Cours d’architecture des ordinateurs

CHAPITRE I : PRESENTATION ET PRINCIPE DE

FONCTIONNEMENT D’UN ORDINATEUR

Introduction

Un ordinateur peut être découpé en blocs fonctionnels. Le traitement de l’information

est fait au niveau d’un processeur. Les actions que celui-ci doit effectuer sont définies par
des instructions. Pour être accessible au processeur les données à traiter et les instructions
sont stockées dans la une mémoire. Le processeur et la mémoire sont reliés par un bus. Par
ailleurs , il faut que l’utilisateur puisse fournir à l’ordinateurs des données et des instructions à
suivre , tout comme il doit avoir connaissance des résultats. Il faut donc des dispositifs
d’entrées et de sorties.

Figure 7 : découpage en blocs fonctionnels d’un ordinateur

I. Description des blocs fonctionnels

I.1. L’unité de calcul

Pour les technico- commerciaux et la plupart des usagers l’unité centrale recouvre en fait :
le boîtier central du système contenant en général l’unité de traitement (microprocesseur),la
mémoire centrale, mais aussi les lecteurs de disquettes et de CD-ROM, disque dur.
Dans une approche plus rigoriste l’unité de traitement (microprocesseur) sera considéré
comme étant la véritable unité centrale.

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I.2. L’unité de calcul

C’est au sein de ce bloc aussi appelé unité arithmétique et logique que seront réalisées
les opérations arithmétiques (+,-,*,…) et les opérations logiques (comparaison) sur les
données à traiter.

I.3. L’unité de commande

Cette unité a pour rôle de gérer le bon fonctionnement des programmes en cours. C’est à
l’intérieur de cette unité de commande que va être placé l’instruction à réaliser, et c’est elle
qui en fonction de cette instruction, va répartir les ordres aux divers organes de la machine.

I.4. La mémoire principale

La mémoire principale peut se présenter comme un ensemble de cases (cellules) dans

lesquels on peut ranger des informations qui auront toute la même taille (mot mémoire). Ces
mots mémoires représentent les instructions composants les programmes du systèmes ou de
l’utilisateur et les données qui doivent être traitées à l’aide de ces programmes ont une taille
variant avec les types de machine (8bits, 16bits, 32bits , 64bits ).

I.5. L’unité d’échange

Cette unité a pour rôle de gérer les transferts d’information entre l’unité centrale de
traitement et les périphériques.

I.6. Les périphériques

Le terme périphérique désigne les éléments d’un système de traitement de

l’information distinct du processeur et dont le rôle est d’échanger des données avec
l’extérieur.
On distingue en général 2 types de périphériques ceux qui permettent l’introduction des
données ou périphériques d’entrées et ceux qui assurent la restitution des données ou
périphériques de sorties.
Les périphériques d’entrées qui servent à lire les données : clavier, souris , scanner, lecteur
CD-ROM.
Les périphériques de sorties qui servent à restituer les résultats du traitement destinés à
l’utilisateur : écran, imprimante.
Les périphériques d’entrées- sorties sont en général les périphériques de stockage ‘lecteur de
disquette disque dur, lecteur de bande magnétique).

II. L’unité centrale

II.1. Les éléments

Les différents éléments composants un PC sont regroupés en 3 catégories:

• Les éléments de base :
Ce sont les éléments qui une fois assemblé correctement vont permettre à la machine ainsi
constitué d’être mise sous tension et de pouvoir fonctionner (boîtier microprocesseur, carte
mère, mémoire, écran, disque dur, carte vidéo, lecteur de disquette).

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• Les éléments classiques

Ce sont les éléments qui ne sont pas obligatoires mais qui par contre il est souhaitable de les
avoir pour exécuter les logiciels modernes et pour un plus grand confort d’utilisation : souris,
carte son, lecteur CD-ROM.

• Les éléments optionnels

Il s’agit d’une liste non exhaustive mais regroupant les périphériques les plus standards :
scanners, modem, carte réseau, haut parleur, webcam.

II.2.Le boîtier

Il existe 2 types de formats pour les boîtiers :

- le format dit « AT »
- le format dit « ATX »
Pour chacun des boîtiers il faudra veiller à monter à l’intérieur une carte mère de même
format.

II.3. La carte mère

a. Définition

La carte mère (Mainboard ou motherboard) est l’un des principaux composants du PC. Elle se
présente sous la forme d’un circuit imprimé sur lequel sont présents divers composants.
En fait, son rôle est de lier tous les composants du PC, de la mémoire aux cartes d’extensions.
La carte mère détermine le type de tous les autres composants .Ses Slots détermineront le
format des cartes d’extension (ISA, EISA, PCI, AGP,….).
Ses emplacements mémoires détermineront le types de barrettes à utiliser (SIMM8bits, SIMM
32 bits,…).
Enfin le socle du processeur déterminera le processeur à utiliser.

b. Schéma d’implantation des composants sur une carte mère

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Figure 8 : Schéma d’implantation des composants sur une carte mère

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Figure 8 : Schéma d’implantation des composants sur une carte mère

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1 :C’est l’emplacement du microprocesseur.

Lors de l’insertion du microprocesseur, il faut veiller à bien superposer le détrompeur du
processeur (point de couleur ) sur celui du support.
Le support LIF (Low Insertion Force) était utilisé avant les pentiums.
Désormais c’est le support ZIF(Zéro Insertion Force) qui est utilisé.

2 : Ce connecteur sert à brancher l’alimentation électrique de la carte mère.

3 : Ces supports servent à connecter les modules de mémoires vives ou RAM

(barrettes SIMM : Single In line Memory Module à 72 pins, DIMM :Dual In line Memory
Module 168 pins ).

4: Nappes : c’est ici que viendront e connecter les câbles reliant la carte mère
au disque dur, au lecteur de disquette, CD ROM, aux prises série et parallèle.
Une nappe est un ensemble de fils électriques plats et gris qui sont collés les uns aux autres et
forment une bande de fils plats.
Il y a une nappe pour le disque dur et une pour le lecteur de CD ROM (il s’agit de la même
nappe) et une nappe pour le lecteur de disquette (la moins large).

5 : Slots PCI : il supporte les barrettes additionnelles de ce format.

PCI (Peripheral Component Interconnexion) est un bus local. Il fonctionne sur une largeur de
32 bits ou 64 bits selon la spécification.

6 : Slots AGP :(Accelerated Graphic Port) à l’instar des slot PCI, servent à
monter des cartes additionnelles au format AGP.Le bus AGP est adapté aux cartes
graphiques.

7 : Chipset : ensemble de puces dont la tâche est d’orchestrer les échanges de

données sur la carte mère.

8 : connecteurs externes :Ports série, parallèle, RJ45 ,USB..

II.4. L’alimentation
a. Présentation générale

Les alimentations sont chargées de fournir toute la puissance électrique à l’ensemble

du système informatique et leur condition de travail sont parfois difficile surtout s’il y a
plusieurs cartes d’extensions dans la machine et si la température ambiante s’élève.
L’alimentation fait presque toujours partie intégrante du boîtier ; elle est équipée d’un
ventilateur dont le rôle consiste à éviter toute surchauffe en évacuant l’air de l’intérieur vers
l’extérieur du boîtier.
Les alimentations des ordinateurs ne sont ni plus ou moins que des transformateurs qui
abaissent dans un premier temps la tension du secteur de 220V en tension acceptable par les
circuits.
L’alimentation transforme les 220V du secteur en +5V et +12V par l’intermédiaire de ponts
redresseurs et de composants servants à stabilisés ces tensions.
Les +5V sont destinés aux circuits de l’ordinateur alors que les +12V servent à alimenter les
moteurs des disques des lecteurs de disque.
Il faut noter que les nouveaux circuits intégrés fonctionnent sous 3V ; c’est ainsi que l’on
retrouve des alimentations procurant également cette tension.

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Souvent une sortie secteur supplémentaire est disponible sur le bloc d’alimentation.
Elle sert à connecter le moniteur, il s’agira généralement d’une sortie parallèle sur l’arrivée du
secteur mais disponible après l’interrupteur.

b. Le signal POWER GOOD

Outre les tensions de sortie, une alimentation fournit aussi un signal témoignant
qu’elle fonctionne correctement .C’est le signal appelé POWER GOOD. POWER GOOD
est un signal d’autorisation émis par l’alimentation lorsque les tensions sont correctes et
stabilisées.
Le signal Power good est généralement dirigé vers le générateur d’horloge qu’il autorise alors
à fonctionner .En l’absence du signal Power good, le timer chip met le processeur en reset
permanent, ce qui empêche le PC de démarrer.

c. La puissance de sortie et tolérance.

La puissance de sortie des alimentations (watts) a été progressivement augmentée en
raison du nombre croissant de périphériques dont l’alimentation est assurée par le bloc de
l’ordinateur.
Le 1er Pc possédait une alimentation de 65W. Plus tard, les XT ont été équipés d’alimentation
de 135W afin de pouvoir faire tourner les 2 moteurs du disque dur. Les alimentations ATX
sont équipées, en série de 250W et 350W. Cette puissance suffit amplement à alimenter toutes
les extensions imaginables ainsi que l’écran.
La plupart des alimentations actuelles ne sont pas conçues pour filtrer ou redresser les défauts
de courants. Malgré cela, elles admettent une certaine tolérance variable selon les
constructeurs.

Basse qualité (V) Haute qualité (V)

Min Max Min Max
4,5 5,4 4,75 5,25
10,8 12,9 11,4 12,6
Tolérance en -10% +8% -5% +5%
pourcentage

Tableau 8 : Tolérance des alimentations suivant leur qualité.

d. Les alimentations AT et ATX

- L’alimentation de la carte mère AT est composée de 2 connecteurs plats de 6 fils
chacun (P8 et P9).Ils sont branchés sur la carte mère .La broche 1(Pin1) est la plus proche de
l’arrière de l’ordinateur. Ils fournissent un voltage de 5V ou 3,3V en fonction du modèle de
carte mère. Ces connecteurs ne disposent pas de détrompeurs, mais ils doivent être placés à
tout prix fils noirs au centre.
Toute fausse manipulation pourrait endommager définitivement la carte mère ainsi que
les divers composants y étant connectés.

- Le connecteur d’alimentation ATX comporte 20 pins. La broche PW-OK est

destinée au signal POWER GOOD.

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Figure 9 : Les alimentations AT et ATX

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