TD 3 développement 12 February 2024

TD2 : Conservation et conversation : le nombre.

Débat autour de la conservation du nombre

Piaget va associer conservation du nb avec la reversibilité de la pensée : vers 6 ou 7 ans. =/= les post-
piagétiens (Bryant ; McGarrigle et al ; Light et al) : sous estimation des compétences des enfants par
Piaget : Epreuves « Pièges »  epreuves de conservation modifiées.

Les Piagétients (Bovet et al) : surestimation des compétences des enfants par les post-piagétien 
c’est la capacité à résister aux pièges.

3 niveaux :

1. Stade non conservant : l’enfant va se fixer sur un indice perceptif

2. Intermédiaire : instabilité des réponses
3. Conservant : il résiste à ces aspects percpetifs et va pouvoir fournir au moins 1 de ces
explications suivantes :
 Argument d’identité : c’est pareil (rien ajouté rien enlevé)
 Argument de reversibilité : on peut faire l’inverse
 Argument de reversibilité par compensation : mise en relation de deux indices perceptifs.

Etape tâche classique McGarrigle (1975) Light (1979)

Equivalence initiale
Transformation
Question de conservation
Justification et contre-
suggestion
Oui mais moins de jetons
Accidentelle
Pas de justification ni de contre
suggestion
Verres de bonbons
Oui : notion de jeu compétitif +
(verre ebréché)
Pas de justification

Quelle est la critique adressée par Bryant (1974) aux travaux piagétiens ?

Selon eux, telle qu’elle est conçu, elle ne permet pas aux enfants d’utiliser leur connaissance.

1. La pragmatique conversationnelle : il pense que, le protocole tel qu’il est fait dans
l’expérience de Piaget, vise à remettre en question la parole de l’enfant, qui va penser que sa
1ère réponse ne va pas satisfaire l’enfant. L’enfant va penser qu’il y a un problème, qu’il doit
changer sa réponse.

Bryant parle de relation asymétrique, en demandant plus de justification, l’enfant va penser qu’il a
faux car ds la pragmatique conversationnelle, demander à quelqu’un si il est sûr ou non, c’est inviter
l’autre à réfléchir davatange, et à modifier sa réponse qui est fausse. (cf maxime de grice)

- Peut-on comprendre pourquoi McGarrigle et Donaldson (1975) ainsi que Light, Buckingham et
Robbins (1979) obtiennent des réussites précoces à l’épreuve de conservation du nombre ?
Archives de Psychologie, 1981, 49, 289-303

L’hypothèse de Piaget, est que, les enfants, facent à un « jeu », vont vite répondre pour satisfaire
l’adulte pour passer vite au jeu. + fonction sociale qui va motiver à regarder dans le détail l’égalité et
que selon Beauvais ne va pas soliciter les mêmes effotts cognitives que ce que l’on mesure
vértiablement dans les épreuves de conservation du nombre.
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Expérience 1 : Bovet

On ajoute une étape de justification.

Pour Bovet, l’attention de l’enfant (phase 4) est centrée sur la

question du jeu : ils veulent se « débarasser » de la question
et vite commencer le jeu

Expérience 2 :
Pour éviter que les résultats justifications soient biaisés par l’impatience, on place la
justification avant le jeu compétitif.

Phase 4 Totale
+ -
Phase 6 + 2 0 2
- 7 2 9
totale 9 2 11

82% réussisent à la phase 4, parmi eux, 78% échouent à la 6 ; ce n’est pas le fait de ne plus être
excité par le jeu qui explique les mauvaises réponses : ils ne maitrisent seulement pas la notion de
conservation.

Expérience 3 :
L’idée est de rendre l’enfant actif : c’est la composition quantitative.

On les classe selon deux types de conduites possibles.

Unidimensionnelle : l’enfant se fie à un seul aspect, si 2 verres rempli au même niveau, pour l’enfant
c’est pareil (alors qu’un verre est bcp plus large que l’autre)

Solution bidimensionnelle : l’enfant prend en compte la différence des verres -> preuve de
conservation.

Peut-on comprendre pourquoi McGarrigle et Donaldson (1975) ainsi que Light,

Buckingham ?
Bovet conclu qure les réussites précoces obtenues dans les épreuves modifiées de conservation,
n’évalue pas la présence dans la pensée de l’enfant du groupement opératoire obtenu par Piaget.

2 types d’indice garant du caractères vétiablement opératoire du raisonnement ?

-La justification des réponses
-La composition quantitative.