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Fiche bilan psychomoteur

Paces-Psychomotricité (Université de Bordeaux)

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BILAN PSYCHOMOTEUR

Introduction

Décret d’actes explique que le psychomotricien intervient après :


- examen neuropsychologique par le médecin
- bilan psychomoteur.

Le médecin doit poser diagnostic et délègue aux auxiliaires médicaux (infirmière, kiné, psychomot, ergo,
orthophoniste, orthoptiste…).

Sauf que les médecins connaissent mal les troubles psychomoteurs et les indications vers les
psychomotriciens…

Le bilan psychomoteur est utilisé plus quand le médecin a un doute, et plutôt de façon complémentaire à
d’autres examens (que délégation des tâches).

Les psychomotriciens sont des spécialistes, comme les orthophonistes, avec des bilans (une évaluation)
spécifiques, au contraire des kine ou des infirmiers qui appliquent le traitement demandés par le médecin
sans procéder à une nouvelle évaluation.

Le psychomot est donc plus autonome dans son diagnostic et dans sa prise en charge.

Le bilan psychomoteur est l’acte le plus fréquemment pratiqué par les psychomot. C’est le 1er contact avec le
patient.

Il n’y a pas de facteur G (Général comme pour l’intelligence) en psychomotricité. Les compétences
psychomotrices sont la somme de sous-compétences, qui n’ont rien à voir les unes avec les autres (ex
coordinations dynamiques générales et latéralité). Le bilan se divise en itèms, en compétences relativement
indépendantes issue de la connaissance du développement de l’enfant et des troubles psychomoteurs. Pas
score global.

On met en évidence des facteurs pour pouvoir identifier des troubles psychomoteurs.

Le 1er bilan psychomoteur a été réalisé par Guilmain, élève de Wallon, vers 1935, bilan cliniques sans
normes. Ajuriagerra et Soubiran avaient mis en place une évaluation clinique inter subjective.

Désormais on a des performances chiffrées, qui compare l’individu à des conditions standardisées, par
rapport à un groupe du même âge, même sexe…

I. Principe

Utilisation de tests standardisés : mêmes épreuves à chaque personne afin d’établir un diagnostic et
des hypothèses cliniques. Le psychomotricien doit rester fidèle aux consignes données par les auteurs, mais
peut adapter les épreuves en fonction de l’âge, de la pathologie..

Différents tests pour explorer toutes les compétences psychomotrices :


- coordinations dynamiques générales
- coordinations oculo-manuelles
- schéma corporel
- latéralité
- espace
- temps
- tonus

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Test standardisé : épreuve mise au point par des scientifiques. On fait passer le test à un grand
nombre de personnes selon différentes classes d’âge et on peut établir des données normatives (une moyenne
par âge). Les tests doivent être toujours passés dans les mêmes conditions afin d’être valide (validité du
test), avec exactement les mêmes consignes (pas d’encouragement).

2 types d’évaluation : - observation (non standardisée)


- tests standardisés avec données normatives (norme ou moyenne)

Il y a des outils empruntés aux psychologues mais utilisés à des fins différentes. Par ex, le dessin du
bonhomme, à l’origine, c’est un test d’intelligence. Mais en psychomot on l’utilise pour vérifier le schéma
corporel.
Idem pour la figure de REY : mesure l’intelligence pour les psychologues. Pour les psychomot, teste
l’orientation et la construction de l’espace.

Il y a aussi des outils spécifiques aux psychomotriciens qui demande un engagement corporel au
psychomot et des capacités (il faut pouvoir réaliser ce qu’on demande à l’enfant !)

Dans chaque test il y a :- une validité : que mesure exactement le test


- une fidélité : - le re-test : on doit trouver exactement le même score si on
passe le test plusieurs fois (ex aujourd’hui et demain)
- inter-juge : tous les juges doivent trouver les mêmes scores
du sujet au même moment (comme en sport).

2 types de « cotation » : - approche produit : résultat de la performance, aspect quantitatif


- approche processus : la façon dont s’est réalisé, aspect qualitatif.

II. Coordinations générales et échelle de CHARLOP et ATWELL

CDG (coordinations dynamiques générales) = une des compétences psychomotrices, pour les 3 –
6 ans

Epreuve standardisée : - avec consignes strictes et données normatives.


- 2 types de cotation : - un score objectif, quantitatif, plus la performance
est correcte, plus il a de points puis dégressif
- un score subjectif, qualitatif, nombre de points
diminue aussi. On note la fluidité, la souplesse, la précision du mouvement.

- 6 épreuves ludiques et simples réparties en 4 facteurs:


- coordinations membres sup et membres inf = pantin, animal préhistorique
- coordinations de 2 actions simultanées = saut demi-tour et tournoiement
-équilibre dynamique = saut cloche pied
- équilibre statique = équilibre sur pointe des pieds.

- 15 min de passation.
- le psychomot met l’enfant en confiance et montre 3 fois en expliquant
(neurones miroirs). L’enfant a 3 essais maximum. Pas d’ordre particulier. On peut encourager l’enfant, le
féliciter
- le score moyen augmente avec l’age (c’est normal !), et l’écart-type diminue.

L’épreuve du pantin :
Consigne stricte (à ne pas retenir à mon avis)
Note objective : 6 points si réussite au 1er essai,.4pts 2ème essai, 2pts au 3ème, 0 si échec aux 3 essais.
De 6 à 0 pts.

Note subjective : détaille – la précision du mouvement de 2 à 0 pt : coordination bras-jambes


- la fluidité (saut continu ou pas)
- la souplesse (léger, lourd)
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Saut demi-tour : équilibre dynamique


Note objective : 4 pts si retombe à 180°, 2pts à 90°, 0pt
Note subjective : précision (réception au sol) et souplesse (détendu ou pas)

Animal préhistorique : coordination, souplesse (épreuve la plus complexe)


Note objective 10 points si alterne bien main-main-pied-pied 2 fois…
Note subjective : précision (ne fléchit pas les jambes)
Fluidité : pause ou pas
Souplesse : aisance relative pour prendre la position

Saut à cloche pied : équilibre dynamique


Tournoiement : coordinations de 2 actions simultanées, dissociation
Equilibre sur la pointe des pieds : équilibre statique
Note objective : 6 pts si réussite au 1er essai

On fait la somme des notes objectives et subjectives. On compare au tableau d’étalonnage, données
normatives. Sensibilité du test car changement de scores de 6 mois en 6 mois. Le résultat doit être compris
entre -2DS et +2DS. Si -2DS problème.

III.Schéma corporel et dessin du bonhomme (Goodenough)

Notion fondamentale en psychomotricité.


Image du corps intériorisée, mais dynamique car elle s’enrichie en permanence en grandissant. Il
peut être très performant ou au contraire très défaillant..

Différentes façons d’énoncer le SC :


- dessin
- énoncer différentes parties du corps
- les montrer sur soi, sur autrui
- puzzles du visage, du corps
- tests standardisés.

Le dessin du bonhomme est une épreuve projective. L’enfant n’a pas de modèle sous les yeux, il
se sert de la connaissance de son SC et de la représentation qu’il en a. c’est pourquoi, le dessin se structure et
se complète avec l’âge. Le SC est une notion dynamique, remaniée en permanence.
Le dessin du bonhomme de GOODENOUGH en 1926, dans la lignée des travaux de BINET et
SIMON (1er QI, intelligence).. Il a inventé une cotation, avec des points.
- le corps primaire : plus ou moins de points suivant qu’il a tête, bras, jambe…
- proportion du corps : tronc/ tête, longueur jambe/tronc…
- articulations : présentes ou pas, contour du cou, coudes, épaules…
- nombre exact de doigts ?
- visage primaire : présence ou pas des yeux, bouche, nez…
- contour : très important car prise de conscience de l’enveloppe corporelle, de l’intérieur/extérieur
- vêtement ou pas, transparence, épaisseur.
- le nombre de points peut varier avec l’âge

Le psychomot va aussi estimer la taille du dessin par rapport à la taille de la feuille, (en lien avec
plus ou moins d’estime de soi), l’emplacement du dessin sur la feuille, l’expression (triste, gai…), la
connaissance de son corps….

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IV. La latéralité selon Marguerite AUZIAS

Les psychomot sont les seuls à s’occuper de latéralité, au cœur du métier de psychomot.

La latéralité est acquise. La latéralisation est un processus de développement du cerveau, donc


neurologique. C’est donc une donnée développementale, le cerveau droit va se développer différemment du
cerveau gauche = latéralité neurologique, ce qui va influencer un certain nombre choix de nos mouvements
et gestes.
Il y a des gestes innés qui permettent de savoir si l’on est plutôt droitier ou gaucher (croiser les bras,
les mains derrière le dos…. On n’est pas toujours entièrement D ou G.
Latéralité de la main, de l’œil, du pied = prévalence fonctionnelle d’un élément (main, œil, pied) sur
son homologue. On va pouvoir observer grâce à cette asymétrie fonctionnelle, l’habileté et la rapidité du
geste de la main dominante.

Formule de latéralité : - homogène si tout à droite


- hétérogène ou latéralité croisée si (2 à D et 1G ou l’inverse)

Les orthophonistes s’occupent de la latéralité des oreilles.

Influence de l’environnement pour le choix de la main dominante.

Latéralité homogène = latéralité neurologique et fonctionnelle : DD ou GG


Latéralité hétérogène = latéralité neurologique et fonctionnelle : DG ou GD, ex les gauchers
contrariés.

Quand l’enfant commence à se latéralisé, il va prendre conscience de son corps et du fonctionnement


différent des 2 hémi corps, avec une préférence pour l’un d’eux. En faisant cela, il va prendre conscience de
l’espace qui l’entoure et commencer à se repérer.

Il y a donc un lien entre asymétrie fonctionnelle et orientation spatiale, mais aussi lien entre
représentation mentale des doigts et construction mentale du nombre (dyscalculie)

Latéralité pour l’œil : les 2 yeux n’ont le même rôle = asymétrie fonctionnelle différentes
évaluations dont « regarder à travers une serrure, ou à travers une feuille trouée…).

Latéralité pour le pied : sauter sur un pied, shooter dans un ballon (c’est le pied qui shoote qui est
dominant).

Latéralité pour la main : Echelle d’Auzias : met en jeu la latéralité usuelle de la main.
5 catégories : droitier, plutôt droite, ambidextre, plutôt gaucher, gaucher.
Consignes assez standardisées mais qui varient en fonction de l’âge.

20 itèms mais il existe une épreuve réduite à 10 itèms: visser bouchon, craquer une allumette,
découpage, fil dans trou, transvaser un tube dans l’autre, dévisser écrou….. La main active qui visse, craque
l’allumette… est la main dominante. On note le nombre de réponses faite avec la main D
10/10 : droitier 8/10, plutôt D 4,5,6/10 ambidextre
3/10 plutôt G 0/10 G.

Dans son étude, enfants de 5 à 11 ans, elle a trouvé 51% de D, 10% d’ambidextre, 39% de G.
beaucoup sont encore ambidextre vers 8/9 ans. Ces enfants-là choisiront plutôt la main droite et les autres
resteront indécis.

Le psychomotricien aura un rôle de conseil lors d’une hésitation, notamment au moment de


l’apprentissage de l’écriture vers 6/7 ans. Si latéralité neurologique G, mais que l’enfant a déjà choisi main D
et qu’il est performant, on favorisera l’utilisation de cette main

Il existe d’autres tests ou épreuves pour explorer la latéralité : distribution cartes, visée, marelle,
shoot, diadococinésie (mouvements des marionnettes), la batterie de dominance latérale de Galifret et
Granjon.

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V. L’espace et la figure complexe de REY

L’orientation dans l’espace est une compétence qui résulte de l’intégration du schéma corporel,
lorsqu’on arrive à imaginer son corps les yeux fermés, latéralisé. Lien entre perception de son corps et
orientation spatiale.

Cette figure était à l’origine utilisée par les psychologues pour mesurer l’intelligence.

Figure A à partir de 6 ans.


Il existe une version simplifiée B pour les 3-6 ans.

On demande à l’enfant de recopier la figure avec des stylos de 4 couleurs différentes pour savoir
dans quel ordre la figure a été réalisée (ou on regarde !). L’épreuve est chronométrée.
Puis on lui fait faire autre chose.
Et ensuite on lui de faire à nouveau cette figure mais de mémoire sans le modèle (sachant que copier
aide ++ à la mémorisation). Chronométrée.

Il existe un tableau d’étalonnage pour comparer le temps mis en copie et en reproduction de


mémoire.

Il peut y avoir plusieurs types de construction :


- la 1ère : d’abord le grand rectangle
- 2ème : le détail englobe le rectangle
- la 3 ème : contour général
- 4ème : juxtaposition d’éléments
- 5ème : détails sur fond cofus
- 6ème : transformation vers un schéma familier (maison, bateau…)
- 7ème : gribouillage

Les stratégies se dégradent au fur et à mesure, la 1ère étant la meilleure.

Il existe 18 éléments à coter de 4 à 0 points : - en fonction de la forme du tracé (correctement tracé,


un peu déformé, incomplet, ou méconnaissable)
- de l’emplacement (bien ou mal placé).

On évalue donc la qualité du tracé et l’emplacement. Total sur 72 points. Même cotation pour la
reproduction de mémoire. On compare le score avec le tableau d’étalonnage. Pour un adulte, moyenne à 72
points pour copie, à 56 points pour mémoire.

Il y d’autres épreuves où on utilise un modèle mental pour se déplacer. On doit garder la trace
cognitive de ce que l’on fait : itèm de Marthe Vyl
- ex des pas vers le mur en 3 pas. Puis en 5 pas, reset cognitif.
- Ex des cerceaux en pyramide, passer un seule fois dans chaque cerceau
- Autre épreuve dès 8 ans : 5 plots au sol, il doit se déplacer en étoile et doit le verbaliser.

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VI. Le temps à travers le test de Mira STAMBACK

Maitrise du temps est une compétence fondamentale que l’enfant intègre au cours de son
développement et nécessaire à l’acquisition des compétences complexes.

A 5 ans connait matin, midi et soir


A 7 ans, doit savoir quel jour on est
A 8 ans doit connaitre les mois.

Notion de temps : - temps qui passe : quel jour/mois/saison on est ?, âge ? matin/Am/soir ?
Anniversaire ? Noël ?
- rythme ou tempo : faculté mentale plus compliquée à se représenter. En
musique, notes et rythme (blanche, noire, croche).

Pour passer le test, s’assurer que l’enfant a une bonne audition.

Test de STAMBACK :
- standard
-ré-étalonné en 2000 pour enfant de 5 à 12 ans
- 21 structures rythmiques de la plus simple à la plus complexe
- arrêt si 2 erreurs consécutives
- la dernière série réussie donne le niveau
- 4 séquences : - 1ère : « écoute et reproduit » ce que tu entends
- 2ème : « regarde et frappe le rythme », points dessinés qui symbolise le rythme
- 3ème : écoute et retrouve » l’enfant doit écouter la structure rythmique et la
retrouver sur le carton correspondant.
- 4ème « dictée musicale », il doit écouter et écrire la structure

A 6 ans, l’enfant reproduite en moyenne 13 structures /21.


A 12 ans, 15/21 structures.

VII.Le contrôle tonique : évaluation du tonus.

Avant épreuve du tonus, on note des observations sur le tonus, la posture, la façon dont il bouge, se
déplace…

Allongé sur le sol, yeux fermés, on teste 2 qualités :


- extensibilité, souplesse, élasticité (tête, cou, épaule, poignet, jambe, chevilles, genou articulations
…) = degré d’allongement mécanique des muscles Les 2 côtés peuvent être différents.
- passivité, ballant : le sujet doit se relâcher. On induit un mouvement et on voit comment le
mouvement se diffuse. Ex : on secoue les épaules et on voit comment la répercussion du mouvement se
propage au bras.

On recherche les réactions de prestance (rire, agitation…) liées à son état émotionnel, participation,
aide ou au contraire blocage… Si paratonie, rien ne bouge à l’épreuve du ballant. Atonie = incapacité à se
relâcher.

Souvent dernière épreuve du bilan

Certains font refaire le dessin du bonhomme à la fin et il peut y avoir une différence entre début et
fin s’il a pris une plus grande conscience de son corps.

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VIII. Epreuves complémentaires

1. Test de HEAD

- imitation, test de schéma corporel : reproduit même chose


- sur ordre verbal : « attrape ton oreille gauche avec ta main droite ».

2. Divers

Epreuve de dissociation, association (sauter et taper des mains) : organisation de séquences motrices

Motricité fine : cocher le plus vite possible des cases en 1 min.

Examen géronto-psychomoteur pour la personne âgée : sensible à la dégradation liée à l’âge : -


étalonné pour les + de 65 ans
-coordinations dynamiques générales
- examen du tonus
- Motricité fine
- connaissance parties du corps (schéma corporel)
- vigilance, mémoire, perception, espace, temps, communication
- mémoire verbale : liste de mots
- perception : tactile, visuel, odorat

3. M-ABC

- Enfants de 4 à 12 ans
- Résulte de 2 travaux de recherche : un sur les troubles psychomoteurs et un autre sur
développement d’épreuves
- il y a un questionnaire pour les parents
- 8 itèms (différents suivant l’âge) regroupés en 3 catégories :
- dextérité manuelle : - la vitesse et la précision uni-manuelle,
- la coordination bi-manuelle
- la coordination oculo-manuelle
- maitrise de balles : réception et visée
- équilibre : - statique
- dynamique avec mouvements explosifs
- dynamique avec mouvements lents

Test sensible surtout pour les enfants en difficultés. Ce n’est pas un test de niveau comme le Charlop-
Atwell. Il sert à mettre en évidence un TAC ou pas.

Il existe une version révisé depuis mars 2016, M-ABC-2 pour les 3-16 ans.

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IX. Déroulement : avant, pendant, après

Le psychomot compose son bilan en fonction de la situation, de l’âge, de la pathologie et de


ce qu’il recherche.

3 phases : environ 2h
- la préparation :
Collecter tous les éléments afin de bien cerner l’enfant (histoire de l’enfant, naissance,
parents, antécédents, maladies, fratrie, scolarité, difficultés…). C’est l’anamnèse.

Préparer la salle pour les différents itèms afin de ne pas perdre de temps.

- le bilan avec l’enfant = passation


Le psychomot doit s’adapter à l’enfant et si besoin modifier son bilan, l’ordre des itèms.
L’examen est une alternance de phases statiques et dynamiques. Passation en une ou plusieurs fois,
suivant disponibilité de l’enfant (agitation, fatigabilité…)

- synthèse, interprétation des scores


Faire un compte rendu avec des termes accessibles.
Mettre en évidence les troubles et rééducation si besoin.

Dans CMPP, chaque spécialiste présente son bilan et on fait une synthèse de tout cela.

En libéral, on répond à la demande du médecin traitant et des parents.

En réunion de synthèse, garder sa spécificité.

Dans résultats final, on a des scores objectifs, des appréciations subjectives, une impression
d’ensemble et une conclusion avec nécessité ou pas d’une prise en charge psychomotrice, demande
d’examens complémentaires éventuellement (orthoptie, orthophonie, WISC IV…)

Conclusion

Les limites du bilan :- prévention en néonatologie avec le tout-petit et sa mère


- stimulation en crèche
- en maison de retraite où les personnes sont plus ou moins isolées et ne
bougent plus trop (action, sensation, représentation)
- l’accompagnement de fin de vis des grands handicapés.

Le bilan psychomoteur est le cœur de la compétence du psychomotricien de part sa spécificité et


son utilité.

Acte que seul le psychomotricien peut effectuer.

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