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I. Introduction
a. Maintenance curative/corrective
En s’appuyant sur une gestion rigoureuse, et sur une connaissance statistique de la vie des
composants de chaque machine, on programme l’arrêt du matériel pour une révision systématique
avant usure ou panne.
Son principe consiste à estimer et suivre l’état de marche (et son évolution) du matériel en
fonctionnement, de manière à diagnostiquer des anomalies et programmer à l’avance les
interventions de maintenance. On utilise dans ce cas différentes techniques appelées techniques de
surveillance, basées sur la mesure de paramètres physiques, tels que :
- la mesure de vibrations ;
- la thermographie infrarouge ;
- l’analyse des mesures ultrasonores ;
- l’analyse d’huile.
2. La thermographie infrarouge
La thermographie est une des techniques utilisées pour contrôler l'état des structures et des
systèmes industriels. Elle mesure l'intensité des émissions de rayons infrarouges (c'est-à-dire de
chaleur) par une caméra infrarouge, afin de déterminer les conditions opératoires de l'équipement.
Grâce à la détection des anomalies thermiques, certaines zones sont plus chaudes ou plus
froides qu'elles ne devraient l'être, un inspecteur expérimenté peut localiser et identifier les
incidents dès leur naissance. Le champ d’application de cette technique est très vaste et on peut
citer :
- la détection des points chauds dans les équipements électriques (conducteurs sous-
dimensionnés, cosses mal vissées, etc..) ou mécaniques (dégradation d’un palier) [figure
1.1].
La thermographie infrarouge est relativement coûteuse (1 700 000 FCFA à 15 000 000 FCFA
environ pour l’ensemble caméra + logiciel de traitement d’images associé), mais c’est un outil très
polyvalent.
Tout mouvement relatif entre pièces produit des ultrasons de friction. La mesure et
l'enregistrement des signaux ultrasonores effectués à cadence régulière, et leur suivi dans le temps
permettent de détecter beaucoup de problèmes de façon simple efficace et peu onéreuse.
L’investissement à prévoir pour ce type de mesure va de 1500 DT, pour un simple contrôleur, à
15 000 DT pour un détecteur enregistreur collecteur de données qui peut également enregistrer des
mesures de température, de bruit, de vitesse de rotation et de débit de fuite.
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4. L’analyse d’huiles
L’analyse d’huiles est d’une importance primordiale dans tout programme de maintenance des
machines industrielles. La mise en œuvre de cette analyse est simple et presque tous les mécanismes
lubrifiés sont susceptibles d’être sujets à ce diagnostic. L’huile est en contact permanent avec les
pièces en mouvement. Elle fournit de nombreuses informations sur l’état de la machine. Lorsque
l’équipement est mis à rude épreuve, la qualité du lubrifiant s’en ressent.
L’analyse d’huile fait partie des moyens mis en œuvre pour faire la maintenance préventive. Avec
l’analyse vibratoire et la thermographie, elle permet d’éviter les pannes imprévues et les réparations
coûteuses
Il est clair que toutes ces techniques demandent un investissement important en matériel mais
aussi en hommes qui doivent être bien formés à ces techniques. Elles demandent aussi de bien
connaître les pathologies à prévenir : il faut d’abord savoir ce que l’on cherche ! Elles sont donc peu
utilisées directement par le maintenancier généraliste, mais peuvent être externalisées.
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Chapitre 1 : LA THERMOGRAPHIE INFRAROUGE
I. Introduction
La température se mesure à l’aide de thermomètres, par contact ou par rayonnement.
La mesure par contact nécessite comme l’indique la définition, un contact entre l’élément
dont on veut mesurer la température et l’appareil de mesure.
La thermographie fournit à distance et sans contact la cartographie des températures d'une
scène observée. La technologie des appareillages qui permettent ce type de mesure a
beaucoup évolué. Actuellement, les caméras thermiques dédiées à la maintenance et à la
prévention sont :
- Plus fiables dans leurs images,
- Plus ergonomiques dans leur utilisation (notamment en ce qui concerne l'exploitation des
images thermiques sur ordinateur) grâce à la numérisation fine du thermo-signale et au
développement de logiciels toujours plus performants ;
- Plus flexibles dans leur fonctionnement, de moindre encombrement et de moindre
consommation, ces gains étant obtenus grâce aux matrices de détecteurs non refroidies.
II. Définitions
1- Température absolue
La température d’un corps est une grandeur physique qui caractérise le niveau énergétique
de ce corps : celle-ci s’exprime en degrés Celsius (°C) ou en Kelvin (K). L’échelle en Kelvin fait
référence au zéro absolu qui vaut -273,15°C : à cette température, tout corps a une valeur
énergétique nulle.
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III. Principe
- La camera infrarouge capte au travers d’un milieu transmetteur les rayonnements émis
par une scène thermique ;
- Le système radiométrique convertit la puissance de rayonnement en signaux numériques
ou analogiques : ceux-ci sont transcrits en température par le calculateur et transformés
en points lumineux sur un écran ;
- L’image ainsi obtenue s’appelle « Thermogramme ».
- Une certaine partie du rayonnement, notée Wa, sera toujours absorbée, et l'objet cible en
retiendra alors l‘énergie.
- Une certaine quantité, notée Wr, sera réfléchie. Cette dernière n'affectera aucunement
l'objet cible.
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- Il est enfin possible qu’une certaine proportion de rayonnement, notée Wt, traverse
l’objet cible. Comme la quantité réfléchie, elle n’affecte pas l’objet.
Si nous écrivons cela sous forme d'une équation mathématique, nous obtenons:
Wa + Wr + Wt = WINCID = 100%
2. Loi de Kirchhoff :
3. Rayonnement résultant
Le rayonnement résultant, capté par une camera infrarouge, est constitué de la somme de
tous les rayonnements qui quittent la surface d'un objet, quelles qu’en soient les sources
d'origine. Il provient de trois types de sources:
a. Cas général :
- La plupart des matériaux sont opaques en infrarouge (c'est-a-dire qu’ils ne se laissent
pas traverser par les rayons lumineux), la relation est la suivante :
a + r = 1 car la transmissivité est nulle t = 0.
b. Cas particulier :
- Si a =1, le matériau est appelé un corps noirs (radiateur total), le matériau ne transmet
et ne réfléchit rien.
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- Si r =1, le matériau est appelé un réflecteur parfait, le matériau ne transmet et
n’absorbe rien (Ex : miroir parfait).
- Si t =1, le matériau est appelé un transmetteur parfait, le matériau ne réfléchi et
n’absorbe rien. (Ex : le vide)
c. Corps noir:
1. L'émissivité :
- L‘émissivité d'un matériau (souvent écrite ε), est le rapport de l‘énergie qu'il rayonne
par rapport à celle qu'un corps noir qui rayonnerait à la même température. C'est donc
une mesure de la capacité d'un corps à absorber et à réémettre l‘énergie rayonnée ;
- Ces valeurs sont comprises dans une gamme de 0 à 1 sans dimension
2. L’état du matériau : En général, plus la surface du matériau est rugueuse ou oxydée, plus
l’émissivité est élevée.
En revanche si la surface du matériau est polie l’émissivité est faible.
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3. La direction de l’émission : L’émission du rayonnement infrarouge varie avec l’angle
d’observation et l’émissivité reste constante jusqu’à plus ou moins 50° par rapport à la
normale : au-delà, celle-ci chute fortement.
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Défaut d'engrenage avant et après correction.
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VIII. Application de la TIR
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IX. Avantages et inconvénients
Cette image thermique est composée par des niveaux de couleur, qui sont en corrélation
avec les niveaux de T° mesurés (échelle des températures). Dans ce cas, par comparaison des
températures des trois connexions, le thermogramme nous indique un mauvais serrage au
niveau du câble droit.
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Application : Interpréter ces thermogrammes et déterminer le degré de sévérité et l’intervention à
faire.
Cette image thermique est composée par des niveaux de couleur, qui sont en corrélation
avec les niveaux de T° mesurés (échelle des températures). Dans ce cas, par comparaison
des températures des trois fusibles, le thermogramme nous indique une détérioration du
deuxième fusible. La température maximale est de 75.8°C.
L’écart de température est compris entre 20°C et 40°C : Il s’agit d’un défaut d’ordre 2
(sérieux). Mesures correctives urgentes, dans la semaine ou la quinzaine.
Cette image thermique est composée par des niveaux de couleur, qui sont en corrélation
avec les niveaux de T° mesurés (échelle des températures).
La température maximale enregistrée est de l’ordre de 88°C. Cette dernière est supérieure à
celle fixée par le constructeur (60°C). Par conséquent, il est nécessaire d’intervenir pour
chercher la(les) cause(s)responsables.
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Chapitre 2. Contrôle, Analyse et Diagnostic par ultrasons
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