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Le K-ABC-II

Amener les protocoles à chaque séance

Il permet de favoriser la saisie des informations


❇ présenter sur un plan incliné pour favoriser la saisie des informations
❇ il y a toute les informations à la suite en fonction des subtests
❇ en fonction de la difficulté : plus en plus de vide et de moins en moins de traits
❇ pour le psychologue, informations acceptées pour chaque item

KABC et WISC IV sont des échelles psychométriques qui visent l'évaluation d'un niveau de
fonctionnement et un rythme de développement, notamment par le biais du QI, cependant le KABC
II ne permet pas de calculer le QI mais un indice apparenté au QI.
Le QI est calculé à l'aide de l'âge chronologique et l'âge mentale : QI = (AM / AC) x100

Ces échelles s'appuient sur une métrique de dispersion, ce ne sont pas des épreuves de
développement (concerne presque toutes les échelles psychométriques) ce qui est paradoxale par
rapport à la mesure du rythme de développement.

Les Baby test sont les seuls tests basés sur une échelle de développement. Pour les bébés
on ne parle pas de QI mais QD soit quotient de développement ce qui correspond à : QD = (AD (age
de développement) / AC) x 100.

Weschler a publié sa première échelle en 1944, nommé le wechsler bellevue. Cette échelle
était utilisée pour calculer l'intelligence des adultes. Il dit : “j’abandonne totalement le concept d'âge
mental”, car “l'âge mental n’est qu’un moyen pratique de définir des niveaux de réussite au test”.
L’inconvénient de l'âge mental est que la plupart du temps il est considéré comme représentant d’un
niveau de potentialité logique des sujets, et Weschler n’est pas d’accord avec ça.
Depuis A. Binet qui a proposé son échelle en 1905 et qui a inventé l'âge mental personne ne
l'avait remis en question.
L'échelle de Weschler permet tout de même de calculer un QI, mais pas de cette façon : il
propose un QI de dispersion. Il s'agit d'une métrique totalement différente.

Pourquoi Weschler remet en cause l'âge mental ?


Selon lui, ce n'est qu'un moment pratique de définir des niveaux de réussite aux tests.
L'inconvénient, selon lui, l'âge mental est considéré comme représentant un niveau absolu
d'aptitude mental de potentialité logique des sujets. Il dit un âge mental de 6 ans par exemple, s'il
est obtenu par un enfant qui a 8 ans n'a pas la même signification qu'un enfant qui a un âge
chronologique de 4 ans. Selon Wechsler, ils n'ont pas le même type d'intelligence : car pas les
mêmes potentialités logiques. Il insiste sur la signification de l'âge chronologique, qui est à la source
de connaissances pour l'enfant via un contact avec l’environnement physique et social
Il y a également un autre inconvénient qui est pour lui majeur : il remet en cause la formule de QI de
développement. Si on a :
➔ enfant 1 qui a AC de 5 ans et AM de 6 ans
➔ enfant 2 qui a AC de 10 ans et AM de 12 ans
◆ tous les deux ont un QI de 120 : selon l'AC du sujet, le QI ne donne pas la même
indication en terme d'avance ou de retard
⇒ Le QI est le même mais les âges sont totalement différents et on a donc pas les
même informations selon les âges
◆ explication qui discrédite ce que dit Weschler : Le QI est le même mais les âges sont
totalement différents et on a donc pas les même informations selon les âges. Il faut
être extrêmement précis en psychologie du développement.
● pour le baby on utilise de Quotient de développement qui se mesure : QD =
âge de développement / AC x 100 : plus l'enfant entre l'AC et l'AD fait
grimper le QD

Le QI de dispersion de Weschler
On obtient le QI en comparant le score du sujet au test à la moyenne des scores des enfants qui ont
exactement le même âge a 3 mois près.
Dans les compte rendu précisé le contexte par rapport aux enfants du même âge. Si présenté un
KABC II a un enfant autiste il faut préciser la comparaison par rapport à un enfant typique du même
âge.
⇒ les retards ou l'avance ne sont que par rapport aux enfants du même âge

Les tests (WISC V et K ABC 2)


❇ Chaque test est composé de subtests (a voir sur le documents) qui évalue une compétence
particulière, on dit donc qu’il est composite (reconnaissance de forme, planification
spatiale).
Chaque subtest est composé d'un ensemble d'items (ex : dans le subtest reconnaissance de
forme : 34 items). Pour donner un score à chaque subtests il faut coter chaque item qui
compose chaque item.
Il y a des tests obligatoires et des tests complémentaires non obligatoires
❇ Protocole : ensemble des subtests qui est présenté aux sujets (cf. papier mais le document
n'est pas complet).
❇ Note aux subtests (page 1) :
・ Note brute : additionner les points aux items
・ Rang percentil (cf. CM)
・ Âge équivalent
❇ courbe de Gauss (page 23) : permet de visualiser le profil (homogène, hétérogène)
❇ Analyse d'échelles (page 24): différence statistiquement significative

Le K-ABC-II
Le K-ABC-II a été publié en 2008 (A. Kauffmann. Kauffman). Il peut être présenté aux enfants de 3;0
(3 ans) à 12;11 (12 ans et 11 mois). Il se divise en 2 parties de : 7 à 12 ans et de 3 à 6 ans. Il n’y a pas
les mêmes subtests en fonction de l'âge, tous les subtests ne sont pas présentés à tous les âges.
Par exemple :
★ Si un enfant de 3 ans arrive avec ses parents pour faire un KABC II, il faut faire attention que
son âge chronologique ne coïncide pas avec l’une des deux bornes de l’étalonnage.
C'est-à-dire qu’il faut une marge de dispersion. On peut alors faire passer la WPPSI IV qui est
pour des enfants de 2 à 6 qui va laisser une marge de dispersion à l'enfant. Sinon l’enfant n’a
pas la possibilité d'être en dessous de 3 ans ou 8 mois. C’est l’effet plancher.
★ Si on a un enfant de 12;6 il n’y a pas de possibilité de dispersion avec le KABC II. On lui
présentera donc un autre test. C’est l’effet plafond.
★ Ou bien si un enfant de 6 ans à qui on veut faire sauté une classe, dans ce cas la on prend en
considération et étant donné la possibilité qu’il soit à plus de 6 ans on peut lui présenter un
test débutant à 6 ans.
Quand on ne sait rien du développement de l'enfant, l'AC ne doit pas correspondre aux bornes
d'étonnallonge

Les deux modèles théoriques à la source des indices (cf. page 1)

Il y a deux modèles théoriques qu'on peut choisir : Le psychologue choisit le modèle en se basant
sur la nature de la demande, les caractéristiques de l’enfant, les hypothèses que le psychologue a pu
émettre (les troubles suspectés).

Le principe fondamentale du K-ABC-II : “Chaque fois que la mesure de Gc ne permet pas de refléter
le niveau des aptitudes cognitives de la personne, les mesure de Gc doivent être exclue de toutes
notes qui prétendait mesurer l’intelligence et les aptitudes cognitives générale d’une personne”
(Kaufman & Kaufman, 2008).

❇ modèle CHC (Cattell - Horn - Carroll)


modèle psychométrique qui évalue un ensemble d'aptitudes cognitives
l’indice le plus globale calculé est : l’indice fluide-cristallisée (proche de la valeur du QI nous
donne le rythme de développement de l’enfant)
Insiste sur les capacités cognitive spécifique
La WISC V se base sur ce modèle CHC.

❇ modèle de Luria
modèle neuropsychologique on évalue le mode de traitement de l'information = indice des
processus mentaux (stratégie, seule épreuve qui nous permet de savoir si un sujet privilégie
un mode de fonctionnement).
plus utilisé quand il y a trouble.

Au début du test il va falloir choisir un des deux modèles. Permet de faire une évaluation sur
mesure.
Il y a une même liste de subtest peut importe le modèle utilisé.
Dans le K-ABC-II on peut utiliser une échelle non verbale qui donne un INV (indice non verbale) : ce
ne sont pas des subtests inventés mais qui ont été choisis le moins possible ou pas de nécessité de
langage
Chaque échelle a deux noms, selon les modèles utilisés, CHC ou Luria. Ne pas se tromper dans le
nom. Quand le nom commence par un G on est dans le modèle CHC, car la base de ce modèle est le
facteur G de spearman.
LURIA CHC

Séquentiel Gsm
mémoire à court terme : aptitude à soutenir son attention, à
conserver et utiliser des informations dans un court laps de temps.

Simultané Gv
traitements visuels : aptitude à compléter des figures, à se les
représenter et à les manipuler mentalement.

Apprentissages Glr
mémoire à long terme : aptitude à récupérer des informations
stockées en mémoire à long terme.

Planification Gf
intelligence fluide : capacités de raisonnement nécessaires à la
résolution de nouveaux problèmes

Gc
intelligence cristallisé / connaissances
-> Le niveau général d’aptitude cognitive de l’enfant est évalué par
IFC

La différence entre les subtest est l’organe sensorielle qui est sollicité. Il y a des sensorialités
différentes selon les subtest (auditifs, visuelle, les deux)

Ce test impose une adaptation à chaque subtests. Les subtest interfèrent permettent de voir
comment l’enfant s'adapte d’un point de vue cognitif.

On peut faire une évaluation à la carte, sur mesure car on peut utiliser soit le modèle de CHC ou
bien le modèle de LURIA ou encore l’échelle non verbale qui est réservé à la passation de l’autisme
pour les personnes qui ne parle pas

A 3 ans pas d’échelles que des subtests

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