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Rech

Vidéosurveillance

La vidéosurveillance (ou vidéoprotection qui est le nom officialisé en France dans une loi sur la sécurité intérieure en 2011[1],[2])
est un système de caméras et de transmission d'images, disposé dans un espace public ou privé pour le surveiller à distance ; il
s'agit donc d'un type de télésurveillance. Les images obtenues avec ce système, peuvent être traitées automatiquement et/ou
visionnées puis archivées ou détruites. La surveillance a pour but de contrôler les conditions de respect de la sécurité, de la
sûreté ou de l'exécution d'une procédure particulière.

Caméras de surveillance en France

Mais on ne parle de télésurveillance stricto sensu qu'à partir du moment où le système est industrialisé et permet à un opérateur
(surveillant) de contrôler simultanément plusieurs lieux sur une batterie d'écrans, ceci à des fins civiles.

Selon ses partisans, la vidéosurveillance permet de prévenir le terrorisme et plus généralement la criminalité (hold ups,
cambriolages, agressions sur voirie, etc.) et d'opérer un contrôle social (mouvements de foule, etc.)

À l'opposé, ses détracteurs lui reprochent fondamentalement son atteinte à la vie privée et aux libertés fondamentales tout en
étant inefficace à prévenir les délits. Dans les pays démocratiques, elle nécessite d'être contrôlée par des organismes
indépendants, comme le CNIL en France, pour en limiter ses extensions[3].

D'autres mettent en avant son coût par rapport à son efficacité limitée. Ainsi plusieurs rapports, notamment aux États-Unis et au
Royaume-Uni, esquissent-ils un bilan critique. Un représentant de Scotland Yard à la Security Document World Conference
d'avril 2008 parle ainsi de « utter fiasco » (« échec complet »), parce que les officiers de police ne sont pas assez formés, souvent
ils ne veulent pas chercher les images vidéo « parce que c'est beaucoup de travail »[4].

Historique

Premiers pas

Le premier système de vidéosurveillance fut installé par Siemens AG en 1942 en Allemagne pour observer le lancement des
fusées V-2[5]. Un système est commercialisé en 1949 (Vericon) aux US sans avoir besoin d'une autorisation du gouvernement.

Marie Van Brittan Brown (en) brevette en 1969 un système de sécurité domestique, avec une camera qui peut être dirigée vers
quatre points d'observation avec un moniteur pour voir une personne qui se présente devant la porte d'entrée. Comme les
premiers systèmes n’enregistrent pas, ils nécessitent une surveillance humaine permanente.

En 1968, la ville d'Olean, dans l'État de New York, est la première aux USA à surveiller ses rues, dans un objectif de lutte contre la
criminalité[6]. En 1973, Times Square est équipée.

Durant les années 1980, le Royaume-Uni a été le premier pays au monde à généraliser ce système (à la suite des attentats de
l'IRA). Il reste actuellement le pays d'Europe le plus « télé-surveillé », Londres étant réputée comme la ville où la vidéosurveillance
tant publique que privée est la plus importante.

En Grande-Bretagne en 1985, la ville de Bournemouth s'équipe, puis les autorités locales de King's Lynn en 1987. Les premières
statistiques semblent ne pas montrer d'effet.

Le développement de la vidéo-surveillance des espaces publics et des entreprises dans les années 1980 et 90, s'étend à des
bâtiments divers (écoles, banques, parking,parcs) publics et privés[7].

En 1998, 3000 systèmes de vidéo-surveillances fonctionnent à New York.

Des politiques de vidéosurveillance ont été mises en place dans plusieurs villes européennes durant les années 1990.

Le déploiement de ces systèmes dans l'espace public est soumis à un régime d'autorisations juridiques, de règles et de
contrôles, en particulier sur l'espace public(par exemple le contrôle de la CNIL en France, et la régulation par le RGPD pour Union
Européenne).

Les nouvelles installations doivent se conformer à la loi. C'est l'utilisateur du système qui est responsable de sa conformité à la
loi.

Évolutions technologiques

Le développement de la vidéo et des cassettes permet d'enregistrer et de détruire les images, rendant l'usage beaucoup plus
fréquent dans les années 1970. Ce système est popularisé dans des séries policières comme Columbo.

Initialement, en France, on parlait de circuit fermé, puisque la diffusion des images était interne au bâtiment, par opposition à
une diffusion vers l'extérieur de la télévision.

L'évolution technologique passe par l'amélioration des caméras. La première caméra vidéo portative au monde date de la fin des
années 1970 (premier caméscope en 1983).

Les caméras actuelles les plus performantes sont de type numérique, en couleur, et permettent des zooms et une bonne mise au
point. En France, la définition des caméras est réglementairement définie[8]. La définition requise est dite 4 CIF, soit
704 × 576 pixels. Cette définition est très rarement atteinte par les anciennes caméras ou même certaines toujours sur le
marché, en général en CIF soit 352 × 288 pixels, ou VGA, soit 640 × 480 pixels. Il est possible d'avoir une caméra de résolution
plus faible si elle permet de prendre une « vignette de visage » pour identification de 90 × 60 pixels. Sur les anciennes caméras,
cela signifie que le visage doit représenter 5 % environ de la superficie de l'image (1 % en 4 CIF). Par ailleurs, le nombre d'images
par seconde requis est de 6 ou 12, selon la situation, lente ou rapide, à surveiller[9],[10].

Sous l'effet des évolutions technologiques rapides, des systèmes de reconnaissance faciale sont construits autour du
déploiement de caméras de videosurveillance connectées à un réseau de télécommunications et à des applications
d'intelligence artificielle.

Article détaillé : Système de reconnaissance faciale.

Vers le futur ?

Le marché de la vidéosurveillance se renouvelle rapidement pour les entreprises tant la technologie évolue, ainsi que le
démontrent certains projets comme INDECT. Ce projet controversé, financé par l’Union européenne à hauteur de 11 millions
d’euros, vise à mettre en place des systèmes de surveillance « intelligents », dont le but est de détecter les menaces criminelles
de manière automatisée grâce aux flux de données fournis par des caméras de vidéosurveillance. À ce projet viennent s’ajouter
onze autres projets financés par l’Union européenne à hauteur de près de 70 millions d’euros, destinés à identifier et prévoir les
comportements des individus filmés[11].

En 1949, l'écrivain anglais George Orwell décrit dans son roman d'anticipation 1984 un univers entièrement sous la coupe d'un
personnage appelé Big Brother (en réalité une incarnation de l'État totalitaire) capable d'identifier les faits et gestes de toute une
population grâce à un immense parc de caméras disséminées partout dans la ville et dans les habitations grâce au telécran.

Déploiement progressif

Au Royaume-Uni

La vidéosurveillance fut introduite à Londres pour la première fois à la suite des attaques de l'IRA[12]. Au Royaume-Uni, une
politique de vidéosurveillance de grande ampleur a été entreprise dès le début des années 1990.

Dès 2006, le Royaume-Uni abritait 4,2 millions de caméras de vidéosurveillance(dans la rue, sur les autoroutes, dans les trains,
les bus, les couloirs du métro, les centres commerciaux, les stades). Un Londonien pouvait être déjà filmé jusqu'à trois cents fois
par jour[13],[14].

Aujourd'hui, on avance des chiffres approximatifs allant de 65 000[15] à 500 000 caméras à Londres. Les critiques pointant la
totale inefficacité de ce déploiement n'ont pas permis une modification de la politique de vidéosurveillance de ce pays[16],[17]. Un
rapport d'Eric Heilman publié en 2003 pour l'Institut des hautes études de la sécurité intérieure de Grande-Bretagne indique qu'il
est impossible d'affirmer que ces caméras ont eu une influence sur la criminalité ou la délinquance. Par contre un simple citoyen
faisant ses courses dans les rues de Londres est filmé plus de trois cents fois[18].

En France

Caméras de surveillance sur les quais d'une gare RER.

Une politique de vidéosurveillance a également été mise en place en France[19]. Depuis l'initiative de Patrick Balkany en 1993 à
Levallois-Perret, la vidéosurveillance s'est généralisée : les professionnels reconnaissent installer chaque année entre 25 et
30 000 nouveaux systèmes de vidéosurveillance[20]. En 2007, le nombre de caméras « autorisées » (donc dans l'espace public)
était estimé à 340 000 mais pourrait atteindre un million d'ici peu[21] Ces caméras sont présentes dans les aéroports et les gares,
autour des routes, dans les transports publics. Dans la circulaire réglementaire de février 2009 « relative aux objectifs en matière
de sécurité intérieure », Michèle Alliot-Marie disait fixer comme objectif de « parvenir à 60 000 caméras sur la voie publique d'ici
2010. Le décret 2009-86 du 22 janvier 2009, modifiant le décret initial de 1996, crée les conditions d’une instruction plus rapide
des dossiers qui facilitera cet essor »[22].

La Ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a mis en place en octobre 2007 un plan dit de « vidéoprotection », dont une partie
consiste à raccorder les centres de surveillance urbaine (CSU), géré par les communes, aux commissariats et aux postes de
gendarmerie ; 80 raccordements avaient été faits en mai 2008[23], 122 en février 2009[22], permettant aux forces de l'ordre d'avoir
un accès direct aux images enregistrées par les caméras installées par les mairies[23]. Le choix à cette époque du terme de
« vidéoprotection » à la place de « vidéosurveillance » n'est pas anodin, le premier ayant un aspect positif alors que le second
renvoie à la « société de surveillance » dénoncée par les « anti-caméra »[24]. Le Fonds interministériel de prévention de la
délinquance (FIPD)[25] peut financer à 100 % ces raccordements[23]. Ces centres de supervision sont souvent protégés par des
dispositifs biométriques de contrôle d'accès. La France, qui a près d'un million de caméras installées à cet effet en 2012,
distingue depuis la vidéosurveillance de caméras installées dans les lieux non ouverts au public, et la vidéoprotection qui
s'applique aux lieux publics[26].

Dans les transports en commun, la SNCF (RER C et D) et la RATP ont équipé leurs gares et stations d'« équipement à agent
seul » (EAS). Les premiers équipements de ce type ont été testés en 1976[27].

À Paris en 2009, le maire Bertrand Delanoë et son équipe acceptent le « Plan de vidéoprotection pour Paris » proposé par la
Préfecture de Police, qui renforce la vidéosurveillance. Les Big Brother Awards lui remettent le prix Orwell localités 2009 pour la
vidéosurveillance[28]. Dans son "palmarès des villes à fuir", le journal régional de PACA Le Ravi utilise parmi ses indicateurs le
nombre de caméras de vidéo-surveillance par habitant[29].

Le site d'information OWNI a publié en décembre 2011 un "palmarès des villes sous surveillance", étudiant les politiques
municipales en matière de vidéosurveillance[30]. Ce palmarès (qui classe Nice en tête et souligne le peu de villes sans caméras)
constate que le sujet est une ligne (très générale) de clivage gauche droite, les villes tenues par la droite étant équipées, en
moyenne, de trois fois plus de caméras par habitant.

En avril 2014, Éric Piolle, nouveau maire écologiste de Grenoble, affirme qu'il n'est pas favorable au maintien des caméras de
surveillance de la ville, proposant en public de les revendre au maire de Nice, Christian Estrosi[31].

En février 2020, on compte 300 caméras à Lyon[32], 400 à Toulouse[33], 8 à Lille[34] et 134 à Nantes[35]. Dans les 215 communes
de ces métropoles seule une cinquantaine ne sont pas équipées en caméra de vidéosurveillance[36]. Un chiffre en constante
évolution, selon Mediacités.

La ville de Nice déclare disposer de 3300 caméras en juillet 2020[37]. Par contre une ville comme Issy-les-Moulineaux qui a fait le
choix de ne pas utiliser de vidéosurveillance, et a misé sur la médiation sociale, a moins de délinquance que la ville de Levallois
qui elle a de nombreuses caméras[38].

En Suisse

Répartition par secteur de la vidéosurveillance en 2001 à Genève.


Un système de vidéosurveillance est présent dans tous les trains Suisses ainsi que presque tous les bus et tram. Le record est
pour le RER de Zurich, avec plus de 6 000 caméras que dans les trains et dans les gares. D'ici décembre 2012, toutes les gares
du canton de Zurich ainsi que 300 autres gares auront un système de surveillance vidéo, ce sont ainsi plus de 2 300 caméras qui
seront installées dès 2011. Des caméras sont aussi installées dans les quartiers fréquentés par les prostituées et ce pour
garantir leur sécurité. C'est le cas à Olten dans le cadre d'un projet pilote[39]. La ville de Zurich possède 2 500 caméras de
surveillance pour la sécurité des habitants, Genève en possède 1 000, Lausanne 700 et Berne 800.

Les autoroutes suisses sont toutes sous surveillance vidéo, on en compte plus de 9 000 sur le réseau routier suisse.

Le Conseil fédéral suisse a défendu l'installation de caméras de vidéosurveillance dans les trains, en invoquant la nécessité de
« renforcer la sécurité dans les gares et les trains »[40].

Autres pays

Certains pays ont mis en place des lois pour réglementer la mise en place des caméras de vidéosurveillance. C'est le cas de la
Nouvelle-Zélande, où des lois relatives à l'installation de caméras ont été instaurées. Ces dernières prévoient notamment la
consultation des personnes touchées par la mise en place de surveillance électronique[41]. En Allemagne, la législation ne
permet la vidéosurveillance que pour des lieux publics dans lesquels a été constaté un taux de délinquance élevé.

En Chine, plus de 349 millions de caméras de vidéosurveillance étaient déployées en 2018[42]. Le développement des systèmes
de reconnaissance faciale par les entreprises SenseTime et Megvii est très rapide, la BBC décrit la Chine comme « le réseau le
plus étendu et sophistiqué de vidéosurveillance au monde »[43].

Objectifs

L'objectif général d'un système de vidéosurveillance est de contribuer à la sécurité de biens et/ou de personnes.

Cette contribution peut se focaliser sur diverses composantes, souvent imbriquées :

Prévention de la criminalité …
La vidéoprotection permettrait l'augmentation des taux d'élucidation des crimes et délits. Seulement, ce taux est très faible,
comme en France où les caméras de surveillance ne permettraient l'élucidation de 1 % à 3 % des infractions commises sur la
voie publique, d'après une enquête de Laurent Mucchielli[44].

Dans cette approche, les systèmes de vidéosurveillance permettent également de décompter les clients d'une boutique, ou des
véhicules entrant et sortant d'une entreprise, voire, potentiellement, d'incruster dans l'image vidéo le montant d'un ticket de
caisse ou les informations d'un badge ou d'une carte d'accès, de reconnaître automatiquement les plaques d'immatriculation
des véhicules (permet l'accès d'un parking sans ticket, clé ou badge), de signaler automatiquement un objet égaré, abandonné
ou volé.

Sécurité routière

Dans le domaine de la sécurité routière, la vidéosurveillance permet notamment de lever les angles morts. Ainsi, dans certains
camions de ramassage d'ordures, le chauffeur peut voir les mouvements des employés à l'arrière de son véhicule [réf. nécessaire].
Cette technique est également utilisée dans les transports public, dans le cadre des équipements à agent seul (EAS)[27].

La vidéosurveillance se développe pour l’accès en temps réel de la circulation routière des voies les plus fréquentées
(autoroutes, voies rapides) ainsi que pour la détection d’accident. Des compagnies privées mesurent le niveau de circulation
pour informer les conducteurs équipés d’un GPS. À ce jour, [Quand ?] la vidéosurveillance n’est pas utilisée pour détecter les excès
de vitesse.

Des caméras à vision nocturne ont également été positionnées — à titre expérimental et aux frais de la SNCF — sur certains
passages à niveau ce qui peut aider à comprendre la dynamique d'un accident de passage à niveau lors d'une enquête
technique[45].

Sécurité industrielle

Dans le domaine de la sécurité industrielle, des sites de production sont équipés de systèmes de vidéosurveillance permettant
notamment de multiplier les points d'observation en temps réel de l'état des installations et du déroulement du procédé.

Sûreté …
Au titre de la sûreté, divers lieux (sites industriels, installations stratégiques, objets du patrimoine...) sont vidéosurveillés pour
prévenir les intrusions et les dégradations de la part de personnes malveillantes.

Premiers bilans

En matière d'équipement …
Dès 2006, le Royaume-Uni abritait 4,2 millions de caméras de vidéosurveillance (dans la rue, sur les autoroutes, dans les trains,
les bus, les couloirs du métro, les centres commerciaux, les stades). Un Londonien pouvait être déjà filmé jusqu'à trois cents fois
par jour[46],[14].

Scotland Yard affirme que Londres comptait, en 2008, 500 000 caméras de vidéosurveillance[47].

En 2020, à Moscou(Russie), 12 millions de habitants, le système de reconnaissance faciale de la ville, est fort d’au moins
100 000 caméras de vidéosurveillance[48].

En Chine, Il est prévu que plus de 500 millions de caméras de vidéosurveillance seront déployées à travers le pays[49],[50].

En mars 2011, il est prévu que le chiffre d'affaires des équipements de vidéo surveillance atteindra 15 milliards de dollars en
2014[51].

En matière d'efficacité

Faute d'études statistiques indépendantes, l'efficacité des politiques de vidéo surveillance a longtemps fait débat. Depuis le
début des années 2000 cependant, la plupart des rapports concluent à l'inefficacité des politiques de vidéo surveillance.

En 2005, le gouvernement britannique, concluait prudemment que cette politique ne pouvait être évaluée[52]. Trois ans après, en
2008, Scotland Yard reconnaissait cependant que cette politique était inefficace. Lors de la Security Document World Conference
(22-23 avril 2008, Londres), un représentant de Scotland Yard parlait ainsi de « utter fiasco » (échec complet). Alors que la
Grande-Bretagne a investi des millions pour s'équiper du plus vaste système de surveillance d'Europe, seuls 3 % des délits sont
résolus à l'aide des caméras de surveillance, d'autre part les gens ne craignent pas les caméras, pensant qu'elles ne fonctionnent
pas[4].

En 2008, plusieurs études statistiques (notamment commandées par Scotland Yard) ont tenté d'établir un bilan des politiques de
vidéosurveillance. En Grande-Bretagne, la multiplication des caméras a été jugée coûteuse et s'est heurtée au manque de
personnel pour analyser ces informations[53].

Bruce Schneier, spécialiste anglo-saxon en sécurité[54] et également responsable de la sécurité pour British Telecom pose un
regard particulièrement critique sur la politique de vidéosurveillance : « [CCTV cameras] actually solve very few crimes, and their
deterrent effect is minimal. » (« Les délits sont très rarement résolus à l'aide de caméras de surveillance et leur effet préventif est
faible. ») Il précise également « Si les caméras garantissaient la sécurité des citoyens, Londres, la ville plus vidéosurveillée (avec
quelque 500 000 caméras), serait la ville la plus sûre du monde. Mais ce n’est pas le cas, du fait des limites matérielles des
caméras, de l'incapacité de la police à gérer le flux d'images et enfin des capacités d'adaptation des délinquants »[55],[56].
Pour tenter d'expliquer cet échec, il suggère une autre explication. Selon lui, la vidéosurveillance ne réduit pas la criminalité, mais
la déplace vers des zones non surveillées. Les 500 millions de Livres sterling dépensées (en dix ans) pour développer et réparer
le réseau de caméras de surveillance seraient plus efficaces, plus « rentables » s'ils servaient à payer des officiers de police
patrouillant les rues[56].

Une autre explication avancée par Scotland Yard réside dans la conception du système de vidéosurveillance, prévu pour prévenir
les incidents, non pour être massivement utilisé dans les enquêtes. La profusion d'images, leur difficulté d'accès (recherche lors
d'enquêtes), et le manque de formation, font que les policiers n'ont pas acquis le réflexe de recourir aux archives des vidéos
enregistrées[4].

Un projet présenté en Grande-Bretagne en octobre 2009, suggère de proposer à des citoyens de visionner de chez eux les flux
d'images. Une prime serait attribuée au meilleur visionneur. Le voyeurisme de ce projet a été critiqué comme une pratique
« malsaine » et « attentatoire »[57].

Le Département de la Justice des États-Unis a proposé en 2005 son propre bilan de l'utilisation de systèmes de caméras de
surveillance. Les conclusions de son rapport confirment celles des rapports de Scotland Yard : les systèmes de
vidéosurveillance ont peu d'influence sur la criminalité[58].

En France, plusieurs initiatives se sont également heurtées au coût et aux difficultés de mise en œuvre qui les ont conduites à
l'échec. C'est le cas notamment de l'équipement de la Dalle du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie[59] ou la remise en question de son
efficacité par la Chambre régionale des comptes à Lyon[60].

En France, un rapport a été commandité en 2009 par le ministère de l’Intérieur et confié à trois corps d’inspection, dont ceux de
la police (IGPN) et de la gendarmerie (ITGN), afin de "prouver l’efficacité des caméras de surveillance"[61]. Deux sociologues, Eric
Heilmann et Tanguy Le Goff, en contestent la pertinence[62]. En 2012, un débat contradictoire oppose Heilmann à Philippe
Melchior, qui a été chargé par le gouvernement de préparer un plan de développement de la vidéosurveillance, puis de conduire
sa mise en œuvre[63].

La vidéosurveillance a une efficacité très limitée sur la prévention des délits[64]. Elle est assez performante dans les lieux fermés
(métro, parkings souterrains), d’où les délinquants peuvent difficilement s’échapper, à condition bien entendu que des forces de
police soient disponibles et rapidement alertées par les opérateurs devant leur écran. En revanche, la vidéosurveillance n'a
quasiment aucune efficacité dans les milieux ouverts (rues, places, etc)[65]. Par exemple, la vidéosurveillance n'a pas permis de
déjouer l'attentat de Nice lors du feu d'artifice du 14 juillet 2016[66], alors que le terroriste avait fait des repérages onze fois avant
cette date dont une partie sur la promenade des anglais interdite à la circulation des plus de 3,5 tonnes avec son semi-remorque
de 19 tonnes[67].

En 2021, une étude universitaire commandée par la gendarmerie conclut à un faible taux d’élucidation des infractions et aucun
effet préventif[67].

En matière d'éthique

En Suisse, la loi fédérale sur la protection des données et le droit du travail protège d'un usage abusif des caméras (pour tous
dans le premier cas, pour les salariés dans le second). Par exemple, il est interdit de diriger une caméra d'un lieu public vers les
employés y travaillant. Mais les contrôles sont faibles ou inexistants[68].

En France, plusieurs associations et groupes politiques[69],[70], ont critiqué le recours à la vidéosurveillance, qualifiée de
« liberticide » et de « solution de facilité évitant de s'attaquer aux vrais problèmes ». L'association « Souriez, vous êtes filmés »[71]
milite contre les caméras de surveillance.

Les détracteurs des politiques de vidéosurveillance reprochent à celles-ci d'atteindre à la vie privée et de nuire aux libertés
publiques. Ils rappellent que les caméras de surveillance ne font que déplacer la délinquance vers les zones non-équipées, plutôt
que de réduire le crime. Les critiques associent souvent la vidéosurveillance à Big Brother du roman 1984 de George Orwell. Ce
roman de 1948 décrivait un équipement de surveillance présent dans chaque maison, avec lequel le « parti » pouvait contrôler
les esprits.
Deux questions concentrent les critiques : l'efficacité des politiques de vidéosurveillance et leur coût en matière de destruction
du droit à la vie privée. Des organisations comme « Souriez, vous êtes filmés » formulent contre la vidéo surveillance trois
catégories d'objections :

1. le fichage généralisé résultant de l'extension des moyens de contrôle ;

2. La perte de convivialité dont la vidéosurveillance serait le symbole [réf. nécessaire] ;

3. la possibilité de croisement des images avec d'autres informations telles sur les déplacements, les paiements, etc.

La récente augmentation de la vidéosurveillance dans les zones résidentielles pose également des questions sur la possibilité
qu'elle puisse servir comme une mesure de contrôle social, plutôt que d'avoir un réel impact sur le crime, spécialement au
Royaume-Uni, associée aux mesures de « comportements anti-sociaux » (mise en garde ASBO).

Cadre légal et règlementaire

En France

Panneau indiquant un espace sous vidéo surveillance à Courbevoie, France.

Cité nationale de l'histoire de l'immigration, détail d'affiche à l'entrée, exposition temporaire, 22 juin 2011.

Article détaillé : Surveillance en droit français.

La vidéosurveillance est encadrée par plusieurs règlements. Les lieux ouverts au public (restaurants, magasins…) souhaitant
s'équiper d'un dispositif doivent au préalable faire une demande en préfecture. Le public doit être averti de son existence et du
risque d'être filmé. Le personnel doit également être informé de l'installation ; le dispositif doit être présenté au comité
d'entreprise s'il y en a un. Les lieux fermés au public relèvent de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL).

La loi de la République Française en vigueur définit dans l'arrêté du 3 août 2007 (publié au Journal officiel le 21 août, avec son
rectificatif du 25 août), les normes techniques des images.

En avril 2008, la CNIL a adressé une note au ministre de l'Intérieur. Elle estime que le développement des enregistrements
numériques sur disque dur rend une intervention systématique de sa part pertinente[72].

En 2011, la loi LOPPSI[73],[74] permet le développement de la vidéosurveillance, rebaptisée « vidéoprotection ».


Le déploiement de caméras de surveillances connectées au réseau de télécommunications et des applications d'intelligence
artificielle, dont la reconnaissance faciale combinées peuvent mener à un contrôle social très développé mettant en péril les
libertés individuelles. Les municipalités (Valenciennes, Nice, Marseille, Saint-Étienne, Toulouse, La Défense…) se laissent
tenter[75],[76].

Le 2 mai 2020, les associations Ligue des droits de l'homme et La quadrature du net déposent plainte[77] devant le juge des
référés du tribunal administratif de Paris, contre « le dispositif mis en œuvre par la préfecture de police de Paris depuis le
18 mars 2020 visant à capturer des images par drone puis à les exploiter afin de faire respecter les mesures de confinement »,
au motif d'illégalités au sens de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, et enjoignent le préfet de police de Paris de
cesser immédiatement de capter des images par drones, de les enregistrer, de les transmettre et de les exploiter. Me Gérard
Haas, avocat spécialisé dans le droit des nouvelles technologies, appuie ce recours et dénonce l’émergence d’une « dictature
sanitaire »[78].

En Suisse

L'utilisation de caméras vidéo à des fins de surveillance est soumise à la loi fédérale du 19 juin 1992 sur la protection des
données (LPD; RS 235.1 (http://www.admin.ch/ch/f/rs/235_1/index.html)  [archive]) dès lors que les images filmées se
rapportent à une ou plusieurs personnes identifiées ou identifiables, que les images fassent ou non l'objet d'une conservation.
Les traitements effectués (capter, transférer, visionner en direct ou a posteriori, conserver des images, etc.) doivent respecter les
principes généraux de protection des données. Les données collectées et enregistrées ne doivent être accessibles qu'aux
personnes autorisées, c'est-à-dire le responsable de l'installation, elles ne peuvent en aucun cas être utilisées à d'autres fins que
la protection de personnes ou de biens. De plus chaque installation doit être clairement indiquée et ce par des panneaux
indiquant la vidéosurveillance.

Toutefois il n'existe pas de lois régissant clairement l'utilisation de caméras dans le domaine public. [réf. nécessaire] Il est de la
compétence des cantons de légiférer en matière de vidéosurveillance.

Les Chemins de fer fédéraux dépendant de la Confédération, disposent d'une ordonnance fédérale qui leur est propre. Elle établit
entre autres qu'il est possible d'installer des caméras en tout lieu accessible au public mais que cette vidéosurveillance doit être
clairement signalée, et les enregistrements doivent être supprimés dans les vingt-quatre heures, pour autant qu'ils ne servent
pas à la constitution de preuves[40]. De plus, les gares ne sont pas considérées comme publiques au même titre que les rues (par
exemple) et sont donc régies par la loi fédérale sur la protection des données.

La composition d'un système de vidéosurveillance

Un système de vidéosurveillance est composé de trois types d’équipements[79].

Un système de vidéosurveillance

Les équipements de réception



L’élément fondamental qui assure la réception dans un système de vidéosurveillance, c’est la caméra. En fonction de
l’environnement, du besoin de l’utilisateur et du budget alloué à ce système, on doit choisir les caméras adéquates pour bien
filmer les zones à surveiller (caméra en couleur ou noir et blanc, caméra fixe ou mobile, caméra antivandalisme ou discrète,
caméra sonore, infrarouge…).

Les équipements de gestion



Pour la gestion du système de vidéosurveillance et l’exploitation des images filmées, il y a plusieurs équipements (DVR, NVR,
serveurs, logiciels…). Mais pratiquement, on doit choisir les équipements de gestion nécessaires en fonction des besoins
exprimés par le client dans le cahier des charges.

Les équipements de visualisation …


L’équipement de base qui assure la visualisation des images filmées en direct par les caméras ou enregistrées dans un système
de vidéosurveillance, c’est le moniteur « écran ». Mais actuellement le client a plus de choix entre une visualisation fixe au bureau
sur un téléviseur ou sur un PC et une visualisation mobile et même à distance par internet via un PC, tablette ou smartphone.
Suivant le besoin de l’utilisateur, on doit choisir les dimensions et la technologie de ce dernier.

Typologie des systèmes existants



On distingue plusieurs catégories de caméras : intérieur / extérieur, fixes / mobiles (PTZ), couleur / noir et blanc. Par l'utilisation
de circuits amplificateurs de lumière ou par traitement infrarouge, certaines caméras sont capables aujourd'hui de filmer de jour
comme de nuit, selon leur sensibilité. [réf. nécessaire]

La caméra peut être attachée à un objet fixe (mur, lampadaire) ou bien mobile (automobile, drone).

De nos jours, les caméras vidéos sont mobiles (rotatives et contrôlables à distance). Certains logiciels seraient capables de
compter le nombre de véhicules passant dans le champ de vision d'une caméra, de lire les plaques d'immatriculation et même
de pratiquer la reconnaissance faciale en temps réel[80].

On distingue quatre types de systèmes de caméras de surveillance :

Les caméras reliées à un simple écran de contrôle, sans enregistrement. On les trouve dans certains magasins. Elles
permettent au vendeur de surveiller en direct certains rayons. C'est le système le plus économique.

Le système de caméras analogiques, avec un enregistrement limité dans la durée. Il s'agit là d'une des méthodes les plus
anciennes donc également des plus répandues dans un grand nombre d'établissements. Cependant, ces systèmes ne
répondent plus, à de très rares exceptions près, aux nouvelles exigences techniques de l'arrêté du 3 août 2007. [réf. nécessaire]

Le système intégrant caméras analogiques et numériques. Cette évolution du système analogique simple permet d'introduire
de nouvelles fonctions comme la détection de disparition d'objet et le comptage d'objets ou de personnes.

Les caméras numériques consultables via Internet. On parle alors de caméra IP[81]. Contrairement aux caméras CCTV dont le
flux vidéo est permanent et non compressé, les caméras IP compressent numériquement les images et, limitant leur flux
(im./s), elles sont capables de produire des vidéos en haute résolution tout en minimisant la bande passante utilisée
(Compression vidéo). En contrepartie, la visualisation ne peut être réalisée que par l'intermédiaire d'un ordinateur, un décodeur
ou certains PDA/smartphones (téléphones portables). Il ne faut toutefois pas confondre une caméra IP avec un enregistreur
doté d'une interface IP qui, lui, sera limité par la norme CCTV de 576 lignes (PAL), la compression n'étant pas faite à la source
(dans la caméra). Dans les deux cas, les caméras seront accessibles par l'internet.

Les caméras IP, bien que plus coûteuses, sont l'avenir de la vidéosurveillance car leur flexibilité et la standardisation des
protocoles permettent le transport de l'image et du son à moindre coût par les réseaux intranet et internet existants. Dotées d'un
processeur et d'un OS (operating system), elles sont capables de traiter en interne différents évènements tels que détection de
mouvements, de bruit, mais aussi de générer des actions comme le déclenchement d'une alarme, l'annonce d'un message, etc.
Elles peuvent notamment adresser une séquence vidéo enregistrée sur détection de mouvement ou sur déclenchement d'alarme
directement par email.

Perspectives, tendances

Dans un proche avenir et en lien avec les progrès de l'informatique et l'apparition du haut-débit voire du très très haut débit (5G),
les systèmes de vidéosurveillance pourraient évoluer vers ce que certains appellent une « vidéosurveillance intelligente »[82]
pouvant aussi être appliqué au trafic routier et à la « mobilité intelligente »[83] et intégrer des techniques d'enregistrements de
données biométriques. Cette technologie permettrait par exemple de reconnaitre un véhicule ou des visages ou des silhouettes
et aux ordinateurs d'analyser la démarche des passants (une personne lourdement chargée adopte une démarche inhabituelle ;
que transporte-t-il ? Des explosifs, des armes, une caméra de télévision, un petit chat ou des bouteilles de soda ?)[84]. Des
systèmes de tracking/autofocus (suivi) de l'objet ou de la personne repéré sont également disponibles, et en 2014 de petites
caméra[85] connectées à un réseau 3G suffisent pour les applications existantes[86].

D'autres recherches récentes reposent sur la prévisibilité du comportement humain dans les espaces publics : un voleur ne se
comporterait pas, selon certains, de la même façon qu'un usager moyen de l'espace public ou d'un bâtiment. L'ordinateur pourrait
identifier ce genre de mouvements et donner l'alerte. L'idée serait, un peu comme dans le film Minority Report (Steven Spielberg,
2002) d'arrêter la personne avant qu'elle ne commette un crime ou délit[87].

Couplées à une base de données biométriques, il deviendrait possible de déterminer l'identité d'une personne sans l'approcher et
sans même qu'elle ne s'en rende compte. Une expérience de ce type eut lieu en 2007 dans une gare à Mayence, en Allemagne ;
60 % des volontaires furent identifiés parmi une foule de 20 000 personnes. Ce résultat est trop faible pour une mise en
application mais ces promoteurs affirment pouvoir proposer de meilleurs résultats d'ici 2012[84].

2012, le système INDECT commence à être porté à la connaissance du grand public[88].

En 2020, le déploiement de caméras de videosurveillance connectées à un réseau de télécommunications de nouvelle


génération (4G,5G) et à des applications d'intelligence artificielle, telles les systèmes de reconnaissance faciale, s'intensifie.
L’équilibre entre libertés et sécurité est en tension[89]. La recherche d'une sécurité des personnes et des biens, risque de mettre
en jeu dans de nombreux pays le droit à la vie privée et exercer un contrôle social contraire aux libertés fondamentales[90],[91]. La
loi européenne sur les données(RGPD), étendant le champ de la loi française « informatique et libertés » de 1978, citée comme
modèle à travers le monde, spécifie : « L’informatique doit être au service de chaque citoyen. Elle ne doit porter atteinte ni à
l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques »[92].
Économie de la surveillance

Article détaillé : Économie de la surveillance.

Failles de sécurité

Certaines caméras peuvent être sujettes à failles de sécurité[93].

En 2019, des images de vidéosurveillance à la frontière américaine ont été piratées. Près 100 000 personnes seraient
concernées par ce vol de données. Les photos de visages et de plaques d’immatriculations sont utilisées par des services
fédéraux utilisant des logiciels de reconnaissance[94].

En 2021, des hackeurs, en utilisant l'identifiant et un mot de passe pour un compte administrateur exposés sur Internet, ont
diffusé des images de vidéosurveillance de la start-up Verkada sur Twitter. Tesla, hôpitaux, écoles, prisons… Des dizaines de
milliers de caméras de vidéosurveillance d’entreprises ont été piratées. De plus, la liste des clients de Verkada, ainsi que des
données financières relatives à ces entreprises ont été aussi téléchargés[95].

Bibliographie …

Ouvrages

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Voir aussi

Articles connexes

Big Brother Awards Lecture automatique de plaques minéralogiques

Business model de la surveillance Reconnaissance faciale

Caméra IP Système de crédit social

Contrôle social Ville intelligente

Drone Données personnelles

Sousveillance Liberté fondamentale

Surveillance CLOUD Act

Télésurveillance RGPD

Panoptique CNIL

Documentaire

"Fliquez-vous les uns les autres" (https://mobile.france.tv/france-5/le-monde-en-face/2104305-fliquez-vous-les-uns-les-autre
s.html)  [archive], Le monde en face, France 5/France tv, 2020 Olivier Lamou, 70 min : La vidéosurveillance aujourd'hui fait
partie du quotidien des Français et fait partie du débat public

Liens externes

Notices d'autorité : Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh85133576)  ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4758780-5)  ·
Bibliothèque nationale d’Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007565711405171)
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/technology/closed-circuit-television)  [archive]

Vidéosurveillance : paradigme du technosolutionnisme article du 2 juin 2018 (http://internetactu.blog.lemonde.fr/2018/06/02/vi


deosurveillance-paradigme-du-technosolutionnisme/#xtor=RSS-32280322)  [archive]

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