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"L’Etude efficace".
Chéla :
Maître Bien-Aimé, on nous dit que la connaissance qui nous est transmise apporte
avec elle l’obligation de l’utiliser pour le bien de la vie. Veux-tu nous dire
comment nous pouvons le mieux assimiler la Vérité dans le cadre des instructions
qui nous sont imparties par les Maîtres ?
Gourou :
Chéla béni, le vieil adage "Où l’ignorance est heureuse, il serait fou d’être sage"
renferme une bonne part de vérité. L’individu qui n’a pas eu l’occasion de recevoir
l’aide et les directives des Maîtres Ascensionnés n’est pas aussi responsable
devant la Loi Cosmique pour ses œuvres manifestées que celui auquel ont été confiés
le temps, l’énergie, la pensée et les instructions d'Êtres dont chaque souffle n’a
pas de prix parce qu’il peut et doit être utilisé dans le seul but de poursuivre le
Plan Divin. Il ne suffit pas de lire les paroles du Maître, ni d’amasser les
connaissances intellectuelles de faits spirituels. Le chéla doit intégrer ces
paroles dans sa propre nature et devenir le Maître.
Chéla :
Maître Bien-Aimé, y a-t-il une recommandation particulière que tu peux nous faire
afin que nous profitions du mieux possible de tes instructions ?
Gourou :
Chéla béni, oui ! Faites à peu près comme ceci :
3. Rappelez-vous que vous allez participer à la vie qualifiée d’un Etre divin qui,
dans sa miséricorde et avec son amour, a décidé de vous transmettre ses
instructions pour vous aider à devenir libre comme lui. Ressentez une profonde
gratitude, beaucoup de respect et d’humilité en acceptant cette essence. Si vous
faites cela, vous recevrez non seulement l’expression verbale de la vérité, mais
aussi l’essence vive de la vérité qui embrasera votre esprit. Une prière simple à
réciter avant de lire les paroles du Maître pourrait ressembler à ceci :
"Bien-Aimée Présence de Dieu Ayam ! Ce sont Ta vie et Ton intelligence qui me
permettent de lire, de comprendre, d’assimiler et de faire ce que je dois ! Je T’en
suis infiniment reconnaissant. Bien-Aimé Maître ... (adressez-vous au Maître dont
vous allez lire et méditer les paroles), je te demande ton sentiment et ta capacité
pour utiliser cet Enseignement à la gloire de Dieu et au réconfort de l’humanité !"
5. Décidez en vous-même de faire chaque jour d’une fraction de votre lecture une
partie intégrante de votre nature. Ainsi, le processus de sublimation et de
transmutation devient un cycle rythmique de conscience ascendante plutôt qu’un
encombrement maladroit provenant d’efforts intermittents.
6. Lorsque vous avez terminé votre lecture, faites à nouveau une brève invocation à
votre propre Présence Ayam et au Maître avec lequel vous avez été en communion,
afin de nourrir par la grâce spirituelle de la vérité cosmique les graines semées
dans votre conscience. Demandez que les idées qui vous ont été confiées deviennent
des fleurs manifestant l’expression parfaite dans votre monde et dans celui de
votre prochain.
Je cite les paroles d’un sage qui a fait le chemin avant vous : "En vérité, quand
arrivera le Jour du Jugement, il ne nous sera pas demandé ce que nous avons lu,
mais ce que nous avons réalisé, ni quels beaux discours nous avons faits, mais
comment, et avec quelle droiture, nous avons vécu."
Chéla :
Maître Bien-Aimé, y a-t-il une manière de lecture qui soit particulièrement
bénéfique à la croissance de notre âme ?
Gourou :
Chéla béni, chaque homme a besoin d’un type d’instruction différent. Quand le
Maître ne conduit pas personnellement l’Enseignement quotidien du chéla, celui-ci
doit puiser en lui-même, par sa faculté d’intuition et par la flamme de la sagesse
dans son cœur, ce qui tous les jours lui est le plus bénéfique. Lorsqu’un chéla est
particulièrement attiré par un Maître, il peut construire avec lui une dynamique de
relation spirituelle par l’observation de l’exercice mentionné ci-dessus, puis en
lisant les paroles écrites par ce Maître. Même quand il lit les paroles d’un être
non ascensionné, si l’individu arrive à se mettre en communion spirituelle avec la
conscience de l’écrivain, il peut en recevoir beaucoup plus en une courte période
d’étude que lorsque, littéralement, l’esprit externe se plonge à l’aveuglette dans
la lecture.