Mise en Place D'un Système de Vidéosurveillance Par Caméras IP

Mise en place d’un système de vidéosurveillance par caméras IP
SOMMAIRE
DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………………………II
REMERCIEMENTS………………………………………………………………………………………………………………….…III
AVANT PROPOS……………………………………………………………………………………………………………….………IV
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………….……….V
RESUME………………………………………………………………………………………………………………………….………VIII
ABSTRACT……………………………………………………………………………………………………………………………....VIII
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………………………….…9
1ERE PARTIE : Présentation de la structure d’accueil et étude du thème…………………………………11
I-Présentation de la structure d’accueil……………………………………………………………………………………12
II-Etude du thème ……………………………………………………………………………………………………………………18
2EME PARTIE : Etude technique………………………………………………………………………………………………22
I-Généralités sur la vidéosurveillance ………………………………………………………………………………………23
II-Etude détaillée de notre solution : Vidéosurveillance IP……………………………………………………….29
3EME PARTIE : Déploiement de notre système de vidéosurveillance IP……………………………………46
I-Mise en place du système……………………………………………………………………………………………………..47
II-Exploitation de notre système de vidéosurveillance……………………………………………………………..52
III-Quantification et Valorisation………………………………………………………………………………………………71
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………………………………………….73
BIBLIOGRAPHIE ET WEBLOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………74
ANNEXES………………………………………………………………………………………………………………………………....75
TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………………………………………….78
1
DEDICACE
Nous dédions ce travail à :

Notre mère sans qui nous ne serions jamais arrivés où nous en sommes
Notre grand frère BOHOU DIDIER qui est pour nous un exemple de courage et
d’abnégation
2
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont en premier lieu à l’endroit de :

 M. N’GUOLE KOUAKOU MICHEL, Président Fondateur de AIRTI,
 M. BROU CONSTANT, Directeur Général pour nous avoir accueillis et permis
d’effectuer notre stage au sein de sa structure.
 Tout le personnel d’AIRTI pour notre intégration et leur esprit de groupe.
Ensuite nous remercions particulièrement notre encadreur M. VANIE CELESTIN pour

nous avoir encadré et consacré de son temps à nous transmettre ses compétences afin
d’approfondir nos connaissances
Nous remercions également du fond du cœur le groupe école d’ingénieurs HETEC,
notamment les professeurs qui nous ont apportés leurs connaissances pour notre
formation.
Enfin, nous remercions tous nos ami(e)s de la classe de MASTER 1 SRIT pour leurs
conseils
3
AVANT PROPOS
Ce document s’inscrit dans le cadre de notre mémoire de fin de cycle pour
l’obtention du diplôme de LICENCE PROFESSIONNELLE en SYSTEMES RESEAUX
INFORMATIQUES ET TELECOMMUNICATION de l’école supérieure des Hautes Etudes
Technologiques et Commerciales (HETEC). Ce projet présente notre travail de trois (03)
mois au sein du service technique de AIRTI. Ce travail s’est porté sur le thème
suivant : « MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE PAR CAMERAS IP »
Nous avons abordé les techniques nécessaires pour proposer un système de
vidéosurveillance par caméras IP au sein de AIRTI et une évaluation financière du projet
dans les normes prescrites.
Chers membres du jury ; vos suggestions sont d’une aide appréciable dans la
réalisation d’une amélioration du projet.
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LISTE DES ABREVIATIONS

A
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
C
CATV: Cable TV
CD: Compact Disc
CIF: Common Intermediate Format
D
DBV: Digital Broadcast Video
DVD: Digital Versatile Disc
DHCP: Dynamic Host Control Protocol
F
FTP: File Transfert Protocol
G
GIF: Graphics Interchange Format
GPS: Global Positioning System
GPRS: General Packet Radio Service
GSM: Global System for Mobile Communications
H
HDTV: High-definition television
HTTP: Hyper Text Transfert Protocol
I
IP: Internet Protocol
ISM: Interactive Storage Media
J
JPEG : Joint Photographic Experts Group
5
L
LAN : Local Area Network
M
M-JPEG : Motion Joint Photographic Experts Group
MPEG: Motion Picture Experts Group
MCU: Multipoint Conference Unit
MMS: Multimedia Messaging Service
N
NTSC: National Television System Committee
P
PME: Petite et Moyenne Entreprise
PAL : Phase Alternating Line
PoE : Power over Ethernet
Q
QoS: Quality of Service
R
RTP: Real Time Transport Protocol
RTCP: Real Time Transfer Control Protocol
RTSP: Real Time Streaming Protocol
S
SMS: Short Message Service
T
TCP: Transmission Control Protocol
U
UDP: User Datagram Protocol
V
VHS Video Home System
6
VOD: Video on Demand

W
WAN: Wide Area Network
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RESUME
L’évolution dans le domaine des télécommunications ne cesse de donner une

grande souplesse pour trouver des solutions efficaces à certains dangers et pour fournir
une sécurité à distance des biens et des personnes. En effet, la combinaison entre les
technologies IP et vidéo a permis de fournir une solution sécuritaire de
vidéosurveillance sur IP. Cette solution assure, d’une manière efficace, la protection des
biens et des personnes n’importe où dans le monde.
Ce projet consiste à mettre en place un système de vidéosurveillance sur IP. Ce

système de vidéosurveillance permet d’effectuer les opérations de visualisation en
direct, de configuration à distance et d’enregistrement vidéo des caméras IP installées
sur des sites éloignés. Elle assure, également, la notification des utilisateurs en cas
d’intrusion ou d’anomalie
ABSTRACT
Developments in the field of telecommunications continue to give great flexibility

to find effective solutions for certain hazards and to provide remote security of property
and people. Indeed, the combination of video and IP technologies has provided a safe
solution for IP video. This solution provides, effectively, protecting people and property
anywhere in the world.
This project will develop an IP video surveillance system. This system allows video
surveillance operations live viewing, remote configuration and video recording
applications installed on remote sites IP cameras. It provides, also, user notification in
case of intrusion or anomaly
8
INTRODUCTION
Le résultat de la rencontre de l’ère informatique et du besoin croissant de

sécurité donne naissance à une nouvelle ligne de produits qui pour nos pays en voie de
développement (où la problématique de la sécurité se pose avec acuité), connaissent un
franc succès. Conjointement à ces évolutions technologiques, la notion de sécurité
occupe une dimension importante pour la protection des biens, des personnes et des
patrimoines individuels et collectifs. Ce besoin croissant de protection conjugué aux
avantages offerts par la vidéo sur IP est à l’origine de l’émergence de la solution
sécuritaire de la vidéo surveillance sur IP. La vidéo surveillance sur IP représente une
nouvelle application de la vidéo numérique et du protocole IP. Elle constitue un moyen
de vigilance et de contrôle distant qui permet de dissuader les actes de malveillance et
de renforcer la sécurité. En effet, les réseaux IP ont subi une grande évolution en termes
d’utilisation, de capacité et de qualité de service. Egalement, les systèmes de
compression vidéo et d’imagerie ont connu une croissance intéressante marquée par
l’apparition des caméras IP intelligentes. Ces deux technologies ont permis de répondre
au besoin de voir à distance à travers la nouvelle technique de la vidéo IP. Alors qu’elles
étaient réservées au monde professionnel en raison de leur prix, les caméras de
surveillance tendent à se démocratiser. Désormais il est tout à fait possible de se doter
d’une caméra à moindre coût
Fort de toutes ces avancées technologiques, le thème suivant a été proposé :

MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE PAR CAMERAS IP : CAS DE
AIRTI
Le thème choisi nous offre une plate-forme susceptible de nous amener à faire
connaissance avec cet outil qui est aujourd’hui aussi utilisé en environnement
domestique. Les progrès font des caméras des éléments directement connectés au
réseau IP qui offre toutes, la possibilité de visualisation à distance. Chaque caméra IP
9
génère des flux vidéo composés d’images numérisées, transférés à travers un réseau
informatique. Tout ordinateur connecté à internet et qui héberge le logiciel de
vidéosurveillance sur IP peut visualiser ces images à distance. C’est le principe de base
de notre système de vidéosurveillance qui se caractérise par sa facilité de déploiement à
grande échelle puisqu’elle repose sur le protocole IP.
Notre travail s’articulera autour de trois parties. Dans la première partie il s’agira
de présenter l’entreprise d’accueil et d’étudier le thème, ensuite la seconde partie sera
consacrée à l’étude technique et enfin la troisième partie sera concernera le
déploiement.
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PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACCUEIL ET ETUDE DU THEME
11
I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1) HISTORIQUE
La société Administration Installation Réseaux télécoms et Informatique (AIRTI)

a été créée en 2001 par l’initiative d’un Ingénieur en Réseaux Télécoms et
Informatiques, expert VSAT, BLR, WIMAX, FH en la personne de Monsieur N’GUOLE
Kouakou Michel. Au départ la société faisait des prestations uniquement en VSAT et
commercialisait les recharges téléphoniques pour les appels Internationaux et le
matériel informatique. Elle avait l’appellation de Recherche-Réseau-Informatique (2RI).
Ce n’est qu’en 2008 qu’elle a changé de dénomination avec le départ de plusieurs de ses
membres fondateurs vu que l’activité avait du mal à prendre son envol. Aujourd’hui, elle
a acquis beaucoup d’expérience dans le domaine des télécommunications et offre grâce
à son expertise des solutions innovantes en assurant une bonne qualité de service à ses
clients.
 FICHE SIGNALETIQUE DE L’ENTREPRISE AIRTI
NOM : Administration Installation Réseaux Télécoms et Informatique
DATE DE CREATION : 2001
STATUT JURIDIQUE : société individuelle
N° COMPTE CONTRIBUABLE : 1224098 Z
SIEGE SOCIAL : Abidjan Cocody – Plateau Dokui
ADRESSE POSTALE : 28 BP 989 Abidjan 28
TELEPHONE/FAX: 24 49 37 79
E-MAIL: infoairti@yahoo.fr
SITE WEB: www.airti-ci.net
CAPITAL: 1 000 000 FCFA
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2) MISSION ET STATUT JURIDIQUE

AIRTI a pour mission de permettre aux contrées les plus reculées du territoire
national d’avoir accès aux nouvelles technologies de l’information et de la
communication. AIRTI fait la promotion de l’outil informatique afin de permettre aux
populations d’être en phase avec les temps modernes et répondre au rendez- vous du
millénaire. C’est une Société à Responsabilité Limitée d’un capital de 1 000 000 de
francs CFA. Elle a son siège à Abidjan dans la commune de Cocody-Plateau Dokui non
loin de la grande pharmacie du Dokui. Par ailleurs, AIRTI dispose de deux (02) agences à
l’intérieur du pays qui sont situées à Bonoua et Daoukro.
3) ORGANISATION
Pour mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement de l’entreprise nous

nous attarderons sur son organigramme et sa structure organisationnelle.
PDG
Conseiller
Direction Générale
Secrétariat
Service Commercial Service Technique Service Comptable
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4) FONCTIONNEMENT
Les différents organes d’AIRTI fonctionnent comme suit :
4-1) Le Président Directeur Fondateur

Il propose des solutions en cas de difficultés et fixe les objectifs à long terme de la
société. Nous sollicitons par moment son expertise et ses compétences techniques
d’Ingénieur en Télécommunication.
4-2) La direction Générale

Elle veille à la réalisation des objectifs fixés au niveau des différents services. Elle
convoque également les réunions sous la supervision du Président Directeur Général
(PDG) et s’occupe des affaires extérieures de l’entreprise et de tous les dossiers
administratifs.
4-3) Le service commercial

Ce service fonctionne avec un responsable commercial et une stagiaire. Il est
chargé de prospecter de nouveaux clients pour la structure, de faire la livraison des
équipements commandés par les clients, de fidéliser les clients déjà existants, de gérer
le stock. Il émet aussi les factures et s’attèle à faire la relance des clients qui ne sont pas
à jour pour les règlements, initie les nouvelles recrues aux méthodes de vente et aux
conditions de travail et aide les stagiaires à rédiger leur rapport. Il participe également à
la rédaction des appels d’offres.
4-4) Le service technique

Ce service comprend un responsable technique et plusieurs techniciens. Il est
l’interface entre les clients et la société et est chargé d’effectuer un contrôle
hebdomadaire, mensuel et trimestriel selon le contrat chez les clients. Il fait l’état du
matériel existant pour les installations, les interventions, la visite de site de nouveaux
clients, assure la maintenance des équipements du siège et des autres agences. Il établit
14
le rapport d’activité des visites et des installations effectuées. Ces employés font les
schémas techniques qui accompagnent les factures proforma.
4-5) Le service comptable
Il est géré par un comptable qui saisit les pièces comptables, établit les journaux de
caisse, les bilans financiers, le budget prévisionnel. Il s’occupe du règlement des charges
fixes et variables de la société, des affaires administratives telles que le paiement de
l’impôt, la déclaration à la CNPS. Il réceptionne et encaisse les chèques et espèces. Il
gère la comptabilité des activités annexes à AIRTI.
5) ACTIVITES
AIRTI a pour activité principale la fourniture et l’installation du réseau informatique

(équipements de télécommunication et informatique) en l’occurrence les liaisons Radio
par faisceaux Hertziens, la fibre optique, les réseaux satellitaires(VSAT), le câblage
réseau et le génie civil. Elle commercialise aussi le matériel informatique, les
équipements WILAN et VSAT. Par ailleurs, elle fait la formation, l’audit et conseil, la
maintenance… Ainsi les activités sont reparties comme suit :
5-1) La Télécommunication
Au niveau de la télécommunication nous avons :
 Le satellite VSAT
La transmission de données par satellite ;
L’interconnexion de sites par satellite ;
L’installation des antennes VSAT.
 Les liaisons faisceaux (FH)
L’interconnexion de sites distants par faisceaux hertziens (FH) ;
La boucle Locale Radio (BLR) ;
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La couverture en WIFI.
 Les Pylônes
L’installation de pylônes (ST15, ST45, ST60, ST100) et accessoires ;
La désinstallation de pylônes.
 Le Câblage réseau
Le câblage réseau consiste:
A la pose de goulotte et prises ;
Au passage et sertissage de câble;
A la configuration des postes de travail ;
Au câblage de tête SR.
 La Téléphonie commute et mobile
Pose d’appareil (autocommutateur - PABX) ;
Câblage et Configuration des postes ;
Gsm (Installation de sites BTS de Téléphonie Mobile)
Génie Civil des travaux de télécommunication (Gsm, téléphonie fixe, réseau optique ou
filaire.)
Expertise, supervision et contrôle des travaux de sites.
 La Conception et réalisation
L’entreprise assure l’installation et la configuration au niveau :
- du réseau;
- du système d’administration ;
- des équipements actifs et postes de travail ;
- de la messagerie électronique, Firewall, SGBR.
5-2) L’informatique
 La Formation et le transfert de compétence
16
Après la mise en œuvre des besoins du client, l’entreprise reste à sa disposition pour la
formation des utilisateurs.
 Maintenance du matériel informatique
Elle s’effectue par des visites préventives des installations chez les clients, par des
interventions sur appels et est matérialisée par un contrat.
II- Etude du thème
Le thème soumis à notre étude s’intitulant « MISE EN PLACE D’UN SYSTEME DE

VIDEOSURVEILLANCE PAR CAMERAS IP » une définition des termes s’impose.
Vidéosurveillance : technique qui permet d’assurer la sécurité d’un lieu par le biais de
cameras
Cameras IP : peut être définie comme l’association d’une caméra et d’un ordinateur.
Elle se compose principalement d’un objectif, d’un capteur d’images, d’un ou plusieurs
processeurs et de mémoire
1- Contexte général
La sécurisation des personnes et des biens au sein d’une entreprise est un
facteur très important pour mener à bien les activités de celle-ci.
Aussi importe-t-il à toute PME qui voudrait sécuriser ses équipements, son personnel et
sa clientèle d’assurer la sécurité de ses services au maximum, d’où l’intérêt du projet de
vidéosurveillance.
2- Objectif général
Un système de vidéosurveillance permet de prévenir la criminalité. Ils sont censés

permettre de décompter les clients d'une boutique, ou des véhicules entrant et
sortant d'une entreprise, voire d'incruster dans l'image vidéo le
montant d'un ticket de caisse ou les informations d'un badge ou d'une carte d'accès, de
17
reconnaître automatiquement les plaques d'immatriculations des véhicules (permet

l'accès d'un parking sans ticket, clé ou badge), de signaler automatiquement un objet
égaré, abandonné ou volé.
La vidéo surveillance se développe pour l’accès en temps réel de la circulation

routière des voies les plus fréquentées (autoroutes, voies rapides) ainsi que la détection
d’accident. Des compagnies privées mesurent le niveau de circulation pour informer les
conducteurs équipés d’un GPS.
3- Objectifs du projet
Le système de vidéosurveillance que nous allons déployer doit répondre aux

obligations suivantes :
- Pouvoir visualiser les images en local

- Pouvoir visualiser les images à distance
- Pouvoir recevoir des notifications par E-mail, par SMS ou MMS
- Pouvoir regarder des images déjà enregistrées
4- Etude de l’existant et problématique
4-1) Etude de l’existant
Nous présentons ci-dessous les locaux et le réseau informatique de notre

entreprise (AIRTI). Ces locaux constituent la plateforme de travail de l’entreprise en
question.
18
4-1-1) Synoptique des locaux et du réseau informatique
Figure 1-1 : Plan des locaux de AIRTI
FAI
Service commercial
Direction générale
Service technique 2
Service technique 1 Direction financière Direction technique
Figure 1-2 : réseau informatique de AIRTI
19
4-1-2) Diagnostic
Le schéma ci-dessus nous présente le plan de notre entreprise. Après analyse, il

est constaté que celle-ci possède plusieurs départements, comportant du matériel
informatique et une caisse monétaire. Cependant ; aucun dispositif de sécurité
permettant d’avoir un œil au sein et aux alentours de l’entreprise n’est installé malgré
l’importance du matériel présent dans l’entreprise.
4-2) Problématique
La sécurité est depuis toujours, une nécessité vitale et contraignante pour
pouvoir assurer l’évolution des biens et personnes.
Ainsi, avoir un œil vigilant sur ses ressources (humaines, matérielles et
financières) est donc primordial, surtout les traces visuelles de tout ce qui se passent au
sein et/ou aux alentours d’une entreprise.
Dès lors une préoccupation se présente à nous :
Quel système fiable de sécurité exploitable sur place, à distance en interactif comme
en différé doit-on mettre en place pour assurer la surveillance et l’archivage des
données visuelles recueillies ?
20
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE TECHNIQUE
21
I- Généralité sur la vidéosurveillance
La vidéosurveillance est un moyen technique qui permet d’assurer la sécurité et la

surveillance des lieux publics par le biais de caméras ; il permet également de filmer des
situations de vie privée. Pour ce faire, il est nécessaire de placer des caméras de
surveillance dans les espaces privés ou publics. Ce système permet de prévenir les actes
criminels comme le vol, les agressions physiques de tout genre.
La plupart du temps des systèmes de vidéosurveillance sont employés par les

sociétés pour faire un décompte de la clientèle, l’entrée et la sortie des véhicules dans
un parking de société quelconque. Les caméras permettent aussi de signaler
automatiquement un objet perdu ou abandonné, ou encore d’observer et de
reconnaitre les auteurs d’agressions.
Les systèmes de vidéosurveillance sont de deux (02) types :
- Le système de vidéosurveillance analogique
- Le système de vidéosurveillance sur IP
Comparons ces deux (02) systèmes
1- La vidéosurveillance analogique
1-1) Présentation et fonctionnement
La vidéosurveillance analogique est une version plus ancienne du système de

vidéosurveillance. Elle reste cependant la plus utilisée que ce soit en entreprises ou chez
les particuliers. Les caméras analogiques captent les images et les envoient à un
enregistreur par un signal analogique. Par les câbles coaxiaux les images sont
transférées à un enregistreur et elles sont visibles sur le moniteur.
22
Figure 2-1 : architecture d’un système de vidéosurveillance analogique
1-2) Avantages
 La gamme de cameras analogiques est beaucoup plus importante que celle des
caméras IP permettant ainsi une plus grande souplesse de choix.
 La plupart des modèles sont compatibles entre eux, de la micro caméra à la
caméra motorisée la plus évoluée, et ce, indépendamment de la marque et du
constructeur.
 La grande diversité des caméras analogiques sur le marché : elles existent dans
une grande variété de tailles.
 Les caméras analogiques peuvent se connecter à des enregistreurs numériques.
 L’installation, l’utilisation et la maintenance sont faciles à réaliser.
 Facilité de passage d’une installation analogique à une installation IP grâce aux
enregistreurs numériques.
1-3) Inconvénients
 La plupart des caméras du système analogique ne disposent pas de
caractéristiques intégrées comme celles du système sur IP ayant des options
comme le zoom ou l’audio.
23
 Les caméras du système analogiques ne peuvent pas être placées à de longues

distances en filaire sans passer par des systèmes de conversion de signal.
 Les qualités d’images sont peu variables : limitées à la norme PAL/NTSC et ne
sont jamais haute définition.
 La capacité de stockage des magnétoscopes est limitée.
 Le détail des images est peu lisible.
 L’accès aux images en temps réel par l’internet n’est pas possible.
 Aucune gestion à distance même pour la maintenance par exemple.
 Évolutivité difficile : ajouter des caméras supplémentaires au système analogique
s’avère coûteux et compliqué à cause des travaux et des câblages que nécessite
l’opération.
2- La vidéosurveillance IP
2-1) Présentation et fonctionnement
La vidéosurveillance IP est un système permettant de visualiser et d'enregistrer

des images vidéo via un réseau informatique disponible aussi bien chez un particulier
que dans les entreprises.
Pour le particulier, le réseau peut être simplement composé d'un routeur ou d’un
modem et d'un ordinateur et pour une entreprise il peut être constitué du réseau
informatique existant.
À la différence des systèmes de vidéosurveillance analogique, la

vidéosurveillance IP utilise un réseau informatique plutôt qu'un système de câblage
point à point pour la transmission des informations.
24
Figure 2-2 : architecture d’un système de vidéosurveillance IP
2-2) Avantages
 La résolution et la qualité d’image des caméras IP sont meilleurs que l’analogique
 L’accès à distance est possible depuis le monde entier via Internet en se
connectant directement à chaque caméra, sans passer par le système de
stockage.
 Dispositif compatible avec un réseau informatique déjà existant et tous les types
de câblages y compris les systèmes sans fil d’ailleurs.
 L’installation d’une caméra IP est plus légère car l’ordinateur devient la pièce
principale de l’installation.
 L’installation est très flexible : on peut ajouter facilement des caméras au
système de vidéosurveillance.
 La maintenance peut s’effectuer à distance.
 Possibilité de manipuler les images visionnées (zoom) et de commander les
caméras à distance selon les modèles.
25
2-3) Inconvénients
 Le coût d’une installation de caméra IP est important si aucun réseau
informatique n’est préexistant
Caractéristiques Vidéosurveillance analogique Vidéosurveillance IP
Caméras analogiques offrent Supportent de nombreuses résolutions d’images

des qualités d’images incluant à la fois les standards de l’analogie et les
Résolution
acceptables mais ne résolutions méga pixel
supportent pas les résolutions
méga pixel
-Le déploiement peut être – Déploiement facile et souple
complexe dans la mesure où – PoE permet d’installer une caméra pratiquement
Evolutivité et
les câbles peuvent être longs n’importe où très flexible
flexibilité
de plusieurs centaines de –Peut être configuré pour répondre parfaitement à
mètres. vos besoins
Beaucoup de caméras –Intégration de la vidéosurveillance avec d’autres
analogiques n’ont pas les systèmes et fonctions tels que
fonctions avancées comme le le contrôle d’accès, les alarmes, etc.
zoom numérique. – Alertes email, SMS ou transfert de vidéo
Fonctionnalité automatiques en temps réel sur détection de
mouvement
-Permet un accès distant sécurisé depuis n’importe
quel équipement sur le réseau
– Permet un stockage facile, sécurisé et Important
–Implique l’utilisation de –Coût élevé des caméras mais dispose de
câbles coaxiaux très coûteux à fonctionnalités supplémentaires
Cout
déployer.
TABLEAU RECAPITULATIF DES SOLUTIONS
26
Après analyse des deux (02) solutions nous optons dans notre cas pour un système de
vidéosurveillance IP car il répond à nos préoccupations de visualisation en local, à
distance, de notification, etc.
II- Etude détaillée de notre solution: vidéosurveillance IP
L’univers de la vidéosurveillance sur IP comprend une grande variété de

systèmes et d’équipements de surveillance et de protection des personnes et des biens.
Dans cette section, nous examinerons les composants essentiels d’un système de
vidéosurveillance IP : les protocoles de streaming vidéo, les caméras IP, etc.
1- Architecture d’un système de vidéosurveillance IP

1-1) Présentation de la vidéosurveillance sur IP
Le terme ‘’vidéosurveillance’’ revêt généralement une connotation sécuritaire

de la visualisation réalisée à l’aide d’un système vidéo. Un système de vidéosurveillance
sur IP permet à ses utilisateurs de visualiser et d’enregistrer des images vidéo via un
réseau IP que ce soit internet, WAN ou LAN. Il utilise le réseau informatique pour la
transmission des informations. La vidéo sur IP englobe à la fois les sources audio et
vidéo véhiculées par le système. Dans une application de vidéo sur IP, les flux d’images
vidéo numériques peuvent être transférés n’importe où dans le monde via un réseau IP
câblé ou sans fil, permettant une visualisation et un enregistrement vidéo en tout point
du réseau. La première étape d’un tel processus consiste à capturer le contenu vidéo qui
sera traité, compressé, stocké et édité sur un serveur vidéo. Ces transmissions sont
ensuite adressées à un ou plusieurs postes pour être visionnées simultanément ou en
différé.
27
1-2) Architecture globale d’un système de vidéosurveillance IP
Figure 2-3 : Architecture type d’un système de vidéosurveillance IP
Un système de vidéosurveillance sur IP est composé des caméras IP pour la

capture des séquences vidéo, des postes de visualisation et de traitement des
opérations de vidéosurveillance via un logiciel dédié. Les caméras peuvent être
accessibles soit localement, soit à distance via la technologie IP.
Chaque caméra fournit un flux vidéo composés d’images numérisées, compressé
selon un format. La transmission de ces flux via le réseau IP suit un protocole de
streaming vidéo compréhensible par les postes de visualisation. A la réception, ces flux
sont soit visualisés en temps réel, soit stockés sur disque dur pour une utilisation
ultérieure.
La chaine complète d’un système de vidéosurveillance sur IP peut être simplifiée par
la représentation de la figure suivante
28
Figure 2-4 : Schéma synoptique du système de vidéosurveillance sur IP

Etudions maintenant de près la technologie des caméras IP, les techniques de
compression vidéo et les protocoles de streaming vidéo.
2- Caméras vidéo sur IP

2-1) Présentation
Une caméra IP est définie comme la fusion entre une caméra et un ordinateur.
Elle réunit les fonctions optiques d’une caméra et la capacité d’un petit ordinateur
équipé d’un serveur Web interne. Elle possède une prise RJ45 pour une connexion
directe sur un Hub ou un switch. Elle capture et transmet des images en direct à tout
poste qui en fait la demande.
2-2) Principe de base
 Une caméra IP diffère d’une Webcam. En effet, une Webcam est une caméra qui
a besoin d’être connectée à un PC pour fonctionner. Par contre, une caméra IP est dotée
de son propre serveur qui stocke des images qu’elle capture.
 Une caméra réseau possède sa propre adresse IP.
 Connectée au réseau, elle intègre notamment un serveur web, un serveur FTP,
un client FTP, un client e-mail, la gestion des alarmes, des possibilités de
programmation, etc.
29
 La caméra réseau possède d’autres fonctions

 La caméra réseau IP capte les images de surveillance, effectue leur compression
et les transmet sur le réseau IP.
Contrairement aux caméras analogiques, les caméras réseau présentent non
seulement les fonctions standards d’une caméra (capture et d’affichage d’images), mais
aussi de gestion et de compression numérique pour le transfert réseau. La qualité de
l’image peut varier considérablement. Elle dépend d’un ensemble de facteurs tels que le
choix de l’optique et du capteur d’images, les capacités de traitement et le type de la
compression vidéo.
3- Les techniques de compression/décompression vidéo

3-1) Les types de compression
La compression des images et des données vidéo peut suivre deux approches
différentes : sans perte (lossless) ou avec perte (lossy). Dans le premier cas, chaque pixel
est maintenu intact. L’image obtenue après compression est donc identique à
l’originale.
Cependant, le gain en terme de réduction des données est très limité.
Le format GIF est un format de compression sans perte bien. Du fait de son faible
taux de compression, ce format ne convient pas aux solutions de vidéo sur IP
nécessitant l’archivage et la transmission de quantités importantes d’images d’où le
développement de plusieurs méthodes et normes de compression dites avec pertes. Le
principe fondamental est de réduire les éléments invisibles à l’œil humain et d’accroître
ainsi considérablement le taux de compression.
Les méthodes de compression suivent également deux approches différentes par
rapport aux normes de compression : compression des images fixes et compression
vidéo.
30
3-2) Les normes de compression vidéo

3-2-1) La compression M-JPEG
M-JPEG (Motion Joint Photographic Experts Group) est la norme la plus répandue
parmi les systèmes de vidéo sur IP. Une caméra réseau, tout comme un appareil
numérique permettant la capture d’images immobiles, saisit des images individuelles, et
les compresse au format JPEG. Une caméra réseau peut ainsi capturer et compresser,
par exemple, 30 images individuelles par seconde puis les envoyer sur réseau sous
forme de flux continu pouvant être lu sur un poste de visualisation.
À une fréquence de l’ordre de 16 images par seconde ou plus, l’utilisateur perçoit
une vidéo en mouvement. C’est cette méthode que l’on appelle Motion JPEG ou M-
JPEG. Chaque image individuelle étant totalement compressée en JPEG, une qualité
identique est assurée pour toutes les images, en fonction du taux de compression
sélectionné pour la caméra réseau.
3-2-2) La compression H.263
Cette technique de compression est conçue pour une transmission vidéo à débit
fixe. L’inconvénient du débit fixe est que lorsque les objets sont en mouvement l’image
perd de sa qualité. Le H.263 était au départ destinée aux applications de
vidéoconférence et non à la surveillance où les détails ont une plus grande importance
que la régularité du débit.
3-2-3) La compression MPEG
La norme MPEG est la plus connue des techniques de transmission directe audio
et vidéo. Le principe de base du MPEG consiste à faire la comparaison entre deux
images compressées destinées à être transmises sur le réseau. La première des deux
images servira de trame de référence. Sur les images suivantes, seuls seront envoyées
les zones qui diffèrent de l’image de référence comme le montre la figure suivante.
31
Image de référence Image 1 Image 2

Figure 2-5 : Principe du codage MPEG
Toutes les images sont reconstituées en fonction de l’image de référence. Cette

méthode implique des techniques ou des outils supplémentaires permettant de gérer
certains paramètres tels que la prédiction du mouvement dans une scène ou
l’identification des objets. La compression vidéo MPEG réduit le volume de données à
transmettre via le réseau.
Il existe différentes normes MPEG : MPEG-1, MPEG-2 et ensuite MPEG-4.
 MPEG-1, lancée en 1993 et destinée à l’archivage des données vidéo numériques
sur CD. La plupart des encodeurs et des décodeurs MPEG-1 sont conçus pour un
débit d’environ 1,5 Mbit/s en résolution CIF. MPEG-1 met surtout l’accent sur le
maintien d’un débit relativement constant, au détriment de la qualité d’image,
laquelle est variable et comparable à la qualité vidéo VHS.
 MPEG-2, approuvée en 1994, était destinée à la vidéo numérique de qualité
supérieure (DVD), à la télévision haute définition (HDTV), aux supports
d’enregistrement interactifs (ISM), aux systèmes d’émission vidéo numérique
(DBV) et à la télévision par câble (CATV). Le format MPEG-2 visait à améliorer la
technique de compression de la norme MPEG-1 afin de couvrir des images plus
grandes et de meilleure qualité, mais aux dépend d’un taux de compression plus
faible.
32
 MPEG-4 représente une évolution substantielle par rapport au format MPEG-2.

Finalisée en octobre 1998, elle est devenu un format international avec le succès
de la télévision numérique, des applications graphiques interactives et du
multimédia. Cette norme permet de réduire le débit de transport des données
multimédias sur le réseau avec une qualité acceptable ce qui justifie son large
domaine d’utilisation. Le principe adopté dans MPEG-4 est celui d’une description
autonome du contenu : l'image n'est plus codée dans sa globalité mais elle
apparaît comme une composition réalisée avec différents « objets » audiovisuels.
Ces objets peuvent être de différentes natures : image fixe (par exemple, le décor
du fond, un tableau), objets vidéos (le personnage sans le décor), objets audio (la
voix de la personne, le fond musical), etc.
4- Les différents modes de transmission de la vidéo sur IP

Il existe trois modes de transmission de la vidéo sur IP : la diffusion vidéo, la vidéo à
la demande et la visioconférence.
4-1) La diffusion de la vidéo sur IP
La diffusion de vidéo sur IP est la transmission unidirectionnelle sur un réseau d’un
fichier vidéo. Le terminal de lecture ne peut que visionner les images sans aucun
contrôle sur la session. Cette diffusion peut être Unicast ou Multicast à partir du
serveur. Dans une configuration unicast, le serveur répète la transmission pour chaque
destinataire final. Dans une configuration multicast, le même signal est envoyé sur le
réseau, en une seule transmission à un groupe d'utilisateurs. Trois facteurs permettent
de déterminer la quantité de bande passante que nécessite une telle technologie : le
nombre d’utilisateurs, leur bande passante jusqu’au serveur et la durée de la vidéo.
4-2) La vidéo à la demande (VOD)
La VOD permet à des utilisateurs de visionner à leur demande une vidéo en flux
continu à partir d’un serveur. Cette technologie est différente de la diffusion de vidéo
33
sur IP car elle est interactive c’est-à-dire que l’utilisateur peut interrompre la lecture, la
redémarrer, accélérer la vidéo ou revenir en arrière. Bien que la VOD puisse être
visionnée en temps réel, elle est généralement utilisée pour visionner des fichiers vidéo
stockés. Cette technologie est principalement utilisée dans le cadre de sessions de e-
learning ou de formation et de vidéosurveillance.
4-3) La visioconférence
La visioconférence (VC) est une combinaison de transmissions audio et vidéo en
mode full duplex. Elle permet à des personnes, géographiquement éloignées, de se voir
et de s’entendre au moyen d’une caméra et d’un microphone. Les communications
s’effectuent en temps réel. La visioconférence peut adopter une configuration point à
point ou multipoint dans la même session.
Le service de visioconférence, ou MCU (Multipoint Conference Unit), occupe
généralement une position centrale. Ce service permet de visionner simultanément
plusieurs sources de vidéo. Les conférences de type multipoint utilisent généralement
un boîtier appelé «Gatekeeper » qui contrôle la bande passante, l’adressage,
l’identification et les mesures de sécurité en cours de conférence.
5- Les protocoles de streaming vidéo
5-1) Définition du streaming
La diffusion en flux, streaming (terme anglais, de Stream : « courant », « flux »,
« flot »), lecture en continu, lecture en transit ou diffusion en mode continu, désigne un
principe utilisé principalement pour l'envoi de contenu en « direct » (ou en léger
différé). Beaucoup utilisée sur Internet, elle permet la lecture d'un flux audio ou vidéo à
mesure qu'il est diffusé. Elle s'oppose ainsi à la diffusion par téléchargement de fichiers
qui nécessite de récupérer l'ensemble des données d'un morceau ou d'un extrait vidéo
avant de pouvoir l'écouter ou le regarder. Néanmoins la lecture en continu est, du point
de vue théorique, un téléchargement car il y a un échange de données brutes entre un
client et un serveur, mais le stockage est provisoire et n'apparaît pas directement sous
34
forme de fichier sur le disque dur du destinataire. Les données sont téléchargées en
continu dans la mémoire vive (RAM), sont analysées à la volée par l'ordinateur et
rapidement transférées dans un lecteur multimédia (pour affichage) puis remplacées
par de nouvelles données.
Il existe actuellement trois protocoles permettant de faire du streaming. Les deux

premiers, HTTP et FTP, sont des protocoles de transfert de fichier. On peut néanmoins
parler de streaming dans la mesure où les vidéos peuvent être affichées au fur et à
mesure du téléchargement. Le troisième protocole, RTP (Real-Time Transport Protocol),
est celui qui permet de faire convenablement du streaming.
5-2) Le protocole RTP
Real-Time Transport Protocol (RTP) est un protocole de communication
informatique permettant le transport de données soumises à des contraintes de temps
réel, tels que des flux média audio ou vidéo.
Le principe du protocole RTP (Real-Time Transport Protocol) consiste à envoyer
les paquets en temps réel sur le réseau. Les paquets sont marqués temporellement de
manière à être réordonnancés par le client afin d’afficher la vidéo de manière
cohérente. Grâce à ce protocole, on peut diffuser des vidéos préenregistrées ainsi que
des images en direct.
RTP a été créé afin de définir des fonctions de diffusion temps réel telle que celle
de l’audio et/ou de la vidéo. Il permet des services de type unicast ou multicast sans
garantie de qualité de service (QoS).
De la même manière que TCP est ajouté à IP, RTCP (Real Time Transfert Control
Protocol) contrôle le RTP. Egalement, pour améliorer les performances de RTP, un
protocole spécifique au streaming permet de contrôler la diffusion du contenu. Il s’agit
de RTSP (Real Time Streaming Protocol).
35
 Format du paquet RTP

L'en-tête d'un paquet RTP (RTP header) est obligatoirement constitué de 12 octets.
Cet en-tête précède le "payload" qui représente les données utiles
RTP header (12 octets) PAYLOAD

FORMAT DU PAQUET RTP
 Entête RTP
En-tête RTP
- Version (V) (2 bits): Ce champ indique le numéro de version RTP utilisée.

- Padding (P) (1 bit) : à 1, ce champ signifie que le champ des données (payload) a
une partie de bourrage. Notons que la longueur des données doit être un
multiple de 4 octets, d’où la nécessité d’octets de bourrage, notamment pour le
dernier paquet.
- Extension (X) (1 bit) : à 1, ce champ indique que l’en-tête fixe a une partie d’en-
tête supplémentaire.
- CSRC Count (CC) (4 bits) : Ce champ contient le nombre d’identifiants CSRC qui
suivent l’en-tête fixe, c’est à dire le nombre de sources contributives liées à ce
paquet.
- Marker (M) (1 bit) : Il s’agit d’un bit de signalisation. Sa signification dépend des
données transportées.
36
- Payload type (PT) (7 bits) : Ce champ identifie le type de contenu (audio, vidéo,
etc.) qui représente le type de codage d’information véhiculé dans le paquet.
- Sequence Number (16 bits) : La valeur de ce champ est incrémentée de 1 à
chaque paquet RTP envoyé alors que sa valeur initiale est aléatoire. Ce champ
permet de détecter des paquets RTP perdus.
- TimeStamp (32 bits) : Un protocole comme RTP utilise des marques temporelles
pour dater les paquets émis. Ces informations sont la base de calculs permettant
d’évaluer le délai et la gigue introduits par un système de communication.
- Synchronization Source (SSRC) (32 bits) : Ce champ identifie la source ayant
produit le paquet. Au début d’une session, chaque participant choisit un numéro
de SSRC. On parle ici de synchronisation car l’échelle de temps installée par la
source dans ses paquets va servir de repère aux récepteurs pour restituer
l’information correctement.
- Contributing source (CSRC) : 0 à 15 instances de ce champ peuvent être
présentes dans l’en-tête du paquet RTP. Le nombre est indiqué par le champ CC.
Lorsqu’un flux RTP est le résultat d’une agrégation par un mixeur RTP de
plusieurs flux RTP, la liste des SSRCs ayant apporté leur contribution est rajoutée
dans l’en-tête des paquets RTP du flux résultant
5-3) Le protocole RTCP
Le protocole RTCP (Real Time Transfert Control Protocol) est basé sur des
transmissions périodiques de paquets de contrôle par tous les participants dans la
session. C'est un protocole de contrôle des flux RTP, permettant de véhiculer des
informations basiques sur les participants d'une session, et sur la qualité de service.
Il existe cinq types différents de paquets RTCP pour chaque type d'information :
 SR (Sender Report) contient des statistiques de transmission et de réception pour
les participants qui sont des émetteurs actifs.
37
 RR (Receiver Report) contient des statistiques de réception pour les participants

qui ne sont pas des émetteurs actifs mais récepteurs d’une session.
 SDES (Source Description) décrit la source : nom, email, tél, etc.
 BYE permet à une station d’indiquer la fin de sa participation à une session.
 APP est un paquet de signalisation spécifique à une application.
5-4) Le protocole RTSP
RTSP « Real Time Streaming Protocol » est un protocole de Streaming temps réel
développé en 1998. Il s’agit d’un protocole de niveau applicatif qui sert à contrôler les
propriétés temps réel du contenu délivré. Il est adapté aussi bien à la diffusion de
données préenregistrées que de données diffusées en direct.
RTSP offre des fonctionnalités typiques d'un lecteur vidéo telles que : lecture,
pause, arrêt, etc. Il peut être utilisé pour rechercher un média sur un serveur de médias,
inviter un serveur de médias à rejoindre une conférence (par exemple dans le e-
learning), ou ajouter un média à une présentation existante. Il assure aussi la
synchronisation de plusieurs flux audio ou vidéo.
 Le protocole UDP (User Datagram Protocol) fonctionne sans contrôle d’erreurs,
sans remise en ordre des paquets à l'arrivée, sans réémission des données
perdues. Il présente l’avantage d’être plus rapide que TCP permettant des
processus temps réel de multi diffusion ou de streaming.
 Au cours d’une même session, les deux protocoles TCP et UDP peuvent être
simultanément utilisés conjointement avec IP en fonction des caractéristiques
des données à transmettre : TCP pour les données ne souffrant aucune perte
(textes, tableaux) et UDP pour la transmission des signaux audio et vidéo pour
lesquels une transmission en temps réel est exigée mais où des pertes peuvent
être tolérées. Ces protocoles majeurs ont été complétés par des protocoles
spécifiques et par des mécanismes particuliers destinés à optimiser la
transmission des données audiovisuelles.
38
 Le protocole RTP (Real time Transport Protocol) contrôle les flux vidéo et audio
dans les applications en temps réel. Il assure la numérotation des séquences,
ajoute une référence temporelle qui indique l’instant exact d’émission du paquet
à la source permettant ainsi à l’arrivée de replacer les paquets dans le bon ordre,
et de rétablir la régularité temporelle. Les en-têtes RTP indiquent, également, la
nature du codage audio ou vidéo.
 RTSP peut être utilisé aussi bien dans des applications unicast que multicast.
6- Quelques domaines d’application de la vidéosurveillance IP
La vidéosurveillance sur IP se montre attractive dans un vaste domaine
d’applications. A ce jour, la technologie a été surtout implantée avec succès dans les
applications suivantes :
- Education: Utilisée surtout dans les écoles et autres établissements
d’enseignement pour lutter contre l’insécurité et la visualisation distante des
cours de récréation, des couloirs, des préaux, des salles de classe.
- Transport : Visualisation distante des stations de métro, train, autoroutes et
aéroports.
- Institutions financières et bancaires : Utilisée dans les applications
traditionnelles de sécurité dans les agences bancaires ouvertes au public
- Bureaux : Souvent intégrée et fusionnée avec les installations de
vidéosurveillance traditionnelles existantes.
- Magasins de détail : Pour des besoins de sécurité et de visualisation distante,
pour apporter une aide supplémentaire permettant aux propriétaires et gérants
de magasins d’être visuellement mieux informés de ce qui s’y passe et pour les
aider à mieux les gérer.
- Fabrication et assemblage : Pour la visualisation distante des opérations se
déroulant sur les chaînes de fabrication et d’assemblage, dans diverses
39
industries et pour la surveillance et le contrôle des événements se déroulant

dans les stocks et les entrepôts.
- Surveillance des maisons en absence de leurs propriétaires.
- Contrôle des accès des entreprises et des locaux politiques, etc.
40
TROISIEME PARTIE :
DEPLOIEMENT DE NOTRE PLATE-FORME
DE VIDEOSURVEILLANCE IP
41
Le système de vidéosurveillance sur IP à déployer vise à surveiller à distance et en

local les locaux de notre entreprise. Le principe général de cette solution de surveillance
repose sur la capture des séquences d’images de la source, par une ou plusieurs
caméras IP, et l'envoie de ces séquences à un poste de visualisation et de contrôle en
local ou à distance via le réseau IP. Ce dernier prend une décision suivant le résultat de
l’analyse des données reçues.
Dans ce chapitre, nous allons élaborer la conception du système de
vidéosurveillance sur IP c'est-à-dire l’installation physique, logique et la manière dont le
système doit réagir, du point de vue utilisateurs et fonctionnalités.
I- MISE EN PLACE DU SYSTEME
1- La problématique du thème
La problématique de notre thème consiste à mettre en place un système qui
permet d’effectuer toutes les opérations de vidéosurveillance. En effet, elle va offrir les
fonctionnalités de base exigées par tout système de surveillance et de contrôle distant
tel que :
- La visualisation en direct des séquences vidéo en provenance des caméras IP
locales ou distantes.
- L’enregistrement vidéo selon différents modes : continu ou planifié
- Fonctions de recherche multiples des séquences enregistrées.
- Fonctions de gestion des alarmes
- Notification des alarmes par E-mail, SMS et MMS.
2- Conception du système de vidéosurveillance
Le système que nous proposons de mettre en place emploie des caméras IP
accessibles à distance et localement. Ces caméras réseau offrent un moyen facile de
visualiser et de diffuser des images vidéo de haute qualité sur le réseau IP, ce qui
garantit l’efficacité de notre solution.
42
Les figures qui suivent nous donnent l’architecture d’installation des caméras dans
notre système de vidéosurveillance.
Poste de visualisation Camera IP
FAI
Figure 3-1 : Architecture d’installation de notre système de vidéosurveillance

2-1) Diagramme général d’installation de notre système
43
Figure 3-2 : diagramme d’installation de notre plate-forme
 Une caméra IP diffère d’une Webcam car elle n’a pas besoin d’être reliée à un PC
pour fonctionner, en réalité c’est un serveur qui stocke des images.
 La caméra peut être consultée de plusieurs postes à la fois et fournir des images
différentes au même moment selon la requête.
 On peut consulter les images à partir d’un simple navigateur mais les progiciels
spécialisés sont beaucoup plus conviviaux et reprennent la plupart des fonctions
de vidéosurveillance. Ils permettent également de visualiser plusieurs caméras du
même site ou de site différents au même moment.
44
 Pour visualiser sur le réseau des caméras vidéo classiques analogiques, il existe
des serveurs vidéo/IP pouvant recevoir une à plusieurs caméras.
2-1-1) Installation matérielle du système de vidéosurveillance
a- Matériels et documents nécessaires*
- Un réseau local Ethernet
- Onze cameras IP EBSYS de Analog Devices (dont dix caméras fixes et une dôme)
- Un PC raccordé au réseau local et équipé du système d’exploitation Windows 7
ou 8
- Un Switch de 24 ports
- La fiche technique de la caméra EBSYS
- Une pince à sertir RJ45
- Des câbles Ethernet UTP Catégorie 6
- Un modem GSM
- Un modem routeur ADSL
- Un téléphone mobile GSM/GPRS
- Un CD contenant le logiciel de configuration des caméras (NetCam Viewer)
b- Montage des caméras en façade**

Pour monter les caméras nous avons :
- Réalisé des trous de diamètre adaptés aux chevilles
- Fixé la caméra à l’aide des quatre vis contenues dans l’emballage
- Réglé l’angle de la caméra par rapport à la zone à couvrir.
- Serré la bague de blocage sans trop forcer au risque de détériorer le socle.
c- Connexion de la caméra au réseau local***

Nous avons connecté les différentes caméras à notre réseau avec un câble RJ-45
via le switch.
45
Les caméras EBSYS ont été conçues pour une installation dans un réseau
Ethernet. Une adresse IP doit donc être attribuée à la caméra réseau soit par DHCP
c’est-à-dire automatiquement soit manuellement. Pour la realisation de notre projet les
adresses ont été attribuées par DHCP. Pour utiliser la caméra IP dans un réseau local il y
a deux (02) méthodes :
- Par l’intermédiaire d’un switch
- En utilisant un routeur combine switch.
Le switch est en quelque sorte un multiports RJ-45 qui va permettre de brancher
plusieurs ordinateurs en réseau et de transférer le signal de la caméra aux ordinateurs
qui y seront connectés. Pour ce faire il suffit de connecter la caméra IP au port RJ-45 du
switch prévu à cet effet, puis de connecter les ordinateurs aux ports réservés à la
connexion réseau (en cas de nombre important d’ordinateurs à connecter au switch on
peut utiliser un panneau de brassage). Bien sur le nombre d’ordinateurs reste limité au
nombre de ports du switch.
Les routeurs sont aussi utilisés pour connecter les caméras IP à internet mais bien
souvent la plupart des routeurs dispose de la fonction switch. De ce fait ce type de
routeurs peut être également utilisé pour connecter des caméras au réseau local.
A noter que dans notre cas nous avons utilisé un switch pour connecter nos caméras
IP à notre réseau local.
2-1-2) Installation logicielle du système de vidéosurveillance ****
Sous Windows 7 il existe plusieurs manières de procéder à l’installation de notre
logiciel de vidéosurveillance se trouvant sur le CD d’installation.
La première manière est très simple et surtout automatique. Dès l’insertion du
CD d’installation dans notre ordinateur, une fenêtre s’ouvre automatiquement après
quelques instants nous invitant à démarrer l’installation de notre logiciel de
vidéosurveillance. Il suffit par la suite de suivre les différentes étapes qui s’afficheront à
tour de rôle sur l’écran.
46
La seconde méthode est nécessaire si le lancement ne se fait pas

automatiquement. Pour cela rendez-vous dans le poste de travail et sélectionnez le
lecteur CD. Il suffit ensuite de cliquer sur l’onglet du logiciel puis débuter les mêmes
étapes d’installation que pour la première méthode.
La dernière méthode se détaille comme suit. Rendons nous dans le panneau de
configuration et sélectionnons l’onglet ajout ou suppression de programmes. On
aperçoit un onglet ajouter de nouveaux programmes. On choisit la première option
c’est-à-dire ajouter un programme à partir d’un CD ROM ou d’une disquette. Il ne reste
plus qu’à suivre les mêmes étapes que pour la première méthode.
A noter que dans notre cas nous avons opté pour la première méthode.
II- EXPLOITATION DE NOTRE SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE

1- Organigramme de fonctionnement du système
La notion d’exploitation désigne l’ensemble des opérations mise en œuvre pour tirer
profit des facilités offertes par notre système.
En effet la vidéosurveillance IP offre de multiples fonctionnalités que ce soit pour
une entreprise ou un simple utilisateur; dans le cadre de notre projet nous nous
sommes attardés sur les fonctions d’affichage et d’alerte.
En effet, il s’agit d’une part d’afficher les images fournis par les caméras IP en direct,
d’enregistrer les images provenant des caméras et de consulter des séquences vidéos
préenregistrées. D’autre part notre système prévoit une procédure de notification en
cas d’alarme et de gestion des évènements.
47
Figure 3-3 : Organigramme général d’exploitation de NetCam Viewer
2- Les différents modes d’utilisation du système

Le système de vidéosurveillance sur IP réalisé offre trois modes d’exploitation selon
la catégorie de l’utilisateur (administrateur, exploitant ou observateur)
2-1) Mode Administrateur
Le mode Administrateur est utilisé lors de la configuration initiale du système,
lorsque de nouvelles caméras sont installées et chaque fois que la configuration doit
être modifiée. Il est aussi utilisé pour la configuration de l'affichage du moniteur, des
conditions d'enregistrement, etc.
2-2) Mode Exploitant

Dérivé du mode Administrateur, le mode Exploitant configure et gère toutes les
fonctionnalités à l’exception de la configuration des comptes utilisateurs.
48
2-3) Mode Observateur

En Mode Observateur on ne peut qu’accéder aux fonctionnalités d’affichage en
direct des caméras, de détection des alarmes, de notification et de mise à jour des
événements déclenchés.
Figure 3-4 : Les modes d’exploitation du système
3- L’accès aux facilités d’exploitation du système
Nous présenterons ici les interfaces qui assurent les fonctionnalités d’affichage et
d’alerte du système de vidéosurveillance.
3-1) Lancement de NetCam Viewer
Lors du lancement de NetCam Viewer, la fenêtre suivante s’affiche donnant un aperçu

sur le nom du système
49
Figure 3-5 : Fenêtre de démarrage du système
Une fois le chargement terminé, l’exécution des fonctionnalités autorisées à

l’utilisateur est conditionnée par le résultat de l’authentification.
3-2) L’authentification des utilisateurs
Pour accéder au système de vidéosurveillance, il faut passer par la procédure

traditionnelle d’authentification à travers la fenêtre de la figure ci-dessous.
50
Figure 3-6 : Fenêtre d’authentification

L’utilisateur entre son login et son mot de passe, le système consulte la base de
données du compte d’utilisateurs et vérifie les paramètres saisis. Si ces paramètres sont
exacts, il affiche la fenêtre principale du logiciel, dans le cas contraire il indique qu’il y’a
une erreur de login ou de mot de passe.
Figure 3-7 : Erreur d’authentification
51
3-3) La fenêtre principale

Lorsque les informations introduites pour l’authentification sont correctes,
l’utilisateur a directement accès aux fonctionnalités de vidéosurveillance. La fenêtre
principale contient un menu et un ensemble de boutons de raccourcis
Figure 3-8 : Fenêtre principale de NetCam Viewer

Les fonctionnalités d’affichage et d’alerte de cette fenêtre sont détaillées dans les
menus suivants
Figure 3-9 : Menus d’affichage, d’alerte et d’aide de NetCam Viewer
52
3-4) Les fonctions d’affichage

a- Affichage des caméras en direct
Pour avoir les images vidéo d’un site particulier, on doit indiquer l’adresse IP de la
caméra qui surveille ce site pour les visualiser. Si la caméra est connectée, elle répond
en transmettant les images capturées. Selon ce qu’on veut, on peut afficher jusqu’à 9
caméras simultanément. Vous verrez sur la figure suivante la visualisation d’une seule
caméra.
Figure 3-10 : Affichage d’une seule caméra
Les figures ci-après présentent respectivement les écrans de visualisation de deux

(02), quatre (04) et six (06) caméras IP simultanément.
53
Figure 3-11 : Affichage de deux caméras
Figure 3-12 : Affichage de quatre caméras
54
Figure 3-13 : Affichage de six caméras
NB :
 Dans un souci de sécurité les adresses IP présentes ici sont des adresses IP
fictives
55
b- Consultation de vidéos enregistrées

L’interface de consultation des enregistrements permet de voir l’ensemble des
enregistrements pour l’ensemble des caméras. Un «enregistrement» peut être définir
comme une période de temps pendant laquelle une caméra a été enregistrée.
L’enregistrement peut se faire sur programmation, sur alarme et en l’absence de
l’observateur. Les enregistrements peuvent être consultés à partir de la fenêtre «
Consultation Vidéos » exposée ci-dessous.
Figure 3-14 : Fenêtre de consultation de vidéos enregistrées

Un enregistrement est identifié par son nom, sa description, la date et l’heure du
début d’enregistrement et la caméra source et le responsable qui a commandé cette
opération de stockage.
56
Seuls l’administrateur et l’exploitant peuvent ajouter, modifier, supprimer,

rechercher ou lire un enregistrement sélectionné. Alors que l’observateur ne peut
qu’ajouter un nouvel enregistrement. En cas d’un nouvel enregistrement, l’utilisateur
saisit le nom du fichier vidéo, sa description et indique de quelle caméra il provient. Sur
click du bouton OK, ces champs seront ajoutés à la base de données vidéo en spécifiant
le nom de l’utilisateur. Dans le cas d’une modification, il s’agit de modifier l’un des
champs de la ligne sélectionnée dans la fenêtre « Consultation vidéos ».
La fenêtre de la figure ci-après montre l’ajout ou la modification d’un enregistrement
vidéo.
Figure 3-15 : Fenêtre ajout-modification d’un enregistrement

Pour rechercher un enregistrement on peut le faire selon plusieurs paramètres
tels que : le nom du fichier, la description, la date et l’heure du début, la caméra(son
57
adresse IP) ou encore le nom de l’utilisateur. Ici, nous présenterons un exemple de

recherche selon la caméra.
Figure 3-16 : Fenêtre de recherche d’un enregistrement à partir d’une caméra

Un utilisateur peut aussi lire un enregistrement quelconque à partir de la fenêtre
« Consultation Vidéo » en sélectionnant le nom du fichier vidéo. La vidéo s’affichera
dans la fenêtre « Video Player » comme présentée sur la figure suivante.
Figure 3-17 : Fenêtre de lecture d’une vidéo
58
c- La fonction alerte
La solution de vidéosurveillance sur IP que nous avons mis en œuvre comporte aussi
une gestion des alertes. Ce point consiste à détecter l’existence d’une anomalie,
l’enregistrer dans la liste des évènements déclenchés et notifier les responsables soit
par Email, soit par SMS ou soit par MMS.
c-1) Gestion des évènements
Tout évènement détecté par l’observateur (manuellement) ou bien
automatiquement par les modules intelligents implémentés (Détection de
mouvement,…) est ajouté à la table événement avec les paramètres suivants :
- Type de l’événement : décrit l’acte qui s’est produit dans la zone surveillée.
- Mode de déclenchement : manuel ou automatique ;
- Catégorie : décrit le niveau de danger provoqué par cet événement sur la
sécurité de l’endroit sous surveillance ;
- Description horodatée de l’évènement : donne l’heure et la date de cet
évènement
- L’adresse IP de la caméra qui surveille la zone dans laquelle l’événement a eu
lieu ;
- L’utilisateur qui a constaté l’événement si le déclenchement est manuel ou bien
le périphérique dans le cas d’une détection automatique.
59
Figure 3-18 : Fenêtre Evènement-Alerte

- Dans cette fenêtre l’exploitant peut ajouter, modifier, supprimer ou bien
notifier un évènement.
- L’observateur lui peut ajouter une nouvelle entrée s’il constate une action
douteuse sur le site contrôlé. Il peut aussi envoyer une alerte par Email
concernant l’événement déclenché.
c-2) Ajout/modification des évènements

Pour ajouter un évènement, l’utilisateur entre les paramètres concernant le
nouvel événement. Ces paramètres sont : le type, le mode de déclenchement, la
catégorie et le périphérique. Tandis qu’en cas de modification, il rectifie les paramètres
relatifs à l’événement choisis à partir de la fenêtre suivante.
60
Figure 3-19 : Fenêtre Ajout/Modification d’évènements
c-3) Notification des évènements

Le système de vidéosurveillance sur IP mis en place comporte un volet de
notification pour mettre au courant les responsables de toute anomalie que le système
détecte. Pour cela il y a la boite de dialogue de notification. Chaque message d’alerte
comporte une description de l’événement courant, l’adresse IP de la caméra source et le
site surveillé.
 Notification par E-mail

L’envoi d’une alerte par Email est décrit comme suit :
- Sélection de la liste des contacts auxquels le message sera transmis ; si
l’utilisateur est de type exploitant, il peut aussi d’ajouter d’autres contacts via la
boîte de dialogue « Ajout E-mail Contacts »
- Saisie du nouveau message d’alarme
- Les autres paramètres pour l’envoie de l’Email sont définis situés dans la fenêtre
« Options E-mail ». A partir de cette fenêtre, l’utilisateur peut changer le sujet et
61
joindre des fichiers au message. L’émetteur du message et son adresse Email

sont configurés automatiquement par le système
- Après réalisation de toutes ces étapes, le message d’alerte peut être envoyé ; un
avertissement sera affiché à l’écran pour indiquer l’état d’envoi.
Figure 3-20 : fenêtre « Notification par E-mail »
Figure 3-21 : fenêtre « Ajout d’un nouveau contact »
62
Figure 3-22 : fenêtre « Option E-mail »
Figure 3-23 : fenêtre « Etat d’envoi de l’E-mail »
 Notification par SMS ou MMS

Le système de vidéosurveillance conçu présente une option permettant l’envoi
de notification par SMS et MMS. Cependant, cette option est possible s’il y a présence
d’un modem GSM dans le réseau de vidéosurveillance. Cet équipement comportera une
carte SIM disposant d’un abonnement permettant d’émettre des SMS et MMS.
63
Figure 3-24 : fenêtre « Notification par SMS et MMS »
La procédure de notification par SMS et MMS est semblable à celle par email.
L’utilisateur sélectionne les contacts vers lesquels le SMS ou le MMS sera transmis et
choisit le message d’alerte. En cliquant sur « Envoyer » le message d’alerte sera transmis
via le réseau GSM. Dans le cas d’une notification par MMS, on peut attacher au message
une image à partir de la boite de dialogue « Options SMS et MMS ».
Figure 3-25 : fenêtre « Options SMS et MMS »
64
La figure qui suit montre la boite de dialogue qui permet d’ajouter de nouveaux
contacts SMS et/ou MMS.
Figure 3-26 : fenêtre « Ajout contact téléphonique »
III- QUANTIFICATION ET VALORISATION
Dans toute étude de projet, il est important de déterminer un coût permettant

d’apprécier économiquement ledit projet. Ce document issu d’un arbitrage technico-
économique est généralement confidentiel et permet l’examen d’un appel d’offre. Nous
nous sommes donc appuyer sur des sources fiables pour déterminer les coûts du
matériel.
65
QUANTITE DESIGNATION PRIX UNITAIRE(en PRIX TOTAL(en FCFA)

FCFA)
11 Caméra IP EBSYS 60 575 666 325
300 Câble UTP Cat 6 400 120 000
01 Modem GSM 150 300 150 300
01 Switch 24 ports 250 000 250 000
01 Modem-routeur ADSL 212 600 212 600
01 Téléphone mobile GSM/GPRS 65 000 65 000
02 Ordinateur individuel portable 235 000 470 000
30 Connecteurs RJ 45 300 9 000
Main d’œuvre 200 000
COUT
2 143 225 FCFA
TOTAL
Le cout total du projet nous semble acceptable car le système mis en place
permet d’avoir un regard observateur au sein et aux alentours de notre entreprise, elle
permet aussi de limiter voire d’éradiquer la perte de certains équipements ayant un
cout élevé. L’investissement consenti pour ce projet sera amorti dans un délai
raisonnable.
Pour résumer, les caméras IP offre de grandes possibilités tant par leurs
technologies que par leurs fonctionnalités. On peut les utiliser comme Webcam,
caméras de surveillance ou simple enregistreurs vidéo. Les possibilités d’accès sont
étendues et l’installation est facile. Que ce soit sur un réseau local ou sur Internet,
l’accès est sécurisé grâce à l’adresse IP spécifique à chaque caméra. Dans cette partie,
nous avons d’abord présenté les étapes de mise en œuvre de notre système et
l’environnement d’exploitation offert par « NetCam Viewer ». Ensuite, nous avons
66
exposé et commenté les principales interfaces relatives aux fonctionnalités d’affichage

et d’alerte du système de vidéosurveillance réalisé. Enfin un projet n’étant mieux
apprécié que si le concepteur en détermine un coût estimatif basé sur des sources
concordantes, nous avons terminé notre étude par le coût total du projet.
67
CONCLUSION GENERALE
La vidéosurveillance qui utilise le protocole internet était en quelque sorte le
maillon manquant de la convergence multimédia promise par internet. La
vidéosurveillance analogique qui nécessite une installation importante (câble,
enregistreurs…) et donc onéreuse, avait jusqu’à un passé récent, bien résisté aux
méthodes sécuritaires traditionnelles (alarmes, appel automatique, clôture
électrifiée…). Ses atouts : la large diffusion d’équipements terminaux et les nombreuses
fonctions standards. Ses faiblesses : l’absence de mobilité des utilisateurs, une bande
passante assez réduite ce qui se traduit par des retards de visualisation avec plusieurs
caméras, une qualité des images assez moyenne. Ces insuffisances appartiennent
désormais au passé avec l’utilisation des caméras IP. En plus, de multiples fonctions sont
aujourd’hui accessibles et un confort d’exploitation est garanti par l’utilisation de
logiciels dédiés.
Dans ce projet, nous avons mis en place un système de vidéosurveillance qui
permet la vigilance de plusieurs caméras IP localisées dans des sites distants. Le principe
de base de fonctionnement de notre système de vidéosurveillance consiste à : visualiser
les images transmises par les caméras réseaux disponibles, enregistrer la vidéo reçue
selon les modes configurés par l’administrateur (sur alarme, en continu, sur des
tranches horaires, etc.), notifier les responsables par Email en cas d’anomalie, mettre à
jour les événements déclenchés et plusieurs autres fonctionnalités.
Cette approche de la vidéosurveillance, basée sur l’architecture IP, offre une
grande flexibilité d'utilisation vu la facilité et la rapidité de déploiement d'un tel système
pour le contrôle simultané de différents sites distants.
68
BIBLIOGRAPHIE ET WEBLOGRAPHIE
LES OUVRAGES :
 André Aour, LE PROTOCOLE RTSP, Université Paul Sabatier; pages 35-39,
185pages
 Mohamed Moncef Ben Amor, RESEAU DE TELESURVEILLANCE PAR CAMERAS IP
de; pages 28-33, 328 pages
 Charles Olivier Mambou, INTRODUCTION AUX RESEAUX INFORMATIQUES, cours
non publié, année 2011-2012
 Alain Merigot, STREAMING MULTIMEDIA, 2eme Edition, Université Paris Sud;
pages 111-120, 436 pages
 Stéphane Lohier et Dominique Présent, TRANSMISSION ET RESEAUX, 2eme
édition page 185
SITES INTERNET VISITES

 GUIDE TECHNIQUE DE LA VIDEO SUR IP disponible sur www.axis.com; pages20-21
 Guillaume Rincé, « Le principe du streaming », Creative Commons, article
disponible sur : http://www.rince.fr/, <consulté le 5 septembre 2014>
 Philippe Gasser, « MPEG-4 », creative commons, article disponible sur :
http://plate-forme-ast.mshparisnord.org/, <consulté le 26 aout 2014>
69
ANNEXES
ANNEXE 1 : matériels d’installation du système
Câble UTP Cat 6

Modem routeur ADSL
Modem GSM
Ordinateur portable
Switch 24 ports
Pince à sertir
Téléphone mobile GSM/GPRS Caméras IP EBSYS
70
ANNEXE 2 : montage des caméras en façade
Montage d'une caméra en façade
ANNEXE 3 : connexion des caméras au réseau local
Connexion d'une caméra au réseau local
71
ANNEXE 4 : Assistanat d’installation de NetCam Viewer
72
TABLE DES MATIERES

DEDICACE………………………………………………………………………………………………………………………………………………II
REMERCIEMENTS………………………………………………………………………………………………………………………………..…III
AVANT PROPOS……………………………………………………………………………………………………………………………..………IV
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………………………….…....V
RESUME……………………………………………………………………………………………………………………………………….………VIII
ABSTRACT…………………………………………………………………………………………………………………………………………....VIII
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………………………………………….…9
1ERE PARTIE : Présentation de la structure d’accueil et étude du thème……………………………….………………11
I-Présentation de la structure d’accueil…………………………………………………………………………………….……………12
1-Historique…………………………………………………………………………………………………………………………………………..12
2-Mission et statut juridique………………………………………………………………………………………………………………….13
3-Organisation……………………………………………………………………………………………………………………………………….13
4-Fonctionnement…………………………………………………………………………………………………………………………………14
4-1 Le président directeur général…………………………………………………………………………………………………………14
4-2 La direction générale……………………………………………………………………………………………………………………….14
4-3 Le service commercial……………………………………………………………………………………………………………………..14
4-4 Le service technique………………………………………………………………………………………………………………………..14
4-5 Le service comptable……………………………………………………………………………………………………………………….15
5-Les activités……………………………………………………………………………………………………………………………………..…15
5-1 La télécommunication……………………………………………………………………………………………………………………..15
5-2 L’informatique…………………………………………………………………………………………………………………………………16
II-Etude du thème …………………………………………………………………………………………………………………………………17
1-Contexte général………………………………………………………………………………………………………………………………..17
2-Objectif général………………………………………………………………………………………………………………………………….17
3-Objectif du projet……………………………………………………………………………………………………………………………….18
4-Etude de l’existant et problématique………………………………………………………………………………………………….18
73
4-1 Etude de l’existant…………………………………………………………………………………………………………………………..18
4-1-1 Synoptique des locaux et du réseau informatique….…………………………………………………………………….19
4-1-2 Diagnostic…………………………………………………………………………………………………………………………………….20
4-2 Problématique…………………………………………………………………………………………………………………………………20
2EME PARTIE : Etude technique…………………………………………………………………………………………………………….21
I-Généralités sur la vidéosurveillance ……………………………………………………………………………………………………22
1-Vidéosurveillance analogique……………………………………………………………………………………………………………..22
1-1Presentation et fonctionnement………………………………………………………………………………………………………22
1-2Avantages…………………………………………………………………………………………………………………………………………23
1-3Inconvenients…………………………………………………………………………………………………………………………………..23
2-Vidéosurveillance IP …………………………………………………………………………………………………………………………..24
2-1 Présentation et fonctionnement……………………………………………………………………………………………………..24
2-2 Avantages ……………………………………………………………………………………………………………………………………….25
2-3 Inconvénients………………………………………………………………………………………………………………………………….26
II-Etude détaillée de notre solution : Vidéosurveillance IP……………………………………………………………………..27
1-Architecture d’un système de vidéosurveillance IP…………………………………………………………………………….27
1-1Présentation de la vidéosurveillance sur IP……………………………………………………………………………………….27
1-2 Architecture globale d’un système de vidéosurveillance IP……………………………………………………………..28
2-Caméras vidéo sur IP…………………………………………………………………………………………………………………….……29
2-1 Présentation ……………………………………………………………………………………………………………………………………29
2-2 Principe de base………………………………………………………………………………………………………………………………29
3-Technique de compression/décompression vidéo………………………………………………………………………………30
3-1 Types de compression …………………………………………………………………………………………………………………….30
3-2 Normes de compression vidéo ………………………………………………………………………………………………………..31
3-2-1 La compression M-JPEG………………………………………………………………………………………………………………..31
3-2-2 La compression H.263…………………………………………………………………………………………………………………..31
3-2-3 La compression MPEG………………………………………………………………………………………………………………….31
74
4-Les différents modes de transmission de la vidéo sur IP……………………………………………………………………..33
4-1 La diffusion de la vidéo sur IP………………………………………………………………………………………………………..…33
4-2 La vidéo à la demande……………………………………………………………………………………………………………………..33
4-3 La visioconférence…………………………………………………………………………………………………………………………..34
5-Les protocoles de streaming vidéo……………………………………………………………………………………………………..34
5-1 Définition de streaming vidéo………………………………………………………………………………………………………….34
5-2 Le protocole RTP……………………………………………………………………………………………………………………………..35
5-3 Le protocole RTCP……………………………………………………………………………………………………………………………37
5-4 Le protocole RTSP……………………………………………………………………………………………………………………………38
6-Quelques Domaines d’application de la vidéosurveillance …………………………………………………………………39
3EME PARTIE : Déploiement de notre système de vidéosurveillance IP…………………………………………………41
I-Mise en place du système……………………………………………………………………………………………………………………42
1-Problematique du thème …………………………………………………………………………………………………………………..42
2-Conception du système de vidéosurveillance …………………………………………………………………………………….42
2-1 Diagramme général d’installation de notre système ……………………………………………………………………….43
2-1-1 Installation matérielle…………………………………………………………………………………………………………………..45
a-Matériels et documents nécessaires…………………………………………………………………………………………………..45
b-Montage des caméras………………………………………………………………………………………………………………………..45
c-Connexion des caméras au réseau local………………………………………………………………………………………………45
2-1-2 Installation logicielle…………………………………………………………………………………………………………………….46
II-Exploitation de notre système de vidéosurveillance……………………………………………………………………………47
1-Organigramme de fonctionnement du système………………………………………………………………………………….47
2-Les différents modes d’utilisation du système ……………………………………………………………………………………48
2-1 Mode Administrateur………………………………………………………………………………………………………………………48
2-2 Mode Exploitant………………………………………………………………………………………………………………………………48
2-3 Mode Observateur…………………………………………………………………………………………………………………………..49
3-Accès aux facilités d’exploitation ……………………………………………………………………………………………………….49
75
3-1 Lancement de NetCam Viewer…………………………………………………………………………………………………………49
3-2 Authentification des utilisateurs………………………………………………………………………………………………………50
3-3 Fenêtre principale……………………………………………………………………………………………………………………………52
3-4 Fonction d’affichage………………………………………………………………………………………………………………………..53
a-Affichage des caméras en direct…………………………………………………………………………………………………………53
b-Consultation des vidéos enregistrées…………………………………………………………………………………………………56
c-Fonction alerte……………………………………………………………………………………………………………………………………59
c-1 Gestion des évènements …………………………………………………………………………………………………………………59
c-2 Ajout/Modification des évènements………………………………………………………………………………………………..60
c-3 Notification des évènements ………………………………………………………………………………………………………..…61
III-Quantification et Valorisation……………………………………………………………………………………………………………65
CONCLUSION GENERALE……………………………………………………………………………………………………………………….68
BIBLIOGRAPHIE ET WEBLOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………69
ANNEXES………………………………………………………………………………………………………………………………..................70
Table des matières…………………………………………………………………………………………………………………………………73
76

Mise en Place D'un Système de Vidéosurveillance Par Caméras IP

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LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………………………………….……….V

1ERE PARTIE : Présentation de la structure d’accueil et étude du thème…………………………………11

I-Présentation de la structure d’accueil……………………………………………………………………………………12

II-Etude du thème ……………………………………………………………………………………………………………………18

2EME PARTIE : Etude technique………………………………………………………………………………………………22

I-Généralités sur la vidéosurveillance ………………………………………………………………………………………23

II-Etude détaillée de notre solution : Vidéosurveillance IP……………………………………………………….29

3EME PARTIE : Déploiement de notre système de vidéosurveillance IP……………………………………46

I-Mise en place du système……………………………………………………………………………………………………..47

II-Exploitation de notre système de vidéosurveillance……………………………………………………………..52

TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………………………………………………….78

Nous dédions ce travail à :

Nos remerciements vont en premier lieu à l’endroit de :

Ensuite nous remercions particulièrement notre encadreur M. VANIE CELESTIN pour

LISTE DES ABREVIATIONS

VOD: Video on Demand

L’évolution dans le domaine des télécommunications ne cesse de donner une

Ce projet consiste à mettre en place un système de vidéosurveillance sur IP. Ce

Developments in the field of telecommunications continue to give great flexibility

Le résultat de la rencontre de l’ère informatique et du besoin croissant de

Fort de toutes ces avancées technologiques, le thème suivant a été proposé :

I- PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

La société Administration Installation Réseaux télécoms et Informatique (AIRTI)

2) MISSION ET STATUT JURIDIQUE

Pour mieux comprendre l’organisation et le fonctionnement de l’entreprise nous

Service Commercial Service Technique Service Comptable

Les différents organes d’AIRTI fonctionnent comme suit :

4-1) Le Président Directeur Fondateur

4-2) La direction Générale

4-3) Le service commercial

4-4) Le service technique

4-5) Le service comptable

AIRTI a pour activité principale la fourniture et l’installation du réseau informatique

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Figure 2-1 : architecture d’un système de vidéosurveillance analogique

 Les caméras du système analogiques ne peuvent pas être placées à de longues

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À la différence des systèmes de vidéosurveillance analogique, la

Figure 2-2 : architecture d’un système de vidéosurveillance IP

Caractéristiques Vidéosurveillance analogique Vidéosurveillance IP