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Quelle définition ?
Il n’existe pas un véritable de consensus autour de la définition de l’intelligence
Le concept d’intelligence n’est pas observable directement et fait l’objet de plusieurs
débats théoriques, tout en donnant lieu à une construction considérable de tests
psychométriques.
Les experts savaient comment évaluer l’intelligence néanmoins, ils savaient moins
comment la définir.
On ne peut la décrire, l’inférer ou la définir que par ce qu’elle permet de faire. ON NE
MESURE DONC PAS L’INTELLIGENCE, on infère une compétence à partir de
performances observées dans une situation expérimentale.
Une définition de l’intelligence d’un individu : exige plus qu’une simple description
des capacités cognitives même si le construit de l’intelligence est inféré à partir des
performances dans un ensemble de capacités cognitives au moyen de situations
expérimentales standardisées, sa définition ne peut pas être extraite …
Question toujours très controversée avec des divergences (Sternberg et al., 1986) et
un semblant de consensus : « un ensemble de capacités cognitives permettant la
compréhension, la connaissance, le raisonnement et la résolution des problèmes,
pour la finalité d’adaptation efficace à l’environnement »
Il se veut une synthèse des 2 modèles : celui de Carroll et celui de Cattell et Horn
Souligne la grande diversité des composantes de l’intelligence
Classification hiérarchique des compétences cognitives élémentaires en 3 niveaux :
modèle structural de l’intelligence
Il propose une taxonomie des aptitudes cognitives humaines censées représenter les
différents éléments constitutifs de l’intelligence
Conception dominante et consensuelle = a le plus d’influence sur la construction des
batteries de tests (Échelle de Wechsler)
Ces batteries n’évaluent, le plus souvent que certaines de ces aptitudes, comme si
toutes les aptitudes n’avaient pas la même importance.
En Afrique
Les conceptions africaines mettent l’accent sur l’aspect pratique de la vie quotidienne
et la création des liens entre les symboles.
Valorisation des compétences qui facilitent et maintiennent l’harmonie + la stabilité
des relations intergroupes et intragroupes.
En Asie
Pourquoi ?
C’est surtout dans le contexte des pays européens et de l’Amérique du Nord que ce
concept d’intelligence et les outils de mesure de l’intelligence se sont développés.
Il n’existe pas d’épreuve culture free comme il n’existe pas d’homme culture free. La
cognition comme n’importe quel aspect du fonctionnement cognitif n’est pas a-
contextuelle.
L’évaluation de l’intelligence et les biais culturels
Qu’est-ce qu’un biais ?
Un test psychométrique développé en Belgique ne peut être utilisé sans une
adaptation en France même si ces deux pays sont francophones et proche
culturellement
Pourquoi ? Le test risque d’introduire des biais culturels dans la mesure des
performances des individus évalués
Qu’est-ce qu’un biais ?
On dit qu’une mesure est biaisée dès lorsqu’elle ne mesure pas ou
qu’imparfaitement, ce qu’elle est censée mesurée. On est en présence d’un biais
lorsque la mesure met en évidence des différences entre des groupes de sujets et
que ces différences ne peuvent être mises en relation avec la ou les variables
mesurées.
Conséquence ?
Un test comportant un biais de mesure avantage ou désavantage,
systématiquement, un sous-groupe particulier d’individus.
Exemple :
4 items du sous-test information du WISC III comportait un biais culturel
Deux items avantageaient systématiquement les enfants Français et 2 autres
avantageaient systématiquement les enfants Belges.
Ces items ont été conservés = les auteurs avaient considéré que les effets cumulés
des biais avaient tendance à s’annuler
Le clinicien administrant des tests à des populations pour lesquelles ces tests n’ont
pas été destiné initialement (même si la langue est identique), encourt le risque
d’introduire des biais dans son évaluation en sous-estimant ou en surestimant le
potentiel cognitif et les aspects dysfonctionnels dans le comportement de ses
patients.
Au pire, il aura évalué tout autre chose que ce qu’il souhaitait évaluer.
Résultats étude :
Vocabulaire : les performances étaient meilleures en arabe qu’en français dans les
écoles publiques et privées. En revanche, les scores bruts en version française
étaient beaucoup plus élevés dans les écoles privées que dans les écoles publiques.
Similitudes : pas de différence entre la version française et la version arabe dans les
écoles privées mais de meilleures performances en arabe dans les écoles publiques.
Impact du sens de l’écriture sur l’évaluation de l’intelligence visuo-spatiale ?
La perception des images et des formes géométriques est également influencée par
les apprentissages et les connaissances culturelles
L’un des facteurs fréquemment relatés par la littérature = l’orientation visuo-spatiale
des items visuo-spatiaux
L’enfant pourrait avoir tendance à traiter l’information visuelle dans le sens d’écriture
de sa langue.
Cette tendance à utiliser le sens de l’écriture a été surtout observée en production de
dessins des formes géométriques, placés plutôt sur le côté gauche ou le côté droit
de l’espace graphique de la feuille.
Études de cas
Enfant Anefal
Pas de retard mental
TDAH
Anxiété, stress ?
Lien entre la culture de ses parents et la culture française