors du passage du stade opératoire concret au stade opéaratoire formel : L’enfant va reconstruire ce
qu’il a construit à partir de ses représentations de réalités concrètes, avec des représentations de
réprésentations (hypothèses, énoncés verbaux)
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Le stade opératoire formel


 « avec la pensée formelle.. une inversion de sens s’opère entre le réel et le possible »
 Alors que chez l’enfant le possible est toujours conçu comme s’inscrivant en prolongement
du réel
 Chez l’adolescent qui recourt à la pensée formelle, le réel est conçu comme une réalisation
particulière d’un possible qui le dépasse.

Ce qui va caractériser ce stade :


1. Opérations sur des opérations : 2nd ordre.
2. Raisonnement hypothetico-deductif
3. Pensée combinatoire : celle qui repose sur la capacité de classification de classification
4. Généralisation de la pensée combinatoire dans une logique des propositions (cf cours
raisonnement)
5. Nouvelles structure d’organisationd de la pensée : Groupe des deux réversibilités
(inversion et réciproque) ou groupe I.N.R.C

Epreuve des combinaisons de


liquides de Noelting
L’expérimentateur met à disposition
des enfants quatre flacons contenant
des substances
différentes (1, 2, 3, 4), toutes
incolores, ainsi qu'une bouteille
compte-gouttes contenant
une cinquième substance (g).
Consigne : Trouver le mélange de flacons aboutissant à la couleur jaune lorsqu’on ajoute
quelques gouttes de G pour la révéler.

 Niveau 1 : Pré-opératoire : associations au hasard des flacons deux à deux.


 Niveau 2 : Opératoire concret
-Les enfants associent G à chaque flacon mais pas de combinatoire systématique
-Début de combinaisons des flacons n à n mais par tâtonnements.
 Niveau 3 : Opératoire formel. Combinaisons systématiques

 Groupe I.N.R.C. : Les deux formes de réversibilité (par inversion et par compensation) se
trouvent coordonnées dans une même structure.
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I= opération directe
N= Négation
R= Réciproque : Réversibilité par négation
C : Corrélative = Inverse de la réciproque

Ce grp INRC peut se voir à l’oeuvre dans différentes tâches,

Epreuve de la balance.

Exemple de tâche exigeant un niveau formel : comparaison de fractions

comparaison de fractions
Tout raisonnement sur des proportions requiert la mise en place du groupe INRC
Laquelle est la plus grande ?
Dès le stade opératoire concret : 1/3 < 2/3 mais
2/3 < ou > 4/5 ?
Soit I : augmentation du numérateur, et donc consécutivement
L’augmentation de la fraction peut-être annulée par N : diminution du numérateur ou par une
réciproque R : augmentation du dénominateur. C : inverse de la réciproque : diminution du
dénominateur

Bcp de travaux ont montré que le stade opératoire formel oui on trouvait les évolutions découverts
par Piaget sur des enfants qui ont été inséré ds des systèmes scolaires durbales mais en revanche, si
on va dans ds sociétés ou la scolarité n’est pas systèmatique, alors pas de trace de cette pensée
formelle.
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+ Piaget a sous estimé la variabilité intra-individuelle, cette variabilité est très importante et
carzctérise pourtant l’individu adulte. Cette concession fragilise la pensée Piagetienne.

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