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I. Théorie
1. Histoire du HPI
Le Haut Potentiel Intellectuel peut être considéré comme une « construction sociale », qui est
très variable d’une personne à l’autre.
En effet, ce concept est en perpétuelle évolution, varie d’une décennie à l’autre, d’une culture
à l’autre …
C’est d’ailleurs aux Etats-Unis qu’a eu lieu la création dès le XIXème d’école spéciale pour
regrouper « les meilleurs génies » (génie étant la première appellation, et considéré comme
une ressource pour le pays).
Caractéristiques :
- NSC très élevé : 30% des pères sont cadres (contre 3% dans la population Gle) (biais
ou caractéristique ?)
- Premiers mots prononcés précocement, lecture acquise avant l’école primaire
- Bons élèves, bonne culture générale
- Plus souvent myopes (toujours constaté aujourd’hui), plus grands, plus robustes, plus
sportifs (non constaté aujourd’hui)
- Popularité, sociabilité, volonté, optimisme (plutôt leader, loin des clichés de l’enfant
laissé de côté)
- N’ont pas réussi aussi bien leur vie professionnelle que scolaire (collège)
- Les garçons sont plus représentés, mais résultats plus dispersés (QI)
En France, néanmoins, la prise en compte du HPI est plus tardive, pour de nombreuses
raisons ;
La devise de la France est « liberté, égalité, fraternité », dans notre idéale et le fondement de
notre histoire, l’égalité est très encrée principe d’égalité des chances).
De ce fait, par crainte de « l’élitisme », nous n’avons pas chercher à discriminer des enfants
avec de très bonnes ressources, par ce que c’est à leur avantage.
Dans un souci de justice sociale, la France aurait tendance à plutôt chercher à aider
uniquement des enfants déficients, à la scolarité ,accès des milieux populaires,
Malgré l’organisation en 1978 d’un congrès de l’ANPES (Association Nationale Pour les
Enfants Surdoués), rien n’a été fait pour les enfants surdouées. Il n’y eu de succès, mais
plutôt une opinion mitigée, et rien n’a suivi.
En 1981, Terrassier mets en avant ces enfants peuvent être en difficulté scolaire.« Les enfants
doués ou la précocité embarrassante ».
En 2002 survient le premier rapport au gouvernement Delaubier « La scolarisation des enfants
précoces », afin de définir ce qu’est un enfant précoce, quels sont leurs besoins et comment y
répondre.
- Puis diverses circulaires : 2005, 2007, 2009 (très tard donc) : mise en place de guide
de formation pour faire connaître les difficultés que peuvent connaître les EIP.
2. Définitions
Aux États-Unis un HPI est « individu qui a démontré la preuve d’une capacité de rendement
élevé dans les domaines soit intellectuel, créatif, artistique ou la capacité de leadership ou
dans des domaines académiques spécifiques et qui ont besoin de services ou d'activités
habituellement non fournis par l'école afin de développer pleinement ces capacités. »
Ainsi, on admet des besoins particuliers qui ne se résument pas uniquement aux domaines
intellectuels.
En France tous les enfants ont une place dans l’enseignement et celui-ci pourra répondre
aux besoins particuliers de ces enfants.
Il est important de souligner que le haut potentiel intellectuel n’est pas une maladie. Il n’y a
donc pas de critères « diagnostiques » (ne fait pas partie des classifications internationales).
On parle « d’identification » d’une personne à haut potentiel intellectuel plutôt que de
diagnostic. Il n’existe pas de procédure d’identification universelle.
3. Terminologie
En France, plusieurs termes se sont succédé pour désigner des enfants dont les performances
dépassent les normes :
Le choix du terme a son importance (pas le même point de vue théorique, même valeur…)
En l’absence de consensus, la définition se base sur le plus petit dénominateur commun, celui
de l’intelligence :
Les synthèses réalisées sur la question de la définition de l’intelligence concluent à des points
de convergences, notamment sur les notions de :
Compréhension
- Étymologiquement, « intelligence » vient de « intelligere » qui signifie « comprendre ».
Exemple : « L’intelligence est généralement définie comme la capacité à apprendre,
comprendre et à s’adapter à des situations nouvelles » (Kline, 1991)
D’adaptation
Exemple : « L’intelligence est une capacité générale d’adaptation à des situations nouvelles
par des procédures cognitives ». (Reuchlin, 1991).
Seuil du HPI :
- Dans la pratique, il est admis que le QIT doit être supérieur ou égal à 130
(2 écart-types)
- Mais dans la clinique comme pour la recherche, les contours sont souvent plus
flous pour le QIT : seuil à 115, 120, 125 …
- Certaines intègrent des participants EHPI dès lors qu’un seul des indices à
l’échelle d’efficience intellectuelle atteint un certain seuil (120, 125, 130…)
❗Attention à l’obsolescence de l’outil utilisé et au fameux « effet Flynn » (la population gagne
Larabee et Holroyd (1976) ont administré le WISC (original : 1949) et la version révisée en
1974 à un groupe d’enfants déjà identifié comme à haut potentiel intellectuel (WISC : 132 ;
WISC-R : 122,6)
Cette particularité pourrait, pour certains cliniciens, faire partie intégrante du profil cognitif
des EHPI, qui seraient d’après eux, plus ou moins invalidé sur le plan graphomoteur et
attentionnel (expliquant la faiblesse relative de l’Indice de Vitesse de Traitement, parce que
peut-être moins corrélée au facteur G)
❗Donc non les HPI ne sont pas plus susceptibles d’avoir des troubles attentionnels ❗
De nos jours, il est difficile de conclure quant à la direction de la dissociation (potentiel verbal
VS non verbal).
Courbe typique
Sur l’ensemble des subtests, ceux de l’échelle verbale sont les mieux réussis
(Similitudes, Vocabulaire et Compréhension).
Code est généralement celui le moins bien réussi (Bessou et al., 2005; Brown, Hwang, Baron,
& Yakimowski, 1991; Liratni & Pry, 2012; Wechsler, 2005; Wilkinson, 1993), aux côtés de
Symboles, Mémoire des Chiffres, Arithmétique et Assemblage d’objets.
Résultat un peu bas ici parce que enfants identifiés HPI en WISC-IV, à qui on a fait passer le
WISC-V
L’IAG fournit une estimation de l’intelligence générale moins liée que le QIT à la mémoire
de travail et à la vitesse de traitement.
Le calcul d’un Indice d’Aptitude Général est désormais possible avec le WISC-V et
recommandé pour l’identification des EHPI et pour toutes les situations cliniques où les
aspects vitesse de traitement et mémoire de travail sont susceptibles d’impacter négativement
l’expression du potentiel intellectuel de l’enfant tel qu’évalué par le QIT (exemple :
population TDA/H, TSA, Trouble du langage…)
- Indice basé sur les subtests des domaines de Compréhension Verbale (ICV),
Visuospatial (IVS) et de Raisonnement Fluide (IRF).
- Il ne se substitue pas au QIT, mais doit être rapporté et interprété en lien avec le
QIT et les autres indices (IMT et IVT, indispensables pour une évaluation de
l’aptitude globale).
- Ne pas abandonner les subtests de MT et VT : ils sont des composantes
essentielles de la notion d’intelligence et leur faiblesse potentiel ne pourrait être
décelé si non administrés.
- IAG généralement supérieur au QIT chez les EHPI.
- ICC peut être calculé en complément (subtests de l’IVT et IMT)
- Parler de haut potentiel chez un enfant au profil hétérogène (avec un QIT supérieur ou
égal à 130), entraîne une non-prise en compte de ses capacités « seulement » dans la
moyenne, ne pas gommer les difficultés relatives ni oublier de valoriser les indices
élevés
- Ne pas parler de haut potentiel dans ce cas occulte une spécificité de son
fonctionnement
Recommande une analyse strictement par indice
- Par les détracteurs des tests notamment, qui y voient une forme de discrimination et
d’exclusion sociale.
Critiques dont les arguments peuvent être largement relativisés et même réfutés. Seul le
manque de sensibilité peut en effet être observé pour les notes extrêmes.
- Pour d’autres, la passation de tests pourrait laisser échapper des enfants dont les
compétences ne peuvent s’exprimer dans une situation de test papier-crayon (cf.
théorie de Gardner)
Face aux controverses et au consensus sur le fait qu’une mesure de l’intelligence seule n’est
pas suffisante pour identifier les sujets à HPI, d’autres pistes sont explorées :
Des évaluations auto ou hétéro-rapportées (à destination des parents, des enseignants) ont vu
le jour pour tenter d’évaluer les capacités cognitives autrement que par les mesures directes de
performance.
Bien que ces mesures apportent des informations utiles dans une perspective de
développement personnel, ces évaluations semblent appréhender un construit distinct, avec
des corrélations avec les tests de performances n’excédant pas 0,30 (donc très faible) (Terriot,
Grégoire et Loarer, 2017)
Des études sont venues soutenir l’hypothèse d’un lien entre intelligence et créativité à
domaine d’investigation pour pallier les limites du QI ;
Mais tous les enfants à QI élevé ne sont pas forcément créatifs et les enfants les plus créatifs
ne sont pas forcément ceux classés parmi les EHPI (Bert, 2012).
3. Recueil d’éléments qualitatifs à l’occasion d’un entretien (exemple : questionner
sur l’âge d’apparition des premiers mots, de la marche, de la lecture… ) ou
remplissage d’une grille.
❗La précocité des acquisitions ne garantit pas que l’enfant sera à HPI.
5. Prévalence du HPI
- La population de garçons présenterait des résultats plus dispersés que les filles aux
tests d’efficience intellectuelle (seraient donc plus représentés aux extrêmes de la
distribution). Les filles constitueraient un groupe plus homogène. Ainsi, il y a
peut-être plus de garçons HPI, intelligent, mais aussi déficient.
- Autre hypothèse avancée : ils seraient plus représentés dans les études, car plus
souvent identifiés du fait de difficultés, qui seraient moins visibles ou moins
fréquentes chez les filles ...
6. Particularités cérébrales
Au niveau neurophysiologique :
- Les EHPI ont un taux de sommeil paradoxal plus important, qui pourrait expliquer
leurs bonnes capacités de mémorisation.
- Le rythme alpha EEG serait moins élevé.
- La vitesse de conduction nerveuse serait plus rapide (taux de myéline plus
important, donnée reliée à l’intelligence).
- Corrélation entre quantité de matière grise et QI (notamment dans la zone frontale)
- Différence dans l’activation des aires corticales durant des tâches cognitives
(moindre cohérence inter et intra-hémisphérique)
- Activation de l’aire frontale latérale dans les deux hémisphères lorsque les tâches
verbales et non verbales sont fortement saturées en g (Duncan et al., 2010).
Les méthodes les plus employées sont les comparaisons d’enfants adoptés à leur famille
adoptive (A) d’une part, et à leur famille biologique (B) de l’autre ; la comparaison entre vrais
jumeaux (100% de gènes en commun) et de faux jumeaux.
Évaluation de l’effet du milieu : Comparaison du QI moyen des enfants adoptés dans une
famille aisée (A+B+ et A+B-) à celui des enfants adoptés dans des familles modestes (A-B+
et A-B-) : 1. QI moyen : 111,6 2. QI moyen : 99,95 = 11,6 points de différence
Hérédité et milieu influent tous deux sur l’intelligence. Ils interagissent tous deux.
Carroll a analysé les données issues de plusieurs décennies de recherche sur les « aptitudes ».
Il s’agit d’un modèle hiérarchique de l’intelligence.
Tout comme les modèles de l’intelligence, les modèles du HPI sont passés d’une vision
unitaire à plurifactorielle, intégrant à l’intelligence d’autres caractéristiques de la personne.
Ces modèles visent à introduire l’idée qu’une intelligence élevée, ne peut à elle seule
permettre pas de parler de HPI (dans le sens « d’excellence »).
Être intelligent pourrait permettre, sous certaines conditions, d’accéder à la réussite sociale, à
la notoriété, au pouvoir…
Pour rendre compte du haut potentiel intellectuel, ces théories avancent l’idée que de
multiples facteurs interviennent simultanément et interagissent entre eux.
II. Clinique
Description clinique :
De nombreuses descriptions cliniques sont diffusées dans les différents médias concernant
l’EHPI. Il faut cependant signaler que les études empiriques existantes ne permettent pas de
confirmer toutes les caractéristiques cognitives et socio-affectives décrites dans les diapos
suivantes.
Il apparaît surtout qu’il existe une importante variabilité individuelle chez les EHPI, qui
limitent l’intérêt de dresser un profil général de cette population.
1. Aspects cognitifs
- Grande curiosité
- Préférence pour la complexité, peu d’intérêt pour les tâches simples, faciles ou
routinières
- Mémoire +++
- Métacognition +++
- Chaque idée donne naissance à plusieurs autres, qui à leur tour, engendrent une
multitude de concepts
C’est une pensée riche activant simultanément plusieurs canaux de réflexion, favorisant la
créativité, l’imagination et la flexibilité mentale.
Chaque idée donne naissance à plusieurs autres, qui à leur tour, engendrent une multitude de
concepts.
- Sens de l’humour
- Forte sensibilité et réactivité affective (très débattu)
- Perfectionnisme (très débattu)
- Refus des règles et des consignes ( pas plus que les autres …)
- Attiré par des camarades plus âgés et adultes (pas plus que les autres)
- Tendance à travailler seul, autonomie dans les situations d’apprentissage
Ce type de liste ne doit pas laisser penser que toutes les personnes à HPI sont toutes les
mêmes, ou se résumeraient à ces particularités.
Chaque personne est singulière, tout comme les mécanismes qui l’amènent à présenter
certaines spécificités.
Ce type de liste ne doit pas laisser penser que toutes les personnes à HPI sont toutes les
mêmes, ou se résumeraient à ces particularités.
Le HPI peut avoir un impact sur la sociabilité, mais cette influence n’est pas forcément
négative.
Il n’y a pas plus de difficultés chez les EHPI que dans la population générale.
SI des difficultés sociales co-existent avec le HPI, plusieurs pistes (hypothèses) sont à creuser:
- Les problèmes « habituels » dans ces cas-là (psychologique ou dynamique de
groupe)
- « Asynchronie sociale » (Terrassier) : du fait du décalage entre le rythme de
développement cognitif de l’EHPI et de ses pairs. Centres d’intérêt parfois
différents à nuancer +++
- Certaines personnes HPI peuvent aussi développer un sentiment « de différence »
(comme je suis différent, les autres me traitent comme tel). Il s’agit d’une croyance
que la personne développe, un sentiment de différence attribué au HPI. Elle peut
être source de stress dans les relations sociales. (Pas spécifique au HPI)
Comorbidités :
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, il n’y a pas plus de troubles psychologiques dans
la population HPI que dans la population « tout venant ».
Autre exemple : Anxiété souvent rapportée, sauf dans les études Israélienne sur
de grands échantillons représentatifs (politique de dépistage systématique là-
bas).
2. Quelle approche ?
L’étude de ces enfants contribuent « à l’enrichissement de nos connaissances sur les liens
entre cerveau et organisation des systèmes cognitifs au cours du développement » (Jambaqué,
2004).
Langage
- Apparition des premiers mots serait visible dès l’âge de 9 mois et l’association de
mots, vers l’âge de 18 mois (Vaivre-Douret, 2004).
Langage écrit : capacités de rédaction de texte ++ (vocabulaire plus sophistiqué et une qualité
globale du texte meilleure)
En revanche, leurs performances en transcription ne diffèrent pas de celles de leurs pairs (dans
les domaines du codage phonologique, orthographique, motricité fine…) pouvant témoigner
des difficultés relatives.
Traitements visuo-spatiaux
En revanche, les données d’IRMf ont permis de constater un recrutement cérébral plus large
chez les EHPI fort en mathématiques, au-delà du lobe pariétal, des lobes frontaux et le
cingulaire antérieur au niveau de l’hémisphère droit mais aussi, du gauche.
Graphisme
Fréquemment rapporté comme étant perturbée, ou du moins, pas aussi efficace que le reste du
fonctionnement cognitif chez l’enfant à haut potentiel intellectuel
Motricité
Certains aspects fonctionneraient mieux que chez les enfants tout-venant : vitesse de réponse
(temps de réaction)
En revanche, la coordination visuo-motrice et l’automatisation du geste sont comparables aux
autres enfants.
La vitesse et la qualité d’écriture sont modérément inférieures chez les EHPI, notamment
ceux en situation de sous-réalisation scolaire.
Mémoire
Les données sont très contrastées : il ne faut pas s’attendre forcément à ce que les
performances des EHPI soient à la « hauteur » du reste de leur fonctionnement cognitif (ne
pas s’attendre à des performances très supérieures)
La mémoire auditive (long terme, court terme) serait meilleure qu’en modalité visuelle.
Fonctions exécutives
Mais peu d’études se sont en fait intéressées au fonctionnement exécutif d’EHPI. Celui-ci
serait plutôt hétérogène. Leurs capacités de mémoire de travail auditivo-verbale et de
flexibilité mentale seraient supérieures. En revanche, ils ne diffèrent pas sur les fonctions de
planification, inhibition et MDT visuelle.
Les données concernant l’association à des troubles spécifiques des apprentissages au HPI
sont assez contradictoires.
Si la prévalence du HPI et TA concernerait jusqu’à 30% des enfants aux Etats-Unis, les
données Européennes sont bien différentes. En France nous somme beaucoup plus restrictive
avec notre seuil de QI à 130
En Europe et tout particulièrement en France, les EHPI ne sont pas considérés comme plus à
risque de troubles des apprentissages.
Un enfant peut être à haut potentiel intellectuel et présenter un trouble des apprentissages.
La difficulté tient cependant du fait :
1. Que le trouble des apprentissages peut être moins visible que chez des enfants
d’intelligence normale (compensation). `
Exemple de la dysorthographie : l’enfant peut s’appuyer sur une très bonne mémoire
visuelle pour apprendre les mots sans passer par la voie d’assemblage. Mais cette
compensation se fait au prix d’une énergie attentionnelle importante.
Les psychologues scolaires sont sont en première ligne pour répondre à ce type de question
(exemple : l’enfant en GSM sait lire à Quid du saut du CP ?)
Les neuropsychologues sont également sollicités pour l’étude des difficultés parfois associées
(exemple : TDA/H, DL-DO, ...).
Comprendre les difficultés rencontrées par l’enfant, l’origine de la souffrance qui est
exprimée , la place de l’entretien fondamental :
Il faut documenter au maximum la plainte, qui peut concerner différents domaines.
La plainte la plus classique est celle « de l’ennui » (tel que l’exprime l’enfant), mais les
enseignants peuvent quant à eux évoquer une plainte attentionnelle. Exemple : l’enfant qui a
terminé son exercice 10 minutes avant les autres, qui s’ennuie, joue avec ses affaires, fait du
bruit… L’attitude du professeur face à cela peut être variable :
Le psychologue va étudier les particularités de l’enfant et pouvoir proposer des solutions pour
maintenir la motivation de l’enfant à apprendre et afin qu’il poursuive ses apprentissages de
manière adéquate.
En tant que Neuropsychologue, il faut accompagner les enfants et les familles dans la
compréhension de leurs particularités cognitives et de leur fonctionnement en général.
Conclusion : peerspective
Pour conclure, nous pouvons dire tout d’abord qu’il nous manque une évaluation directe de
l’attention (même si l’on peut l’apprécier cliniquement ( bilan long).
Les notes compensées : correspond au fait de convertir les notes brutes en notes standards
avec 1 an de plus, afin de voir si l’enfant serait en difficulté après un saut de classe.
Cependant , il ne faut pas penser que tous les enfants HPI sont candidats pour sauter une
classe. Certains se trouvent bien dans la leur
Guilloux – « Les élèves à haut potentiel intellectuel »