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La figure complexe de Rey

Sommaire
1) Organisation perceptive.................................................................................................................1
2) La passation....................................................................................................................................2
3) La cotation......................................................................................................................................3
Les types.........................................................................................................................................3
a. Type 1 : L’armature.....................................................................................................................3
b. Type 2 : détails englobés dans l’armature..................................................................................3
c. Type 3 : Le contour.....................................................................................................................3
d. Type 4 : Juxtaposition de détails.................................................................................................3
e. Type 5 : Détails sur fond confus..................................................................................................3
f. Type 6 : Réductions à n schème familier....................................................................................3
g. Type 7 : Gribouillage...................................................................................................................3
Les sous –types...............................................................................................................................3
4) Feuille de cotation..........................................................................................................................4
h. Analyse.......................................................................................................................................4
5) Les particularités primitives et bizarreries......................................................................................4
6) Caractéristiques du trait.................................................................................................................4

- Mis en place par André REY en 39-41, psy différentielle.


- Pour évaluer des trbles cérébraux pour des sujets avec trauma crânien.
- Epreuve de copie et de reproduction, forme sans signification. Même si la forme peut
orienter des images usuelles.
- Sollicite une activité perceptive, à la fois organisatrice et analytique
- Changer de couleur une fois qu’on a levé le stylo.
- Dès 6 ans. Forme A
- La cotation va de 0 à 72 points

1) Organisation perceptive

Piaget : la perception se retrouve dans la rencontre avec un univers non structuré et un sujet qui,
isolé, introduit des relations et organise des perceptions. Le rapport entre deux éléments, deux
droites qui est une unité perceptive. Le sujet devient l’acteur de cette organisation perceptive.

Bruner a élargi en 57 en y ajoutant une dimension affective : l’activité perceptive de schématisation


(fin de passation, schème familier). La perception est un processus cognitif et pour lui, percevoir

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consiste à tester des hypothèses. Le sujet soumis à cette stimulation sensorielle, se construit ses
hypothèses sur la nature de l’objet observé. Approche constructiviste pour au final donner un sens à
sa figure.

Approche de catégorisation de REY, on étudie la façon dont le sujet reproduit une figure sans
signification, de réalisation relativement facile et qui fait appel à une activité d’analyse, de synthèse
et d’organisation. Pour la réussir, on isole des items et on construit hiérarchiquement en établissant
des rapports.

Processus de mémorisation fonctionne selon 3 phases : acquisition (encode) , rétention ou stockage


(on la met qq part pour la stocker)et activation du souvenir (pour la restitution) mesuré dans des
conduites observables.

Epreuve très riche sur plusieurs plans :

- Théorie, elle permet d’analyser les caractéristiques de la perception chez le sujet (perception
syncrétique : perception globale et de détails qui vont pas être intégré à l’ensemble ; le sujet simplifie
la représentation, se rattache à des éléments plus ou moins connus qui vont l’aider à retenir, ou il va
en oublier).

- Psychométrique, Stade de dvpt, étalonnage. On regarde à quel stade dvptal se situe l’enf (âges
développementaux ?) Epreuve transculturelle.

- Clinique, met en évidence tbl de l’attention, de la mémoire, graphique, déficience intellectuelle,


difficulté psychoaffectives , pb d’adaptation, psychoses (désorganisation de la figure qui se manifeste
dans la reproduction de mémoire)

- Plusieurs niveaux d’efficience mentale avec le type de reproduction (- 25% des sujets aspects dvpaux
< à son âge et > de 25 %).

2) La passation

- 1 modèle, 1 chronomètre, des crayons de couleur, feuille A5

- Recueil de données : relever la façon dont le sujet a reproduit, à faire avec les crayons de couleurs
pour nous pour savoir comment il a construit la figure. Nous redonnons pour la reproduction les
couleurs dans le même ordre

- Respecter 3 minutes entre copie et production

- Consignes : « Voici un dessin: vous allez. Le copier sur cette feuille; il n'est pas nécessaire
de faire une copie rigoureuse; il faut cependant faire attention aux proportions et surtout
ne rien oublier. Il n'est pas nécessaire de se hâter. Commencez avec ce crayon ».

- On remet un premier crayon, le rouge par exemple, et on laisse le sujet travailler pendant quelques
instants (un chronographe est discrètement mis en marche au moment où débute le travail). Bientôt
on donne un crayon d’une autre couleur en priant le sujet de poursuivre; on lui fait utiliser de la sorte
cinq ou six couleurs différentes. Il n'est que de noter la succession des couleurs pour retrouver sur le
dessin la marche de la copie.

- Noter le temps d’exécution

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- Finir en disant : « A quoi ca ressemble ? »

3) La cotation
Les types
REY a défini 7 types

a. Type 1 : L’armature
Construction sur l'armature. Le sujet commence son dessin par le grand rectangle central qu'il érige
en armature, par rapport à laquelle il groupera ensuite tous les autres éléments de la figure. La figure
est donc construite sur la hase du grand rectangle servant de repère et de point de départ.

b. Type 2 : détails englobés dans l’armature


Détails englobés dans l'armature. Le sujet commence par l'un ou l'autre détail attenant au grand
rectangle (par exemple la croix supérieure gauche), ou trace ce grand rectangle en y englobant l'un
ou l'autre détail (p. ex. le carré extérieur, attenant à l'angle inférieur gauche du rectangle), puis
achève la reproduction du rectangle central, l'utilisant ensuite comme armature de son dessin. Tout
comme pour le type I. On assimile aussi à ce type il le processus (rarement rencontré) consistant à
dessiner les deux diagonales du rectangle avant son contour.Celui-ci étant ensuite utilisé comme
armature.

c. Type 3 : Le contour
Contour général. Le sujet commence son dessin par la reproduction du contour intégral de la figure
sans en différencier explicitement le rectangle central. Il obtient ainsi une espèce de contenant, dans
lequel sont ensuite placés tous les détails intérieurs.

d. Type 4 : Juxtaposition de détails


Juxtaposition de détails. Le sujet juxtapose les détails les uns aux autres procédant de proche en
proche comme s'il faisait un puzzle. Il n'y a pas d'élément directeur de la reproduction. L'ensemble,
terminé avec plus ou moins de bonheur. Est globalement reconnaissable et peut même être
parfaitement réussi.

e. Type 5 : Détails sur fond confus


Détails sur fond confus. Le sujet fournit un graphisme peu ou pas structuré. Dans lequel on ne
saurait reconnaître le modèle. Mais où certains détails de celui-ci sont nettement reconnaissables,
tout au moins dans leur intention.

f. Type 6 : Réductions à n schème familier


Réductions à un schème familier. Le sujet ramène la figure à un schème qui lui est familier et
pouvant parfois rappeler vaguement la forme générale du modèle ou de certains de ses éléments
(maison, bateau, poisson, bonhomme. etc.).

g. Type 7 : Gribouillage
Gribouillage. Le sujet fournit un simple gribouillage où l'on ne saurait reconnaître aucun des
éléments du modèle, pas plus que sa forme globale.

Les sous –types


Cf Livre sur FCR

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4) Feuille de cotation
C : Copie

R : Reproduction

- D’abord il faut regarder les éléments et s’ils ont été correctement placés, déformés …
- Puis le placement et les points à accorder
- Les points sont sur la copie et sur la reproduction (il y a une note en copie et une note en
reproduction)
- Résultats : total de points, le temps, le rang percentile.
- Donner le schème familier.

h. Analyse
- Valeurs de tendance centrale
- On s’intéresse entre < 25 % et > 75 %, entre les deux c’est la normalité
- Evolution du Type 4 vers le type 1
- Type 1 caractéristique chez l’adulte
- Type 2 jusqu’à 12 ans
- Pas de diff entre F et G mais à voir car des études prouvent le contraire chez les TDAH (F
meilleurs que les G)

5) Les particularités primitives et bizarreries


- Chez les enfants jusqu’ 7/8 ans, par rapport au syncrétisme, on du mal à recopier l’objet tel
qu’il le voit.
- Abs de structuration
- Déformation par répétition, Stéréotypie (chez les obsessionnels)
- Déformation par attention
- Déformation par simplification
- Maladresse graphique
- Tendance à la symétrie

6) Caractéristiques du trait
- Lacunes : absences d’éléments
- Erreurs
- Ratures et crayonnages
- Tracé surligné
- Tracé esquissé
- Trait fin, peu appuyé
- Tracé symbolique

7) Comparaison copie et reproduction


- Détermination du type
- Taille relative copie /reproduction

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8) Rappel différé
Reproduire la figure une troisième fois.

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