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La déficience intellectuelle
Introduction
Qu’est-ce que la déficience intellectuelle ?
Déficience intellectuelle se caractérise par des limitations cognitives. On passe par une démarche
diagnostic certains rencontreront des difficultés cognitives sans déficience intellectuelle
Les critères diagnostiques de la déficience intellectuelle sont :
- Déficit intellectuel qu’on évalue grâce au test de QI (DI < 70) => 2,5 % de la population est en
dessous de 70
- Apparition des troubles pendant la période développementale (trouble
neurodéveloppemental) : se perçois souvent à l’entrée en primaire (âge <18ans)
- Le déficit du comportement adaptatif, s’évalue avec les différentes échelles, on vérifie que
cet enfant du point de vue comportemental a son environnement rencontre des difficultés ;
si pas de problème adaptatif pas une DI
Il faut que ces 3 critères (déficit intellectuel, apparition pendant la période développementale,
Déficit du comportement adaptatif) soient validés pour que l’enfant soit diagnostiquée comme DI.
Dans le cas contraire l’individu a des limitions cognitives mais pas de DI.
L’analyse des grandes fonctions cognitives se fait habituellement sur la base d’une distinction entre :
- Déficits structuraux : Les composantes mêmes du système cognitif
- Déficits fonctionnels : Les processus de traitement de l’information qui opèrent au sein de
ces structures. = l’information transite au sein des différentes structures de la mémoire par le
biais de processus qui la manipulent et la transforment
Le déficit peut être lié à une atteinte de la structure elle-même, ou bien au fonctionnement des pro-
cessus aux seins de ces structures
Ex : structurale. La mémoire à long terme est une structure sous divisée en plusieurs structures : dé-
clarative et procédurale. Exemple : l’enfant peut stocker que 3 infos au lieu de X
: fonctionnel : l’autorépétition est un processus qui va permettre de réactiver une trace mnésique
en mémoire à court terme. C’est-à-dire que l’enfant n’émet pas les bons processus de mémorisation
Structural = tendance à développer d’autre stratégie.
Fonctionnelle = processus donc ça s’apprend et on peut développer des stratégies adaptées
Autorépétition arrive à 7 an
Un déficit global ?
La moindre efficience s’explique par un déficit (ou plusieurs) spécifique qui est isolable, central et
constant.
Expérimentalement on peut isoler et montrer que c’est ce déficit ou ces déficits qui sont enjeux. Le
déficit est central. L’idée est que ces déficits sont centraux du PDV de la. Et comme ils sont altérée,
influence les autres structures par effet cascades
Déficits spécifiques => il y a des secteurs non déficitaires
Déficits central => répercussions importantes sur le fonctionnement cognitif en règle
générale
Constant => quels que soit l’âge et l’étiologie (quelque soit l’étiologie la DI s’observe de la
même façon)
Rappel = Le déficit peut être structural (exemple : stock phonologique à court terme) et/ou fonction-
nel (exemple : processus d’autorépétition)
L’approche déficitaire
Déficits spécifiques : il y a aussi des secteurs non-déficitaire
Identifier des secteurs de la cognition humaine qui ne sont pas déficitaire avec une déficience
intellectuelle
Exemple : épreuve de mémorisation des localisations spatiales (Ellis et al, 1989)
on présente aux personnes ayant une DI ou non un livré composé de 25 pages, chaque page com-
portent 4 images (environ 100 images). A la fin : rappel d’un maximum d’images possibles.
Phase de rappel verbal puis on passe à une condition dans laquelle on teste la mémorisation des po-
sitons spatiales (ne faisait pas partie des consignes)
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
On présente donc successivement 60 images et en face d’elle la personne à une page blanche avec
des emplacement vide et elle doit pointer sur la page blanche où se placé l’image sur le côté de la
feuille
Dans quelle mesure la personne localise correctement les 60 images
Résultats :
- Le rappel libre
- Le rappel des localisations spatiales des objets
MR = individu avec une DI
Mesure de rappel = enfant avec une déficience intellectuel a un rappel entre les enfants de 7 ans et
10 ans
Localisation spatiale = performance des enfants avec une déficience intellectuelle quasiment simi-
laire / équivalente que les enfants ayant un développement typique
Autres exemples !
- La mémoire à long terme des visages (McCartney, 1987) => présente un nombre important
de photographie de visage puis on test soit immédiatement soit a 1 semaine, 1 mois, 6 mois,
puis « vu ou pas vu » ? On observe qu’on n’arrive pas a différencier les personnes typiques
des personnes ayant une déficience intellectuel sur la mémoire à long terme des visages
- Apprentissage implicite : se fait sous forme de répétition a l’identique des mêmes
séquences. On identifie une série de secteurs dans lesquels les personnes avec une
déficience intellectuelle n’ont pas de différence avec une personnes au développement
typique
En général, il s’agit d’activités automatiques => activités qui sont peu (ou pas) coûteuse en ressources
cognitives (l’effet de l’âge ne se fait pas ressentir ce qui montre le côté automatique)
Un déficit structural de la mémoire à court terme ?
Idée que la mémoire a court terme verbale est structuralement déficitaire sous 2 possibilités :
- Car la trace mnésique n’est plus labile : c’est-à-dire qu’elle retient moins bien les
informations
- Car ça capacité est réduite
Expérience : la trace mnésique est labile mais ça s’estompe très
rapidement
L’oublie sera donc plus rapide chez les DI que chez les non-DI on
augmente donc avec le délai de mémorisation (0, 10, 20, 30)
Epreuve classique de mémoire à court terme (mémorisation de
lettres)
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Avec un rappel immédiat : nos 2 groupes ont des performances relativement proches
Quand on augmente le délai, on s’aperçoit que l’oubli augmente de façon plus importante chez les DI
que chez les non DI.
Quand on regarde de plus près on s’aperçoit que nous pouvons diviser en 2 le graphique
Entre 0 et 10 secondes la différence se creuse et quand on passe à 10 20 ou 30, la différence entre les
2 groupes restent constante
Que se passe t’il entre 0 et 10 secondes ?
Les typiques mettent en place une stratégie d’autorépétitions comparément au DI qui n’en mettent
pas en place. Ce qui les différencie est donc quelque chose de fonctionnel
Malgré des méthodologies de plus en plus sophistiquées, il est difficile de mettre en évidence une
atteinte structurale de la mémoire à court terme
Difficile d’évaluer la structure sans passer par les processus qui manipulent l’information
Probablement un problème de capacité (nombre d’information stockées en MCT)
Cependant, il a souvent été observé que les personnes présentant une DI se distinguaient des per-
sonnes typiques dans la mise en œuvre des stratégies de mémorisation. CAD que de façon claire,
c’est la première différence que nous remarquons
Ce qui va mener vers des recherches d’explication d’un point de vue fonctionnel (et non
structural)
Derrière chaque cercle est dissimulés un chiffre, les chiffres apparaissent les uns après les autres. Et
une fois le dernier chiffre apparu on demande à pointer où se trouve le chiffre n ?
Tache de mémorisation du matériel verbale
2 conditions :
- Une condition dans laquelle l’intervalle dans l’apparition des chiffres est de 2 secondes
- Une condition dans laquelle l’intervalle est de 0 secondes (condition massed)
2 groupes :
- Les contrôles
- Les DI
Résultats
On s’aperçoit que chez les contrôles il y a une différence entre les 2 conditions. La condition massed
est moins bien réussi que la conditions spaced. On a une courbe Sérielle (en U) les premier chiffres
sont mieux rappelés que ceux du milieux de la série (effet de primauté et de récense)
Les performances sont moins bonnes sur les premiers chiffres de la série lorsque la condition est
massed, car pas de possibilité de faire de l’autorépétition
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
Chez les DI, qu’ils aient 2 seconde ou 0 les 2 courbes se superpose, on ne retrouve pas de différence
de restitution. La similarité s’explique par l’absence d’une stratégie d’autorépétition ou non efficacité
de celle-ci => déficit stratégique
Autres expérience
Trois conditions expérimentales :
- Libre : le participant déclenche quand il souhaite
- Passif : il doit répéter uniquement le dernier chiffre à voix haute (on bloque donc
l’autorépétition)
- Actif : il doit auto répéter la série des chiffres à voix haute (on suscite le processus
d’autorépétition cumulatif)
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Conclusion
Les déficients intellectuels ne seraient pas stratégiques et ce, d’autant plus que les contraintes qui
pèsent sur la tâche sont importante (Ferretti et Cavalier, 1991 ; Bray, Huffman et Grupe, 1998)
Un enseignement basé sur l’apprentissage de stratégies améliore leur niveau de performance (Char-
tier et Lautrey, 1992)
Expérience Conners et al 2008=> incite a la mémorisation chez des enfants avec une trisomie
Groupe 1 : T AC T V T AC T
Groupe 2 : T V T AC T V T
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En comparant on peut voir que dans le groupe 1 on perçoit l’augmentation suite à chaque
autorépétition cumulative (le groupe 1 répond bien a l’AC)
Le groupe 2 augmente suite à l’autorépétition mais ne maintien pas les acquis a l’occasion de
l’entrainement
Légère augmentation de l’empan mais le maintien n’est pas systématique. Pas de transfert (pour les
épreuves qui servent de transfert, pas d’effet de l’apprentissage) on n’entraine la MCT et on améliore
les capacités mnésiques mais on perçoit qu’il n’y a pas de transfert d’apprentissage, apprentissage
contextualisé et l’apprentissage a des difficulté a se transférer a d’autre situations
Transfère d’apprentissage très délicat
Un enseignement stratégique améliore leur niveau de performance mais les stratégies apprises ne
sont pas transférées à d’autres taches
- Déficits en production : possibilité d’apprendre des stratégies qui ne seront pas réutilisé par
la suite
QUESTIONS DE COURS
1.La trace mnésique en mémoire à court terme est plus faible chez les personnes avec DI => FAUX
Asymétrie dans la distribution du QI, il y a plus d’individu sous 2 écarts types (QI<70) que d’individu
au-dessus de 2 écarts type (QI>130)
En dessous de 70, j’ai 2 populations différentes :
- Les culturelles /familiaux, avec un QI inférieur à 70, lenteur intellectuelle
- Les organiques : ceux qui ont des problèmes génétiques, ils ont leur propre distribution =>
QI moyen de 30
On retrouve ce schéma dès qu’on fait des études étiologiques, dès qu’on cherche les étiologies de la
dI, il y a les organiques connues et il y a toujours une partie pour lesquels ont a pas une étiologie or-
ganique donc on met en relation cette déficience avec l’environnement culturel et familial
Plus on est près d’un QI 70 plus on trouve des culturels, plus on s’en éloigne plus on trouve des orga-
niques
Il cherche a montrer que les culturelle/ familiaux (sans signes évident d’atteinte du SN) ont une orga-
nisation cognitive similaire à celle d’enfant de même âge de développement qu’eux
Les individus de QI moyen passe par différentes étapes de développement qui s’enchaine les unes
après les autres à une vitesse normale, l’enfant précoces enchainera ces étapes rapidement, quand
l’enfant avec une déficience intellectuelle enchainera ces étapes à une vitesse beaucoup plus lente
Pour Zigler, le stade 3 que l’enfant à 12 ans sera égal au stade 3 que l’enfant typique vivra à 7 ans
Hypothèses que les DI C/F = DT AM et DI org < DT AM
o DT = développement typique
o AM = âge mental
Au niveau de la recherche méthode d’appariement de groupe en fonction de l’âge mental
Vérifiée avec les épreuve piagétienne (méta analyse sur 30 recherches, Weisz et al, 1982) : Ex :
conservation du nombre, conservation de la matière, etc, sériation
Validation de l’hypothèse
Pas pour de type traitement de l’information ex-attention
C/F <DT AM et org < DT AM
En conclusion
Cette hypothèse a fait l’objet de vérifications partielles sans toutefois rendre compte de la totalité du
fonctionnement cognitif des personnes présentant une DI. Cependant, elle a ouvert la porte aux
études étiologiques (négligées par l’approche déficitaire) qui se sont ensuite considérablement affi-
nées.
Pour un enfant avec une T21, tout ce qui est linguistique se développe très lentement, ce qui en-
traine des difficultés de langage. Inversement tout ce qui est imitation, gestuelle, la vitesse est rapide
Hétérogénéité de la vitesse = hétérocronie
On ne retrouve pas tous ces traits de manière systématique. Cela dépend de multiples facteurs
(échecs répétés)
L’ensemble de ces facteurs les emmène vers un fonctionnement cognitif suboptimal (pas optimal) et
accroissent les difficultés des personnes. => Importance d’utiliser de méthodes éducatives adaptées
(éducation cognitive ou remédiation cognitive)
Conclusion
La théorie du retard développemental est la première à défendre l’importance de dresser des profils,
psychologiques différentiés fondés sur l’étiologie
Selon cette approche, la DI est une forme particulière du développement humains et les mécanismes
développementaux observés chez les enfants typique et atypique présentent des similarités
Intérêt clinique : de l’approche est que fixe des objectifs d’une interventions sur la base du stade de
niveau développemental immédiatement supérieur
Rappel sur les déficits
Déficit structural en MCT ?
- Pas de trace mnésique plus labile
- Probablement une capacité plus faible de la MCT
Déficit fonctionnel ?
- Déficit des stratégies (autorépétition) : les enfants, adolescent et adultes ont un déficit
stratégique
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
Approche intégrative
Niveau de contrôle
Epreuve de mémoire à court terme verbale et mémoire à court terme visuo spatiale
Fait varier le niveau de contrôle nécessaire pour mettre en œuvre la tache et la réussir. Epreuve de
MCT classique mais on cherche a montrer l’indépendamment de la MCT, il y des questions de
contrôle qui joue, et on va augmenter les difficultés des enfants avec DI
4 versions différente qui mobilisent toutes la MCT verbale mais nécessite un niveau de contrôle de
plus en plus important => les processus pour contrôler l’activité seront de plus en plus élevé
On a différentes tâches : exemple :
- Task 1 : nécessite un niveau de contrôle relativement faible => tache d’empan classique
comme dans les tests de QI. Ici rappel de mot à l’endroit
- Task 2 : nécessite un niveau de contrôle plus élevé => tache d’empan avec rappel de mots
mais en rappelant les mots dans le sens inverse
- Task 3 : nécessite un niveau de contrôle plus élevé => présentation de liste de mots et on lui
demande de mémoriser et rappelé le 1 er mots de chaque liste => rappel sélectif des mots
- Task 4 : nécessite le niveau le plus élevé de contrôle => 2 consignes en même temps, l’enfant
doit mémoriser le premier mot de chaque listes et en plus des lors que dans la liste un mot
apparaît, il doit signifier qu’il a encoder se mots et il doit taper sur la table.
Participants
- Enfants avec une T21
o Age Mental = 11,75
o Age Mental Moyen: 5,42
Résultats :
L’écart entre les typiques et les trisomiques s’accroît avec le niveau de contrôle à effectuer sur la
tâche.
Ce qui montre que la variable niveau de contrôle a effectué est une variable déterminante pour expli-
quer les difficultés des enfants avec une DI
Avec les épreuves de mémoire visuospatiale (séquence de mémorisation avec une feuille avec des
nénuphar, trajet de la grenouille), comme pour les épreuve verbale, l’augmentation de l’écart entre
les typiques et les trisomiques augmente au fur et à mesure qu’augmente le niveau de contrôle
Ce qui est intéressant et que, sur les bas niveaux contrôle, les enfants avec trisomies sont au-dessus,
les différences significatives entre les 2 groupes, on attend des niveaux plus élevés pour les obtenir.
Sur les modalités verbales, à l’endroit les enfants avec T21 sont en dessous des enfants typiques ce
qui est significatif. Dans le cas visuo spatiale il faut attendre le niveau 4 pour observer cette diffé-
rence
Conclusion
Quel que soit le type de tâche, l’écart entre les typiques et les DI augmente avec le niveau de
contrôle requis pour exécuter la tache
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
Autorégulation et hétérorégulation
Autorégulation
« Système complexe de réponses qui permet aux individus d’examiner leur environnement et leur ré-
pertoire de réponses pour s’adapter à leur environnement, en faisant des plans d’actions, en agis-
sant, en évaluant la désirabilité des conséquences de l’action, et en révisant leurs plans si néces-
saire » (Whitman, 1990)
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
Idée de contrôle intentionnel sur la pensée et les actions (chevalier, 2010) dans des
situations nouvelles, ou lorsque les routines ne sont pas appropriées
Concept au-dessus des fonctions exécutives ; idée de contrôle des activités, c’est moi qui
contrôle l’activité
Fait ressortir la notion de routines : par l’apprentissage et la répétition on fonctionne sur un train de
routine, avec des réponses automatisées, et qui ne sollicite pas de processus contrôle. A la différence
de nous pour automatiser les processus les personnes avec DI devront davantage répéter. De plus
lorsque c’est automatiser c’est davantage compliqué d’inhiber
Processus de régulation de l’activité interne qui va faire qu’on inhibe des réponses, change de straté-
gie etc. ce qui ne relève pas de la routine enclenche des processus contrôler qui relève de l’autoré-
gulation
Le développement de l’autorégulation est lent chez l’enfant car il est influencé par :
- Celui des fonctions exécutives, qui sur certain point le développement est achevé à
l’adolescence. Développement qui dépend lui-même de la maturation
- Le développement du langage. Le langage, outre sa fonction de communication et de support
de la pensée, a une fonction de régulation
o Privé (Vygotsky) / égocentrique (Piaget) : langage ou l’enfant se parle a lui-même,
mais langage qui intervient dans le contrôle de l’activité, quand l’enfant se parle à
lui-même, il contrôle sont activité, le langage s’intériorise
Ce langage qui a une fonction de contrôle, ne s’observe pas sur des tache simple ou
trop compliqué, mais s’observe sur des tâches qui challenge un peu l’enfant (idée de
développement proximal) => sur des tâches difficiles mais toujours accessible
o Intériorisé
- La régulation par les autres (hétérorégulation) : développement autorégulation et
hétérorégulation lié. De l’extérieur l’adulte joue le rôle de régulateur. L’enfant qui n’est pas
suffisamment autorégulé ce voit régulé par l’adulte.
Hétérorégulation
« Tentative d’étayage de régulation de médiation de tutorat, fournit par le partenaire social (adulte,
expert, etc) envers la personne dans le cadre de situation interactives d’apprentissage ou de résolu-
tion de problème (Nader-Grobois, 2007)
Plus le niveau d’autorégulation est faible plus l’hétérorégulation est importante (Letalle, 2017)
Niveau d’autorégulation faible chez les DI (déficit d’autorégulation) => activité peu structurée, fonc-
tionnement pas optimal, besoin de plus d’hétérorégulation (médiation sociale des apprentissages par
l’adulte)
La régulation par les autres (hétérorégulation) est-elle toujours adaptée ?
La régulation effectuée par les adultes n’est pas optimale
Expérience :
Dyades mères – enfants
- 20 enfants avec développement typiques (âge = 24 moins, Age de développement = 24 mois)
- 20 enfants avec T21 (âge = 41, Age de développement = 22)
- 20 enfants avec TSA (âge = 52, Age de développement = 26)
Jeu libre, enregistrement et codage selon les catégories :
- Langage à dominante affective
- Langage pour transmettre de l’information
o Questions
o Interventions directives
o Descriptions
Résultats :
Handicap et développement de l’enfant Semestre 5
1- Même fréquence de langage informatif dans les trois groupes, mais fréquence plus élevée de
langage affectif chez les mères avec des enfants avec T21
2- Plus de direction pour les enfants au développement atypiques mais moins de question
On s’aperçoit que tout est orienté vers l’activité de l’enfant et moins orienté sur
l’environnement
On est dans le contrôle