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Plan de gestion forestière.
Caractérisation du milieu :
Localisation géographique
Le domaine de Duras est situé dans le district phytogéographique Picardo-brabançon et dans la
province du Brabant flamand, dans la commune de Duras ????.
La zone étudiée est constituée de 78 parcelles forestières et le parc du château. Elles couvrent une
surface d'environ 160 ha. ????
Elles sont situées de part et d'autre de Herestraat, Duraslaan, Galgestraat, Gorsem-Dorp, Runkelen-
Dorp, et le long de Vinnestraat et du Zwartaardeweg.
La zone étudiée a une dimension approximative de 2,3Km E-O et 2,7Km N-S
Il est situé entre 50 et 60m d'altitude ????
Duras est situé sur le plateaux limoneux de St Truiden. Le paysage est plat, avec des variations
d'altitude allant de ??? à ??? m. On observe peu de variations pédologiques. Les forêts de feuillus
mixtes couvrant certaines parcelles depuis de nombreuses décennies, l'horizon humique y est
généralement bien développé. Ailleurs, les cultures de peupliers sur sols hygromorphes et limoneux
laissent un horizon humique de faible épaisseur.
Le domaine est situé dans le bassin de l'Escaut.
Certaines parcelles sont parcourues de plusieurs drains et ruisseaux (Logebeek et Molenbeek) à
faible débit. On y trouve 3 étangs, de part et d'autre des parcelles 25 et 26, et entre les 39 et 40. Le
caractère hygromorphe varie de manière assez faible, allant de hygrocline à mésophile, et
localement hygrophile. La zone la plus humide est localisée sur la partie est du domaine.
L'abondance de plantes nitrophiles (Urtica dioica, Galium aparinae) témoignent de l'eutrophisation
des zones bordant les ruisseaux., particulièrement dans la zone Sud-Est.
Réseau Natura 2000
Le domaine de Duras fait partiellement partie du réseau Natura 2000 dans sa quasi totalité; à
l'exception des parcelles 31, 41-44, 50, 52-54.
Les cartes suivantes montrent le positionnement géographique du domaine et son inclusion dans le
réseau Natura 2000 :
La propriété fait partie du complexe « Bossen en kalkgraslanden van Haspengouw ». Le code
Natura 2000 est BE2200038
Elles sont soumises à la réglementation en vigueur dans le cadre de la « Directive Habitat » détaillé
dans le site http://www.natura-2000.be/.
Cartographie et parcelles
Vue aérienne du domaine et numérotation des parcelles.
Types de forêts plantées sur le domaine
Guide des gaminées, carex, joncs et fougères. 2009. R. Fitter, A. Fitter & A. Farrer.
Ed. Delachaux & Niestlé. ISBN 978-2-603-01637-4
Ecologie
Bosplantengemeenschappen in Vlaanderen. Een typologie van bossen op basis van de kruidachtige
vegetatie. 2007. J. Cornelis, M. Hermy, L. De Keersmaeker & K. Vandekerkhove. ISSN: 1782-9054
http://www.inbo.be/files/Bibliotheek/06/172506.pdf
Systematiek van natuurtypen voor Vlaanderen: Mantels en Struwelen . 2004. B. De Fré 1 & M.
Hoffmann. Verslag van het Instituut voor Natuurbehoud en de Universiteit Gent.
http://www.forum-marais-atl.com/iso_album/rapport-stage-caracterisation-zones-humides.pdf
Analyse des mesures de gestion des mégaphorbiaies sous peupleraies en Région wallonne dans le
cadre de Natura 2000, A. Cathelyns. Presses universitaires ULB.
Gehu, J.M., Gehu-Franck, J., 1983. Les haies de l’Avesnois. Coll. Phytosoc., 8 : 355-364.
(Les lisières forestières, Lille 1979)
Julve, Ph., 1997. Flore et végétation du P.N.R. de la Haute Vallée de Chevreuse (Yvelines).
Inventaire floristique et phytosociologique et évaluation patrimoniale botanique du territoire du
Parc. Parc Naturel Régional de la Haute Vallée de Chevreuse. 119 p.
Normes de gestion pour favoriser la biodiversité dans les bois soumis au régime forestier, 2010. E.
Braquart. Téléchargeable sur http://environnement.wallonie.be/publi/dnf/normes.pdf
Bivalves :
2004 Sylvain Vrignaud Numéro spécial : Les Naïades d’Auvergne , Margaritifera , N° 4 , Bulletin
de liaison de l’atlas des Mollusques de l’Allier
Ressources internet :
http://www.tela-botanica.org/
http://data.biodiversity.be/
Calendrier de recensements
Les recensements ont été réalisés entre le 15 avril 2012 et le 15 avril 2013.
Méthodes d'échantillonnage
Fréquence des espèces sont basés sur les principes proposés par Braun-Blanquet. Les fréquences
d'échantillonnage sont celles proposées par R. Delpech (2006). La phytosociologie.
http://www.tela-botanica.org/ page:menu_407
quelques cm² pour les végétations annuelles de dalles rocheuses, des fissures de rochers ;
10 cm² pour les végétations flottantes de lentilles d’eau ;
10 à 25 m² les prairies, les pelouses maigres ou de montagne, les végétations aquatiques,
roselières, mégaphorbiaies ;
25 à 100 m² pour les communautés de mauvaises herbes, les végétations rudérales, celles
des éboulis, des coupes forestières ;
100 à 200 m² pour les landes ;
300 à 800 m² pour les forêts.
Figure 3 :
Braun-Blanquet schaal
r : zeer weinig individuen (1-2) in het proefvlak
+: weinig individuen (2-20), bedekking kleiner dan 5%
1: individuen talrijk (20-100), bedekking kleiner dan 5%
2: individuen willekeurig, bedekking tussen 5 - 25%
3: individuen willekeurig, bedekking tussen 25 - 50%
4: individuen willekeurig, bedekking tussen 50 - 75%
5: individuen willekeurig, bedekking tussen 75 - 100%
Résultats et discussion :
Avant-propos
L'étude de la biodiversité réalisée sur le domaine de Duras est présentée dans les pages suivantes.
Les différents types de milieux rencontrés son présentés dans l'ordre de l'évolution naturelle des
formations paysagères. On y trouvera donc d'abord la description des milieux les plus ouvert et
exposés au soleil (prairies, mégaphorbiaies éventuellement sous peupleraie jeune) pour finir par les
types de forêts âgées (Chênaies-Hêtraies).
Description floristique
Le domaine de Duras est constitués d'une mosaïque de plantations d'essences variée : peuplier,
résineux, chêne, frêne, hêtre. Ces essences sont soit regroupées, soit mélangées. On retrouve tous
les stades de peuplement, allant de la mise à blanc récente à la futaie de grande taille. Localement,
on trouve des peuplements de semis spontanés d'essences indigènes soit seuls, soit en taillis sous
futaie.
Nous avons regroupés ces associations floristiques en plusieurs types décrits ci-dessous. Chaque
type comprend différentes stades de successions végétales, de la coupe à blanc à la forêt mature.
Feuille1
Parcelle Surface Nat2000 Peupliers Feuillus Résineux Mégaphorbiaie
Bestand Opp (Ha) Populier Ander Loofhout Naaldhout
1 24,06 Oui
2 11,55 Oui
3 0,75 Oui
4 0,32 Oui
5 0,43 Oui
6 1,42 Oui
7 0,61 Oui
8 0,39 Oui
9 3,78 Oui
10 1,38 Oui
11 1,03 Oui
12 3,12 Oui
13 1,36 Oui
14 0,94 Oui
15 0,74 Oui
16 3,59 Oui
17 1,48 Oui
18 0,6 Oui
19 0,52 Oui
20 1,52 Oui
21 9,37 Oui
22 1,89 Oui
23 0,82 Oui
24 0,59 Oui
25 0,42 Oui
26 0,59 Oui
27 2,04 Oui
28 0,78 Oui
29 1,18 Oui
30 2,84 Oui
31 1,24 Non
32 0,35 Oui
33 5,18 Oui
34 1,19 Oui
35 1,33 Oui
36 1,26 Oui
37 1,03 Oui
38 0,43 Oui
39 7,4 Oui
40 1,01 Oui
41 1,9 Non
42 0,69 Non
43 1,46 Non
44 2,7 Non
45 5,13 Oui
46 2 Oui
47 2,9 Oui
48 2,19 Oui
49 1,94 +/- 70%
50 1,18 Non
51 2,2 Oui
52 0,91 Non
53 0,86 Non
54 1,34 Non
55 0,05 Non
61 0,52 Oui
64 0,26 Oui
65 0,16 Oui
66 0,89 Oui
67 0,21 Oui
69 0,23 Oui
70 0,14 Oui
71 x Oui
72 0,92 Oui
73 0,83 Oui
74 0,25 Oui
75 1,02 Oui
76 1,24 Oui
77 2,59 Oui
78 1,08 Oui
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Brève description physique et biologique des parcelles DURAS
1 2 2B 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 25 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 39' 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 72 73 74 75 76 77 78
Acer campestre L. + 1 1 1 1 1
Acer platanoides L. 2 2 2
Acer pseudoplatanus L. 1 1 2 2 2 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1 2 1 1 + 2 1 3 1 1 1
Achillea millefolium L. + + + + + + + +
Adoxa moschatellina L. + + + 1 1 + + + + 1 1 2 2 1 1 2 2 2 1 + +
Aegopodium podagraria L. + + 1 1 + + 1 1 + 2 1 2 2 1 1 + + 1 1 1 1 1 2 + 1 + +
Aesculus hippocastanum L. + 1 + + 1
Aethusa cynapium L. + + + + + + + + + + + + + + + +
Agrostis capillaris L. 1 1 1
Agrostis stolonifera L. + + 1 1 + + + 1 1 2 1
Ajuga reptans L. + + 1 1 1 1 1 2 1 1 + +
Alisma plantago-aquatica L +
Alium ursinum L. + + 2
Alliaria petiolata (M.Bieb.) 1 1 1 + 2 + 1 1 1 1 1 2 1 + + 1 1 + + 2 1 2 1 2 1 1 1 2
Alnus incana (L.) Moench. 1 1 1 1
Alnus glutinosa (L.) Gaertn. + + 1 1 1 1 1 + 1 1
Alopecurus sp. 1 1 + + 1 1 1 1 1 + 1 2 2 1 1
Anagallis arvensis 1 + +
Anemone nemorosa L. 2 1 + 1 1
Angelica sylvestris L. + 1 + + + 1 1 1 1 1 1 + 1 1 + + + 1
Anthiscus sylvestris (L.) Hoffm. + +
Anthoxantum odoratum L. + + 1 1 + 1 1 + + +
Antirrhinum majus L. + + 1 + +
Arabidopsis thaliana (L.) Heynh. + + + + + +
Arctium lappa L. + + + 1 1 1 + + + 5 1 2 + + 1 1 + 1 1 1 1 + 1 1 1
Arctium minus (Hill) Bernh. + 1 1 1 + + + 1 1 1 1
Arrhenatherum eliatus P. Beauv. 1 1 2 1 + + 1 1 + + + 1 + 1 1 1 1 1 + + 1 + + 1 1 + + + + + 2 + 1 + 1 1 1 1
Artemisia vulgaris L. + + + 1 1 1 1 + 1 + 1
Arum maculatum L. + + + + 1 + 1 1 1 1 1 1 1 2 + + + + +
Athyrium filix-femina (L.) Roth 1 1 + + + + +
Bellis perennis L. + 1 + + + + 1 + + + + + 1 1 1 1
Betula pubescens Ehrh. 1 1 2 2 + 1 + 1 +
Brachypodium sylvaticum (Huds.) 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 2 2 2 2 2 1 2 2 1 1 1 1 + 1 2 2 1 1 + + 1
Bromus hordeaceus L. + + 1 1 1 1 + + + 1 1 2 1 1 + + 2 1 2 + + 2 1 1 1 1 1
Bromus tectorum L. + 1 + 1 1
Bromus racemosus L. +
Bromus sterilis L. + + 2 1 1 1 1 + + 1 1 1 1 + 2 2 2 + 1 + + 1 1 1 1 1
Bryonia dioica Jacq. +
Buddleya davidii Franch. +
Calamagrostis epigeios (L.) Roth + + 2 +
Calamagrostis stricta L. + 1 + + +
Callitriche sp. + + + +
Calystegia sepium (L.) R.Br. 1 + 1 1 + 1 1 + + + + 1 2 + +
Capsella bursa-pastoris (L.) Med. 1 1 1 + + + + 1 1 1
Cardamina amara L. 1 1 + 1 1 1 + 1 1 1 1 1 1 1 + + 1 1 1 + + 1 + + 1 1 1 1
Cardamine flexuosa With. (ex hirsuta) + + 1 + + + 1 + + + + + 1
Cardamine impatiens L. + + +
Cardamine parviflora L. 1 1 1 +
Cardamine pratensis L. 1 1 ?
Carduus crispus L. + 1 1 1
Carex sylvatica Latourr. + + 1 1
Carex pendula Huds. 1 + 1 + 1 1 + + + + 2
Carex remota L. 1 1
Carex cf. alata 2
Carex sp. 1 1 1 + + 1 1 1 2 + 1 1 1 2 1 1
Carpinus betulus L + + 1 2 1 1
Castanea sativa Mill. 2 2 2 + 3 2 2 1 1
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Inventaires Duras 2012-2013
1 2 B 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 25 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 39' 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 72 73 74 75 76 77 78
Centaurea nigra L. R
Centaurea jacea L. +
Cerastium fontanum Baumg. + + + + + + + + + 1 + + +
Cerastium glomeratum Thuill. + + + + + 1 + + + +
Chaerophyllum temulum L. + 1
Chelidonium majus L. + +
Chenopodium album L. + +
Circaea lutetiana L. 1 1 1 1 1 1 1 + + 2 1 + + 2 + 1 2 2 2 1 +
Cirsium arvense (L.) Scop. + + + + + + 1 + + 1 1 1 1 1 1 + 1 2 1 1
Cirsium oleraceum L. + + 2 1 1 1 2 + + 2 1 1 + + 1 2 1 2 3 + 3 2 1 1 1 + 2 2 2 1 1 1
Cirsium palustre L. Scop. 1 1 1 1 2 1 + 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2
Cirsium vulgare (Savi.) Ten 1 + + 1 1 1 + 1 2 1
Convallaria majalis L. 2 2 + +
Conyza canadensis (L.) Crong 1
Cornus mas L. + 1 + +
Cornus sanguinea L. 2 2
Corylus avellana L. 1 1 1 2 + + + 1 1 2 2 2 1 1 + 2 + 2 2 3 2 1 1 + + 1
Crataegus monogyna L. + + 1 + + + + + + 1 + + 1 1 1 1 1
Dactylis glomerata L. 2 1 1 2 1 1 1 2 2 2 2 1 1 2 1 2 3 2 3 1 1 1 1 2 1 1 2 2
Daucus carota L. + + + + 1
Deschampsia cespitosa (L.) P.Beauv. 1 1 + + + 1 + 1 1 + 1
Digitalis purpurea L. + + 1 1
Dipsacus fullonum L. + 1 2 1 + 1 1 1
Dryopteris carthusiana (Vill.) H.P.Fuchs + 1 1 1 +
Dryopteris dilatata (Hoffm.) A. Gray 1 1 1 2 1 1 + + + + + + 1 1 1 + 1 1
Dryopteris filix-mas L. Schott + + 1 +
Echinochloa crusgalli (L.) Beauv. + + + + + +
Elymus repens (L.) Gould & caninus L. 1 1 1 1 3 2
Epilobium angustifolium L. 1
Epilobium hirsutum L. + 1 + 2 1 1 1 1 + + 1 1 + 1 + + 1 1 1 1 1
Epilobium palustre L. + + + + 1 1 1 1 1
Epilobium parviflorum L. + 1 + + + 1 1 + + + + 1 + + 1 1 1
Epilobium repens L. + 1 + + +
Epipactis helleborine (L.) Crantz. + + + + + + + + + + +
Equisetum arvense L. + + + +
Equisetum palustre L. + 1 1 +
Equisetum telmateia Ehrh. + 1
Eupatorium canabinum L. + + 1 + + 2 2 2 + 1 1 1 + + 1 2 2 1 1
Euphorbia lathyris L. +
Fagus sylvatica L. 2 2 1 1 1 1 3 2 1 3 2 2 2 1 + 1 1
Fallopia convolvulus (L.) Á.Löve +
Fallopia japonica Houtt. 1
Festuca rubra L. + + 1 1
Festuca pratensis L. 1
Filipendula ulmaria L. 1 + + + + + + + + 1 + 1 + 1 1 1 +
Fragaria vesca L. 1 + + +
Frangula alnus Mill. 1 1
Fraxinus excelsior L. + + 1 1 1 3 4 4 3 3 1 1 3 2 2 2 + 4 2 4 1 1 2 1 1 1 2 1 1 2 5 2 3 2 2
Fumaria officinalis L +
Galanthus nivalis L. 1 +
Galeopsis tetrahit L. + + 1 + + 1 1 1 + + 1 + 1 1 2
Galinsoga quadriradiata Ruiz & Pav. + + 1 + + +
Galium aparine L. + + 1 1 1 1 1 1 1 2 1 + + 2 2 2 2 2 + 1 3 3 2 2 2 1 3 3 3 2 + + 1 2 2 2
Galium constrictum Chaub. +
Galium mollugo L. + +
Galium palustre L. + + +
Galium verum L. + +
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Geranium dissectum L. + + + + 1 + + + + + + +
Geranium molle L. + + + + + +
Geranium robertianum L. 1 1 + 1 1 1 1 1 + + 1 1 1 1 1 + + 2 1 1 1 1 + 1 + + 1 + 2 1 + 1 1 1 + 1 1 + + + 2
Geum urbanum L. 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 + + 1 1 2 1 1 2 3 2 1 + 1 1 1 + + 2
Glechoma hederacea L. 1 1 2 1 1 1 1 2 2 2 1 + 2 2 + 1 1 1 2 2 1 1 1 2 3 1 1 2 1 3 2 2 + 1 1 + 1 1 2
Glyceria sp. 1
Hedera helix L. 1 1 1 + 1 1 1 + + + 2 1 4 1 2 3 1 1 1 + 4 2 1 1 1 +
Helleborus cf viridis L. +
Heracleum sphondylium L. + + + + + 1 1 + + + 2 1 1 1 + + + + + 1 1 1 1 + 2 1 1 + 1 1 1 + 1 1 1 1 1 1
Holcus lanatus L. 1 1 + 1 1
Holcus mollis L. 1 1 + + + 1 + + + 1 1 + + 1 1 + 1 1 1 + 1 1 1 + 1 1 1 1 1
Humulus lupulus L. + + + 1 + + + + + +
Hypericum dubium Leers + + + + 1 1 + + + + + 1 + +
Hypericum perforatum L. + + 1 + + + 1 1 1 + + + + + + + 1 1 + +
Ilex aquifolium L. + 1
Iris pseudoacourus L. 1
Juglans regia L. + + +
Juncus bufonius L. 2
Juncus conglomeratus L. + + + + 1 2 1 1 + +
Juncus effusus L. 2 + + 1 1 1 1 1 1 + + 1 1 1 + 1 + 2 + 2
Juncus inflexus L. 1
Lactuca serriola L + + + 1 + 1 + +
Lamium album L. + + + + + + + + + + 1 2 + + + 1 + + + 1 1 + + + +
Lamium galeobdolon (L.) Nath. + + + + + + + + 1 + 1 1 1 + 1 1 1 + 1
Lamium maculatum L. 1 1 + + + + 1
Lamium purpureum L. + + + + 1 1 1 + + + + + + 1 1 1 + +
Larix decidua Mill. + 3
Lathyrus pratensis
Lemna sp. 1
Leotodon autumnalis L. + 1 +
Leucanthemum vulgare Lam. 1 1 + +
Lolium cf perenne L. 1 1 3 + 1 1 + + 1 1 1 1 1 2 2 2 1 1
Lonicera periclymenum L. 1 1 + 1 1 1 2 1 + 1 + 1
Lonicera cf. xylosteum L. +
Lotus corniculatus L. +
Lotus pedunculatus Wild. 1 + + 1 1
Lychnis flos-cuculi L. + 1 +
Lycopus europaeus L. + + 1 + + 1 1 1 1 + + + + 1 1
Lysimachia nummularia L. 1 1 1 + + + 1 1 + + + + + + 1 + 1 1 + +
Lysimachia vulgaris L. 1 1 1 2 1 + +
Lythrum salicaria L. + 1 1 2 + + 1 1 1
Maianthemum bifolium (L.) F.W.Schmidt +
Malva neglecta Wallr. + + +
Matricaria recutita L. + 1 1 + + +
Medicago lupulina L. + + + + 1 1 1 + + 1 1 1
Melilotus albus Med. + +
Mentha aquatica L. 1 1 1 + +
Mercurialis perennis L. + + 1
Milium effusum L. 1 1 1 1 +
Myosotis arvensis (L.) Hill + + + 1 1
Myosotis sylvatica Ehrh. Ex Hoffm. + 1 1
Myosoton aquaticum (L.) Moench. + + +
Nasturtium officinalis R. Br. 1
Oxalis fontana Bunge 1
Persicaria amphibia (L.) S.F.Gray +
Persicaria aviculare Mill. 1 + + + 1 + + + + + + + +
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Inventaires Duras 2012-2013
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Persicaria lapathifolia (L.) Delarbre + + + 1 1 1 1 + + + +
Persicaria maculata Mill. + + + 1 1 1 1 + + + + 1
Petasites hybrius (L.) G.Gaertn. + 1 3
Phleum cf pratense L. + + 1 1 1 1 1 2 1 1 1 1
Phragmites australis (Cav.) Steud. 1 2 2 + + 2 + 2 2 1 1 + 1 1 1
Picea abies (L.) H.Karst 3
Plantago lanceolata L. + + 1 + + 1 1 1 + + + 1 1 + 1 + +
Plantago major L. + + 1 + + + 1 1 + + +
Platanus sp. 1
Poa annua L. + + 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Poa chaixii Vill. 1 1 + + 1 + 2 2 + 1 + 1 1 + 1
Poa nemoralis L. 1 1 1 1 1 + 2 1 + + 1 + 1 1 + 1 1 1 + +
Poa pratensis L. 1 1 1 + 2 2 1 1 1 1
Poa trivialis L. 1 1 1 + 1 1 1 2 1 1 2 2 1 1 + 1 1 1 1
Polygonatum multiflorum (L.) All. 1 1 + + + 1 1 1 +
Polygonum hydropiper L + + + + + 1 + + + + + +
Populus sp. & var. 1 3 4 3 4 4 4 3 3 4 4 4 4 4 3 4 4 2 1 1 3 3 4 3
Populus tremula 1 + + 1
Potentilla anserina L. 1 + + + +
Potentilla reptans L. + 1 1 1 1 + + + +
Primula elatior (L.) Hill + + 1 1 1 + 1 + 1 1 + + 2 1 + 1 1
Prunella vulgaris L. 1 + 1 1 + 1 + 1 + +
Prunus avium L. + + 2 +
Prunus padus L. + 1 2
Prunus serotina Ehrh. + +
Prunus spinosa L. 1 +
Quercus robur L. ( & petrae L.) 2 2 3 3 1 2 + 1 2 2 3 3 3 1 2 2 1 5 5 2 + 2 4
Quercus rubra L. 2 2 2 1 1 2 3
Ranunculus acris L. + + + 1 + 1 + +
Ranunculus ficaria L. 1 1 1 1 1 1 3 3 3 1 2 3 3 + 1 2 2 2 2 3 3 4 1 1 2 2 + 2 + 2 2 1 + 1 + + +
Ranunculus flammula L. + +
Ranunculus repens L. 2 1 1 1 + + + 1 + + 2 1 2 1 1 1 1 + 1 2 1 2 1 + 1 1
Résineux 1 5 1
Résineux 2 5
Rhododendron ponticum L. +
Ribes rubrum L. + 1 + 1 2 + + 1 + 1 2 2 1 + 2 + + + + 1 + 1
Ribes uva-crispa L. +
Robinia pseudoacacia L. + + 1 + 1 1 1 1 2
Rorippa sp. + + + + + +
Rosa canina L. + + 1
Rubus idaeus L. + 1
Rubus sp. 4 4 4 1 2 3 3 5 2 4 4 4 1 2 1 1 3 2 3 1 1 1 + + 4 1 2 1 2 1 2 1 1 4 1 2 2 3 1 2 1 3 3 1
Rumex acetosella L. 1 + + + 1 1 + + 1 1
Rumex conglomeratus H. Lindb + + + + + 2 1 1 1 + + + 1 2 1 2 2 + 1 1 1 1 1
Rumex obtusifolius L. 1 1 + + + + + + 1 + + + 1 2 1 1 + + + 1 + 1 + 1 1 1 1
Rumex crispus L. +
Rumex sanguineus L. 1
Salix cf. alba L. 1 2 1 1
Salix capraea L. + + 1 + 1 + + + 2 1 + 1 2 2 1 1 + + 1 2
Salix cinerea L. +
Salix fragilis L. + 1 2 + + + + 1 1
Salix cf. viminalis L. 1 3 + +
Sambucus ebulus L. 1
Sambucus nigra L. 1 1 1 3 2 3 3 3 3 1 1 2 2 2 2 3 + + 2 3 2 3 2 1 2 3 3 + 3 1 1 1 2 2
Scirpus sylvaticus L. 1 1 1 + 1 1 1 + + 1
Scrophularia nodosa L. + + + + 1 1 + 1 + + + + + 1 1
Senecio jacobeae L. +
Page 4
Inventaires Duras 2012-2013
1 2 B 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 25 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 39' 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 72 73 74 75 76 77 78
Senecio viscosus L. +
Senecio vulgaris L. + + + + + + + 1
Silene dioica (L.) Clairv +
Sinapis arvensis L. + 1 +
Sisymbrium officinale (L.) Scop. + + + + + +
Solanum dulcamara L. + + + + + + + 1 + + + 1 1
Solanum nigrum L. 1 + 1
Solidago gigantea Ait. 1
Sonchus arvensis L. +
Sonchus oleraceus L. +
Sorbus aucuparia L. + + +
Stachys sylvatica L. + + 1 1 1 + + + + +
Stellaria fontana Wulfen + + + + + 1 1 1 + + 1 +
Stellaria graminea L. + + + + 1 + + + 1 1 + + 1 + + 1 1 1 1 + 1 + +
Stellaria holostea L. 1 1 1 + + + 1 + + + + + + 1 + 1 1 1 2 1 1 1 1 1
Stellaria media (L.) Vill. + + + 1 + + + + 1 +
Symphytum officinale L. 1 1 1 + 1 1 2 2 2 1 2 + + + + + 2 1 2 2 2 2 2 2 1 1 + 2 2 +
Tanacetum vulgare L. + + +
Taraxacum species + + 1 + + 1 1 1 + + 1 + + 1 1 + 2 2 1 + +
Teucrium scorodonia L. + + + + + + 1 2 + + 1 1 + + +
Thuya plicata +
Torilis japonica (Houtt.) DC + + + 1 + + + + 1 + + +
Tragopogon pratensis L. R
Trifolium pratense Schreb. + + 2 + + 1 1 1 2 + 1 1 1 + 1 1
Trifolium repens L. + + 2 + + + + + + 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
Tussilago farfara L. + + + + + + + +
Typha latifolia L. + 2 1
Ulmus glabra Huds. +
Ulmus minor Mill. 1 1 + 1
Urtica dioica L. & U. urens L. 1 + 1 1 1 1 1 + + 2 1 1 1 2 2 2 2 2 1 1 3 2 1 3 1 2 2 3 1 2 1 3 4 3 2 1 4 2 2 5 4 5 4 3 2 2 1 1 1 4 4 1 2 1 1 3 2 2 + 4 2 4 2
Verbascum thapsus L. + + +
Verbena officinalis L. +
Veronica beccabunga L. + + 1 + + + + 1 + + + 1 + + + 1 + + +
Veronica chamaedrys L. + + 2 + + 1 1 + 1 1
Veronica hederifolia L. + + 1 + + + 1 1 + 1 + + + +
Viburnum opulus L. + 1
Vicia cracca L. + + + + 1 + 1 + +
Vicia hirsuta + 1
Vicia sativa L. + + + 1
Viola reichenbachiana Jord. ex Boreau + 2
Viscum album L. +
Vulpia sp. + + 1 1 1
Page 5
Types de milieux ouverts observés :
L'évolution naturelle d'une coupe à blanc dans une région telle qu'en Flandre du sud va vers une
fermeture progressive et assez rapide du terrain par des espèces ligneuses colonisatrice (Sambucus,
Salix, Corylus, Fraxinus, Alnus, Sorbus, Crataegus, Prunus cf padus...) jusqu'à la fermeture
complète par une forêt de feuillus mixtes.
Il existe cependant un stade dominé par des herbacées héliophiles avant la colonisation ligneuse.
Si le sol est trop riche en azote et phosphore, des espèces nitrophiles comme l’ortie (Urtica), le
liseron des haies (Calystegia sepium) et le gaillet gratteron (Galium aparine) peuvent devenir des
espèces envahissantes, capables de faire disparaître toute autre espèce.
Si l'humidité et/ou la richesse du sol est relativement faible (mésotrophe) et s'il y a fauchage ou
pâturage, on verra apparaître une prairie, essentiellement composée de graminées.
Par contre, si le terrain est riche en matière organique (mais pas eutrophisé), humide et ensoleillé, et
que le fauchage est limité à maximum un par an, le milieu est rapidement colonisé par une
communauté de plantes herbacées moyennes à hautes (>150cm). Ces formations végétales appelées
mégaphorbiaies sont constituées majoritairement de plantes à fleurs colorées et nectarifères
(dicotylédones) comme par exemple Filipendula, Solidago, Epilobium, Lysimachia, Cirsium.
Les mégaphorbiaies ont une grande importance écologique pour plusieurs raisons :
• Ce sont des lieux où l'ont trouve le plus grand nombre d'espèce plantes herbacées, en
comparaison avec une forêt ou un pré à raygrass. De plus, beaucoup de ces plantes
produisent du nectar.
• La flore accueil un grand nombre d'animaux invertébrés et notamment des insectes
pollinisateurs et des prédateurs naturels de certains parasites des cultures. Ces invertébrés
sont à la base de la pyramide alimentaire des animaux carnivores.
• Le sol présente une grande richesse en micro-organismes et notamment en espèces de
champignons mycorhizes. En conséquence, elles augmentent la vigueur des ligneux qui s'y
développent (si ceux-ci sont adaptés au terrain, évidemment).
D'un point de vue cynégétique, les mégaphorbiaies à l'intérieur des massifs forestiers constituent
une importante ressource alimentaire et un abris pour le grand gibier. Les animaux qui fréquentent
potentiellement les mégaphorbiaies sont très variés mais cela dépendra surtout des milieux
environnants qui jouxtent la mégaphorbiaie. Les régions boisées voient des espèces forestières
comme le chevreuil, le cerf, le sanglier, la cigogne noire fréquenter ces sites comme terrain de
chasse ou de reproduction. Dans les régions bocagères et agricoles, le tarier des prés, les pies-
grièches, la bondrée apivore... peuvent fréquenter ces habitats.
La propriété de Duras est composée de plusieurs zones non boisées, c'est à dire non couvertes de
résineux ou de feuillus mixtes adultes. Ces zones regroupent les champs cultivés (non inventoriés),
les prairies à raygrass (inventaire sommaire) et les mégaphorbiaies (inventaire approfondi).
Pour chaque type de milieu ouvert, un exemple remarquable de ces zones est décrit ci-dessous :
Prairies :
La parcelle 2', correspondant au parc autour des douves du château, est une prairie en zone
localement humide sur limoneux mésotrophe. Elle est vaste et le plus souvent bien exposée au
soleil. Elle est exploitée régulièrement (fauche et exportation du foin sur la partie nord) mais n'est
pas mise en pâture, ce qui limite son eutrophisation. La flore y est dominée par les graminées
(Dactylis, Elymus) et Juncus dans les zones les plus humides. La partie sud est régulièrement
tondue et est riche en dicotylées basses typiques des pelouses thermophiles (Prunella, Bella,
Fragaria, Cardamine, Trifolium, Veronica, Ranunculus, Lotus...). Le bord de l'étang circulaire est
particulièrement riche en biodiversité et en plantes nectarifères (Eupatorium, Lycopus, Cirsium,
Mentha...). En tout, plus de 110 espèces ont été identifiées sur cette parcelle.
Elle est fréquentée par de nombreux oiseaux aquatiques résidents ou migrateurs, qui y trouvent
nourriture et aires de repos.
L'intérêt écologique de ce type de prairie est très important, non seulement par sa dimension et sa
richesse en espèces botaniques, mais aussi par le nombre d'oiseaux qui y trouvent refuge...
PIX......
Peupleraies et mégaphorbiaie
Les peupleraies entretenues (défrichage réguliers et élagage) permettent souvent de conserver
stablement une flore héliophie de terrain frais à humide de type prairie (parcelle 36), mégaphorbiaie
(parcelles13-14, 41, 54...), ou même scirpaie à Petasites (parcelle 20) en fonction de la richesse du
sol. Dans les zones plus eutrophisées, la variété d'espèces diminue fortement. Dans certains cas
(parcelles 33, 39...), on n'observe que quelques espèces nitrophiles (Galium, Urtica).
Par contre, plus à l'ombre, dans les fourrés et les ourlet, on trouvera aussi des espèces typiques des
sous bois (Arum, Primula, Podagraria).
Sans entretien, la fermeture s'opère par un grand nombre de jeunes arbustes colonisateurs
(Sambucus, Fraxinus, Corylus).
Discussion :
Les différents milieux ouverts observés montre globalement d'importantes variations d'hygricité ,
d'exposition au soleil et de fréquence d'entretien. De plus, il existe un maillage écologique optimum
grâce à plusieurs étangs distants de quelques centaines de mètres, et nombreux chemins et drains
faisant la liaison. Ces milieux ouverts sont dispersés en mosaïque au sein des milieux boisés.
En conséquence, les zones de type prairie, prairie haute et mégaphorbiaie contiennent les semences
qui peuvent potentiellement coloniser rapidement tout milieu récemment mis à blanc.
En zone humide, la nappe phréatique est localement eutrophisée et l'association végétale
Filipendulo-convolvuletea (Mégaphorbiaie mésotrophe à Reine des prés et Cirse maraîcher), est
remplacée par une association végétale eutrophe, plus pauvre en espèces : le Galio-urticetea
(dominé par l'ortie et le Gaillet gratteron).
Localement, on trouve aussi de petites zones de type roselière à phragmites ou des Cariçaie à grands
carex (le long des drains).
Près d'une centaine d'espèces végétales supérieures ont été identifiées dans les zones de plus grande
richesse floristique, c'est à dire les plus oligotrophes.
Aucune plante rare (liste rouge) n'ai été observée dans ces zones ouvertes, même si quelques
espèces peu courantes dans la région ont été identifiées (Tragopogon pratensis, Galanthus nivalis).
Signalons enfin que l'entretien de ces milieux par les propriétaires (fauchage, tonte, taille, élagage)
tel qu'actuellement réalisé permet leur stabilité dans le temps et limite la fermeture par les ligneux et
l'appauvrissement du nombre d'espèces.
En revanche, l'eutrophisation liée à l'agriculture intensive sur les terres avoisinant devrait être traitée
(réduction des intrants, engrais verts, lagunage...) avant d'envisager une restauration du milieu
naturel.
Types de Forêts Observés
Les régions de plaines atlantiques tempérées, sont dominées par les forêts feuillues décidues
(biotopes Eunis G1). Plus précisément, les forêts du sud de la Flandre, au stade métaclimax sont
majoritairement des chênaie, frênaies et aulnaies.
Observations de terrain
Différents types de forêts ont été observés sur le domaine de Duras.
L'ensemble du domaine est en effet une mosaique de parcelles. Certaines se rapprochent soit des
chênaies-charmaies, soit des frênaies. D'autres, plus artificielles, sont des pantations de peupliers ou
de résineux. Les variations de bostype sont dues à plusieurs paramètres :
• Les conditions édaphiques sont variables sur le domaine de Duras, particulièrement au point
de vue de la disponibilité en eau et de l'eutrophisation. Ces conditions ont permis le
développement de différents groupes forestiers parfois mésophiles semi-naturels (Chênaie à
anémone, frênaie à Adoxa), et parfois eutrophile et dégradées (frênaie-aulnaie à ortie et
gaillet).
• La plupart des parcelles ont été plantées en essences indigènes (excepté Quercus rubrum,
Picea abies, ???????? et Populus cultivar) mais on a aussi favorisé certaines essences
locales (semis spontanés d'Alnus, Fraxinus, etc).
• L'âge de plantation des arbres va de quelques années à plus d'un siècle. Les associations
floristiques sont donc variée. On trouvera localement les espèces colonisatrices (Corylus
avellana, Sambucus nigra, Aegopodium podagraria) et ailleurs des espèces de forêts âgées
(Fagus sylvatica, Polygonatum multiflorum, Convallaria majalis)
• Certaines parcelles ont été reboisées récemment sur d'anciennes terres agricoles. La texture
du sol y est souvent très dégradée et pauvre en humus.
• L'entretien des parcelles n'est pas réalisé partout de la même manière. Dès lors,
l'ensoleillement au sol et donc la richesse d'une même flore associée à un bostype peut
varier.
• Enfin, chacune des parcelles est de faible dimension et on remarque que de nombreuses
zones de transition existent,
En conséquence, les types de forêts observés se rapprochent des types naturels, comme décrit dans
Bosplantengemeenschappen in Vlaanderen. Een typologie van bossen op basis van de kruidachtige
vegetatie. (J. Cornelis et al. 2007).
Cependant la forte influence humaine a souvent modifié la composition floristique spécifique à un
type de forêt donné.
Les Bostype observés se rapprochent principalement des types de forêts décrits selon « Systematiek
bostypes vlaanderen » et aussi comme décrit par Cornelis et al., 2007
• Bostype 2: Het Droog Wintereiken-Beukenbos ; BWK : Qs : Zuur Eikenbos en Fs : Zuur
Beukenbos en Eiken-Beukenbos (Fago-Quercetum) ; CORINE-Code (European
communities 1991) : 41.521 : Atlantic acidophilous oak forest with beech : North-western
sessile oak forests ; Hermy (1985, 1992) : Maianthemum-Quercetum petraeae (ass. Nov.)
;Habitatcode : 9120 : Atlantisch Zure Beukenbossen ; Noirfalise (1984) : Fago-Quercetum
(types moins pauvres) (onder andere convallarietosum en dryopteridetosum) ; Eunis :
G1.A13
• Bostype 4: ‘Subatlantisch’ Eiken-Haagbeukenbos ; BWK-code : Niet onderscheiden,
waarschijnljk een gedeelte van Qa : Eiken-Haagbeukenbos zonder Wilde hyacint ;
CORINE-code (European communities 1991) : 41.23 : Subatlantic Oxlip ash-oak forests ;
Habitat-code (Vandekerkhove & De Keersmaeker 2000) : 9160 : Sub-atlantische &
middeneuropese Eiken-Haagbeukenbossen (Carpinion betuli) ; Mayer (1984) : Primulo-
Carpinetum ; Eunis G1.A2
• Bostype 9: Elzen-Essenbos ; BWK-code : Va : Alluviaal Essen-Olmenbos : Ulmo-
Fraxinetum ; CORINE-code (European communities 1991) : 44.33 : Ash-Alderwoods of
slow rivers ; Habitat-code (Vandekerkhove & De Keersmaeker 2000) : 91EO : Alluviale
bossen met Zwarte els en Es ; Noirfalise & Sougnez (1961) : een gedelte van het
Aegopodio-Fraxinetum ; Rogister (1988c) : Gedeeltes van het Alno-Fraxinetum ; Van der
Werf (1991) : Bostype 23 : Vogelkers-Essenbos (Pruno-Fraxinetum) ; Westhoff & den Held
(1969), Maas (1959), Oberdorfer 1953) : Pruno-Fraxinetum
• Bostype 10: Ruigt Elzenbos ; CORINE-code (European communities 1991) : 41.332 :
West European tall herb Ash-alder woods of slow rivers ; Habitat-code (Vandekerkhove &
De Keersmaeker 2000) : 91EO : Alluviale bossen met Zwarte els en Es ; Hermy (1985) :
Macrophorbio-Alnetum ; Lemee (1937) : Alno-Macrophorbietum of Macrophorbio-Alnetum
; Oberdorfer (1992) : Ribeso sylvestris-Fraxinetum ; Van der Werf (1991) : Bostype 27 :
Ruigt Elzenbos (Filipendulo-alnetum) ; Eunis G1.2132
• Bostype 11: Het Droge Iepenrijk-Essenbos ; BWK-code : Gedeeltes van Vn : Nitrofiel
alluviaal elzenbos (Macrophorbio-Alnetum) ; CORINE-code (European communities 1991)
: 44.33 : Ash-alderwoods os slow rivers ; Habitat-code (Vandekerkhove & De Keersmaeker
2000): 91EO : Alluviale bossen met Zwarte els en Es ; Hermy (1985) : Ribo-Ulmetum
minoris ass. Nov. ; Hofmann (1997) : Fraxino-Ulmetum minoris : hartholz-auenwald ;
Noirfalise (1984) : Essen-Olmenbos: Ulmo-Fraxinetum ; Noirfalise & Sougnez (1961),
Vandersteen & Coduys (1980) : Aegopodio-Fraxinetum ; Van der Werf (1991) : Bostype
22 : Elzenrijk Essen-Iepenbos dat onder invloed van grondwater staat (Fraxino-Ulmetum
alnetosum) ; Eunis G1.213
• Régénération naturelle feuillue en milieu forestier Eunis G5.6aa
• Jeunes stades des taillis et des plantations Eunis G5.7
• Les peupleraies sont classées selon le code Eunis G1.C dans les « Plantations forestières
feuillues caducifoliées hautement artificielles »,
Dans les boisement récents (quelques décennies), le bostype 10 est dominant avec des variations
vers les bostype 9 et 11. Dans les boisement plus anciens (plus d'un siècle) ou plus humides, le
bostype 4 est fréquent, avec localement des zones de type 2, en terrain plus humifère. La forte
influence humaine ne permet pas de classer ces forêts dans un seul type de forêt naturelle. Par
ailleurs, ces types de classements ne s'appliquent généralement que pour des boisements homogènes
sur 15 à 50 ha minimum. Le morcellement important du domaine n'offre que deux parcelles de plus
de 10ha.
Conclusion :
Les types écologiques variés offrent au domaine de Duras un potentiel important pour la
biodiversité. La mise à blanc régulière de parcelles aux conditions édaphiques variées permettent la
régénération et la conservation de plantes pionnières et de la faune associée.
La présence de vieilles forêts permet aussi la conservations d'espèces caractéristiques des milieux
au stade climax. On retrouve notamment des plantes indicatrices des forêts anciennes peu
perturbées : Maianthemum bifolium, Circaea lutetiana, Anemone nemorosa, Polygonatum
multiflorum, Convallaria majalis... On notera aussi que la Hyacinthoides non-scripta n'a pas été
observée.
Enfin, la faible intervention humaine sur la majorité des parcelles boisées et la conservation de
milieux à fort potentiel écologique (mares et zones humides, tas de branches et de bois de
chauffage) permettent de maximiser la biodiversité.
Le principal problème constaté est lié à l'eutrophisation des zones humides, essentiellement dans la
zone Sud-Est. Elle s'observe surtout dans les frênaie et peupleraies hygrophiles. Celle-ci entraîne la
dominance de quelques espèces (Urtica dioica, Galium aparine, Glechoma hederacea) au
détriments de nombreuses espèces plus mésotrophes (Ribes rubrum, Allium ursinum, Cornus
sanguinea, Primula elatior, Asperula odorata...)
L'unique solution pour diminuer la richesse de la nappe phréatique est la réduction des fertilisants
employés dans les domaines agricoles sur l'ensemble du bassin hydrographique.
Résineux
Deux parcelles (4 et 5) sont plantées totalement en résineux (Picea et ????????) . Elles sont situées
dans des zones suffisamment peu humides pour assurer la croissance des arbres.
L'humification et l'acidification du sol, l'épaisseur de la litière non décomposée ainsi que l'ombrage
limite le développement des végétaux au minimum. Les ptéridophytes (fougère) sont les plus
adaptés à cette survie.
Ainsi, on observe dans les zones les plus exposées au soleil des colonies spontanées de Dryopteris
et très rarement des espèces acidophiles de sous-bois : Lonicera, Deschampsia, ou cosmopolites
(Poa, Rubus).
Dans les zones beaucoup plus ombragées, on n'observe généralement aucune vie.
Plusieurs parcelles sont plantées partiellement et localement en résineux (Larix, Picea), en mélange
au sein de forêts des feuillus mixtes. Dans ces cas, ils influencent peu le milieu puisque leurs effets
d'ombrage et d'acidification du sol sont limités.
En conclusion, la faible densité de population de résineux sur l'ensemble du domaine de Duras offre
les avantages (protection de la faune et notamment du gibier) sans les inconvénients (acidification
du sol, disparition de la biodiversité).
Peupleraie adultes
Les peupleraies ne sont pas considérées comme des habitats naturels mais comme une culture. Elles
sont classées selon le code Eunis G1.C dans les « Plantations forestières feuillues caducifoliées
hautement artificielles », cependant, la classification en types écologiques «semi-naturel » peut
présenter nombreuses formes.
Dans certaines conditions, les peupleraies peuvent présenter un caractère naturel plus ou moins
important en fonction de la fréquence des interventions humaines. On remarque souvent qu'une
peupleraie non entretenue et ayant évolué rapidement vers une frênaie sous peupleraie présente la
même biodiversité animale et végétale qu'une frênaie naturelle.
Grâce à la période de feuillaison plus courte que les essences de forêts mixtes, la lumière arrive au
sol pendant une plus longue période, ce qui favorise beaucoup le développement de la flore basse.
Dès lors, une jeune peupleraie sur mégaphorbiaie (décrite précédemment dans ce document)
régulièrement nettoyée présentera une biodiversité similaire mais une stabilité dans le temps plus
importante qu'une mégaphorbiaie seule et non entretenue.
Les principaux types de peupleraies adultes présentes sur le domaine de Duras se rapprochent des
bostypen 9, 10 et 11 (précédemment décrits) lorsque l'ombrage est suffisant et que le sol n'est pas
trop perturbé. Là ou l'eutrophisation est importante et où la lumière est suffisante, on trouvera
essentiellement une flore eutrophe à Urtica et Galium avec Sambucus. Enfin, il existe sur le
domaine quelques parcelles de peupleraies sur prairie dominées par les graminées,en terrain plus
sec et là où un entratien a été réalisé récemment.
Observations de la faune.
Selon les témoignages des propriétaires, le gibier présent se compose de ................
Une grande quantité d'insectes pollinisateurs a été observée dans les ourlets, près des étangs des
parcelles 25-26, et particulièrement dans les mégaphorbiaies.
On note aussi présence d'une colonie de bivalves d'eau douce, Anodonta cygnea, comme en atteste
la présence de nombreuses coquilles trouvées sur le bord de la mare de la parcelle 25.
Mais l'intérêt majeur du domaine de Duras réside essentiellement dans l'avifaune qui fréquente les
différents points d'eau, les arbres creux et les milieux ouverts. On observe facilement certains
oiseaux liés aux milieux humides: héron cendré (Ardea cinerea L.), poule d'eaux (Gallinula
chloropus L.), foulque macroule (Fulica atra L.), canard colvert (Anas platyrhynchos L.), oie
cendrée (Anser anser L.), bernache du Canada (Branta canadensis L.) en quantité très importantes,
mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus L.), ouettes d'Egypte (Alopochen aegyptiacus L.),
grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis L.) et une espèce rare : la grande aigrette (Ardea alba L.).
Plusieurs espèces communes des milieux forestiers semi-ouverts sont aussi présentes : pigeon
ramier (Columba palumbus L.), merle (Turdus merula L.), corbeau freux (Corvus frugilegus L.),
corneille noire (Corvus corone L.), geai des chênes (Garrulus glandarius L.), hirondelle rustique
(Hirundo rustica L.), martinet noir (Apus apus L.), pic épeiche (Dendrocopos major L.).
Plusieurs passereaux ont aussi été identifiés au chant : Troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes
L.), accenteur mouchet (Prunella modularis L.), rouge-gorge (Erithacus rubecula L.), pouillot fitis
(Phylloscopus trochilus L) et pouillot véloce (Phylloscopus collybita Vieillot), grive musicienne
(Turdus philomelos Brehm), grive litorne (Turdus pilaris L.), rousserolle effarvatte (Acrocephalus
scirpaceus Herman), fauvette à tête noire (Sylvia atricapilla L.), mésange bleu (Cyanistes caeruleus
L.) et charbonière (Parus major L.) et pinson des arbres (Fringilla coelebs L.).
Plusieurs rapaces diurnes sont aussi fréquents : buse variable (Buteo buteo L.), faucons, et peut-être
l'autour des palombes (Accipiter gentilis L.). Au moins un rapace nocturnes a été identifié : la
chouette effraie (Tyto alba Scop.)
Anodonta cygnea L.
Les bivalves des eaux douces de Belgique et d’Europe de l’Ouest comptent près de quarante
espèces dont beaucoup sont de taille petite à très petite (2 à 20 mm).
Les mulettes et les anodontes, appelés aussi naïades, sont des espèces de grande taille pouvant
dépasser 20 cm. Dans l’état actuel des connaissances on compte dix espèces indigènes appartenant à
deux familles, les Margaritiferidae et les Unionidae.
La seconde regroupe huit espèces de quatre genres, Potomida, Unio, Anodonta et Pseudanodonta.
Anciennement, certaines grandes espèces ont fait l’objet d’utilisation rituelle ou alimentaire et
surtout pour la récolte de perles. Associées à ces récoltes parfois massives, les grandes perturbations
qui ont affectées les milieux aquatiques depuis plusieurs siècles ont eu des conséquences
dramatiques sur les populations des certaines espèces .
Anodonta cygnea possède une vaste aire de répartition en Europe, mais elle est partout en forte
régression. Il s’agit d’une espèce dont les exigence écologiques sont importantes, probablement
sensible à la pollution et dont les habitats (bras morts de rivières lentes, à substrat vaseux) ont quasi
disparu de Flandre.
Le milieu dans lequel nous avons trouvé ces exemplaires ne correspond pas au biotope préféré par
Anodonta cygnea, et l'étang n'est pas relié à un réseau hydrologique de type rivière lente et peu
profonde. Une importante quantité de coquilles vides de cette moule d'au douce à été trouvée dans
les deux étangs Nord-Est (parcelles 25 et 26).
Les exemplaires collectés mesurent de 12 à 15cm de longueur et était certainement âgé de plus de
10 ans. Il présente une forte correspondance morphologique avec les descriptions de la littérature.
Il ont étés découvert dans la vase en bords d'étangs, en zones exondées.
Cette découverte montre que l'eau de la mare est certainement de bonne qualité écologique, et
mérite certainement une attention particulière.
De plus, l'ensemble du milieu est peu eutrophisé, probablement grâce à la présence de l'importante
capacité de phytodépuration de la roselière.
Les types de forêts sont multiples et le plus souvent indigènes, avec de nombreuses transitions d'une
parcelle à l'autre. De plus, les nombreux layons, ourlets, drains, l'alternance de zones boisées
jardinées ou non, de friches, prairies, etc. garantissent la transition dynamique des espèces d'une
parcelle à une autre et offrent une grande biodiversité à l'ensemble.
L'observation d'espèces herbacées typiques de forêts anciennes montre que le milieu est
généralement bien conservé et varié. Les interventions humaines y sont suffisamment faibles pour
pérenniser les espèces courantes.
Par ailleurs, les parcelles exploitées montrent que subsiste dans le sol une banque de semences
d'une grande variété d'espèces susceptibes de développer rapidement une mégaphorbiaie méso à
eutrophe, le sol étant peu compacté et méso à eutrophe. Ceci offre un terrain favorable à de
nombreux insectes.
Le principal paramètre négatif est l'eutrophisation de la nappe phréatique qui -dans certaines zones
humides- cause la régression de nombreuses espèces herbacées au profit des quelques espèces
nitrophiles habituelles.
Redlist :
Aucune des espèces végétales identifiées n'est menacées, elles sont toutes présentes dans la région à
divers degrés d'abondance.
Quelques espèces peu courantes dans la région ont été observées, telles Tragopogon pratensis,
Epipactis helleborine, Helleborus viridis, Lonicera xylostemum.
La découverte des exemplaires de moule d'eau douce découvert dans les étang de la parcelle 25-26
est remarquable par le fait que l'espèce est en régression en Belgique comme dans l'ensemble de
l'Europe nord atlantique.
Recommandations
L'intérêt biologique pour les arbres tétards a été souvent démontré. Il est important de conserver ou
de restaurer leur présence et leur port sur les sites adaptés par un entretien décennal. De même, les
vieux arbres à cavités et les arbres morts sur pied sont en forte régression. Ils présentent cependant
un intérêt biologique majeur pour la conservation d'un écosystème très spécialisé dans le recyclage
de la matière organique. Autant que possible, quelques arbres morts, sur pied ou couchés, devraient
suivre leur cycle de décomposition complet (la littérature cite un minimum de 2 à 5 arbres à
l'hectare).
La présence du manteau et de l'ourlet forestier est d'un intérêt primordial à de nombreux points de
vue :
• écologique : protection et nourrissage de l'entomofaune et de l'avifaune avec comme conséquence
positive une plus forte pression sur les parasites des cultures
• écodynamique : ces formations végétales représentent des couloirs permettant le déplacement des
espèces. Eles représentent la base du maillage écologique.
• sylviculture : Protection hydrique, thermique et aérodynamique du boisement
• pédologique : protection contre le lessivage du sol, maintien de la flore microbienne du sol. Bien
qu'ils soient généralement satisfaisant dans l'ensemble du domaine de Brakum, l'ourlet doit être
maintenu autant que possible sur une distance d'une dizaine de mètres. Ceci est particulièrement
important dans les transitions Forêt-Champs cultivé afin de réduire le risque de destruction de la
faune et la flore des ourlets par les produits phytosanitaires agricoles. Le manteau devrait être
entretenu dans le cadre d'un programme de tailles en rotation de 5 ans minimum, ainsi il ne devrait
jamais être totalement supprimé.
Certaines espèces de la strate arbustive présentent un intérêt majeur pour le nourissage d’insectes
pollinisateurs en périodes difficiles (Salix sp., Pyrus communis, Malus sylvestris). D'autres espèces
présentent un important potentiel biologique notamment pour le développement de la flore
microbienne du sol : Sorbus torminalis et S. aria, Prunus padus, Acer sp,...(Branquart et Dufrêne,
2005). Leur introduction et conservation dans les lisières et en bordure de ruisseau est bénéfique à
l'augmentation de la biodiversité.
Certaines parcelle présentant localement des caractéristiques intéressantes les rapprochant d'une
mégaphorbiaie. Il serait utile de conserver son état actuel en procédant à un fauchage tardif tous les
3 ans avec, autant que possible, récolte et enlèvement de la matière végétale coupée. Idéalement,
celle-ci sera entreposée sur place en tas élevés. Si ces caractéristiques s'affirment, la biodiversité
peut être augmentée par « semis » de produits de fauches tardive issus d'autres mégaphorbiaies
locales.
Layon eutrophe à Circium oleraceum et Heracleum montegazianum, parcelle 21, juin 2012
Peupleraie à sous-bois de Salix cf viminalis, parcelle 23, Avril 2013
Fourré dense à Salix sp et Cornus sanguinea sous peupleraie hygrophile, parcelle 25, Avril 2013
Fourré héliophile au bord des douves du château. Septembre 2012
Pelouse héliophile à Veronica, Teucrium et Glechoma, pelouse de la parcelle P2b, juin 2012.
Prairie à Raygrass, à côté de la parcelle 27, juin 2012
Arbres morts sur pieds et arbre creux,
respectivement parcelles 2b, 25 et 20
Etang sud, parcelle 39, avril 2013
Etang ouest, parcelle 25, roselière à phragmites et zone de découverte de moules d'eau douce
(Anodonta cygnea), Avril 2013
moules d'eau douce (Anodonta cygnea),