Vous êtes sur la page 1sur 37

Page 1 sur 37

INTRODUCTION

De nos jours, la vidéosurveillance est omniprésente presque partout dans


nos villes, on la trouve pour la sécurisation des endroits stratégiques et
confidentiels des certaines entreprises, tant publiques que privées (surtout
dans les Banques, supermarchés, hôtels et hôpitaux).

Les causes de l'installation de systèmes de vidéosurveillance sont diverses,


toutefois la sécurité publique ainsi que la protection des biens mobiliers ou
immobiliers font office d'éléments principaux dans la justification de la
vidéosurveillance.

Autrefois, la surveillance était accomplie uniquement par des agents de


sécurité ; cependant l’être humain présente toujours de failles, toute fois,
qui pourrait surveiller une zone ou un site chaque jour sans aucune faille ?
C’est impossible.

Aujourd’hui, le système de la vidéosurveillance permet aux agents d’être


plus efficaces car ils visualisent directement de leur poste de sécurité tous
les points clé des locaux à surveiller ; Le programme peut détecter une
intrusion à tout moment et en avertir l’agent qui prendra les mesures
nécessaires.

La mise en place d’une installation de vidéosurveillance passe par une


analyse très précise afin de répondre aux exigences et aux besoins de
l’utilisateur, cependant on se pose souvent les questions de savoir : ou
implanter les caméras ? Quels types de caméras utiliser ? Comment
enregistrer ? Quelle durée pour l’archivage ? Quel support de transmission
à utiliser ? Ces questions trouveront des réponses dans cette session de
formation, cette dernière vise à initier les apprenants sur la
vidéosurveillance pour qu’ils soient capables d’installer les équipements de
la vidéosurveillance sans ambigüité.
Page 2 sur 37

I. CONCEPT GENERAL SUR LAVIDEOSURVEILLANCE

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS

I.1.1. SYSTEME

Un système est un ensemble des éléments interagissant entre eux selon


certains principes ou règles pour assurer le fonctionnement d’un processus
de production.

I.1.2. VIDEO

Une vidéo est une suite d’images accompagné ou non du son selon un
rythme bien définie (25 images par seconde en France et 30 images par
seconde aux USA).

I.1.3. SURVEILLANCE

La surveillance est la fonction d’observer les activités humaines. Dans le


domaine purement technique, on parle aussi de supervision ou de
monitoring. La surveillance d'un système a pour objectif de déceler les
comportements qui se différent de son fonctionnement normal. La
détection, consiste essentiellement à révéler la présence d'un défaut. Cette
dernière permet de déterminer une anomalie du fonctionnement de
processus. En outre, elle peut être également révélatrice du moment de
l'apparition de l’événement défectueux ou malveillante.

I.1.4. VIDEOSURVEILLANCE

La vidéosurveillance, parfois désignée par le sigle anglais CCTV (Closed-


Circuit Télévision) Est un système de caméras et de transmission d’image,
disposé dans un espace public ou privé pour le surveiller de près ou de loin.
Les images obtenues avec ce système peuvent être traites automatiquement
ou visionnées puis archivées. Cependant la télésurveillance est la
surveillance à distance d'un lieu, public ou privé, de machines ou
d'individus.
Page 3 sur 37

I.2. HISTORIQUE DE LA VIDEOSURVEILLANCE

La vidéosurveillance s'est développée d'abord au Royaume-Uni, en réponse


aux attaques de l’IRA (Armée républicaine irlandaise en anglais Irish
Republican Army). Les premières expériences au Royaume-Uni dans les
années 1970 et 1980 ont conduit à des programmes de grande ampleur au
début des années 1990. Ces succès conduisirent le gouvernement à faire
une campagne auprès de la population, et lança une série d'installations de
caméras.

Aujourd'hui, les caméras au Royaume-Uni couvrent la plupart des centres


villes, et de nombreuses gares et parkings. Une étude donna le chiffre
approximatif de 400 000 caméras à Londres et 4 millions au Royaume-Uni
au total.

En 1998 le nombre de caméras en France était estimé à un million dont 150


000 dans le domaine public. En Angleterre, les attentats de juillet 2005
sont également un moteur pour l'augmentation du nombre de caméras.
Cette menace qui a toujours été présente n'a jamais vraiment créé un
sentiment d'insécurité, mais les attentats du 11 septembre 2001 ont changé
la donnée. Les gens ont pris conscience que personne n'était intouchable.

I.3. APPLICATION DE LA VIDEOSURVEILLANCE

La vidéosurveillance est employée dans de nombreuses situations,


généralement pour des raisons de sécurité :

 Dans le cadre de la sécurité routière, au moyen de caméras


spécialisées ou des capteurs à proximité voire même noyés dans la
chaussée permettent d'évaluer la densité du trafic, les
ralentissements qui peuvent en découler, la présence de personnes
sur les bandes d'arrêt d'urgence, etc.

 Pour la surveillance des machines : divers capteurs permettent


d'évaluer l'état de la machine, ces informations peuvent alors être
envoyées à un poste de surveillance. L'épuisement de consommables,
une anomalie de fonctionnement ou même un acte de malveillance
serait alors détecté à distance.

 Dans le cadre de la prévention de la délinquance (avec notamment la


vidéosurveillance) ;
Page 4 sur 37

 Pour la surveillance de lieux sensibles (banques, centrales nucléaires,


etc.) et d'habitations, afin de prévenir les intrusions, les
cambriolages et les actes de vandalisme.

 Dans le cadre de la télémédecine, et en particulier pour la


surveillance des patients à distance.

 Pour la surveillance à distance des enfants et des personnes


vulnérables.

I.4. TYPES DE VIDEOSURVEILLANCE

Nous classifions le système de la vidéosurveillance en fonction de la nature


du signal vidéo à exploiter, actuellement il existe 2 types de
vidéosurveillance :

 La vidéosurveillance Analogique et
 la vidéosurveillance Numérique.

La vidéosurveillance analogique est celle qui utilise un signal analogique,


c’est à dire un signal électrique dont l’intensité varie dans le temps de façon
continue. La vidéosurveillance Numérique est celle qui utilise un signal
Numérique, c’est-à-dire Est un signal qui porte une information
représentée par une suite de valeurs minimales ou maximales
correspondant respectivement au 0 et 1.

I.5. STRUTURE D’UN SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE

La structure d’un système de vidéosurveillance peut être organisée selon


l’action menée par les organes illustrés à La figure 1.
Page 5 sur 37

Figure 1 : Structure de la vidéosurveillance selon les fonctions


menée par les organes

Le système de vidéosurveillance est constitué généralement des éléments


destinés à l’acquisition des informations, de l’unité de traitement de
données et de stockage, de support de transmission, de la visualisation des
images animées (monitoring) et des éléments qui permettent
l’avertissement.

II. PARTIE ACQUISITION DE DONNE

L'acquisition de données est le processus qui consiste à capter, traiter, et


convertir des grandeurs physiques (l'électricité, le son, la température, la
pression, etc.) en vue d’être utilisé par l’unité de traitement et de
commande. Pour accomplir la fonction acquisition de données, Il y a trois
composants qui sont requis :

 Le Transducteur : capables de capturer des signaux analogiques


environnementaux tels que la température, la pression, la lumière ou
le son ;
 Le Circuit de conditionnement de signal : qui normalise les signaux
capturés; les réducteurs de bruit et les amplificateurs sont de bons
exemples. Et ;
Page 6 sur 37

 Le Convertisseur analogique-numérique qui convertit les signaux


conditionnés en données numériques.

Ces trois composants, peuvent être dans un seul module qu’on appelle
« capteur ».

Les capteurs désignent tout système d’acquisition de donnés qui converti


les grandeurs physique à un signal utilisable par l’unité de traitement ou
de commande. Dans un système de vidéosurveillance ce rôle est accompli
par des caméras de surveillance.

II.1. DEFINITION D’UNE CAMERA

Une caméra est un dispositif qui permet de transformer l’image optique en


image électronique qu’on appelle vidéo. La caméra transforme donc la
lumière en un signal électrique. Ce dernier peut être analogique ou
numérique.

II.2. CATEGORIE DE CAMERA

Les caméras sont classées en deux catégories :

 les caméras fixes et


 les caméras mobiles.

 Les caméras fixes permettent d’observer une zone prédéterminée


lors de l’installation de celles-ci. En général, elles sont installées pour
surveiller des passages obligés, des périmètres, ou pour détecter la réalité
d’une menace (surveillance d’un couloir, d’une porte ou d’une entrée).

 Les caméras mobiles ou motorisées permettent de réaliser


l’orientation (pan), l’inclinaison (tilt) et le zoom (zoom), elles sont dites
aussi caméras PTZ. Elles ont l’avantage de permettre à l’opérateur de
pouvoir observer une région de 360° autour de la caméra.

Les caméras motorisées sont utilisées pour suivre une menace mobile ou
pour être opérées manuellement via une manette de commande (rondes ou
patrouilles vidéo par exemple). Elles nécessitent logiquement un mode
d’opération plus exigeant (grande place, grand parking, surveillance
périmétrique).
Page 7 sur 37

II.3. TYPE DES CAMERAS

II.3.1. CAMERA DOME

Une caméra dôme à focale fixe se fixe au mur ou au plafond généralement


à l’intérieur. Ces caméras de surveillance permettent de visionner un
espace avec un angle très ouvert de 95° à 90° environ et la résolution est
de 2Mpx à 8Mpx ou plus, elle peut être installée dans la zone ou l’éclairage
varie. La figure 2, montre l’image d’une caméra Dôme.

Fig. 2 : Caméra Dôme

II.3.2. CAMERA FISHEYE

L'objectif Fisheye (en référence à l'œil du poisson, fish eye en anglais)


ou une caméra hémisphérique, Apporte une vision jusqu'à 360 degrés,
la caméra fisheye apporte une vidéosurveillance couvrant une zone
plus grande qu'une caméra normale. Elle est généralement fixée au
centre au plafond !), pour filmer l'intégralité d'une pièce. Elle peut
remplir le rôle de 4 caméras. Ainsi, grâce à une caméra de ce type,
on est capable de couvrir quatre angles à la fois avec un seul
dispositif. La figure 3 montre l’image de la camera Fisheye.

Fig. 3 : Camera Fisheye


Page 8 sur 37

II.3.3. CAMERA BULLET

Est une caméra de taille moyenne en forme plus ou


moins allongée. Cet appareil peut avoir une largeur différente selon
le modèle et s’il comporte la technologie infrarouge. Elle est installée
dans un caisson étanche pour la protection de la pluie, elle est
généralement à usage externe, on peut l’installé dans le zone qui a de
plafond ou pas, elle peut être commandé à partir d’un logiciel c’est-à-dire
varier le zoom (varie focal), elle peut être fixe ou mobile, l’angle de vision
est de 90° ou 180°, on trouve de caméra Bullet de résolution de 2Mpx à 30
Mpx. La figure 4 montre l’image de la caméra Bullet.

Fig. 4 : Caméra Bullet 90°


II.3.4. CAMERA PTZ

Une caméra PTZ ou Pan Tilt Zoom est une caméra de vidéosurveillance
qui dispose d'une vision panoramique grâce à son zoom motorisé et sa
capacité à incliner son objectif pour effectuer le suivi d'une cible. La caméra
PTZ est en mesure de suivre un objet ou une cible en mouvement grâce à
la détection des changements de pixels. Dès que la cible disparait de son
champ de vision, celle-ci revient à sa position initiale.

La caméra PTZ peut être contrôlée à distance depuis un smartphone, un


ordinateur, ou bien une tablette. Elle dispose de plusieurs fonctionnalités
pour sécuriser efficacement de grands espaces. La plupart des caméras
PTZ bénéficient d'un Indice de Protection (IP65 à 67) et sont
donc résistantes à l'eau ou à la poussière, ce qui réduit
considérablement le coût de leur entretien. La figure 5 montre l’image
d’une caméra PTZ.
Page 9 sur 37

Fig. 5 : Caméra PTZ


II.3.4. CAMERA ESPION

Une caméra espion est un appareil capable de capturer la vidéo (et parfois
l'audio) d'un lieu à l'insu des sujets. La caméra espionne permet de filmer
en toute discrétion. Il existe différents modèles de mini caméras espionnes
dissimulées dans différents objets du quotidien : stylo, clefs de voiture, clef
USB, détecteur de fumée... Les technologies d'aujourd'hui permettent aux
caméras miniatures d'enregistrer des images de bonne qualité et
d'enregistrer des sons. Les caméras espionnes sont souvent sans fil. La
figure 6 montre l’image de la caméra espionne.

Fig. 6 : Caméra Espion en forme de stylo


Page 10 sur 37

II.3.5. CAMERA FACTICE

La caméra de surveillance factice est tout simplement une fausse caméra


de vidéosurveillance. Son unique rôle est la dissuasion. Elle ressemble en
tout point à une caméra réelle mais ne capture pas d'images. Elle est
fabriquée sur le modèle des caméras de surveillance les plus perfectionnées
et permet de dissuader les intrus qui voudraient s'introduire dans une
habitation, un entrepôt, un commerce... Ce type de caméra peut même être
équipé de lumières rouges imitant les LED des caméras de surveillance
infrarouges. La simple présence d'une caméra de surveillance suffit
souvent à dissuader un malfaiteur. La figure 7 montre l’image de la caméra
factice.

Fig. 7 : Caméra Factice du type Bullet

II.4. CARACTERISTIQUE D’UNE CAMERA DE VIDEOSURVEILLANCE

II.4.1. LA QUALITE DES IMAGES DE LA CAMERA DE SURVEILLANCE

Toute caméra a une résolution d’image qui correspond à la netteté de


l’image. En vidéosurveillance, on évalue la résolution par la quantité de
pixels, soit de minuscules zones illuminées sur un écran qui forment
ensemble une image. Plus la densité de pixels est grande, plus on peut aller
chercher des détails.
Page 11 sur 37

Par exemple, avec une caméra de 720px, on pourra ’identifier correctement


un visage jusqu’à 5 mètres de distance, mais on ne pourra pas déchiffrer
une plaque d’immatriculation. Avec une résolution de 1080px, on pourra
reconnaître une contravention de stationnement d’un billet de banque,
jusqu’à 5 mètres de distance. Au-delà des pixels, la qualité varie aussi selon
le modèle, la luminosité, la quantité de mouvement, etc. Il existe des
résolutions suivantes :

 VGA 640 x 480 px (pixels) 1 mégapixels;


 SVGA : 800 x 600 px 1.2 mégapixels;
 HD 720P : 1280 x 720px 1.3 mégapixels;
 HD 2 mégapixels 1080P : 1600 x 1200px ;
 HD 3 mégapixels : 2048 x 1536px ;
 HD 4 mégapixels : 2520 x 1440px ;
 HD 5 mégapixels : 2560 x 2048px.

II.4.2. LE CAPTEUR

Il existe principalement deux types de capteurs : capteur CCD ou capteur


CMOS. De très nombreuses caméras (les plus récentes) possèdent le
capteur 2ème génération, le Super HAD CCD II. C’est la nouvelle génération
de capteur Sony, il permet de mieux capter la lumière et d’avoir donc une
sensibilité plus élevée. Le rendu des couleurs est plus fidèle. Ce type de
capteur est conçu pour les caméras hautes résolution.

Les capteurs CMOS sont de plus en plus répandus car ils sont de plus en
plus performants (ce n’était pas le cas, en comparaison au CCD, il y a encore
peu de temps) mais aussi moins chers.

II.4.3. LE 3D-DNR (3 DIMENSION – DIGITAL NOISE REDUCTION)

Cette technologie consiste à réduire le bruit de l’image, crée par une faible
luminosité. Elle filtre les bruits dans l’image en 3 dimensions, de ce fait, on
obtient une image beaucoup plus nette. C’est paramètre est marqué par
« Starlight » dans la fiche technique d’une caméra.
Page 12 sur 37

II.4.4. LE HS BLC (HIGHLIGHT SUPPRESSION BLC)

Cette technologie permet d’avoir une image correcte en atténuant


l’éblouissement produit par une trop forte source de lumière. Par exemple,
si la caméra filme une voiture en plein phare, celle-ci va éblouir le capteur.
Le rôle du HS BLC est donc d’atténuer cet éblouissement.

II.4.5. DWDR OU WDR (DIGITAL WIDE DYNAMIC RANGE)

Cette fonction permet d’obtenir des images claires dans des lieux surveillés
où la lumière peut varier très brutalement. Un ajustement est fait zone par
zone afin de réduire la lumière, là où elle est trop forte et compenser les
zones sombres. Opter pour une caméra qui a un WDR de 120 db.

II.4.6. LA BALANCE DES BLANCS (WHITE BALANCE WB)

Elément à ne pas négliger dans les caractéristiques techniques d’une


caméra, elle permet d’étalonner le capteur et de corriger la dominante de
couleur en fonction de l’éclairage. Si la couleur blanche n’est pas fidèle,
alors toutes les autres couleurs seront faussées. Certaines caméras ont
une balance des blancs automatiques intégrée afin d’avoir un rendu couleur
le plus fidèle possible de jour comme de nuit.

II.4.7. COMPRESSION

La compression est la faculté de compresser des données dans le but de les


réduire au minimum pour minimiser de l’espace de stockage. Ces
compressions ont différents formats, les plus connus sont MJPEG, PEG4,
H124, certaines caméras en cumulent deux. MJPEG est davantage approprié
pour les caméras à détecteurs de mouvement. H264 : Ce codec (Codage -
Décodage) de compression est considéré comme le standard dans la
vidéosurveillance.

C'est une norme de codage pour l'enregistrement et la distribution de


vidéo. Cela permet de compresser des images en full HD (720p et 1080p)
et résolution inférieure. H265 : Il succède au H264. Sa compression est plus
importante que son prédécesseur. Le débit de données est divisé par deux
pour une qualité d'image équivalente. Contrairement au H264, ce codec
vous permet de traiter des vidéos en format Ultra Haute Définition
(3840x2160p) ou améliorer le traitement de vos vidéos en HD.
Page 13 sur 37

II.4.8. DETECTION DE MOUVEMENT (MOTION DETECTION)

Le détecteur de mouvement est devenu aujourd'hui essentiel pour la


protection de votre logement ou de votre entreprise. Cet outil permet en
plus de gagner en place de stockage. Comment ? Tout simplement en
filmant seulement en détection de mouvement ! En effet, filmer en continue
utilise énormément de place sur un disque dur et ne filme souvent "rien".
Filmer en détection de mouvement vous permet d'avoir des images
uniquement lorsqu'un objet ou une personne est détecté en mouvement.

II.4.9. LES LEDS INFRAROUGES

Dans la description de caméras on trouve pratiquement tout le temps les


initiales IR pour infrarouge. Certaines caméras ne sont pas équipées de leds
infrarouges. Grâce à ses infrarouges, on dispose d'une vision de nuit, en
noir et blanc. Une caméra infrarouge déclenche ses rayons invisibles à l’œil
nus. Cependant, lorsque les conditions de luminosité sont normales, la
caméra délivre des images identiques à celles non dotées d'infrarouges. Il
existe différents types d'infrarouges qui sont catégorisés en fonction de la
distance de vision de nuit. Généralement les champs de vision vont de 10m
à 60m voire plus.

II.4.10. LES INDICES DE PROTECTION

L’indice de protection (IP) est un standard international de la Commission


électrotechnique internationale relatif à l’étanchéité. Cet indice classe le
niveau de protection qu’offre un matériel aux intrusions de corps solides
et liquides.
Une caméra extérieure doit avoir un indice de protection IP de 66 au
minimum. Ce qui veut dire quelle est protégée contre la pluie et la
poussière, mais pas contre une immersion complète dans l’eau. Pour une
immersion complète dans l’eau provisoire, et jusqu’à 1m, il faut un indice
IP de 67 minimum.
Page 14 sur 37

II.4.10.1. SIGNIFICATION DES INDICES IP


a) Indice 1er chiffre (dizaine) = Protection contre la poussière

0 : Aucune protection.
1 : Protégé contre les corps solides supérieurs à 50 mm.
2 : Protégé contre les corps solides supérieurs à 12,5 mm.
3 : Protégé contre les corps solides supérieurs à 2,5 mm.
4 : Protégé contre les corps solides supérieurs à 1 mm.
5 : Protégé contre les poussières.
6 : Totalement protégé contre les poussières.
7:–
8:–
9:–
9K : –
b) 2nd chiffre (unité) = Protection contre l’eau

0 : Aucune protection.
1 : Protégé contre les chutes verticales de gouttes d’eau.
2 : Protégé contre les chutes de gouttes d’eau jusqu’à 15° de la verticale.
3 : Protégé contre l’eau en pluie jusqu’à 60° de la verticale.
4 : Protégé contre les projections d’eau de toutes directions.
5 : Protégé contre les jets d’eau de toutes directions à la lance (buse de
12,5 mm, 12,5 l/min).
6 : Protégé contre les jets d’eau de toutes directions à la lance (buse de
22,5 mm, 100 l/min).
7 : Protégé contre les effets de l’immersion (jusqu’à 1 m).La pénétration
d’eau en quantité nuisible ne sera pas possible lorsque l’équipement est
immergé dans l’eau dans des conditions définies de pression et de temps
(jusqu’à 1 m de submersion).
8 : Matériel submersible dans des conditions spécifiées (immersion
prolongée) au-delà de 1 m et pendant 30 minutes Normalement, cela
signifie que l’équipement est hermétiquement fermé. Cependant, avec
Page 15 sur 37

certains types de matériel, cela peut signifier que l’eau peut pénétrer, mais
seulement à condition qu’elle ne produise pas d’effets nuisibles. Protection
contre la submersion.
9 : Matériel submersible dans des conditions spécifiées (immersion
prolongée) au-delà de 1 m et Protection contre le nettoyage à haute
pression. Normalement, cela signifie que l’équipement est hermétiquement
fermé et qu’il peut résister à une haute pression d’eau.
9K : Matériel submersible dans des conditions spécifiées (immersion
prolongée) au-delà de 1 m et Protection contre le nettoyage à haute
pression. Normalement, cela signifie que l’équipement est hermétiquement
fermé et qu’il peut résister à une haute pression d’eau.
II.4.11. EXEMPLE DE LA FICHE TECHNIQUE D’UNE CAMERA
1. CAMERA IP Reolink
Nom du produit Reolink 8MP Caméra Surveillance Extérieur avec Pro
Catégorie CAMÉRA IP

Général
Type de Produit Caméra de sécurité intelligente
Utilisation Extérieur
Couleur principale Blanc
Certifications et normes Norme CE
Objet connecté Oui
Compatibilité Google Home

Détection / surveillance
Type de détection Détection de mouvement / personne / véhicule
Portée et angle de détection Horizontal : 85°
Caractéristiques caméra Avec lumière blanche - la lumière blanche peut être
éteinte ou allumée librement
Détection de mouvement / personne / véhicule
Vision nocturne Oui + Infrarouge
Nombre de modules maximum Jour & Nuit: Commutation automatique avec le filtre
Anti-IR
Connexion PC / écran Windows, Mac OS
Compatibilité supports mobiles iOS, Android
Notification téléphonique OUI
Alerte d'intrusion Sirène intérieure
Appel téléphonique ou SMS
Type de caméra Fixe
Forme de la caméra Bullet
Champs de détection 30 m
Emplacement Extérieur
Mode de pose Mural
Type de connexion Ethernet
Définition de l'image de la caméra 8MP (4K)
(en pixel)

Sonnette / interphone
Page 16 sur 37

Ouverture à distance Via l'application Reolink

Alimentation
Intensité 1A
Type d'alimentation Electrique

2. Camera IP HIK VISION


Type Caméra de sécurité IP
Installation prise Extérieure
en charge
Technologie de Avec fil
connectivité
Large dynamique Oui
éventaille (WRD)
mode Jour/Nuit Oui
Design
Format Cosse
Type de montage Plafond/mur
Code (IP) IP67
Internationale
Protection
Caméra
Commande de Oui
panoramique de la
caméra
Commande Oui
d’inclinaison de la
caméra
Illumination 0,003 lux
minimum
Angle de rotation 360°
Détecteur d'image
Type de capteur CMOS
Nombre de 1
capteurs
Taille du capteur 25,4 / 2,7 mm (1 / 2.7")
optique
Scan progressif Oui
Système d'objectif
Nombre de 1
lentilles
Nombre maximum 1,4
d'ouverture
Focale Fixe 2,8 mm
vision de nuit
Vision nocturne Oui
Distance de vision 80 m
nocturne
Type de LED IR
longueur d'onde 850 nm
infrarouge
Vidéo
Résolution 2592 x 1944 pixels
maximale
Page 17 sur 37

Total des 4 MP
megapixels
Formats de H.264, H.264+, H.265, H.265+, M-
compression JPEG
visuels
Résolutions 320 x 240,640 x 360,640 x 480
graphiques prises (VGA),1280 x 720 (HD 720),1920 x
en charge 1080 (HD 1080),2304 x 1296,2592 x
1944,2688 x 1520
Réduction du bruit Oui
Technologie de Répression du bruit digital 3d
réduction de bruit
Ajustement de la Luminosité, Contraste, Saturation,
qualité d'image Netteté

Connectivité
Nombre de port 1
ethernet LAN (RJ-
45)
Sécurité
Protection par mot Oui
de passe
Détecteur de Oui
mouvement
(vidéo)
Anti-scintillement Oui
Puissance
Type de source CC, PoE
d'alimentation
Consommation 10,5 W
(max)
Consommation 12 W
d'énergie (Power
over Ethernet
(PoE))
Sortie CC en volts 12
Sortie CC en 0,88 A
ampères
Conditions environnementales
Température -30 - 60 °C
d'opération
Température hors -30 - 60 °C
fonctionnement
Page 18 sur 37

3. CAMERA ANALOGIQUE

Le capteur 1/2.7' 2 Megapixel CMOS


Nombre de 1920(H) × 1080(V)
pixels effectifs
Taux de trame 1080P@25/30fps
vidéo
Résolution 1280H ( Sortie CVBS)
Min. L'éclairage 0 Lux (IR )
Système de Internal
synchronisation
La lentille Lentille de 3, 6 mm/2, 8 mm en option
Distance IR 30m
S/N Taux ≥50db (AGC OFF)
Sortie vidéo 1.0Vp-p Sortie vidéo complexe, 75Ω
Le menu OSD
Balance des ATW/AWC-SET/Intérieur/Extérieur/manuel/AWB
blancs
NR 2DNR/3DNR, Désactivé
Réglable de Luminosité, Netteté, AGC
l'image
DWDR AUTO/ON/ OFF
Sens-up OFF/ Auto (X30, X25, X20, X15, X10, X8, X6, X4, X2)
BLC BLC/ HSBLC/ OFF
L'AGC 0~15
Contacteur de Auto, EXT, B/W, de Couleur
jour et nuit
Masque de OFF/ Sur (4 Zone)
protection des
renseignements
personnels
La Détection de OFF/ Sur (4 Zone)
mouvement
Miroir L'horizontale et Verticale de/ La rotation
DPC Automatique, Activé/désactivé
Le désembuage OFF/ Auto
Langues du Chinois, Anglais Etc 12 Langues
menu OSD
Signal de Sortie 4 En 1, AHD 1080P, TVI , ICB 1080P 1080P, 1280H
analogique
Général
Distance de 75-3/300m, 75-5/500m
transmission
Protection IP67
L'alimentation DC12V (± 10 %
La < 5W
consommation
électrique
Environnement -30 °C ~ 60°C, Moins de 95 % HR
de travail
Page 19 sur 37

Dimensions /
(mm)
Poids /

III. PARTIE SUPPORT DE TRANSMISSION

L’installation de la vidéosurveillance nécessite des branchements via des


connecteurs filaires destinés à relier tous les appareils qui le constituent.
Plusieurs types de câbles sont disponibles pour la vidéosurveillance tout
dépend de la technologie utilisée (analogique ou numérique) et de la
situation aux quel nous sommes.

Pour la vidéosurveillance analogique, on utilise généralement le câble


coaxial pour la liaison des caméras à l’unité de traitement et les câbles à
paire torsadé pour la vidéosurveillance numérique ou IP. Cependant
d’autres supports de transmission peuvent intervenir pour la liaison
notamment : la fibre optique et les ondes électromagnétiques.

III.1. LE CABLE COAXIAL

Le câble coaxial est une ligne de transmission composée de deux


conducteurs. On utilise ce genre de câble pour la transmission de
signaux numériques et analogiques à haute fréquence mais également
en basse fréquence, pour notre cas, le câble coaxial permet le
transport d’un signal vidéo pour une caméra analogique. Il est
composé d’une gaine extérieure en plastique et d’un blindage en cuivre
(pour éviter les perturbations du milieu extérieur) qui protègent le
conducteur central appelé âme. La figure 8 montre l’image d’un câble
coaxial et ses différentes parties.

Fig.8 : Le cable coaxial et ses parties


Page 20 sur 37

Le câble coaxial a la particularité d’être très polyvalent dans sa mise en


place. Il peut être placé le long d’un mur par exemple, mais il est à noter
qu’il n’est pas exclu de l’enfouir : vous ne perdrez pas en qualité de
transmission. Avec une installation filaire de type coaxial, la portée du
signal peut atteindre une centaine de mètres, bien qu’il existe le type
spécifique dont le signal peut atteindre jusqu’à 400 mètres.

III.1.1. TYPE DE CABLE COAXIAL


On distingue 2 types de câble coaxial, dont :
 Le câble coaxial fin : Le câble coaxial fin est distingué par son
diamètre de 6 mm, un fil flexible, un débit de 10Mégabits/s et souvent
utilisé pour la télévision.
 Le câble coaxial épais : Le câble coaxial épais présente des
caractéristiques de diamètre de 12 mm, un fil rigide, un débit de
10Mégabits/s et essentiellement utilisé pour transmettre des
données de plus longue distance grâce à l’épaisseur du fil en cuivre
qui résiste mieux aux interférences.
Le facteur principal qui détermine la nature d'un câble coaxial réside dans
son impédance. L'impédance correspond au taux de transfert de puissance
et d'atténuation que le câble peut atteindre par rapport à sa longueur. Il
est crucial que le niveau d'impédance soit le même aux deux extrémités
du câble pour des performances et une utilisation optimales.

On distingue trois valeurs courantes standard d'impédance pour les câbles


coaxiaux : 50 ohms, 75 ohms et 100 ohms. Les câbles coaxiaux de 50 ohms
et de 75 ohms sont les plus répandus. Le meilleur niveau de perte se situe
entre 52 et 64 ohms. La meilleure gestion de la puissance est atteinte à
30 ohms. Choisir le câble coaxial le plus adapté à l'utilisation prévue est
donc très important.

Les câbles coaxiaux ont également des limitations quant à leurs longueurs
maximales. Les câbles de type RG59/U offrent la plus petite longueur, soit
228 mètres maximum, alors que les câbles coaxiaux de type RG11/U
peuvent atteindre jusqu'à 457 mètres.
Page 21 sur 37

III.1.2. DOMAINE D’EMPLOIS DE CABLE COAXIAL

1. RG-59 : le câble coaxial RG-59 est un câble fin et de faible qualité.


Presque tous les câbles coaxiaux ont la même apparence. Le câble RG-59
est très sensible aux interférences (ondes électromagnétiques ou radio, par
exemple). Ce modèle est donc fait pour être utilisé en tant que câble de
base. Il n'est pas adapté à d'autres applications, sauf peut-être pour les
services de télévision basiques.
2. RG-6 : ce câble offre une meilleure qualité, ainsi qu'un blindage bien
plus efficace. Il convient donc à un plus grand nombre d'applications, telle
qu'une connexion entre une antenne parabolique et un décodeur, par
exemple.
3. RG-8 : ce câble est doté d'une valeur d'impédance de 50 ohms et convient
aux applications telles que la radio amateur ou les options HF.
4. RG-174 : ce câble obtient la meilleure note grâce à sa flexibilité et à son
impédance de 50 ohms. Il est fréquemment utilisé comme amorce pour les
antennes Wi-Fi (Wireless Fidelity). Toutefois, il affiche un taux de perte
élevé. Il n'est donc pas recommandé de l'utiliser pour d'autres applications.
5. H155 : ce câble offre un taux de perte faible. Il est idéal pour les
applications à hautes fréquences radio comme les communications par
radio ou la radio amateur.

Pour la vidéosurveillance, nous recommandons d’utiliser le câble coaxial


RG59+DC, pour sa facilité d’installation et la stabilité du signal vidéo
qu’elle offre. La figure 9 montre l’image du câble coaxial RG 59+DC.

Fig. 9 : Câble coaxial RG 59 + DC


Page 22 sur 37

III.2. LE CABLE A PAIRE TORSADE

Un câble pair torsadé décrit un modèle de câblage où une ligne de


transmission est formée de deux conducteurs enroulés
en hélice l'un autour de l'autre, cette configuration a pour but de maintenir
précisément la distance entre les fils et de diminuer la diaphonie.

Le maintien de la distance entre fils de pair permet de définir


une impédance caractéristique de la paire, afin de supprimer les réflexions
de signaux aux raccords et en bout de ligne. Les contraintes géométriques
(épaisseur de l'isolant/diamètre du fil) maintiennent
cette impédance autour de 100 ohm.

Plus le nombre de torsades est important, plus la diaphonie est réduite. Le


nombre de torsades moyen par mètre fait partie de la spécification du
câble, mais chaque paire d'un câble est torsadée de manière
légèrement différente pour éviter la diaphonie.
L'utilisation de la signalisation différentielle symétrique permet de réduire
d’avantage les interférences.

III.2.1. LES TYPES DE BLINDAGES

Les paires torsadées sont souvent blindées afin de limiter les interférences.
Comme le blindage est fait de métal, celui-ci constitue également un
référentiel de masse. Le blindage peut être appliqué individuellement aux
paires ou à l'ensemble formé par celles-ci. Lorsque le blindage est appliqué
à l'ensemble des paires, on parle d'écrantage.

Il existe cinq types de paires torsadées :

 La paire torsadée non blindée (ou UTP pour Unshielded twisted Pair)
n'est pas entourée d'un blindage protecteur. C'est le type de câble
souvent utilisé pour le téléphone et certains réseaux informatiques.

 Paire torsadée écrantée Foiled Twisted Pair (FTP) ou Screened


Unshielded Twisted Pair - dénomination officielle (F/UTP).
Les paires torsadées ont un blindage général assuré par
une feuille d'aluminium. L'écran est disposé entre la gaine
extérieure et les 4 paires torsadées. Elle est utilisée pour le téléphone
et les réseaux informatiques.
Page 23 sur 37

 Paire torsadée blindée Shielded Twisted Pair (STP) - nouvelle


dénomination U/FTP. Chaque paire torsadée blindée (ou STP
pour Shielded twisted pairs) est entourée d'une couche conductrice
de blindage, de façon similaire à un câble coaxial. Cela permet une
meilleure protection contre les interférences.

 Paire torsadée écrantée et blindée Shielded and Foiled Twisted Pair


(SFTP) - nouvelle dénomination SF/UTP. Câble doté d'un double
écran commun à l'ensemble des paires (feuille métallisé et tresse)

 Paire torsadée blindée et générale blindée Shielded and Shielded


Twisted Pair (SSTP) - nouvelle dénomination S/FTP. Câble STP doté
en plus d'un écran commun entre la gaine extérieure et les 4 paires

III.2.2. LES CATEGORIES DE CABLES A PAIRE TORSADE

L'UTP est standardisé en diverses catégories d'intégrité du signal. Ces


différentes catégories sont ratifiées régulièrement par les autorités de
normalisation ANSI/TIA/EIA. Plusieurs d'entre elles ont des équivalents
européens normalisés par la norme internationale ISO/CEI 11801 et la
norme française NF/EN 50173-1 définissant le câblage structuré.

 Catégorie 1 : La catégorie 1 est un type de câblage abandonné. Cette


catégorie de câble était destinée aux communications téléphoniques.
Cette norme n'est plus d'actualité.

 Catégorie 2 : La catégorie 2 est un type de câblage abandonné. Cette


catégorie de câble permettait la transmission de données à 4 Mbit/s
avec une bande passante de 2 MHz, notamment pour les réseaux de
type Token Ring.

 Catégorie 3 : La catégorie 3 est un type de câblage permettant une


bande passante de 16 MHz, il est défini dans la norme ANSI/TIA/EIA-
568B. Ce type de câble de nos jours ne sert principalement plus qu'à
la téléphonie sur le marché commercial, aussi bien pour les lignes
analogiques que numériques (systèmes téléphoniques, par exemple :
Norstar, etc.). Il est également utilisé pour les réseaux Fast Ethernet
(100 Mbps). Ce type de câblage est en cours d'abandon (en 2007) par
Page 24 sur 37

les opérateurs au bénéfice de câbles de catégorie 5e ou supérieure,


pour la transmission de la voix comme des données.

 Catégorie 4 : La catégorie 4 est un type de câblage permettant une


bande passante de 20 MHz. Ce standard fut principalement utilisé
pour les réseaux Token Ring à 16 Mbps ou les réseaux 10BASE-T. Il
fut rapidement remplacé par les catégories 5 et 5e. Dans la norme
actuelle ANSI/TIA/EIA-568B, seule la catégorie 3 est décrite.

 Catégorie 5 : La catégorie 5 est un type de câblage permettant une


bande passante de 100 MHz. Ce standard permet l'utilisation
du 100BASE-TX et du 1000BASE-T, ainsi que diverses applications de
téléphonie ou de réseaux (Token ring, ATM). Il était décrit dans
l'ancienne norme ANSI/TIA/EIA-568-A. Dans la norme actuelle,
seules les catégories 5e et 6 restent décrites.

 Catégorie 5e / classe D : La catégorie 5e (enhanced) est un type de


câblage permettant une bande passante de 100 MHz (apparu dans la
norme TIA/EIA-568A-5). La norme est une adaptation de la catégorie
5 (résistance < 9.38 ohm/100 m, capacité mutuelle < 5.6 nF/100 m,
capacité à la masse < 330 pF pour une fréquence comprise entre 1
kHz et 1 GHz, pour une fréquence comprise entre 1 MHz et 1 GHz,
temps de propagation < 5.7 ns/m.

 Catégorie 6 / classe E : La catégorie 6 est un type de câblage


permettant une bande passante de 250 MHz et plus (norme
ANSI/TIA/EIA-568-B.2-1 et ISO/CEI 11801 ed.2).

 Catégorie 6a / classe Ea : Actuellement à l'état de brouillon, la


future norme 6a s'oriente vers une extension de la catégorie 6 pour
une bande passante de 500 MHz (norme ANSI/TIA/EIA-568-B.2-
10).Cette norme permettra d'étendre l'utilisation du 10GBASE-T à
100 mètres.

 Catégorie 7 / classe F : La catégorie 7 a une bande passante de 600


MHz.[2]
Page 25 sur 37

 Catégorie 7a / classe Fa : La catégorie 7a a une bande passante de 1


GHz et est en cours d'étude.

Nous recommandons d’utiliser le câble à paire torsade SFTP pour la


vidéosurveillance numérique (IP) au regard de la meilleur protection du
signal quel offre. La figure 10 montre l’image d’un câble à paire torsade
SFTP CAT 7.

Figure 10 : Cable SFTP cat 7

IV. LE CONNECTEUR DE LA VIDEOSURVEILLANCE

IV.1. LE CONNECTEUR D’ALIMENTATION

Le connecteur d’alimentation permet de relier le boitier d’alimentation


(Power Supply) aux différents équipements de la vidéosurveillance
(caméra et l’unité de traitement). Le connecteur DC est souvent mâle ou
femelle. La figure 11 présente le connecteur DC mâle et femelle.

Fig. 11 : connecteur DC Mâle et


Femelle
Page 26 sur 37

IV.2. LE CONNECTEUR BNC

Les connecteurs BNC sont une famille des connecteurs unipolaires utilisés
pour l'entête des câbles coaxiaux. Le nom du connecteur est court BNC
pour Bayonet Neill Concelman, il trouve se nom à partir du nom des deux
inventeurs (Paul Neill et Carl Concelman). La mise ensemble entre le
connecteur mâle et le connecteur femelle est réalisée rapidement, en
tournant un quart de tour virole du connecteur mâle autour des deux
broches formées sur le panneau frontal du connecteur femelle; l'union ainsi
obtenue est mécaniquement très fiable, grâce aussi à
l'action ressort contenu à l'intérieur du connecteur mâle. Le connecteur
BNC est également largement utilisé pour les lignes de câblage
radiofréquence, par exemple pour brancher un appareil radio émetteur,
récepteur ou émetteur-récepteur à son antenne. Le connecteur est adapté
pour des lignes avec 'impédance 50 et 75 ohms.

Une autre utilisation à grande échelle des connecteurs BNC est le câblage
du signal vidéo professionnel, pour notre cas, le câble coaxial est utilisé
pour transmettre un signal vidéo de la caméra à l’unité de traitement et
pour allongé deux lignes des transmissions coaxiaux, il est donc utilisé
comme étant un raccord de câble. La figure 12 montre l’image du
connecteur BNC et du raccord BNC.

Connecteur BNC male Connecteur BNC Femelle


ou Raccord BNC
Fig. 12 : Connecteur BNC M et Connecteur BNC F
Page 27 sur 37

IV.3. LE CONNECTEUR BALUN

Les Baluns BNC aussi nommés CAT 5, sont des connecteurs coaxiaux qui
s’adaptent facilement aux applications et installations de communications,
disponibles en deux impédances : d’une valeur de 50 et 75 Ohms. Lors de
l’installation d’un dispositif de vidéosurveillance, l’exécution d’images
vidéo est assurée par eux si on utilise les cables à paire torsadé dans la
vidéosurveillance analogique. La figure 13 montre l’image du connecteur
Balun BNC.

Fig.13 : Connecteur Balun

IV.4. LE CONNECTEUR RJ45

Le connecteur RJ45 appelée également 8P8C, est un connecteur modulaire


généralement utilisé dans les branchements multimédias. Il sert
généralement aux connexions Ethernet et s’utilise aussi dans la circulation
de courants faibles en tant que connecteur téléphonique par exemple. La
figure 14 montre l’image d’un Connecteur RJ45.

Fig. 14 : Connecteur RJ45


Page 28 sur 37

Les sigles RJ signifient (Registered Jack) qui est des interfaces de


connexion réseau normalisées. Comme son nom le sous-entend, le 8P8C est
doté de huit fils dont les extrémités sont assorties de broches en plastique.
Il est comme une interface physique permettant de brancher des câbles à
paires torsadées pourvues de quatre paires de fils de différentes couleurs
(bleu, vert, orange et marron). Les standards TIA/EIA 568 A et TIA/EIA 568
B définissent les règles pour sertir les câbles Ethernet RJ45. Pour notre cas,
on utilise ces connecteurs pour relier les caméras IP à l’unité de traitement
numérique. Cependant, il existe deux types des câbles Ethernet RJ45, les
câbles droits pour la liaison des équipements de natures différentes et les
câbles croisé pour la liaison des équipements de même nature. La figure 15
montre l’image de code de couleur pour sertir un câble Ethernet RJ45.

Fig. 15 : Norme T568A et T568B

V. PARTIE TRAITEMENT ET STOCKAGE

L’unité de traitement et de stockage est la centrale d’une installation


vidéosurveillance, elle permet de centraliser le flux vidéo de différentes
caméras, permet d’afficher les images d’une à 32 caméras, de les
enregistrer et de les visualiser à la demande.

Au-delà des fonctions d’affichage et d’enregistrement, l’enregistreur peut


également intégrer des fonctionnalités très utiles telles que la possibilité
d’accès aux images depuis un terminal mobile ou la détection de
mouvement.

L’unité de traitement et de stockage est donc un muni ordinateur, il


rassemble tous les éléments d’un ordinateur et il a système d’exploitation
appelé Firmware.
Page 29 sur 37

Cependant, actuellement il existe 3 types de l’unité de traitement et de


stockage :

V.1. Le DVR

Un DVR (Digital Video Recorder), ou plus simplement un magnétoscope


numérique, est un dispositif utilisé pour enregistrer l’image et le son de
caméras analogiques dans un format numérique MPEG4 ou H.264 à une
unité de disques. Le DVR permet également la gestion des images (lecture,
exportation, l’heure, etc.). Un des critères de choix d’un DVR doit être sa
capacité à enregistrer de manière fluide les images qu’il reçoit des caméras.
La figure 16 montre l’image d’un DVR et ses parties.

Fig.16 : DVR a 8 CH.

1) Entrée de l’alimentation généralement 12 Vcc.


2) Port PTZ (RS485): ce port permet de connecter des câbles RS485 pour
contrôler un périphérique PTZ au DVR.
3) Sortie audio: une sortie ligne audio standard.
4) Ports USB : ces ports permettent de brancher une souris USB et un
périphérique de stockage USB.
5) Sortie HDMI: La sortie principale du DVR. Pour obtenir la qualité de
sortie vidéo la plus élevée possible, nous Suggérons d’utiliser cette sortie
pour la visualisation.
6) Port eSATA: Pour connecter un disque dur externe qui va agir comme un
lecteur enregistrement live de la même manière que le disque dur installé.
7) Sortie VGA: cette sortie permet de connecter un écran de télévision ou
un ordinateur pour vu d’une entrée VGA.
8) Port Réseau: ce port permettra de connecter, le DVR à un réseau,
généralement directement dans un MODEM.
9) Entrées audio: Ces entrées accepteront un signal d’entrée audio ligne
standard de (< 1 V).
Page 30 sur 37

10) Entrées vidéo ou Channel ou encore canaux : Ce sont les entrées vidéo.
Chacune d’elles accepte un signal vidéo composite standard et se connecte
via un connecteur BNC. Les canaux sont étiquetés par numéro, et ce, dans
le même ordre qu’ils apparaîtront sur l’interface du DVR.

V.2. Le NVR (Network Video Recorder)

Est un enregistreur vidéo réseau est similaire à un enregistreur vidéo


numérique (DVR). La fonction de base de l'enregistreur vidéo réseau est
d'assurer l'accès à distance à un flux vidéo en direct à partir de la caméra
Internet Protocol ainsi que l'enregistrement simultané. Il s'agit d'un
véritable système numérique qui enregistre les images ou vidéos
numériques reçues sur le réseau sur un disque dur ou un autre
périphérique de stockage. Un enregistreur vidéo en réseau a généralement
une interface utilisateur graphique conviviale, un enregistrement flexible,
une capacité de lecture, une détection de mouvement intelligente et une
capacité de contrôle de caméra pan-tilt-zoom. NVR peut également avoir la
capacité d’alimenter les caméras directement sur les ports RJ45 cette
fonctionnalité est le PoE. La figure 17 montre l’image d’un NVR.

Fig.17 : image d’un NVR


Page 31 sur 37

V.3. Le HVR (Hybrid Video Recorder)

Dans ce système cohabite des éléments analogique et numérique cet


assemblage est réalisé par l’enregistreur numérique (DVR) qui possède
d’un côté des entrées analogiques pour relier les caméras analogiques et de
l’autre côté d’un NVR. La plus part des cas le HVR est associer au switch
pour connecter plusieurs caméras. La figure 18 montre l’image d’un HVR.

Fig.18 : Aspect physique d’un HVR

V.4. CRITERE DE CHOIX DE l’UNITE DE TRAITEMENT

- le nombre de canaux : 4 voies, 8 voies, 16 voies, 32 voies et 64 voies.


- Compression de l’image
- Résolution
- la visualisation en local sur un écran.
- la sauvegarde des vidéos
- l’accès à distance.
- le franchissement de ligne
- l’intrusion dans une zone
- la détection d’objet perdu ou abandonné
- la détection de visage
- sortie Alarme
- alimentation des caméras (PoE)
- plug and play
- Protocol ONVIF
Page 32 sur 37

V.5. EXEMPLE DE LA FICHE TECHNIQUE DE L’UNITE DE TRAITEMENT


Marque HiLook
Codec pris en charge H265, H265+, H264, H264+
Capacité du NVR 8 caméras max
Connexion réseau Caméra RJ45
Résolution max. des caméras Caméras de 8MP
Nombre de ports PoE 8 ports PoE
Bande passante entrante 80 Mbps
Bande passante sortante 80 Mbps
Capacité disque dur 1 disque de 8 To max
Sortie vidéo HDMI & VGA
ONVIF Oui

VI. PARTIE VISUALISATION ET AVERTISSEMENT

Cette partie consiste à visualiser les images provenant de l’unité de


traitement, les images peuvent être visionnées sur différents appareils sur
un ordinateur ou, un moniteur, sur un poste téléviseur, sur un smartphone
ou un projecteur vidéo. Dans un système de vidéosurveillance, on peut
choisir d'intégrer une alarme pour alerter ou prévenir les intrusions, les
vols ou le vandalisme. Nous proposons d’utiliser un poste téléviseur avec
sortie HDMI pour la meilleure qualité de l’image. La figure 19 montre
l’image d’un poste de monitoring et un Alarme Vidéosurveillance.

Fig.19 : Poste de monitoring et Alarme Vidéosurveillance


Page 33 sur 37

VII. PRISE EN MAIN DE L’UNITE DE GESTION

L’assistant d’installation se lancera automatiquement à la première


utilisation de l’unité de traitement.

La première chose à faire est de définir un mot de passe. Vous devez créer
un mot de passe, le confirmer dans la deuxième case et entrer le même
mot de passe dans la case IP Camera Activation pour NVR. Nous vous
recommandons de laisser la case Question de sécurité cochée car cela
vous permettra de créer des réponses à trois questions de sécurité qui vous
permettront de réinitialiser votre mot de passe si vous l'oubliez à l'avenir.
La figure 20 montre la fenêtre d’insertion du mot de passe.

Fig.20 : Fenêtre d’insertion du Mot de passe

Après avoir créé le mot de passe, on sera invité à exporter un fichier


GUID. La figure 21 montre la boite de dialogue d’exportation du fichier
GUID

Fig.21 : Boite de dialogue d’exportation du fichier GUID


Page 34 sur 37

Cette étape est facultative mais, comme pour les questions de sécurité, la
réinitialisation du mot de passe sera beaucoup plus facile si on l'oublie à
l'avenir. Pour ce faire, on doit brancher une clé USB dans l'un des ports
USB du DVR/NVR, puis cliquer sur Oui à l'invite.

Sur l'écran suivant, il faut être assurez que USB Flash Disk est sélectionné
et appuyez sur Export suivi de Back. Cela enregistrera le fichier GUID sur
la clé USB, veuillez donc le conserver dans un endroit sûr.

Enfin, il sera demandé de définir un schéma de déverrouillage, une fois


défini, il peut être utilisé comme alternative au mot de passe. Cliquez et
faites glisser une ligne sur au moins 4 points avant de répéter le même
motif pour confirmer. La figure 22 montre la fenêtre du motif du schéma
de déverrouillage

Fig.22 : Fenêtre du motif du schéma de déverrouillage

Après avoir créé le schéma de déverrouillage, l'assistant de configuration


démarre. C'est le moyen le plus simple de configurer les fonctions de base
du DVR, nous allons donc suivre l'assistant de configuration à partir d'ici.

1) Choisissez d'abord la langue souhaitée et appuyez sur Appliquer.

2) Si vous souhaitez voir l'assistant à chaque fois, laissez la case Démarrer


l'assistant au démarrage de l'appareil cochée, si vous ne souhaitez pas
revoir l'assistant, décochez la case et appuyez sur Appliquer. On
recommande toujours de le décochez

3) Si l'heure affichée n'est pas correcte, elle peut être mise à jour dans la
fenêtre dont la figue 23 nous montre. Cliquez sur la case de l'information
pertinente et cela vous permettra d'entrer une nouvelle date et heure ou de
changer le fuseau horaire ou le format de date.
Page 35 sur 37

Fig.23 : Fenêtre de réglage de la date

4) L'écran suivant concerne vos paramètres réseau. L'option la plus simple


ici est de cocher la case Activer DHCP qui demandera à votre DVR de
s'attribuer automatiquement les paramètres corrects pour votre réseau. Si
vous êtes plus à l'aise avec la mise en réseau, vous pouvez attribuer
manuellement les paramètres réseau, mais pour la plupart des
utilisateurs, activer DHCP est suffisant.

5) Vient ensuite la configuration de la visualisation à distance. C'est pour


si vous souhaitez pouvoir visualiser vos caméras sur un téléphone ou une
tablette.

6) La page suivante vous montrera plus de paramètres réseau. Celles-ci


concernent des méthodes plus avancées pour visualiser le système à
distance, mais pour la plupart des utilisateurs, cela peut être ignoré, il vous
suffit donc de cliquer sur Suivant.

7) Si vous n'avez pas de disque dur installé dans votre DVR, la page
suivante peut être ignorée. Si vous avez un disque dur installé, vous
devrez sélectionner votre disque dur en cochant la case à gauche de
l'appareil, puis cliquez sur Init. Vous verrez l'état passer
à Initialisation, attendez que l'état affiche Normal, puis appuyez sur
Suivant comme illustré dans la figure 24.

Fig.24 : Fenêtre d’initialisation du HDD


Page 36 sur 37

8) Sur la page suivante, une liste de toutes les caméras qui se trouvent sur
votre réseau vous sera présentée. Si vous avez des caméras déjà installées
que vous souhaitez ajouter au système, vous pouvez les sélectionner dans
cette liste et appuyer sur Ajouter pour les ajouter à votre NVR. Vous aurez
besoin de connaître le mot de passe de toutes les caméras que vous ajoutez
à ce stade.

9) La dernière étape de l'assistant vous permet de définir certains


paramètres d'enregistrement de base. Si vous souhaitez que vos caméras
enregistrent tout le temps, cliquez sur l'icône en forme de rouage à côté
de Continu, si vous souhaitez qu'elles n'enregistrent que lorsque quelque
chose bouge devant elles, vous pouvez appuyer sur l'icône en forme de
rouage à côté de Détection de mouvement.

Appuyez sur Terminer et vous serez renvoyé à la page d'accueil du DVR.

VIII. ÉTAPES SUPPLEMENTAIRES

Vous constaterez peut-être que votre unité de traitement émet un bip


sonore à intervalles réguliers après avoir terminé la configuration. Ceux-ci
peuvent indiquer une gamme de choses telles qu'il n'y a pas de disque dur
présent dans le système ou qu'il n'est pas connecté à Internet. Ceux-ci
peuvent être utiles pour indiquer s'il y a un défaut mais ils peuvent être
inutiles, par exemple si vous choisissez de ne pas connecter votre DVR à
Internet, le système vous avertit que le système n'est pas connecté à
Internet n'est pas très utile. Par conséquent, ce que nous pouvons faire,
c'est désactiver les bips sonores.

1) Tout en regardant la vue en direct de vos caméras, faites un clic droit et


sélectionnez Menu.

2) Entrez votre mot de passe ou schéma de déverrouillage, puis accédez


à Configuration > Exceptions

3) Modifiez le Type d'exception sur Tous, assurez-vous que la


case Avertissement sonore est vide et appuyez sur Appliquer.
Page 37 sur 37

CONCLUSION GENERALE

Cette formation a fourni une compréhension approfondie des concepts de


base de la vidéosurveillance, des technologies et des meilleures pratiques
en matière de la sécurité. Nous avons appris comment mettre en place des
systèmes de vidéosurveillance efficaces et comment utiliser les données de
vidéosurveillance pour améliorer la sécurité et la gestion des activités
quotidiennes.

Il est important de rappeler que la vidéosurveillance doit être utilisée de


manière responsable et éthique, en respectant la vie privée des individus
et en conformité avec les lois et règlements en vigueur. Nous devons
également être conscients des risques de violation de la sécurité des
données et mettre en place des mesures de sécurité pour protéger les
informations sensibles.

En fin de compte, cette formation a été bénéfique pour tous ceux qui
souhaitent acquérir une connaissance approfondie de la vidéosurveillance
et des meilleures pratiques de sécurité. Nous sommes maintenant mieux
équipés pour protéger nos installations, nos biens et nos employés grâce à
l'utilisation efficace de la vidéosurveillance.

Vous aimerez peut-être aussi